Legros, J-P.; Emery, C.; Falipou, P. Exploitation simultanée de plusieurs missions photographiques en cartographie des sols. Analyse, modélisation et application Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (4), p. 265-277, 1997. @article{c_Legros1997,
title = {Exploitation simultanée de plusieurs missions photographiques en cartographie des sols. Analyse, modélisation et application},
author = {J-P. Legros and C. Emery and P. Falipou},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {4},
pages = {265-277},
abstract = {"Depuis quelques décennies, les pays d’Europe refont, à intervalle plus ou moins régulier, la couverture de leur territoire par photographie aérienne. Nous étudions ici le problème de savoir s’il serait intéressant d’utiliser simultanément plusieurs missions pour faciliter la cartographie des sols. Nous nous appuyons sur l’exemple concret de la délimitation d’un ancien assaini, dans la plaine de l’Orbe, près d’Yverdon, en Suisse. Mais, la couleur sombre de la végétation chlorophyllienne masque, en générale, la couleur du sol, sauf lorsque celui-ci est nu (labour, jeune semis). On examine donc les surfaces sans végétation et on profite du fait que celle-ci ne concernent pas toujours les même parcelles, d’une mission à la suivante, pour identifier le plus grand nombre possible de lieux dans lesquels la couleur de la surface du sol est visible. La connaissance que le cartographe a du terrain
Progresse en conséquence. Dans le meilleur des cas, ces parcelles, dont le sol est nu, sont à cheval sur la limite recherchée qui est alors directement perceptible. Une modélisation, par le calcul des probabilités, permet de déterminer le volume d’information gagné en utilisant plusieurs clichés. Mais, dans l’exemple considéré (délimitation d’un marais), la difficulté majeure est lié au fait que la végétation chlorophyllienne a la même teinte sombre que le sol nu marécage, sur des photographies en noir et blanc. Il y a donc un risque de confusion c’est-à-dire d’attribuer au marais des surfaces où il est absent. Ce risque d’erreur est évalué. On montre, en définitive, que l’utilisation conjointe de deux missions aériennes, en cartographie des sols à grande échelle, pourrait être rentable. Par ailleurs, la méthode pourrait être adaptée à études concernant les états de surface."
Mots clés : Cartographie des sols, photographies aériennes, limite pédologique, probabilités.},
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tppubtype = {article}
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"Depuis quelques décennies, les pays d’Europe refont, à intervalle plus ou moins régulier, la couverture de leur territoire par photographie aérienne. Nous étudions ici le problème de savoir s’il serait intéressant d’utiliser simultanément plusieurs missions pour faciliter la cartographie des sols. Nous nous appuyons sur l’exemple concret de la délimitation d’un ancien assaini, dans la plaine de l’Orbe, près d’Yverdon, en Suisse. Mais, la couleur sombre de la végétation chlorophyllienne masque, en générale, la couleur du sol, sauf lorsque celui-ci est nu (labour, jeune semis). On examine donc les surfaces sans végétation et on profite du fait que celle-ci ne concernent pas toujours les même parcelles, d’une mission à la suivante, pour identifier le plus grand nombre possible de lieux dans lesquels la couleur de la surface du sol est visible. La connaissance que le cartographe a du terrain Progresse en conséquence. Dans le meilleur des cas, ces parcelles, dont le sol est nu, sont à cheval sur la limite recherchée qui est alors directement perceptible. Une modélisation, par le calcul des probabilités, permet de déterminer le volume d’information gagné en utilisant plusieurs clichés. Mais, dans l’exemple considéré (délimitation d’un marais), la difficulté majeure est lié au fait que la végétation chlorophyllienne a la même teinte sombre que le sol nu marécage, sur des photographies en noir et blanc. Il y a donc un risque de confusion c’est-à-dire d’attribuer au marais des surfaces où il est absent. Ce risque d’erreur est évalué. On montre, en définitive, que l’utilisation conjointe de deux missions aériennes, en cartographie des sols à grande échelle, pourrait être rentable. Par ailleurs, la méthode pourrait être adaptée à études concernant les états de surface." Mots clés : Cartographie des sols, photographies aériennes, limite pédologique, probabilités. |
Montoroi, J-P. Conductivité électrique de la solution du sol et d'extraits aqueux de sol. Application à un sol sulfaté acide salé de Basse-Casamance (Sénégal) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (4), p. 279-298, 1997. @article{d_Montoroi1997,
title = {Conductivité électrique de la solution du sol et d'extraits aqueux de sol. Application à un sol sulfaté acide salé de Basse-Casamance (Sénégal)},
author = {J-P. Montoroi},
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date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {"Pour éviter les inconvénients liées à l’extraction de la solution du sol au laboratoire, notamment la destruction de la structure du sol et la forte dilution des extraits, nous avons utilisé la méthode de prélèvements de la solution du sol à partir de capteurs in situ en céramique poreuse, placés dans la zone saturée par la nappe.
