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Stage rémunéré en recherche en sciences du sol - OS92

Description Nous sommes à la recherche d’une ou un stagiaire dans le cadre d’un projet visant à comprendre l’influence  du  type  de  paissance  (en  continue  ou  en  rotation)  et  de  mélanges  fourragers complexes (trois mélanges de  quatre  graminées associées à la luzerne  (Medicago sativa))  sur  le recyclage, l’utilisation et le stockage de l’azote (N) du sol. Ce  projet est issu d’une  collaboration entre l’Unité de recherche en agroalimentaire de  Université du Québec en  Abitibi-Témiscamingue(Vincent Poirier, professeur) et la Ferme expérimentale d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Normandin (Jean Lafond et Julie Lajeunesse, chercheurs scientifiques). Fonctions Les fonctions principales  impliquent du travail en laboratoire  et la compilation, le traitement et l’analyse  des données.  La  ou le stagiaire pourrait  participer à la présentation des résultats, à la revue de la littérature sur le sujet ainsi qu’à la rédaction scientifique qui y est associée. Exigences
  • Être inscrit  dans  un  programme  d’études  supérieures  (maîtrise  ou  doctorat)  dans  une discipline connexe à la science du sol;
  • Connaître les logiciels de la suite Microsoft Office (Word, Excel, Powerpoint, Outlook)
  • Démontrer de la rigueur, de la minutie et avoir le souci du travail bien fait;
  • Faire preuve d’autonomie et avoir un bon sens de l’organisation du travail;
  • Être dynamique et capable de s’intégrer rapidement dans une nouvelle équipe;
  • Détenir un permis de conduire valide;
  • Posséder de l’expérience en laboratoire (un atout);
Lieu                                         Le stage s’effectue à la Station de recherche agroalimentaire de l’Université du Québec en AbitibiTémiscamingue située à Notre-Dame-du-Nord, au Témiscamingue. Salaire Un montant fixe  de 6 000$CAN  sera versé sous forme de bourse. Un montant  maximum de  750 $CAN est aussi prévu pour couvrir les frais de déplacement. Dates, durée et heures de travail Les  dates  de  début  et  de  fin  sont  flexibles,  mais  le  stage  doit  commencer  au  plus  tard  le  30 septembre 2018 et se terminer au plus tard le 31 mars 2019  (fin du financement).  Le  stage doit durer au moins quatre (4) mois, mais pourrait durer jusqu’à six (6) mois. La durée et les dates de début et de fin pourront être modulées en fonctions des besoins et exigences académiques de la ou du candidat(e) retenu(e). L’horaire de travail est de 35 heures par semaine. Précisions pour postuler Les documents suivants  sont requis pour postuler : 
  • une lettre de présentation,
  • un curriculum vitae académique à jour,
  • une preuve d’inscription dans un programme d’études supérieures,
  • les relevés de notes  des études universitaires  effectuées  à ce jour  et  5)  une photocopie du permis de conduire 
Veuillez faire parvenir  votre dossier de candidature complet  à  l’adresse suivante: vincent.poirier@uqat.ca Pour davantage d’information, veuillez contacter:  Vincent Poirier, PhD Professeur - Sciences du sol et séquestration du carbone (vincent.poirier@uqat.ca  / tel. : 1 (819) 762-0971 #5912 ou 1-877-870-8728 #5912) Station de recherche agroalimentaire de l’Abitibi-Témiscamingue - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) Informations complémentaires Le  stage  est  financé  par  la  Fondation de  l’Université du  Québec en  Abitibi-Témiscamingue. La Station  de  recherche  agroalimentaire  est  située  en  milieu  rural  à  Notre-Dame-du-Nord.  Les infrastructures  neuves  de  la  Station  en  font  un  milieu  d e  travail  agréable  et  stimulant.  La localisation de la Station, aux abords du grand lac Témiscamingue, offre un environnement de travail et une qualité de vie exceptionnels. Le descriptif de l'offre est disponible ici :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/04/2018

Offre de stage ou de césure 2018 - Conception et réalisation d’une base de données sur le carbone du sol – OS91

Contexte Le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) est  fortement  impliqué  dans  l’Initiative  4  pour  1000 : « Les  sols  pour  la  sécurité  alimentaire  et  le climat » lancée fin 2015 à l’occasion de la COP 21 à Paris. Le programme international de recherche de l’Initiative 4 pour 1000 est structuré autour de 4 piliers :
  • L’étude des mécanismes et l'estimation du potentiel de stockage du carbone dans les sols selon les régions et les systèmes ;
  • L’évaluation des performances des pratiques agricoles vertueuses et de leurs conséquences sur la séquestration et sur les autres services de production et de régulation ;
  • L’étude de  l’environnement  favorable (gouvernance  efficace,  arrangements  institutionnels  et organisationnels et politiques publiques) au maintien et à l’augmentation du stock de carbone dans les sols à court, moyen et long terme ;
  • Le suivi,  la  notification  et  la vérification  des  résultats  (MRV-  measuring,  reporting  and vérification), en particulier à destination des agriculteurs.
Dans ce contexte, le CIRAD propose un stage de 5 ou 6 mois, idéal pour dans le cadre d’une césure, visant à concevoir et à réaliser une base de données sur le carbone du sol. Description du stage Dans le cadre de ce stage, le stagiaire aura pour tâches :
  • D’analyser la  sauvegarde  sous  format  Oracle  de  l’ancienne  base de  données  du  laboratoire d’analyses du CIRAD (US Analyse) ;
  • D’extraire de l’ancienne base de données du laboratoire d’analyses du CIRAD les informations relatives pour  chaque  échantillon  de  sol :  à  la  teneur  de  carbone  du  sol  mesurées,  à  la localisation géographique du prélèvement de sol et au chercheurayant demandé l’analyse ;
  • D’analyser l’actuelle  base  de données  (Laboratory  Information  Management  System)  du laboratoire d’analyses du CIRAD ;
  • De définir les spécifications techniques et fonctionnelles de la nouvelle base de données dédiée au carbone du sol, et notamment les métadonnées ;
  • De créer une 1ère version de base de données dédiée au carbone du sol avec un accès sécurisé à celle-ci.
Afin de mener à bien ce travail, le stagiaire sera encadré par Julien Demenois (chargé de missions « 4 pour 1000 ») et Jean-Baptiste Laurent (informaticien à l’UR AIDA « Agro-écologie et Intensification Durable des cultures Annuelles »). Des  échanges  réguliers  avec  des  référents  thématiques  (analyses de  sol,  bio-statistiques,  pédologie, agronomie, …) au sein du CIRAD seront également organisés. Profil   souhaité Bac + 4 ou 5, spécialité informatique, compétence en agronomie appréciée ; Ou élève-ingénieur en agronomie en année de césure, avec compétences en informatique. Connaissances indispensables en :
  • Conception de bases de données (Oracle, postGresql ou Mysql)
  • Langage SQL
  • Développement web sous logiciels libres (linux, php). La connaissance du framework Symphony 3 est un plus.
  • Capacité d’adaptation
  • Aisance relationnelle, facilités d'écoute et d’animation
  • Capacités d'initiative
  • Aisance rédactionnelle
  • Une bonne connaissance scientifique permettant la compréhension du contenu de la base de données serait un plus
Conditions Période de stage : à partir d’août 2018, durée de 5 ou 6 mois Gratification de stage : montant légal en vigueur (environ 520 Euros/mois) Stage basé à Montpellier sur le campus de Lavalette Renseignements sur   le stage Julien DEMENOIS, chargé de missions « 4 pour 1000 » CIRAD, Direction générale déléguée à la recherche et à la stratégie Montpellier Julien.demenois@cirad.fr Pour candidater, merci d’adresser CV et lettre de motivation à julien.demenois@cirad.fr Date limite de candidature : 13 mai 2018 La description de l’offre de stage est téléchargeable ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/03/2018

Offre de stage - Type de sol & bilan de gaz à effet de serre selon les modes de gestion à La Réunion - OS90

RESPONSABLES DU STAGE
  • Alain ALBRECHT, UMR Eco&sols, CIRAD, Ligne Paradis, 97410 Saint-Pierre, La Réunion ; (alain.albrecht@ird.fr ; 02 62 49 27 69).
  • Pierre TODOROFF, UR AIDA, CIRAD, Ligne Paradis, 97410 Saint-Pierre, La Réunion ; (pierre.todoroff@cirad.fr ; 02 62 49 92 61).
DESCRIPTION DU STAGE Le CIRAD et l’IRD étudient des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) : favoriser le stockage de carbone dans les sols – c’est aussi le cadre de l’initiative 4 ‰ lancée par le MAAF lors de la COP21. En outre, la connaissance précise des bilans GES des systèmes agricoles est un élément clé de la décision sur les pratiques à mettre en œuvre dans les politiques environnementales relatives au climat. Or les données nécessaires au calcul de ces bilans dans les régions ultra-marines françaises et tropicales en général restent rares. Ce projet propose de combler cette lacune en développant des connaissances nouvelles à différentes échelles spatiales et temporelles, afin d’évaluer les fonctions de stockage de carbone des cultures annuelles dans les sols agricoles de La Réunion. Pour cela des mesures d’émissions de GES et de stock de carbone du sol sont en cours depuis plusieurs années à La Réunion. Elles doivent servir à étalonner un calculateur de bilan carbone (balance des émissions et des stockages de GES) adapté aux sols tropicaux d’origine volcanique, en fonction des usages du sol. En outre, le calculateur repose sur la nature du sol considérée, en particulier sa minéralogie. Pour l’appliquer à l’échelle d’un territoire, il est donc nécessaire de disposer d’une carte pédologique pertinente au regard de cet usage. Les unités pédologiques définies dans la carte morphopédologique existante ne sont pas toutes discriminantes de la minéralogie. La revisite de cette carte est donc un préalable à l’usage du calculateur. OBJECTIF DU STAGE
  • Participer à la redéfinition des unités de sol à partir d’analyses spectrales de sols et de profils pédologiques.
  • Adapter un calculateur de bilan carbone au contexte local de La Réunion.
ACTIVITES DU STAGE
  • Campagnes de description de fosses pédologiques : prélèvement d’échantillons de sols, acquisition de spectre infrarouge
  • Sélection d’un jeu de données de calage du calculateur de bilan carbone Ex-ACT, calcul de la précision, analyse de sensibilité.
Ces activités seront menées en appui à 2 doctorantes PROFIL RECHERCHÉ
  • Master ou école d’agronomie : mémoire de M2 ou césure
  • Intérêt pour l’agronomie, la pédologie
  • Aptitude au travail en équipe
  • Aptitude au travail de terrain
  • Esprit de synthèse et d’analyse, bon rédactionnel
  • Permis B
CONDITIONS DU STAGE Lieu de stage : CIRAD Réunion. Station de recherches de Ligne Paradis, 7 Chemin de l’IRAT, 97410 Saint-Pierre. Période de stage : 6 mois, 2018-2019. Rémunération : OUI (gratifications d’usage). Divers : Billet d’avion pris en charge, tickets restaurants, possibilité d’hébergement sur la station de recherches du CIRAD de St-Pierre de La Réunion (85€/mois). La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 25/01/2018

Proposition de stage de master 2 ou d’ingénieur 2018 - Variabilité spatio-temporelle intra-site de la bioaccessibilité orale des polluants métalliques dans des néosols issus de sédiments de curage fluviaux : applicabilité à l’évaluation du risque sanitaire en lien avec l’ingestion de particules - OS89

Descriptif de la structure d’accueil L’Yncréa Hauts-de-France regroupe plus de 3750 étudiants suivant des formations couvrant l’ensemble des champs de l’ingénierie. Au sein du groupe, l’ISA propose une gamme de formations (ingénieur, licences, masters et apprentissage) et des activités de recherche et de conseil aux entreprises, dans les secteurs du vivant : agriculture, agroalimentaire, environnement et paysage. L’ISA accueil plus de 1200 étudiants venus de France et du monde entier et regroupe une équipe de plus de 130 salariés, dont des enseignants-chercheurs, des ingénieurs d’études et de recherche et des techniciens. Dans le cadre de ses activités de recherche, l’ISA propose un stage de 6 mois qui sera rattaché au Laboratoire Génie Civil et géo-Environnement (LGCgE). Contexte et objectif Dans les régions avec un fort passé industriel et à forte densité de population, comme dans le Nord de la France, la requalification des sites et sols pollués est une nécessité et ceci notamment, pour répondre à de nouveaux besoins (limitation de l’étalement urbain, création d’espaces verts, continuité écologique, restauration de la fonctionnalité des sols...). Parmi ces sites potentiellement pollués, on dénombre 183 sites où ont été entreposés des sédiments de dragages fluviaux, pour un total de 1600 hectares. Les gestionnaires de ces sites (principalement Voies Navigables de France) se sont engagés à gérer durablement ces sites et possèdent en ce sens une certification ISO 14001. Différentes vocations peuvent être envisagées à condition que le risque environnemental et sanitaire soit conforme avec l’usage envisagé. La présence de polluants dans les sols entraîne des expositions directes en lien avec l’ingestion/l’inhalation de particules de terre ou de poussières et le contact cutané. Actuellement, les diagnostics de sites ont pour objectif de mesurer les concentrations totales de polluants dans les sols. Or seule la fraction biodisponible du polluant est réellement assimilée par l’organisme et est susceptible d’induire un effet toxique. Dans une démarche d’évaluation plus pertinente du risque sanitaire, disposer d’informations sur la biodisponibilité orale des polluants est un atout indéniable. L’accès à des méthodes validées pour estimer cette biodisponibilité permet de proposer des préconisations plus réalistes, de réduire potentiellement le nombre de sites considérés comme dangereux, et donc, de réduire les coûts de remédiation de sites, tout en restant à un même niveau de protection sanitaire. La biodisponibilité des polluants, particulièrement en lien avec l’ingestion de particules de terre, est souvent estimée par la mesure de la bioaccessibilité orale (i.e. la fraction du contaminant extraite par les fluides digestifs) au moyen de tests in vitro. Le sujet de stage s’inscrit dans le cadre d’une thèse qui a pour principal objectif d’étudier l’évolution au cours du temps de la bioaccessibilité orale des contaminants métalliques présents dans les sédiments dragués, puis valorisés à terre, au moyen du test in vitro UBM (Unified Bioaccessibility Method). Dans le cadre de cette thèse, obtenir une information sur la variabilité intra-site de la bioaccessibilité orale des polluants et sa répétabilité au cours du temps est indispensable afin de juger de la pertinence de l’utilisation d’un tel outil pour caractériser un site. Le stagiaire aura pour mission de tester l’applicabilité du test UBM sur un site de gestion de sédiments en étudiant la variabilité spatio-temporelle de la bioaccessibilité orale des contaminants métalliques (Cd, Pb et Zn) et sa répétabilité. Déroulement du stage
  • Etat de l’art sur les méthodes d’échantillonnages pour caractériser un site et sur les protocoles expérimentaux et analytiques à mettre en œuvre
  • Définition du plan d’échantillonnage des sédiments
  • Réalisation de l’échantillonnage
  • Phase d’expérimentation : préparation des échantillons, caractérisation physico-chimique, mesure de la bioaccessibilité orale des polluants (méthodologie UBM – BARGE) et de la spéciation des métaux (extractions séquentielles et/ou sélectives)
  • Exploitation des résultats et interprétation
  • Rédaction du mémoire
Profil recherché Le stagiaire de niveau bac +5 en chimie/environnement aura idéalement des connaissances sur le comportement des métaux dans l’environnement, sur les méthodes de caractérisations utilisées en routine pour l’étude des sols et sur l’évaluation du risque environnemental et sanitaire. Il devra également maîtriser les outils statistiques et si possible un logiciel de cartographie. Partie prenante de l’organisation de son travail, il devra faire preuve d’autonomie et avoir le sens de l’initiative. Le goût pour le travail de terrain est conseillé pour les périodes d’échantillonnages sur le site de gestion de sédiments. Conditions de stage Le stagiaire sera co-encadré par Van Xuan Nguyen (Doctorant) et Aurélie Pelfrêne (ingénieur de recherche, HDR) Durée du stage : 6 mois à partir de mi-février Gratification : selon la règlementation en vigueur Lieu : ISA Yncrea Hauts-de-France, 48 boulevard Vauban 59046 Lille Les candidats adresseront un CV et une lettre de motivation à Van Xuan Nguyen (van-xuan.nguyen@yncrea.fr) Le descriptif de l’offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 25/01/2018

Offre de stage en milieu agricole pour des étudiants de niveaux License, Master ou École d’ingénieurs- Assistant de recherche en physique des sols – OS88

L’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement est une corporation de recherche à but non lucratif qui permet aux entreprises agricoles et agroalimentaires de s’approprier les meilleures innovations et pratiques agroenvironnementales pour des productions rentables, respectueuses des ressources et conformes aux exigences règlementaires et sociales. # CONCOURS : STG-2018-MOG-01 L’IRDA désire recruter deux (2) stagiaires, selon les critères d’embauche suivants : Mandat Sous la supervision du chercheur et du professionnel de recherche, les personnes participeront à la réalisation d’une étude sur l’état de santé des sols agricoles du Québec, plus particulièrement à la détermination visuelle de la qualité physique des sols. Principales tâches
  • Intégrer au printemps 2018 des équipes de terrain qui iront échantillonner et caractériser les sols cultivés du Québec ;
  • Qualifier l’état physique des sols par l’examen visuel des profils culturaux ;
  • Prélever des échantillons et des cylindres de sols en respectant les protocoles établis ;
  • Mesurer les propriétés hydrauliques au champ ;
  • Participer à la compilation de l’information recueillie, etc.
Projet de recherche Étude de l’état de santé des sols agricoles du Québec. Thèmes de stage suggérés
  • Comparer diverses méthodes visuelles permettant de qualifier l’état physique et la santé des sols agricoles;
  • Comparer l’état des sols sous travail réduit à ceux sous travail conventionnel ;
  • Comparer l’état des sols cultivés à des sols témoins non-dégradés.
Exigences requises
  • Formation scolaire en production horticole ou agricole, science de la nature, agronomie, pédologie, biologie, écologie ou autres domaines connexes ;
  • Habileté avec les logiciels de bureautique (Word, Excel, Outlook) ;
  • Expérience en production agricole ou en recherche (un atout) ;
  • Intérêt marqué pour l’étude des sols et de l’agroenvironnement ;
  • Connaissances en grandes cultures, en cultures maraîchères et en sols (un aout) ;
  • Détenir un permis de conduire valide (un aout).
Profil recherché
  • Autonomie, polyvalence et débrouillardise ;
  • Bonne résistance physique, mobilité, flexibilité, rigueur, sens de l’organisation et des priorités ;
  • Habileté pour le travail d’équipe.
Conditions d’emploi Allocation de subsistance : 180 $ CAN par semaine ; Durée : entre 12 et 26 semaines, à compter du 1er avril au 31 octobre 2018 (selon vos disponibilités) ; Période de travail : 35 heures par semaine, selon un horaire à convenir avec le responsable d’équipe en fonction des besoins de l’étude (généralement du lundi au vendredi, occasionnellement tôt le matin, le soir et les fins de semaine) ; Travail généralement à l’extérieur, parfois dans des conditions difficiles ; Hébergement et transport : frais couverts seulement durant les travaux d’échantillonnage, autobus à 5 minutes du complexe Lieu de travail Centre de recherche de Québec : Complexe Scientifique, 2700, rue Einstein, Québec (Québec) G1P 3W8 Postuler Si ce défi vous intéresse, veuillez faire parvenir votre candidature par courriel, au plus tard le 31 janvier 2018 à 16h30, à l’attention de Marc-Olivier Gasser, à l’adresse suivante : marc-o.gasser@irda.qc.ca. Notez que seuls les candidats retenus seront contactés. *Le masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte. Le descriptif de l’offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 25/01/2018

Proposition de stage La Réunion 2018 - CIRAD et CEREGE - Apport de la signature 13C à l’étude du renouvellement des matières organiques du sol en contexte d’apport de produits résiduaires organiques dans les agroécosystèmes de La Réunion - OS87

Contexte L’épandage de matières organiques fertilisantes (MAFOR) d’origine agricole, agro-industrielle ou urbaine a pour objectif principal de répondre aux besoins des cultures en fournissant des nutriments aux plantes. La fertilisation organique est aujourd’hui présentée comme un des leviers de la transition agro-écologique dans le sens où l’apport de MAFOR est susceptible d’améliorer les propriétés du sol (Houot et al., 2014). Certains MAFOR présentent notamment un fort potentiel de stabilisation dans les sols et leur valorisation agricole pourrait donc participer à l’atténuation du changement climatique via l’augmentation des stocks de carbone dans les sols agricoles. A une échelle plus globale, les pratiques de recyclage agricole des MAFOR participent au modèle d’économie circulaire en permettent d’économiser les ressources et de limiter l’impact environnemental lié au traitement de ces déchets organiques et surtout à la production et au transport d’engrais. Le potentiel des MAFOR à stocker du C dans les sols dépend principalement de trois facteurs :
  • Nature biochimique des MAFOR (teneur et forme chimique du C principalement)
  • Conditions pédo-climatiques (particulièrement diversifiées à la Réunion)
  • Système de culture et pratiques associées (canne-à-sucre, prairies, maraichage)
Ainsi, une part plus ou moins importante du C contenu dans les MAFOR apportés au champ peut venir alimenter le stock de C du compartiment sol et y résider plus ou moins longtemps en fonction de ces trois facteurs. A l’inverse, on peut s’interroger sur le potentiel de certains MAFOR de nature labile et riches en nutriment à réduire les stocks de matière organique du sol (MOS) en favorisant la minéralisation de la MOS native conformément au concept de priming effect. La plante est la principale source de C alimentant le pool du sol dans les agro-écosystèmes via les restitutions aériennes (chutes de litière, résidus de récolte…) et souterraines (rhizodépôt, turnover racinaire…). D’un point de vue méthodologique, il est difficile d’estimer les contributions respectives de différentes sources de C à un compartiment donné tels que c’est le cas pour le sol en contexte d’apport de MAFOR. Une option est le recours aux méthodes isotopiques qui permettent de discriminer différentes sources à partir de leur signature isotopique. La signature 13C des matières organiques a été largement utilisée afin d’étudier la dynamique de la matière organique dans les sols. Une application classique est l’étude du renouvellement de la MOS dans le cadre d’une succession végétales entre plantes en C3 et plantes en C4 tirant parti de signatures δ13C différentes. Cette approche pourrait être employée lorsque la signature 13C du couple MOS-plante cultivée se démarque de celle des MAFOR épandus. Objectifs L’objectif de ce stage sera de tester l’apport potentiel de la signature 13C à l’étude du renouvellement des matières organiques du sol en contexte d’apport de produits résiduaires organiques dans les agroécosystèmes de La Réunion à partir des échantillons et des essais long-terme dont nous disposons actuellement. Démarche Tache 1. Inventaire et conditionnement des échantillons
  • Il s’agira dans un premier temps de dresser un inventaire des échantillons disponibles issus de différents essai d’intérêt concernant la thématique abordée. Il s’agit de 4 essais amendés depuis 13 ans en prairie, d’1 essai amendé en maraichage depuis 15 ans et de 5 essais amendés depuis 4 ans en canne à sucre. Des échantillons de sol prélevés tout au long des différentes chronoséquences ainsi que des échantillons de biomasse des cultures et de MAFOR amendés dans les différents essais seront sélectionnés et conditionnés pour analyse.
  • Tache 2. Analyses et traitement des données
Les analyses ainsi que le traitement des données seront réalisées dans un second temps à Aix-en-Provence. Déroulement du stage L’étudiant travaillera sous la direction d’Antoine Versini et d’Isabelle Basile-Doelsch, il bénéficiera de l’expertise de Jérôme Balesdent sur la thématique. Le stage se déroulera en deux étapes : 1/ Inventaire et conditionnement des échantillons au Cirad à la Réunion, 2/ Analyses et traitement des données au Cerege en métropole. L’étudiant sera ainsi accueilli tour-à-tour au sein des unités de recherche "Recyclage et risque" à la station de la Bretagne à Saint-Denis de la Réunion et dans l’équipe "Carbone dans les sols" du CEREGE à Aix en Provence. Le stage commencera au cours du premier semestre 2018 et sera d’une durée de 3 à 6 mois en fonction de la disponibilité de l’étudiant. Celui-ci recevra une gratification de 550 euros mensuels, son billet d’avion pour la Réunion sera entièrement pris en charge par l’unité ainsi qu’une partie de son logement sur place. Candidature Pour tout complément d’information, vous pouvez contacter Antoine Versini par mail (antoine.versini@cirad.fr) ou téléphone (02 62 72 78 61). Les candidatures sont à adresser à Antoine Versini (antoine.versini@cirad.fr) et Isabelle Basile-Doelsch (basile@cerege.fr) par email. Le descriptif de l’offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 25/01/2018

Proposition de stage niveau Master 1 « Sélection des communautés microbiennes par les plantes et la matière organique dans des Technosols construits » - OS86

Chaque année, l’urbanisation conduit à l’excavation de quantités importantes d’horizons profonds du sol (dénommés « remblais » par les aménageurs) et à leur mise en décharge dans les zones périurbaines ou rurales. En parallèle, des horizons superficiels de sols sont décapés en zone rurale, et sont amenés en ville afin de reconstituer les sols nécessaires aux espaces verts urbains. Ces transferts de sols présentent un coût important, en termes économique (stockage, transport) et environnemental (dégradation des sols, à la fois dans les zones de stockage et les zones décapées, émission de gaz à effet de serre), et entraînent un risque de raréfaction de la ressource en terre végétale. Pour répondre à ces enjeux a été développée une approche de génie écologique visant à créer des sols artificiels à partir de déchets. Appelés « Technosols construits », ils peuvent être élaborés à partir de matériaux urbains très divers : compost de déchets verts, remblais, béton, briques, déchets de papeterie... Une fois en place, les Techno sols sont colonisés spontanément par des plantes provenant des écosystèmes adjacents. Lorsque les plantes colonisent un sol nouveau, comme un Technosol récemment mis en place, elles recrutent et favorisent des microorganismes symbiotiques ou mutualistes pour s’adapter à cet environnement stressant et provoquent une augmentation de l’abondance microbienne dans la rhizosphère. Néanmoins, l’effet des plantes sur les microorganismes est susceptible de varier en fonction de l’espèce mais aussi en fonction de la quantité de matière organique (MO). Pour étudier ces questions nous avons mis en place une expérimentation en pot sous serre. Douze espèces de plantes prairiales appartenant à 4 familles (Poacées, Astéracées, Lamiacées, Hypéricacées et Rubiacées) ont été cultivées sur 4 Technosols différents, composés de remblais et d’une quantité variable de compost de déchets verts, représentant un gradient de MO. L’objectif du stage sera d’évaluer l’effet de la MO et du type de plante sur l’abondance et la structure des communautés microbiennes (bactéries, archées et champignons) de la rhizosphère. Nous ferons l’hypothèse que la sélection des communautés microbiennes rhizosphériques par les plantes est d’autant plus forte que le sol est pauvre en MO. Pour cela, le ou la stagiaire réalisera des extractions et purifications d’ADN et utilisera des techniques de PCR quantitative (qPCR) et d’empreintes génétiques (TRFLP, ARISA). Profil souhaité : Etudiant.e en master 1 de Microbiologie, Biologie moléculaire ou Ecologie avec un attrait pour le travail en laboratoire, l’ingénierie écologique et la biologie des sols. Organisme d’accueil : IEES-Paris (Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement), équipe BioDIS (Biogéographie et Diversité des Interactions dans les Sols), site de l’UPEC, 61 avenue du général de Gaulle, 94000 Créteil Durée du stage : 2 mois à partir d’Avril 2018 Contact : Nicolas Romillac (nicolas.romillac@u-pec.fr) et Thomas Lerch (thomas.lerch@u-pec.fr) Le descriptif de l’offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 25/01/2018

Proposition de stage de mémoire de fin d’études dans l’association Agribio Vaucluse - « Caractérisation des systèmes maraîchers biologiques diversifiés sur petites surfacesen PACA et développement d’outils visant à accompagner et sécuriser les producteurs s’engageant sur ces systèmes innovants » - OS85

Contexte Depuis quelques années, une grande majorité des projets d’installation en maraîchage biologique concerne des petites surfaces, et représente jusqu’à 30% des installations en agriculture de la région PACA. Ces nouveaux installés sont attirés par des méthodes de productions plus écologiques et plus autonomes. Ils souhaitent combiner aux méthodes traditionnelles des pratiques issues d’expérimentations récentes en agroécologie, agroforesterie, permaculture ou encore Maraichage sur Sol Vivant. Cette dynamique d’installation apporte de profonds changements dans le monde agricole que ce soit au niveau social, économique ou technique. Parallèlement, de nombreux producteurs installés prennent conscience de l’importance de l’agro-écosystème dans la gestion de leurs exploitations. Ils sont attentifs aux avancées agronomiques et aux innovations dans le secteur, et se posent des questions sur leurs systèmes de cultures, afin de faire évoluer leurs pratiques culturales (planches permanentes, associations de cultures, matériel et pratiques adaptés aux petites surfaces et à des fortes densités de cultures, etc...). Aujourd’hui il n’existe aucune référence technico-économique régionale sur le maraîchage diversifié sur petites surfaces, ce qui représente un réel manque pour accompagner efficacement la filière et les installations. Dans ce contexte, les acteurs du développement de l'Agriculture Biologique en région PACA ont répondu à l'appel à projet européen pour la mise en place d'un Groupe Opérationnel (GO) du Partenariat Européen pour l'Innovation (PEI). Il sera piloté par Bio de PACA et mis en place par Agribio Alpes-Maritimes, Agribio Vaucluse et AgribioVar avec un accompagnement technique et scientifique du Groupe de Recherche pour l’Agriculture Biologique (GRAB) et de l’unité SADAPT INRA - AgroParisTech. Ce projet se déroulera de 2018 à 2021. L’enjeu du projet est d’accompagner les maraîchers dans la réflexion de leurs choix stratégiques, et dans la mise en place de pratiques innovantes, efficaces et durables. L’acquisition de ces références, de ces témoignages et de ces données technico-économiques permettra ensuite d’accompagner au mieux les porteurs de projets souhaitant s’installer sur ce type de système. Le projet Une analyse croisée sera mise en place entre (1) l’analyse des trajectoires de maraîchers installés sur ce type de système qui ont été préalablement sélectionnés et (2) la mise au point de pratiques innovantes via les expérimentations sur les thèmes suivants :
  • Matériel adapté aux petites surfaces (travail du sol, fertilisation, semis et plantation, gestion des adventices...) ;
  • Gestion de la fertilité du sol (méthodes de travail du sol, amendements et fertilisants, rotations et assolements, engrais verts...) ;
  • Systèmes et dispositifs d'intensification (outils de productions, choix culturaux, densité, associations de cultures...).
Les missions du stage se focaliseront sur le point (2), la mise au point de pratiques innovantes via des expérimentations sur une partie des thèmes proposés ci-dessus. Les missions du stage Le travail se fera en interaction avec les partenaires du projet, notamment avec les autres Agribios impliqués. Au cours des 6 mois de stage, le/la stagiaire sera essentiellement mobilisé sur l’axe de travail “Expérimentation”. Ses missions seront de :
  • Participer à la conception et la mise en place des protocoles expérimentaux chez les 10 maraîchers bio engagés dans le projet sur le Vaucluse et les Bouches du Rhône ;
  • Réaliser les mesures et entretenir les dispositifs d’expérimentations, en intelligence avec les maraîchers et leurs méthodes de travail ;
  • Synthétiser, analyser et interpréter les premiers résultats ;
  • Préparer une restitution et présenter les résultats et perspectives des expérimentations au groupe de maraîchers impliqués.
Le/la stagiaire s’impliquera dans la vie associative d’Agribio Vaucluse et s’il/elle le souhaite, pourra participer aux évenements, aux journées techniques, aux Conseils d’Administrations etc... Méthodologie Le stage sera articulé en plusieurs phases (durées indicatives) :
  • Phase 1 (1 mois) : bibliographie, rencontre avec les agriculteurs, préparation du travail de terrain et mise en place des expérimentations ;
  • Phase 2 (4 mois) : Phase de terrain avec réalisation des mesures et entretien des dispositifs expérimentaux ;
  • Phase 3 (1 mois) : Analyse des résultats et rédaction du rapport.
Profil recherché Ingénieur agro/agri, Licence pro ou Bac +3/Bac +5 équivalent. Compétences en agronomie et sciences du sol. Goût pour le travail de terrain, le travail en équipe et en autonomie. Capacité à interagir en intelligence avec les maraîchers et à se coordonner avec eux. Maîtrise des logiciels informatiques. Être force de propositions. Des connaissances/expériences en maraîchage biologique et/ou en statistiques sont un plus. Permis B indispensable. Début du stage : possible dès Avril 2018 pour 6 mois. Candidature à envoyer jusqu’au 12 Février à conseilmaraichage13-84@bio-provence.org. Les entretiens auront lieu la semaine du 19 Février (possible par Skype). Structure d’accueil : Agribio Vaucluse, MIN 5, 15 avenue Pierre Grand, 84 953 Cavaillon Cedex. Encadrement : Caroline Bouvier d’Yvoire et Oriane Mertz, conseillères technique en maraîchage biologique. Rémunération : selon la législation en vigueur. Contact : conseilmaraichage13-84@bio-provence.org – 06.95.96.16.62 Le descriptif de l’offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 25/01/2018

Proposition de stage de mémoire de fin d’études dans l’association Agribio Alpes-Maritimes - « Caractérisation des systèmes maraîchers biologiques diversifiés sur petites surfaces en PACA et développement d’outils visant à accompagner et sécuriser les producteurs s’engageant sur ces systèmes innovants » - OS84

Contexte Depuis quelques années, une grande majorité des projets d’installation en maraichage biologique concerne de petites surfaces, et représente jusqu’à 30% des installations en agriculture de la région PACA. Ces nouveaux installés sont attirés par des méthodes de productions plus écologiques et plus autonomes. Ils souhaitent combiner aux méthodes traditionnelles des pratiques issues d’expérimentations récentes en agroécologie, agroforesterie, permaculture ou encore Maraichage sur Sol Vivant. Cette dynamique d’installation apporte de profonds changements dans le monde agricole que ce soit au niveau social, économique ou technique. Parallèlement, de nombreux producteurs installés prennent conscience de l’importance de l’agro-écosystème dans la gestion de leurs exploitations. Ils sont attentifs aux avancées agronomiques et aux innovations dans le secteur, et se posent des questions sur leurs systèmes de cultures, afin de faire évoluer leurs pratiques culturales (planches permanentes, associations de cultures, matériel et pratiques adaptés aux petites surfaces et à des fortes densités de cultures, etc...). Aujourd’hui il n’existe aucune référence technico-économique régionale sur le maraîchage biodiversifié sur petites surfaces, ce qui représente un réel manque pour accompagner efficacement la filière et les installations. Dans ce contexte, les acteurs du développement de l'Agriculture Biologique en région PACA ont répondu à l'appel à projet européen pour la mise en place d'un Groupe Opérationnel (GO) du Partenariat Européen pour l'Innovation (PEI). Il sera piloté par Bio de PACA et mis en place par Agribio Alpes-Maritimes, Agribio Vaucluse et AgribioVar avec un accompagnement technique et scientifique du Groupe de Recherche pour l’Agriculture Biologique (GRAB) et de l’unité SADAPT INRA -AgroParisTech. Ce projet se déroulera de 2018 à 2021. L’enjeu du projet est d’accompagner les maraîchers dans la réflexion de leurs choix stratégiques, et dans la mise en place de pratiques innovantes, efficaces et durables. L’acquisition de ces références, de ces témoignages et de ces données technico-économiques permettra ensuite d’accompagner au mieux les porteurs de projets souhaitant s’installer sur ce type de système. Le Projet Pendant ces 4 années, l’analyse croisée sera mise en place entre (1) l’analyse des trajectoires de maraîchers installés sur ce type de système qui ont été préalablement sélectionnés et (2) la mise au point de pratiques innovantes via les expérimentations sur les thèmes suivants :
  • Matériel adapté aux petites surfaces (travail du sol, fertilisation, semis et plantation, gestion des adventices...) ;
  • Gestion de la fertilité du sol (méthodes de travail du sol, amendements et fertilisants, rotations et assolements, engrais verts...) ;
  • Systèmes et dispositifs d'intensification (outils de productions, choix culturaux, densité, associations de cultures...).
Au cours des 6 mois de stage, les missions se focaliseront sur le point (2), la mise au point de pratiques innovantes via des expérimentations, sur une partie des thèmes énumérés ci-dessus, qui auront été sélectionnés pour être étudiés durant la première année du projet. Les missions du stage Le travail se fera en interaction avec les partenaires du projet, plus particulièrement avec les deux autres Agribios impliqués. Le/la stagiaire sera essentiellement mobilisé(e) sur l’axe de travail “Expérimentation”. Ses missions seront de :
  • Participer à la conception et la mise en place des protocoles expérimentaux chez les 7 maraichers bio engagés dans le projet sur les Alpes-Maritimes ;
  • Réaliser les mesures et entretenir les dispositifs d’expérimentations, en intelligence avec les maraîchers et leurs méthodes de travail ;
  • Synthétiser, analyser et interpréter les premiers résultats ;
  • Préparer une restitution et présenter les résultats et perspectives des expérimentations au groupe de maraichers impliqués.
Le/la stagiaire s’impliquera dans la vie associative d’Agribio Alpes-Maritimes et s’il/elle le souhaite, pourra participer aux évènements, aux journées techniques, aux Conseils d’Administrations etc... Méthodologie Le stage sera articulé en plusieurs phases (durées indicatives) :
  • Phase 1 (1 mois) : bibliographie, rencontre avec les agriculteurs, préparation du travail de terrain et mise en place des expérimentations ;
  • Phase 2 (4 mois) : Phase de terrain avec réalisation des mesures et entretien des dispositifs expérimentaux ;
  • Phase 3 (1 mois) : Analyse des résultats et rédaction du rapport.
Profil recherché
  • Niveau d’étude : Bac +3 à Bac +5
  • Compétences en agronomie et sciences du sol.
  • Goût pour le travail de terrain, le travail en équipe et en autonomie.
  • Être force de propositions.
  • Capacité à interagir en intelligence avec les maraîchers et à se coordonner avec eux.
  • Maitrise des logiciels informatiques.
  • Des connaissances/expériences en maraichage biologique et/ou en statistiques serait un plus.
  • Permis B indispensable.
Début du stage : possible dès Avril 2018 pour 6 mois. Candidature à envoyer jusqu’au 09 Février à agribio06.alex@bio-provence.org. Les entretiens auront lieu la semaine du 12 Février (possible par Skype). Structure d’accueil : Agribio Alpes-Maritimes, MIN Fleurs 6 –Box 58, 06 296 NICE cedex 3. Rémunération : selon la législation en vigueur. Encadrement : Alexandre Barrier-Guillot, animateur-conseiller en productions végétales AB. Contact : agribio06.alex@bio-provence.org - 04 89 05 75 47 Le descriptif de l’offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 25/01/2018

Proposition de stage de mémoire de fin d’études dans l’association AGRIBIOVAR - « Caractérisation des systèmes maraîchers biologiques diversifiés sur petites surfaces en PACA et développement d’outils visant à accompagner et sécuriser les producteurs s’engageant sur ces systèmes innovants » - OS83

Contexte Depuis quelques années, une grande majorité des projets d’installation en maraichage biologique concerne de petites surfaces, et représente jusqu’à 30% des installations en agriculture de la région PACA. Ces nouveaux installés sont attirés par des méthodes de productions plus écologiques et plus autonomes. Ils souhaitent combiner aux méthodes traditionnelles des pratiques issues d’expérimentations récentes en agroécologie, agroforesterie, permaculture ou encore Maraichage sur Sol Vivant. Cette dynamique d’installation apporte de profonds changements dans le monde agricole que ce soit au niveau social, économique ou technique. Parallèlement, de nombreux producteurs installés prennent conscience de l’importance de l’agro-écosystème dans la gestion de leurs exploitations. Ils sont attentifs aux avancées agronomiques et aux innovations dans le secteur, et se posent des questions sur leurs systèmes de cultures, afin de faire évoluer leurs pratiques culturales (planches permanentes, associations de cultures, matériel et pratiques adaptés aux petites surfaces et à des fortes densités de cultures, etc...). Aujourd’hui il n’existe aucune référence technico-économique régionale sur le maraîchage biodiversifié sur petites surfaces, ce qui représente un réel manque pour accompagner efficacement la filière et les installations. Dans ce contexte, les acteurs du développement de l'Agriculture Biologique en région PACA ont répondu à l'appel à projet européen pour la mise en place d'un Groupe Opérationnel (GO) du Partenariat Européen pour l'Innovation (PEI). Il sera piloté par Bio de PACA et mis en place par AgribioVar, Agribio Vaucluse et Agribio Alpes-Maritimes avec un accompagnement technique et scientifique du Groupe de Recherche pour l’Agriculture Biologique (GRAB) et de l’unité SADAPT INRA-AgroParisTech. Ce projet se déroulera de 2018 à 2021. L’enjeu du projet est d’accompagner les maraîchers dans la réflexion de leurs choix stratégiques, et dans la mise en place de pratiques innovantes, efficaces et durables. L’acquisition de ces références, de ces témoignages et de ces données technico-économiques permettra ensuite d’accompagner au mieux les porteurs de projets souhaitant s’installer sur ce type de système. Le Projet Pendant ces 4 années, l’analyse croisée sera mise en place entre (1) l’analyse des trajectoires de maraîchers installés sur ce type de système qui ont été préalablement sélectionnés et (2) la mise au point de pratiques innovantes via les expérimentations sur les thèmes suivants :
  • Matériel adapté aux petites surfaces (travail du sol, fertilisation, semis et plantation, gestion des adventices...) ;
  • Gestion de la fertilité du sol (méthodes de travail du sol, amendements et fertilisants, rotations et assolements, engrais verts...) ;
  • Systèmes et dispositifs d'intensification (outils de productions, choix culturaux, densité, associations de cultures...).
Au cours des 6 mois de stage, les missions se focaliseront sur le point (2), la mise au point de pratiques innovantes via des expérimentations, sur une partie des thèmes énumérés ci-dessus, qui auront été sélectionnés pour être étudiés durant la première année du projet. Les missions du stage Le travail se fera en interaction avec les partenaires du projet, plus particulièrement avec les deux autres Agribios impliqués. Le/la stagiaire sera essentiellement mobilisé(e) sur l’axe de travail “Expérimentation”. Ses missions seront de :
  • Participer à la conception et la mise en place des protocoles expérimentaux chez les maraichers bio engagés dans le projet sur le Var ;
  • Réaliser les mesures et entretenir les dispositifs d’expérimentations, en intelligence avec les maraîchers et leurs méthodes de travail ;
  • Synthétiser, analyser et interpréter les premiers résultats ;
  • Préparer une restitution et présenter les résultats et perspectives des expérimentations au groupe de maraichers impliqués.
Le/la stagiaire s’impliquera dans la vie associative d’Agribiovar et s’il/elle le souhaite, pourra participer aux évènements, aux journées techniques, aux Conseils d’Administrations etc... Méthodologie Le stage sera articulé en plusieurs phases (durées indicatives) :
  • Phase 1 (1 mois) : bibliographie, rencontre avec les agriculteurs, préparation du travail de terrain et mise en place des expérimentations ;
  • Phase 2 (4 mois) : Phase de terrain avec réalisation des mesures et entretien des dispositifs expérimentaux ;
  • Phase 3 (1 mois) : Analyse des résultats et rédaction du rapport.
Profil recherché
  • Niveau d’étude : Bac +3 à Bac +5
  • Compétences en agronomie et sciences du sol.
  • Goût pour le travail de terrain, le travail en équipe et en autonomie. Être force de propositions.
  • Capacité à interagir en intelligence avec les maraîchers et à se coordonner avec eux.
  • Maitrise des logiciels informatiques.
  • Des connaissances/expériences en maraichage biologique et/ou en statistiques serait un plus.
  • Permis B indispensable.
Rémunération : selon la législation en vigueur. Encadrement : Marion CELLIER, conseillère en maraîchage biologique. Structure d’accueil : Agribiovar, Maison du Paysan, ZAC de la Gueiranne, 83340 LE CANNET DES MAURES Contact : agribiovar.cellier@bio-provence.org - 04 94 73 24 83 Début du stage : possible dès Avril 2018 pour 6 mois. Candidature à envoyer jusqu’au 12 Février à agribiovar.cellier@bio-provence.org. Les entretiens auront lieu la semaine du 19 ou 26 Février (possible par Skype). Le descriptif de l’offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 25/01/2018

Stage de fin d’étude (Master2 ou Ecole d’ingénieur) - Développement d’un biomatériau fonctionnalisé pour un usagé agronomique - OS82

Contenu du stage soumis à confidentialité. Durée du stage 6 mois (durée pouvant être ajustée). Sujet du stage Le projet « MICROBIOMAT» vise à développer un matériau composé de bactéries d’intérêt agronomique fixées sur un support organique (biochar) et dont les caractéristiques sont constantes dans le temps, quelque soit le lieu d’implantation de la production (caractéristiques physico-chimiques et biologiques du sol). Les objectifs scientifiques et techniques du projet sont les suivants :
  • Produire un matériau composé d’un support organique et d’un inoculum bactérien
  • Analyser par microscopie confocale l’évolution dans le temps des interactions entre le support organique et la souche bactérienne
  • Caractériser la viabilité de l’inoculum et sa fonctionnalité après fixation sur le support organique.
Les résultats de l’étude permettront d’ouvrir de nouvelles perspectives de production de support organique fonctionnel offrant une niche écologique à l’inoculum bactérien apporté au sol pour s’installer et se développer sous tous les climats et dans n’importe quel contexte d’implantation. Le stage sera réalisé en partenariatavec l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse. Présentation du stage Le stage se décomposera en :
  • Une veille scientifique sur les problématiques en jeu et les expérimentations prévues
  • Des expérimentations en laboratoire (rédaction/adaptation de protocoles, planification lancement et suivi des essais, analyse statistique des résultats, tenue d’un cahier de laboratoire, rédaction d’un rapport de stage)
  • La participation au fonctionnement de RITTMO Agroenvironnement® (participation au rangement et à l’entretien de la propreté des laboratoires, participation, si besoin, à des essais en soutien à l’équipe technique, participation au SMQ, gestion du temps et des priorités)
L’ensemble de ces tâches seront réalisées par le stagiaire avec le soutien de l’encadrant de stage, l’objectif étant que le stagiaire acquière un maximum d’autonomie au cours de son stage. Profil recherché
  • Niveau d'étude Master 2 avec spécialité en agronomie, biologie/physiologie végétale ou biotechnologies
  • Connaissance des techniques et outils moléculaires ADN/ARN souhaitée
  • Rigueur, autonomie, sens de l'organisation, capacités de synthèse et de rédaction, maîtrise de l'anglais scientifique
Contact RITTMO Agroenvironnement® 37 rue de Herrlisheim 68000 Colmar Aude LANGENFELD, aude.langenfeld@rittmo.com /03 89 80 47 18 Le descriptif de l’offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 14/01/2018

Stage de 6 mois -  Elaborer une rotation « zéro fuites » et proposer un protocole d’expérimentation - 0S81

Société qui recrute : Chambre d’Agriculture de la Marne Contact : Emeline CHOUMERT emeline.choumert@marne.chambagri.fr Contrat de travail : stage 6 mois Compétences : connaissances techniques en grandes cultures, capacité de synthèse, sens du contact, autonomie et rigueur Date limite de candidature : 02/02/2018 Objectif / descriptif  du stage : Dans le cadre de l’obligation d’atteinte du bon état écologique des masses d’eau par la France, l’agriculture est notamment visée pour faire évoluer ses pratiques. Dans la Marne, plusieurs captages présentent des dépassements de normes par rapport à la présence de produits phytosanitaires ou de nitrates. La Chambre d’Agriculture de la Marne en partenariat avec l’Agence de l’Eau Seine Normandie souhaite réaliser une expérimentation de longue durée sur une rotation garantissant la protection de la ressource en eau et d’étudier les incidences économiques d’une telle rotation pour une exploitation. Le stagiaire aura pour missions :
  • Réaliser une recherche bibliographique et des enquêtes auprès d’experts techniques sur une rotation type « zéro fuites » adapté au contexte local ;
  • Proposer une rotation adaptée au contexte local présentant « zéro fuites » dans le milieu que ce soit au niveau des nitrates et des produits phytosanitaires ;
  • Proposer un protocole de suivi de cette rotation afin d’étudier les impacts sur l’environnement d’une part et les impacts de perte de revenu pour l’exploitant d’autre part.
  :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/01/2018

