B. Dridi; A. Dilmi Poids des différentes caractéristiques des sols dans l’estimation de leur rétention en eau (Cas des sols d’Algérie) Article de journal Étude et Gestion des Sols, 18 (4), p. 247-258, 2011. @article{a_Dridi2011, title = {Poids des différentes caractéristiques des sols dans l’estimation de leur rétention en eau (Cas des sols d’Algérie)}, author = {B. Dridi and A. Dilmi}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_18_4_Dridi.pdf}, year = {2011}, date = {2011-12-01}, journal = {Étude et Gestion des Sols}, volume = {18}, number = {4}, pages = {247-258}, abstract = {Dans le but de répondre au manque de données relatives aux propriétés de rétention en eau des sols d’Algérie, des fonctions de pédotransfert ont été élaborées sur une série de sols censés représenter l’essentiel des sols du pays. Les mesures et analyses ont porté sur des échantillons à structure et humidité conservées ainsi que sur d’autres échantillons ayant subi un traitement habituel (séchés et tamisés à 2 mm). AU fur et à mesure de l’introduction successive des variables explicatives, les corrélations s’améliorent, celles-ci sont par ailleurs plus fortes avec les sols ayant conservé leur structure originelle. La validation au moyen de l’erreur moyenne de prédiction (EMP) et de l’écart type de prédiction (ETP) a montre que le biais faiblement négatif, c’est-à-dire qu’ils indiquent une légère sous estimation des prédictions à l’exception du potentiel 16 000 hPa qui est positif dans les sols remaniés mais avec un écart type plutôt élevé, traduisant ainsi une hétérogénéité des valeurs de mesures. Ces premiers résultats peuvent répondre à la demande actuelle en données, cependant ils peuvent être améliorés, notamment par une localisation plus précise des travaux. Mots clés : Composition granulométrique, matière organique, densité apparente, modèle, porosité.}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Dans le but de répondre au manque de données relatives aux propriétés de rétention en eau des sols d’Algérie, des fonctions de pédotransfert ont été élaborées sur une série de sols censés représenter l’essentiel des sols du pays. Les mesures et analyses ont porté sur des échantillons à structure et humidité conservées ainsi que sur d’autres échantillons ayant subi un traitement habituel (séchés et tamisés à 2 mm). AU fur et à mesure de l’introduction successive des variables explicatives, les corrélations s’améliorent, celles-ci sont par ailleurs plus fortes avec les sols ayant conservé leur structure originelle. La validation au moyen de l’erreur moyenne de prédiction (EMP) et de l’écart type de prédiction (ETP) a montre que le biais faiblement négatif, c’est-à-dire qu’ils indiquent une légère sous estimation des prédictions à l’exception du potentiel 16 000 hPa qui est positif dans les sols remaniés mais avec un écart type plutôt élevé, traduisant ainsi une hétérogénéité des valeurs de mesures. Ces premiers résultats peuvent répondre à la demande actuelle en données, cependant ils peuvent être améliorés, notamment par une localisation plus précise des travaux. Mots clés : Composition granulométrique, matière organique, densité apparente, modèle, porosité. |
Y. Grosset; A.C. Richer-de-Forges; J. Demartini; N.P.A. Saby; M. P. Martin; J. Meersmans; D. Arrouays Une analyse des facteurs de contrôle de la distribution des teneurs en carbone des horizons superficiels des sols de Corse Article de journal Étude et Gestion des Sols, 18 (4), p. 259-269, 2011. @article{b_Grosset2011, title = {Une analyse des facteurs de contrôle de la distribution des teneurs en carbone des horizons superficiels des sols de Corse}, author = {Y. Grosset and A.C. Richer-de-Forges and J. Demartini and N.P.A. Saby and M. P. Martin and J. Meersmans and D. Arrouays}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_18_4_Grosset.pdf}, year = {2011}, date = {2011-12-01}, journal = {Étude et Gestion des Sols}, volume = {18}, number = {4}, pages = {259-269}, abstract = {La Corse, grâce à sa localisation et sa topographie, constitue une zone d’étude intéressante pour l’analyse des différents facteurs influençant les teneurs en carbone organiques des sols. A partir des profils issus du programme régional d’inventaire cartographique (constitution du Référentiel Régional Pédologique (RRP) Corse dans le cadre du programme IGCS), nous avons pu établir un modèle de prédiction de la teneur en carbone des sols sur 0-30 cm. Lors de la réalisation de ce modèle, nous avons étudiés différents facteurs influençant la teneur en carbone des sols, et particulièrement les facteurs climatiques (précipitation, température), topographie (altitude) et environnementaux (type de sol et occupation du sol). Ceci nous a permis d’établir une carte des teneurs en carbone en surface des sols de la Corse qui semble robuste et cohérente avec d’autres estimations. Mots clés : Carbone, Corse, modélisation, arbre de régression multiple, cartographie.