Lorsqu’on ne peut pas utiliser cette méthode, la conductivité électrique de la solution du sol in situ (CEss) est estimé à partir de valeurs de CE mesurées au laboratoire sur des extraits aqueux (extrait 1/5 et extrait de pâte saturée), selon une méthode de calcul présentée dans cet article. On considère une loi simple de dilution des solutions et on applique deux modèles de calcul selon que la relation liant la charge minérale dissoute (CD) d’une solution et sa conductivité électrique (CE) est linéaire (modèle linéaire) ou exponentielle (modèle non linéaire). L’influence de la densité des solutions est prise en compte dans chaque cas.
Les calculs nécessitent la connaissance de la teneur en eau au moment où on effectue une mesure de la CE de la solution du sol, que ce soit au laboratoire ou au champ. Les deux modèles ont été testés et validés ç partir de données obtenues pour un sol sulfaté acide salé de Basse-Casamance qui présente une gamme de conductivité électrique comprise entre 10 et 110 dS m-1.
Le modèle non linéaire permet une meilleure estimation de la CEss, quelle que soit la méthode d’extraction de la solution du sol au laboratoire. On pourra utiliser indifféremment les deux modèles dans le domaine 0-30 dS m-1. Cependant, l’estimation de la CEss présente des incertitudes qui varient selon le mode d’extraction et dont l’origine est discutée.
- Pour l’extrait suturé, la CEss est sous-estimée avec les deux modes de calcul, pour les valeurs supérieures à 0-30 dS m-1. Le biais est probablement dû au mode opératoire, ce qui retirerait, en partie, à la méthode de l’extrait saturé, sa qualité de norme.
- Pour l’extrait dilué, l’estimation de la CEss est dépendante du mode de calcul. La CEss est surestimée avec le modèle linéaire, la surestimation augmentant avec la prise en compte de la densité des solutions. Le modèle non linéaire donne une estimation comparable à celle obtenue avec l’extrait saturé.
Les limites des modèles et la validité des hypothèses initiales sont discutées. L’espérimentation au champ n’ayant été réalisée qu’en conditions saturées, l’extrapolation de la méthode d’estimation de la CEss à l zone non saturée devra donc être envisagée avec prudence. Quoi qu’il en soit, cette méthode sera transposable à d’autres vallées inondées, salées et sulfatées et acides."