Proposition de stage du cabinet X-Aequo-Pour diffusion - niveau bac +5 - OS80

Contexte Depuis 20 ans, le Cabinet X-AEQUO® assure une expertise complète pour la sécurisation des infrastructures face au risque de collisions animales et de réduction de l’impact sur les populations animales. Le Cabinet accompagne les gestionnaires (notamment autoroutiers) sur l’ensemble de leur réflexion : recherche des zones à enjeux et points de conflits, expertise de terrain et recherche de solutions techniques adaptées en lien les chasseurs et naturalistes, spécification technique, suivi des réalisations et contrôle extérieur, suivi de l’efficacité des dispositifs et retour d’expérience. Promoteur du concept de « Contention / Echappatoires / Transparence », le Cabinet X-EQUO® met l’accent sur la meilleure intégration des objectifs faunistiques des réalisations selon ces 3 axes :
  • des clôtures conçues et positionnées en fonction des espèces visées,
  • des dispositifs d’extraction des animaux qui auraient réussis à pénétrer les emprises,
  • des voies de franchissement adaptées (passages mixtes ou spécifiques).
X-AEQUO® mène différentes actions de R&D pour concevoir des solutions dédiées (brevets des Sanglipass® et de barrières spécifiques pour écoponts) en lien permanent avec les Exploitants et concepteurs d’infrastructures, les acteurs cynégétiques (fédérations de chasse, IMPCF, etc.) et les naturalistes (associations, bureaux d’études). Objectifs du stage Développement de référentiels techniques sur :
  • le contrôle des équipements faunistiques déjà posés (maintenance),
  • le suivi qualitatif des travaux d’équipements neufs (efficacité par rapport à la faune ciblée).
  • Optimisation des techniques pour renforcer la priseen compte du comportement animal.
Profil recherché Ingénieur BAC +4/+5 en lien avec la gestion forestière, naturaliste ou cynégétique.
  • Un intérêt personnel pour la faune ou la chasse serait un plus.
  • Connaissance et intérêt marqué pour la problématique et les réalisations concrètes (suivi de chantier)
  • Attention, ce stage n’est pas un stage d’études naturalistes mais de spécifications techniques à finalité faunistique (clôtures, échappatoires, équipements divers).
  • Compétences rédactionnelles, d’analyse et de synthèse (mémos techniques, supports de formation, etc.)
  • Facilités relationnelles, organisation, adaptabilité, autonomie requise,
  • Attention, le Cabinet X-AEQUO® est une structure unipersonnelle indépendante d’expertise et de conseil.
Le stage comportera des périodes de travail en commun, d’échanges avec les partenaires (gestionnaires, chasseurs, naturalistes entreprises) et de travail en solo (plusieurs jours consécutifs) nécessitant une réelle aptitude à l’auto-motivation et l’autonomie. Conditions de stage Permis voiture Durée : 6 mois (2018) Localisation : Mandelieu (06) avec possibilité de déplacement en région PACA Stage indemnisé : montant horaire de la gratification fixé à 15 % du plafond horaire de la sécurité sociale défini en application de l’article L.241-3 du code de la sécurité sociale (soit à titre indicatif environ 450€/mois). Modalités de candidature Transmettre par mail à x-aequo@orange.fr : une « Bio » ciblée (10 lignes maxi présentant l’adéquation du parcours et du profil avec le projet professionnel), un descriptif des compétences et expériences en lien avec le stage. Pour plus d’informations, contacter  Caryl BUTON (06 11 56 72 84). La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/01/2018

Stage de Master - Adaptation/Acclimatation de la faune ingénieure du sol à la contamination résiduelle par les pesticides en paysages agricoles - OS79

Encadrants (s) : Francoise Binet  (DR CNRS) et Claudia Wiegand (PR UR1), CNRS - Université de Rennes1, Rennes Unité de recherche/Institut ou Organisme : ECOBIO – RITME Résumé : Le projet vise à analyser les mécanismes de tolérance de la faune du sol à la contamination résiduelle des sols par les pesticides et à en définir les coûts à l’échelle des populations. La pérennité des sols agricoles dépend de sa composante biologique qui assure de nombreuses fonctionalités et services écosystémiques (décomposition de la MO, perméabilité des sols, activation de la microflore, biodegradation et atténuation chimique,…). Il est acquis que les lombriciens, première biomasse animale, sont responsables du fonctionnement biogéochimique et de la qualité des sols. Dans les écosystèmes fortement anthropisés (agrosystèmes), il est constaté que les communautés de vers de terre, bien que réduites et moins diversifiées, s’y maintiennent ; cela suggère qu’elles doivent être acclimatées ou adaptées à l’exposition pérenne aux biocides, avec probablement des variations entre les espèces et leurs antécédents d’exposition. L’objectif de ce projet est d’élucider les mécanismes physiologiques facilitant la tolérance des vers de terre aux pesticides et examinera si l’acclimatation observée est générique, à savoir si une exposition historique antérieure favorise l’acclimatation à de nouvelles molécules. L’espèce dominante dans les sols tempérées, Aporrectodea caliginosa, identifiée comme vulnérable, sera le modèle biologique d’étude pour tester les hypothèses suivantes :
  • H1: la tolérance d’A.caliginosa à un mélange de pesticides repose sur des mécanismes physiologiques favorisant l’excrétion et la détoxification
  • H2 : la tolérance a un coût énergétique qui se reflète dans les traits de vie des individus et des populations
  • H3: la généricité de la tolérance acquise dépend de la famille et des modes d’action des pesticides en mélange
Le projet combinera des observations dans des parcelles agricoles se différenciant par leur dépendance à l’utilisation des pesticides et des analyses de laboratoire qui porteront sur les enzymes de détoxification induites, le budget énergétique et les traits de vie (e.g, reproduction). Autres informations : Insertion dans un projet de recherche en cours : SOLADAPT « Evaluation of tolerance development of soil engineer fauna to contamination with residual pesticides in agricultural landscapes”». La personne travaillera en étroite collaboration avec un chercheur post-doctorant qui examinera si l’acclimatation observée est transgénérationelle. Plus d’information sur la fiche descriptive du stage. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 24/12/2017

Biomasse For the Futur - WP2 - Proposition de fiche de stage 6 mois - OS78

Contexte L’objectif du projet « Biomass For the Futur – BFF » est de mettre en place des filières de production et d’utilisation du miscanthus (Nord de la France) et du sorgho-fibre (Sud de la France), comme source de matière première pour la plasturgie (composite plastique bio-sourcé), la construction de bâtiments (bloc-béton porteur bio-sourcé), la production de méthane (approvisionnement de méthaniseur) et d’électricité et de chaleur (combustible pour chaudière biomasse). L’atelier n°2 de BFF (Working Package n°2 – WP2) a pour mission d’étudier les conditions de faisabilité agronomique, économique et environnementale de la mise en place de telles filières, du champ de l’agriculteur à la porte de l’industriel utilisateur. Dans ce cadre, un certain nombre de filières pertinentes a été identifié et un logiciel de calcul économique développé. Cet outil permet d’estimer le prix de revient de la mise à disposition de la matière végétale transformée (production, transformation et acheminement avant prise en charge par l’industriel utilisateur). En parallèle, l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) a été menée sur certaines de ces filières. L’ACV est une méthodologie qui permet de prendre en compte l’ensemble des impacts environnementaux tout au long de la chaîne, jusqu’à la destruction du produit bio-sourcé. Objectif Les études économique et environnementale ayant été menées en parallèle, le premier objectif du stage est de valider la cohérence des données utilisées entre les deux modèles et de modéliser différents scénarios. Dans un second temps il s’agira d’évaluer les étapes à optimiser en premier lieu, tant d’un point de vue environnemental qu’économique. Enfin, et avec le soutien de l’ensemble des acteurs du WP2, le stagiaire devra identifier et proposer des schémas de filières réalistes et opérationnels au regard des informations disponibles. Profil et conditions de travail Le stagiaire aura un niveau d’élève-ingénieur de 3ième année. Il sera accueilli dans les locaux de Phytorestore - La bioferme en Seine et Marne et percevra une gratification de 577,50 €. Déroulement Dans les premiers mois du stage, après avoir pris connaissance du projet et des travaux en cours et réalisés par le WP2, le stagiaire se familiarisera avec les techniques d’analyse ACV utilisées dans le projet ; il s’appuiera pour cela sur les travaux réalisés par le partenaire Inovertis et travaillera en étroite concertation avec celui-ci. Puis, dans un deuxième temps, il abordera le volet technologique et économique, aidé par les partenaires Aelred (coordinateur du WP2), BES (production et vente de miscanthus), et Phytorestore (Site de la Bioferme ; mise en place d’une chaudière miscanthus et d’un méthaniseur). La contribution du stagiaire se mesurera dans sa capacité à proposer des pistes de réflexion argumentées (synthèse critique) et à les exposer clairement (communication) auprès de décideurs et d’investisseurs. Contact : Magali Berthou bioferme77@phytorestore.com La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 24/12/2017

Proposition de stage niveau Master 2 Reconstitution de profils de carbone organique des sols à partir de mesures de spectrométrie proche infrarouge – OS78

CONTEXTE Cette proposition de stage s’inscrit dans le cadre des programmes Sols de Bretagne 3 (www.sols-de-bretagne.fr), financé par la région Bretagne, et Soilserv (http://www6.inra.fr/soilserv/), financé par l’ANR. Sols de Bretagne vise à renforcer et diffuser la connaissance des sols en région et Soilserv est un programme de recherche sur l’évaluation biophysique et la prise en compte dans les décisions publiques des services écosystémiques des sols. Le stage doit permettre d’étendre la connaissance des sols, souvent limitée aux seuls horizons de surface, aux horizons profonds qui ont également un rôle important dans de nombreux services écosystémiques. Dans le cadre du stage, on s’intéressera spécifiquement au carbone organique. Classiquement, la connaissance des propriétés des sols est acquise par des analyses physico-chimiques, mais cela représente un coût et un temps analytique importants. Des méthodes d’estimation indirecte se sont développées ces dernières décennies et particulièrement la spectrométrie proche infrarouge (SPIR). Cette technique a de nombreux avantages : bonne précision, rapidité de mise en œuvre, méthode non destructive et coût analytique faible. Au cours du stage, les analyses porteront sur 725 échantillons (135 points, maximum 6 niveaux de profondeur) prélevés à l’échelle du département d’Ille-et-Vilaine. Des analyses physico-chimiques, notamment le carbone organique (par combustion sèche) sont disponibles sur environ 265 échantillons. OBJECTIF ET METHODOLOGIE Deux objectifs principaux sont assignés à ce stage et se déclinent comme suit :
  • Construire un modèle spectral de prédiction des teneurs en carbone organique des sols, le valider et évaluer ses performances en terme de précision de prédictions ;
  • Etablir les profils des teneurs en carbone organique et des stocks.
Pour atteindre ces objectifs, le stagiaire devra au préalable constituer une base de données spectrales des échantillons disponibles. Les échantillons pour lesquels des valeurs de références pour les teneurs en carbone organique sont disponibles serviront à la construction  et à la validation du modèle spectral de prédiction. Les résultats du stage permettront de disposer d’un modèle de prédiction des teneurs en carbone organique non seulement en surface, mais aussi de considérer l’ensemble du profil de sol. L’objectif final est de rationaliser les coûts analytiques et d’améliorer la connaissance des sols à l’échelle d’un département. Ces résultats pourraient ensuite être généralisés sur des étendues plus larges. MODALITES Compétences requises : connaissances en science du sol et statistiques, utilisation du logiciel R ; rigueur et aptitude au travail en réseau. Encadrement : Youssef Fouad, Blandine Lemercier, Didier Michot, Christian Walter (AGROCAMPUS OUEST, UMR INRA SAS) Lieu de stage : Rennes : Unité Mixte de Recherche 1069 Sol Agro et hydrosystème Spatialisation INRA/AGROCAMPUS OUEST Durée : 5 à 6 mois Indemnité de stage : environ 540 €/mois (selon le barème en cours) Contact : Youssef.fouad@agrocampus-ouest.fr La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 24/12/2017

STAGE EN ECOLOGIE DU SOL – MASTER 1 - Etude des relations entre communautés lombriciennes, propriétés des sols et habitats sur des espaces naturels haut-normands – OS77

Le Conservatoire d’espaces naturels Normandie Seine est une association régie par la loi de 1901 et agréée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire et la Région Normandie au titre de la protection de l’environnement. Son objet, d’intérêt général à but non lucratif, est la préservation des espaces présentant un intérêt biologique, écologique, géologique et paysager. Actuellement gestionnaire d’environ 1300 ha de milieux naturels répartis sur plus de 80 sites de Normandie, il assure notamment des missions de connaissance et d’expertises scientifiques, de gestion écologique, de protection et/ou de valorisation d’espaces naturels pour les sites dont il a la maîtrise foncière mais également dans son rôle d’accompagnement des politiques publiques. Contexte du stage : Les vers de terre sont souvent appelés « ingénieurs du sol » du fait des nombreuses fonctions du sol qu’ils influencent, aussi bien vis-à-vis de l’état physique, chimique que biologique. Ils agissent donc sur les propriétés des sols. Ils sont par ailleurs sensibles aux modifications de l’environnement ce qui permet de les utiliser comme bio-indicateurs de l’état et de l’usage des sols. Dans le cadre de ses missions de connaissance du patrimoine naturel, le Conservatoire d’espaces naturels Normandie Seine propose de réaliser une étude des communautés lombriciennes sur les sites qu’il gère. A terme, le Conservatoire d’espaces naturels a pour objectif d’acquérir des connaissances sur les différences de structures des communautés lombriciennes observées selon les habitats et selon  les propriétés des sols sur les sites qu’il gère. Des données naturalistes (faune, flore, sol)  issues d’inventaires sont, à ce jour, disponibles pour chaque site à prospecter. La/le stagiaire participera donc à la réflexion sur les relations qui peuvent exister entre les communautés lombriciennes, les propriétés des sols et les habitats sur différents espaces naturels haut-normands. Description du stage : La/le stagiaire sera sous l’autorité du Directeur, du Coordinateur scientifique, du Chargé de projets et du Chargé de missions du Conservatoire d’espaces naturels. Elle/Il évoluera au sein d’une équipe de 40 personnes et travaillera en liaison étroite avec l’équipe scientifique, les chargés de missions Pédologie ainsi qu’avec les chargés de missions Faune. Ce stage vise à établir un état des lieux sur l’abondance et la diversité de lombrics sur différents sites conservatoires de Haute-Normandie. Le stage se déroulera en deux parties :
  1. Une partie opérationnelle qui comportera :
  • une phase de terrain : prélèvement des vers de terre avec la méthode Moutarde + Tri manuel telle que proposée par l’université de Rennes 1.
  • une phase de détermination des vers de terre à la loupe binoculaire grâce à une clé de détermination. Au delà de la catégorie écologique, la/le stagiaire cherchera à déterminer l’espèce de chaque lombric prélevé.
  1. Une partie d’interprétation des données
  • A l’appui des phases d’échantillonnage et de détermination, la/le stagiaire procédera à l’analyse des relations entre communautés lombriciennes, caractéristiques de l’habitat et propriétés des sols.
Profil recherché :
  • Niveau Master 1ère année en Ecologie ou Science du Sol,
  • Connaissances en pédologie, écologie et statistiques,
  • Aptitude au travail de terrain et de laboratoire,
  • Capacité d’organisation et esprit de synthèse,
  • Permis B indispensable,
  • Connaissance des outils informatiques : bureautique (pack Office), traitement statistique (utilisation de R), Systèmes d’Information Géographique (MapInfo).
Rémunération et durée : Indemnité de stage selon législation en vigueur (environ 570 euros/mois) Début de stage pour mars-avril 2018, dates à définir selon la disponibilité du stagiaire Durée : 3 mois Candidature : Envoyer un CV et une lettre de motivation avant le 19 janvier 2018 par courriel à l’adresse suivante : cb.duhaut@cren-haute-normandie.com Sélection des candidats : Sur dossier, puis entretien Renseignements auprès de : Clément-Blaise DUHAUT, Chargé de missions (cb.duhaut@cren-haute-normandie.com  / 02.35.65.70.53) La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 24/12/2017

Proposition de sujet de stage M2 - « Services et dis-services écosystémiques rendus par les macro-organismes liés au sol dans les paysages agricoles » - OS76

Introduction Au tournant du XXIème siècle la conception des relations que l’homme entretient avec la biodiversité a connu de profondes évolutions qui ont bouleversé notre appréhension des activités humaines en général et singulièrement de l’activité agricole. Le sommet de la terre de Rio en 1992 alerte les opinions publiques internationales sur les menaces qui pèsent sur la biodiversité. Il conduit à l’adoption du programme « Action 21 » qui est un recueil de 2500 recommandations pour le XXIème siècle. Au cours de ce même sommet sont adoptées 3 conventions portant sur la diversité biologique, les changements climatiques et la lutte contre la désertification. Une nouvelle étape est franchie en 2006 lors de la publication du « Millenium Ecosystem Assesment » qui, au-delà de rappeler les menaces que les activités humaines font peser sur la biodiversité, énumère les multiples bienfaits et profits que notre espèce en retire. Ce faisant le MEA contribue à imposer le concept de Services Ecosystémiques. Dans le même mouvement, l’agriculture pratiquée dans les pays les plus avancés subi une forte remise en cause de ses pratiques, et notamment du recours indifférencié à des intrants chimiques de synthèse qui sont accusés d’avoir des conséquences désastreuses sur la santé humaine et celle de l’environnement. Ce mouvement général conduit à l’émergence de l’agroécologie qui s’efforce de réconcilier agriculture et biodiversité en fondant les pratiques agricoles sur la mobilisation de processus écologiques naturels pourvoyeurs de services écosystémiques pour l’agriculture (régulation des ravageurs, pathogènes et adventices, entretient de la fertilité des sols, gestion de la fourniture hydrique, etc…). Contexte général du stage Dans ce contexte, le projet de recherche SoilServ s’est donné pour objectif l’identification et la cartographie des services écosystémiques rendus par les sols et de leurs déterminants. L’objectif étant de permettre de prendre en considération ces services pour l’élaboration des schémas d’occupation des territoires. Le stage proposé s’inscrit dans un volet de ce projet consacré à la prise en compte de la biodiversité et plus spécifiquement à l’analyse i) des services et dis-services écosystémiques rendus par les macro-organismes en lien avec le sol, et ii) de leurs interactions antagonistes ou synergiques. Pour ce faire, des relevés d’abondance de plusieurs groupes de macro-organismes liés au sol et/ou impliqués dans la production de (dis)services écosystémiques seront réalisés simultanément dans une série de parcelles agricoles situées dans un bassin versant qui fait l’objet d’un suivi à long terme et dont de nombreuses caractéristiques pédologiques ont été cartographiées (bassin versant du Naizin, Morbihan). Les groupes d’organismes sélectionnés l’ont été en fonction de leur ubiquité et de leur importance supposée dans la fourniture de plusieurs (dis)services : organismes ingénieurs (vers de terres), ravageurs (taupins, limaces, pucerons), agent de contrôle biologique (carabes). D’autres groupes importants pourront faire l’objet d’estimation de leurs abondances sans identification à l’espèce (araignées, staphylins). Des mesures des services écosystémiques (production, régulation) seront réalisées ou déduites des observations des abondances et dynamiques des organismes échantillonnés. Enfin, les données récoltées seront cartographiées et mises en relation avec les données pédologiques et agronomiques disponibles afin d’identifier les déterminants des réponses biologiques et des services associées. Missions confiées au stagiaire Le stagiaire recruté aura pour missions i) la mise en œuvre et le suivi du dispositif d’échantillonnage, et la caractérisation des communautés échantillonnées, ii) la constitution d’une base de données géoréférencée croisant données de biodiversité et données agro-pédologiques, iii) l’analyse statistique de ces données, afin d’identifier les déterminants de l’abondance des différents taxons échantillonnés et des (dis)services écosystémiques auxquels ils sont associés. Pour réaliser ces activités, notamment la partie terrain et laboratoire, il bénéficiera du soutien technique de membres des unités SAS et IGEPP. Conditions de réalisation du stage La durée du stage est fixée à 6 mois (mars-août 2017). Le stagiaire sera accueilli sur le site d’Agrocampus Ouest à Rennes. Des déplacements seront réalisés sur le site d’étude (Bassin Versant du Naizin). Les frais de déplacement et d’expérimentation seront couverts par le projet SoilServ. Le stagiaire recevra une indemnité de stage d’un montant tel que prévu par la réglementation (≈600 Euros/mois). Profil recherché Etudiant ingénieur ou master en stage de fin d’étude. Goût pour le travail de terrain et l’étude et l’identification de la faune du sol. Des compétences en statistiques et en informatique (base de données, SIG) seront appréciées. Contact : La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 24/12/2017

Offre de stage de Master 2 / 5ème année ingénieur agri/agro  - Quels sont les effets de l’intensité et des changements d’occupation du sol des habitats cultivés sur la biodiversité du sol ? / What are effects of land use intensity and changes on soil biodiversity? - OS75

Description du sujet / Subject description Le projet européen DIVERCROP ARINMET2 (https://divercropblog.wordpress.com/) vise à étendre et unifier, à l’échelle du bassin méditerranéen, les travaux exploratoires sur la modélisation des dynamiques des usages des sols et à étudier les effets conjoints des dynamiques spatiales sur l’alimentation et la biodiversité. L’un des objectifs principaux est de caractériser, à l’échelle du bassin méditerranéen, les effets de l’occupation du sol, de son intensité et son changement et des pratiques de gestion des habitats sur la biodiversité (biodiversité patrimoniale des écosystèmes semi-naturels et biodiversité ordinaire des habitats cultivés influençant le fonctionnement des agrosystèmes). L’approche développée dans ce présent  projet se base sur l’exploitation des données « biodiversité » disponibles et l’occupation du sol et ses changements du bassin méditerranéen (entre 2005-2015) qui ont été caractérisés lors de la première année du projet DIVERCROP. Au sein de ces habitats cultivés, la biodiversité de la faune du sol, qui joue un rôle majeur dans le fonctionnement des agroécosystèmes, n’est toutefois pas directement accessible dans les bases de données. Un des objectifs du projet est dès lors d’établir des relations et fonctions entre la nature des habitats agricoles, des types des sols et des systèmes de cultures et la biodiversité du sol dans le contexte climatique méditerranéen. L’objectif du stage sera d’établir ces fonctions à partir d’une méta-analyse des études publiées entre 1950-2018 dans un contexte climatique méditerranéen. Ces fonctions seront estimées par types d’habitat cultivé, types de sol et systèmes de culture (i.e., la rotation et les pratique de travail du sol, de gestion des couverts, d’amendement, de fertilisation et d’irrigation) et mises en relation avec le rendement des cultures. Within the framework of the European project DIVERCROP ARINMET2 (http://www.arimnet2.net/index.php/researchprojects/projects-2nd-call-2/divercrop), one of the main objectives is to characterise effects of land use (LU), LU intensity and changes on biodiversity at the Mediterranean basin scale. Approach of this project is based on the exploitation of available biodiversity data and the land use and its changes in the Mediterranean basin (between 2005-2015) characterised in the first year of the DIVERCROP project. Both emblematic biodiversity (i.e., the rare and/or threatened species which often occur in semi-natural ecosystems) and ordinary biodiversity of cultivated habitats influencing the functioning of agrosystems should be included in this study. However, biodiversity of cultivated habitats and notably the soil biodiversity playing a major role in the agroecosystems functioning is not centralised in the database. One of the objectives of this project is to establish relationships between the cultivated habitats and the soil biodiversity in the Mediterranean climatic context. The aim of the internship will be to establish relationships ad functions between these factors and soil biodiversity from a meta-analysis of studies published in 1950-2018 in a Mediterranean climate context. These functions will be estimated by cultivated habitat types, soil types and cropping systems (ie, rotation and tillage practices, cover crop management, amendment, fertilization and irrigation) and related to crop yield. Profil recherché / Required profile Élève-ingénieur en fin d'études en spécialité écologie et/ou agroécologie. Des connaissances approfondies en biologie du sol et en agronomie sont nécessaires. Un goût pour la recherche scientifique et la maîtrise du logiciel R (analyses statistiques) seront un plus apprécié. Le (la) candidat(e) devra faire preuve de rigueur scientifique et avoir un bon niveau d’anglais (lecture, voire rédaction d’article scientifique). Il (elle) devra apprécier le travail en autonomie. Master 2 student in agroecology or soil ecology. Motivation for research and stastiscal analyses (R software) are requested. The candidate should present a scientific rigor and a good level in English. He (she) will have to appreciate the work in autonomy. Lieu et conditions du stage UniLaSalle, Beauvais, Oise (60). Le stagiaire bénéficiera des multiples services du campus de Beauvais (plus de 100 associations étudiantes, salles de sport, restauration,…). Il appréciera le paysage du campus composé de 30 ha de zone forestière, 150 ha de culture en agriculture de conservation et en agroforesterie. https://www.unilasalle.fr/ Ce stage s’effectuera en collaboration avec les différents partenaires du projet DIVERCROP (en Landscape Agronomy) et plus particulièrement avec Alberte Bondeau (DR CNRS, IMBE) et Michel-Pierre Faucon (EC en écologie végétale et agroécologie), Anne-Maïmiti Mercadal (écologie animale et agroécologie) et David Houben (EC en sciences du sol et biogéochimie) (UniLaSalle, AGHYLE). Durée du stage : 6 mois Période de stage : février-juillet 2018 ou mars-aout 2018 Gratification :  Indemnités de stage à hauteur de la base légale Logement possible sur le campus UniLaSalle non pris en charge Contact : michel-pierre.faucon@unilasalle.fr ; Anne-maimiti.MERCADAL@unilasalle.fr Bibliographie Newbold, T., Hudson, L. N., Hill, S. L., Contu, S., Lysenko, I., Senior, R. A., ... & Day, J. (2015). Global effects of land use on local terrestrial biodiversity. Nature, 520, 45-50. Kleijn, D., Kohler, F., Báldi, A., Batáry, P., Concepción, E. D., Clough, Y., ... & Kovács, A. (2009). On the relationship between farmland biodiversity and land-use intensity in Europe. Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences, 276, 903-909. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

                 Offre de stage - Caractérisation de la transpiration d’arbres dans une rue canyon - OS74

Durée et période du stage :  6 mois printemps (mars ou avril)-été 2018 Sujet : Le changement climatique (associé notamment à la raréfaction des ressources en eau) amène les gestionnaires de ville à identifier et développer des stratégies innovantes pour atténuer les effets négatifs des ilots de chaleur. Un des leviers d’action majeur est l’intégration et l’accroissement des espaces verts en ville. En effet, la canopée végétale diminue les températures de l’air et des surfaces construites via des processus d’ombrage et de transpiration, limitant localement l’ilot de chaleur urbain. Pour mieux cerner et évaluer les effets des arbres sur le climat local en ville, l’unité EPHor (Environnement Physique de la Plante Horticole) d’Agrocampus Ouest, a construit une rue canyon arborée à échelle réduite (16 m de long, 2m de haut et de large) dans le cadre d’un projet avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et en partenariat avec l’IFSTTAR (Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux). L’instrumentation de la rue doit permettre de mieux caractériser l’effet des arbres sur les conditions climatiques locales, et ce pour différents niveaux d’apports en eau. Dans cette perspective, la mise en œuvre d’une méthode fiable de mesure de l’évapotranspiration des végétaux de la rue est fondamentale pour le projet. Le/la stagiaire sera associé/e au projet en cours. Sa mission consistera à :
  • Dresser un état de l’art sur les différentes techniques de mesures de l’évapotranspiration des plantes, en s’appuyant sur la littérature, mais aussi en analysant les observations antérieures d'évapotranspiration acquises dans le cadre de campagnes expérimentales en ville (dont la campagne FluxSAP réalisée sur l'ONEVU) afin d'évaluer le potentiel et les limites des mesures in-situ pour qualifier l'impact de la végétation et en particulier des arbres sur le climat en ville.
  • Mettre en œuvre expérimentalement les techniques de mesure retenues sur les végétaux de la rue Canyon (étalonnage de capteurs, récupération et traitement des données) et les comparer,
  • Analyser les résultats pour caractériser la transpiration des végétaux pour différentes conditions et de façon plus globale les transferts d’eau dans le continuum sol-plante-atmosphère en milieu urbain (bilan hydrique).
Ce sujet offre l’opportunité de se confronter à des données de terrain sur la thématique en plein développement des effets des arbres sur le climat local en ville. Le stage pourra éventuellement se poursuivre sur un doctorat. Mots clés : transfert thermiques, plantes, transpiration, méthodes de mesures Lieu : Les travaux seront menés à Angers à Agrocampus Ouest (Grande Ecole d’Ingénieurs) en partenariat avec l’IFSTTAR de Nantes-Bouguenais. Stage rémunéré. Compétences et niveau requis :  Bac +5, niveau Master en sciences du végétal, agronomie, climatologie ou transferts thermiques. Des compétences en méthodes de mesures expérimentales seront appréciées. Procédure de dépôt de candidature : Envoyer candidature à :
  1. Cannavo (unité de recherche EPHor), F. Rodriguez (IFSTTAR, laboratoire Eau-Environnement)
Agrocampus Ouest  (n°SIRET 130 005 127 00027) 2, rue Le Nôtre 49045 Angers Patrice.Cannavo@agrocampus-ouest.fr, fabrice.rodriguez@ifsttar.fr Tél : 02 41 22 55 04 Intérêt du stage pour l’IRSTV et complémentarité des partenaires impliqués dans le projet La thématique du stage s’inscrit pleinement dans les sujets de prédilection de l’IRSTV puis qu’il est centré sur l’interaction du végétal avec le microclimat urbain dans un contexte de changement global et de nécessité de trouver des solutions pour atténuer les ilots de chaleur urbains. Ce stage se situera à l’interface entre les axes MUE (Micro Climat Urbain et Energie) et Sols Urbains dans la mesure où, au-delà des interactions végétal-climat, il faudra considérer les transferts d’eau survenant dans le sol. Le stage rejoindra également l’axe transversal Végétation. Il contribuera également à la question de la définition et de la qualification de mesures d'Evapotranspiration en milieu urbain et participe de ce fait à l'ONEVU. De plus, ce stage nourrira le thème 1 de l’ERC VESPA lancée en janvier 2017 qui porte sur les transferts hydriques sol-plante-atmosphère visant à relier les besoins d’irrigation d’un couvert végétal au microclimat d’une part et à l’état hydrique du sol d’autre part. L’unité EPHor s’implique depuis plusieurs années dans la mesure et la modélisation de la réponse des plantes (mesure de la résistance stomatique, du potentiel hydrique foliaire, de la transpiration) en condition de restriction hydrique. Elle ambitionne de transférer ses compétences acquises en horticulture au contexte urbain. Le Laboratoire Eau et Environnement de l’IFSTTAR dispose de compétences expérimentales en matière de caractérisation in situ du comportement hydrodynamique de sols, de suivi de l’évapotranspiration à l’échelle d’un quartier, et d’étude du fonctionnement d’ouvrages urbains d’infiltration des eaux pluviales. La complémentarité des expertises des deux structures devrait permettre d’appréhender la question cruciale du rafraichissement de l’air par la plante en conditions urbaines et de l’impact des apports en eau sur cette fonction de rafraichissement. La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

OFFRE DE STAGE DE LA SOCIETE DU CANAL DE PROVENCE - Département Energies renouvelables et Traitement de l’eau & Service des Solutions pour l’Eau – OS73

Notre entreprise : La Société du Canal de Provence, acteur de l’aménagement du territoire et du développement économique de la région Provence-Alpes-Côte-D’azur, préserve la Provence de la pénurie d’eau. Implantée à Aix-en-Provence, elle conçoit, réalise et exploite depuis plus de 50 ans des aménagements hydrauliques structurants, composés de divers ouvrages de génie civil et d’un réseau d’adduction sans cesse perfectionné. Elle développe actuellement une gamme d’offre de services à aux agriculteurs irrigants (« à l’aval compteur ») Mission : La SCP (Direction de l’Ingénierie et des Services) ambitionne de créer un nouveau service  d’estimation du Réservoir Utile (RU) du sol par une technologie d’investigation spatialisée, non destructrice, simple et peu couteuse et répondant de manière fiable et validée à l’évaluation spatialisée du RU du sol des parcelles agricoles. Cette offre de service doit permettre de constituer (I) des blocs d’irrigation homogènes (du point de vue de la capacité de stockage en eau du sol) (II) de mieux piloter l’irrigation en lien avec d’autres outils de pilotage de l’irrigation existants (tensiomètre, humidité du sol, flux de sève, …) (III) de positionner ces derniers en fonction de l’hétérogénéité intra parcellaire de ce RU, (IV) d’optimiser l’aménagement des parcelles (plantations , drainage,..) et le positionnement des canalisations de distribution de l’eau. Le RU à la parcelle se mesure in situ par diverses méthodes d’investigations ponctuelles, lourdes et assez couteuses. La conductimétrie est l’une des méthodes qui doit permettre de cartographier le RU mais les résultats obtenus par cette méthode doivent être testés et validés. Sujet du stage : Estimation du Réservoir Utile du sol et création d’une offre de service Le stage s’articule autour :
  • D’une recherche bibliographique (Etat de l’art) des méthodes d’investigations pour l’estimation surfacique voire dans les 3 dimensions du sol du Réservoir Utile du sol
  • De l’étude critique de l’expérimentation (2016) sur 3 parcelles de la mesure de conductimétrie aboutissant à une cartographie du RU et des mesures et analyses ponctuelles destinées à valider les résultats de la cartographie de la conductimétrie
  • De proposer si nécessaire une adaptation de cette méthode, garantissant l’évaluation du RU.
  • De tester la faisabilité technico économique de cette nouvelle offre de service en recherchant l’optimisation de cette offre de service.
Profil du stagiaire (H/F) : Le stagiaire a le sens de la communication, apprécie le travail en équipe. Doté d’une bonne capacité d’analyse, il n’hésite pas à solliciter les différents acteurs internes et externes (Arvalis, INRA, projet RU des sols,…) afin de progresser dans sa mission. Sensibilisé à l’approche technico économique, aux technologies innovantes de l’agriculture de précision et de l’agriculture connecté, aux enjeux de l’irrigation et de l’économie d’eau, il mobilisera ses compétences techniques dans le domaine de l’agronomie, de la pédologie et des technologies d’investigations in situ pour produire un rapport synthétique, directement utilisable pour l’offre de service envisagée. Etudiant en formation agronomie ou en environnement (appliqué à la mesure) et intéressé à la création de services d’aide à la décision en agriculture de niveau Master ou Ingénieur, il est disposé à travailler pendant une période de 6 mois, au sein de la SCP sous un double encadrement. Durée et période :
  • 6  mois courant 2018.
  • Le stage se déroulera au Tholonet (13100)
Pour postuler: Merci de nous adresser votre candidature (lettre de motivation et CV) sous la référence du sujet du stage  par e-mail à : jean-claude.lacassin@canal-de-provence.com La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

OFFRE DE STAGE DE LA SOCIETE DU CANAL DE PROVENCE - Département Laboratoire et Géoexpertise & Département Energies renouvelables et Traitement de l’eau - OS72            

Notre entreprise : La Société du Canal de Provence, acteur de l’aménagement du territoire et du développement économique de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, préserve la Provence de la pénurie d’eau. Implantée à Aix-en-Provence, elle conçoit, réalise et exploite depuis plus de 50 ans des aménagements hydrauliques structurants, composés de divers ouvrages de génie civil et d’un réseau d’adduction sans cesse perfectionné. Mission : Dans le cadre des travaux de réhabilitation ou de construction de ses ouvrages, la SCP doit anticiper les opérations de mouvement des terres en milieu agricole et/ou naturel (les déblais issus du sous route pourront être étudies si la charge de travail le permet). L’objectif est d’aboutir à un équilibre entre les déblais et les remblais, tout en préservant les intérêts économiques, environnementaux et sécuritaires. La valorisation des terres et des déblais peut ainsi se concrétiser sous différentes formes :
  • La reconstitution des sols pour une remise en culture, un reboisement ou un aménagement paysager
  • L’utilisation en remblais techniques intégrés aux ouvrages,
  • La création de piste ou de rampe d’accès
  • L’imperméabilisation des sols (digues, lagunes…)
  • La valorisation des matériaux vers des filières externes (carriers, centre d’enfouissement, fabricants de terreaux …)
  Dans cet esprit, la SCP souhaite intégrer de nouveaux points techniques dans ses CCTP (Cahier des Clauses Techniques particulières) pour améliorer la gestion des terres et déblais de nos chantiers. Sujet du stage : Gestion et valorisation des terres et deblais de chantier Le stage s’articule autour :
  • D’une recherche bibliographique issue de projets SCP ou de projets menés par des entreprises similaires,
  • D’une analyse des procédures en vigueur (Système de Management de la Qualité de la Sécurité et de l’Environnement, et des retours d’expériences des différents intervenants à tous les stades du projet (étude et réalisation),
  • De l’élaboration de propositions intégrant les préoccupations liées aux exigences foncières, hydrauliques, environnementales dans les CCTP… dans le respect de la réglementation,
  • De l’élaboration des bonnes pratiques et de leur mise en œuvre (sensibilisation , formation) pour une utilisation optimale des terres végétales.
Profil du stagiaire (H/F) : Le stagiaire a le sens de la communication, apprécie le travail en équipe. Doté d’une bonne capacité d’analyse, il n’hésite pas à solliciter les différents acteurs afin de progresser dans sa mission. Sensibilisé à la cause du développement durable, il mobilisera ses compétences techniques dans le domaine des travaux publics (géotechnique) et de l’environnement (notamment les domaines du sol,   de l’agronomie et du droit) pour produire un rapport synthétique, étayé par des logigrammes argumentés. Etudiant en formation Bac+3 à Bac+5 dans le domaine des Travaux Publics ou de l’Environnement, il est disposé à travailler pendant une période minimale de 6 mois, au sein de la SCP. Durée et période :
  • 6  mois courant 2018.
  • Le stage se déroulera au Tholonet (13100)
Pour postuler: Merci de nous adresser votre candidature (lettre de motivation et CV) sous la référence du titre du stage par e-mail à : jean-claude.lacassin@canal-de-provence.com La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

Stage de master - Utilisation de la spectroscopie moyen infra-rouge pour identifier les espèces de vers de terre et leurs biostructures - OS71

Responsables scientifiques des différents laboratoires partenaires
  • Anne Pando, IR, IRD-iEES
  • Céline Pelosi, CR, INRA-EcoSys
  • Yvan Capowiez, CR, INRA- EMMAH
Laboratoires / organismes
  • UMR iEES (FIRE), Institut d’écologie et des sciences de l’environnement
  • UMR EcoSys (FIRE), écologie fonctionnelle et écotoxicologie des agrosystèmes
  • UMR EMMAH, environnement méditerranéen et modélisation des agro-hydrosystèmes
Durée du projet : de janvier 2018 à Juin 2018 Description de la proposition Objectif : Ce projet de stage a pour objectif de tester la spectroscopie moyen infra-rouge (MIRS) pour identifier les espèces de vers de terre. L’étudiant cherchera à identifier les longueurs d’ondes du spectre MIRS permettant de discriminer les espèces et à tester la généricité de cet outil pour identifier les vers de terre évoluant dans différents types de sol. A titre exploratoire, ce stage aura également pour objectif d’identifier l’origine spécifique des biostructures dans le sol. Etat de l’art : Parmi les organismes du sol, les vers de terre se distinguent du restant de la faune du sol de par l’importance de leurs impacts sur le fonctionnement des écosystèmes. Dans de nombreux milieux, ces espèces dites « ingénieurs de l’écosystème » jouent des rôles clefs, par exemple, en influençant la décomposition de la matière organique, le cycle de nutriments, la dynamique de l’eau dans les sols, la régulation des communautés microbiennes et fauniques du sol, ou encore dans la croissance et diversité des plantes (Bottinelli et al., 2015; Jouquet et al., 2006). Comprendre, voire stimuler les populations de vers de terre pour améliorer le fonctionnement des écosystèmes requiert avant tout d’être capable de les identifier mais également de quantifier leurs activités de bioturbation (production de galeries et de déjections). Si les vers de terre que l’on trouve dans les écosystèmes tempérés sont relativement bien connus ce n’est pas le cas en milieu tropical. Leur identification nécessite dans tous les cas l’expertise de spécialistes. Les biostructures produites par les vers de terre sont « relativement uniformes » dans leurs apparences et leur origine est très difficile à déterminer sur le terrain. La spectroscopie au moyen infrarouge (MIRS en anglais) renseigne sur la composition chimique d’échantillons organiques. Cette méthode est très rapide, reproductible, non destructive, et son coût est très faible. La MIRS mesure l’intensité de l’absorption de la lumière des échantillons pour chaque longueur d’onde compris entre 400 et 4000 cm. Le résultat, sous la forme d’un spectre, offre une signature chimique spécifique aux échantillons et renseigne sur l’abondance de certains groupes fonctionnels comme les liaisons –CH, -OH, et -NH. Cette technique est couramment utilisée pour déterminer les propriétés chimiques des sols (Brunet et al., 2007; Cécillon et al., 2009). Plus récemment la spectroscopie a été utilisée pour identifier l’origine des biostructures (Bottinelli et al., 2013; Hedde et al., 2005; Jouquet et al., 2009; Zangerlé et al., 2016) ainsi que la biodiversité des termites (Jouquet et al., 2014) et des nématodes (Barthès et al., 2011). Ces travaux démontrent les nombreuses possibilités offertes par la spectroscopie. Méthodologie : 4 espèces de vers de terre seront collectées dans différents sites présentant des conditions agro-pédologiques contrastées (3 sites autour d’Avignon et 3 sites autour de Versailles). La signature MIRS sera mesurée sur 120 spécimens (6 sites x 4 espèces x 5 répétitions). Afin de mieux comprendre l’impact du sol sur la variabilité des signatures MIRS, l’étudiant incubera les vers de terre au laboratoire. Les mêmes espèces présentes sur 1 seul site, seront incubées dans 60 boites (10 cm x 10 cm) pendant 3 mois, dans 3 sols différents, présentant un gradient de matière organique (4 espèces x 3 sols x 5 répétitions). Les biostructures de même âge (galeries et turricules) seront collectées 1 semaine après incubation et la signature MIRS sera mesurée sur 40 échantillons (2 biostructures x 4 espèces x 1 sol x 5 répétitions). Une fois l’incubation terminée la signature MIRS des vers de terre sera mesurée de nouveau (60 mesures). Des modèles statistiques seront élaborés (PLSR, partial least square regression) afin (i) d’identifier les espèces à partir des longueurs d’ondes MIRS discriminantes ; (ii) de tester la généricité des résultats en comparant les longueurs d’ondes discriminantes MIRS pour une même espèce issue de différentes populations (différents sites géographique) ou d’une même espèce issue d’une même population évoluant dans différents sols (différents sols au laboratoire) ; (iii) de mettre en lien la signature MIRS des vers de terre et celle des biostructures. Moyens mis à disposition : Les prélèvements de vers de terre autour d’Avignon seront réalisés par Yvan Capowiez (CR, EMMAH). L’étudiant échantillonnera et identifiera les vers de terre autour de Versailles avec Céline Pelosi (CR, EcoSys). Les analyses MIRS et l’incubation de vers de terre seront réalisés sur le site IRD de Bondy (93) avec Hanane Aroui (IE, iEES) et Anne Pando (IR, iEES). Les traitements statistiques seront réalisés avec Pascal Jouquet  (CR, IRD iEES) et Nicolas Bottinelli (CR, iEES). Perspectives : Ce stage pourrait se poursuivre par une thèse : (i) un projet ANR-JCJC a été déposé par Nicolas Bottinelli « Prévoir les transferts d’eau via de nouveaux groupes fonctionnels de vers de terre et (ii) une bourse de thèse ministérielle sera également demandée  par Nicolas Bottinelli à l’école doctorale ED129.  Montants demandés et dates : 6 mois selon la gratification en vigueur. Intérêts pour la FIRE Ce projet repose sur l’hypothèse que chaque espèce de ver de terre dispose d’une signature chimique spécifique qui lui est propre et qui peut être mise en évidence par la spectroscopie moyen infrarouge. Cette signature pourrait alors être utilisée pour identifier les différentes espèces de vers de terre et les biostructures qu’ils produisent. Les résultats obtenus dans ce projet auront des répercutions essentielles vis-à-vis de notre appréciation des rôles de la biodiversité dans le fonctionnement des écosystèmes, qui est une des priorités de la FIRE. Par ailleurs, Ce projet fait appel aux compétences scientifiques de 2 UMR de la FIRE. L’UMR EcoSys sera en charge de l’identification des espèces de vers de terre et du bon déroulement des incubations, tandis que L’UMR iEES supervisera les mesures par spectroscopie moyen infrarouge et les traitements statistiques du signal. La fiche descriptive de l'offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

Proposition de stage - Liens entre les pratiques agricoles et la fertilité des sols dans les systèmes de polyculture-élevage – OS70

Lieu : Maison Nationale des Éleveurs (149, rue de Bercy, 75012 Paris) Période et durée : de février à novembre - Durée de 6 mois - Début du stage négociable selon la formation Présentation Acta, réseau des instituts techniques agricoles Objectifs Le réseau des instituts techniques agricoles a pour objectif de fournir aux professionnels des réponses techniques adaptées aux enjeux auxquels ils sont confrontés dans leurs filières et d’améliorer les performances économiques, environnementales sociales et sanitaires de leurs entreprises. Organisation L’Acta (www.acta.asso.fr) est chargée d’animer et de coordonner ce réseau notamment sur des questions qui touchent aux systèmes d’exploitation et aux territoires et aux dynamiques d’innovation liées à l’agro écologique et à la bio économie. Production Modèles et outils d’aide à la décision, ouvrages, référentiels et résultats d’études obtenus au travers d’approches systèmes ou d’approches analytiques, synthèse de points de vue contrastés.... Profil recherché Le/la candidat(e) possède :
  • un intérêt pour les démarches d’analyse statistique, analyse de données, économie appliquée,
  • des bases en système d'information géographique (SIG),
  • des connaissances en agronomie,
  • un goût pour les sciences du sol, appliquées en agronomie,
  • une première expérience (travail étudiant, stage, césure, terrain, bénévolat...) en production agricole en grandes cultures et/ou élevage,
  • informatique : maitrise des outils de bureautique, notions d’autres logiciels de gestion et analyse de données (p.ex. R, Matlab, SQL, Python, etc.),
  • formation (ingénieur ou master) bac + 5 en agronomie, sciences du sol, statistique, économie.
Contenu du stage Contexte Le maintien et l’amélioration de la fertilité des sols sont indispensables pour garantir les performances économiques et environnementales des exploitations agricoles. Cependant, la notion de fertilité des sols est difficile à définir, car elle résulte d’un ensemble de processus biologiques conditionnés par des facteurs physiques (structure du sol, porosité...), chimiques (pH, CEC...) et climatiques influençant la dynamique des matières organiques. Dans les agroécosystèmes, la fertilité des sols, en général, et la dynamique des matières organiques des sols, en particulier, sont également influencées par les pratiques agricoles. Les relations existant entre pratiques agricoles et fertilité des sols sont complexes. En particulier, les déterminants anthropiques de la fertilité des sols ont une importance plus ou moins significative par rapport aux autres facteurs environnementaux. Pour la gestion des agroécosystèmes, il est fondamental de maitriser cette partie de variabilité pour augmenter l’efficacité et l’efficience des outils à disposition des exploitations agricoles et de leurs conseillers. Deux projets ont récemment étudié les relations entre fertilité des sols, occupation du sol et pratiques agricoles :
  1. Une étude financée par le CNIEL et pilotée par l’IDELE a démarré en 2015 avec l’objectif de fournir des connaissances sur la fertilité des sols (notamment la composante microbiologique) et des outils opérationnels intégrant cette fonction des sols. Mené en partenariat avec le Laboratoire Agronomie et Environnement (UMR 1121 INRA-Université de Lorraine), le projet étudie l’utilisation de variables microbiologiques (biomasse et activités enzymatiques microbiennes) pour évaluer l’impact des pratiques agricoles sur la fertilité des sols.
  2. Une étude menée par le GIS Élevages Demain vise à analyser l’évolution de la teneur en carbone organique des sols agricoles en lien avec l’évolution de variables décrivant la présence de l’élevage dans le territoire.
Objectifs du stage À l’interface entre ces deux études, le travail du stagiaire consistera à formaliser des liens entre les caractéristiques des exploitations de polyculture-élevage (rotation, travail du sol, taille du cheptel, production de lait...) et des caractéristiques des sols pouvant être reliées à la fertilité des sols (teneurs en matières organiques, teneurs en éléments minéraux, texture, pH...). Les données disponibles sont celles mises à disposition par les deux études citées, ainsi que les données pédologiques des programmes IGCS et les données élaborées par des études sur les pratiques culturales (SSP). Pour mener à bien ce travail, le stagiaire devra :
  • s’approprier des informations et des données sur les sols (teneurs en matières organiques, teneur en éléments minéraux, pH, texture, microbiologie...) ;
  • synthétiser les informations concernant les pratiques agricoles ;
  • réaliser une étude spatiale regroupant ces différentes informations (caractéristiques des sols et des exploitations agricoles) ;
  • formaliser des liens entre les caractéristiques des exploitations de polyculture-élevage (rotation, travail du sol, taille du cheptel, production de lait...) et des caractéristiques des sols pouvant être reliées à la fertilité des sols ;
  • tester différentes échelles spatiales (petites régions agricoles, bassin versant...) et valider la plus pertinente pour décrire les liens entre pratiques agricoles et fertilité des sols dans les systèmes de polyculture-élevage.
Activités :
  • analyses statistiques et synthèses de données de terrain,
  • gestion et alimentation des bases de données,
  • synthèse bibliographique scientifique (recherches d’articles scientifiques en anglais, rédaction synthétique des informations retenues)
Rémunération Indemnité mensuelle de 554,40€ (30 % du S.M.I.C. – base 2016) + le cas échéant indemnité de double résidence (dans la limite de 110 € par mois) + remboursement des frais de déplacement selon barème en vigueur à l’Acta. Contacts : Francesca Degan - Acta - Les Instituts Techniques Agricoles Chargée de mission Agro-pédologie (Tél : 01 40 04 50 51 / francesca.degan@acta.asso.fr) Maitre de stage : Pierre Dupraz - INRA Rennes – UMR SMART LERECO Directeur de Recherche (Tél : 02.23.48.56.06 / pierre.dupraz@inra.fr) La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