}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } La Corse, grâce à sa localisation et sa topographie, constitue une zone d’étude intéressante pour l’analyse des différents facteurs influençant les teneurs en carbone organiques des sols. A partir des profils issus du programme régional d’inventaire cartographique (constitution du Référentiel Régional Pédologique (RRP) Corse dans le cadre du programme IGCS), nous avons pu établir un modèle de prédiction de la teneur en carbone des sols sur 0-30 cm. Lors de la réalisation de ce modèle, nous avons étudiés différents facteurs influençant la teneur en carbone des sols, et particulièrement les facteurs climatiques (précipitation, température), topographie (altitude) et environnementaux (type de sol et occupation du sol). Ceci nous a permis d’établir une carte des teneurs en carbone en surface des sols de la Corse qui semble robuste et cohérente avec d’autres estimations. Mots clés : Carbone, Corse, modélisation, arbre de régression multiple, cartographie. |
I. Jemai; S. Ben Guirata; N. Ben Aissab; N. Jedidic; T. Gallalia Effet de l’amendement par fumier de ferme et par compost d’ordures ménagères sur la restauration d’un sol argileux de plaine sous climat semi-aride tunisien Article de journal Étude et Gestion des Sols, 18 (4), p. 271-285, 2011. @article{c_Jemai2011, title = {Effet de l’amendement par fumier de ferme et par compost d’ordures ménagères sur la restauration d’un sol argileux de plaine sous climat semi-aride tunisien}, author = {I. Jemai and S. Ben Guirata and N. Ben Aissab and N. Jedidic and T. Gallalia}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_18_4_Jemai.pdf}, year = {2011}, date = {2011-12-01}, journal = {Étude et Gestion des Sols}, volume = {18}, number = {4}, pages = {271-285}, abstract = {En zone semi-aride, les amendements organiques sont de plus en plus utilisée pour leur potentiel de restauration des propriétés bio-physico-chimique des sols. Le présent travail s’intéressera à l’étude de la stabilité structurale, de la densité apparente et des propriétés hydriques de l’horizon cultivé (0-20 cm) d’un sol alluvial, en culture céréalière, ayant reçu deux types d’amendements organiques : le fumier de ferme à raison de 40 t.ha-1 (SF40) et le compost urbain à raison de 40 t.ha (SC40) et de 80 t.ha-1 (SC80), durant 8 années successives. Le dispositif expérimental installé dans la ferme expérimental de l’institut National d’Agronomie de Tunisie (INAT) à Mornag, comporte 32 parcelles avec quatre répétitions pour chaque traitement, en plus du témoin n’ayant reçu aucun apport. Les résultats obtenus montrent que les amendements organiques utilisés ont diminué la densité apparente et l’indice d’instabilité structurale du sol et ils ont augmenté sa porosité totale et sa réserve en eau utile. En comparaison ave le traitement témoin (ST8), les traitements SF40, SC40 et SC80 ont diminué la densité apparente de 7 %, 8 % et 17 % respectivement et l’indice d’instabilité structurale de 4 %, 2 % et 9 % respectivement. La porosité totale se trouve plus élevée avec le traitement SC80, suivi des traitements SC40 et SF40. La microporosité a diminué avec les trois amendements organiques en faveur de l’augmentation de la macroporosité, alors que la réserve en eau utile a augmenté avec l’application du compost à ses différentes doses mais d’une manière légèrement plus importante avec le taux plus élevé. Les effets plus importants du traitement SC80 sur les propriétés physiques de l’horizon cultivé pourrait être dus au contenu élevé du compost en acide humiques (13,39 g.kg-1) et en cations polyvalents notamment Ca2+ (60 g.kg-1) par rapport au fumier (6,07 g.kg-1 d’acide humique et 9 g.kg-1 de Ca2+). Mots clés : Fumier, compost, structure, capacité de rétention d’eau, acide humique, stabilité structurale, densité apparente, porosité.}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } En zone semi-aride, les amendements organiques sont de plus en plus utilisée pour leur potentiel de restauration des propriétés bio-physico-chimique des sols. Le présent travail s’intéressera à l’étude de la stabilité structurale, de la densité apparente et des propriétés hydriques de l’horizon cultivé (0-20 cm) d’un sol alluvial, en culture céréalière, ayant reçu deux types d’amendements organiques : le fumier de ferme à raison de 40 t.ha-1 (SF40) et le compost urbain à raison de 40 t.ha (SC40) et de 80 t.ha-1 (SC80), durant 8 années successives. Le dispositif expérimental installé dans la ferme expérimental de l’institut National d’Agronomie de Tunisie (INAT) à Mornag, comporte 32 parcelles avec quatre répétitions pour chaque traitement, en plus du témoin n’ayant reçu aucun apport. Les résultats obtenus montrent que les amendements organiques utilisés ont diminué la densité apparente et l’indice d’instabilité structurale du sol et ils ont augmenté sa porosité totale et sa réserve en eau utile. En comparaison ave le traitement témoin (ST8), les