Mots clés : Conducativité électrique, solution du sol, capteur « in situ », extrait aqueux, sol sulfaté acide, sol, salé, Basse-Casamence, Sénégal.},
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"Pour éviter les inconvénients liées à l’extraction de la solution du sol au laboratoire, notamment la destruction de la structure du sol et la forte dilution des extraits, nous avons utilisé la méthode de prélèvements de la solution du sol à partir de capteurs in situ en céramique poreuse, placés dans la zone saturée par la nappe. Lorsqu’on ne peut pas utiliser cette méthode, la conductivité électrique de la solution du sol in situ (CEss) est estimé à partir de valeurs de CE mesurées au laboratoire sur des extraits aqueux (extrait 1/5 et extrait de pâte saturée), selon une méthode de calcul présentée dans cet article. On considère une loi simple de dilution des solutions et on applique deux modèles de calcul selon que la relation liant la charge minérale dissoute (CD) d’une solution et sa conductivité électrique (CE) est linéaire (modèle linéaire) ou exponentielle (modèle non linéaire). L’influence de la densité des solutions est prise en compte dans chaque cas. Les calculs nécessitent la connaissance de la teneur en eau au moment où on effectue une mesure de la CE de la solution du sol, que ce soit au laboratoire ou au champ. Les deux modèles ont été testés et validés ç partir de données obtenues pour un sol sulfaté acide salé de Basse-Casamance qui présente une gamme de conductivité électrique comprise entre 10 et 110 dS m-1. Le modèle non linéaire permet une meilleure estimation de la CEss, quelle que soit la méthode d’extraction de la solution du sol au laboratoire. On pourra utiliser indifféremment les deux modèles dans le domaine 0-30 dS m-1. Cependant, l’estimation de la CEss présente des incertitudes qui varient selon le mode d’extraction et dont l’origine est discutée. - Pour l’extrait suturé, la CEss est sous-estimée avec les deux modes de calcul, pour les valeurs supérieures à 0-30 dS m-1. Le biais est probablement dû au mode opératoire, ce qui retirerait, en partie, à la méthode de l’extrait saturé, sa qualité de norme. - Pour l’extrait dilué, l’estimation de la CEss est dépendante du mode de calcul. La CEss est surestimée avec le modèle linéaire, la surestimation augmentant avec la prise en compte de la densité des solutions. Le modèle non linéaire donne une estimation comparable à celle obtenue avec l’extrait saturé. Les limites des modèles et la validité des hypothèses initiales sont discutées. L’espérimentation au champ n’ayant été réalisée qu’en conditions saturées, l’extrapolation de la méthode d’estimation de la CEss à l zone non saturée devra donc être envisagée avec prudence. Quoi qu’il en soit, cette méthode sera transposable à d’autres vallées inondées, salées et sulfatées et acides." Mots clés : Conducativité électrique, solution du sol, capteur « in situ », extrait aqueux, sol sulfaté acide, sol, salé, Basse-Casamence, Sénégal. |
Yaalon, Dan H. Note : La science du sol en transition. Stratégies de recherche pour la prise en compte et la préservation du sol Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (4), p. 299-306, 1997. @article{e_Yaalon1997,
title = {Note : La science du sol en transition. Stratégies de recherche pour la prise en compte et la préservation du sol},
author = {Dan H. Yaalon},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {1997-12-01},
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pages = {299-306},
abstract = {Etude et Gestion des Sols n’est pas une tribune libre, mais constitue notamment une plate-forme d’échange entre scientifiques et praticiens.
Le Professeur Dan Yaalon, de l’Université Hébraïque de Jérusalem, très connu de la communauté internationale de science du sol, a formulé, dans le cadre de ses idées concernant la préservation des sols : « Soil Care ».
Nous avons pensé intéressant pour nos lecteurs d’en faire une traduction en français, et donc de vous les soumettre.
Il va de soi que la majorité des références bibliographiques sont anglophones, mais nous permet d’une part d’en prendre connaissance, et d’autre part de mettre au point progressivement une position de l’école de pédologie française sur les différents thèmes évoqués qui sont bien entendu tout à fait d’actualité.},
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Etude et Gestion des Sols n’est pas une tribune libre, mais constitue notamment une plate-forme d’échange entre scientifiques et praticiens. Le Professeur Dan Yaalon, de l’Université Hébraïque de Jérusalem, très connu de la communauté internationale de science du sol, a formulé, dans le cadre de ses idées concernant la préservation des sols : « Soil Care ». Nous avons pensé intéressant pour nos lecteurs d’en faire une traduction en français, et donc de vous les soumettre. Il va de soi que la majorité des références bibliographiques sont anglophones, mais nous permet d’une part d’en prendre connaissance, et d’autre part de mettre au point progressivement une position de l’école de pédologie française sur les différents thèmes évoqués qui sont bien entendu tout à fait d’actualité. |
Gras, F.; Hesse, A.; Tillier, C.; Tessier, D.; Zimmer, D. La prospection électrique : une méthode adaptée à la cartographie et à la reconnaissance de l'état hydrique des sols - Cas des sols de Lorraine Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (3), p. 161-174, 1997. @article{a_Gras1997,
title = {La prospection électrique : une méthode adaptée à la cartographie et à la reconnaissance de l'état hydrique des sols - Cas des sols de Lorraine},
author = {F. Gras and A. Hesse and C. Tillier and D. Tessier and D. Zimmer},