Offre de stage - réalisation d’une carte des sols de la réserve naturelle nationale du marais vernier – OS69

Contexte : Le Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande (Pnr BSN) est situé dans la vallée de la Seine entre Rouen et Le Havre. Avec 20 % de son territoire en zones humides (soit près de 10 fois la proportion nationale), le Parc a axé une partie de sa charte sur la préservation de celles-ci. Il a notamment en charge la gestion de la Réserve Naturelle Nationale du Marais Vernier (RNNMV), aire protégée au sein d’un marais tourbeux. La gestion du site se base sur une connaissance approfondie des fonctions de la tourbière afin d’appréhender les paramètres et les leviers importants pour la préservation du site et de son patrimoine. L’étude de la situation pédologique et hydrologique est alors indispensable. La connaissance disponible actuellement présente des limites sur ces thématiques. Un effort dans l’étude des sols est un préalable pour la gestion et son évaluation, particulièrement pour la mise en place d’un suivi piézométrique de la nappe de surface. Le sol des zones humides est aujourd’hui considéré non seulement comme le support d’une importante biodiversité mais aussi comme un compartiment de l’écosystème qui assure la régulation des grands cycles biogéochimiques (via notamment ses fonctions emblématiques de stockage du carbone et d’épuration des eaux) et qui remplit des services culturels important notamment entant qu’objet archéologique. Contenu : Ce stage propose de finaliser la carte des sols de la RNN du Marais Vernier. Sur la base de la caractérisation des sols de 2016 et la proposition de protocole de cartographie, le stagiaire réalisera les relevés pédologiques de terrain. Des analyses pédologiques physico-chimiques pourrait-être réalisées en complément. Il participera également à la rédaction du document final présentant l’étude complète, notamment vis-à-vis du protocole détaillé de cartographie et de la présentation des résultats et de leur interprétation. Organisme d’accueil, durée et conditions du stage Le stagiaire sera accueilli au sein du PnrBSN. Les missions terrain se déroulement sur la Réserve Naturelle Nationale du Marais Vernier. Les éventuelles analyses complémentaires se réaliseront au sein du Laboratoire ECODIV à Rouen. Durée : 4 mois à partir du mois d’avril 2017. Stage gratifié selon la règlementation en vigueur. Profil souhaité (Niveau / Compétences)
  • Etudiant de niveau Bac + 3 et plus ; Licence 3ème année ou de Master 1ère année en Ecologie, Science du Sol ou Environnement
  • Connaissances souhaitées en SIG, connaissances des zones humides appréciées
  • Bonne aptitude au travail de terrain et de laboratoire, esprit pratique et autonomie
  • Capacité d’analyse et de synthèse
  • Bonne aptitude relationnelle
  • Permis B indispensable.
Encadrement :
  • Loïc Boulard (RNN du Marais Vernier)
  • Fabrice Bureau (laboratoire ECODIV EA1293/URA IRSTEA -Normandie Université, Université de Rouen)
Contact : Candidature : Merci d’adresser CV et lettre de motivation avant le 24/02/2018 par courriel à loic.boulard@pnr-seine-normande.com La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

Stage Master - Impact du travail du sol sur les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol : synthèse des données d’un essai de très longue durée – OS68

CONTEXTE DU STAGE : ARVALIS - Institut du végétal a mis en place plusieurs essais de longue durée dans les années 70, en concertation avec l’INRA et l’IRSTEA. Ils avaient pour objectif d’évaluer la faisabilité de différentes techniques d’implantation des cultures (labour, travail superficiel, semis direct) ainsi que leurs impacts sur les cultures et le sol. Un de ces essais est toujours en place à Boigneville (91), sur un limon argileux moyennement profond. Il a permis de comparer les techniques d’implantation citées précédemment sur 5 rotations culturales différentes. D’autres facteurs ont également été étudiés (exportation des pailles, cultures intermédiaires, protection fongicide, broyage des résidus de maïs). La somme des données accumulées dans cet essai est très importante, de par sa durée et le nombre de modalités étudiées. Certaines données ont déjà été valorisées, notamment celles sur les stocks de carbone organique de 1970 à 2012 (thèse de B. Dimassi, 2013). Cet essai de très longue durée est en cours d’évolution : il a été arrêté après la récolte 2017 pour voir son protocole à l’avenir se focaliser sur la gestion des adventices qui sera traitée de manière plus systémique («comment gérer les adventices en minimisant l’usage des herbicides dans le cadre de stratégies avec ou sans labour ? »). Il est prévu d’analyser au maximum toutes les données acquises sur l’essai travail du sol, des récoltes 1971 à 2017, afin d’en faire un bilan complet. Concernant le sol, de nombreuses propriétés ont été mesurées, qu’elles soient d’ordre physique, chimique ou biologique. OBJECTIF DU STAGE : L’objectif du stage est de faire une synthèse des principales données acquises sur le sol dans l’essai travail du sol de Boigneville. Les missions confiées seront :
  • Compiler et analyser les données acquises de 1970 à 2017 pour différentes propriétés du sol (principalement teneurs et stocks de carbone et azote organique ; teneurs et stocks de potasse et phosphore ; pH et taux de saturation de la CEC ; quelques paramètres d’ordre physique ou biologique), en s’appuyant sur les travaux déjà réalisés.
  • Réaliser quelques mesures sur le terrain en 2018 (test bêche, vers de terre, infiltration de l’eau...).
  • Réaliser une étude bibliographique sur les impacts du travail du sol (en particulier l’impact de la stratification créée en non labour) sur le statut physico-chimique et biologique du sol afin de comparer les résultats obtenus à Boigneville avec ceux recensés dans la bibliographie.
METHODE ENVISAGEE :
  • Recherche et synthèse bibliographique.
  • Synthèses de données sous Excel.
  • Utilisation de scripts sous R, et en particulier de «CADESME» (CAlcul des Stocks d’Eléments du Sol à Masse Equivalente)
  • Participer à certaines mesures réalisées sur l’essai (test bêche, vers de terre, infiltration de l’eau...).
  • Un comité de pilotage du stage réunira plusieurs personnes (à confirmer) : Fabien Ferchaud (INRA AgroImpact à Laon) ; Francesca Degan (ACTA) ; Alain Bouthier, Pascale Metais, Jérome Labreuche (Arvalis)
PROFIL REQUIS : Ingénieur Agri/Agro en dernière année de formation, bon niveau en agronomie, esprit de synthèse, bon relationnel. DUREE (et période) : 6 mois (période : entre mars et septembre 2018). INDEMNITE DE STAGE : Indemnité de stage en vigueur chez ARVALIS – Institut du végétal RESPONSABLE DE STAGE et envoides candidatures à : Jérôme LABREUCHE (tél : 01.64.99.23.39 / e-mail : j.labreuche@arvalis.fr) ARVALIS – Institut du végétal - Station expérimentale - 91720 BOIGNEVILLE La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

Stagiaire en Gestion des SIG appliqués à l’agriculture – OS67

La Coopérative Agricole de Céréales (CAC) est depuis 1947 une entreprise coopérative dont la vocation est d’assurer le développement économique et le revenu de ses adhérents agriculteurs. Elle occupe une place prépondérante dans le paysage agricole alsacien et fédère 3 500 adhérents agriculteurs dans les secteurs des céréales, de l’élevage (nutrition animale de type bovin, ovin, caprin, volaille), de la viticulture, et des cultures spécialisées (vigne, arboriculture, maraîchage et espaces verts). La CAC exerce ses métiers de collecte et d’agrofournitures,  réalise 150 M€ de Chiffre d’affaires et compte 150 salariés, 26 centres de collecte, 21 magasins d’approvisionnement dont 4 en cultures spécialisées. Elle conseille, accompagne les agriculteurs dans la conduite de leurs cultures et investit dans l’expérimentation et la recherche de nouvelles solutions agronomiques dans une logique de performance et de respect des ressources naturelles. Au sein du département Innovation, Marketing et Solutions Adhérents (IMSA) nous recherchons un(e) stagiaire ayant les compétences en gestion des SIG appliqués à l’agriculture. Une compétence en pédologie serait appréciée. Vous serez rattaché(e) au Responsable du Service. Missions confiées : Vous aurez en charge de :
  • travailler sur la base de données cartographiques pour réaliser sur le terrain des études pédologiques en intra-parcellaire.
L’objectif est de prendre en compte la variabilité pédologique d’une parcelle pour en moduler les opérations culturales basées sur l’utilisation de nouvelles technologies (système GPS, capteurs, S.I.G., contrôle automatique des matériels agricoles).
  • l’élaboration des cartes de conseils, du suivi des agriculteurs modulant leurs pratiques, d’une partie des essais au champ et de la vulgarisation de la méthode auprès des équipes commerciales et des partenaires de la coopérative.
Profil recherché : Vous préparez un diplôme d’ingénieur ou un Master en agriculture/ agronomie /sciences du sol et recherchez vous un stage complet et responsabilisant. Doté(e) d'un bon relationnel et d'un sens de l'écoute et de l'analyse, vous faites preuve d'une grande réactivité. Vous êtes vif (ve), organisé(e), adaptable et vous appréciez le travail en équipe. Vous maîtrisez les outils bureautiques et possédez, de préférence, une première expérience dans le domaine. Envoyer votre candidature (LM, CV, Photo) par courrier à la Coopérative Agricole de Céréales, à l’attention de Madame la Secrétaire Générale, 10 rue Lavoisier CS 91207, 68012 COLMAR CEDEX. Les candidatures peuvent aussi nous être transmises par courriel au format « WORD » ou « PDF » à recrutement@cac68.fr La fiche descriptive du poste est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

Proposition d’un sujet de stage de master (ou d’ingénieur) dans l’équipe BIZ du laboratoire EcoLab – Anciennes activités minières et contaminations métalliques : étude prospective dans le département de l’Aveyron – OS66

Contexte La dissémination des éléments métalliques traces (ETM) dans l’environnement est plus marquée dans les bassins versants où les anciennes activités minières sont abondantes, en particulier dans les massifs montagneux. De plus, la surveillance de la qualité des sols de l’ex Région Midi-Pyrénées montre que, les concentrations en ETM des sols de l’Aveyron dépassent le fond géochimique (Gis Sol, 2011 ; Redon et al., 2013), plus fréquemment que dans les autres départements. Les raisons de ces majorations sont certainement multifactorielles, et cependant, les nombreuses activités minières passées dans ce département (Cuvier, 2015) doivent probablement y contribuer de manière significative. Par ailleurs, les invertébrés du sol et leur diversité (de formes, de tailles, de stades de vies, ...) participent à de multiples fonctions du sol (e.g. décomposition de la matière organique) qui contribuent à de nombreux services écosystémiques (Kibblewhite et al., 2008). La finalité du projet sera, in fine, d’évaluer l’impact des anciennes activités minières (parfois datant de plusieurs siècles) sur les invertébrés du sol et leur diversité aux échelles locales et/ou régionales. Ce stage de M2 s’inscrit dans une phase préliminaire, visant à réaliser un état des lieux des anciens sites miniers de l’Aveyron, et de leurs effets sur la qualité des sols. En parallèle de ce travail, la cartographie des sols du département est en cours, à l’échelle 1/250 000, dans le cadre de l’IGCS (http://www.gissol.fr/le-gis/programmes/inventaire-gestion-et-conservation-des-sols-igcs-67). Ainsi, la caractérisation des sites miniers pourra s’appuyer sur cette typologie des sols et également sur d’autres critères. Outre la géologie, les procédés d’exploitation passés et la gestion actuelle des anciennes mines, il s’agira aussi de tenir compte de l’occupation du sol et des activités agricoles. Les métaux étant plus facile à tracer lorsque des méthodes isotopiques peuvent être déployées, il s’agira de proposer un choix argumenté des éléments les plus pertinents à monitorer (El Azzi et al., 2013 ; Hanson et al., 2017). Ces travaux préliminaires aboutir ont à la mise en place d’une campagne de terrain afin de réaliser une première évaluation in situ de la dissémination des ETM dans les sols, suivant les méthodes prédéfinies. Profil souhaité
  • Ingénieur ou master ayant des connaissances en géochimie et pédologie
  • Compétences sur les bases de données, SIG et statistiques
  • Aptitudes rédactionnelles, travail en équipe et goût pour le terrain
Condition d’accueil Période : à définir avec l’étudiant. Environ 5-6 mois sur la période janvier-juillet 2018 Lieu de stage : Laboratoire EcoLab Campus INPT-ENSAT, Avenue de l’Agrobiopole – BP 32607, 31326 Castanet Tolosan Cedex Encadrement principal : Thomas Gloaguen et Maritxu Guiresse Co-endrement : Gael Le Roux, Benjamin Pey et Charles Gers Contacts Envoyer CV et lettre de motivation à Thomas Gloaguen et Maritxu Guiresse aux adresses suivantes : tgloaguen@gmail.com, guiresse@ensat.fr Pour plus d’information veuillez consulter la fiche descriptive du poste. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2017

Stage de master - Influence des caractéristiques physiques des espaces anthropisés sur le microclimat urbain - OS65

Contexte : Le cinquième rapport d’avancement du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) indique que les villes européennes seront impactées par des modifications climatiques au cours du XXIème siècle, avec notamment des épisodes caniculaires plus fréquents et plus intenses. L’îlot de chaleur urbain (ICU), défini comme l’anomalie positive de température d’air existant entre le centre d’une agglomération et les zones rurales environnantes, peut accentuer l’impact néfaste des canicules en matière d’inconfort thermique extérieur voire de risque sanitaire, et de charge de refroidissement des bâtiments. Le phénomène d’îlot de chaleur urbain est notamment engendré par les caractéristiques physiques des matériaux de surface traditionnellement utilisés en ville. D’une part, ces matériaux contribuent à maintenir une température élevée en ville via leur cycle de stockage/déstockage de la chaleur. D’autre part, ils participent à l’imperméabilisation des surfaces, ce qui limite la possibilité d’utiliser l’évaporation de l’eau comme moyen d’action pour influer sur le microclimat. Ces matériaux peuvent être de natures distinctes et distribués de façon hétérogène au sein de la ville, notamment au regard des variabilités d’occupation du sol. Ils peuvent être issus de processus de fabrication avec pour objectif d’assurer un usage physique et/ou chimique (terrassement, stabilisation, drainage...) ou être d’origine naturelle mais cependant remaniés/anthropisés avec pour vocation d’assurer une fonction environnementale. Enfin, au sein de certains espaces, les matériaux de surface peuvent être constitués de mélanges de ces deux types, résultant de pratiques d’aménagements et de gestions différenciées, sans véritable vocation assurée ni définie. A ce jour, les caractéristiques physiques des matériaux issus de processus de fabrication sont généralement accessibles. En revanche, les sols urbains, hétérogènes et complexes, n’ont que très peu faits l’objet de caractérisations au regard de la problématique en lien avec les îlots de chaleur urbains. De plus, l’influence de paramètres environnementaux comme la nature et la hauteur du couvert végétal sur le développement des ilots de chaleurs urbain restent à explorer. Afin de répondre au défi de l’adaptation au changement climatique en milieu urbain, de nouveaux matériaux et de nouvelles mises en œuvre doivent être pensés afin d’accompagner l’évolution des pratiques en matière d’aménagement, de végétalisation et de gestion des espaces verts urbains. Cette étude se situe notamment à la base d’une réflexion sur la capacité d’utilisation de matériaux déjà existants au sein d’espaces aujourd’hui délaissés. Objectif : L’objectif du stage est de contribuer à l’étude in situ de l’influence des caractéristiques des sols de différents espaces anthropisés sur leur comportement thermique. Différents types d’espaces urbains caractéristiques seront instrumentés (parking, jardin, friche, parc) afin de réaliser une analyse comparative des comportements de matériaux de différentes natures. Dans un premier temps, le travail visera à décrire les environnements des espaces sélectionnés (couvert végétal, caractéristiques morphologiques, paysagères, pédologiques et écologiques) ainsi qu’à procéder aux différents prélèvements de sol. En parallèle, une instrumentation permettant le suivi thermique et météorologique des sites de mesure sera déployée. Dans un second temps, différentes analyses de sols seront réalisées en laboratoire, de même que la collecte des données thermiques. Dans un troisième temps, les comportements thermiques des différents sites et matériaux seront étudiés au regard des caractéristiques environnementales des sites et physicochimiques des sols. L’objectif final est de pouvoir donner des éléments de caractérisation du comportement thermique des sols au regard de paramètres pédologiques et environnementaux afin de pouvoir orienter les efforts de recherche ultérieurs. Informations pratiques : Durée : Stage d’une durée de 6 mois à partir de Février 2018. Organisme d’accueil : Laboratoire Génie Civil et géo-Environnement (LGCgE), ISA Lille Yncréa Hauts-de-France à Lille. Gratification : Selon les modalités légales (environ 550 euros/mois). Encadrement : Christelle Pruvot et Sébastien Détriché (LGCgE ISA Lille), François Leconte (LGCgE HEI Lille) Profil :
  • Etudiant en Master 2 ou équivalent : Environnement, Sciences du Sol, Ecologie
  • Bonne aptitude au travail de terrain et de laboratoire (instrumentation de sites)
  • Autonomie, esprit pratique et de synthèse
  • Bonne capacité de travail en équipe
  • Anglais niveau B2
  • Permis B indispensable
Contacts et candidature : Merci d’envoyer un CV et une lettre de motivation à : Christelle Pruvot (christelle.pruvot@yncrea.fr) ou Sébastien Détriché (sebastien.detriche@yncrea.fr) La fiche descriptive du poste est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/12/2017

Proposition de stage - Impact de l’évolution des propriétés physiques de toitures végétalisées sur leurs performances thermiques et hydriques - OS64

Disciplines scientifiques : Physique / Hydrologie Spécialité : Environnement Établissement : Cerema Unité : Laboratoire de Nancy Implantation géographique : Tomblaine (Nancy) Période : Printemps 2018 Durée : 5 à 6 mois Gratification : Environ 525 €/mois Possibilité de poursuivre sur la continuité de ce sujet en thèse. Contexte Une Toiture Végétalisée Extensive (TVE) est une structure multicouches à forte valeur ajoutée technologique qui peut être mise en place sur un toit en béton, en tôle ou en bois au-dessus de l’isolation et de l’étanchéité. Alors que un million de m² étaient déjà installées en 2010 en France, notamment à la faveur du développement d’écoquartiers et des chantiers de rénovation, le CSTB estime désormais le potentiel installable national à près de 20 millions de m². Parmi les principaux arguments utilisés pour leur promotion, leurs performances potentielles de rétention des eaux pluviales et d’isolation du bâtiment sont largement mises en avant. Pourtant, un des freins à l’expansion de cette écotechnologie réside aujourd’hui dans la difficile évaluation des performances réelles des TVE. Ceci est dû en particulier aux réelles difficultés d’évaluation quantitatives expérimentales précises des transferts hydriques et thermiques dans ces systèmes complexes. La fine connaissance des évolutions de leurs propriétés physiques apparaît alors indispensable afin de faire des liens croisés avec les performances et les services écosystémiques attendus. Sujet / Travail Le Cerema dispose à Tomblaine (54) et à Trappes (77) de deux plateformes expérimentales instrumentées de toitures végétalisées de taille réelle. Plusieurs modalités ont été mises en place qui font varier certains constituants (e.g. type de végétation, nature du substrat, configuration de la couche de drainage). L’objectif du stage est de procéder à des prélèvements de substrats pour les deux sites puis à conduire des analyses de leurs propriétés physiques (i.e. texture, masse volumique apparente, conductivité hydraulique, capacité de rétention, conductivité thermique) et chimiques (i.e. pH, concentrations en carbone organique et en azote total), selon un protocole, qu’il faudra définir. Une comparaison des valeurs obtenues avec les données fournies par les constructeurs et avec des valeurs obtenues en 2012 et 2013, permettra de discuter de l’évolution des propriétés des substrats sur plusieurs années. Enfin, il s’agira d’identifier les paramètres influant sur les transferts décrits par les modèles actuels de science du sol et adaptés au substrat d’une toiture végétalisée. Compétences requises Le profil attendu correspond à un(e) étudiant(e) de niveau ingénieur ou bac+5, possédant des compétences dans les domaines suivants :
  • Physique du sol
  • Travail en laboratoire
  • Analyse de données
  • Connaissance d'un langage/script pour le calcul scientifique (Python, fortran, ...) appréciée
  • Lecture d'articles en anglais
  • Capacité d'autoformation, autonomie, initiative
Encadrement : Rémy Claverie – Cerema et Geoffroy Séré – LSE (INRA / Université de Lorraine) Contact : Rémy Claverie - Chargé de recherche (Tél : 03.83.18.31.44 / 06.37.47.33.44 - remy.claverie@cerema.fr) La fiche descriptive de l'offre est disponible ici.

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Publié le 12/12/2017

Proposition de Stage niveau Master 1 - «Caractérisation et sélection de micro-fermes urbaines dans le cadre du projet de recherche SEMOIR» - OS63

Contexte L’agriculture urbaine connaît depuis une dizaine d’années un essor considérable en France et dans le monde. Cette agriculture se caractérise par une grande diversité de formes et de fonctions (Specht et al. 2014). Des formes originales d’agriculture urbaine se développent, telles que les micro-fermes urbaines, caractérisées par leurs multifonctionnalités et dont l’activité de production et vente ou distribution d’aliments est étroitement imbriquée dans des activités de loisir, pédagogiques ou sociales (Daniel 2017). Ces micro-fermes sont implantées sur des sols urbains remaniés ou non, d’historique très hétérogène ou encore sur du bâti, en construisant des sols à partir de matériaux divers, en particulier des déchets organiques de la ville. Les fortes attentes vis-à-vis de ces composantes d’une trame verte suscitent de nombreuses questions sur l’insertion des projets dans les formes urbaines existantes, les services écosystémiques ou dys-services rendus au milieu urbain ou encore sur les impacts de ces micro-fermes sur le milieu urbain. Le projet de recherche SEMOIR a pour objectif d’évaluer les services écosystémiques rendus par les micro-fermes urbaines et leurs sols. Plusieurs services seront considérés : support de biodiversité, approvisionnement, régulation et services culturels, afin d’apporter aux acteurs de la ville des éléments pour une meilleure gestion de cette forme d’agriculture urbaine et de leurs sols. Objectifs du stage Ce stage s’intégrera dans la première phase du projet de recherche SEMOIR qui a pour objectif de sélectionner des sites d’étude. L’objectif du stage sera de caractériser les sites d’une dizaine de micro-fermes urbaines franciliennes tant au niveau de leurs sols que de l’organisation spatiale afin de permettre ultérieurement le choix d’un nombre réduit de fermes sur lesquelles les services écosystémiques seront évalués. Il s’agira de :
  • réaliser un inventaire des données existantes sur les sites potentiels d’étude ;
  • réaliser une première campagne de terrain visant à cartographier l’occupation des sols, faire un inventaire préliminaire des pratiques culturales des micro-fermes et prélever des échantillons de sol pour caractérisation ;
  • participer à la mise en œuvre d’un atelier d’échange avec les porteurs de projets des micro-fermes.
Méthodologie Le stage sera articulé en plusieurs phases (durées indicatives) :
  • Phase 1 (1 mois) : bibliographie et préparation du travail de terrain.
  • Phase 2 (1 mois) : Phase de terrain avec collecte et analyse des données au niveau des micro-fermes. Participation à l’organisation de l’atelier d’échange avec les porteurs de projets.
Conditions Début du stage : possible à partir d’avril/mai 2018 pour 2 mois. Candidature acceptée jusqu’au 5 janvier 2018. Structure d’accueil : Unité Mixte de Recherche ECOSYS sur le site d’AgroParisTech - Grignon ou sur le site Claude Bernard d’AgroParisTech. Compétences en agronomie ou plus généralement en science de l’environnement souhaitées. Le stagiaire devra avoir un goût pour le travail de terrain. Anglais lu couramment. Permis B recommandé. Stage non rémunéré (< 2mois) Encadrement : Baptiste Grard (UMR ECOSYS, INRA – AgroParisTech) et Claire Chenu (UMR ECOSYS, INRA – AgroParisTech) Contact : baptiste.grard@agroparistech.fr La fiche descriptive du poste est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/12/2017

Stage Master 2, ou ingénieur en Hydro-sédimentologie – Etude phénomènes d’érosion des sols en milieux tropical - OS62

Intitulé : Acquisition, analyse et valorisation des données météo-hydrosédimentologiques acquises sur les bassins versants pilotes de l’observatoire érosion de Mayotte. Service géologique national, le BRGM est l'établissement public de référence dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol (www.brgm.fr). Son action est orientée vers la recherche scientifique, l'appui aux politiques publiques et la coopération internationale. Le BRGM recherche pour sa direction de Mayotte un(e) stagiaire pour étudier et valoriser les données acquises au cours de l’étude « Lutte contre l’Erosion des Sols et L’Envasement du Lagon à Mayotte (projet LESELAM 2) » Contexte : Objectifs généraux : L’objectif de LESELAM 2 est la poursuite du suivi hydro-sédimentologique sur les trois bassins de l’observatoire, comme base à une évaluation par modélisation de l’érosion sur l’ensemble des bassins versants de Mayotte. Le transfert de connaissances tant en zone rurale qu’agricole à travers une démarche collective vise à l’appropriation par les mahorais des techniques conservatoires. Types d’activités prévues : L’acquisition des mesures sera poursuivie sur les 3 bassins pilotes, avec l’accentuation du développement des techniques conservatoires sur des zones pilotes, avec les agriculteurs d’une part, et les habitants / collectivités d’autre part. L’évaluation globale sur l’île se fera via les outils de modélisation, avec prise en compte des enjeux pour la définition des zones présentant le plus fort risque, et l’évaluation économique de développement des techniques conservatoires sur ces zones. Descriptif du stage : Attendus du stage : Le stagiaire recevra l’appui des géologues et experts du BRGM, pour réaliser une synthèse des données acquises. Principales missions :
  • Récupération des données sur le terrain (Exutoire des 3 Bassins versants pilotes + 12 placettes de suivi érosion),
  • Analyse en laboratoire des échantillons d’eau,
  • Analyse et synthèse des données météo-hydro-sédimentologiques (analyse du transfert d’échelle)
  • Contribution à la modélisation avec l’équipe de projet.
En marge de ce projet, le stagiaire pourra également être amené à participer à des campagnes de terrain (suivi glissement, prélèvements échantillons eau, sol, mesures piézométriques…). Profil Niveau d’études requis : BAC + 5 Compétences et qualités requises : géologie, agronomie, pédologie, hydrologie, gestion des sols et des espaces naturels. Le candidat aura une aptitude et prédisposition au travail de terrain (indispensable), il fait preuve de rigueur, d’autonomie et a le sens du contact. Permis B exigé. Spécificités du poste : Référence de l’offre : 2017-ST DRP02 Durée du contrat : 6 mois Période du stage : Février/Mars-Septembre Localisation du poste : Le poste basé à Mayotte, dans la ville de Mamoudzou, France. Votre lettre de motivation en langue française et un CV sont à adresser jusqu’au 17/12/2017 La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/12/2017

Proposition de stage de M2 - Impact environnemental lié à l’épandage de digestats - OS61

Résumé du projet La méthanisation est un procédé microbiologique anaérobie qui permet la production de biogaz valorisable énergétiquement et de digestats valorisables en agriculture. L’utilisation des digestats comme fertilisants soulève des questions relatives à leur impact sur l’environnement. En effet, l’épandage de digestats conduit à l’émission de gaz à effet de serre et de composés organiques volatils dans l’atmosphère et au transfert de fertilisants (NO3-, PO43-) et de polluants (ETM) vers les eaux superficielles et souterraines. Ce projet propose une étude concertée en conditions contrôlées des émissions gazeuses (COV, N2O, CO2 et H2O) et des transferts d’ETM et de fertilisants (NO3-, PO43-) dans le sol et la solution du sol. L’inventaire des émissions sera réalisé sur un dispositif expérimental consistant en une colonne d’environ 15 cm de diamètre et 30 cm de hauteur. Ce dispositif sera équipé d’un couvercle amovible permettant les mesures de flux gazeux en tête de colonne et d’un système d’arrosage permettant la réalisation de simulations de pluie. Deux colonnes seront suivies en parallèle pendant 2 mois, une colonne contenant le sol étudié, servant de témoin et une colonne contenant le sol auquel aura été ajouté le digestat. Un suivi de la composition des émissions gazeuses et de la solution du sol sera réalisé au cours de l’expérimentation, les sols seront eux caractérisés en début et fin d’expérience. La combinaison des différents résultats obtenus permettra une évaluation des risques de transfert de contaminants et de gaz à effet de serre suite à l’épandage de digestats. Profil recherché :
  • Formation en sciences de l’environnement
  • Intérêt pour le travail expérimental
Modalités d’accueil Equipe d’accueil et encadrement : Université de Reims Champagne-Ardenne, EA3795 GEGENAA (Marie Ponthieu), UMR 7331 GSMA (Estelle Roth) Indemnité : Environ 550€ par mois Période de stage envisagée : Stage de 5 mois au cours du premier semestre 2018 Envoyer CV et lettre de motivation Personnes à contacter : Marie Ponthieu, URCA, EA3795 GEGENAA, 2 espl. Roland Garros, 51100 REIMS, 03 26 77 36 43, marie.ponthieu@univ-reims.fr; Estelle Roth, URCA, UMR 7331 GSMA, Campus Moulin de la Housse, Chemin des Rouliers, BP 1039 - 51687 Reims Cedex 2, 03 26 91 32 31, estelle.roth@univ-reims.fr La fiche descriptive du disponible du stage ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/12/2017

Stage Master 2 – Caractéristiques des matières organiques des sols dans un système agroforestier méditerranéen en fonction de la distance à l’arbre et en comparaison à un système agricole conventionnel - OS60

Encadrant Directrice de stage : Cornelia RUMPEL (cornelia.rumpel@inra.fr), directrice de recherche CNRS, Centre AgroParisTech/iEES Paris - 78850 THIVERVAL-GRIGNON, Co-responsables : Dr. Isabelle BERTRAND (isabelle.bertrand@inra.fr) et Esther GUILLOT, doctorante (esther.guillot@gmail.com), INRA UMR Eco&Sols. Contexte : La nécessaire transition agroécologique de l’agriculture passe par une augmentation de la diversité biologique et l’intensification des interactions écologiques entre les composantes biophysiques des écosystèmes qui favorisent la fertilité, la productivité et la résilience face à des perturbations externes (Duru et al., 2015). Dans ce contexte, l’association des arbres aux cultures, dans le cadre de l’agroforesterie, apparaît comme un système prometteur qui structure dans le temps et l’espace les interactions biotiques et abiotiques. Ainsi, les systèmes agroforestiers pourraient conduire à une résilience fonctionnelle accrue face aux changements climatiques (Malézieux et al., 2009; Verchot et al., 2007). Ils sont aussi décrits comme pouvant favoriser une large gamme de services écosystémiques, y compris ceux associés aux interactions biotiques souterraines comme la séquestration du C (Cardinael et al., 2015). Pour comprendre les mécanismes, il est important de déterminer les caractéristiques de la matière organique stockée dans les sols sous les systèmes agroforestiers tempérés, encore peu étudiés. Ce stage s’insère dans le sujet de thèse d’Esther Guillot qui porte, en partie, sur le gradient de disponibilité en énergie (C) et en éléments nutritifs (N et P) dans un système agroforestier méditerranéen, comparativement à un système agricole conventionnel qui lui est adjacent. Objectif : L’objectif de ce stage sera de caractériser les matières organiques dans l’horizon de surface de sols le long d’un gradient spatial perpendiculaire à la ligne d’arbre et allant jusqu’au milieu de l’interligne cultivée, en comparaison avec celles d’une parcelle cultivée conventionnellement. Ces caractéristiques nous renseignerons sur le déterminisme de différentes fractions des matières organiques du sol et leur aptitude à contribuer au stockage du C, et ce, en relation avec les agroécosystèmes (témoin agricole versus parcelle agroforestière) et l’hétérogénéité spatiale inhérente aux systèmes agroforestiers (distance à l’arbre). Les caractéristiques des matières organiques seront reliées à la ressource trophique (litières aériennes et souterraines) et aux stratégies d’utilisation des ressources en C, N et Pdes micro-organismes des sols, en fonction de la distance à l’arbre. Méthodologie : Le site d’étude est le domaine expérimental de Restinclières, situé au Nord de Montpellier. Sur la parcelle agroforestière, des noyers (22 ans) sont associés à une rotation blé / pois / orge. Un témoin agricole, avec la même rotation de cultures se trouve à proximité de la parcelle. Les sols ont été échantillonnés selon un gradient spatial perpendiculaire à la ligne d’arbre (0-1m ; 1-2m ; 2-4 m ; 4-6,5m) ainsi que dans le témoin agricole. Le/la stagiaire effectuera un fractionnement physique des matières organiques du sol afin de séparer les pools labiles, disponibles pour la biomasse microbienne de celles stabilisées par l’association avec la phase minérale ou incorporation dans les agrégats. Il/elle déterminera la composition élémentaire des fractions ainsi que leur teneur en sucres non-cellulosiques. L’analyse de ces biomarqueurs permettra d’évaluer l’état de dégradation des matières organiques en fonction de la stichométrie C, N, P des échantillons et leur localisation spatiale. Des échantillons totaux et des fractions sélectionnées seront soumis à une analyse par spectroscopie résonance magnétique nucléaire de 13C à l’état solide. Cette analyse permettra de caractériser la composition globale des matières organiques en fonction de leur distance à l’arbre. Pré-requis et conditions :
  • Un interêt pour l’étude et la compréhension des cycles biogéochimiques C, N et P à l’interface sol-plante et les problématiques en lien avec le stockage du C dans les sols.
  • Une bonne aptitude au travail en équipe alliée à de l’autonomie et du dynamisme et une première expérience en laboratoire sont souhaitées.
  • Une maîtrise des statistiques de base sous le logiciel R est souhaitée.
Le stage se déroulera à Grignon avec des interactions fréquentes avec le laboratoire Eco&Sols de Montpellier. Gratification : 540 € mensuel environ Divers : Des crédits nécessaires au fonctionnement sont ils disponibles. Le stage s’effectuera à Grignon au laboratoire d’Ecologie et des Sciences de l’environnement. 1 ou 2 déplacement entre Grignon et Montpellier sont prévus avec remboursement des frais inhérents aux déplacements s’il y en a. Pour plus d’information veuillez consulter la fiche descriptive du stage disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/12/2017

Proposition de stage de fin d’études - Evaluation de la variabilité spatiotemporelle de l’azote minéral du sol sous quelques rotations culturales types du territoire du Douaisis - OS59

Ce stage s’inscrit dans un projet financé par l’agence de l’eau Artois-Picardie avec la communauté d’agglomération du Douaisis, le Lycée de la nature et des biotechnologies de Douai et l’ISA Lille. Contexte et objectif La communauté d’agglomération du Douaisis (CAD) est un territoire composé de 35 communes, environ 200 agriculteurs et 11400 ha de surface agricole utile (SAU). Environ 40% du SAU totale est en grande culture avec de la betterave, de la pomme de terre, du blé et de l’orge. C’est un territoire agricole appartenant aux zones vulnérables aux nitrates. Avec la «directive nitrate» (directive 91/676/CEE du 12/12/1996), visant à encadrer l’utilisation des fertilisants azotés dans les agrosystèmes, l’utilisation de la méthode de bilan (Comifer, 2013) et les mesures de reliquats azotés en sortie d’hiver sont devenus obligatoires sur le territoire. Face aux enjeux de la qualité de l’eau et la présence de captages grenelles sur le territoire, la CAD soutient financièrement depuis 2013 des mesures de reliquats azotés chez des agriculteurs volontaires, au-delà du minimum réglementaire exigé. L’objectif de ce stage est de valoriser ces mesures de reliquat azoté pour évaluer et diagnostiquer les effets des pratiques agricoles actuelles sur l’évolution de la teneur en azote minéral des sols. Méthodologie et travail à accomplir Une trentaine d’agriculteurs référents volontaires a été identifié sur le territoire. Les rotations, les pratiques culturales, les données pédoclimatiques et agronomiques seront notées. Les reliquats azotés seront mesurés. Ces données serviront à paramétrer le modèle agronomique STICS pour calculer les différents flux d’azote dans le système sol/plante/atmosphère en fonction des rotations. Pour spatialiser les données, il convient d’établir une typologie des systèmes de culture à l’échelle du territoire. Le stagiaire aura pour mission de :
  • Participer aux collectes de données auprès des agriculteurs (enquêtes)
  • Mettre au format les données et paramétrer le modèle STICS
  • Contribuer à l’élaboration d’une typologie des systèmes de cultures à l’échelle du territoire
Profil recherché
  • Elèves ingénieurs en agronomie ou master 2 en science du vivant.
  • Gout pour le travail de terrain, pour l’analyse de donnée et la modélisation
  • Maitrise des outils de SIG ;
  • Permis de conduire B requis.
Conditions du stage Encadrement : S. Andrianarisoa (sitraka.andrianarisoa@yncrea.fr) et S. Detriche (sebastien.detriche@yncrea.fr) enseignants-chercheurs. Le stage aura lieu à l’ISA Lille pour 6 mois à partir de février 2018. Gratification : 504€ net/mois. Envoyer CV et lettre de motivation avant le 10 janvier 2017. La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/12/2017

Offre de stage niveau master 2 - Evaluation du stockage de carbone dans les sols et dans la végétation au niveau de haies bocagères - OS58

Contexte La concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2) est en constante augmentation depuis le début de l'ère industrielle, contribuant au changement climatique. Le protocole de Kyoto de février 2005 signait l’engagement de 39 Pays à « réduire de 5,2 %, d’ici 2012, leurs émissions de gaz à effet de serre, par rapport à leur niveau de 1990 ». Le paquet Energie Climat de l’UE prévoit aujourd’hui un objectif de réduction de 20 % des émissions de GES d’ici 2020, de 40 % d’ici 2030 et de 80‐95 % en 2050. Au‐delà de la réduction des émissions CO2, l’une des voies explorées pour limiter leur effet est de stocker le carbone dans la biomasse et dans le sol. Le stockage dans les sols agricoles est particulièrement mis en avant dans le programme « 4 pour mille » lancé lors de la «Conférence Paris climat 2015» : le Ministre de l’agriculture a affirmé l’objectif d’atteindre une augmentation relative des stocks de carbone dans les sols de 4 pour mille par an, qui permettrait de compenser les émissions globales de gaz à effet de serre, tout en garantissant une meilleure sécurité alimentaire des populations. Le développement de systèmes agroforestiers tels que les bocages, patrimoine vieillissant de l’espace rural du grand ouest qui associent une végétation ligneuse en bordure de parcelle à des cultures, est l’une des pratiques mises en avant pour relever ce défi. Le projet de recherche « CARBOCAGE », qui réunit les Chambres d’Agriculture Régionales des Pays de Loire et de Bretagne et des chercheurs de l’INRA de Rennes et de l’Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers, a pour objet d’étudier le stockage de carbone dans les systèmes bocagers de l’ouest de la France et d’analyser la faisabilité de la mise en place d’un système de compensation économique des émissions avec un marché carbone local. Le projet doit permettre d’évaluer par type de haies (composition, âge,...) la performance de stockage dans le système sol‐biomasse végétale mais aussi leur impact relatif en fonction des modes de gestion et des usages des sols dans leur voisinage. Objectifs du stage L’objectif du stage est de quantifier le stockage de carbone dans le sol au voisinage de haies bocagères et de le mettre en regard du stock dans la biomasse. Les sites d’étude sont localisés en Bretagne (Morbihan) et dans les Pays de la Loire, où on observe une diversité de haies, à la fois en termes de structure et composition, qu’en termes de 2 modes de gestion. Sur ces sites, la gestion des haies et la production de bois sont suivies par les Chambres Régionales d’Agriculture des Pays de Loire et de Bretagne, et une typologie des haies a été établie. Les étapes du travail de stage seront les suivantes :
  1. Définition d’une stratégie d’échantillonnage pour mesurer les stocks de carbone dans le sol au voisinage de haies en couvrant la diversité des situations.
  2. Echantillonnage sur le terrain et analyse des sols au laboratoire. Quantification des stocks et caractérisation de la matière organique du sol au voisinage de la haie (par ex. fractionnement granulométrique, biomasse)
  3. Interprétation et discussion des résultats.
  4. Mise en regard le stockage de carbone dans la biomasse et quantification du stockage total.
Compétences requises Nous recherchons un candidat de niveau master 2, ayant des compétences générales en environnement, et des connaissances sur le fonctionnement du sol. Les qualités requises sont les suivantes : la forte motivation, l’autonomie, la capacité à concevoir et à mettre en œuvre des mesures de terrain. Le candidat doit être titulaire du permis de conduire. Modalités d’accueil Conditions : 6 mois entre février et septembre 2018 Indemnité de stage : 554 €/mois (taux en vigueur au 1er septembre 2017). Frais de déplacement pris en charge. Localisation Le stage se déroulera à l’INRA UMR SAS, située sur le campus d’Agrocampus Ouest, 65 rue de Saint Brieuc, CS 84 215, 35042 Rennes Cedex. L’UMR SAS (Sol Agro et hydrosystème Spatialisation) est une unité mixte de recherche axée sur l’étude des interactions entre l’agriculture et le milieu naturel par une approche intégrative et spatialisée des territoires ruraux. Encadrement / contact Valérie Viaud (valerie.viaud@inra.fr ‐ 02 23 48 51 42) La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

Proposition de stage de Master 1ère année : Impact de la préparation des sols avant plantation sur les stocks de carbone organique des sols forestiers – OS57

Contexte. La forêt occupe une position particulière dans le contexte du changement climatique. Elle contribue à l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre, contribution qui pourrait encore s’accroître dans les décennies à venir. L’adaptation des peuplements forestiers aux changements climatiques est un prérequis à tout objectif d’atténuation. Dans ce cadre, la plantation forestière constitue une voie privilégiée pour mettre en œuvre les stratégies d’atténuation et d’adaptation. La plantation est nécessaire pour opérer des changements d'essences et/ou de provenances mais suppose des opérations sylvicoles spécifiques, notamment une préparation du sol qui favorise le développement des plants. Un des impacts principaux de ces méthodes est le déstockage du carbone organique du sol. Des méthodes innovantes pour la préparation du sol, utilisant des engins mécaniques légers (mini pelles), ont été développées et sont en cours d’évaluation, notamment via les réseaux expérimentaux nationaux Alter et Pilote (description : www.nancy.inra.fr/mission-gestion-vegetation-foret). Dans ce contexte, Edouard Quibel du laboratoire ECODIV réalise un travail de thèse intitulé « Impacts de la préparation du sol lors de la phase de plantation sur la dynamique de la matière organique et la fonction de stockage de C dans les sols forestiers ». Cette thèse fait partie intégrante du projet CAPSOL « Dynamique du CArbone et de la croissance après Préparation du SOL dans les plantations forestières » financé par l’ADEME (http://www6.nancy.inra.fr/mission-gestion-vegetation-foret/Projets-en-cours/CAPSOL). Ce projet s’appuie précisément sur les réseaux Alter et Pilote qui représentent des situations de plantations souvent problématiques (végétation compétitrice et contraintes de sol) très classiquement rencontrées en France. Objectifs et missions Ce sujet de stage propose d’étudier l’effet de deux méthodes de préparation du sol utilisant des outils montés sur mini-pelle (e.g. scarificateur réversible et sous‐soleur multifonction) sur les stocks de carbone organique du sol (COS). Le stage se déroulera sur un des sites expérimentaux du réseau CAPSOL. Le (la) stagiaire participera à l’échantillonnage sur le terrain. Il (elle) sera chargé(e) de la détermination des stocks de COS par analyseur élémentaire CHN et de la densité apparente. Informations pratiques Organisme d’accueil, durée et conditions du stage
  • Organisme d’accueil : Laboratoire ECODIV (EA1293/URA IRSTEA)
  • Université de Rouen
  • Durée : 3 mois à partir du 3 avril 2018 prolongation éventuelle 1 ou 2 mois
  • Stage gratifié selon les modalités légales (environ 550 euros/mois).
Profil souhaité (Niveau / Compétences)
  • Etudiant en Master 1ère année : Ecologie des populations et des communautés ou en Science du Sol.
  • Bonne aptitude au travail de terrain et de laboratoire.
  • Bonne aptitude au travail en équipe.
  • Esprit pratique et de synthèse, autonomie.
  • Connaissances nécessaires en traitements statistiques (utilisation de R)
  • Permis B et véhicule personnel non nécessaire.
Encadrement : Fabrice Bureau (enseignant-chercheur) et Edouard Quibel (doctorant), ECODIV-EA1293 Contact : Edouard Quibel-Laboratoire d’écologie - ECODIV, EA 1293/URA IRSTEA Courriel : edouard.quibel1@univ-rouen.fr Candidature : Envoyer un CV et une lettre de motivation avant le 01/12/18 par courriel aux adresses suivantes : fabrice.bureau@univ-rouen.fr et edouard.quibel1@univ-rouen.fr Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

PROPOSITION DE STAGE DE MASTER 2 OU INGENIEUR AGRO – ANNEE 2017-18 - Comparaison des performances des modèles STICS et syst’N et d’une méthode du bilan pourestimer les pertes azotées des systèmes de culture de la plateforme expérimentale Terralab - OS56