traitements SF40, SC40 et SC80 ont diminué la densité apparente de 7 %, 8 % et 17 % respectivement et l’indice d’instabilité structurale de 4 %, 2 % et 9 % respectivement. La porosité totale se trouve plus élevée avec le traitement SC80, suivi des traitements SC40 et SF40. La microporosité a diminué avec les trois amendements organiques en faveur de l’augmentation de la macroporosité, alors que la réserve en eau utile a augmenté avec l’application du compost à ses différentes doses mais d’une manière légèrement plus importante avec le taux plus élevé. Les effets plus importants du traitement SC80 sur les propriétés physiques de l’horizon cultivé pourrait être dus au contenu élevé du compost en acide humiques (13,39 g.kg-1) et en cations polyvalents notamment Ca2+ (60 g.kg-1) par rapport au fumier (6,07 g.kg-1 d’acide humique et 9 g.kg-1 de Ca2+). Mots clés : Fumier, compost, structure, capacité de rétention d’eau, acide humique, stabilité structurale, densité apparente, porosité. |
D. Schwartz; A. Gebhardt L’enfouissement de vestiges archéologiques par la bioturbation : la colline du Hexenberg (Leutenheim, 67), un cas d’école Article de journal Étude et Gestion des Sols, 18 (4), p. 287-300, 2011. @article{d_Schwartz2011, title = {L’enfouissement de vestiges archéologiques par la bioturbation : la colline du Hexenberg (Leutenheim, 67), un cas d’école}, author = {D. Schwartz and A. Gebhardt}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_18_4_Schwartz.pdf}, year = {2011}, date = {2011-12-01}, journal = {Étude et Gestion des Sols}, volume = {18}, number = {4}, pages = {287-300}, abstract = {Le texte qui suit est extrait d’une monographie consacrée au site archéologique de la fin du Bronze final de Hexenberg (Lasserre, à paraître). Il nous a semblé que les enseignements de notre étude dépassaient le cadre d’un lectorat d’archéologues, et qu’ils étaient en particulier susceptibles d’intéresser la communauté pédologique. Avec l’autorisation de Marina Lasserre, éditrice scientifique de la monographie en question, et l’accord de D. Arrouays, rédacteur en chef d’EGS, nous en reproduisons ici une version légèrement modifiée et complétée. La colline du Hexenberg (67) est une butte-témoin, lambeau d’une formation alluviale pléistocène déconnecté de tout amont. L’ensemble de sa surface est occupé par un site de la fin du Bronze final, dont les vestiges, tessons de céramique notamment, sont enfouis en moyenne vers 60 cm de profondeur. Aucun processus d’enfouissement par facteurs éolien, alluvial ou colluvial n’est compatible avec les caractéristiques morphologiques du site et l’âge du gisement archéologique, ce qui permet d’écarter toute origine allochtone du matériau qui recouvre les vestiges. Il apparaît que seul la bioturbation permet d’expliquer l’enfouissement du matériel archéologique, hypothèse confortée par les analyses sédimentologiques, physico-chimiques et micromorphologiques. Le Hexenberg est ainsi un cas d’école, qui illustre parfaitement le rôle de la faune du sol dans la perturbation des sites archéologiques. Il conviendra à l’avenir que les archéologues intègrent davantage ce type de processus dans leur raisonnement. Mots clés : Géoarchéologie, archéopédologie, bioturbation, ver de terre, Age du Bronze.}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Le texte qui suit est extrait d’une monographie consacrée au site archéologique de la fin du Bronze final de Hexenberg (Lasserre, à paraître). Il nous a semblé que les enseignements de notre étude dépassaient le cadre d’un lectorat d’archéologues, et qu’ils étaient en particulier susceptibles d’intéresser la communauté pédologique. Avec l’autorisation de Marina Lasserre, éditrice scientifique de la monographie en question, et l’accord de D. Arrouays, rédacteur en chef d’EGS, nous en reproduisons ici une version légèrement modifiée et complétée. La colline du Hexenberg (67) est une butte-témoin, lambeau d’une formation alluviale pléistocène déconnecté de tout amont. L’ensemble de sa surface est occupé par un site de la fin du Bronze final, dont les vestiges, tessons de céramique notamment, sont enfouis en moyenne vers 60 cm de profondeur. Aucun processus d’enfouissement par facteurs éolien, alluvial ou colluvial n’est compatible avec les caractéristiques morphologiques du site et l’âge du gisement archéologique, ce qui permet d’écarter toute origine allochtone du matériau qui recouvre les vestiges. Il apparaît que seul la bioturbation permet d’expliquer l’enfouissement du matériel archéologique, hypothèse confortée par les analyses sédimentologiques, physico-chimiques et micromorphologiques. Le Hexenberg est ainsi un cas d’école, qui illustre parfaitement le rôle de la faune du sol dans la perturbation des sites archéologiques. Il conviendra à l’avenir que les archéologues intègrent davantage ce type de processus dans leur raisonnement. Mots clés : Géoarchéologie, archéopédologie, bioturbation, ver de terre, Age du Bronze. |