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year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {3},
pages = {161-174},
abstract = {La prospection pédologique conventionnelle permet généralement de stratifier la couverture pédologique en un nombre plus ou moins important d’unités cartographiques à partir d’unités typologiques. Si cette approche est adaptée pour des échelles moyennes à grandes, une difficulté subsiste cependant pour délimiter des unités cartographiques à très grande échelle. Pour répondre à cet objectif, une méthode de prospection électrique basée sur la mesure des résistivités apparentes du sol, la méthode WENNER, a été utilisée suivant deux variantes, à savoir WENNER Normal et WENNER Dipôle-Bipôle. Elle a permis de réaliser des profils électriques et des cartes de résistivité sur un même site. La comparaison entre les dispositifs a montré que le dispositif WENNER Normal est adapté aux cartes de résistivité sur un même site. La comparaison entre les dispositifs a montré que le dispositif WENNER Normal est adapté aux unités de sol dont la dimension dépasse le décamètre. Le dispositif WENNER Dipôle-Dipôle apparaît plus approprié à l’étude de la couverture pédologique quand la variabilité spatiale est à l’échelle métrique. Les profils électriques contribuent à localiser rapidement les unités cartographiques telles qu’elles se succèdent le long d’une toposéquence. Les cartes de résistivité, de leur coté, confortent les informations précédentes et permettent de localiser à très grande échelle des unités cartographiques de faible dimension et des discontinuités pédologiques locales. Les auteurs montrent que la résistivité dépend étroitement de l’état hydrique du sol. Les cartes de résistivité permettent en particulier de localiser les nappes peu profondes.
Mots clés : Géophysique, résistivité, pédologie, cartographie, variabilité spatiale, eau du sol.},
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La prospection pédologique conventionnelle permet généralement de stratifier la couverture pédologique en un nombre plus ou moins important d’unités cartographiques à partir d’unités typologiques. Si cette approche est adaptée pour des échelles moyennes à grandes, une difficulté subsiste cependant pour délimiter des unités cartographiques à très grande échelle. Pour répondre à cet objectif, une méthode de prospection électrique basée sur la mesure des résistivités apparentes du sol, la méthode WENNER, a été utilisée suivant deux variantes, à savoir WENNER Normal et WENNER Dipôle-Bipôle. Elle a permis de réaliser des profils électriques et des cartes de résistivité sur un même site. La comparaison entre les dispositifs a montré que le dispositif WENNER Normal est adapté aux cartes de résistivité sur un même site. La comparaison entre les dispositifs a montré que le dispositif WENNER Normal est adapté aux unités de sol dont la dimension dépasse le décamètre. Le dispositif WENNER Dipôle-Dipôle apparaît plus approprié à l’étude de la couverture pédologique quand la variabilité spatiale est à l’échelle métrique. Les profils électriques contribuent à localiser rapidement les unités cartographiques telles qu’elles se succèdent le long d’une toposéquence. Les cartes de résistivité, de leur coté, confortent les informations précédentes et permettent de localiser à très grande échelle des unités cartographiques de faible dimension et des discontinuités pédologiques locales. Les auteurs montrent que la résistivité dépend étroitement de l’état hydrique du sol. Les cartes de résistivité permettent en particulier de localiser les nappes peu profondes. Mots clés : Géophysique, résistivité, pédologie, cartographie, variabilité spatiale, eau du sol. |
Salvador, S.; Lagacherie, P.; Morlat, R. Zonage prédictif des terroirs viticoles à partir de secteurs pris comme référence Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (3), p. 175-190, 1997. @article{b_Salvador1997,
title = {Zonage prédictif des terroirs viticoles à partir de secteurs pris comme référence},
author = {S. Salvador and P. Lagacherie and R. Morlat},
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date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {Dans un contexte concurrentiel croissant sur le marché des vins, de nombreuses méthodes de caractérisation des terroirs viticoles ont été développées. Parmi celles-ci, une méthode synthétique, prenant en compte plusieurs caractéristiques du milieu, est actuellement testée dans l’Anjou. Cependant, la phase de cartographie est relativement lourde et est un frein à sa généralisation. Une méthode d’automatisation et d’allégement de la cartographie des terroirs viticoles, basée sur les corrélations spatiales entre ces derniers, est proposée dans cet article. Cette méthode consiste en l’apprentissage des lois de répartition des terroirs sur un secteur déjà cartographié, puis en l’application de celles-ci sur des zones non prospectées, afin de prédire l’extension spatiale des unités de terroir. Quatre grands ensembles de terroirs, de complexité différente, sont testés indépendamment. La prédiction obtenue peut prendre deux formes : établissement d’une carte des terroirs viticoles, ou bien prédiction des terroirs à l’échelle parcellaire. Les résultats obtenus montrent que la qualité de la prédiction et l’allégement éventuel sont fortement corrélés à la complexité du milieu étudié. Une automatisation et un allégement conséquent de la cartographie des terroirs sont manifestes dans le cas de milieux de complexité relativement faible, c’est-à-dire dont la taille moyenne de la plage cartographique est de l’ordre d’une dizaine d’hectares.