DESCRIPTION DU STAGE Contexte et objectif de l’étude Modéliser les pertes d’azote, par voies aériennes et souterraines, des cultures selon les pratiques agricoles est important pour estimer l’efficience des pratiques de gestion et évaluer la durabilité des systèmes agricoles. Pour l’évaluation multicritères des systèmes de cultures, de nombreux critères sont pris en compte, tels que les pertes azotées. La mesure in situ de ces dernières est contraignante et l’utilisation de modèles permet de pallier ces difficultés. Un travail de paramétrage et de comparaison des méthodes sélectionnées doit permettre de retenir la plus pertinente et de préparer les évaluations futures. Il convient notamment d’appliquer un modèle de culture, STICS (simulateur multidisciplinaire pour les cultures Standard), sur les données de la plateforme expérimentale Terralab, pour quantifier les variables d’intérêt non mesurées. L’objectif de cette étude est d’examiner les bilans hydriques et la réponse des émissions de N2O, de volatilisation de NH3 et de lixiviation des nitrates aux différentes pratiques agricoles, voire aux variations climatiques. Il s’agira de comparer les performances de STICS, de Syst’N et d’une méthode du bilan pour prédire ces résultats. Le travail sera fondé sur un essai en grandes parcelles (22), avec 5 systèmes de culture mis en place sur la plateforme Terralab au nord de Reims depuis 2015, et donc 3 années d’acquisition de mesures (2015-2017) qui serviront de base pour réaliser les simulations des variables étudiées. Organisation du travail demandé (avec approximation du temps alloué)
  1. Recherche bibliographique sur les études d’évaluation des modèles et méthodes choisies et les études d’inter-comparaison existantes entre ces modèles (1 mois)
  2. Formation aux modèles pour être capable de les faire tourner et paramétrage avec les données disponibles sur les 5 systèmes de culture : Création des fichiers d’entrée et de sortie des modèles pour les simulations sur 2015-2017. (1 mois)
  3. Vérification des simulations pour tester la capacité des modèles à simuler les pertes azotées et calibration des modèles aux conditions du site expérimental d’après les données mesurées et disponibles (des mesures complémentaires sur le terrain pourront être réalisées) (2 mois)
  4. Après calibrations des modèles, simulation à nouveau des variables d’intérêt pour les années
  5. 2015-2017 et simulations a priori sur l’ensemble des rotations des 5 systèmes de culture d’après des séries climatiques (15 jours)
  6. Comparaison des performances des méthodes (modèles STICS et syst’N et méthode bilan) pour estimer les pertes azotées de systèmes de culture en Champagne crayeuse (15 jours)
  7. Rédaction et restitution des résultats de l’étude (1 mois)
MODALITES D’ACCUEIL Structures d’accueil et encadrement : Terrasolis, chambre d’agriculture de la Marne Lieu d’affectation : Centre de Recherche en Environnement et Agronomie, 2, esplanade Roland Garros – BP 235, 51686 Reims Cedex 2 Période : 6 mois (début 2018) Indemnité : environ 500€/mois CANDIDATURE ET CONTACT Candidature : Envoyer CV et lettre de motivation avant le 3 décembre 2017 Personnes à contacter :
  • Cassandre Gaudnik (03.26.77.36.12 / gaudnik@marne.chambagri.fr) – Centre de Recherche en Environnement et Agronomie - 2, esplanade Roland Garros – BP 235, 51686 Reims Cedex 2
  • Gaël Ponsardin (03.26.64.08.13 / ponsardin@marne.chambagri.fr) – Complexe agricole du Mont Bernard - Route de Suippes – CS 90525, 51009 Châlons-en-Champagne Cedex
PROFIL SOUHAITE
  • Niveau Master 2 ou Ingénieur
  • Connaissances dans les Sciences de l’environnement et/ou l’agronomie
  • Intérêt pour la modélisation
  • Maîtrise des tableurs (excel)
  • Connaissance des pratiques agricoles appréciée
  • Dynamisme et force de proposition, capacités d’organisation et d’écoute
Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

POLLUSOLS-Sujet de Stage M2, janvier-juin 2018 - Cartographie régionale de la contamination en Cu le long du continuum Terre/Mer - OS54

Contexte POLLUSOLS : Les activités humaines (transports, industrie, agriculture...) émettent de nombreux contaminants qui se propagent dans l’environnement par différentes voies et peuvent ainsi polluer de grandes étendues, même très faiblement. En Pays de la Loire, des équipes multidisciplinaires se sont réunies autour de la problématique des pollutions diffuses et participent au projet POLLUSOLS (http://www.osuna.univ-nantes.fr/pollusols), piloté par l’OSUNA (Université de Nantes). L’objectif du projet est d’améliorer la compréhension de l’ensemble du cycle de contamination et de proposer des outils pertinents pour la gestion des sols et sédiments pollués. D’où viennent les polluants ? Comment se propagent-ils dans l’environnement et jusqu’où vont-ils ? Quels sont leurs impacts ? Comment traiter les milieux pollués ? Voici les grandes questions que pose POLLUSOLS, le premier pôle de recherche français spécifiquement dédié aux pollutions diffuses. Une cinquantaine de biologistes, chimistes, physiciens, géologues ou encore sociologues issus de 16 laboratoires collaborent à ce projet financé principalement par la région Pays de la Loire pour 5 ans. Le projet étudie en particulier les polluants inorganiques, notamment le cuivre (Cu). Le Cuivre est un élément ubiquiste présent dans tous les compartiments environnementaux (sol/sédiments/eau//biotes/air...) et étudié par toutes les disciplines liées à l’environnement. Son omniprésence et l’augmentation de son utilisation engendrent un accroissement des concentrations dans l’estuaire de la Loire depuis 30 ans sans que l’on ne puis se certifier son origine. Les différentes sources identifiées par le consortium sont l’activité minière, la filière viticole, les rejets urbains et industriels ou encore le trafic maritime ou routier. Cependant, jusqu’à présent très peu d’études sont parvenues à lier formellement ces différentes sources aux concentrations observées, du fait notamment de l’hétérogénéité des échelles et des compartiments étudiés. Ce sujet, fondé sur la géochimie du cuivre, répond à des enjeux environnementaux et sanitaires régionaux et globaux. Le but est donc d’établir, pour la première fois, une cartographie «synthétique» des niveaux de concentrations en Cu dans les compartiments : sols (urbains/ruraux : viticoles, agricoles, ou non), sédiments (assainissement pluvial/fluviaux/esturiens/marins) et si possible dissous (ouvrages et réseaux d’assainissement pluvial/rivière/fleuve/océan) à l’échelle de la zone d’étude. Déroulement et objectifs du stage : Le /la stagiaire devra recenser, collecter et faire un bilan des données de Cu existantes sur les différentes matrices identifiées par les partenaires. Il/elle aura pour mission de structurer les données et de les caractériser en lien avec les chercheurs partenaires puis de les valoriser en établissant notamment une cartographie régionale des concentrations en Cu. Cette réalisation sera une première du genre et servira de repère pour les décideurs politiques ainsi que de base trans-disciplinaire pour les études futures liées au Cu. De plus, elle permettra, dans un second temps la mise en œuvre de plans d’échantillonnage pour pallier les éventuels déficits de données et d’initier une interprétation au regard de la spatialisation des sources locales et régionales. Le/la candidat(e) retenu(e) devra disposer de bonnes compétences en SIG et en gestion de bases de données, et si possible des notions en géochimie. En outre, le/la candidat(e) devra faire preuve de persévérence et d’aisance relationnelle lors de l’étape de collecte des données auprès de divers organismes (ADEME, chambres d’agriculture, laboratoires de recherche membres ou non de POLLUSOLS, etc). Enfin, des aptitudes rédactionnelles et à la valorisation des résultats acquis au cours du stage seront demandées. Envoyer un CV et une lettre de motivation ou demandez plus d’informations auprès des co-encadrants : Date limite de candidature: 22 décembre 2017 Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

Proposal for a Master thesis - How biostimulants can reduce water and fertilizer consumption of lettuce and tomato? - OS53

ISA Lille is one of the 8 members of an Interreg 2 Seas project financed by the European Union. This project called Bio4Safe gather scientific and professional structures from the Netherlands, England, France and Belgium. The french partners for this project, mostly involved in the student management are ISA Lille, engineering school of agriculture hosting the Master thesis candidate, and Pôle Légumes Région Nord, experimental platform for legume production. Context and objectives We can find today on the agricultural market some products called « biostimulants ». These products are sold for different applications on specific crops (legumes, horticultures, flowers,...). Biostimulants are for example able to reduce water and fertilizer consumption by these crops. Nevertheless, it appears that this market is not clear for professionals and there is a lack for scientific evidence and proofs of functioning of one molecule on different crops. It is now important to have these evidences and proofs of concept, one of the objectives of the project. This work will also help the European administration in their work and considerations aiming at giving a clear framework for the use of biostimulants and clarify the market. In this context, the objectives are:
  • To test the application of five biostimulants, of which three from seaweed extracts, on lettuce and tomato.
  • To measure the impact of the use of these products on water and fertilizer consumption by the crops.
  • To test different tools and sensors to follow the crop physiology and propose the best available solution for professionals. Méthodology and tasks
Selected candidate will have to
  • participate with other colleagues in the setting upof the experiment at Pôle Légumes
  • follow the crop behavior (field work + sensors)
  • perform lab measurements in Lille and/or in Ghent; for example yield measurements, physiological markers, nitrogen – phoshorus and water consumption, measurements of nutrient and water use efficiency,...
  • test the different sensors and select the most suitable for the professionals. Also propose new sensors for the next steps
  • take part in the project animation, meetings,...
Profile
  • Master 2 student in agriculture
  • Interest for agronomy and experimental work
  • Deductive and analytical skills.
  • Driver licence
Practicals This internship will be hosted by ISA Lille and the selected student will be followed by Sitraka ANDRIANARISOA (sitraka.andrianarisoa@yncrea.fr ; 0359566900) and Bertrand VANDOORNE (bertrand.vandoorne@yncrea.fr), lecturer-researchers. Starting date around March 2018 if possible, 6 months. Send your CV and cover letter to the above contacts (before 15th of December) Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

Proposition de stage de fin d’études (Ingénieur ou Master 2) - Evaluation des performances agroenvironnementales des outils d’aide à la décision en fertilisation azotée sur la culture de blé tendre - OS52

Ce stage sera accueilli au sein d’Yncréa Hauts de France, établissement ISA. C’est une association loi 1901 qui a vu le jour suite à la fusion en 2012 de trois écoles d’ingénieur HEI, ISA et ISEN (http://www.yncrea-hautsdefrance.fr). Le travail s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par l’agence de l’eau Artois-Picardie en collaboration avec le groupe Carré (http://www.groupe-carre.fr), l’Institut  de Genech (http://www.institutdegenech.fr) et l’ UR 1158 AgroImpact de l’INRA de Laon (www.npc.inra.fr). Contexte et objectifs De très nombreux outils d’aide à la décision (OAD) existent actuellement pour aider les agriculteurs à raisonner la dose d’intrants azotés sur leur parcelle et à l’appliquer au bon moment et au bon endroit. Ces outils ne fonctionnement pas tous sur le même principe et n’apportent donc pas exactement le même conseil de fertilisation. Tous sont utilisés par les agriculteurs pour adapter la dose préconisée en début de culture par la méthode du bilan (COMIFER, 2013 ; Machet et al., 2012). La question se pose alors de leur efficacité et de leur efficience, tant du point de vue agronomique qu’environnemental. L’objectif de ce stage est d’évaluer le bilan azoté de 4 OAD de fertilisation azotée. Il s’agit de :
  • Confirmer l’efficacité agronomique de chaque OAD
  • Suivre le devenir de l’azote dans le sol et dans la plante par marquage isotopique à l’azote 15
  • Quantifier par modélisation les différents flux d’azote de la parcelle selon le conseil de l’OAD.
Méthodologie et travail à accomplir Des expérimentations au champ seront mises en place sur une culture de blé sur 2 sites : la ferme pilote du Groupe Carré et de l’Institut de Genech. La dose d’azote à apporter sera calculée via les méthodes classiques (COMIFER, 2013 ; Machet et al., 2012) puis fractionnée en 3 apports. Quatre OAD seront testés : Farmstar, Ntester, Airinov et Agroconseil. Ils seront mis en œuvre sur la totalité de la parcelle pour ajuster la dose d’azote à apporter au 3ème apport. Une partie de l’engrais apporté (3ème apport) sera marqué à l’N15. Des bougies poreuses ont été installées à 1 m de profondeur sur les 2 sites pour suivre la lixiviation de l’azote. Le stagiaire aura pour mission de :
  • Mettre en place les expérimentations sur les 2 sites
  • Mettre en œuvre les conseils appliqués par les OAD
  • Suivre l’expérimentation sur le terrain
  • Paramétrer le modèle STICS pour calculer les différents flux d’azote du système.
  • Traiter et analyser les données produites
Profil recherché
  • Etudiant en Master 2 en agronomie
  • Intérêt pour l’agronomie et gout pour le travail expérimental et de modélisation.
  • Rigueur, esprit d’analyse et de synthèse.
  • Permis de conduire B requis.
Conditions du stage Ce stage sera accueilli à Lille à l’établissement ISA et sera encadré par Sitraka ANDRIANARISOA (sitraka.andrianarisoa@yncrea.fr ; 0359566900) enseignant-chercheur. Le stage durera 6 mois de mars à septembre 2018 (avec 3 semaines de vacances en août 2018). Les candidatures (CV et lettre de motivation) sont à envoyer avant le 15 décembre 2017. Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

Offre de stage niveau M2 - Etude de la valorisation agronomique potentielle des sédiments de cours d’eau – OS51

Contexte du stage : Ces travaux de recherche ont pour objectif de déterminer si des sédiments de dragage, non pollués, de cours d’eau (rivières, canaux) peuvent trouver leur place dans deux nouvelles filières de valorisation : agricole et revégétalisation ou restauration de milieu naturel (renaturation). Ces filières permettraient la valorisation de volumes importants de sédiments et leur recyclage en tant que matériaux minéraux primaires secondaires. Afin de mettre en place ces filières, il faut au préalable lever (i) des verrous réglementaires afin de maîtriser les risques environnementaux et de vérifier l’innocuité sanitaire en définissant des valeurs limites d’acceptabilité et (ii) des verrous scientifiques et techniques tels que fertilité des sédiments et caractérisation de leur disponibilité en éléments nutritifs. Pour faire évoluer les pratiques et la réglementation, les décideurs sont à la recherche de retours d’expériences de terrain. La fertilité des sédiments déposés à terre, en grandes quantités, avec des pas de temps différents, sur des terrains agricoles, sera étudiée en partenariat avec la Région Bretagne et le Cerema. Cette fertilité sera comparée à celle des «sols agricoles classiques»  et caractérisée in-situ et au laboratoire afin d’étudier les propriétés agronomiques de sols amendés en sédiments. Le stage, co-encadré par Agrocampus Ouest et le Cerema Centre-Est répond à une demande formulée par la Direction Générale de la Prévention des Risques du ministère de la Transition écologique et solidaire, en charge de la mise en place de méthodes opérationnelles permettant de faciliter le réemploi de matière et la valorisation des déchets. Les objectifs du stage seront :
  • De réaliser un état de l’art des connaissances sur la valorisation agronomique des sédiments, et les propriétés agronomiques des sédiments,
  • De décrire des profils de sols pédologiques sur des sols agricoles fortement amendés pas des sédiments,
  • De réaliser des essais au laboratoire pour caractériser les paramètres agronomiques des sédiments,
  • De comparer la fertilité des sédiments à celle des sols agricoles ou aux matériaux terreux utilisés en restauration écologique par la mise en place d’essai en vase de culture avec du colza et de l’avoine.
Profil souhaité : Niveau Master 2 ou Ingénieur : Agronomie, Sciences du sol, Sédiments, Environnement Compétences souhaitées : Intérêt pour la recherche et le travail en laboratoire, rigueur, capacité à travailler en équipe, autonomie. Conditions d’accueil : Lieu d’affectation du stage : Unité de recherche Environnement Physique de la Plante Horticole (EPHor), AGROCAMPUS-OUEST Centre d’Angers, 2 rue Le Nôtre, 49045 Angers cedex Durée : 6 mois (début mars – fin août 2018) Indemnisation du stage : environ 554,40€/mois + remboursement des frais de déplacements nécessaires à l’étude (financement Cerema) Candidature : Envoyer CV et lettre de motivation à Laure Vidal-Beaudet laure.beaudet@agrocampus-ouest.fr Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

Proposition de stage de 5 à 7 mois - Identification par télédétection multi-temporelle des zones salées de la vallée du fleuve Niger - OS50

Contexte et enjeux Le Niger est un pays en forte croissance démographique, dont la sécurité alimentaire dépend pour une bonne part des zones irriguées aménagées dans la vallée du fleuve Niger. L’aménagement de nouvelles zones irriguées est projeté pour développer la production agricole en s’appuyant notamment sur le barrage de Kandadji en cours de construction. Le développement de la salinité des sols est une menace importante dans la vallée du Niger. Dans cette zone, le processus de salinisation est soit déjà présent dans certaines zones avant mise en culture (salinisation primaire), soit se développe suite à l’irrigation (salinisation secondaire). De nombreux travaux ont cherché à caractériser, à l’échelle locale ou de petits périmètres irrigués (dizaines d’ha), les processus de salinisation secondaire induits par l’irrigation, mais il manque à ce stade un inventaire cartographique qui évalue l’importance du phénomène à l’échelle de la vallée dans son ensemble (environ 900 000 ha). En complément des observations de terrain, la télédétection peut venir en appui à cette cartographie par identification directe (efflorescences salines) ou indirecte (effet de la salinité sur la végétation) de la salinité. Une nouvelle génération de capteurs de télédétection satellitaire (données Sentinel-2), combinant les avantages d’une haute fréquence temporelle d’observations, d’une haute résolution spatiale et d’un élargissement du nombre de bandes spectrales, est déjà disponible sur la vallée du Niger et devrait faciliter la cartographie des zones salées. Objectifs du stage Les objectifs du stage sont de trois ordres :
  • Développer une méthodologie permettant l’identification des zones salées en testant deux approches complémentaires, l’une centrée sur l’observation directe de la salinité (bandes Visibles Sentinel-2), l’autre centrée sur l’étude des cycles de végétation par zones (utilisation de données S2 (10 Bandes à 20m) en multi-temporel).
  • Evaluer la performance des approches par confrontation à des données de terrain acquises sur des secteurs-tests identifiés dans la vallée du fleuve Niger
  • Proposer une stratégie pour une cartographie exhaustive de la salinité à l’échelle de la partie nigérienne du fleuve Niger.
Contenu du stage
  • Synthèse bibliographique sur les travaux existants d’identification de la salinité par télédétection
  • Choix avec les partenaires nigériens du projet de zones d’étude et définition avec eux de stratégies d’échantillonnage in situ des sols
  • Traitement d’images de télédétection Sentinel 2 pour évaluer de façon directe ou indirecte la salinité des sols
  • Analyse des relations entre prédictions des zones salées par télédétection et vérité terrain
  • Proposition d’une méthodologie pour le développement ultérieur du travail
Profil recherché Ingénieur ou Master ayant des compétences en télédétection et programmation informatique (type Matlab, Python ou R), mais aussi des connaissances sur les sols. Rigueur, esprit de synthèse, sens de l'organisation Modalités d’accueil Lieu de stage : UMR SAS INRA-Agrocampus Ouest, 65 rue de St Brieuc, 35042 Rennes Encadrement :
  • UMR SAS : Christian Walter, Youssef Fouad et Didier Michot (enseignants-chercheurs)
  • UMR LISAH Montpellier : Cécile Gomez (chargée de recherche IRD)
  • Université de Niamey : Y. Guero (Professeur) et Issaka Moussa (Ingénieur)
Indemnité : 554,40 €/mois (+ indemnités de transport francilien) Ce stage s’inscrit dans le contexte du projet national CNES-TOSCA pour le développement du Centre d’Expertise Scientifique de Cartographie Numérique des Sols, du pôle de données surfaces continentales THEIA
  1. Modalités de candidatures
Envoi CV et lettre de motivation à : christian.walter@agrocampus-ouest.fr Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

Demande d’accueil de stagiaire pour la période 2017-2018 - Représentation de la structure du sol et conséquences sur la distribution des phases gazeuse et liquide - OS49

Contexte scientifique : La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) représente un défi majeur auquel doit faire face l'agriculture aujourd'hui. Les modèles macroscopiques décrivant le cycle du carbone et de l'azote dans les sols (RothC [1], Century, CERES...) cherchent à évaluer l’effet des propriétés du sol, du climat et des pratiques agricoles sur des émissions de GES cependant ils ignorent les interactions microscopiques complexes se produisant entre les différents acteurs (biomasse du sol, facteurs abiotiques (distribution de l'eau et des nutriments dans l'espace poral du sol). Afin que ces modèles fournissent des prévisions plus précises et robustes, la représentation mécaniste des processus et de l'hétérogénéité spatiale des acteurs à l'échelle de l'habitat microbien se révèle essentielle. Le projet Soilμ3D a pour ambition d’utiliser les modèles 3D de simulation de la dégradation microbienne de la matière organique à l'échelle de ces micro-habitats pour porter les hétérogénéités identifiées à l'échelle des micro-habitats aux échelles du profil de sol. L’étude de ces micro-habitats revient à étudier la structure des sols, i.e. l’organisation macroscopique des agrégats et celle microscopique des pores, qui conditionnent le stockage et le transport d’eau et de gaz dans le sol [2]. La structure du sol détermine ainsi fortement l’environnement physique et chimique des habitats microbiens et donc l’activité des micro-organismes du sol. La description quantitative de la structure du sol en 3D est maintenant possible grâce à l’utilisation de la tomographie à rayons-X. Les images produites sont ensuite utilisées comme données d'entrée aux modèles développés à l'échelle des pores et simulant les flux de gaz. Dans le cadre du projet Soilμ3D, deux de ces modèles permettant de modéliser la dégradation de la matière organique sous l’activité des micro-organismes du sol en incluant la structure 3D du sol sont utilisés : LBioS [3] et MOSAIC [4]. Objectifs du stage : L’objectif de ce stage est de déterminer quel est l’impact de l’utilisation des modèles LBioS et MOSAIC sur la représentation de la structure du sol et sur la distribution des phases liquide et gazeuse au sein de la porosité du sol. Descriptif du travail du stagiaire : Le stagiaire étudiera quel est l’impact de l’utilisation des modèles LBioS et MOSAIC :
  1. Sur la représentation de la structure du sol et sur ses propriétés. Les deux modèles utilisent des images tomographiques de sol comme support de modélisation :
  • LBios (codé en C) utilise directement ces images 3D (après segmentation, ce qui permet de séparer la phase porale de la matrice de sol).
  • MOSAIC (codé en C++) se base sur une modélisation de la structure du sol à partir des images segmentées, selon une méthode morphologique utilisant deux modalités de représentation géométrique des pores : sphères ou ellipsoïdes. Le stagiaire devra utiliser des codes déjà existants pour modéliser la structure du sol à l’aide de sphères. Les modélisations de structure à base d’ellipsoïdes lui seront fournies. Puis, le stagiaire devra réaliser un travail d'analyse d’images des images tomographiques d'une part et des structures 3D obtenues avec MOSAIC d'autre part de manière à caractériser quantitativement les structures du sol sur lesquelles se basent ces deux modèles : porosité, distribution de taille de pores, connectivité, etc. Cela pourra se faire à l’aide du logiciel de traitement d’image ImageJ, ainsi que grâce à l’utilisation d’outils développés par les partenaires du projet Soilμ3D.
  1. Et sur la distribution des phases liquide et gazeuse au sein de la porosité qui découle de la représentation de la structure du sol. La localisation de ces deux phases, leur proportion dans le sol et leur connectivité sont des critères de contrôle de l’activité microbienne.Le stagiaire devra réaliser des simulations de la distribution à l'équilibre de l'eau et de l'air à partir des images tomographiques segmentées en utilisant LBioS d'une part et à partir des structures du sol générées par MOSAIC en appliquant directement la loi de Young-Laplace [5]. Le stagiaire réalisera ensuite un travail d'analyse d'images sur les images 3D de distribution des phases liquide et gazeuse obtenues par LBioS et MOSAIC : proportion de chaque phase, connectivité des phases, etc.
Ces deux questions seront traitées sur des images provenant de sols avec différentes textures, ce qui permettra d’évaluer les différences entre les deux modèles en termes de représentation de la structure dans différents contextes. Il s’agira donc d’un travail de traitement de données et de modélisation. Des compétences, ou un fort intérêt, en analyse d'images et modélisation sont vivement recommandées. Période de stage envisagée : premier semestre 2018 Projet(s) de rattachement  le cas échéant : projet ANR Soilμ3D (http://www6.inra.fr/soilmicro3D/Presentation) Formations ciblées pour le recrutement du stagiaire / Niveau : M2 Lieu(x) : UR SOLS (INRA, Centre Val-de-Loire, Site d’Orléans) Encadrant(s) identifié(s) :
  • Marine Lacoste (UR SOLS)
  • Olivier Monga (UMMISCO, IRD, Bondy)
  • Valérie Pot (ECOSYS, INRA, Grignon)
Collaborations :
  • Wilfred Otten (Cranfield University, UK)
  • Naoise Nunan (UPMC)
Remarques / commentaires : Adresser les candidatures à marine.lacoste@inra.fr ; envoyer lettre de motivation et CV. Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

SUJET DE STAGE POUR M2 – 5 MOIS – 2018 - Urbanisation et Qualité des sols en Méditerranée (UrbaQualiSol-Med) : application d’un indice de polyvalence d’usage au 16ème arrondissement de Marseille - OS48

Mots clés : sols ; urbanisme ; occupation du sol ; indice de qualité ; cartographie ; polyvalence d’usage Support des activités humaines, les sols sont une surface sur laquelle se déploient et s’organisent les sociétés (sol-espace). Ils sont aussi une ressource remplissant six fonctions essentielles : circulation et rétention de l’eau ; rétention et cycle des nutriments ; stabilité physique et support ; biodiversité ; filtration et pouvoir tampon ; patrimoine pédologique, géologique et archéologique. Selon la Stratégie thématique en faveur de la protection des sols de la Commission européenne (2006), elles « doivent être protégées en raison de leur importance socio-économique et environnementale » (COM, 2006). Une gestion appropriée permet qu’elles soient maintenues voire restaurées. En France, l’échelle de gestion et de planification de l’usage des sols est celle des communes. L’élaboration des documents de planification spatiale se fait dans le respect des lois relatives à l’urbanisme et à la prévention des risques, et en conformité avec les orientations prises dans d’autres documents réglementaires établis à un échelon territorial supérieur. Dans le projet UQualiSol-ZU (projet précédent) , nous avions mis en perspective le droit de l’urbanisme avec la connaissance scientifique de la qualité des sols (Robert et al. 2012). L’objectif était triple : évaluer comment le droit permet d’intégrer une connaissance des sols dans le processus de planification de leur usage (1), évaluer quelle connaissance de la qualité des sols peut être produite pour être utilisée par le planificateur (2), et produire une application dans le bassin minier de Provence, entre Aix-en-Provence et Marseille (3) via la construction d’un indice de polyvalence d’usage pour Gardanne et Rousset (Keller et al. 2012). A l’issue de ces travaux, l’intégration d’une connaissance des sols dans les politiques locales d’urbanisme est apparue légitime, nécessaire et réalisable. Nous avons montré qu’il est possible, et a priori accepté par les acteurs locaux, d’intégrer dans un PLU des informations sur la qualité des sols sous forme d’un indice de polyvalence d’usage. D’autre part, le 16 ème arrondissement de Marseille présente un territoire contrasté : des collines où la protection des espaces naturels et la restauration de zones de carrière s’opposent au développement d’activité de stockage de déchets et d’une plate-forme logistique ; des friches industrielles (en cours de dépollution) ; des quartiers résidentiels traditionnels avec jardins en cours de densification ; une zone franche urbaine développée sur d’anciennes tuileries ; le nord du Grand port maritime de Marseille ; etc. Cette diversité des formes et de l’historique de l’usage des sols constitue un atout pour tester la transposabilité de l’indice développé dans UQualiSol-ZU, et pour étudier la diversité des options envisageables en termes de reconquête paysagère et fonctionnelle d’un littoral fortement marqué par un passé industriel. Objectifs L’objectif du stage est d’évaluer la faisabilité d’une transposition de l’approche développée dans UQualiSol-ZU à un autre territoire, en l’occurrence le 16ème arrondissement de Marseille. D’autre part, des données supplémentaires acquises lors de campagnes de terrain sur le 16ème arrondissement de Marseille viendront nourrir la base de données des sols déjà établie pour Gardanne et Rousset (communes étudiées lors du précédent projet), visant à construire une typologie des sols de la région et, en particulier des sols urbains et péri-urbains. Méthodologie
  1. La cartographie de l’occupation des sols au 1:5000 a déjà été produite et analysée dans le cadre du projet VIPLI-Med, mais il n’existe pas de carte des sols à une échelle compatible. Il s’agira, à partir du MNT, de la carte géologique au 1:50000 et de la carte des pédopaysages au 1:250000 de délimiter des grandes entités qui seront échantillonnées (30 points). Ces entités et les analyses des sols des horizons de surface seront confrontées aux données déjà acquises sur les communes de Rousset et Gardanne.Les analyses porteront sur les paramètres physiques, physico-chimiques et biologiques utilisés dans l’indice de polyvalence d’usage développé précédemment (Robert et al. 2012). Les données de délimitation des zones ANC, zones naturelles ou humides, les PPRI....seront également pris en compte.
  2. Les carrières, les friches et la zone côtière feront l’objet d’un échantillonnage spécifique et plus détaillé (20 points) afin de renseigner ces espaces qui n’existent pas sur les 2 communes étudiées précédemment. Il s’agira en particulier d’évaluer si des paramètres nouveaux sont nécessaires soit pour caractériser ces sols, soit pour caractériser des usages nouveaux non inclus jusqu’ici dans l’indice. Une première campagne de prélèvements et d’analyses a eu lieu en 2017 sur les terrains des tuileries et briqueteries. Les nouveaux prélèvements seront interprétés en relation avec les résultats obtenus en 2017.
  3. Une carte théorique de polyvalence d’usage sera établie et validée via des visites ponctuelles sur le terrain.
Lieu : Aix-en-Provence et visites de terrain à Marseille Adresse du laboratoire : CEREGE (Centre européen de recherche et d'enseignement en géosciences de l'environnement), Aix-Marseille Université - Technopôle de l'Environnement Arbois-Méditerranée BP 80 13 545 Aix-en-Provence Cedex 4 Autre :
  • Permis B nécessaire
  • Le travail sera effectué en étroite collaboration avec un doctorant
Contact : Catherine Keller (keller@cerege.fr /tel: + 33 (0)4 42 97 15 17) Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

SUJET DE STAGE M2R 2018 Au CEREGE, Aix en Provence - Impact des cultures sur la biodisponibilité en Si – OS47

ENCADREMENT : Sophie Cornu, Olivier Grauby, Jean-Dominique Meunier, OBJECTIFS: De nombreux travaux montrent que Si est un élément bénéfique pour la croissance des plantes, céréales en particulier, malgré son statut d'élément non essentiel. D’après certains auteurs, la réserve de Si biodisponible peut être un facteur limitant pour atteindre des rendements optimaux soient parce que les sols en sont pauvres au départ, soit parce que les pratiques de l’agriculture intensive ont épuisé les ressources. L’objectif de ce stage sera de caractériser le statut du silicium dans les sols français soumis à la culture du blé. Vue la diversité des sols et des climats, notre approche consiste à comparer des couples sols cultivés/sols forestiers choisis, grâce à l’apport du Réseau de Mesure de la Qualité des Sols, des cartes topographiques et des cartes de Cassini, sur la moitié nord de la France. Des descriptions pédologiques ont été réalisées pour chacun des sols au printemps 2015, ainsi que des prélèvements à la tarière de l’horizon de labour sous culture et de deux horizons couvrant la même profondeur (0-5 et 5-25 cm en générale) sous forêt. Sur la base des descriptions pédologiques de l’analyse des squelettes granulométriques et des profils de terres-rares, indicateur de changements éventuels de matériau parental entre les deux solums, 7 paires ont été conservées pour lesquelles les changements potentiels observés entre les deux occupations des sols ne peuvent pas être imputés à un changement de matériau parental. Le travail consistera à quantifier et qualifier la fraction biodisponible du Si de ces paires de sol et à analyser l’impact éventuel de l’occupation du sol sur cette fraction. Il s’agira donc d’effectuer des extractions du Si biodisponible et de réaliser des analyses minéralogiques et géochimiques avec un focus sur les argiles et les phytolithes qui sont d’après notre hypothèse de base, les matériaux les plus à même d’avoir été affectés par les cultures du fait de prélèvement du Si les constituant, supposé constituer la fraction biodisponible du Si du sol. METHODE : Analyse de la fraction de Si biodisponible par des méthodes chimiques ; analyse de la fraction argileuse par DRX, MET, analyse des phytolithes par MEB FINANCEMENT : Programme ANR BIOSiSOL CONTACT : Sophie.Cornu@inra.fr ; grauby@cinam.univ-mrs.fr ; meunier@cerege.fr Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 22/11/2017

SUJET DE STAGE M2R 2018 CEREGE, Aix en Provence - Effet de l’application foliaire de Si sur la distribution de Si chez le blé - OS46

ENCADREMENT : Catherine Keller , Perrine Chaurand, Jean-Dominique Meunier OBJECTIFS: De nombreux travaux montrent que Si est un élément bénéfique pour la croissance des plantes, céréales en particulier, malgré son statut d'élément non essentiel. L’intégration du silicium dans les pratiques agricoles n’est cependant pas encore reconnue car les mécanismes mis en jeu suite au prélèvement de Si par la plante sont encore mal connus. Il existe cependant un consensus sur l’effet de Si dans l’amélioration des rendements lorsque la plante est soumise à des stress biotique et abiotique. Ce constat a poussé un certain nombre d’industriels à proposer des produits à base de Si afin de «biostimuler» la plante. Deux types de produits sont proposés : le premier type est constitué de matériaux solides que l’on applique dans le sol déficitaire en Si biodisponible. Le Si ainsi libéré est absorbé par les racines et précipite dans les parties aériennes sous forme de particules d’opale A appelées phytolithes. Ces phytolithes joueraient un rôle indirect dans l’amélioration des rendements en renforçant la rigidité et en conséquence permettant une meilleure photosynthèse. Le deuxième type de produit est un spray de Si appliqué sur les feuilles. Le rôle joué par ces sprays est sujet à controverse ; pour certains le spray agit comme barrière mécanique contre les parasites (champignons, insectes...) alors d’autres prétendent que Si pénètre à l’intérieur de la plante et précipite de la même façon que le Si prélevé par voie racinaire. Afin de mieux comprendre comment le spray agit sur les plantes, nous proposons d’effectuer des expériences en hydroponie sur le blé. Les questions abordées seront les suivantes : Si sous forme de spray pénètre-t-il dans les tissus ou reste-t-il en surface ? Entraine-t-il un meilleur prélèvement racinaire de Si ? Si en solution dans la solution nutritive ou Si appliqué en spray sur les parties aériennes ont-ils les mêmes effets sur les concentrations et la distribution de Si dans la plante ? METHODES : Croissance de blé en hydroponie et en chambre de culture ; analyse de la spéciation de Si par des méthodes destructives (chimie totale) et non destructives (MEB, FluoX, analyse des phytolithes par MEB). FINANCEMENT : Programme ANR BIOSiSOL CONTACT : meunier@cerege.fr Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/11/2017

Proposition de stage à Eco&Sols - Estimation du carbone inorganique des sols par Spectrométrie dans le Moyen Infra Rouge - OS45

DESCRIPTION DU STAGE La dynamique des stocks de carbone (C) et en particulier du C organique des sols (SOC) reçoit depuis 2 ans de nombreuses attentions sous le terme d’initiative 4 pour mille, des sols pour la sécurité alimentaire et le climat. De nombreux sols méditerranéens souvent calcaires sont caractérisés par la présence de C inorganique (SIC) à des taux élevés et des taux de SOC relativement faibles dont la dynamique présente des spécificités. Ces spécificités sont peu prises en compte du fait de la difficulté de différencier les teneurs en SOC des teneurs en SIC. Souvent, la teneur en C total est réalisée par combustion du sol total et la teneur en SIC par calcimétrie. La teneur en SOC est alors obtenue par différence du C total et des SIC. Une méthode rapide et peu couteuse par spectrométrie dans le moyen infrarouge (MIR) permettrait de pallier une partie de ces difficultés et de favoriser les études de dynamique des SOC dans les sols carbonatés du pourtour méditerranéen. L’objectif principal du stage est de proposer et d’évaluer un modèle ou une méthode générique de mesure de la teneur en SIC par spectrométrie MIR afin d’estimer les teneurs en SOC de sols carbonatés. L’objectif est aussi d’évaluer la précision de cette méthode de mesure des SOC en sol carbonaté et ses limites, c’est-à-dire la gamme de validité de la méthode et l’erreur moyenne de prédiction, ainsi que ses avantages économiques. Les 2 étapes du stage sont :
  1. d’Etablir un modèle/méthode générique de prédiction des SIC d’un échantillon de sol
  2. de Mettre en place une procédure d'estimation indirecte de SOC sur sols carbonatés, à partir d'estimations directes de SIC par spectrométrie MIR et de C total par CHN.
Pour atteindre ces objectifs, le stagiaire utilisera les bases de données d’Eco&Sols dont les teneurs en C total, SIC et SOC ont été mesurés par analyse physico-chimique à Arras, et dont les spectres MIR ont été pris au laboratoire. Ces bases sont issues du RMQS et des thèses de P. Coll, R. Cardinael et K. Hmaidi. Cependant des échantillons nouveaux seront aussi analysés pour valider les modèles de prédiction des teneurs en SIC et en SOC établis lors du stage. Les résultats issus du stage intéresseront à la fois la communauté de Sciences du Sol qui s’intéresse à la dynamique du C dans les sols y compris les sols carbonatés et la communauté de spectrométrie infra rouge qui s’intéresse à la mise au point de modèle de prédiction d’une variable, ici la teneur en C, le plus générique possible. Un intérêt pour les sols, la mise au point méthodologique est nécessaire ainsi qu’un gout pour les statistiques, la chimiométrie et la spectrométrie est souhaitée. CONDITIONS Le stage sera localisé à Montpellier à l’UMR Eco&Sols et sera encadré par T. Chevallier, B. Barthès (Eco&Sols), P. Moulin (US Imago), C. Gomez (Lisah). Une gratification de 540 euros mensuel environ est prévue. CONTACT Tiphaine Chevallier (Tiphaine.Chevallier@ird.fr) Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/11/2017

Stage Master Recherche 1 ère année / DUT - Détermination d’activités enzymatiques des cycles C, N et P au cours d’une cinétique de décomposition de litières, en système agroforestier - OS46

ENCADREMENT Encadrant : Dr. Isabelle BERTRAND (isabelle.bertrand@inra.fr) et Dr. Isabelle BERTRAND (isabelle.bertrand@inra.fr) Co- encadrant : Esther GUILLOT, doctorante (esther.guillot@gmail.com), INRA UMR Eco&Sols. Laboratoire : UMR Eco&Sols, INRA, IRD, SupAgro, CIRAD 34000 Montpellier DESCRIPTION DU STAGE Contexte : Les litières aériennes et souterraines représentent le principal apport de matières organiques au sol et la ressource trophique majeure pour les organismes du sol (Bais et al 2006). Les systèmes agroforestiers, en introduisant des lignes arborées (arbre et bande enherbée) dans des parcelles agricoles, augmentent la diversité végétale, et de fait la diversité des litières restituées au sol. Dans ces systèmes, les quantités et qualités des litières diffèrent selon l’emplacement dans la parcelle. La décomposition de ces litières est un processus essentiel qui détermine les transferts/transformations et flux des éléments des cycles du carbone (C), de l’azote (N) et du phosphore (P) (Wardle et al 2004). La décomposition des litières et la minéralisation de C, N et P sont contrôlées par la sécrétion d’enzymes extracellulaires par les microorganismes du sol (bactéries et champignons notamment). Elle va dépendre de la composition chimique et de la proportion de composés cytosolubles (facilement assimilables) et des composés structuraux, plus difficilement dégradables (Bertrand et al 2006). L’hypothèse émise ici est qu’il existerait un gradient spatial de capacité fonctionnelle des décomposeurs, qui s’étendrait de la ligne arborée jusqu’au centre de l’interligne cultivée. Cette différence fonctionnelle entrainerait des excrétions différentes d’enzymes liées aux cycles C, N et P, affectant in fine les vitesses de décomposition et les disponibilités en N et P. Objectif : L’objectif général de ce stage sera de déterminer les activités enzymatiques impliquées dans les cycles C, N et P, dans des mélanges sols-litières, en fonction de la distance à la ligne arborée et du type de litière ajoutée au sol. Méthodologie : Le site d’étude est le domaine expérimental de Restinclières, situé au Nord de Montpellier. Sur la parcelle agroforestière, des noyers (22 ans) sont associés à une rotation blé / pois / orge. Les mélanges de sols-litières à analyser ont été échantillonnés dans 4 types de «bacs à litière» (sol nu, sol+feuilles de noyer, sol+parties aériennes de pois, sol+mélange pois/noyer) le long d’un gradient spatial perpendiculaire à la ligne arborée (0-1m; 2-4 m; 4-6,5m par rapport aux arbres). Le/la stagiaire analysera les mélanges de sols et de litières de 3 dates d’échantillonnage, soit 140 échantillons au total, sur lesquels les activités enzymatiques seront déterminées. Il est prévu de mesurer sur ces échantillons, 4 activités enzymatiques : β-1,4-glucosidase (représentant la dégradation de la cellulose), la β–xylosidase (représentant la dégradation de l’hémicellulose), la N-acétyl-glucosaminidase (représentant la dégradation de Norganique) et la phosphatase (représentant la dégradation de Porganique) Pré-requis et conditions :
  • Un intérêt pour l’étude et la compréhension des cycles biogéochimiques C, N et P à l’interface sol-plante et les processus microbiens dans les sols.
  • Une bonne aptitude au travail en équipe alliée à de l’autonomie et du dynamisme et une première expérience en laboratoire sont souhaitées.
  • Une maîtrise des statistiques de base sous le logiciel R est souhaitée.
Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/11/2017

Study of earthworm behaviour in contaminated soils. Critical assessment of standard ecotoxicity bioassays - OS45

Supervisors:
  • Philippe Baveye;
  • Julia Clause;
  • María Balseiro-Romero
Location: University of Poitiers and AgroParisTech, Grignon Timeframe: February 1 – July 31, 2018 Monthly stipend: 554.4 € per month Ecotoxicity of contaminated soils has been generally characterized using a variety of bioassays that measure different growth features and/or behavioural aspects of soil micro-(bacteria), meso-(earthworms, springtails – Collembola-) and macroorganisms (plants) to assess the toxicity of soils contaminated with organic chemicals 1 – 3. These bioassays are usually used in ecological risk assessment and have been standardized, among others, by the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD) or International Organization for Standardization (ISO). Both organizations include several tests using earthworms: “Test 207-Earthworm acute toxicity test”, and “Test 222 - Earthworm reproduction test”, by OECD; “17512-1: Soil Quality-Avoidance Test for Determining the Quality of Soils and Effects of Chemicals on Behaviour”, by ISO). For example, OECD tests should be performed in artificially spiked and homogenised soils. When these tests are applied in real contaminated soil samples, and even in the field, the validity of the results may be questioned: Soil contamination in real soils is not homogeneous, and earthworms will probably avoid the zones with the highest contaminant concentration, providing potentially confusing results on soil toxicity. Earthworm burrow systems have been recently characterized using 3D-microimaging, in particular using X-ray computed tomography (CT) 4,5 (Figure 1). This technique allows a 3-dimensional reconstruction of earthworm movement in soil and its monitoring with time. Therefore, the use of this technique will help us to determine any modification that may occur in the behavioural patterns of earthworms when they are introduced in an ecotoxic environment. Therefore, the use of this technique will help us to determine any modification that may occur in the behavioural patterns of earthworms when they are introduced in an ecotoxic environment. The aim of the proposed internship will be to study the behaviour of different earthworm species in mesocosm configurations containing soil samples with different properties and contaminated in different configurations (homogeneous contamination, contaminated in linear gradients 6 or soil with a discrete contamination spot). In parallel, the burrow system of earthworms will be monitored with time using CT imaging, in order to discern earthworm behaviour in the contaminated scenarios considered. On the other hand, other basic toxicity features, such as reproducibility and survival will be assessed for each scenario, following OECD guidelines.These experiences will be a base for the discussion of the validity of standardized bioassays to be used in the field or in actual contaminated soil samples.In close collaboration with Dr. Julia Clause and Dr. María Balseiro-Romero, who are in charge of the research, the intern will carry out a subset of the experiments, as permitted within the 6 months of the internship. A definite objective of the internship will be the writing of a publication (in English) on which the intern will be a co-author. The intern will also present a poster concerning his/her work at an international workshop to be held in June 2018 in Saint Loup Lamairé (Deux-Sèvres, France). For further information or to apply contact maria.balseiro@inra.fr. More information here. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 11/11/2017  

Proposition de stage niveau Master 2 Estimation des propriétés des sols à l’échelle régionale (Beauce) – développement de méthodes de cartographie numérique - OS44

CONTEXTE L’évaluation des Services Ecosystémiques rendus par les Sols (SES) est un enjeu important pour raisonner durablement la gestion des sols et des écosystèmes. Pour l’essentiel, les méthodologies d’évaluation des services écosystémiques restent cependant à développer pour proposer une évaluation biophysique cohérente avec les échelles de décision agronomiques ou avec les réseaux de surveillance environnementale (Baveye, 2016 ; Hartemink et al., 2016). L’évaluation biophysique des SES nécessite de disposer d’information sur les sols, à la résolution adaptée à l’échelle d’étude. Actuellement, la faible disponibilité d’information spatialisée sur les sols aux échelles requises pour évaluer les SES constitue un verrou scientifique que ce stage contribuera à lever. Il s’agira en effet de s’appuyer sur des progrès récents en matière de désagrégation spatiale pour proposer des procédures de mise à disposition de l’information pédologique contenue dans les bases de données existantes, qui permette d’injecter des paramètres liés aux sols adaptés à l’échelle retenue dans l’évaluation des SES. OBJECTIF ET METHODOLOGIE L’objectif général du stage est d’établir, pour la Beauce, une méthodologie pour produire des informations pédologiques compatibles avec les spécifications du projet GlobalSoilMap : prédictions de propriétés des sols à différentes profondeurs au format matriciel, assorties d’incertitudes. Pour cela, trois objectifs opérationnels sont fixés :
  • Représentation cartographique des types de sols : désagrégation des unités typologiques de sol au sein des unités cartographiques de sol par l’utilisation d’algorithmes fondés sur les connaissances actuelles de distribution des sols dans les paysages. Différents algorithmes seront comparés et la validation s’appuiera sur des informations ponctuelles ou cartographiques précises.
  • Estimation de propriétés pédologiques d’intérêt à différentes profondeurs : à partir des unités typologiques de sol désagrégées, quelques propriétés pédologiques d’intérêt seront dérivées de la base de données IGCS, par extraction simple d’un paramètre pédologique, combinaison de plusieurs paramètres entre eux et application de règles de pédotransfert. Une réflexion sur la représentation de l’incertitude associée aux estimations sera menée.
  • Fourniture d’estimations spatiales des propriétés sur des supports compatibles avec les échelles adaptées à l’évaluation des SES.
MODALITES
  • Compétences requises :
  • connaissances en science du sol, bases de données et statistiques ;
  • rigueur et aptitude au travail en réseau ;
  • maîtrise des systèmes d’information géographique et du logiciel R.
Encadrement : Nicolas Saby, Manon Caubet (INRA, unité Infosol), Blandine Lemercier (AGROCAMPUS OUEST, centre de Rennes, UMR INRA SAS) Lieu de stage : Orléans (unité de service Infosol) Durée : 5 à 6 mois entre février et septembre 2018 Indemnité de stage : selon le barème en cours : environ 554 €/mois Contact : nicolas.saby@inra.fr Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 11/11/2017

Caractérisation physique du domaine d'activité microbiologique dans les sols - OS43