Mots clés : Terroirs viticoles, secteurs de référence, zonage, Systèmes d`Information Géographique.},
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Dans un contexte concurrentiel croissant sur le marché des vins, de nombreuses méthodes de caractérisation des terroirs viticoles ont été développées. Parmi celles-ci, une méthode synthétique, prenant en compte plusieurs caractéristiques du milieu, est actuellement testée dans l’Anjou. Cependant, la phase de cartographie est relativement lourde et est un frein à sa généralisation. Une méthode d’automatisation et d’allégement de la cartographie des terroirs viticoles, basée sur les corrélations spatiales entre ces derniers, est proposée dans cet article. Cette méthode consiste en l’apprentissage des lois de répartition des terroirs sur un secteur déjà cartographié, puis en l’application de celles-ci sur des zones non prospectées, afin de prédire l’extension spatiale des unités de terroir. Quatre grands ensembles de terroirs, de complexité différente, sont testés indépendamment. La prédiction obtenue peut prendre deux formes : établissement d’une carte des terroirs viticoles, ou bien prédiction des terroirs à l’échelle parcellaire. Les résultats obtenus montrent que la qualité de la prédiction et l’allégement éventuel sont fortement corrélés à la complexité du milieu étudié. Une automatisation et un allégement conséquent de la cartographie des terroirs sont manifestes dans le cas de milieux de complexité relativement faible, c’est-à-dire dont la taille moyenne de la plage cartographique est de l’ordre d’une dizaine d’hectares. Mots clés : Terroirs viticoles, secteurs de référence, zonage, Systèmes d`Information Géographique. |
Schvartz, C.; Walter, C.; Claudot, B.; Bouédo, T.; Aurousseau, P. Synthèse nationale des analyses de terre réalisées entre 1990 et 1994 Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (3), p. 191-204, 1997. @article{c_Schvartz1997,
title = {Synthèse nationale des analyses de terre réalisées entre 1990 et 1994},
author = {C. Schvartz and C. Walter and B. Claudot and T. Bouédo and P. Aurousseau},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {3},
pages = {191-204},
abstract = {A partir d’informations transmises par des laboratoires d’analyses de terre, une banque de données d’analyses de terre a été constituée, concernant tout le territoire national.VbCrLfDans un premier temps, la faisabilité d’une telle banque de données est analysée. Celle-ci repose d’abord sur l’agrément des différents laboratoires par le Ministère de l’Agriculture, qui implique qu’ils utilisent les mêmes méthodes analytiques. Elle est également basée sur une validation concernant le mode d’expression des résultats et la localisation des lieux de prélèvement des échantillons, identifiée par la commune. Après élimination des données douteuses, nous avons conservé près de 300 000 analyses réalisées entre 1990 et 1994, correspondant à plus de 3 000 000 déterminations.VbCrLfLa pertinence d’un traitement d’ensemble de ces informations, recueillies selon une procédure s’apparentant plus à une enquête sans stratification préalable de la population qu’à une prospection pédologique systématique, est ensuite discutée. Ces données présentent l’intérêt, par leur grand nombre, de permettre des approches statistiques, globales ou spatialisées, complémentaires des approches pédologiques habituelles.VbCrLfDans un second temps, nous montrons que le canton est l’entité spatiale élémentaire la plus pertinente pour agréger les analyses dans le cadre d’une synthèse nationale. Chaque canton est alors décrit à partir de descripteurs statistiques robustes (médianes et quartiles), conduisant à la création d’une banque de données cantonale qui est brièvement décrite.