Laboratoires d’accueil : Laboratoire Milieux Environnementaux, Transferts et Interactions dans les hydrosystèmes et les Sols (METIS) campus Jussieu (Université Pierre et Marie Curie), en collaboration avec l’Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement (iEES Paris), campus Jussieu (Université Pierre et Marie Curie). Responsables du stage : Description du stage : Contexte Les sols agricoles sont au cœur des préoccupations sociétales actuelles. Alors que l'on cherche à réduire les émissions de gaz à effet de serre et/ou à les compenser, les sols agricoles en sont de substantiels émetteurs et leur stock de carbone diminue un peu partout dans le monde. Pour contrecarrer cette tendance, l'évolution des pratiques agricoles apparaît comme un enjeu majeur. Toutefois pour évaluer les impacts et évaluer l'efficacité de nouvelles pratiques agricoles, les modèles actuels de flux de carbone, développés à l'échelle de la parcelle, ne représentent pas de façon satisfaisante la biodégradation des matières organiques du sol (MOS) par les microorganismes. Les recherches menées sur la dynamique du carbone suggèrent que la stabilité du C dans les sols est davantage une propriété de l’écosystème (interactions avec la matrice minérale du sol, séparation spatiale entre organismes décomposeurs et MO...) qu’une propriété intrinsèque des molécules formant la matière organique (Schmidt et al., 2011). Il a été observé que la minéralisation des MOS est souvent linéaire avec la racine carré du temps, typique de processus limités par la diffusion (Nunan, 2017). Etant donné que la diffusion réduit les gradients de concentration et induit une très forte homogénéisation, particulièrement aux échelles fines, la minéralisation des MOS pourrait ne dépendre que de quelques structures clefs de la porosité que nous regroupons ici sous le concept de « volume actif ». Le volume actif correspond à l’espace connecté à un microorganisme à travers la phase fluide et dans lequel certaines molécules organiques peuvent librement diffuser. Problématique Afin d’affiner la notion de volume actif et de déterminer si ce concept peut être utilisé comme descripteur simple du fonctionnement biologique du sol, il convient en premier lieu de caractériser la distribution de la saturation et les chemins de diffusion dans le réseau poral. La diffusion effective en phase aqueuse est fonction de la tortuosité et de la connectivité de la phase fluide (Revil & Jougnot, 2008). Dans des milieux poreux, ces paramètres dépendent de l’interaction entre le degré de saturation et l’architecture du réseau poral (Jougnot et al., 2016). De plus, il a été montré que la distribution de la saturation ne dépend pas seulement de l’organisation du réseau poral mais aussi de la structure des pores et de la dynamique de la saturation. Comme la connectivité du réseau poral et la connectivité de la phase aqueuse dans le réseau poral ne sont pas fortement reliées en conditions non-saturées, les chemins de diffusion ne sont pas bien décrits par des mesures de la géométrie (connectivité, tortuosité) du réseau poral, tel qu’on les obtient par tomographie à rayons-X. La mesure de la résistivité électrique est une méthode géophysique non-intrusive (mesures en surface du milieu) et intégratrice (représentative d’un volume défini par l’écartement entre les électrodes). Elle peut être utilisée comme proxy pour déterminer la teneur en eau d’un milieu poreux et la connectivité de la phase aqueuse dans cette porosité (Jougnot et al., 2016). En utilisant les modèles pétrophysiques appropriés, il est possible d’estimer les coefficients de diffusion des différentes espèces ioniques dans le milieu à partir des mesures électriques (Revil & Jougnot, 2008; Jougnot et al., 2009). La résistivité électrique est une propriété du milieu poreux qui devrait être considérée comme un tenseur, tout spécialement dans le cas des milieux partiellement saturés où l’anisotropie est plus importante (Jougnot et al., 2016). La répétition de mesures de résistivité selon différentes configurations permet à la fois d’assurer un suivi temporel de ce paramètre et de son anisotropie, donc de l’évolution de la connectivité de la phase aqueuse. Les objectifs de ce stage, qui se déroulera dans le cadre du projet de recherche VAMOS (Volume Actif comme descripteur de la dynamique des matières organiques des sols) déposé à l’INSU, sont de mettre en place le dispositif expérimental électrique et de valider cette méthode pour estimer la connectivité de la phase aqueuse dans la porosité des sols afin de mieux caractériser le volume actif et de déterminer le lien entre cette connectivité et l’activité microbiologique des sols. Méthodologie et démarche : Le stage se décomposera en deux étapes : (1) mise en place de la méthode expérimentale et (2) analyse quantitative des résultats par modélisation numérique.
  1. Un travail de développement technique est nécessaire pour réaliser les mesures de résistivité électrique sur des cylindres de sol non-perturbés qui serviront ensuite aux mesures de dégagement de
CO2 des sols. La partie cruciale de cette étape visera à l’optimisation de la sensibilité de la mesure de résistivité électrique, c’est-à-dire à trouver la meilleure configuration possible pour estimer la connectivité et l’anisotropie de la phase aqueuse dans l’échantillon (Figure 1).
  1. En parallèle du développement technique et des mesures expérimentales, un ensemble de simulations numériques seront nécessaires au dimensionnement du dispositif et à l’analyse des résultats par l’utilisation de loi pétrophysiques appropriés.
Possibilité de continuer en thèse : Ce stage peut se poursuivre par une thèse en cas d'obtention de financement de l'INSU à travers le projet VAMOS. Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre.   :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 11/11/2017

Proposition de stage de master 2 Mesure et analyse des échanges de CO2 et vapeur d’eau entre le sol, la plante et l’atmosphère pour deux systèmes de grande culture contrastés - OS42

Contexte : Mieux comprendre les déterminants et les conséquences du changement climatique passe notamment par la quantification des échanges de carbone et d’eau entre le sol, les couverts végétaux et l’atmosphère et par l’analyse de leur évolution en fonction des pratiques de gestion des agrosystèmes. La méthode de la covariance des turbulences (‘eddy covariance method’) permet de mesurer en continu ces échanges. Elle est mise en œuvre à l’échelle d’un réseau de sites en Europe (à la fois sur des écosystèmes forestiers, cultivés et marins) et sur le long terme (plus de 20 ans) dans le cadre de l’infrastructure de recherche européenne ICOS (Integrated Carbon Observation System). Le site INRA d’Estrées-Mons est l'un des 15 sites français impliqués dans le réseau ICOS « écosystèmes ». Ce site fait partie d’un observatoire de recherche sur les cycles biogéochimiques et l’influence des pratiques agricoles sur le fonctionnement des agrosystèmes (SOERE ACBB, site « grande culture ») mis en place en 2010. Il est équipé de deux tours à flux pour la mesure de la covariance des turbulences sur deux des rotations de culture étudiées : un système à bas intrants avec recherche d’autonomie partielle en N via l’insertion de légumineuses, et un système alternant une culture pérenne (le switchgrass) avec une rotation d’annuelles. De nombreuses variables agronomiques et environnementales sont aussi mesurées. Objectifs du stage : L’objectif du stage est de réaliser une première synthèse et analyse des flux mesurés depuis mai 2014 sur le site d’Estrées-Mons. Cela impliquera deux étapes principales :
  • Une analyse de la qualité des données produites, qui est très dépendante des conditions météorologiques notamment (direction du vent, développement de la turbulence par exemple). Cette étape consistera dans un premier temps en la réalisation, à l’aide du logiciel EddyPro utilisé pour le calcul des flux, d’un ensemble de tests :
- tests de stationnarité, de similarité, du bilan énergétique ; - corrections de fréquence, détermination de la fonction de transfert ; - détermination au cours du temps de la surface contribuant à la mesure (footprint). Dans un second temps, des comparaisons avec les flux obtenus par d’autres méthodes seront réalisées : comparaison des flux de CO2 avec la méthode des chambres par exemple, après avoir déterminé les périodes appropriées pour la comparaison.
  • Une fois les données validées, la seconde étape du travail consistera en l’analyse de la dynamique intra et inter annuelle des flux mesurés en fonction de la dynamique des variables d’environnement (météo, teneur en eau du sol par exemple) et des itinéraires techniques, et en la comparaison des flux obtenus pour les deux rotations étudiées.
Conditions pratiques : Le stage (6 mois) se déroulera au sein de l’unité de recherche AgroImpact de l’INRA, principalement à Laon avec des déplacements sur le site expérimental d’Estrées-Mons. Il sera encadré par Frédéric Bornet (responsable métrologie du dispositif), Joël Léonard (chercheur), avec l’appui d’autres scientifiques de l’unité ainsi que de Pauline Buysse (ingénieure de recherche ICOS, INRA UMR ECOSYS). Le stagiaire bénéficiera d’une indemnité de stage (554.40 €/mois), et il est possible de bénéficier d’un logement à bas coût sur le site INRA de Laon. Profil recherché : connaissances sur le fonctionnement des couverts et des sols (notamment flux d’eau, d’énergie, de carbone), agronomie. Être à l’aise avec l’utilisation d’outils tels que R sera un atout compte tenu de la masse de données à manipuler. Contact : Frédéric Bornet (frederic.bornet@inra.fr, 03 23 24 07 86), Joël Léonard (joel.leonard@inra.fr, 03 23 24 07 69). Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 11/11/2017

Proposition de stage Master 2 - Agrégats biogéniques dans les sols: impact sur la dynamique des microorganismes et la stabilisation de la matière organique - OS41

Intitulé : UMR 7619 Métis équipe Biogéochimie Adresse : Tour 56-66, 4ème étage - 4, place Jussieu, 75005 Paris Responsable de l’encadrement : K. Quenea Téléphone : 01 44 27 38 26 E-mail : katell.quenea@upmc.fr Co-encadrant : julie.leloup@upmc.fr Perspectives de poursuite de thèse : X oui Avec une bourse spécifique : non Le sujet peut donner lieu à une poursuite en thèse mais actuellement le laboratoire ne dispose pas d’un financement dédié. Contexte : La matière organique (MO) des sols constitue un compartiment essentiel du cycle biogéochimique du carbone. En effet, ce compartiment représente un stock d’environ 2500 Gt de carbone organique (Jobbágy and Jackson, 2000), soit trois fois le stock de carbone contenu dans le compartiment atmosphérique et quatre fois celui du compartiment biotique (Lal, 2004). Ce compartiment est particulièrement dynamique, et la minéralisation de la MO principalement par voie biogénique microbienne peut être très rapide. Le rôle de vers de terre dans la dynamique de ce compartiment constitue un fort intérêt : de par leur abondance dans les milieux naturels et surtout des agrégats biogéniques dit « turricules » qu’il produisent. Au sein de ces macro-agrégats, il est admis que la MO est accumulée et protégée physiquement (Angst et al., 2017). Ces agrégats seraient plus stables que les agrégats « physico-chimiques » du fait de l’abondance des polysaccharides contenus dans le mucus des vers, une compaction plus importante dans le tractus digestif et une texture plus fine (Six et al., 2004, Zangerlé et al., 2011). Certains auteurs ont observé une minéralisation accrue de la MO par absorption de la litière par les vers de terre cumulé à un effet de « priming effect » dû au mucus riche en polysaccharides des vers et stimulant l’activité microbienne (Fahey et al, 2013). Cependant, lors d’une expérimentation réalisée au laboratoire Métis, une minéralisation importante à court terme (quelques semaines) puis une persistance de la MO au bout d’un an ont été observées (Vidal et al., 2017). En conséquent, l’effet global des vers sur la MO semble dépendre des échelles de temps considérées : un effet déstabilisateur de la MO dans un premier temps puis effet stabilisateur venant compenser la déstabilisation initiale dans un second temps. Objectifs : L’objectif de ce stage est d’étudier le rôle des agrégats biogéniques (turricules) dans la stabilisation et la minéralisation des différents compartiments de la matière organique, en réalisant un bilan complet de carbone (CO2, C dans le sol, C dans les turricules) après apport de MO fraiche (MOF) marquée au 13C sous forme de résidus végétaux Afin de comprendre les mécanismes en jeu, le devenir de la MO (minéralisation ou modification de sa composition chimique) et les communautés microbiennes impliquées (bactéries et champignons). Après mise en place des incubations sous forme de microcosmes, la proportion MOF intégrée dans les turricules, et son taux de minéralisation dans le sol et dans les turricules seront mesurés pendant 3 mois, par analyse de chromatographie en phase gazeuse. Les communautés microbiennes seront dans ces deux différents compartiments (sols vs turricules), par analyse des Acides Gras PhosphoLipidiques (PLFA) membranaires microbiens, avec marquage au 13C-carbone). Ainsi, ce stage permettra de répondre aux questions suivantes :
  • Quels sont les taux de minéralisation de la MO (fraiche et totale) dans les turricules d’une part et de celui du sol d’autre part ?
  • Comment varient-t-ils au cours du temps ?
  • Ces évolutions du taux de minéralisation (et donc de l’activité des microorganismes) sont-elles liées à une évolution des communautés microbiennes avec le temps ?
Ce stage se situe à l'interface entre la géochimie et l’écologie microbienne Equipes impliquées : Le travail de la personne retenue s’effectuera en collaboration entre 2 équipes de recherche dont les compétences sont complémentaires :
  • Équipe 1 (équipe d'accueil) : Equipe Biogéochimie UPMC, Paris
Encadrante : Dr K. Quenea, MdC UPMC (katell.quenea@upmc.fr)
  • Équipe 2 : UMR 7618 iEES équipe Ecologie intégrative : des mécanismes aux services écosytémiques (EMS)
Encadrante : Dr Julie Leloup, MdC UPMC (julie.leloup@upmc.fr) Candidature : Nous sommes à la recherche d’un(e) candidat(e) ayant des bases solides en écologie du sol. Un fort intérêt pour l'écologie microbienne, l’étude des interactions entre le sol et les microorganismes seront nécessaires pour effectuer les recherches et l'interprétation des résultats. La motivation, les compétences en communication, la curiosité et l'autonomie ainsi que la capacité de travailler et de collaborer au sein de plusieurs équipes de recherche sont attendues. Enfin, une bonne maîtrise de l’anglais sera nécessaire. Les candidatures ou demandes de renseignements sont à envoyer en format électronique à : Katell Quenea - katell.quenea@upmc.fr Julie Leloup - julie.leloup@upmc.fr Plus d'information dans la fiche descriptive de l'offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 24/10/2017

Master thesis internship proposal - Title: Understanding the impact of land use change on soil biodiversity and soil functioning using structural equation modelling analysis - OS40

Host organization: IRD Research unit: UMR Eco&Sols Internship location: UMR Eco&Sols, 2 place Viala, 34060 Montpellier Cedex 2 Period/Date: 6 months: from January 2018 Supervisors: Required profile:
  • Master student with specialization in ecology, soil science and/or agronomy.
  • Good knowledge in uni- and multivariate statistics with R program.
  • English writing capacities.
  • Student with a strong interest in data analysis.
General context of the study: The assessment of the soil quality and its impact on ecosystem services and goods is a scientific and societal issue that has been widely debated in the literature over the last twenty years. Broadly, soil quality can be defined as the “the capacity of the soil to function” and provide sustained biological productivity, environmental quality and plant and animal health (Karlen et al., 1997). Several indicators of soil quality have been developed (Obriot et al., 2016; Velasquez et al., 2007), but they suffer from not properly incorporating the impact of environmental and agricultural induced disturbances on the multiple ecosystem functions underpinning the soil ecosystem services. This is an important shortcoming because estimators of soil quality based on a compartmentalization of physical, chemical and biological properties, without taking into consideration their interactions, are prone to underestimate the importance of synergies and trade-offs. To address this knowledge gap, Kibblewhite et al., (2008) proposed a theoretical framework linking soil functions to major ecosystem services, and which underlines the need to consider the interactions between soil physico-chemical properties and soil bio logical assemblages. Based on this framework, a CIRAD-IRD team developed a set of 9 indicators to assess three key soil functions: carbon transformation, nutrient cycling and soil structure evolution. All indicators were integrated within the “Biofunctool” package, i.e. a set of affordable, in-field and time-effective measurements of soil functioning. This approach provides integrative information that can be closely linked to soil ecosystem services. The Biofunctool set has been applied in five experimental sites in Thailand in order to assess the impact of rubber tree plantation land use and induced land use change on soil functioning. In each experimental site, a range of 4 to 6 treatments were studied with the Biofunctool set. The study sites have also been described in terms of soil physical, chemical properties and soil biodiversity. This dataset allows us to test the impact of land use change on soil biodiversity and its consequences for ecosystem function in agricultural systems, which remains an opened question in an agricultural context. Objective: The objective of the internship is to acquire a mechanistic understanding of the impact of land use change on soil biodiversity and soil functioning using data from five rubber tree plantation experiments. Methodology proposed:
  • Assemble and curate the different datasets (e.g. soil physico-chemical properties, soil biota, environmental drivers and soil functioning) in a global dataset.
  • Aggregate the Biofunctool variables to create a soil functioning variable easily linkable to soil ecosystem services.
  • Test alternative hypotheses on the relationship between soil biodiversity, physico-chemical properties and and functioning using mixed effects models and structural equation modeling 1 (ex: Poeydebat et al., 2017).
Expected output:
  • Acquire a mechanistic understanding of therelationships between land use management, soil biodiversity and soil functioning in rubber tree plantations.
  • Prepare a master thesis report with the structure of a scientific paper.
Fee covered: internship allowances (≈550€/month) More information here. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 24/10/2017

Cartographie multi-temporelle de déterminants de l’infiltrabilité par traitement de données Sentinel -2 Sujet Stage 2018 - OS39

Contexte : Les sols agricoles cultivés en pluvial représentent 80 % des terres cultivées dans le monde et assurent 70 % des ressources alimentaires mondiales, jouant ainsi un rôle crucial sur la sécurité alimentaire mondiale face au changement global. L’infiltrabilité des sols contrôle le partage entre ruissellement et infiltration des pluies dans la zone critique, impactant ainsi directement les capacités du sol à fournir des services écosystémiques tels que la recharge des aquifères, recharge de la réserve utile des sols, atténuation des ruissellements et crues. En milieux Méditerranéen ou semi-arides, l'infiltrabilité des sols cultivés peut être expliquée et raisonnablement prédite à partir de caractéristiques observables de la surface du sol et de leurs modalités : présence/absence de travail du sol, caractéristiques structurales («rugosité» ou taille des mottes, présence/absence de croûtes) et caractéristiques de couverture du sol (éléments minéraux – cailloux - ou organiques - débris de végétaux et couverture végétale - ). Sujet de stage : L'objectif de ce stage vise à estimer le potentiel des données multi-temporelles et multispectrales Sentinel 2 pour la caractérisation multi-temporelle des déterminants de l’infiltrabilité suivants : éléments organiques secs, éléments organiques chlorophylliens et présence/absence de travail du sol. Ce travail s’appuiera sur un dispositif expériment al situé sur le bassin versant du Lebna (Figure 1a et b), dans la région pluviale du Cap Bon en Tunisie pour laquelle nous disposons de données sentinel-2 (Figure 1c) et d’observations de surface (Figure 2). Afin de déterminer la classe des déterminants de l’infiltrabilité recherchés (éléments organiques secs, éléments organiques chlorophylliens et présence/absence de travail du sol), deux approches pourront être testées :
  • Une approche mono-date en étudiant par exemple des indices spectraux tels que l’indice de végétation NDVI pour les éléments organiques chlorophylliens.
  • Une approche multi-date en étudiant par exemple l’évolution temporelle de la réflectance vis-à-vis des actes techniques au champ (connus à dire d’expert).
Ces deux approches pourront être testées sur deux années culturales (2016-2017 et 2017-2018) et comparées entre elles. Ce sujet de stage s’inscrit dans le projet TOSCA (2018-2019) «A-MUSE» : Analyse MUlti-temporelle de données SENTINEL 2 et 1 pour le monitoring de caractéristiques observables de la surface du sol, en lien avec l’infiltrabilité. Niveau requis : Master 2 Durée du stage : 6 mois. 01/02 2018 au 31/07/2018 ou 01/09/2018 au 28/02/2019. Lieu : Laboratoire d’étude des Interactions Sol-Agrosystème-Hydrosystème (LISAH – Unité mixte de recherche Supagro – INRA – IRD), sur le campus de Supagro à Montpellier. http://www.umr-lisah.fr/ Encadrant(e)s :
  • Mlle Gomez Cécile (IRD, Montpellier, UMR LISAH)
  • Jean-Stéphane Bailly (AgroParisTech, Montpellier, UMR LISAH)
Pour tout renseignement, contactez C. Gomez  (cecile.gomez@ird.fr) ou J.S. Bailly (bailly@agroparistech.fr). Indemnité de stage : 554.4 €/mois Compétences requises : Programmation scientifique (Matlab, R ou IDL), mathématiques appliquées et télédétection. Des connaissances en Agronomie seront un atout. Pour plus d'informations et pour les figure veuillez consulter le document ci-joint. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 24/10/2017

Microscale characterization of the migration of NAPL spills in dissimilar soil samples - OS38

Supervisors: Prof. Philippe Baveye; Dr. María Balseiro-Romero Location: AgroParisTech, Grignon (for part of the work, with stays at other institutions when needed) Timeframe: February 1 – July 31, 2018 Monthly stipend: 554.4 €per month The transport and storage of fuel has resulted in significant releases in the environment. The study of the migration and behaviour of non-aqueous phase liquids (NAPLs) (as fuels are) in porous media is still in its infancy, and faces difficulties related to the non-uniform transport of this phase, principally due to the interaction of NAPLs with soil constituents (i.e., clays and organic matter). NAPL migration may be hindered due to sorption and entrapment in pores, forming "pools" above less porous soil layers, slowing down its downwards migration, and becoming an almost permanent contamination source. Therefore, the study of the soil processes that affect the migration pattern of a fuel plume is very much needed at this point, will have a significant impact on the research about fuel spill migration, and will provide a firm basis to develop forecast models. The innovation of the proposed work relies on the use of X-ray computed tomography(CT) to obtain 3-dimensional images of the NAPL within soil pores (Figure 1, see the attached document at the end of this offer) and to monitor with time its movement under different soil-NAPL scenarios. CT has been widely used in the geosciences to study the structure, porosity and/or permeability of rocks and soils, the development and architecture of root systems, or the movement of water through soil pores; but only a few references use this technique to detect NAPL in soils. The research project in which the internship will be integrated aims to study the influence of soil properties on the behaviour, dynamics and spatial distribution of NAPL spills. For this, we will simulate spills in small columns and in a number of scenarios, using combinations of different soil types (soil samples with different properties, such as, porosity, texture, or clay/lime/sand/organic matter composition) and of NAPL (including petroleum derived fuels, such as gasoline or diesel).The data obtained will be used in dynamic 3D-models to predict the migration and behaviour of NAPL spills in soil environments, taking into account the properties of the soil-fuel scenarios tested. The results of these experiments are expected to have a significant impact on the understanding of the migration of fuel spills, according to the properties of the soil. In close collaboration with Dr. María Balseiro-Romero, who is in charge of the research, the intern will carry out a subset of the experiments and of modelling, as permitted within the 6 months of the internship. A definite objective of the internship will be the writing of a publication (in English) on which the intern will be a co-author. The intern will also present a poster concerning his/her work at an international workshop to be held in June 2018 in Saint Loup Lamairé (Deux-Sèvres, France). Contacts: philippe.baveye@agroparistech.fr et maria.balseiro.romero@gmail.com More information  here. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 24/10/2017

Proposition de stage de Master 1ère année : Impact de la préparation des sols avant plantation sur les stocks de carbone organique des sols forestiers - OS37

 Contexte.  La forêt occupe une position particulière dans le contexte du changement climatique. Elle contribue à l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre, contribution qui pourrait encore s’accroître dans les décennies à venir. L’adaptation des peuplements forestiers aux changements climatiques est un prérequis à tout objectif d’atténuation. Dans ce cadre, la plantation forestière constitue une voie privilégiée pour mettre en œuvre les stratégies d’atténuation et d’adaptation. La plantation est nécessaire pour opérer des changements d'essences et/ou de provenances mais suppose des opérations sylvicoles spécifiques, notamment une préparation du sol qui favorise le développement des plants. Un des impacts principaux de ces méthodes est le déstockage du carbone organique du sol. Des méthodes innovantes pour la préparation du sol, utilisant des engins mécaniques légers (mini pelles), ont été développées et sont en cours d’évaluation, notamment via les réseaux expérimentaux nationaux Alter et Pilote (description: www.nancy.inra.fr/mission-gestion-vegetation-foret). Dans ce contexte, Edouard Quibel du laboratoire ECODIV réalise un travail de thèse intitulé « Impacts de la préparation du sol lors de la phase de plantation sur la dynamique de la matière organique et la fonction de stockage de C dans les sols forestiers ». Cette thèse fait partie intégrante du projet CAPSOL « Dynamique du CArbone et de la croissance après Préparation du SOL dans les plantations forestières » financé par l’ADEME (http://www6.nancy.inra.fr/mission-gestion-vegetation-foret/Projets-en-cours/CAPSOL). Ce projet s’appuie précisément sur les réseaux Alter et Pilote qui représentent des situations de plantations souvent problématiques (végétation compétitrice et contraintes de sol)  très classiquement rencontrées en France. Objectifs et missions Ce sujet de stage propose d’étudier l’effet de deux méthodes de préparation du sol utilisant des outils montés sur mini-pelle (e.g. scarificateur réversible et sous‐soleur multifonction) sur les stocks de carbone organique du sol (COS). Le stage se déroulera sur un des sites expérimentaux du réseau CAPSOL. Le (la) stagiaire participera à l’échantillonnage sur le terrain. Il (elle) sera chargé(e) de la détermination des stocks de COS par analyseur élémentaire CHN et de la densité apparente. Informations pratiques Organisme d’accueil, durée et conditions du stage
  • Organisme d’accueil : Laboratoire ECODIV (EA1293/URA IRSTEA) – Université de Rouen
  • Durée : 3 mois à partir du 3 avril 2018 prolongation éventuelle 1 ou 2 mois
  • Stage gratifié selon les modalités légales (environ 550 euros/mois).
Profil souhaité (Niveau / Compétences)
  • Etudiant en Master 1ère année : Ecologie des populations et des communautés ou en Science du Sol.
  • Bonne aptitude au travail de terrain et de laboratoire.
  • Bonne aptitude au travail en équipe.
  • Esprit pratique et de synthèse, autonomie.
  • Connaissances nécessaires en traitements statistiques (utilisation de R)
  • Permis B et véhicule personnel non nécessaire.
Encadrement : Fabrice Bureau (enseignant-chercheur) et Edouard Quibel (doctorant), ECODIV-EA1293 Contact : Edouard Quibel - Laboratoire d’écologie - ECODIV, EA 1293 / URA IRSTEA Courriel : edouard.quibel1@univ-rouen.fr Candidature : Envoyer un CV et une lettre de motivation avant le 01/12/18 par courriel aux adresses suivantes : fabrice.bureau@univ-rouen.fr et edouard.quibel1@univ-rouen.fr La fiche descriptive de l'offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 11/10/2017

Offre de stage de M2 2017/2018 - Les vestiges de charbonnage historique (XV-XIXe siècle) influencent-ils les organismes du sol actuels ? – 0S36

Contexte et objectifs Les invertébrés du sol et les microorganismes  présentent une diversité de formes, de tailles, de stades de  vies, de  fonctions.  En  effet,  tous  participent  à  de  nombreuses  fonctions  du  sol  (e.g. décomposition  de  la  matière organique) qui contribuent à de nombreux services écosystémiques. Comprendre les raisons pour lesquelles une communauté d’organismes  se situe à un endroit donné à un instant t est un prérequis essentiel pour comprendre et  prédire leurs effets sur le  sol.  En effet, chaque communauté observée  résulte d'un filtrage du pool global d’organismes des sols. Ce filtrage agit à différents niveaux d'organisation (e.g. biomes, pédons) et pas de temps. Dans ce modèle, pour des raisons conceptuelles ou méthodologiques, les filtres liés à des évènements ou à des pratiques passés d’une portée supérieure à quelques dizaines d’années sont rarement étudiés. Le charbonnage est une activité humaine qui consiste à produire du charbon de bois. En Europe, cette activité se déroulait au cœur des forêts ou plus rarement en marge, et cela au moins depuis l’époque médiévale jusqu'à la première moitié du XXe siècle. Les replats de charbonnage, appelés charbonnières, sont enrichis de manière non négligeable en charbons  de bois. Par ailleurs, les charbonnières présentent une très forte hétérogénéité   intercharbonnière : morphologique (ex : taille, profondeur de charbonnage, âge…), physico-chimique (ex : densité) etarchéologique (ex : âge). Le  projet  Charcofauna  (Labex  Driihm,  OHM  Vicdessos)  a  pour  objectif  d'évaluer  en  quoi  l’hétérogénéité  des charbonnières  modèle  les  communautés  d’organismes  du  sol.  Dans  le  cadre  de  ce  projet,  une  campagne d’échantillonnage a été réalisée en Juin 2017. Elle a concerné un versant charbonné de la montagne d’Aulus-LesBains,  échelonné entre 1400 et 1600 m d’altitude  (Pyrénées centrales).  Des échantillons de macrofaune et de mésofaune du sol ainsi que des échantillons de sol pour évaluer la communauté microbienne et pour réaliser des analyses physico-chimiques ont été prélevés. Le stage se déroulera dans le cadre ce projet avec deux principaux objectifs. L’objectif pratique est de valoriser une partie des  échantillons acquis lors de la campagne de prélèvements selon deux axes : caractérisation des communautés de mésofaune et de microorganimes du sol et analyse de paramètres physico-chimiques d’intérêt (ex :  pH,   teneur  en  C,  etc).  L’objectif  théorique  est  de  synthétiser  l’ensemble  des  données  dans  un  cadre conceptuel expliquant l’influence de l’hétérogénéité des charbonnières  sur les communautés d’organismes du sol.  Dans  ce  cadre,  une  approche  basée  sur  les  traits  sera  utilisée  (base  de  données  BETSI, http://betsi.cesab.org/). Informations pratiques Période : à définir avec l’étudiant. Environ 5-6 mois sur la période janvier-juillet 2018 Lieu de stage : Laboratoire EcoLab - Campus INPT-ENSAT,  Avenue de l’Agrobiopole – BP 32607, 31326 Castanet Tolosan Cedex Candidature  :  Envoyez  CV  et  lettre  de  motivation  par  email  à  Benjamin  PEY  (benjamin.pey@ensat.fr).  Une première  phase  de  sélection  se  fera  sur  dossier.  Les  étudiants  sélectionnés  sur  dossier  feront  l’objet  d’un entretien de type skype ou téléphonique dans une seconde phase.  Date butoir de candidature : 1ère phase  = 15/10/17 ; 2ème phase = fin octobre/début novembre Contact : Benjamin PEY, maître de conférences INPT/ENSAT, laboratoire EcoLab La fiche descriptive du poste est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 11/10/2017

Stage de niveau M2 ou 3ème année ingénieur / Etude de la fonction filtre du sol : Caractérisation du potentiel de dégradation et de l’adsorption de l’atrazine dans des matrices de sols aux textures contrastées - UMR Agroécologie DIJON – OS35

Contexte Scientifique : Dans le but de diminuer l’usage des pesticides, des nouveaux systèmes de culture sont actuellement développé à l’INRA entre autre sur le domaine expérimental de l’INRA Dijon-Epoisses. L’impact sur l’environnement et plus particulièrement sur la qualité des eaux de ces systèmes de culture moins dépendants des intrants chimiques doit être évalué. Cette évaluation est réalisée en couplant une approche de caractérisation des flux de pesticides et de nitrates au champ et de la modélisation. Un fait est qu’actuellement les différents modèles utilisés ont beaucoup de mal à représenter les flux d’eau et de pesticides dans le sol. Plusieurs processus tels que la dégradation abiotique et biotique, l’adsorption interfèrent avec le transfert de pesticides. Par conséquent, il est difficile d’établir des relations claires permettant une modélisation correcte du transfert des pesticides du sol vers la solution de sol. Question de recherche : Le but du travail est de caractériser la fonction de biofiltration de matrice de sols aux textures contrastées. Plusieurs expérimentations ont permis de montrer l’impact de la texture du sol sur les propriétés de dégradation et de sorption / désorption comme les travaux de Mamy et al. (2005, 2007). Ces études n’ont pas caractérisé la minéralogie des sols. Ainsi aucune différenciation n’est faite entre un sol argileux à kaolinite ou à smectite par exemple. Or le comportement de ces deux minéraux est différent (Tessier 1984). L’idée ici est d’étudier la biodégradation et l’adsorption d’un pesticide modèle (herbicide atrazine) dans des matrices de sol reconstituées de minéralogie et de texture connue. Cela permettra de caractériser l’impact d’un gradient d’argile sur la fonction de biofiltration du sol. Description de la manipulation en laboratoire: Il s’agira de travailler le sol de l’UE d’Epoisses ilot A déjà caractérisé dans des études précédentes, qui est connu pour héberger une communauté microbienne dégradant l’herbicide atrazine. Ces échantillons seront traités de deux façons : Etape 1 : En microbiologie des sols : Deux approches seront suivies. L’une visant à travailler avec la communauté microbienne indigène (comprenant des populations microbiennes dégradant l’atrazine) du sol d’Epoisses (Martin-Laurent et al., 2004) et l’autre avec une souche modèle dégradant l’atrazine (Pseudomonas sp. ADP) (Devers-Lamrani et al., 2016). L’activité de biodégradationet le potentiel génétique dégradant de la communauté microbienne extraite du sol d’Epoisses et de la souche dégradante seront caractérisées par radioresprimétrie et par des techniques moléculaires, respectivement (Devers-Lamrani et al., 2007). Etape 2 : En physico-chimie de sols : Après attaque de la matière organique les 5 fractions (argile, limons fins, limons grossiers, sables fins et sables grossiers) seront séparées grâce à la méthode de la pipette de Robinson (Afnor NF X31- 107). A partir de ces matériaux des diffractions de rayons X sur les fractions seront réalisées (sur poudre et sur lame orientée). Ensuite des microcosmes de texture et de minéralogie connue seront reconstitués. La structuration primaire de ces mélanges de fractions sera réalisée grâce à des cycles de gel / dégel. Etape 3 : Il s’agira ensuite d’utiliser la communauté complexe extraite du sol d’Epoisses ou la population dégradante (caractérisé dans l’étape 1) pour conduire une expérimentation de bioaugmentation (inoculation microbienne) dans des échantillons de sol reconstitués (préparés dans l’étape 2). Ces microcosmes de sol seront incubés, dans des conditions contrôlées de laboratoire et analysés par radiorespirométrie pour évaluer la biodégradation et l’adsorption de l’atrazine. Travail de stage Après avoir réalisé une étude bibliographique sur le sujet, le stagiaire sera en charge de la mise en place des expérimentations. Il organisera et participera à la campagne de prélèvement puis réalisera les manipulations en laboratoire en lien avec les personnels en charge des laboratoires. Il assurera son suivi et l’analyse des données. La caractérisation minéralogique sera réalisée en lien avec l’UMR  Biogéosciences. Le stagiaire réalisera ensuite un rapport scientifique conforme aux attentes pédagogiques de sa formation. Compétences requises / profil :
  • Bonne connaissance en microbiologie des sols, connaissances en science du sol
  • Goût pour le travail de laboratoire
  • Autonomie, sens du relationnel, capacités d’analyse et de synthèse, aptitude à l’expression écrite et orale
Maitres de stage : Marjorie Ubertosi (Enseignante - Chercheur, AgroSup Dijon) (marjorie.ubertosi@agrosupdijon.fr / Tel : 03 80 77 23 46) Fabrice Martin-Laurent (Directeur de Recherche, INRA) Autres personnels de l’UMR Impliqués : Arnaud Coffin, Marion Devers-Lamrani Plus d'information sur la fiche descritptive du stage. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 11/10/2017

Proposition de stage M2/Ingénieur - Dynamique des émissions de N2O sous cultures de légumineuses et pendant la culture suivante - OS34

Encadrement : Nom : Nicolardot ; Prénom : Bernard ; Qualité : professeur ; Tel : 03 80 77 23 48 Laboratoire /Entreprise : UMR Agroécologie Adresse : AgroSup Dijon 26 rue Dr Petitjean BP 87999 2079 Dijon cedex Courriel : bernard.nicolardot@agrosupdijon.fr Encadrement : B. Nicolardot et C. Hénault (INRA Orléans) Mots clés : Légumineuse, expérimentation au champ, émissions de N2O, modélisation Résumé : Pour faire face à la diversité des changements globaux, un profond changement des systèmes agricoles est nécessaire. Il apparaît indispensable d’accroitre l’efficience d’utilisation des ressources et la résilience des agroécosystèmes face à une augmentation des aléas climatiques, à la raréfaction de certaines ressources, à l’occurrence de stress biotiques et abiotiques et aux changements économiques. Cette recherche d’efficience et de résilience passe par une intensification écologique via la valorisation des services écosystémiques, en particulier les services d’approvisionnement et de régulation. Au sein des systèmes de culture, les légumineuses jouent un rôle prépondérant dans l’obtention de services écosystémiques, grâce notamment à la fixation symbiotique, à leurs effets sur les cultures suivantes de la rotation, et à leurs intérêts nutritionnels pour l’alimentation animale et humaine. Le travail proposé dans le cadre du stage contribuera à la quantification de services écosystémiques attendus des légumineuses au sein des systèmes de culture. Les flux d’azote pendant la culture de 10 espèces de légumineuses et la culture qui suit ont été quantifiés en parcelles expérimentales (domaine INRA à Bretenière), notamment les flux d’azote émis par le sol sous forme N2O. L’objectif principal du stage consistera à i) étudier la dynamique des émissions de N2O pendant la culture et la culture qui suit (blé), l’expérimentation ayant été répétée 2 fois (4 années de mesure) et ii) simuler les flux de N2O émis par le sol avec le modèle NOE (Hénault et al., 2005). Les principales tâches réalisées dans ce stage seront les suivantes :
  •  Mise en forme des données ;
  • Traitement statistique des données ; comparaison des cultures et des années d’expérimentation ;
  • Simuler les dynamiques observées avec le modèle NOE.
Références bibliographiques pertinentes : Vermue, A., C. Hénault and B. Nicolardot (2016). "High N2O variations induced by agricultural practices in integrated weed management systems." Agronomy for Sustainable Development 36(45): 1-10. Vermue, A., L. Philippot, N. Munier-Jolain, C. Hénault and B. Nicolardot (2013). "Influence of integrated weed management system on N-cycling microbial communities and N2O emissions." Plant and Soil 373: 501-514. Hénault C., Bizouard F., Laville P., Gabrielle B., Nicoullaud B., Germon J. C., Cellier P. (2005). Predicting "in situ" soil N2O emission using a NOE algorithm and soil database. Global Change Biology. 11: 115-127. Techniques mises en œuvre : Analyse de données, statistiques, modélisation Contraintes particulières : Travail sur ordinateur, Aptitude du travail en équipe
  • Modalités d’accueil : Indemnité de stage environ 550 €/mois Accès au restaurant universitaire et au restaurant INRA Logement possible en résidence universitaire
La fiche descriptive du poste est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 11/10/2017

État des lieux agronomique d’un territoire-pilote alsacien en vue de l’évaluation de son bilan carbone - OS33

Contexte du stage : L’Association pour la Relance Agronomique en Alsace conduit deux projets complémentaires sur un même territoire-pilote situé en plaine d’Alsace entre Colmar et Mulhouse. Les terres agricoles y sont essentiellement implantées en grandes cultures irriguées, avec prédominance du maïs grain, et aussi du blé et du soja. Les deux projets démarrent par un état des lieux commun du territoire-pilote, qui est l’objet du stage proposé. Le premier projet, « ABC-Terre-2A », a pour objectif de proposer un outil destiné aux acteurs territoriaux et leur permettant d’élaborer des plans d’actions pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine agricole. L’outil réalise le bilan carbone des terres agricoles, en prenant en compte de façon précise le stockage/déstockage de carbone dans les sols. Il permet d’évaluer les émissions de GES de la situation actuelle d’un territoire, ainsi que de simuler celles des scénarios alternatifs imaginés. Le second projet, « PROTERR », vise à créer un outil d’optimisation de l’insertion des produits résiduaires organiques dans les systèmes de culture. Le territoire-pilote produit et reçoit sur ses terres agricoles des épandages d’effluents d’élevages (bovins, porcins), des composts de boues urbaines, boues agro-alimentaires et papetières, des composts de biodéchets… L’outil évaluera les services et disservices écosystémiques rendus par ces produits organiques dont le stockage de carbone dans les sols et les émissions de GES comme dans le projet précédent. L’outil évalue la situation actuelle du territoire et simule des scénarios alternatifs de traitement des produits résiduaires organiques puis l’insertion dans les itinéraires de fertilisation, afin d’optimiser leur valorisation. Objectif du stage : Décrire la situation actuelle du territoire-pilote : répartition spatiale des successions de culture en lien avec les types de sol, quantification et localisation des ressources actuelles en différents produits résiduaires organiques, quantités produites et quantités épandues, représentation des flux de PRO dans le territoire, identification des règles de décision des acteurs de la gestion des produits organiques (producteurs de produits organiques agricoles, urbains et industriels, agriculteurs utilisateurs et non utilisateurs…), analyse des pratiques agricoles, identification et spatialisation des systèmes de culture (avec et sans produits organiques). Contenu du stage :
  • Identifier les personnes ressources, les rencontrer, les réunir
  • Identifier les données nécessaires, rassembler et organiser les données déjà disponibles : bases de données (BDD) déjà présentes à l’ARAA, comme la BDD des sols et la BDD des pratiques agricoles, recueil d’autres données existantes chez des partenaires, comme la BDD des produits résiduaires organiques épandus,
  • Lister les données manquantes et les collecter : par exemple réaliser des enquêtes auprès d’agriculteurs pour connaître leurs pratiques, motivations et freins par rapport à l’utilisation de diverses matières organiques,
  • Créer une BDD des données recueillies, les exploiter pour établir les flux de produits résiduaires organiques, les règles de décision des acteurs, les systèmes de culture spatialisés
  • Restituer les résultats aux acteurs du territoire
  Compétences souhaitées : Bac+5 (M2, ingénieur). Connaissances en agronomie. Compétences en SIG et en gestion de données. Sens du contact (enquêtes, réunions). Permis B nécessaire et véhicule personnel souhait Durée et lieu du stage : 6 mois, à partir de janvier 2018, à la Maison de l’agriculture à Schiltigheim (67) ou au Biopôle à Colmar (68). Encadrement :
  • Encadrement ARAA.
  • Comité de suivi associant recherche (INRA, Agro-Transfert Ressources & Territoire) et collectivités (Syndicat Mixte Recyclage Agricole 68, Pôle d’Equilibre Territorial et Rural du Pays Rhin-Vignoble-Grand Ballon).
Rémunération : Indemnité de stage : 546,02 euros par mois en 2017, à actualiser en 2018. Pour tout renseignement complémentaire et pour faire acte de candidature, s’adresser à : Anne Schaub ou Paul van Dijk, ARAA, Maison de l’Agriculture, 2 rue de Rome, BP 30022 Schiltigheim, 67 013 Strasbourg cedex -www.araa-agronomie.org Tél : 03 88 19 17 52 - a.schaub@alsace.chambagri.fr ou p.vandijk@alsace.chambagri.fr La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 10/10/2017

Master student internship - Effect of Collembolan on soil aggregation: a trait-based approach - OS32

Contact: aerktan@gwdg.de Lab head: Prof. Dr. Stefan Scheu Mentor: Dr. Amandine Erktan Research group: AG Scheu J.F. Blumenbach Institute of Zoology and Anthropology University of Goettingen; Untere Karspüle 2 37073 Goettingen, Germany Context: Soils are a vital resource for humanity, providing essential ecosystem services such as food production, water filtration and carbon storage. But one third of the world soils are already in a state of degradation, much of which is caused by declines in the soil physical structure, modifying the transport of water, nutrients and gases, and habitats for the soil biota. Soil aggregates are micro-to millimetre sized organo-mineral associations considered as the building bricks of the soil structure. There is general understanding that soil aggregates are formed by the association of mineral primary particles, coupled together by organic debris or secretions, and rearranged by the movement of roots or soil organisms through the soil matrix. But precise mechanistic understanding of how the high diversity of the soil organisms interacting in complex food webs influences the formation and stabilization of aggregates is still lacking. Abundant groups, such as collembolan, have been largely neglected despite their high potential influence respectively by crawling, moving micrometric soil particles and incorporating large amount of organic matter into their fecal pellets and molts. As they feed in fungi, known for their important role in soil aggregation, an indirect role of Collembolan is as well expected through the modification of fungal growth and biomass, hyphae branching, or even fungal spore dispersion. Scientific aim: The aim of this internship is to investigate how collembolan influence soil aggregate formation and properties. The student will focus on the trophic interaction between collembolan and fungi and test how a set of 3-4 collembolan species (Heteromorus nitidus, Falsomia candida, Protaphorura armata, Mesaphorura sp.), with different behaviors, interact with fungi and influence soil aggregation. Methods: Fungal-Collembolan systems will be recreated in microcosms. A two-step inoculation protocol is planned, with fungi first added and then Collembolan, 2 weeks later. After 6-8 weeks of incubation, soils will be harvested and (1) sieved to assess the dry distribution of soil aggregates (from large macroagregates > 2 mm to microaggregates < 250 μm), (2) tested for the macroaggregate stability in water (fast & slow wetting) and (3) for selected fractions, hydrophobicity will be measured (contact angle). Some relevant Collembolan traits with potential influence on soil aggregation will be determined together with the student and measured (e.g ability to transport particles, fecal pellet size and quantities, duration between molting events, ability to reduce fungal growth and/or to induce an increase in hyphae branching). All devices and equipment needed is already available (glass jars, sieves, sterile flow, incubation chamber). Collaborations are currently set to gather 4 Collembolan cultures (2 are already available). The student will benefit from on-going collaborations with Prof. Dr. Rillig (Berlin), Prof. Dr. Carminati (Bayreuth) and Prof. Dr. Cortet (Univ Paul Valéry Montpellier 3), as well as from the research network TEBIS aiming at promoting a trait-based approach for the soil organisms. Keywords: Soil structure, Soil ecology, Mesofauna, Fungi, soil organismal traits Period of time: 5 to 6 months in the period from January to September 2018 – to be discussed with the student. For master 2 students, possibilities to carry on with a PhD in partnership between Prof. Dr. J. Cortet (Univ Paul Valéry Montpellier 3) and the lab of Prof. Dr. Scheu (Göttingen). La fiche descriptive du poste est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 10/10/2017

Proposition de stage M2 : Impact des ongulés sauvages sur les propriétés de sols forestiers, cas d’étude au Domaine National de Chambord, Région Centre - OS31

Contexte : Le sol est un support de croissance (support physique, source de nutriments et d'eau) de la végétation ligneuse et herbacée. Les fortes densités d'ongulés sauvages, et notamment de sangliers peuvent avoir un impact marqué sur les sols et par conséquent sur la régénération des espèces ligneuses et herbacées. Les sangliers retournent les 30 premiers cm du sol, déracinent la strate herbacée, favorisent des zones où le sol est laissé à nu et modifient les conditions de germination des graines stockées dans le sol. Ils vont ainsi modifier le cycle des nutriments et les processus d’infiltration de l’eau dans le sol. Dans ce contexte, l’université de Tours participe à un Chantier de recherche Chambord-Châteaux d'Intelligence des Patrimoines, à travers le projet COSTAUD. Le but de ce projet est d'améliorer la compréhension du rôle des ongulés sauvages, cerf et sanglier, comme acteurs dynamiques des socio-écosystèmes contemporains. COSTAUD permettra de produire des connaissances utiles à une gestion adaptée de fortes populations d'ongulés sauvages et de leurs habitats. Objectifs du stage : Ce stage a pour objectif de caractériser les effets des ongulés sur le cycle des nutriments et les processus d’infiltration de l’eau dans le sol en relation avec le couvert végétal (approche comparative de sol sous couvert de pins et de chênes). Le site d’étude proposé pour les expérimentations se situe dans le Domaine National de Chambord, inscrit au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981. Au sein d'un espace clos, le Domaine National de Chambord héberge des populations abondantes de sangliers, cerfs et mouflons et constitue un terrain idéal pour cette étude. Organismes d’accueil Structure d’accueil & Lieu de travail : laboratoire CITERES, UMR CNRS 7324, Université François Rabelais, 37200 Tours Encadrement : Séraphine Grellier, CITERES, UMR CNRS 7324 Courriel : seraphine.grellier@univ-tours.fr Profil souhaité
  •         Etudiant(e) de Master 2 en Ecologie ou Sciences des Sols ou Etudiant(e) école d’ingénieur dans le domaine de l’environnement/agronomie ;
  •         connaissances en écologie, pédologie et hydrologie
  •         bonnes connaissances du fonctionnement biogéochimiques des sols, une expérience en analyses physico-chimiques des sols sera un plus ;
  •         rigueur, autonomie ;
  •         qualités rédactionnelles ;
  •         bonne aptitude au travail de terrain et de laboratoire ;
  •         maîtrise des outils statistiques couramment utilisés en écologie ;
  •         permis B et véhicule personnel indispensables ;
Conditions de travail
  •        Stage de 5 mois, démarrage possible à partir de mars 2018
  •         Indemnisation : Indemnité forfaitaire légale et frais de déplacements.
  •         Stage basé à l’Université de Tours, laboratoire CITERES.
Merci d’envoyer un CV et une lettre de motivation à seraphine.grellier@univ-tours.fr avant le 20 novembre 2017. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 06/07/2017

Offre de stage de 2 mois sur la période septembre – décembre 2017 – Stage professionnel, thématique Biologie de la conservation – OS30

Titre : Caractérisation des sols favorables à une espèce d’Amphibien fouisseuse, rare et « en danger » : le Pélobate brun, Pelobates fuscus (Laurenti, 1768). Sujet : Le Pélobate brun Pelobates fuscus est classé « En Danger (EN) » sur la Liste rouge des Amphibiens menacés d’Alsace. Dans le cadre du Plan régional d’actions dédié à l’espèce, l’association BUFO (spécialisée dans l’étude et la protection des Amphibiens et Reptiles d’Alsace) mène depuis 2015 une étude visant à mieux comprendre ses mœurs fouisseuses dans le but d’établir une cartographie des zones de sensibilité de l’espèce. Celle-ci apparaît essentielle pour protéger les domaines vitaux de l’espèce qui englobent à la fois les zones humides de reproduction et les milieux terrestres périphériques. Pour l’heure, une technique de suivi des individus de Pélobate brun à l’aide de pigments fluorescents a permis d’identifier une trentaine de terriers. Les objectifs du stage sont : 1/la participation aux inventaires de terrain avec application du protocole de pigmentation sous réserve de conditions climatiques, en septembre voire au mois d’octobre; 2/ la saisie de données ; 3/ la participation au travail de cartographie des domaines vitaux de l’espèce sur la base des données pédologiques mais également écologiques et paysagères. Pour mener à bien ce projet, le stage s’intéressera aux thématiques suivantes :
  • Biologie de la conservation d’une espèce menacée;
  • Écologie du paysage entre les différentes stations de Pélobate brun dans le Bas
  • Rhin (67) ;
  • Cartographie des habitats.
Compétences requises :
  • Profil naturaliste recherché
  • Expérience souhaitée dans le domaine de l’herpétologie en particulier l’étude des Amphibiens;
  • Intérêt fort pour la protection de la nature et le travail de terrain;
  • Connaissances des outils cartographiques SIG et du pack Office ;
  • Autonomie de travail et rigueur scientifique;
  • Bonnes capacitésphysiques.
Durée et planning : Stage de 2 mois entre septembre et décembre 2017 Lieux :
  • Terrain : Beinheim, Fort-Louis et Seltz (67)
  • Bureau : 8 rue Adèle Riton, 67000 STRASBOURG
  • Organisme d’accueil : Association BUFO,
Supervision : Alain FIZESAN, chargé d’études Permis B obligatoire : utilisation du véhicule mis à disposition par l’association selon disponibilités ou du véhicule personnel pour les déplacements sur le terrain (remboursement des frais de déplacements). Bottes et chaussures de marche requises. Contact : Adresser les demandes (CV + lettre de motivation) à M. le Président de BUFO par email à l’adresse suivante : alain.fizesan@bufo-alsace.org. Date limite de dépôt de candidature : 30 juillet 2017   BUFO ASSOCIATION POUR L’ETUDE ET LA PROTECTION DES AMPHIBIENS ET REPTILES D’ALSACE Siège social : Musée d’Histoire naturelle et d’Ethnographie, 11 rue de Turenne, 68000 COLMAR Siège administratif : BUFO, 8 rue Adèle Riton, 67000 STRASBOURG (Tel. : 03 88 22 11 76 / association@bufo-­alsace.org)   :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 14/03/2017

Stage Ingénieur-M2 – Harmonisation  des Référentiels Régionaux Pédologiques au sein de la nouvelle Région Occitanie – OS29

Structure : CNRS/ Laboratoire EcoLab-INP-ENSAT–UMR 5245 Lieu du stage : Laboratoire EcoLab-INP-ENSAT. Avenue de l’Agrobiopole 31326 Castanet Tolosan Conditions : au moins 5mois à compter de mars 2017, gratification réglementaire, véhicule de service pour les déplacements Contexte et objectifs du stage : Les Référentiels Régionaux Pédologiques (RRP) permettent de construire les cartes des sols et leurs bases de données associées à l’échelle 1/250 000, dans le cadre de l’IGCS “Inventaire, Gestion et Conservation des Sols”, un des programmes nationaux du GIS SOL. Ainsi, dans les deux anciennes régions, d’une part Midi-Pyrénées, et d’autre part Languedoc Roussillon, les données pédologiques ont été acquises suivant la même méthodologie de l’IGCS, mais par des équipes différentes à une vingtaine d’années d’intervalle de temps. Le résultat nécessite d’entreprendre une homogénéisation entre les deux régions, notamment aux limites départementales entre le Tarn et l’Hérault d’une part, puis, d’autre part, entre l’Aude et la Haute-Garonne et l’Ariège. Une première partie du stage consistera à analyser les deux RRP (tous les deux sont au format DONESOL), aussi bien d’un point cartographique que sémantique et d’établir un bilan sur les points les plus différentiant entre les deux régions. Différentes approches pourront être proposées : d’une part, par la réalisation de cartes thématiques des territoires limitrophes des 2 régions et d’autre part en croisant les données pédologiques entre elles, ainsi qu’avec d’autres données géographiques (MNT, occupation du sol, climat …). Finalement, une hiérarchisation des améliorations à effectuer devra être proposée. A partir de là, une campagne de terrain pourra être menée, dans l’objectif d’homogénéiser d’abord les types de sols retenus dans les deux référentiels et finalement, les tracés desUCS dans les zones limitrophes des 2 cartes. Dans la perspective de ce travail, il s’agira, à termes, d’aller vers une proposition d’une traduction automatique de la répartition des sols dans le paysage et jusqu’à l’élaboration de clé de détermination des sols. Ce travail est mené sous la responsabilité des pédologues de l’équipe BIZ d’EcoLab (M. Guiresse). Il s’inscrit dans la démarche d’homogénéisation menée à la fois régionalement, avec l’équipe du LISAH de Montpellier (P. Lagacherie), et nationalement, avec l’équipe d’INFOSOL de l’INRA d’Orléans (B. Laroche). Aptitudes requises :
  • Etudiant ingénieur ou Master 2
  • Connaissance sen pédologie, base de données, SIG, statistique, fouille de données
  • Goût du terrain, sens du relationnel et du travail en équipe
Candidature : Envoyer CV et lettre de motivation à Maritxu GUIRESSE, professeure Pédologie INP-ENSAT, EcoLab UMR 5245 : guiresse@ensat.fr La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 14/03/2017

Proposition de stage pour un étudiant de Master 1 – Évaluation d’une nouvelle version du modèle ORCHIDEE intégrant la dynamique du 14C dans les sols – OS28

Observatoire de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines Département de Physique, Sciences pour l’ingénieur, Mécanique, Environnement Entreprise/Laboratoire : Laboratoire Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) Directeur : Elsa CORTIJO (01.69.08.71.20 / elsa.cortijo@lsce.ipsl.fr) Responsable du stage :
  • Bertrand Guenet, Chercheur CNRS
  • Marwa TIFAFI, Doctorante (01.69.08.87.30 / tifafi@lsce.ipsl.fr)
Lieu de stage : Orme des Merisiers, 91190 Gif-sur-Yvette, France Indemnité : Oui Durée : 2-3 mois Résumé : Les simulations des modèles couplés du climat et du cycle carbone pour le dernier rapport du GIEC ont montré qu’il reste de grandes incertitudes dans les estimations futures du stockage de carbone dans la végétation et les sols. Ces incertitudes sont principalement liées au fait qu’un grand nombre de processus régissant la dynamique du carbone dans les sols sont mal ou pas représentés dans les modèles actuels. Ainsi, notre capacité à prédire les changements futurs des stocks de carbone dans les sols à l’aide de modèles climatiques globaux et à des échelles de temps variables est actuellement soumise à critiques. Un moyen de réconcilier la représentation de la dynamique du carbone des modèles consiste à intégrer des traceurs. Ces traceurs présentent l’avantage majeur d’être  des «intégrateurs» de la dynamique du carbone sur des échelles de temps courtes et longues. Ils sont donc des outils très puissants pour contraindre des schémas conceptuels très éloignés des autres variables mesurées sur le terrain. Durant le stage, le modèle ORCHIDEE sera utilisé. C’est un modèle de surface développé pour décrire les cycles de l’eau et du carbone ainsi que les flux d’énergie sur les surfaces continentales à l’échelle globale. Il est la composante surface continentale du modèle système Terre couplé climat/carbone de l’Institut Pierre et Simon Laplace utilisé notamment dans le cadre des études sur le changement climatique en cours. Le module décrivant la dynamique du carbone des sols dans la version standard est un issu du modèle CENTURY développé il y a plus de 25 ans. Une version alternative dans laquelle on a intégré le traceur 14C est actuellement en cours d’évaluation et c’est sur cette version que travaillera l’étudiant. Le modèle sera évalué sur sites en utilisant une base de données développée puis une évaluation à l’échelle de la France sera faite en utilisant notamment les données issues du réseau de mesure et de qualité des sols. Le travail proposé au LSCE consistera en l’évaluation d’une nouvelle version du modèle ORCHIDEE intégrant la dynamique du 14C dans les sols sur plusieurs sites préalablement choisis. L’étudiant aura en charge de lancer les simulations et les analyser en comparant avec des données obtenues par ailleurs. Le stage étant uniquement un stage de modélisation, une attirance pour ce type exercice est indispensable. Contact: marwa.tifafi@lsce.ipsl.fr La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 14/03/2017

Offre de stage Caractérisation et datation d’une séquence stratigraphique de dépôts limono-tourbeux (diagnostic chronostratigraphique) – OS27

Complexe cultuel gallo-romain de Saint-Martin-au-Val (Chartres, Eure-et-Loir) Période du stage : 3 mois maximum  (juin à août 2017) ; dates pouvant être ajustées au besoin, avec un début en mai Localisation Phase de terrain : site archéologique de Saint-Martin-au-Val. Direction de l’archéologie de la ville de Chartres, 28000 Chartres Phase d’étude : Université de Rouen, département de Géographie Contexte Le complexe culturel gallo-romain de Saint-Martin-au-Val s’étend sur une surface actuellement reconnue de plus de 8ha. Son implantation en bordure de la capitale de cité Autricum (Chartres) et la monumentalité de ses constructions, le désignent comme le sanctuaire de cité des Carnutes, bien qu’aucune attestation textuelle ne corrobore jusqu’à présent cette interprétation. Composé de multiples édifices et implanté dans une zone de contact entre le coteau et la plaine alluviale de l’Eure, en amont de la ville antique, le sanctuaire est édifié en terrasses et tourné vers la rivière. Le lit de l’Eure forme aujourd’hui une large boucle distante de 80 m à 200 m des constructions antiques. Le cours antique de la rivière, ainsi que les éventuels aménagements anthropiques antiques (bâtiments, aménagements, accès ?) qui pourraient prendre place dans la plaine sont actuellement inconnus. Les édifices fouillés à ce jour sur le site sont construits dans le dernier tiers du Ier s. apr. J.-C. Certains d’entre eux s’intègrent à des programmes architecturaux plus anciens, encore non datés. L’ensemble du site est abandonné et démantelé dans le courant du IIIes. apr. J.-­C. Les dernières campagnes de fouilles ont démontré que les édifices qui composent le sanctuaire s’étendent davantage vers la rivière que la limite identifiée jusqu’à présent. Un bassin ou nymphée monumental, en cours de fouille, se prolonge sous la plaine alluviale (aujourd’hui occupée par les terrains de sport de la ville). Relativement bien préservé des destructions, ce bassin monumental est conservé sous 3 m de sédiment et noyé dans la nappe phréatique actuelle. Une épaisse séquence stratigraphique présentant une succession de dépôts limoneux fins et de formations tourbeuses, vraisemblablement issus des effets de la rivière, recouvre sur 80-90 cm d’épaisseur les couches de démolition accumulées, dans le courant du IIIe s. apr. J.-­C., sur l’emprise du bassin monumental. Ces dépôts suggèrent qu’une modification de la dynamique fluviatile, un défaut d’entretien, et/ou une cause qui reste à déterminer, provoquent des changements importants dans la plaine alluviale, vraisemblablement à partir du IIIe s. apr. J.-­C. Problématique La compréhension des interactions qui unissent le sanctuaire antique avec la plaine et la rivière qui le bordent constitue une problématique qui s’intègre à ce jour dans le cadre des fouilles programmées menées sur le site depuis 2011 (triennal 2016-2018, responsable B. Bazin). La séquence stratigraphique mise au jour sur l’emprise du bassin monumental soulève notamment la question des changements qui s’opèrent dans la plaine alluviale, à partir du IIIe s. apr. J.-­C., aux abords du complexe cultuel et des dynamiques qui ont présidé à ces dépôts. La nature de ces dépôts offre l’opportunité d’effectuer un diagnostic visant à établir, tout d’abord, le cadre chronologique (datation des dépôts identifiés) et interprétatif (caractérisation des dépôts et des processus de formation) de cette stratigraphie. Les résultats de ce diagnostic seront mis en parallèle avec les données archéologiques de la fouille et permettront de fournir une base de départ à un projet d’étude plus large visant à replacer l’ensemble cultuel au sein de son environnement naturel, hydro-géographique et géomorphologique. Particularités du site La séquence stratigraphique qui constitue l’objet de l’étude est accessible uniquement durant la période de fouille (rebouchage du sondage archéologique pour des raisons de sécurité en dehors des campagnes de fouille). La campagne de fouille 2017 prévoit un agrandissement de la zone de fouille sur l’emprise du bassin : une portion supplémentaire de la coupe stratigraphique présentant les dépôts à étudier sera alors mise au jour. Les prélèvements devront donc être effectués, suivant l’avancée de la fouille, au mois de juin 2017 (campagne de fouille du 18/04/2017 au 30/06/2017). Missions Phase de terrain :
  • réaliser les prélèvements et une analyse in situ sur la séquence stratigraphique conservée sur l’emprise du bassin monumental pour une étude sédimentologique (ex. susceptibilitémagnétique).
  • réaliser les prélèvements sur la séquence stratigraphique conservée sur l’emprise du bassin monumental pour des datations C14.
  • réaliser une série de prélèvements sur la séquence stratigraphique conservée sur l’emprise du bassin monumental pour l’acquisition ultérieure de données géoarchéologiques et environnementales (ex. micromorphologie des sols).
Phase d’étude :
  • analyser les prélèvements sédimentaires effectués afin de :
  • caractériser les faciès sédimentaires et les modes dépositionnels (ex. granulométrie, Corg)
  • dater la mise en place des dépôts (datations C14)
  • mettre en parallèle les résultats de l’étude avec les informations issues de sondages géotechniques (non archéologiques) et des observations profondes déjà effectuées à proximité de la zone d’étude (données fournies par la Direction de l’archéologie).
  • réaliser une carte géomorphologique
  • établir, pour début novembre 2017 au plus tard, un rapport de stage présentant le mode opératoire, les types d’analyses effectuées, des propositions d’interprétation et les conclusions de l’étude. Ces données seront intégrées dans le rapport de fouille archéologique de la campagne 2017.
Profil et niveau d’études :
  • Étudiant en géographie, géologie, (géo) archéologie, sciences de l’environnement
  • Niveau M1 minimum
  • Forte motivation.
  • Aptitude au travail en équipe, à la compréhension et à la prise en compte des problématiques archéologiques.
Encadrement Phase de terrain :
  • Apolline Louis, Bruno Bazin, Direction de l’Archéologie, ville de Chartres.
  • Dominique Todisco, Damase Mouralis, Département de Géographie, Université de Rouen
Phase de laboratoire: Université de Rouen, Mont-Saint-Aignan Gratification, convention, et logement : Une gratification de 3 mois maximum, à hauteur du minimum légal est proposée. Une convention de stage sera établie avec la Direction de l’Archéologie de la ville de Chartres. Possibilité de logement à Chartres pendant la durée de la phase de terrain. Contact La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 30/01/2017

Proposition de stage (2016/17) – Détermination analytique de la disponibilité du cuivre et du zinc dans les sols agricoles en contexte de recyclage à long-terme de produits résiduaires organiques à La Réunion – OS26

Mots clés : produits résiduaires organiques, spéciation chimique, sol, éléments traces Description du projet et objectifs : Le recyclage agricole des produits résiduaires organiques (PRO) permet sur le long-terme d’améliorer le statut organique, de chauler et de fertiliser les sols. Cependant ces apports de PRO représentent une source de contamination des sols agricoles par les éléments traces pouvant avoir des conséquences écotoxicologiques sur les organismes du sol qui jouent eux-mêmes un rôle important dans la fertilité du sol [1]. Les effets écotoxicologiques liés à la contamination des sols agricoles par les éléments traces sont liés à la spéciation de ces éléments dans les sols. Dans ce contexte, l’objectif du stage proposé concerne la détermination analytique de la disponibilité des éléments traces dans les sols.Ce stage s’inscrit dans le cadre d’une thèse Cirad démarrée en octobre 2016. Le stage se focalisera sur deux éléments traces, cuivre (Cu) et zinc (Zn), qui sont quantitativement les deux éléments traces majoritairement apportés avec les PRO. De plus, l’écodynamique et l’écotoxicité de Cu et Zn sont très différentes. Une centaine d’échantillons à analyser sera choisie parmi 320 échantillons de sol conservés en pédothèque, qui proviennent de quatre essais de terrain mis en place par le Cirad depuis plusieurs années. La disponibilité de Cu et Zn sera mesurée à l’aide de deux méthodes : (i) la mesure de l’activité de Cu2+dans la solution du sol à l’aide d’une électrode spécifique [2] et(ii) la mesure du réapprovisionnement des éléments traces en solution par la phase solide du sol via la technique DGT (diffusive gradient in thin film)[3]. L’analyse et l’interprétation des résultats permettront de mettre en évidence l’influence de l’apport à long-terme de PRO sur les sols étudiés sur la disponibilité de Cu et Zn et in fine de sélectionner des échantillons de sol présentant des niveaux de disponibilité contrastés de Cu et Zn pour la suite du travail de thèse. [1]    Doelsch et al. 2011 Recyclage agricole des déchets organiques dans les sols tropicaux (île de La Réunion) : quel impact sur les transferts d’éléments traces métalliques ? Etude etGestion des Sols, 18, 175-186. [2]    Djae et al. 2016 Parameterizing the binding properties of dissolved organic matter with default values skews the prediction of copper solution speciation and ecotoxicity in soil. Environ. Toxicol. Chem., DOI: 10.1002/etc.3622. [3]    Tella et al. 2016 Increased zinc and copper availability in organic waste amended soil potentially involving distinct release mechanisms. Environ. Pollut., 212, 299-306. Compétences : intérêt pour les problématiques environnementales, connaissances théoriques et pratiques de techniques d’extractions chimiques et de mesures potentiométriques (électrode spécifique), mise en forme des résultats (Excel). Informations complémentaires : Responsables : Céline Laurent (celine.laurent@cirad.fr), Matthieu Bravin (matthieu.bravin@cirad.fr) Adresse : CIRAD, 40 chemin Grand Canal, CS12014, 97743 Saint-Denis Cedex, La Réunion Lieu du stage : CIRAD, Station de La Bretagne, Saint-Denis de La Réunion Durée et période : 2 à 3 mois, entre février et juin Niveau d’étude : IUT à Master 1 dans le domaine de la chimie La fiche descriptive du poste est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 23/01/2017

Stage M1 – Étude de l’évolution de l’érosion au sein de petits bassins versants de la Loire au cours du siècle dernier – OS25

L’agriculture mondiale a subi de profondes mutations durant la seconde moitié du 20éme siècle, marquant un basculement vers une agriculture de plus en plus productiviste au détriment des considérations environnementales. En quelques décennies, les paysages agricoles se sont ouverts, des zones humides ont été conquises et le recours aux pesticides et intrants s’est progressivement généralisé. L’ensemble de ces modifications et intensifications soulèvent aujourd’hui de nombreuses questions concernant la durabilité du système sol mais également l’évolution de la qualité physico-chimique des hydrosystèmes. Il n’existe malheureusement pas de séries de mesures couvrant les 100 dernières années pour évaluer l’évolution de l’impact de ces pressions humaines sur l’environnement. L’emploi de carottes sédimentaires permet de s’affranchir de ces limites analytiques car elles représentent un enregistrement de l’évolution de ces impacts. Les objectifs de ce stage seront ici i) de reconstituer l’évolution de la dynamique sédimentaire et érosive dans le temps pour deux à trois sous-bassins versants de la Loire en prélevant et en analysant des carottes sédimentaires dans des étangs situés à leur exutoire, ii) de faire le lien entre l’augmentation de l’érosion – l’évolution de l’occupation des sols et l’intensification des activités humaines dans le temps (e.g comparaison entre l’agriculture actuelle, époque moderne,..), iii) de replacer ces dynamiques érosive/sédimentaire face aux variations de flux liées aux modifications climatiques passées. Durant ce stage, le/la stagiaire participera à la collecte de carotte, à sa datation au moyen de l’étude de radioéléments (137Cs, 210Pb 14C) et aux différentes analyses sédimentologiques (description lithologique, granulométrie, densité, XRF, spectro-colorimétrie, susceptibilité magnétique, …). Des connaissances en SIG seront par ailleurs appréciées. Le stage requiert un profil s’adaptant aussi bien au terrain qu’à des analyses fines en laboratoire. Ce stage s’intègre dans un programme de recherche (projet METEOR) financé par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne auquel participent des chercheurs de l’Université de Tours, du BRGM et du LSCE/CEA. Le stagiaire interagira également avec des chercheurs de l’INRA de Tours. Conditions de réalisation du stage : prise en charge des déplacements sur le terrain et pour des réunions avec les laboratoires partenaires, indemnités de stage légales (554 €/mois). Durée minimale : 3 mois. Date limite de soumission des candidatures : 28 février 2017 Contact : Anthony Foucher, anthony.foucher@univ-tours.fr EA6293 GéHCO – Géo-Hydrostèmes Continentau Université de Tours :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2016

StageM2 – Influence du type de sol et de ses propriétés sur les propriétés élicitrices des rhamnolipides – OS42

Contexte de l’étude Afin de réduire l’usage des pesticides en agriculture, l’utilisation de molécules biosourcées, capables de stimuler les défenses des plantes ou d’agir directement contre les agents pathogènes, constitue un axe essentiel des stratégies de lutte alternatives utilisables en protection des cultures. Des travaux ont montré que des rhamnolipides naturels et de synthèse, appliqués au niveau racinaire sont capables d’induire une résistance systémique efficace contre des agents pathogènes dans des feuilles de la plante modèle Arabidopsis. Ces résultats ont été obtenus en conditions contrôlées, en culture hydroponique ou sur substrat organique très fertile (terreau). Bien que ces résultats soient encourageants, l’efficacité des rhamnolipides appliqués au niveau racinaire en conditions naturelles, au champ ou au vignoble est susceptible d’être influencée par la composition et la structure des sols qui peuvent jouer sur la disponibilité des molécules pour la plante. Dans ce contexte, cette étude a pour but de comprendre l’influence que pourraient avoir les différents types de sol, notamment ceux caractéristiques de la région Champagne-Ardenne, sur l’efficacité des rhamnolipides à induire une résistance aux agents pathogènes chez les plantes. Pour cela, des essais en laboratoire sur Arabidopsis seront réalisés sur les horizons de surface de 4 sols distincts. Les essais seront réalisés à des teneurs en eau différentes pour analyser l’influence d’un stress hydrique, et avec et sans contamination par le cuivre, afin de tester l’influence du cuivre sur l’activité élicitrice des rhamnolipides. Le stress de la plante sera mesuré par fluorimétrie. Pour chaque sol, différents paramètres seront déterminés pour expliquer les résultats obtenus. Des rhamnolipides de synthèse (bolaformes et rhamnolipides bioinspirés) à forte capacité élicitrice lorsqu’ils sont appliqués au niveau racinaire seront testés en parallèle des rhamnolipides naturels sur les différents types de sol. L’efficacité du traitement avec les rhamnolipides sera déterminée en mesurant le taux de protection contre la bactérie pathogène biotrophe Pseudomonas syringae, sur feuilles d’Arabidopsis. Profil recherché
  • Compétences en sciences du sol, agronomie et biologie végétale souhaitée
  • Gout pour le travail expérimental et de terrain
  • Rigueur, esprit d’analyse et de synthèse
Modalités d’accueil : Equipe d’accueil et encadrement : Université de Reims Champagne-Ardenne, EA3795 GEGENAA (Xavier Morvan), EA4707 URVVC (Sylvain Cordelier) Indemnité : Environ 550€ par mois Candidature : Envoyer CV et lettre de motivation avant le 28/02/2017 à :
  • Xavier MORVAN, URCA, EA3795 GEGENAA, 2 espl. Roland Garros, 51100 REIMS, (03 26 77 36 39, xavier.morvan@univ-reims.fr)
  • Sylvain CORDELIER, URCA, URVVC-SE EA 4707, Campus Moulin de la Housse, Chemin des Rouliers, BP 1039 – 51687 Reims Cedex 2 ( 03 26 91 82 01, sylvain.cordelier@univ-reims.fr)
La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2016

Stage M2 – Etude de la décomposition de résidus de culture par les communautés microbiennes des sols agricoles – OS41

Contexte de l’étude Le stage s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche portant sur « La stabilité du carbone dans les sols agricoles : étude de l’impact de la décomposition des résidus de culture en lien avec la diversité microbienne tellurique ». L’offre de stage s’insère dans la partie: «Incidence des communautés microbiennes et composition biochimique des résidus de culture sur leurs dégradations» de ce projet. La matière organique du sol est sans doute l’un des indices de qualité des sols le plus important (Weil et Magdoff, 2004). Elle a un rôle déterminant dans de nombreux processus physiques, chimiques et biologiques des sols. Dans les agro-systèmes, les matières organiques apportées permettent d’améliorer l’état des sols (fertilité, productivité). Il est donc nécessaire de bien gérer ces apports afin d’éviter tout effet néfaste sur l’environnement (Kuan, 2004). Pour cela, une meilleure connaissance des mécanismes de décomposition des matières organiques est requise, ainsi que leur impact sur les communautés microbiennes telluriques, largement impliquées dans ces processus. Nous proposons au stagiaire, d’étudier la décomposition de résidus de culture utilisés dans notre laboratoire pour une valorisation en agro-matériaux dans la filière « Bâtiment ». Objectifs du stage et méthodes développées L’objectif de ce stage est de suivre la minéralisation de ces résidus de culture en sol agricole, et son impact sur les communautés microbiennes telluriques. Le suivi de la dynamique des communautés microbiennes est mené en microcosmes (en conditions contrôlées au laboratoire) à différentes dates (0, 5, 21, 30 et 90 jours). Dans le cadre de cette étude, le stagiaire aura à :
  • suivre les cinétiques de minéralisation du carbone et de l’azote
  • étudier le compartiment microbien : abondance et diversité des microorganismes telluriques (dont carbone microbien, marqueurs génétiques) ; fonction (dosages d’activités enzymatiques liées aux cycles du carbone et de l’azote)
  • caractérisation des résidus de culture (dont fractionnement biochimique, méthode Van Soest).
Informations pratiques Lieu du stage : UniLaSalle- site de Rouen, 3, rue du Tronquet, CS 4 0118 –F- 76134 Mont-Saint-Aignan Cedex. Profil recherché :
  • Elève ingénieur ou étudiant en Master 2 Microbiologie, Biologie cellulaire, Génie biologique, Biochimie, Biodiversité (…). Ce stage requiert une grande motivation pour le travail en laboratoire.
  • Des connaissances de base en microbiologie et biochimie, ainsi que le travail en équipe seront fortement appréciées.
  • Un bon niveau en Anglais est requis.
Durée du stage : 5 à 6 mois dès que possible, 35 heures/semaine. Gratification de stage : 554,40 €/mois. Contact : La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2016

Stage M2 – Désorption bactérienne du Cs d’une l’illite et phytoextraction -OS40

Le césium 137, radionucléide artificiel, est produit par la réaction de fission dans le cœur du combustible des réacteurs nucléaires à eaux pressurisées. Il est également relâché dans l’environnement dû aux tirs des essais nucléaires. Le tremblement de terre du 11 mars 2011 à la centrale Daiichi dans la préfecture de Fukushima au Japon a entrainé le relâchement de Cs radioactif dans l’atmosphère suivi d’un dépôt à la surface du sol. Les mesures réalisées sur le terrain ont montré que le césium est retenu sur les premiers cinq centimètres du sol, et que le taux de rétention augmente en présence d’argile et de matières organiques. De nombreuses études ont été consacrées à la compréhension des mécanismes de sorption et d’incorporation du Cs sur les argiles, et des modèles associés sont développés. Cependant, dans la perspective de réhabilitation de site et du retour de la population, la question de la remédiation du sol se pose. Des études sur l’extraction de métaux des sols par les plantes, améliorée par l’action de certains micro-organismes, ont montré l’intérêt de la méthode associant bioaugmentation et phytoextraction. Appliquée au Cs, elle a été testée dans le cadre de la thèse d’Alice Hazotte (2016). Les travaux ont été menés en présence d’illite, phase argileuse retenant plus particulièrement le césium, et de pyoverdine (Pvd), un sidérophore fluorescent produit par la bactérie Pseudomonas Fluorescens, aux propriétés connues de complexation. Les résultats ont montré que près de 45 % du Cs est mobilisé directement par échange ionique et indirectement par bioaltération de l’illite en présence de Pvd, sans pour autant que ce surplus de Cs soit prélevé par la plante (trèfle). La toxicité de Pvd est suspectée, le trèfle tolérant par ailleurs le Cs (vérifié en hydroponie). De même il se pourrait que la présence de biofilms bactériens à la surface de l’illite et des racines limite le prélèvement de Cs par la plante. L’objectif du stage est de comprendre le(s) mécanisme(s) d’action de la Pyoverdine sur la plante extractante. Pour cela des expériences de mobilisation du Cs d’une illite dopée en présence/absence de pyoverdine seront conduites, en présence/absence de la plante extractante. Durée du stage : 5-6 mois Contacts : Hazotte Alice (2016). Rôle de métabolites bactériens dans la mobilisation du césium d’une illite dopée: étude mécaniste et application à la phytoextraction (thèse de doctorat, Université de Nantes). La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2016

StageM2 – Identification par inférence bayésienne des paramètres de sorption de radionucléides dans les sols à partir de données expérimentales – OS39

Description du projet La sorption, désignant les processus de rétention des solutés sur les phases solides, est un élément clé dans l’évaluation des transferts de radionucléides dans les sols, car elle contrôle notamment leur persistance en surface, leur disponibilité au prélèvement racinaire, leur migration verticale vers les nappes souterraines et donc leur impact environnemental et dosimétrique.Le modèle opérationnel EK (d’après van Genuchten et Wagenet, 1989), qui propose une alternative simple au modèle d’équilibre pour quantifier ces processus, fait l’objet de programmes de recherche pour étudier sa pertinence, estimer ses paramètres et leurs variations selon les types de sol. L’approche suppose l’existence de deux types de sites sur le solide, les uns en équilibre rapide avec la phase liquide, les autres régis par des échanges limités cinétiquement. Les paramètres de ce modèle peuvent être estimés à partir de données issues de différents dispositifs expérimentaux (Martin-Garin et al., 2010) par estimation ponctuelle (Garcia-Sanchez et al., 2014) ou par inférence bayésienne (Nicoulaud-Gouin et al., 2016).Dans le cadre d’un programme de recherche (2014-2018), pour lequel des données expérimentales (réacteurs fermés et ouverts) concernant 4 radionucléides (Co, Ni, Sr, Cs) et 6 sols sont disponibles,  l’objectif du stage est d’identifier les paramètres du modèle EK par inférence bayésienne, de comparer ces paramètres à ceux qui ont été précédemment estimés par méthode déterministe et d’étudier l’influence des types de sols sur ces paramètres. L’inférence bayésienne fera appel au logiciel SAMCAT  développé au laboratoire (Nicoulaud-Gouin et al., 2016), qui repose sur le moteur de calcul GNU-MCSim. D’un point de vue méthodologique, le stage visera aussi à utiliser l’outil Stan (Gelman et al., 2015) et comparer ses performances, car il semble apporter des avancées pour les modèles à base d’équations différentielles (temps de calcul, gestion du temps et des événements). Informations pratiques  Le stage M2 se déroulera à l’IRSN de Cadarache (Bouches-du-Rhône) pour une durée de 6 mois environ 1000€/mois), et pourra être prolongé par une thèse co-financée par EDF et l’IRSN. Le démarrage est prévu entre février et mars 2017… donc nous cherchons urgemment des candidats motivés. Laurent Garcia-Sanchez (Tél : 04.42.19.95.30 / laurent.garcia-sanchez@irsn.fr) :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 13/12/2016

Stage M2, UMR SAS Rennes – Evaluation du service de régulation de la qualité de l’eau fourni par les sols sur l’ORE Agrhys – OS38

Contexte   Les services écosystémiques  fournis  par  les  sols  recouvrent  un  ensemble  de  services  de  production mais  aussi  de  régulation  (biodiversité,  eau,  air,  climat)  dont  la  préservation  est  essentielle  à  la performance et à la durabilité des écosystèmes productifs. La mobilisation accrue des processus sousjacents  à  ces  services  est  aussi  une  des  pistes  importantes  d’innovation  dans  le  champ  de l’agroécologie.  Pour  l’essentiel,  les  méthodologies d’évaluation  des  services  écosystémiques  restent cependant  à  développer  pour  proposer  une  évaluation biophysique  qui  soit  cohérente  avec  les échelles  de  décision  agronomique  ou  avec  les  réseaux  de  surveillance  environnementale.  Le  bassin versant de Naizin de l’Observatoire de Recherche enEnvironnement (ORE) AgrHys a fait l’objet i) de nombreuses acquisitions de données sur les sols, les pratiques agricoles et la qualité de l’eau, ii) de simulations via des modèles spatialisés qui peuventpermettre, sur un même site, de développer des méthodologies  et  d’approcher  une  estimation  des  différents  services  rendus  pas  les  sols.  Ce  stage s’inscrira  dans  le  programme  ANR  SoilSERV  (2015-2019)  et  peut  déboucher  sur  une  proposition  de doctorat débutant à l’automne 2017. Objectifs Le stage s’attachera aux services d’approvisionnement et de régulation de l’eau (quantité, qualité).
  • Faire une analyse des données disponibles sur le bassin versant de Naizin au regard d’une estimation de ces services des sols : données d’observation et de modélisation disponibles; mobilisation des  données  pour  chacun  des  services  retenus ;  points  forts,  fragilités, proposition d’acquisitions complémentaires.
  • Proposer et déployer une méthode d’analyse des services de régulation de l’eau (eau, azote, phosphore, carbone)  sur  le  bassin  versant,  en  cartographiant  les  zones  de  services  et  de dysservices,  en  identifiant les  points critiques, et  les scénarios  possibles  permettant  de  les atténuer.
Profil
  • Etudiant en école d’ingénieur (Agro, Agri, …) ou M2
  • Intérêt pour la science du sol, la biogéochimie, expérience en modélisation souhaitée.
  • Compétence en cartographie numérique
  • Dates du stage : 6 mois entre mars et août 2017.
Encadrement et personnes à contacter Chantal Gascuel, directrice de recherche INRA, UMR SAS (02 23 48 52 27 / Chantal.gascuel@inra.fr) Anne Jaffrézic, enseignant chercheur en science du sol Agrocampus Ouest, UMR SAS rennes (02.23.48.54.20 / Anne.jaffrezic@agrocampus-ouest.fr) Conditions de stage
  • Lieu de stage: UMR SAS Sol Agrohydrosystème Spatialisation, 65 rue de Saint Brieuc, Rennes.
  • Indemnités de stage INRA : 555 €/ mois + cantine d’entreprise sur place
La fiche descriptive du post est disponible ici. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 30/11/2016

Evaluation des stocks en carbone des sols agricoles réunionnais par spectroscopie moyen infra-rouge (MIR). Mesures in-situ et construction de modèles de prédictions – OS37

PERSONNES responsables du stage : – Alain ALBRECHT IRD, UMR Eco&Sols – Ligne Paradis, 97410 Saint-Pierre, La Réunion ; alain.albrecht@ird.fr ; 02 62 49 92 69. – Myriam ALLO, CIRAD UR AIDA, Ligne Paradis, 97410 Saint-Pierre, La Réunion ; myriam.allo@cirad.fr ; 02 62 49 92 98. DESCRIPTION DU STAGE Le Projet C@run (www.carun.re ; financé par l’Ademe) sert de cadre à ce stage. Il étudie une des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) : favoriser le stockage de carbone dans les sols – c’est aussi le cadre de l’initiative 4 ‰ lancée par le MAAF lors de la COP21. Ce mécanisme est largement dépendant des facteurs environnementaux et des pratiques culturales. En outre, la connaissance précise des bilans GES des systèmes agricoles est un élément clé de la décision sur les pratiques à mettre en œuvre dans les politiques environnementales relatives au climat. Or les données nécessaires au calcul de ces bilans dans les régions ultra-marines françaises et tropicales en général restent rares. Ce projet propose de combler cette lacune en développant des connaissances nouvelles à différentes échelles spatiales et temporelles, afin d’évaluer les fonctions de stockage de carbone des cultures annuelles dans les sols agricoles de La Réunion (canne à sucre + prairies fourragères ≈ 90% de la SAU, et maraîchage). Il s’appuie sur une base d’analyses chimiques de plus de 42000 échantillons de sols agricoles de la Réunion. Ces analyses doivent être traduites en stocks de carbone du sol (Csol) via des mesures complémentaires de densité apparente des sols. Elles seront également utilisées pour mettre au point une méthodologie originale et innovante d’évaluation des teneurs et stocks de Csol par l’utilisation de la spectroscopie moyen infrarouge afin d’en diminuer les coûts d’analyse. La spectroscopie est une méthode qui permet de caractériser qualitativement et quantitativement de nombreuses propriétés d’une large gamme de matériaux (sols, matériaux organiques natifs, transformés etc.) dans des états physiques variés (liquides, suspensions, solides). Une méthodologie de détermination des stocks de carbone des sols agricoles réunionnais par spectroscopie proche infra-rouge (NIR) a été développée en 2016. La spectroscopie NIR ne requiert que peu de préparation des échantillons de sol, ce qui en fait une méthode adaptée aux analyses in situ. Moins répandue, la spectroscopie MIR semble plus performante pour la détermination des teneurs de carbone dans les sols. La spectroscopie MIR permet de qualifier (voire quantifier) les constituants minéraux des sols volcaniques, déterminants du stock organique des sols. De plus, des mesures supplémentaires de teneurs en carbone sur les différents types de sols et de cultures à l’échelle de l’île sont nécessaires. Or, le coût élevé des analyses en laboratoire fait de la spectroscopie MIR un moyen plus rapide et moins onéreux de détermination des stocks de carbone. OBJECTIFS DU STAGE
  • Développer une méthode de mesure des stocks de carbone des sols volcaniques par spectroscopie moyen infra-rouge.
  • Evaluer les performances de la spectroscopie MIR et les comparer avec celles de la spectroscopie NIR développée en 2016.
ACTIVITES DU STAGE
  • Phase de terrain :
  • Acquisition de spectres des sols selon différents modes d’acquisition (sol en place versus laboratoire, sol séché et tamisé à 2 mm et 0.2 mm), en couvrant la grande diversité des types de sols de l’Ile de la Réunion (andosols, sols bruns andiques et ferralsols) et les modes d’usages agricoles majeurs (canne à sucre, prairies, maraîchage). L’acquisition des spectres est réalisée par un spectromètre portable (Exoscan) pour le moyen infra-rouge.
  • Prélèvements de sols nécessaires au calcul de la densité apparente.
  • Analyses spectrales et chimiques au laboratoire.
  • Traitement des données spectrales par analyses statistiques multivariées, fouille de données (PLS, chimiométrie, par exemple avec le logiciel Unscrambler, www.camo.com, ou sous ‘R’).
  • Calibration d’un modèle de prédiction des teneurs et stocks de carbone du sol.
  • Calcul et comparaison des performances des spectroscopies MIR et NIR.
PROFIL RECHERCHÉ
  • Bac+5 en sciences du sol et/ou chimiométrie et/ou fouille de données, statistiques.
  • Aptitude au travail en équipe
  • Aptitude au travail de terrain
  • Esprit de synthèse et d’analyse, bon rédactionnel
  • Permis B
CONDITIONS DU STAGE Lieu de stage : CIRAD Réunion. Station de recherches de Ligne Paradis, 7 chemin de l’IRAT, 97410 Saint-Pierre. Période de stage : 6 mois, courant 2017. Rémunération : OUI (gratifications d’usage). DIVERS Autres informations utiles (déplacement, compétences particulières) : Billet d’avion pris en charge, tickets restaurants, possibilité d’hébergement sur la station de recherches du CIRAD de St-Pierre de La Réunion. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 30/11/2016

Impacts des systèmes maraichers sur les stocks en carbone des sols réunionnais– OS36

RESPONSABLES DU STAGE – Myriam ALLO, CIRAD UR AIDA, Ligne Paradis, 97410 Saint-Pierre, La Réunion ; myriam.allo@cirad.fr ; 02 62 49 92 98. – Pierre TODOROFF, CIRAD UR AIDA, Ligne Paradis, 97410 Saint-Pierre, La Réunion ; pierre.todoroff@cirad.fr ; 02 62 49 92 61. DESCRIPTION DU STAGE Le Projet C@RUN (www.carun.re ; financé par l’Ademe) sert de cadre à ce stage. Il étudie une des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) : favoriser le stockage de carbone dans les sols – c’est aussi le cadre de l’initiative 4 ‰ lancée par le MAAF lors de la COP21. Ce mécanisme est largement dépendant des facteurs environnementaux et des pratiques culturales. En outre, la connaissance précise des bilans GES des systèmes agricoles est un élément clé de la décision sur les pratiques à mettre en œuvre dans les politiques environnementales relatives au climat. Or les données nécessaires au calcul de ces bilans dans les régions ultra-marines françaises et tropicales en général restent rares. Ce projet propose de combler cette lacune en développant des connaissances nouvelles à différentes échelles spatiales et temporelles, afin d’évaluer les fonctions de stockage de carbone des cultures annuelles dans les sols agricoles de La Réunion (canne à sucre + prairies fourragères ≈ 90% de la SAU, et maraîchage). Bien que la surface en culture maraichère ne représente que 10 % environ de la SAU, le maraichage est une pratique jugée défavorable pour la séquestration du carbone dans les sols. En effet, contrairement aux cultures de canne à sucre et systèmes prairiaux considérés comme des systèmes favorisant le stockage du carbone grâce notamment à un faible travail du sol et une couverture générale permanente, le maraichage est souvent considéré comme un système de déstockage du carbone en raison d’un travail important du sol. OBJECTIF DU STAGE Hiérarchiser les facteurs (sol, systèmes de culture, apports) des dynamiques des stocks de carbone du sol lors de changements d’usage  du sol (systèmes canne ou prairie vers marichage). ACTIVITES DU STAGE
  • Récolte de données sur les pratiques agricoles maraichères : auprès des unités de recherche du Cirad travaillant sur les cultures maraichères (UR HortSys pour les vergers, UPR Geco pour la culture de l’ananas…), des centres techniques de la filière (ARMEFLHOR), des agriculteurs, etc… ;
  • Récolte de données sur l’historique des surfaces maraichères ;
  • Elaboration d’une typologie des systèmes maraichers ;
  • Construction d’un plan d’échantillonnage de mesures de teneurs en carbone des sols maraichers ; Prélèvements et mesures des teneurs en carbone des sols in situ (spectroscopie proche IR et carottage) ;
  • Analyses et mise en évidence des impacts des pratiques agricoles maraichères sur les stocks de carbone des sols.
PROFIL RECHERCHÉ
  • Bac+5 en agronomie (Master ou école d’agronomie)
  • Intérêt pour l’agronomie, la pédologie
  • Aptitude au travail en équipe
  • Aptitude au travail de terrain
  • Esprit de synthèse et d’analyse, bon rédactionnel
  • Permis B
CONDITIONS DU STAGE Lieu de stage : CIRAD Réunion. Station de recherches de Ligne Paradis, 7 Chemin de l’IRAT, 97410 Saint-Pierre. Période de satge : 6 mois, courant 2017. Rémunération : OUI (gratifications d’usage). DIVERS Autres informations utiles (déplacement, compétences particulières) : Billet d’avion pris en charge, tickets restaurants, possibilité d’hébergement sur la station de recherches du CIRAD de St-Pierre de La Réunion. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 30/11/2016

Stage M1: Impact de la préparation des sols avant plantation sur les stocks de carbone organique des sols forestiers – OS35

Contexte La forêt occupe une position particulière dans le contexte du changement climatique. Elle contribue à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, contribution qui pourrait encore s’accroître dans les décennies à venir. L’adaptation des peuplements forestiers aux changements climatiques est un prérequis à tout objectif d’atténuation. Dans ce cadre, la plantation forestière constitue une voie privilégiée pour mettre en œuvre les stratégies d’atténuation et d’adaptation. La plantation est nécessaire pour opérer des changements d’essences et/ou de provenances mais suppose des opérations sylvicoles spécifiques, notamment une préparation du sol qui favorise le développement des plants. Un des impacts principaux de ces méthodes est le déstockage du carbone organique du sol. Des méthodes innovantes pour la préparation du sol, utilisant des engins mécaniques légers (mini pelles), ont été développées et sont en cours d’évaluation, notamment via les réseaux expérimentaux nationaux Alter et Pilote (description : www.nancy.inra.fr/mission-gestion-vegetation-foret). Dans ce contexte, Edouard Quibel du laboratoire ECODIV réalise un travail de thèse intitulé «Impacts de la préparation du sol lors de la phase de plantation sur la dynamique de la matière organique et la fonction de stockage de C dans les sols forestiers». Cette thèse fait partie intégrante du projet CAPSOL « Dynamique du CArbone et de la croissance après Préparation du SOL dans les plantations forestières» financé par l’ADEME (http://www6.nancy.inra.fr/mission-gestion-vegetation-foret/Projets-en-cours/CAPSOL). Ce projet s’appuie précisément sur les réseaux Alter et Pilote qui représentent des situations de plantations souvent problématiques (végétation compétitrice et contraintes de sol) très classiquement rencontrées en France. Objectifs et missions Ce sujet de stage propose d’étudier l’effet de deux méthodes de préparation du sol utilisant des outils montés sur mini-pelle (e.g. scarificateur réversible et sous‐soleur multifonction) sur les stocks de carbone organique du sol (COS). Le stage se déroulera sur le site expérimental d’Hagenau en Alsace en contexte de Molinie bloquante. Le (la) stagiaire participera à l’échantillonnage sur le terrain. Il (elle) sera chargé(e) de la détermination des stocks de COS par analyseur élémentaire CHN et de sa caractérisation qualitative par fractionnement granulo-densimétrique (Balesdent et al. 1991, Hedde et al. 2008). Informations pratiques Organisme d’accueil : Laboratoire ECODIV (EA1293/URA IRSTEA) Université de Rouen Durée : 4 mois à partir du 3 avril 2017 Stage gratifié selon les modalités légales (environ 550 euros/mois). Profil souhaité (Niveau / Compétences) : Etudiant en Master 1ère année:
  • Ecologie des populations et des communautés ou en Science du Sol.
  • Bonne aptitude au travail de terrain et de laboratoire.
  • Bonne aptitude au travail en équipe.
  • Esprit pratique et de synthèse, autonomie.
  • Connaissances souhaitées en traitements statistiques (utilisation de R)
  • Permis B et véhicule personnel non nécessaire
Encadrement : Fabrice Bureau (enseignant-chercheur) et Edouard Quibel (doctorant), ECODIV-EA1293 Contact : Edouard Quibel-Laboratoire d’écologie – ECODIV, EA 1293/URA IRSTEA (edouard.quibel1@univ-rouen.fr) Candidature : Envoyer un CV et une lettre de motivation par courriel aux adresses suivantes : fabrice.bureau@univ-rouen.fr et edouard.quibel1@univ-rouen.fr Plus d’information sur la fiche descriptive de l’offre. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 30/11/2016