Mots clés : Analyse de terre, analyse spatiale, banque de données, cartographie des sols, gestion des sols},
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A partir d’informations transmises par des laboratoires d’analyses de terre, une banque de données d’analyses de terre a été constituée, concernant tout le territoire national.VbCrLfDans un premier temps, la faisabilité d’une telle banque de données est analysée. Celle-ci repose d’abord sur l’agrément des différents laboratoires par le Ministère de l’Agriculture, qui implique qu’ils utilisent les mêmes méthodes analytiques. Elle est également basée sur une validation concernant le mode d’expression des résultats et la localisation des lieux de prélèvement des échantillons, identifiée par la commune. Après élimination des données douteuses, nous avons conservé près de 300 000 analyses réalisées entre 1990 et 1994, correspondant à plus de 3 000 000 déterminations.VbCrLfLa pertinence d’un traitement d’ensemble de ces informations, recueillies selon une procédure s’apparentant plus à une enquête sans stratification préalable de la population qu’à une prospection pédologique systématique, est ensuite discutée. Ces données présentent l’intérêt, par leur grand nombre, de permettre des approches statistiques, globales ou spatialisées, complémentaires des approches pédologiques habituelles.VbCrLfDans un second temps, nous montrons que le canton est l’entité spatiale élémentaire la plus pertinente pour agréger les analyses dans le cadre d’une synthèse nationale. Chaque canton est alors décrit à partir de descripteurs statistiques robustes (médianes et quartiles), conduisant à la création d’une banque de données cantonale qui est brièvement décrite. Mots clés : Analyse de terre, analyse spatiale, banque de données, cartographie des sols, gestion des sols |
Walter, C.; Schvartz, C.; Claudot, B.; Bouedo, T.; Aurousseau, P. Synthèse nationale des analyses de terre réalisées entre 1990 et 1994 : II. descriptions statistique et cartographique de la variabilité des horizons de surface des sols cultivés Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (3), p. 205-219, 1997. @article{d_Walter1997,
title = {Synthèse nationale des analyses de terre réalisées entre 1990 et 1994 : II. descriptions statistique et cartographique de la variabilité des horizons de surface des sols cultivés},
author = {C. Walter and C. Schvartz and B. Claudot and T. Bouedo and P. Aurousseau},
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year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {3},
pages = {205-219},
abstract = {Une base de données cantonale a été construite par traitement statistique des résultats analytiques portant sur 297 000 échantillons d’horizons de surface de sols cultivés, prélevés en France entre 1990 et 1994. Plusieurs déterminations agronomiques usuelles (granulométrie, pH, matière organique, calcaire, CEC, cations échangeables, phosphore extractible, oligo-éléments) sont prises en compte. Leur distribution est décrite pour environ 2 000 cantons suffisamment renseignés parmi les 3 511 existants. Les données sont d’abord décrites conjointement aux niveaux national et cantonal pour comparer leur variabilité à ces deux échelles : référée à la variabilité générale, la variabilité intra-cantonale apparaît plus importante pour les propriétés influencées par l’activité humaine que pour les autres. La représentation cartographique à partir de critères statistiques montre néanmoins des structures spatiales de grande portée, y compris pour les propriétés à forte variabilité locale. Ces structures apparaissent liées, selon les propriétés et les régions, à des variations géologiques et/ou pédologiques, à des gradients climatiques, ou encore aux systèmes de production agricole. L’approche par enquête, fondée sur la collecte et l’analyse de données existantes, donne ainsi des indications sur la variabilité de propriétés du sol au sein de vastes territoires ; elle permet également l’étude de son évolution éventuelle par la comparaison de jeux de données acquis à des dates différentes. Il s’agit donc d’un outil de connaissance sur les sols complémentaire des approches expérimentales ou de cartographie pédologique.