StageM2 ou équivalent (2016-17) – Mise en place d’un essai longue durée sur la fertilité du sol en Champagne crayeuse – OS34

Contexte et objectif de l’étude Les pratiques et les systèmes agricoles doivent aujourd’hui répondre à des enjeux de durabilité économique, sociale et environnementale, en réduisant les effets de l’agriculture sur le changement climatique (réduction des émissions de gaz à effet de serre, amélioration du stockage de carbone dans le sol et efficience énergétique). Le sol, au travers des matières organiques, joue un rôle majeur dans l’élaboration de solutions innovantes en remplissant des fonctions de fertilité biologique, chimique et physique. Le sol représente le plus gros réservoir de carbone organique continental. Les flux de carbone entre le sol et l’atmosphère sont importants via la photosynthèse, la respiration et la minéralisation des matières organiques mais le bilan peut être positif (séquestration de carbone dans le sol) ou négatif (émission de CO2 dans l’atmosphère). Les processus du cycle du carbone, tout comme celui de l’azote, sont fonction de l’usage des sols mais sont aussi fortement influencés par le contexte pédoclimatique. Par conséquent, les systèmes de culture doivent être adaptés aux conditions locales. Ce stage vise à préparer, monter et coordonner la mise en place d’un essai système de culture de longue durée. L’objectif de cet essai est d’évaluer des pratiques agricoles sur les différentes composantes du sol (biologique, chimique, physique) et valider ces pratiques agricoles dans le contexte pédoclimatique de la Champagne crayeuse. A l’issu du stage, l’enjeu est de répondre à un appel à projet pour lancer la réalisation de l’étude. Ce projet est porté par la chambre régionale d’agriculture Grand-Est, en lien avec la chambre d’agriculture de la Marne, les GEDA (Groupes d’Etude et de Développement Agricole) et les partenaires techniques et scientifiques associés. MODALITES D’ACCUEIL Structures d’accueil et encadrement : Chambre régionale d’agriculture Grand-Est (CRAGE), Chambre d’agriculture de la Marne (CA51) Lieu d’affectation : Centre de Recherche en Environnement et Agronomie, 2, esplanade Roland Garros – BP 235, 51686 Reims Cedex 2 Période : 6 mois (début 2017) Indemnité : environ 500€/mois Candidature et contact Candidature : Envoyer CV et lettre de motivation avant le 05/01/2017. Personnes à contacter : Cassandre Gaudnik (03.26.77.36.12 / cassandre.gaudnik@marne.chambagri.fr) Centre de Recherche en Environnement et Agronomie, 2, esplanade Roland Garros – BP 235, 51686 Reims Cedex 2 Et Gaël Ponsardin (03.26.64.08.13 / gael.ponsardin@marne.chambagri.fr) Complexe agricole du Mont Bernard, Route de Suippes – CS 90525, 51009 Châlons-en-Champagne Cedex  PROFIL SOUHAITE
  • Niveau Master 2 ou Ingénieur spécialisé dans les Sciences du sol et/ou l’agronomie
  • Intérêt pour les fonctions remplies par les sols et leurs rôles face au changement climatique
  • Connaissance des pratiques agricoles appréciée
  • Dynamisme, capacités relationnelles (écouter, échanger, fédérer) et organisationnelles de gestion de projet
Plus d’information sur la fiche descriptive de l’offre. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 30/11/2016

Contribution des données LiDAR à l’étude du tassement en contexte forestier – OS33

Contexte : Le tassement causé par les passages d’engins forestiers constitue une cause de dégradation importante des sols. Il induit une diminution de porosité et de perméabilité qui peut entrainer de l’hydromorphie et donc l’asphyxie des racines, la baisse de l’activité biologique ou encore une modification de la flore forestière. La mise en place de cloisonnements est une réponse donnée par les acteurs du secteur forestier pour rationaliser la circulation des engins et limiter leur impact. Le stage s’inscrit dans une thèse s’intéressant à l’impact du tassement actuel et ancien sur les pédosystèmes et la végétation actuelle au sein de la forêt domaniale de Compiègne. La zone d’étude est couverte par un levé LiDAR ce qui permet d’avoir des données spatiales très performantes, à très grande résolution. Les données LiDAR offrent de nombreuses applications en gestion forestière, cependant il n’existe à ce jour aucune étude de l’impact du tassement qui se soit appuyée sur cette donnée bien que les passages d’engins y soient très visibles. Sujet du stage : Le sujet de ce stage a pour but d’évaluer les potentialités des données LiDAR dans la compréhension et la gestion des problématiques liées au tassement des sols. Pour cela, l’approche proposée s’appuiera sur deux objectifs principaux :
  • la mise en place d’indicateurs quantitatifs du tassement à partir des images LiDAR puis leur confrontation avec des relevés botaniques et pédologiques de terrain pour évaluer l’impact du tassement à l’échelle parcellaire;
  • la comparaison de la distribution spatiale des traces d’engins observées par le LiDAR avec la distribution conçue via le cloisonnement par l’ONF pour ensuite en décrire et en comprendre la distorsion. in fine ce travail pourra constituer une aide dans la gestion des cloisonnements et un outil de communication auprès des exploitants.
Plus secondairement, le stagiaire sera amené à participer à des travaux de terrain. Compétences attendues : Une bonne maîtrise d’un logiciel SIG, de préférence ArcGis. Des compétences en traitement statistiques (connaissances du logiciel R fortement encouragées). Un goût pour le travail de terrain. Durée du stage : 6 mois entre janvier/février/mars et juin/juillet/août 2017. À préciser avec l’étudiant. Dossier de candidature : CV et Lettre de motivation à envoyer aux deux contacts ci-dessous avant le 2 janvier 2017. Hélène Horen (Maître de conférences en Pédologie : helene.horen@u-picardie.fr) et Emilie Gallet-Moron (Ingénieur d’étude en Cartographie/SIG,  emilie.moron@u-picardie.fr) Indemnisation : indemnisation en fonction des dispositions légales en vigueur. Structure d’accueil : Unité EDYSAN, UPJV-CNRS FRE3498 1, rue des Louvels 80000 AMIENS Plus d’information sur la fiche descriptive de l’offre. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 30/11/2016

Stage M1Caractérisation des contaminations en pesticides sur deux bassins versants Antillais – OS32

Le stage s’inscrit dans le cadre d’un projet FEDER (RIvAGE) qui s’appuie sur l’observatoire des pollutions agricoles aux Antilles (OPALE), localisé sur deux bassins versants : le bassin Pérou-Pères en Guadeloupe et le bassin du Galion en Martinique. Il a été mise en place pour répondre à des questions environnementales spécifiques au contexte du milieu tropical volcanique insulaire cultivé. L’enjeu sociétal est de réduire l’exposition des populations et plus généralement de l’environnement aux pesticides agricoles et donc de réduire les risques qui en découlent sur la santé humaine et sur les écosystèmes insulaires. Pour cela l’objectif principal est d’établir les causalités entre pratiques agricoles aux Antilles et les impacts environnementaux qui en découlent. Pour répondre à cet objectif, des connaissances sur la dispersion des pesticides dans les milieux ainsi que sur la variabilité des pratiques agricoles sont indispensables à acquérir. Tâches à effectuer :
  1. Acquisition de données (bassin Pérou-Pères)
  • Formation à l’acquisition de données hydrologiques in situ : jaugeages, profils en travers, établissement de courbes de tarage, étalonnage de sondes.
  • Prélèvements hebdomadaires d’échantillons d’eau de surface sur deux stations hydrologiques.
  1. Analyse des données hydrochimiques (bassin Pérou-Père et bassin du Galion)
  • Synthèse bibliographique sur les méthodes d’analyse de données hydrologiques.
  • Analyses de données hydrologiques (sélection des évènements de crue, analyse des hydrogrammes, etc.)
  • Analyses statistiques exploratoires pour caractériser les relations entre les différents paramètres mesurés sur les stations : pluies, débits, conductivité électrique, etc.
  • Analyse des variations temporelles des contaminations en pesticides à partir des chroniques relevées sur les différentes stations hydrologiques de l’observatoire. Il s’agira de caractériser l’influence de l’état hydrologique des rivières sur les contaminations (effet saisonnier, etc.)
  • Mise en forme d’une base de données hydrologiques et pesticides pour chaque bassin versant.
Profil recherché
  • Master 1 en Sciences de l’eau ou équivalent. Connaissances en hydrologie et transferts de polluants.
  • Intérêt pour le travail de terrain, autonomie
  • Capacité de travail en équipe et d’adaptation aux conditions outre-mer
  • Bonne maitrise Excel, la maîtrise du logiciel Hydraccess serait un plus.
  • Permis B obligatoire
Lieu et conditions de stage Lieux : CIRAD, station Neufchâteau, Capesterre Belle Eau, Guadeloupe Durée : 6 mois de stage Master 1 à partir de mars 2017. Conditions : prise en charge du billet d’avion, indemnité forfaitaire mensuelle de stage de 554€, logement  possible sur la station en Guadeloupe Candidature : Envoyer CV et lettre de motivation à irina.comte@cirad.fr le 6 janvier 2017 au plus tard. Plus d’information sur la fiche descriptive de l’offre. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 30/11/2016

Stage M2 – Urbanisation et Qualité des sols en Méditerranée (UrbaQualiSol-Med) : application d’un indice de polyvalence d’usage au 16ème arrondissement de Marseille – OS31

Mots clés : sols ; urbanisme ; occupation du sol ; indice de qualité ; cartographie ; polyvalence d’usage Éléments de contexte Support des activités humaines, les sols sont une surface sur laquelle se déploient et s’organisent les sociétés (sol-espace). Ils sont aussi une ressource remplissant six fonctions essentielles : circulation et rétention de l’eau ; rétention et cycle des nutriments ; stabilité physique et support ; biodiversité ; filtration et pouvoir tampon ; patrimoine pédologique, géologique et archéologique. Selon la Stratégie thématique en faveur de la protection des sols de la Commission européenne  (2006), elles « doivent être protégées en raison de leur importance socio-économique et environnementale » (COM, 2006). Une gestion appropriée permet qu’elles soient maintenues voire restaurées. En France, l’échelle de gestion et de planification de l’usage des sols est celle des communes. L’élaboration des documents de planification spatiale se fait dans le respect des lois relatives à l’urbanisme et à la prévention des risques, et en conformité avec les orientations prises dans d’autres documents réglementaires établis à un échelon territorial supérieur. Objectifs L’objectif du stage est d’évaluer la faisabilité d’une transposition de l’approche développée dans UQualiSol-ZU à un autre territoire, en l’occurrence le 16ème arrondissement de Marseille. D’autre part, des données supplémentaires acquises lors de campagnes de terrain sur le 16ème  arrondissement de Marseille viendront nourrir la base de données des sols déjà établie pour Gardanne et Rousset (communes étudiées lors du précédent projet), visant à construire une typologie des sols de la région et, en particulier des sols urbains et péri-urbains. Méthodologie
  1. La cartographie de l’occupation des sols au 1:5000 a déjà été produite et analysée dans le cadre du projet VIPLI-Med, mais il n’existe pas de carte des sols à une échelle compatible. Il s’agira, à partir du MNT, de la carte géologique au 1:50000 et de la carte des pédopaysages au 1:250000 de délimiter des grandes entités qui seront échantillonnées (30 points). Ces entités et les analyses des sols des horizons de surface seront confrontées aux données déjà acquises sur les communes de Rousset et Gardanne. Les analyses porteront sur les paramètres physiques, physico-chimiques et biologiques utilisés dans l’indice de polyvalence d’usage développé précédemment (Robert et al. 2012). Les données de délimitation des zones ANC, zones naturelles ou humides, les PPRI….seront également pris en compte.
  2. Les carrières, les friches et la zone côtière feront l’objet d’un échantillonnage spécifique et plus détaillé (20 points) afin de renseigner ces espaces qui n’existent pas sur les 2 communes étudiées précédemment. Il s’agira en particulier d’évaluer si des paramètres nouveaux sont nécessaires soit pour caractériser ces sols, soit pour caractériser des usages nouveaux non inclus jusqu’ici dans l’indice.
  3. Une carte théorique de polyvalence d’usage sera établie et validée via des visites ponctuelles sur le terrain.
Informations pratique Lieu : Aix-en-Provence et visites de terrain à Marseille Durée : 5 mois Adresse du laboratoire : CEREGE (Centre européen de recherche et d’enseignement en géosciences de l’environnement) , Aix-Marseille Université Technopôle de l’Environnement Arbois-Méditerranée BP 80 13 545 Aix-en-Provence Cedex 4 Autre :
  • Le stagiaire travaillera en collaboration avec un autre stagiaire M2 qui travaillera sur l’état de la situation dans les communes étudiées précédemment, à savoir Gardanne et Rousset.
  • Permis B nécessaire
Contact : Catherine Keller (keller@cerege.fr / tel: + 33 (0)4 42 97 15 17) Plus d’information sur la fiche descriptive de l’offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 17/11/2016

 Caractérisation du développement du rosier buisson en conditions urbaines– OS30

Durée et période du stage : 6 mois, Mars-Août 2017 Mots-clés : architecture végétale, transpiration, restriction hydrique, ombrage, compaction du sol, végétal urbain Sujet  Les plantes en milieu urbain vivent dans un environnement stressant caractérisé par des conditions climatiques défavorables (température élevée, faible humidité, courants d’airs, réverbération lumineuse, ombrage des infrastructures…) et un environnement racinaire contraint (compaction du sol, volume limité, contaminations diverses). Pour ces raisons, les gestionnaires d’espaces verts urbains recherchent des espèces végétales capables, de par leurs propriétés génétiques ou des modes de production adaptés, de s’adapter à un tel environnement, tout en garantissant une qualité esthétique malgré des intrants et des frais de maintenance limités. Il est donc nécessaire de comprendre le développement des plantes en fonction des facteurs environnementaux abiotiques. L’objectif général du stage est de caractériser les inter-relations plante-environnement pour comprendre et prévoir le développement des plantes. Plus spécifiquement, il s’agit d’étudier les effets combinés de la compaction du sol, de la restriction de l’irrigation et de l’ombrage sur la transpiration des plantes, la biomasse ainsi que sur les architectures aérienne et racinaire, avec pour plante modèle d’étude le rosier. Ce stage s’insère dans un projet qui a pour finalité de modéliser la transpiration et la croissance des plantes en milieu urbain. Dans la première étape de l’étude, les conditions urbaines seront reproduites à travers des expérimentations qui seront réalisées sous serre, en utilisant le rosier buisson comme plante modèle. Le travail demandé consistera à :
  • Collecter et analyser les données : photosynthèse, résistance stomatique, potentiel hydrique de feuille en particulier pour les différentes modalités,
  • Caractériser la biomasse racinaire et aérienne, de même que leurs architectures,
  • Etablir des corrélations entre les caractéristiques végétales et les facteurs abiotiques (humidité du substrat, conditions climatiques, compaction du sol,…)
  • Quantifier la transpiration en fonction des conditions environnementales
Ce stage doit permettre d’acquérir des compétences en écophysiologie végétale, en science du sol et en métrologie Compétences et niveau requis : 
  • Bac +5 (École d’ingénieur ou Université)
  • Connaissances en agronomie, bioclimatologie et/ou écophysiologie.
Lieu  Les travaux seront menés à Angers à Agrocampus Ouest (Grande École d’Ingénieurs spécialisée sur le végétal) au sein de l’unité de recherche EPHor. Cette unité analyse l’impact des facteurs climatiques et des propriétés des sols et des substrats sur le développement d’espèces ornementales cultivées en milieu contraint : milieu racinaire limité en volume et environnement aérien confiné (sous abris). Ces travaux seront menés en collaboration forte avec l’UMR INRA IRHS et le laboratoire LEE de l’IFSTTAR. Stage rémunéré avec possibilité d’hébergement en chambre universitaire Le stagiaire travaillera en relation étroite avec un stagiaire de M1, en particulier sur l’acquisition des données morphologiques et écophysiologiques sur la plante. Procédure de dépôt de candidature : Envoyer candidature (lettre de motivation + CV) à Patrice Cannavo (02 41 22 55 11 / patrice.cannavo@agrocampus-ouest.fr) La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 17/11/2016

Stage M2 – Déterminer les facteurs physico-chimiques du sol qui ont un effet sur la stabilité des sulfures de zinc présents dans les déchets organiques épandus sur les sols agricoles – OS29

Les déchets organiques sont riches en éléments nutritifs (C, N, P, K). Ainsi, ils peuvent être épandus sur des sols cultivés : le recyclage agricole se présente comme une alternative aux engrais chimiques. Cependant les déchets organiques sont également riches en zinc ce qui peut représenter un risque pour l’environnement. Les déchets organiques peuvent subir différents traitements avant épandage tels que la méthanisation, technologie en essor. Durant ce traitement biologique anaérobie, les micro-organismes convertissent une partie de la matière organique en biogaz. La partie organique non transformée est appelée le digestat et est recyclée sur les sols cultivés. Le procédé de méthanisation change la spéciation du zinc dans les déchets : la proportion de sulfures de zinc (ZnS) augmente significativement dans les digestats. Ce changement de spéciation doit être pris en compte pour évaluer précisément le risque du recyclage vis-à-vis du zinc. Les ZnS d’origine naturelle sont très stables dans le sol (dissolution de 1 à 2% par an) mais paradoxalement les ZnS formés dans les déchets organiques (et les digestats) se dissolvent très rapidement. Pour l’instant, cette différence de stabilité est inexpliquée. Nous faisons l’hypothèse que les ZnS sont sous forme de nanoparticules dans les déchets organiques, ce qui expliquerait leur réactivité. De plus, l’environnement dans lequel les ZnS évoluent peut avoir un effet sur leur stabilité. L’objectif du stage est de déterminer quels sont les facteurs physico-chimiques du sol (température, pH, Fe3+, présence de phytosidérophores, molécules organiques, phosphates, carbonates…) qui influencent la cinétique de dissolution des ZnS. Le travail du stagiaire s’inscrit dans le cadre d’une thèse et les tâches seront les suivantes :
  • Émettre des hypothèses suite à une recherche bibliographique
  • Mettre en place d’un plan d’expériences
  • Synthétiser des nanoparticules de ZnS
  • Réaliser les expériences de dissolution des nanoparticules de ZnS
  • Caractérisation des nanoparticules : taille (HR-TEM) et cristallinité (XRD)
  • Analyses des résultats (concentration en zinc dissous : ICP-MS)
Profil du candidat : étudiant ingénieur ou master 2 en chimie, sciences de l’environnement ou géochimie. Lieu du stage : CEREGE (équipe Interfast), Aix en Provence Envoyer CV et lettre de motivation à levard@cerege.fr et le_bars@cerege.fr avant le 30/11/16 Mots clés : déchets organiques, sol, nanoparticules, risque environnemental, dissolution La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 17/11/2016

Recrutement d’un stagiaire SHS M2– 6 mois – Irstea centre de Grenoble «Approche sociologique des sciences du sol – Savoirs et scénarios pour les sols de montagne» – OS28

Nous recherchons un étudiant de niveau M2 afin d’effectuer un travail de 6 mois dans le cadre du projet AlpSols «Approche interdisciplinaire des rapports sols/sociétés en milieu de montagne à l’heure du changement climatique» (cf. descriptif de l’offre jointe). Le stage sera effectué au sein du centre de recherche Irstea de Grenoble (Université Grenoble-Alpes). Le stage inclut le développement, la conduite et l’exploitation d’une enquête empirique basée sur :
  1. une série d’entretiens auprès de chercheurs spécialistes des sols dans différentes disciplines des sciences de la nature et des sciences humaines (physique, hydrologie, chimie, géochimie, écologie, pédologie, urbanisme, économie, sciences politiques, droit de l’environnement) et,
  2. le suivi des débats au sein de l’Association Française pour l’Étude du Sol. Il s’agit notamment de documenter et d’analyser la variété des visions et des rapports au sol et de mettre en lumière les spécificités des sols de montagne.
Profil recherché : nous recherchons un étudiant ayant une spécialité en sciences sociales (sociologie, anthropologie, géographie humaine…) et un intérêt pour les questions environnementales ainsi que pour les sciences (une familiarité avec la sociologie des sciences et des techniques serait un atout). Le candidat devra avoir une expérience préalable des enquêtes par entretiens et de leur exploitation. Il/ elle devra démontrer des qualités analytiques et rédactionnelles. Encadrement du stage : le /la stagiaire sera encadré(e) par un binôme en sciences sociales/sciences du sol au sein du centre Irstea de Grenoble et sera intégré(e) dans l’équipe du projet AlpSols. Le/ la stagiaire bénéficiera de l’environnement de travail scientifique (espace de travail, ordinateur, enregistreur).Les entretiens se dérouleront à la fois dans le cadre local (Grenoble, Chambéry) et, pour certains d’entre eux, au niveau national et européen (pays alpins). Rémunération : le /la stagiaire sera indemnisé(e) à hauteur du montant mensuel en vigueur à Irstea. Merci d’envoyer un CV et une lettre de motivation avant le 15 décembre 2016 à : celine.granjou@irstea.fr lauric.cecillon@irstea.fr :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 17/11/2016

Optimiser l’efficacité de solutions d’hydraulique douce pour réduire les coulées d’eaux boueuses : une étude par modélisation – OS27

Profil : Géographie, hydrologie, pédologie, compétences fortes en SIG, affinité avec la modélisation des systèmes spatiaux. Contexte L’Alsace connait de sérieux problèmes d’érosion des sols et de coulées d’eaux boueuses. L’hydraulique douce, en s’appuyant sur le génie végétal, fait partie des mesures de lutte permettant d’intercepter une partie des sédiments transférés vers l’aval. Il existe plusieurs variantes de génie végétal qui peuvent être mises en œuvre dans ce contexte : les bandes végétalisées (herbe, miscanthus, etc.), les barrières végétales (haies, fascines, etc.). Leurs caractéristiques et leurs effets sur l’hydraulique des écoulements sont variables, tout comme les impacts écologiques et socio-économiques. Dans le cadre du projet multidisciplinaire Gerihco-3, financé entre autres par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse, une évaluation multicritère est menée autour de l’insertion du génie végétal dans les territoires touchés par l’érosion et les coulées d’eaux boueuses. L’Association pour la Relance Agronomique (ARAA) est chargée de l’étude de l’efficacité hydraulique à l’échelle locale de la pente et à l’échelle du bassin versant. L’échelle de la pente a été abordée en 2016 par un stage M2 qui avait pour objectif de décrire les différents dispositifs du génie végétal présents dans le Bas-Rhin et  de traduire les observations en paramètres hydrauliques utilisés par des modèles. L’étape suivante est d’utiliser ces paramètres pour analyser l’efficacité des programmes d’actions pour réduire les flux d’eau et de sédiments à l’échelle du bassin versant. Les types de dispositifs, leurs dimensions et la stratégie pour les localiser sont déterminants pour l’efficacité finale à l’exutoire. C’est le sujet du stage proposé. Travaux à effectuer
  • Établir des tableaux de correspondance pour les paramètres des dispositifs d’hydraulique douce ;
  • Créer des dossiers des données d’entrée d’OpenLisem pour chaque scénario à tester ; ceci inclut des travaux de SIG (ArcGIS ou QGIS) en amont ;
  • Effectuer les simulations et analyser les sorties ;
  • Restituer les résultats sous forme de cartes et de graphiques ;
  • Identifier les stratégies et des règles à respecter pour assurer l’efficacité du génie végétal pour réduire les flux entrant dans les villages ; établir des schémas d’aide à la décision pour le choix du type, de la dimension, de la localisation et de l’abondance des dispositifs du génie végétal permettant d’attendre un objectif de réduction des flux ;
  • Collecter des données de terrain sur les dépôts des sédiments sur le site de Schwindratzheim en cas d’événements significatifs d’érosion ;
  • Rédiger le mémoire ;
  • Participer aux réunions du groupe Gerihco-3 et y présenter les travaux du stage.
Organisation du stage
  • Durée et lieu : 6 mois, à partir de février-mars 2017, à Schiltigheim ou Colmar.
  • Encadrement : Paul van Dijk (ARAA)
  • Rémunération : 30% du SMIC
Pour tout renseignement complémentaire et pour faire acte de candidature, s’adresser à : Paul van Dijk, ARAA, Maison de l’Agriculture, 2 rue de Rome, BP 30022 Schiltigheim, 67 013 Strasbourg cedex, Tél : 03 88 19 17 50 / p.vandijk@alsace.chambagri.fr http://www.araa-agronomie.org Plus d’informations sur la fiche descriptive du stage. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 17/11/2016

Evaluation du bilan azoté de 4 outils d’aide à la décision en fertilisation azotée sur la culture de l’orge – OS26

Ce stage sera accueilli au sein d’Yncrea Hauts de France, établissement ISA. C’est une association loi 1901 qui a vu le jour suite à la fusion en 2012 de trois écoles d’ingénieur HEI, ISA et ISEN (http://www.yncrea-hautsdefrance.fr). Le travail s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par l’agence de l’eau Artois-Picardie en collaboration avec le groupe Carré (http://www.groupe-carre.fr), l’Institut de Genech (http://www.institutdegenech.fr) et l’ UR 1158 AgroImpact de l’INRA de Laon (www.npc.inra.fr). Contexte et objectifs De très nombreux outils d’aide à la décision (OAD) existent actuellement pour aider les agriculteurs à raisonner la dose d’intrants azotés sur leur parcelle et à l’appliquer au bon moment et au bon endroit. Ces outils ne fonctionnement pas tous sur le même principe et n’apportent donc pas exactement le même conseil de fertilisation. Tous sont utilisés par les agriculteurs pour adapter la dose préconisée en début de culture par la méthode du bilan (COMIFER, 2013 ; Machet et al., 2012). La question se pose alors de leur efficacité et de leur efficience, tant du point de vue agronomique qu’environnemental. L’objectif de ce stage est d’évaluer le bilan azoté de 4 OAD de fertilisation azotée. Il s’agit de :
  • Confirmer l’efficacité agronomique de chaque OAD
  • Suivre le devenir de l’azote dans le sol et dans la plante par marquage isotopique à l’azote 15
  • Quantifier par modélisation les différents flux d’azote de la parcelle selon le conseil de l’OAD.
 Méthodologie et travail à accomplir Des expérimentations au champ seront mises en place sur une culture d’orge sur 2 sites : la ferme pilote du Groupe Carré et de l’Institut de Genech. La dose d’azote à apporter sera calculée via les méthodes classiques (COMIFER, 2013 ; Machet et al., 2012) puis fractionnée en 3 ou 4 apports. Quatre OAD seront testés : Farmstar, Ntester, DrôneAgricole (Wanaka) et Agroconseil. Ils seront mis en œuvre sur la totalité de la parcelle pour ajuster la dose d’azote à apporter au 3ièmeapport (et 4ième si opportun). Une partie de l’engrais apporté (3ième ou 4ième apport) sera marqué à l’N15. Des bougies poreuses seront installées à 1 m de profondeur sur les 2 sites pour suivre la lixiviation de l’azote. Le stagiaire aura pour mission de :
  • Mettre en place les expérimentations sur les 2 sites
  • Mettre en place les bougies poreuses.
  • Mettre en œuvre les conseils appliqués par les OAD
  • Suivre l’expérimentation sur le terrain
  • Paramétrer le modèle STICS pour calculer les différents flux d’azote du système.
  • Traiter et analyser les données produites
Profil recherché 
  • Intérêt pour l’agronomie et gout pour le travail expérimental et de modélisation.
  • Rigueur, esprit d’analyse et de synthèse.
  • Permis de conduire B requis.
Conditions du stage Ce stage sera accueilli à Lille à l’établissement ISA et sera encadré par Bertrand Vandoorne (bertrand.vandoorne@yncrea.fr; 0328384848) et Sitraka ANDRIANARISOA (sitraka.andrianarisoa@yncrea.fr; 0359566900) enseignants-chercheurs. Le stage durera 6 mois de mars à septembre 2017 (avec 3 semaines de vacances en août 2017). Les candidatures (CV et lettre de motivation) sont à envoyer avant le 10 janvier 2017. Plus d’information sur la fiche descriptive du stage. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 12/11/2016

Stage de Master 2/Ingénieur/DESU 2017 – Mise au point d’une méthodologie en vue de l’évaluation des stocks de carbone organique des sols de sites délaissés lorrains – OS25

La France a proposé lors de la COP21 de lutter contre le changement climatique en stoppant l’augmentation de CO² dans l’atmosphère. L’objectif consiste à augmenter annuellement les stocks de C dans le sol de 0,4%. Les réflexions actuelles sont essentiellement journées vers les sols agricoles puisqu’ils représentent un double enjeu (i) avec des perspectives de stockage considérables et (ii) une obligation de préservation de leurs qualités dans un intérêt de sécurité alimentaire. Les sols forestiers, les prairies et pâtures sont également évoqués dans le cadre de ce projet intitulé «4 pour 1000» (http://4p1000.org). En revanche les sols anthropisés et plus particulièrement les sols de sites délaissés (en particulier sols de friche en milieux urbains et industriels) ne sont pas pris en compte en raison notamment des stocks de carbone jugés faibles. Ils sont en effet fréquemment chargés en polluants et ils sont pauvres en matières organiques naturelles. Ils contiennent néanmoins une grande variété de composés organiques d’origine anthropiques dont la réactivité est très variable (Monserie et al., 2009 ; Pernot et al., 2013 et 2014) et pourraient compenser les faibles surfaces par des quantités nettement supérieures à stocker. La Lorraine possède plus de 6000 ha de sols pollués par des métaux et/ou par des contaminants organiques, ce qui constitue près de 8 % de la totalité des sites et sols pollués reconnus en France (BASOL, 2013). Ces deniers représentent donc des enjeux majeurs pour le territoire. En vue d’une évaluation de la contribution des sols délaissés au stockage de carbone, il est tout d’abord nécessaire de développer des approches de mesures pour estimer l’origine et la dynamique de leurs constituants organiques. Ces mesures doivent être adaptées à la nature des artefacts que ces sols contiennent. Il s’agira dans un premier temps de choisir un panel contrasté et complémentaire de sols de sites délaissés, sélectionnés en fonction de l’historique, des propriétés physico-chimiques, des teneurs et des types de contaminants organiques et/ou métalliques. Les analyses organiques sur ces sols seront ensuite axées sur (i) la détermination de la fraction du C labile et du C réfractaire (analyses thermiques et analyses granulo-densimétriques) et (ii) l’estimation des compartiments organiques anciens et récents (datation 14C). Le stage sera divisé en trois parties :
  • Mise en place de la stratégie d’identification des compartiments organiques dans les sols de sites délaissés
  • Echantillonnage des sols sélectionnés et analyses physico-chimiques
  • Suivi des analyses organiques et validation de la méthodologie d’analyses des compartiments organiques des sols de sites délaissés.
Compétences requises : pédologie, géochimie et techniques d’analyses organiques Lieu du stage : le stage se déroulera entre le LIEC (site des Aiguillettes, FST) et le LSE (ENSAIA, site Brabois). Des déplacements sont à prévoir en Lorraine. Durée de stage : 6 mois à partir de février 2017 Responsables : Alexis de JUNET (MdC–LIEC UMR 7360 CNRS/Université de Lorraine) alexis.dejunet@univ-lorraine.fr / Stéphanie OUVRARD (CR–LSE UMR 1120 INRA/Université de Lorraine) La fiche descriptive du stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 09/11/2016

Proposition stage Master 2 (iEES-IRD Vietnam) – Résistance/labilité des galeries de vers de terre lors d’évènements pluvieux et impact sur les écoulements de l’eau – OS24

Contexte et objectif Les vers de terre jouent un rôle incontestable sur la dynamique de la porosité du sol et les transferts d’eau. Il existe cependant de grandes disparités entre espèces et groupes écologiques (épigés, anéciques et endogés). Les espèces anéciques creusent des galeries dites permanentes, larges, sub-verticales, continues et connectées à la surface du sol, tandis que les espèces endogées creusent des galeries dites temporaires, sub-horizontales, fragmentées, plus ou moins occluses par leurs déjections (Capowiez et al., 2014; Capowiez et al., 2015) (Fig. 1). Le revêtement des galeries (déjections et matières organiques) ainsi que la diminution de la porosité autour des galeries (la drilosphère) varient aussi selon le comportement fouisseur des vers de terre (Jégou et al., 1998; Rogasik et al., 2014). Il en résulte que les écoulement d’eau rapides (par gravité) sont plus importants à travers les galeries des vers anéciques (Capowiez et al., 2015) et inversement les transferts d’eau lents (par capillarité) seraient plus importants en présence de vers. Il faut noter qu’au sein même de ces catégories il existe une variabilité importante (Capowiez et al., 2014; Capowiez et al., 2015). Jusqu’à présent les travaux cherchant à estimer la capacité des vers de terre à influencer les transferts d’eau se sont uniquement focalisés sur la création de galeries, leurs caractéristiques morphologiques et les propriétés hydrodynamiques qui en résultaient. Doit-on conclure que les galeries de vers de terre sont stables à l’eau ? Bottinelli et al. (2010) ont montré que la porosité agencée entre les déjections produites par une espèce endogé s’effondrait après avoir été saturée ; Van Den Berg and Ullersma (1991) ont montré que les tensions exercées sur les parois des macropores suite à la percolation de l’eau pouvaient dégrader les macropores. Ces travaux semblent donc suggérer une efficacité des galeries face aux transferts d’eau dynamique. Ce stage pose donc la question de la durabilité des transferts d’eau assurés par les galeries produites par les vers de terre anéciques et endogés. L’étudiant testera l’hypothèse que la typologie et les caractéristiques morphologiques des galeries influencent leur résistance face à l’écoulement de l’eau et par conséquent la pérennité des transferts. Stratégie
  1. Caractérisation 3D des réseaux de galeries (tomographie d’absorption aux rayons X suivie d’analyse d’images avec le logiciel imageJ) et des écoulements de l’eau (analyse de l’hydrogramme de drainage lors d’une simulation de pluie au laboratoire, 20 mm/h-1pendant 1h) (Sammartino et al., 2012).
  2. Incubation des espèces Pheretima leucorcirca (anécique) et Metaphire posthuma (endogé) pendant 1 mois au laboratoire (5 répétitions x 2 espèces = 10 colonnes).
  3. Dégradation des réseaux de galeries et caractérisation des écoulements de l’eau. Le principe consistera à réaliser une succession de pluies simulées (20 mm/h-1 pendant 1h) espacées du temps nécessaire pour atteindre la capacité au champ, suivi de la caractérisation 3D des réseaux de galeries. Le nombre de cycles sera fixé en fonction des résultats obtenus.
  4. Analyses statistiques afin d’identifier les paramètres structuraux les plus sensibles à la dégradation par l’eau et ceux permettant de prédire la vitesse des flux d’eau drainés.
Compte tenu de la durée du stage, seules les étapes 2, 3 et 4 seront réalisées par l’étudiant. Modalités de stage Le stage s’adresse à un étudiant de Master 2 recherche spécialisé en sciences du sol. Il sera réalisé au sein du Soils and Fertilizers Research Institute à Hanoï. Le stage sera rémunéré selon la gratification en vigueur. Pour candidater joindre un CV à Nicolas Bottinelli (IRD-Vietnam) (nicolas.bottinelli@ird.fr). Le travail sera réalisé en étroites collaborations avec Stéphane Sammartino (INRA-Avignon), Jean Luc Maeght (IRD-Vietnam), Yvan Capowiez (INRA-Avignon) et Pascal Jouquet (IRD-Inde). La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 03/11/2016

Caractérisation et diagnostic de la pollution du sol d’une ancienne friche industrielle – OS23

Contexte Implanté sur la Métropole Aix-Marseille Provence – Conseil de Territoire Istres-Ouest-Provence, en plein cœur de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, l’Institut Ecocitoyen pour la Connaissance des Pollutions est un centre d’étude de l’environnement et des effets des pollutions sur la santé. Le Territoire Istres-Ouest-Provence regroupe 6 communes à l’Ouest de l’Etang de Berre sur une superficie de 355 km² et compte près de 50 sites industriels. De fait, il s’agit d’une zone géographique très exposée aux pollutions industrielles. Ainsi, dans le but de connaître au mieux le territoire communal afin de planifier les occupations futures du sol en fonction des attentes de la population mais également des caractéristiques du sol, l’IECP en collaboration avec les équipes de recherches universitaires, le Laboratoire CEREGE et IMBE, se propose de caractériser précisément, sur une ancienne friche industrielle située en zone urbaine, la pollution du sol, les voies de transfert, les principales sources d’exposition (envol des poussières, ruissellement, lessivage), les milieux récepteurs et les risques sanitaires associés. Contenu du stage Le stage proposé ici vise à caractériser et diagnostiquer la pollution du sol d’une ancienne friche industrielle. Pour ce faire, après une caractérisation pédologique du sol, des analyses chimiques pour déterminer les concentrations pseudo-totales, biodisponibles et bioaccessibles en métaux et métalloïdes seront effectuées sur le sol en surface et dans les horizons profonds. Par ailleurs, des préleveurs passifs seront installés sur site pour évaluer les envols de poussières et leur toxicité. De même, des prélèvements et mesures seront réalisés sur les eaux souterraines et de surface bordant le site. Enfin, une étude floristique sur site couplée à une évaluation des transferts de contaminants vers la végétation sera menée avec l’analyse des teneurs en métaux dans les espèces végétales les plus abondantes sur site. L’étudiant sera en charge du travail de terrain et des analyses des teneurs en métaux et métalloïdes au Laboratoire CEREGE sur les échantillons de sol, les retombées atmosphériques, les prélèvements d’eau souterraine et de surface et la végétation. Les analyses des contaminants organiques sur les différentes matrices (PCB, HAP, PCDD/F) seront traitées par un Laboratoire extérieur. Le stage sera ensuite consacré au croisement des données. Ce travail permettra de caractériser l’état du site et d’apporter une aide à la décision à la collectivité pour la reconversion de ce site. Modalités et contacts Le stage s’adresse à un(e) étudiant(e) de Master 2 spécialisé dans la Géoscience de l’Environnement et les Sciences du Sol (recherche ou professionnel). Il sera réalisé au sein des locaux de l’Institut Écocitoyen situés à Fos-sur-Mer (13) et le stagiaire sera amené à effectuer des déplacements dans le département : sorties sur le terrain (pourtour Etang de Berre, Golfe de Fos) et Laboratoires universitaires (Université Aix Marseille, Europôle de l’Arbois à Aix-en-Provence). Il est donc préférable de disposer du permis B. La durée du stage est prévue de février à juillet 2017 (6 mois). Gratification stage : Fixée chaque 1er Janvier en fonction du plafond de la sécurité sociale (en 2016 pour information entre 512,40€ et 525€ selon le mois de début du stage). Contact Annabelle Austruy – Institut Ecocitoyen pour la Connaissance des Pollutions Centre de Vie la Fossette, RD 268 – 13270 Fos-sur-Mer annabelle.austruy@institut-ecocitoyen.fr – 06 99 13 00 50 / 04 90 55 49 99 La fiche descriptive de l’offre de stage est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 26/10/2016

Évaluation de la réponse fonctionnelle des systèmes racinaires de blé à des gradients de phosphore – OS22

Contexte de l’étude Ce stage s’inscrit dans le cadre du projet Flexstœchio « Flexibilité stœchiométrie dans les agroécosystèmes. Evaluation et conséquences pour le fonctionnement des écosystèmes cultivés bas intrants ». L’objectif principal est d’évaluer dans quelle mesure les plantes sont capables de modifier le rapport C/N/P de leurs tissus en réponse à des gradients de disponibilité de ces éléments dans l’environnement.  Le projet s’inscrit dans le contexte i) du changement climatique où l’augmentation du CO2 augmente généralement la productivité et les ratios C:N et C:P des végétaux avec des conséquences sur les cycles de ces éléments dans le sol et ii) du développement de l’agro écologie qui vise à diminuer la dépendance vis‐à‐vis des intrants et à favoriser le recyclage biogéochimique de C, N et P dans les systèmes de culture. Dans un tel contexte, il est important de connaître la flexibilité des plantes, c’est-à-dire leur capacité à  modifier leur fonctionnement en réponse à des changements de la stœchiométrie CNP dans l’environnement du sol, et les conséquences sur les ratios stœchiométriques (C:N, C:P et N:P). Dans ce stage la question est étudiée pour le phosphore et à l’échelle des systèmes racinaires. Plus précisément, il s’agit d’analyser la réponse fonctionnelle des systèmes racinaires à partir de la mesures de traits (caractéristiques morphologique, chimique ou physiologique) qui rendent comptent du fonctionnement de la plante dans l’acquisition des ressources minérales. L’objectif est d’évaluer dans quelle mesure la stœchiométrie du phosphore dans le sol impacte les stratégies d’acquisition des nutriments N et P par les plantes (Fort et al, 2016 ; http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jvs.12405/epdf). L’étude s’appuie sur le dispositif de longue durée de l’INRA d’Auzeville[1] (Toulouse) qui permet d’explorer de très larges gradients de phosphore  induits par les régimes de fertilisation contrastés appliqués depuis 1969. Objectifs du stage (i) Extraire les systèmes racinaires des carottes de sol prélevées au printemps 2016 et conservées au congélateur (ii) Réaliser les mesures de traits (longueur racinaire spécifique, densité de longueur racinaire, diamètre, biomasse) (iii) préparer les échantillons et faire les analyses de C et N (iv) mettre en forme, traiter et analyser les données recueillies sur l’ensemble de l’expérimentation. Dates du stage : 6 mois entre janvier et août 2017. Profil
  • Etudiant en M2 ou école d’ingénieur (Agro, Agri, INSA)
  • Goût et intérêt pour l’expérimentation végétale ; autonome et volontaire.
Encadrement et personnes à contacter Claire Jouany : cjouany@toulouse.inra.fr (05 61 28 50 20)  Conditions du stage
  • Lieu de stage: INRA – UMR AGIR à Auzeville (31) ;
  • Indemnités de stage INRA : 555 €/ mois + cantine d’entreprise sur place (repas ~ 2.70 €)
[1] https://inra-dam-front-resources-cdn.brainsonic.com/ressources/afile/286320-eadaf-resource-carte-de-visite-essai-fertilisation-auzeville.html La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 26/10/2016

Détermination de la teneur en carbone organique dans les sols urbains à partir de la spectroscopie visible et proche infrarouge – OS21

Éléments de contexte Le sol représente le plus gros réservoir de carbone organique continental. Celui-ci est estimé à 800 Gt sur 30 cm et environ 1500 Gt sur le premier mètre. Le flux de carbone organique entre le sol et l’atmosphère est important mais le bilan peut être positif (séquestration) ou négatif (émission de CO2) en fonction du mode d’occupation des sols. Le maintien de la matière organique dans les sols est donc un enjeu important, d’autant plus qu’il s’agit d’un déterminant important et d’un indicateur clé de la qualité des sols. Travail demandé
  • Participation au travail de terrain à Nantes et Angers (mars-avril 2017) : prélèvement d’échantillons de sols urbains au cylindre biseauté.
  • Participation à la préparation des échantillons pour les analyses conventionnelles de COT et acquisitions spectrales au laboratoire (VNIRS – MIRS).
  • Traitement des spectres et développement d’un modèle de prédiction de COT dans les sols urbains, à partir de VNIRS.
Profil souhaité
  • Niveau Master 2 ou Ingénieur : Sciences du sol, Agronomie.
  • Intérêt pour les sols et leurs rôles face au changement climatique, à travers le stockage de carbone.
  • Intérêt pour un stage pluridisciplinaire incluant du travail sur le terrain, en laboratoire et traitement de bases de données.
Responsables de stage Conditions d’accueil Lieu d’affectation du stage : UP EPHor, AGROCAMPUS-OUEST Centre d’Angers, 2 rue Le Nôtre, 49045 Angers cedex Campagnes d’échantillonnage : villes d’Angers et de Nantes (une semaine par ville environ) Acquisitions spectrales : UMR Eco&Sols, Montpellier (une semaine environ) Durée : 6 mois (début mars – fin août 2017) Indemnisation du stage : 554,40€/mois + remboursement des frais de déplacements nécessaires à l’étude. Candidature Envoyer CV et lettre de motivation avant le 5 décembre 2016 à Aurélie Cambou – doctorante (aurelie.cambou@agrocampus-ouest.fr) La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 21/10/2016

Stage M2 – Caractérisation de la biodiversité des toits potagers et extensifs -OS20

Contexte et Enjeux Les espaces végétalisés en milieu urbain jouent un rôle clé dans la fonctionnalité de ces écosystèmes, notamment au travers des services ecosystémiques rendus (p.ex. rétention d’eau, support de biodiversité, stockage de carbone) (Luederitz et al., 2015). Toutefois, le manque d’espace foncier en milieu urbain limite le développement de ces espaces. Les toits, qui peuvent représenter jusqu’à 32% de la surface horizontale d’une ville, présentent un potentiel indéniable pour développer de nouvelles infrastructures vertes. Ainsi, nous assistons depuis une dizaine d’années au développement de nombreuses toitures végétalisées non productives (d’un point de vue alimentaire). Plus récemment, nous assistons également au développement de toitures productives : les toits potagers (Specht et al., 2013). Ces nouvelles formes d’agriculture urbaine posent une question majeure : celle du choix du sol et de sa capacité à rendre des services écosystémiques. Dans ce contexte, le projet TROL, financé par le Labex BASC, s’intéresse à la question du choix du Technosol construit (sol très anthropisé construit) mis en place en lien avec le service de support de biodiversité. Ce dernier est souvent évoqué pour mettre en avant les avantages des toits végétalisés, bien que peu d’études aient été menées à ce sujet, et ce d’autant plus sur la biodiversité des sols. Une meilleure compréhension des interactions entre les différents compartiments biologiques des toits potagers et extensifs permettra de mettre en place une ingénierie pédologique favorisant la biodiversité. Objectif du stage Ce stage vise à étudier les interactions entre la biodiversité des sols (microarthropodes), la végétation et les pollinisateurs au sein des différents types de toits ainsi que leur fonctionnalité à l’aide de mesures de traits fonctionnels (e.g taille). Les données ainsi récoltées pourront être mises en relation avec les caractéristiques physico-chimiques des sols mesurées au cours du stage. L’objectif étant de mieux comprendre comment le fonction support de biodiversité peut être maximisée dans le cadre de toitures végétalisées. Compétences recherchées  Connaissances en botanique et en écologie des sols, aptitude au travail de terrain, notions de base en informatique et statistiques (logiciel R), aptitude au travail en équipe Modalités d’accueil Lieu : UMR ECOSYS – INRA/AgroParisTech – site de Grignon, 78850 Thiverval Grignon Date de début : janvier/février ; Durée : 6 mois ; Indemnité légale de stage Date limite de candidature : 7 novembre 2016 Contact Les candidatures (CV+ lettre de motivation) doivent être envoyées par courrier électronique à : Sophie Joimel, Maitre de Conférences AgroParisTech (sophie.boulanger-joimel@grignon.inra.fr) La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 21/10/2016

Proposition de stage M2 – Etude des modes de transfert des produits phytosanitaires à l’échelle de la parcelle agricole –OS19

L’utilisation de produits phytosanitaires (PP) en agriculture conduit à des enjeux environnementaux et sociétaux majeurs. Par ailleurs de nombreuses pollutions anciennes des sols et des eaux, sont avérées. C’est le cas par exemple de la chlordécone aux Antilles, un polluant organique persistant utilisée jusque dans les années 1990 essentiellement dans les cultures de bananes. Des concentrations élevées de cette molécule se retrouvent encore de nos jours dans les sols, et sont à l’origine de problèmes sanitaires, agronomiques et environnementaux de grande ampleur. Ainsi, un enjeu scientifique réside dans une meilleure compréhension des processus de transfert des PP à l’échelle de la parcelle afin de limiter les impacts sur les écosystèmes. L’objectif du stage proposé est d’étudier l’impact de combinaisons système de cultures/sols sur le transfert de surface à l’échelle de la parcelle agricole. Ces travaux contribueront à l’étude des mécanismes de mobilisation des produits phytosanitaires des sols vers le réseau hydrographique, en tenant compte des formes dissoutes et particulaires de transfert, et s’insère dans un projet de R&D avec deux unités INRA (UMR LISAH, Montpellier et UR ASTRO, Guadeloupe) et en collaboration avec l’ONEMA. Le terrain d’étude se situe en Guadeloupe, sur plusieurs sites équipés pour le suivi des contaminations dans les eaux de surface. Le ou la candidat(e) participera à la mise en place d’essai parcelles pour suivre la dynamique de transfert des PP par voies dissoutes et particulaires en lien avec le suivi des évolutions des états de surface. Il/Elle aidera à la collecte sur le terrain et à la préparation en laboratoire des échantillons d’eau et de matières en suspension prélevés dans les essais (filtration, conditionnement…) en vue de leur envoi pour analyses chimiques. A partir du suivi hydrologique et hydrochimique au sein des parcelles, le candidat(e) sera en charge de l’étude de l’évolution de la contamination dans les eaux de ruissellement et d’infiltration. Le ou la candidat(e) devra avoir un goût pour le travail en laboratoire et sur le terrain ainsi que pour l’analyse des données. Il/Elle aura idéalement des compétences en pédologie, agronomie et hydrologie. À l’issue de son stage, l’étudiant(e) aura acquis une expérience en expérimentation et analyse de mobilisation et transfert de pesticides en milieu tropical. Conditions de stage Durée : 6 mois Indemnités de stage :  554.50 € (et billet d’avion pris en charge) Accueil : UR ASTRO (INRA) Domaine Duclos, 97170 Petit-Bourg, Guadeloupe Contacts: Patrick Andrieux IR INRA (UR ASTRO) / patrick.andrieux@antilles.inra.fr Anatja Samouëlian CR INRA (UMR LISAH) / anatja.samouelian@supagro.inra.fr Marc Voltz DR INRA (UMR LISAH) / marc.voltz@supagro.inra.fr La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 21/10/2016

Offre de stage 2017 – Optimisation de procédés de recyclage de produits organiques et impact d’amendements organiques complexes sur le fonctionnement du sol – OS18

Lieu : colmar (68) Période : durée 6 mois Rémunération : suivant le barème légal en vigueur Environnement du poste RITTMO Agroenvironnement est un Centre de Recherche & Développement pour les matières fertilisantes et la qualité des agrosystèmes. Rittmo constitue une interface entre la recherche, les institutions et les industriels. Depuis le 1er décembre 2015, RITTMO Agroenvironnement est signataire de l’initiative internationale «4 pour 1000 – la sécurité alimentaire et le climat», qui doit permettre de développer des actions concrètes sur le terrain qui bénéficient aux agriculteurs et éleveurs, premiers concernés par la dégradation des terres et plus largement à l’ensemble de la population mondiale. Description du stage Contexte : Les sols des territoires agricoles remplissent de nombreuses fonctions, comprenant tant des fonctions de production, que de régulation de la qualité de l’environnement (filtration de l’eau, stockage de carbone et de nutriments), et représentent des moteurs d’action privilégiés de la régulation du cycle du carbone. Ainsi, l’initiative «4 pour 1000» vise à élaborer des stratégies permettant d’augmenter annuellement le stock de carbone des sols de 0,4% et ceci avec pour double objectif de compenser les émissions anthropiques carbonées et de préserver la fertilité de ces biens patrimoniaux que sont les sols. Parmi les stratégies envisagées par l’initiative «4 pour 1000», les procédés de recyclage des matières organiques sont des voies privilégiées de stabilisation du carbone. Objectifs :
  • Etudier le potentiel d’optimisation de procédés de recyclage de matières organiques (compostage, lombricompostage et méthanisation) par l’apport de matériaux organiques stables,
  • Déterminer le potentiel de valorisation agronomique et l’impact environnemental de ces fertilisants organiques complexes
Méthodologies :
  • Réalisation et suivi de pilotes de méthanisation, compostage et lombricompostage,
  • Réalisation de bilan carbone et azote à la fin des procédés,
  • Evaluation de la qualité agronomique des matières organiques (stabilité du carbone, et des nutriments, stabilité structurale, etc…),
  • Mise en place d’une expérimentation en milieu semi-contrôlé (mésocosme) et échantillonnage de sol et de lixiviat à intervalles réguliers,
  • Evaluation en laboratoire de la qualité des sols (stabilité structurale, spéciation du carbone et des nutriments, disponibilité del’azote et du phosphore)
Profil recherché Niveau d’étude BAC+5 minimum avec spécialité Sciences du sol et/ou génie des procédés Contact  Envoyer CV et lettre de motivation à : Christophe NAISSE (Christophe.naisse@rittmo.com) et Nicolas THEVENIN (nicolas.thevenin@rittmo.com) RITTMO, 37 rue de Herrlisheim – 68000 Colmar Standard : 03 89 80 47 00 La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 21/10/2016

Stage M2 – Analyse statistique des erreurs de prédiction de plusieurs modèles mécanistes du stockage de carbone dans les sols – OS17

CONTEXTE Les modèles mécanistes de simulation d’évolution du carbone dans les sols sont des outils essentiels à l’étude des agrosystèmes et/ou de l’environnement. Ils permettent ainsi d’évaluer les impacts des pratiques culturales et des changements climatiques sur la dynamique du C des sols et leur capacité à assurer les fonctions écosystémiques attendues. Ils sont également mobilisés dans la comptabilisation carbone pour élaborer le rapport d’inventaire national et anticiper l’effet de la gestion des sols sur le changement climatique. Comme pour tous les modèles, il est essentiel de bien mesurer l’incertitude associée aux prédictions des stocks de carbone). OBJECTIF ET METHODOLOGIE L’objectif général du stage est d’identifier, d’adapter et d’appliquer une méthodologie d’analyse statistique de l’incertitude associée aux  prédictions du modèle : CENTURY. Cette démarche mobilisera les données issues des simulations de changement de stocks de carbone réalisées dans le cadre du projet ADEME REACCTIF2 CSopra. Les principales étapes de ce stage sont les suivantes :
  • Analyse bibliographique sur l’évaluation de l’incertitude des modèles ;
  • Identification d’une approche d’évaluation des erreurs de prédiction des modèles, fondée sur une prise en compte des pratiques culturales, des types de sols et du climat;
  • Application de l’approche sur le jeu de simulations réalisées dans le cadre du projet.
  • Le stage aura une composante essentielle de mise au point méthodologique et de traitement de données. Il s’intègre dans la conduite d’un projet piloté par l’unité INFOSOL.
MODALITES Compétences requises : Bonnes compétences en statistiques, logiciel R et traitement de données, connaissances dans les modèles mécanistes, sens du contact et capacités rédactionnelles. Profil souhaité : Intérêt pour les problématiques des sols et du changement climatique, connaissances en science du sol, notamment en stockage de carbone dans les sols, compétences en statistiques et traitement de données, sens du contact et capacités rédactionnelles. Encadrement : Nicolas Saby (Ingénieur d’études) et Manuel Martin (Ingénieur de recherche) Lieu de stage : INRA, unité Infosol, Orléans (www.gissol.fr) Durée : 5 à 6 mois Indemnité de stage : gratification selon la loi française + remboursement des frais de déplacements nécessaires à l’étude, sur justificatifs. Contact : Nicolas Saby (02 38 41 48 22 / nicolas.saby@inra.fr) La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 21/10/2016

Stage M2 – Bilans d’altération et datations des cuirasses latéritiques de la marge passive de Guyane – OS16

Encadrants GEOPS: Cécile Gautheron, Cécile Quantin Encadrants IMPMC: Thierry Allard Lieu d’accueil : Laboratoire Géosciences Paris Sud et IMPMC Duré du stage : 5 mois (du 1 février au 26 juin 2017) Indemnité de stage : 580€/mois Contact: cecile.gautheron@u-psud.fr Tel : 01 69 15 67 83 Problématique Contraindre l’intensité des processus qui contrôlent l’évolution de la croûte continentale et plus particulièrement des marges passives est une question fondamentale. Ceci inclut par exemple, les transferts de masse depuis le continent jusqu’aux océans dans le système « source to sink », les grandes phases d’érosion et de formation des profils d’altération gouvernées notamment par la géodynamique et le climat. En particulier, les changements climatiques semblent responsables des grandes phases d’érosion récentes au Cénozoïque dans les reliefs montagneux, mais aussi de la formation de profils d’altération profonds. Les latérites couvrent la plupart des paysages des marges passives (bouclier) en climat tropical humide et représentent 1/3 des terres émergées. Elles sont à la fois agents (via l’altération des silicates) et témoins (via des marqueurs minéraux) de l’évolution du climat. Les principaux minéraux secondaires qu’elles contiennent sont la kaolinite et les oxydes de fer.  Ce projet se focalise sur le volet altération de la croute continentale, par son étude temporelle et quantitative, de la marge Guyanaise. Cette marge subit une altération poussée depuis le Crétacé comme l’atteste la présence de paléosurfaces latéritiques cuirassées étagées. Objectif : L’objectif principal de ce travail sera d’étudier plus précisément trois paléosurfaces de la marge passive de Guyane, par l’utilisation couplée des méthodes de datation des oxydes/hydroxydes de fer et de l’analyse géochimique de ces échantillons. Les méthodes de datation que nous proposons sont, par l’omniprésence d’oxydes de fer dans les latérites et leur extension à l’échelle des temps géologiques, particulièrement adaptées à cet environnement. Il s’agira en :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 16/10/2016

Proposition de stage M2/Ingénieur – Étude de la décomposition de systèmes racinaires de différentes espèces légumineuses étudiées au cours d’incubation de sol en conditions contrôlées – OS15

Ce stage a pour objectif d’étudier la décomposition de systèmes racinaires de différentes espèces légumineuses au cours d’incubation de sol en conditions contrôlées afin d’évaluer la contribution de ces systèmes racinaires à la fourniture d’azote par les différentes espèces. Le stage se déroulera au sein de l’UMR Agroécologie à Dijon. Résumé : Pour faire face à la diversité des changements globaux, un profond changement des systèmes agricoles est nécessaire. Il apparaît indispensable d’accroitre l’efficience d’utilisation des ressources et la résilience des agroécosystèmes face à une augmentation des aléas climatiques, à la raréfaction de certaines ressources, à l’occurrence de stress biotiques et abiotiques et aux changements économiques. Cette recherche d’efficience et de résilience passe par une intensification écologique via la valorisation des services écosystémiques, en particulier les services d’approvisionnement et de régulation. Au sein des systèmes de culture, les légumineuses jouent un rôle prépondérant dans l’obtention de services écosystémiques, grâce notamment à la fixation symbiotique, à leurs effets sur les cultures suivantes de la rotation, et à leurs intérêts nutritionnels pour l’alimentation animale et humaine. Le travail proposé dans le cadre du stage contribuera à la quantification de services écosystémiques attendus des légumineuses au sein des systèmes de culture. Parallèlement à la quantification des flux d’azote sur 10 espèces de légumineuses qui est réalisée lors d’une expérience en parcelles expérimentales (domaine INRA à Bretenière), l’objectif principal du stage consistera à étudier la contribution des systèmes racinaires à la fourniture d’azote des espèces étudiées. L’étude sera conduite en conditions contrôlées, les principales tâches réalisées dans ce stage seront les suivantes :
  • Mise en place d’une incubation en conditions contrôlées pour suivre la décomposition potentielle des systèmes racinaires de 10 espèces légumineuses (lupin, pois, féverole, vesce commune, lentille, vesce, Fenugrec, vesce de Narbonne, soja, pois chiche, haricot) en comparaison à des espèces non fixatrices (orge, sorgho) ;
  • Suivi de la dynamique du carbone et de l’azote afin de calculer la minéralisation potentielle du C et N des systèmes racinaires des espèces étudiées ;
  • Relier les dynamiques observées aux caractéristiques biochimiques des matériaux déterminées par ailleurs ;
  • Simuler les dynamiques observées avec le module résidu du modèle STICS.
Modalités d’accueil :
  • Indemnité de stage environ 550 €/mois
  • Accès au restaurant universitaire et au restaurant INRA
  • Logement possible en résidence universitaire
Techniques mises en œuvre : Incubations en conditions contrôlées, analyses d’azote minéral et de carbone, modélisation Encadrement : Professeur Bernard Nicolardot – UMR Agroécologie (03 80 77 23 48 / bernard.nicolardot@agrosupdijon.fr) AgroSup Dijon 26 rue Dr Petitjean BP 87999 2079 Dijon cedex Plus d’information dans la fiche descriptive de l’offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 15/10/2016

Offre de stage de M2 – Régulations microbiennes et rhizosphériques du cycle du carbone et de l’azote dans les systèmes de cultures conventionnels et innovants – OS14

Contexte de l’étude Dans les écosystèmes naturels ou peu perturbés tels que les prairies, nous pouvons supposer la présence d’une synchronisation entre la  demande  en azote (N)  de la  plante et  l’offre du sol.  Selon les résultats des modèles, cette synchronisation pourrait être pilotée par la plante à travers la rhizodéposition . Plus précisément, selon les besoins de la plante et la disponibilité du N minéral  dans le sol, il y aurait un ajustement de la séquestration  et de la  minéralisation de la  matière organique du sol (SOM) à  travers un mécanisme  de  banque.  Ce  mécanisme  de  banque  fait  rentrer  en  jeux  différents  processus rhizosphériques tels que la minéralisation,  l’immobilisation  du N,  le rhizosphere priming effect (RPE)  et l’humification.  Le  RPE  correspond  à  la  stimulation  de  la  minéralisation  des  SOM  à  travers  l’ acquisition d’énergie facilement assimilable provenant de la rhizodéposition. Si dans les écosystèmes naturels, la présence d’une  synchronisation est probable, il n’en est pas de même pour les systèmes de cultures conventionnels. En effet,  les applications de fertilisants toujours plus  importantes  s’avèrent  de  moins  en moins  efficace.  Cette  perte  d’efficacité  engendre  d’importantes pertes  de  N  dans  les  écosystèmes,  conduisant  ainsi  à  de  graves  problèmes  environnementaux.  Les activités humaines sont  également source de l’augmentation de la concentration en CO2 atmosphérique ; ce  qui  suscite  un  grand  intérêt.  En  effet,  une  concentration  élevée  en  CO2  atmosphérique  cause  une augmentation de la biomasse végétale accompagnée  d’une demande importante en N. Ceci stimulerait la dégradation  des  SOM  (RPE  important)  afin  de  libérer  le  N  minéral  dont  la  plante  a  besoin.  Par conséquent,  un  épuisement  des  stocks  de  matière  organique  dans  les  sols  est  attendu  ainsi  qu’un relargage important de CO2. Comprendre  les  processus  rhizosphériques  et  leur  évolution  en  fonction  de  l’usage  des  terres (non  perturbé,  conventionnel,  innovant)  mais  aussi  en  fonction  de  la  concentration  en  éléments nécessaires  pour  la  croissance  des  plantes  (C  et  N)  est  un  enjeu  majeur  afin  de  réduire  l’empreinte humaine. Objectif du stage Pour  mesurer  les  différents  processus  rhizosphériques  (immobilisation,  minéralisation,  RPE, humification), un dispositif expérimental  innovant avec un marquage continu au 13C   a été mis en place. Ce  marquage  permet  de  suivre  l’incorporation  du  C  de  la  plante  jusque  dans  le  sol  et  par  ce  biais  de mesurer  certains  processus  rhizosphériques.  L’expérimentation  est  en    mésocosmes  et  comprend  10 traitements  afin  de  mettre  en  évidence  un  effet  du  land  use  et  du  changement  climatique  sur  les processus rhizosphèriques. Le stagiaire participera aux mesures de respiration du sol :  RPE (2 fois par mois),  aux récoltes destructives  permettant  de  mesurer  les  processus  de  minéralisation  et  immobilisation  ainsi  que  des mesures communes (biomasses, mesures CN dans les plantes, humidités,..). Aspect pratique Période : 6 mois sur la période février-juillet 2017 Lieu de stage : UREP,  INRA  Clermont-Ferrand  –  Site de Crouël,  5 Chemin de Beaulieu 63039 Clermont Ferrand cedex 2 Montant de l’indemnité de stage : 554,40 € / mois Candidature : Envoyer CV et Lettre de motivation par email à Camille CROS (Doctorante –camille.cros@inra.fr)  avant le 15 novembre 2016. Plus d’information dans la fiche descriptive de l’offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 15/10/2016

Stage M2 – Modélisation de la biodégradation de résidus végétaux dans le sol par approche Bayésienne : effets sur la stabilisation du carbone et le recyclage de l’azote dans les agroécosystèmes – OS13

Ce stage a pour objectif de modéliser les effets de la biodégradation de résidus végétaux sur la dynamique de l’azote et la stabilisation du carbone dans les sols. A partir d’un jeu de données qui lui sera fourni, l’étudiant devra s’approprier les outils de la plate-forme de modélisation Virtual Soil (https://www6.inra.fr/vsoil) afin d’évaluer et calibrer du modèle CANTIS (Carbon and Nitrogen Transformations in Soil) avec une approche bayésienne. Descriptif du sujet (contexte, objectifs…) En contexte d’agro-écologie, les résidus végétaux qui restent au sol après la récolte (paille de blé, tiges de colza, fanes de pommes de terre, racines, etc.) constituent une source importante de matière organique pour les sols. Elles sont notamment riches en carbone (C) et en azote (N), présents sous forme organique. La décomposition progressive des formes  organiques  par  les  microorganismes  du  sol  fournit  des  éléments  nutritifs  assimilables  par  les  cultures  et essentiels  à  la  vie  des  écosystèmes  (fonction  d’approvisionnement).  Les  matières  organiques  en  cours  de transformation peuvent se stabiliser dans le sol pendant plusieurs années, permettant ainsi de favoriser le stockage de  C  dans  les  sols  et  d’atténuer  les  effets  des  émissions  de  gaz  à  effet  de  serre  (CO2,  N2O,  etc.)  (fonction  de régulation). Des modèles mécanistes sont en cours d’élaboration afin de simuler le devenir du C et de  N des résidus organiques dans les sols. Le modèle dynamique CANTIS (Carbon and Nitrogen Transformations in Soil, Garnier et al., 2003)  en  est  un  exemple.  De  tels  modèles  permettent d’optimiser  les  processus  écologiques  en  agriculture  en favorisant le recyclage des nutriments et de définir des systèmes de culture à impact environnemental  minimal. Ces modèles doivent être calibrés pour des situations variées (résidus végétaux, types de sol, conditions climatiques) afin d’être utilisables largement. L’objectif de ce stage est de modéliser les effets  de la biodégradation de résidus végétaux sur la minéralisation de N et la stabilisation du C dans les sols, dans les agroécosystèmes de régions tempérées et tropicales. Il s’agira d’utiliser une approche bayésienne, afin de tenir compte de résultats expérimentaux de biodégradation d’une large gamme de résidus végétaux obtenus dans différents sols pour  évaluer la structure du modèle CANTIS , le calibrer et l’améliorer. Ce travail permettra in fine de disposer d’un outil de simulation plus générique, capable de simuler la biodégradation dans le sol de résidus végétaux divers, à partir de la connaissance de leur composition chimique. Modalites d’accueil Equipe(s) d’accueil et encadrement : INRA – UMR « Fractionnement des agroressources etenvironnement », Reims (G. Lashermes), INRA-UMR « « Écologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes », Thiverval-Grignon (P. Garnier), INRA-UMR « Environnement méditerranéen etmodélisation des agro-hydrosystèmes », Avignon (F.Lafolie). Indemnité : Environ 550€/mois Hébergement : Cité universitaire Reims Personnes à contacter
  • Gwenaëlle Lashermes, UMR FARE, INRA-URCA, 2 espl. R. Garros, 51100 Reims, 03 26 77 35 82, gwenaelle.lashermes@reims.inra.fr ;
  • Patricia Garnier, UMR ECOSYS,INRA-AgroParisTech, 78850 Thiverval-Grignon, 01 30 81 53 14, patricia.garnier@grignon.inra.fr
Contraintes particulieres
  • Très forte motivation du candidat pour un travailde modélisation portant sur des processus biologiques
  • Bonne maîtrise du tableur Excel
  • Notions en programmation informatique appréciées mais non indispensables
  • Date limite de candidature : 10 janvier 2017
Plus d’information dans la fiche descriptive de l’offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 15/10/2016

Offre de stage de niveau Master – Etude de l’influence des propriétés des boues de station d’épuration urbaine sur la structure des communautés faunistiques du sol en contexte agricole – OS12

Description succincte Les territoires agricoles subissent actuellement de fortes perturbations, notamment liées aux changements globaux (Rockström et al., 2009). Plus particulièrement, l’interruption du cycle des éléments nutritifs entre les zones de campagne, où les cultures puisent les éléments pour être produites, et les villes, où les éléments sont consommés et rejetés, tend vers une diminution de la fertilité des sols agricoles. Des études sont en cours pour étudier l’effet de l’apport de différents types de boues de station d’épuration urbaine (issues de différents procédés de transformation) sur la dynamique et la disponibilité du phosphore, et ses conséquences sur la fertilisation phosphatée (Faucon et al., 2015) : l’apport de matières sèches de boues est le même, mais elles présentent des composition chimiques différentes (quantité de phosphore organique et inorganique, pH, Ca, Fe, éléments traces métalliques,…). La faune du sol a un rôle prépondérant dans le fonctionnement du sol et la dynamique des cycles des éléments nutritifs (Wall et al., 2012). En interagissant avec son milieu, la faune modifie les propriétés physico-chimiques du sol. Elle participe à la décomposition de la matière organique et au renouvellement du sol, et la circulation des organismes dans le sol permet de disperser les éléments minéraux et organiques dans les différentes couches du sol. Nous proposons de nous intéresser à l’effet de l’apport des boues sur le compartiment biologique (structure des communautés de la mésofaune – collemboles, et de la macrofaune – vers de terre, du sol), et son interaction avec la dynamique du phosphore. Pour répondre à cet objectif, l’étudiant(e) devra examiner l’effet des propriétés chimiques des boues et des formes de phosphore sur la structure des communautés. En effet, les propriétés chimiques des boues et les quantités apportées (quantité de phosphore, effet des fractions du phosphore dans les boues, pH, éléments traces métalliques) constituent un filtre environnemental dans la sélection des populations d’espèces de la mésofaune et de la macrofaune, influençant ainsi la structure des communautés. Profil recherché Élève-ingénieur en fin d’études en spécialité écologie et / ou agriculture. Des connaissances approfondies en biologie du sol sont nécessaires. Un goût pour la recherche scientifique et la maîtrise du logiciel R (analyses statistiques) seront un plus apprécié. Le (la) candidat(e) devra faire preuve de rigueur scientifique et avoir un bon niveau d’anglais (lecture, voire rédaction d’article scientifique). Il (elle) devra apprécier le travail en autonomie et sur le terrain. Contexte du stage Lieu du stage : UniLaSalle, Oise (60) Durée du stage : 6 mois Période de stage : janvier – juin 2017 Contraintes particulières : stage de terrain nécessitant le permis B et la possession d’un véhicule (frais de déplacement remboursés sur justificatif) Gratification : minimum légal à hauteur de 554.40€ Autre avantage : logement à UniLaSalle pris en charge en sus Contacts
  • Anne-Maïmiti MERCADAL, UniLaSalle – Equipe HydrISE, enseignant-chercheur en agro-écologie et écologie animale, (03.44.06.38.60, anne-maimiti.mercadal@unilasalle.fr)
  • David Houben, UniLaSalle – Equipe HydrISE, enseignant-chercheur en science du sol et biogéochimie, (03.44.06.93.45, david.houben@unilasalle.fr)
Ce stage s’inscrit dans le cadre de la thèse d’Etienne Michel, financée par SEDE environnement, dont le comité d’encadrement est constitué de Michel-Pierre Faucon, David Houben et Hans Lambers. Les candidats sont invités à adresser une lettre de motivationles résultats de M1 et M2 (ou 4ème  année et 5ème  année du cycle ingénieur) et un C.V. à Anne-Maïmiti Mercadal et David Houben avant le 20 novembre 2016. Plus d’information dans la fiche descriptive de l’offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 06/10/2016

Stagiaire en Pédologie et Sciences du Sol (H/F) – OS11

TERRENA INNOVATION, filiale de TERRENA groupe coopératif agricole et agroalimentaire faisant partie des acteurs incontournables dans le paysage agricole et agroalimentaire du Grand Ouest (12046 collaborateurs et 4,5 Mds de CA), recrute un stagiaire H/F au sein de son bureau d’études. Le bureau d’étude de la Noëlle Environnement propose ses études et son expertise aux agriculteurs, industriels et collectivités dans de nombreux domaines : bâtiment agricole, étude d’impact, énergie, matière organique, veille réglementaire et formation. Missions principales : Dans le cadre de l’activité d’agriculture de précision, vous êtes chargé d’accompagner notre pédologue dans le cadre de ses missions, principalement sur le terrain :
  • Relevés pédologiques et étude de la résistivité des sols
  • Réalisation de sondages à la tarière à main
Profil :
  • Vous préparez un Master 1 ou un Master 2 en agriculture ou agronomie.
  • Vous avez le sens du terrain, un esprit de synthèse et d’analyse, une réelle aptitude au travail en équipe.
  • Vous êtes organisé, autonome, rigoureux et motivé.
  • Vous avez un réel intérêt pour le milieu agricole et la pédologie.
  • Permis B indispensable – le permis BE serait un plus.
Lieu : Poste basé à Ancenis (44) Durée : de 3 à 4 mois (Master 1) ou de 5 à 6 mois (Master 2) à partir d’Octobre 2016 Candidatures : lettre et CV à adresser sous référence 161005LNE à groupeterrena-446909@cvmail.com La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 06/10/2016

Proposition de 2 stages de fin d’études (Master 2 et/ou Ingénieur) – OS10

Sujet : Contribution à l’optimisation de la gestion des sites et sols pollués par une mesure simple de bioaccessibilité orale des polluants métalliques Descriptif de la structure d’accueil : Le groupe HEI ISA ISEN (Yncréa Hauts de France) regroupe plus de 3750 étudiants suivant des formations couvrant l’ensemble des champs de l’ingénierie. Au sein du groupe, l’ISA propose une gamme de formations (ingénieur, licences, masters et apprentissage) et des activités de recherche et de conseil aux entreprises, dans les secteurs du vivant : agriculture, agroalimentaire, environnement et paysage. L’ISA accueil plus de 1200 étudiants venus de France et du monde entier et regroupe une équipe de plus de 130 salariés, dont des enseignants-chercheurs, des ingénieurs d’études et de recherche et des techniciens. Dans le cadre de ses activités de recherche, l’ISA propose deux stages de 6 mois qui seront rattachés au Laboratoire Génie Civil et géo-Environnement (LGCgE). Elément de contexte : Dans le contexte actuel de la gestion des sites et sols pollués, l’évaluation des risques pour l’Homme, en lien avec l’ingestion de particules de sols contaminées, reste un domaine qui est soumis à de fortes incertitudes. Les pratiques courantes reposent sur la mesure des concentrations totales en polluants dans les sols. Or, il est connu que seule une fraction des polluants, la fraction biodisponible, est réellement assimilée par l’organisme et est susceptible d’induire un effet toxique. La détermination de la biodisponibilité orale des polluants nécessite la mise en place d’expérimentations in vivo. Pour des raisons d’éthique, de coûts et de temps associées à ces mesures, des tests in vitro, simulant les conditions physiologiques du système digestif, ont été développés pour évaluer la bioaccessibilité orale des polluants. Celle-ci correspond à la fraction soluble des polluants pouvant être libérée dans le tractus gastro-intestinal et susceptible d’atteindre la circulation sanguine. Description du stage : Dans le cadre du projet ODESSA, une banque de terres a été constituée et regroupe environ 200 échantillons. Une des premières étapes de ce projet a consisté à optimiser et sélectionner des extractants chimiques simples les plus pertinents pour simuler la bioaccessibilité orale de Cd, Pb et As. Cette démarche a été réalisée sur une population restreinte de 30 échantillons caractérisés sur le plan de leur degré de contamination et de leurs paramètres physico-chimiques. L’objectif du stage vise à (1) tester les extractants retenus lors des expérimentations sur les 30 échantillons sur l’ensemble de la population de sols, (2) appliquer le test UBM sur l’ensemble des échantillons et (3) identifier les extractants répondant au mieux aux objectifs du projet ODESSA. Plus spécifiquement, il s’agira de :
  • réaliser les extractions chimiques simples sur l’ensemble de la population de sols ;
  • réaliser le test UBM pour déterminer la bioaccessibilité orale de Cd, Pb et As ;
  • confronter et analyser statistiquement les résultats obtenus avec les différents tests.
Cette étude comportera une importante phase d’expérimentations pour réaliser l’ensemble des tests proposés et nécessite donc la présence de deux étudiants. Profil recherché : Stages de fin d’études Ingénieur ou Master 2 (6 mois) Qualités souhaitées : Curieux, esprit critique, capacités organisationnelles et d’analyse, goût pour l’expérimentation au laboratoire, compétence en analyse statistique. Lieu du stage : LGCgE-ISA Lille, Yncréa Hauts de France (48 Boulevard Vauban 59046 Lille Cedex) Dossier de candidature : Les candidats adresseront un CV et une lettre de motivation à Aurélie Pelfrêne (aurelie.pelfrene@yncrea.fr) et Christophe Waterlot (christophe.waterlot@yncrea.fr). Pour plus de détail veuillez consulter la fiche descriptive de l’offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 05/10/2016

Stage M2 -L’écotoxicologie dans le contexte du changement climatique – OS9

Encadrants : Isabelle LAMY (01 30 83 32 66 / Isabelle.Lamy@versailles.inra.fr) – INRA – UMR1402, ECOSYS, pôle Ecotoxicologie. Bertrand GUENET (01 69 08 53 20 / bertrand.guenet@lsce.ipsl.fr ) CNRS – UMR 8212, LSCE. Durée du stage et montant de la gratification demandée : 6 mois pour un total de 3500 euros Contexte scientifique : L’écotoxicologie  étudie  le  devenir  et l’effet des  polluants sur  les  organismes dans  les écosystèmes. Une des sorties attendues et la définition de seuils de dangers et de risque qui permettent de faire un lien entre la connaissance scientifique, les acteurs et la réglementation. Mais  définir  des  seuils  en  écotoxicologie  est  complexe  car  l’action  des  polluants  dans l’environnement  se  situe  à  différentes  échelles  spatio-temporelles,  depuis  l’action  d’un polluant  à  l’échelle  moléculaire  sub-individuelle  jusqu’à  l’effet  sur  les  populations  et  les communautés. Les sols ont un rôle de source et puits de polluants mais dans un contexte de changement  climatique  le  devenir et  l’effet des  polluants  dans  les  sols  reste encore  peu documenté. Des facteurs tels que les variations de température ou des taux de précipitation agissent à la fois sur les processus biotiques et abiotiques dans les sols. C’est dans ce contexte que  se  place  ce  stage  de  master  qui vise  à  allier  une  partie  modélisation  à  une  partie expérimentation, l’une ou l’autre des parties pouvant devenir prépondérante selon les qualités et les intérêts de l’étudiant. Nous  avions  déposé  un  projet  de  thèse  l’année  dernière  (l’étudiant  a  choisi  finalement  un autre sujet) ainsi qu’un projet au dernier AO de BASC. Nous envisageons de continuer dans cette dynamique et proposer un sujet de thèse en sortie du M2. Pour plus d’information consulter la fiche descriptive de l’offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 05/10/2016

Stage (M1 ou M2 ?) – Identification des stratégies mises en place par les communautés de microorganismes du sol pour accéder à la ressource en système agroforestier méditerranéen – OS8

Laboratoire et encadrants : UMR 1222, Eco&Sols, Ecologie fonctionnelle & Biogéochimie des Sols & Agro-écosystèmes, INRA, IRD, SupAgro, CIRAD, Montpellier Description du stage : En système agroforestier, les litières aériennes et souterraines présentes sur la ligne d’arbre (feuilles et racines de l’arbre et des espèces de la bande enherbée) et dans l’interligne (résidus de culture et racines de la culture) représentent le principal apport de matières organiques au sol et la source trophique majeure pour les organismes du sol (Bais et al 2006). La décomposition de ces litières va dépendre de leur composition chimique et de la proportion de composés facilement assimilables (cytosolubles) et de composés structuraux plus difficilement dégradables (Bertrand et al 2006). Les composés cytosolubles sont préférentiellement dégradés par la voie bactérivore (Fierer et al 2007) alors que les composés structuraux le sont plutôt par la voie fongique. La décomposition des litières et la minéralisation de carbone (C), d’azote (N) et de phosphore (P) sont contrôlées par la sécrétion d’enzymes extracellulaires par les microorganismes du sol (bactéries et champignons notamment). Dans ces systèmes agroforestiers, comparativement aux agro-écosystèmes conventionnels où le peuplement végétal est mono-spécifique, les qualités de litières sont très contrastées. L’hypothèse émise ici est qu’il existerait un gradient spatial de capacité fonctionnelle des décomposeurs, qui s’étendrait de la ligne d’arbre jusqu’au centre de l’interligne. Cette différence fonctionnelle entrainerait des excrétions différentes d’enzymes liées aux cycles de C, N et P, affectant in fine les vitesses de minéralisation et la disponibilité de N et P. Objectif : Identifier les stratégies d’acquisition d’énergie et de nutriments des microorganismes des sols, dans un milieu agroforestier hétérogène et en mesurer l’impact sur les flux de carbone, azote et phosphore. Méthodologie : Le site d’étude est le domaine expérimental de Restinclières, situé au Nord de Montpellier. Sur la parcelle agroforestière sont associés des noyers (âgés de 20 ans) et une culture annuelle (rotation blé / pois / orge). Un témoin agricole, avec la même rotation de culture se trouve à proximité de la parcelle. Une expérience de décomposition sera réalisée in situ. Les litières sous formes de sacs («litter-bags») d’une part, et en mélange avec du sol sous forme de «bacs à litière» d’autre part, seront installés le long du gradient spatial ligne – interligne (à 0-1m, 1-2m, 2-4 m et 4-6,5m de la ligne d’arbre) ainsi que dans le témoin agricole. A plusieurs dates d’échantillonnage les variables suivantes seront mesurées :
  • sur les litières : pertes de masse; évolution chimique au cours de la dégradation (analyses Van Soest, C soluble, etc…),
  • sur le mélange sol-litières : Teneur en CNP de la biomasse microbienne, activités de enzymatiques relatives aux cycles de C, N et P, disponibilité en nutriments du sol (N minéral, P disponible).
L’étudiant ne sera pas en charge de réaliser toutes les analyses, le détail sera à discuter avec l’encadrante. Merci de contacter les encadrantes par mail pour obtenir davantage d’informations. Pré-requis :
  • Un intérêt pour l’étude et la compréhension des cycles biogéochimiques du C, N et P à l’interface sol-plante et des processus microbiens dans les sols.
  • Une bonne aptitude au travail en équipe alliée à de l’autonomie et du dynamisme et une première expérience en laboratoire sont souhaitées.
  • Une maîtrise des statistiques de base sous le logiciel R est souhaitée.
Gratification : 534 € mensuel Pour plus d’information consulter la fiche descriptive de l’offre. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 28/09/2016

Stage M2 – Etude de l’effet de l’identité des espèces de plantes prairiales sur la minéralisation de la matière organique du sol via leurs traits racinaires – OS7

Contexte de l’étude  Les  sols jouent un rôle majeur dans le cycle du carbone  planétaire. Les matières organiques du sol représentent en effet un pool de carbone équivalent à ceux de la biomasse végétale  terrestre  et  de l’atmosphère réunis.  Au sein des matières organiques du sol, une fraction majeure est dite  ‘stabilisée’ par des  processus d’humification et/ou de protection par  interaction  avec la fraction minérale  du sol. Leur  temps  de  résidence  peut  alors  varier  de  quelques  décennies  à  plusieurs  millénaires.  La séquestration  de  carbone  par  les  sols  constitue  ainsi  un  service  écosystémique  particulièrement important  de  par  sa  participation  à  la  mitigation  du  changement  climatique.  Mieux  comprendre  les mécanismes de minéralisation de la matière organique stable du sol est donc essentiel  pour pouvoir évaluer les conséquences des changements d’usage et de gestion des sols ainsi que de l’évolution du climat  sur la séquestration de carbone dans les écosystèmes terrestres. Parmi  les  multiples  facteurs  contrôlant  la  minéralisation  des  matières  organiques  du  sol  (MOS),  de nombreuses  études  mettent  aujourd’hui  en  avant  le  rôle  des  plantes  via  leurs  racines.  Les  plantes transfèrent en effet des composés organiques ‘labiles’ au sol proche des racines par le processus de ‘rhizodéposition’.  Ces  exsudats  racinaires  sources  d’énergie  peuvent  ainsi  accroitre  l’activité microbienne du sol et leur production d’exoenzymes susceptible de dégrader les matières organiques, accélérant ainsi la dynamique de minéralisation de la  MOS par co-métabolisme. Ce processus appelé ‘rhizosphere priming effect’ (RPE) joue ainsi un rôle crucial dans la régulation du turn -over de la MOS. Certaines études montrent que différentes espèces de plantes génèrent  un RPE  d’amplitude  variable. Le rôle de l’identité des espèces végétales  pour le  RPE  reste  pourtant  encore  mal  connu.  Les traits racinaires des espèces pouvant déterminer la quantité et la qualité des exsudats racinaires libérés par la plante  au sein de  sa  rhizosphère,  notamment  les traits  racinaires  architecturaux et physiologiques, pourrait néanmoins permettre d’expliquer l’effet variable des espèces de plantes sur le RPE. Ces traits sont  susceptibles  d’être  variables  suivant  les  caractéristiques  écologiques  des  espèces  telles  que leurs formes de vie, leur stratégie d’exploitation des ressources,…. Objectif du stage Le  stage  s’inscrira  dans  le  cadre  d’une  étude  visant  à  caractériser  l’effet  des  racines  sur  la minéralisation de la matière organique du sol suivant l’identité et les traits racinaires de 12 espèces de plantes prairiales à l’écologie contrastée.  Une expérience en microcosmes  avec un  marquage C13  en continu sera en cours à l’arrivée du stagiaire. Plus précisément, des  colonnes  de sol  seront  plantées avec les différentes espèces  et  leur culture sera réalisée  dans une atmosphère marquée  en  C13.  Le carbone des plantes aura ainsi un marquage distinct du carbone du sol, ce qui permettra de distinguer au sein de la respiration du sol  la fraction  de  CO2  issue de la minéralisation de la MOS de celle issue de la respiration des plantes et de la minéralisation des exsudats racinaires. Le  travail de  stage  portera  principalement sur  l’étude  de la respiration du sol et  des  traits racinaires. L’étudiant  participera  ainsi à l’échantillonnage des racines à la fin de  l’expérience  courant  avril/mai, puis à la mesure de la biomasse et des traits racinaires. Il sera  également amené  à participer à la mesure de la respiration du sol ainsi qu’à d’autres mesures similaires sur une expérience menée en parallèle sur l’effet du RPE sur la dynamique du carbone des horizons profonds suivant le type de sol. Aspect pratique  Période : 6 mois sur la période février-juillet 2017 Lieu  de  stage :  UREP,  INRA  Clermont-Ferrand  –  Site  de  Crouël,  5  Chemin  de  Beaulieu  63039 Clermont-Ferrand cedex 2 Montant de l’indemnité de stage : 554,40 € / mois Candidature : Envoyer CV et Lettre de motivation par email à Ludovic HENNERON (Post-doctorant ; ludovic.henneron@inra.fr / 06.79.61.28.03) et Sébastien (Chargé de recherche ; sebastien.fontaine@inra.fr / 04.73.62.48.72) FONTAINE avant le 1 novembre 2016. La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 28/09/2016, modifié le 12/10/2016

Stage M2, Biotest Sites et Sols Pollués – OS6

Contexte : MeTRhizLab est une jeune entreprise montpelliéraine qui propose une gamme de solutions innovantes pour évaluer les risques qu’entraine la pollution des sols pour la santé et l’environnement et surtout pour apporter des solutions sures pour la gestion de ces risques. Les solutions MeTRhizSSP, eTRhizAGRI et MeTRhizPRO sont basées sur la méthode normalisée du RHIZOtest et s’adressent respectivement aux gestionnaires de sites et sols pollués, de terrains agricoles contaminés et de déchets organiques tels que les boues d’épuration. Nous offrons à nos clients une sécurité dans leurs choix, un gain de temps, une économie d’argent et une meilleure image. Afin de s’adapter aux besoins de ses clients, MeTRhizLab investit dans l’innovation en partenariat avec le Cirad de Montpellier. Le RHIZOtest : Le RHIZOtest est issu de 25 années de recherche fondamentale à l’INRA et au Cirad [1, 2]. Le RHIZOtest est actuellement la seule méthode biologique normalisée permettant de mesurer le transfert des contaminants du sol vers la plante (la phytodisponibilité). Cette méthode, contrairement aux méthodes chimiques existantes, est la seule capable de prendre en compte le comportement spécifique de chaque culture (1 plante + 1 sol = 1 transfert) et de mesurer l’accumulation des éléments dans la plante. Le RHIZOtest permet également de comparer dans les mêmes conditions de culture de nombreux sols et/ou des espèces végétales [3]. Problématique : Actuellement, le RHIZOtest est éprouvé pour l’expertise en sols agricoles (MeTRhizAGRI) et pour le recyclage de produits résiduaires organiques (MeTRhizPRO). L’objectif est maintenant de développer la solution MeTRhizSSP pour l’évaluation des risques pour les Sites et Sols Pollués en comparant l’effet de différentes méthodes de remédiation sur la phyto disponibilité des Eléments Traces Métalliques (ETMs). Ceci nous permettra de construire une méthode de choix de la solution optimale de remédiation pour les Sites et Sols Pollués. Hypothèse : L’hypothèse est que des différences de phytodisponibilité suffisamment significatives pourront être mises en évidence par la mesure en RHIZOtest. Plan d’expérimentation : La première étape sera de cultiver en RHIZOtest les 3 espèces de référence de la norme ISO 16198 sur les différents échantillons préalablement choisis comme étant représentatifs des méthodes de dépollution courantes. A l’issu de l’expérimentation les plantes seront récoltées, les biomasses sèches seront pesées puis les échantillons seront minéralisés et analysés par spectrométrie de masse (ICP-MS). En parallèle, des extractions chimiques seront réalisées sur les sols afin de comparer les résultats de ces méthodes couramment utilisées aux résultats obtenus en RHIZOtest. Enfin les résultats seront traités statistiquement et une communication en congrès international est prévue. Mots clés : RHIZOtest, phytodisponibilité, ETMs, remédiation, Sites et Sols Pollués Encadrement : le stage sera co-encadré par Matthieu Bravin, chercheur au Cirad et Laure Lemal, dirigeante de MeTRhizLab Compétences attendues : goût pour les expérimentations en laboratoire, connaissance des Sites et Sols Pollués, compétences en traitement statistiques de données, intérêt pour l’opérationnalisation de l’innovation. Responsables de stage : Laure Lemal (06.88.04.00.77 / laure.lemal@metrhizlab.com) et Matthieu Bravin (02.62.52.80.30 / matthieu.bravin@metrhizlab.com). Adresse : MeTRhizLab Cap Alpha 9 Avenue de l’Europe 34830 CLAPIERS Lieu de stage : Montpellier, Cirad Lavalette, unité Recyclage et Risque Durée : 6 mois entre janvier et août 2016 Date limite de candidature : 31 octobre 2016 Gratification : environ 500€ par mois (suivant la gratification en vigueur pour 2017) La fiche descriptive de l’offre est disponible ici. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Publié le 09/09/2016

Proposition de stage – durée : 6 mois –  gestion durable des sols forestiers – OS5

Intitulé du sujet de stage “Test de développement d’indicateurs de sensibilité des sols à un export supplémentaire de biomasse à l’échelle de l’aménagement forestierContexte et objectif général : Afin de remplir ses objectifs de réduction de ses émissions en CO2, la France doit, entre autres, augmenter ses prélèvements de bois. Ceci peut avoir un impact non négligeable sur l’écosystème forestier, surtout si on s’intéresse au prélèvement des bois qui n’étaient pas/plus collectés (bois de faibles diamètres, branches, feuillages), souvent très fortement concentrés en éléments minéraux. Ce risque a été mis en avant dans de nombreuses situations, sans qu’aucune variable discriminant l’intensité des impacts n’ait pu être mise en évidence. Les gestionnaires forestiers ont besoin de savoir quelles sont les propriétés qui expliquent la sensibilité de leur sol à la récolte supplémentaire de bois, notamment de bois extrêmement riches en éléments minéraux. De plus, ils ont besoin de pouvoir caractériser de façon simple l’état initial de leurs sols en terme de fertilité et de sensibilité à l’export d’éléments minéraux, de manière suffisamment fine mais avec souvent peu de moyens. Le stage proposé s’inscrit dans un projet, financé par l’ADEME, sur les INdicateurs de SENSibilité des Écosystèmes forestiers soumis à une récolte accrue de biomasse (INSENSÉ), pour lequel collaborent plusieurs équipes de recherche et de R&D (INRA Bordeaux – unité ISPA ; INRA Nancy – unités LERFoB et BEF, ONF – pôle R&D de Nancy). L’objectif du projet INSENSÉ est de mobiliser des bases de données concernant les écosystèmes forestiers en vue de définir des indicateurs simples et peu coûteux de sensibilité à une récolte accrue de bois. Ce travail a démarré en 2014 par des étapes de synthèse bibliographique, mobilisation et harmonisation des bases de données puis d’analyse de la base de données commune pour définir les indicateurs visés. L’objectif du stage est d’évaluer les indicateurs de sensibilité des sols à un export supplémentaire de biomasse proposés à l’issue des différentes étapes du projet. L’évaluation portera sur la capacité des indicateurs à discriminer des situations contrastées de sensibilité à une échelle compatible avec celle de l’aménagement forestier (c’est-à-dire dans des massifs forestiers où des données pédologiques a été collectée à raison d’un point/ha environ) ainsi que sur l’ergonomie des indicateurs et outils développés auprès des utilisateurs potentiels (organismes de certification, gestionnaire, organismes de développement). Le travail consistera en pratique à i) tester les indicateurs établis au cours du projet sur des jeux de données à une échelle fine (environ 1 point par ha) dans des massifs forestiers bien inventoriés, ii) de rédiger un mode d’emploi pour les indicateurs les plus pertinents à une échelle locale, iii) de tester le développement des indicateurs auprès des utilisateurs potentiels et, si possible, iv) dresser un cahier des charges des développements à envisager pour rendre ces indicateurs plus faciles d’emploi. Profil souhaité Intérêt pour les problématiques forestières, connaissances en foresterie et science du sol, notamment en chimie du sol, compétences en statistiques et traitement de données, sens du contact et capacités rédactionnelles. Logistique et aspects pratiques Début du stage souhaité à partir de janvier 2017. Localisation du stage : Office National des Forêts, département Recherche, Développement et Innovation (RDI) 11 rue de l’Ile de Corse 54000 Nancy Responsable du stage : Noémie Pousse, chargée de R&D en pédologie (03 83 17 81 57) noemie.pousse@onf.fr Gratification : gratification selon la loi française + remboursement des frais de déplacements nécessaires à l’étude, sur justificatifs. Pour faire acte de candidature : Envoyer (par mail)  CV + lettre de motivation + description du cursus de formation suivi. Si possible avant le 01/12/2016. Ces informations sont disponibles sur la fiche descriptive de l’offre.