Mots clés : Base de données, analyse spatiale, statistique descriptive, cartographie des sols, gestion des sols, conservation des sols.},
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Une base de données cantonale a été construite par traitement statistique des résultats analytiques portant sur 297 000 échantillons d’horizons de surface de sols cultivés, prélevés en France entre 1990 et 1994. Plusieurs déterminations agronomiques usuelles (granulométrie, pH, matière organique, calcaire, CEC, cations échangeables, phosphore extractible, oligo-éléments) sont prises en compte. Leur distribution est décrite pour environ 2 000 cantons suffisamment renseignés parmi les 3 511 existants. Les données sont d’abord décrites conjointement aux niveaux national et cantonal pour comparer leur variabilité à ces deux échelles : référée à la variabilité générale, la variabilité intra-cantonale apparaît plus importante pour les propriétés influencées par l’activité humaine que pour les autres. La représentation cartographique à partir de critères statistiques montre néanmoins des structures spatiales de grande portée, y compris pour les propriétés à forte variabilité locale. Ces structures apparaissent liées, selon les propriétés et les régions, à des variations géologiques et/ou pédologiques, à des gradients climatiques, ou encore aux systèmes de production agricole. L’approche par enquête, fondée sur la collecte et l’analyse de données existantes, donne ainsi des indications sur la variabilité de propriétés du sol au sein de vastes territoires ; elle permet également l’étude de son évolution éventuelle par la comparaison de jeux de données acquis à des dates différentes. Il s’agit donc d’un outil de connaissance sur les sols complémentaire des approches expérimentales ou de cartographie pédologique. Mots clés : Base de données, analyse spatiale, statistique descriptive, cartographie des sols, gestion des sols, conservation des sols. |
Baize, D.; Paquereau, H. Teneurs totales en éléments traces dans les sols agricoles de Seine-et-Marne Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (2), p. 77-94, 1997. @article{a_Baize1997,
title = {Teneurs totales en éléments traces dans les sols agricoles de Seine-et-Marne},
author = {D. Baize and H. Paquereau},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_4_2_BAIZE.pdf},
year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {2},
pages = {77-94},
abstract = {A l’occasion de plans d’épandage de boues de stations d’épuration urbaines, la norme AFNOR NF U 44 041 rendue d’application obligatoire, exige l’analyse préalable de 8 éléments traces dans l’horizon labouré du sol agricole où est envisagé l’épandage. Prenant l’exemple du département de Seine-et-Marne, secteur soumis à une forte ‘pression’ de la part de l’agglomération parisienne toute proche, cet article montre comment on peut traiter cette masse de données ‘dormantes’ et quelles connaissances peuvent en être extraites facilement, malgré l’imperfection de l’échantillonnage. La population étudiée correspond à une entité administrative, le département. Malgré la multiplicité des sols et matériaux parentaux rassemblés dans cette population, des traitements simples ont permis de distinguer une sous-population de ‘sols limoneux’, de proposer des ‘seuils de contamination’ et de faire apparaître des secteurs légèrement contaminés par des pratiques d’épandage déjà anciennes (composts d’ordures ménagères).
Mots clés : Sol agricole, éléments traces, contamination, Seine-et-Marne},
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tppubtype = {article}
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A l’occasion de plans d’épandage de boues de stations d’épuration urbaines, la norme AFNOR NF U 44 041 rendue d’application obligatoire, exige l’analyse préalable de 8 éléments traces dans l’horizon labouré du sol agricole où est envisagé l’épandage. Prenant l’exemple du département de Seine-et-Marne, secteur soumis à une forte ‘pression’ de la part de l’agglomération parisienne toute proche, cet article montre comment on peut traiter cette masse de données ‘dormantes’ et quelles connaissances peuvent en être extraites facilement, malgré l’imperfection de l’échantillonnage. La population étudiée correspond à une entité administrative, le département. Malgré la multiplicité des sols et matériaux parentaux rassemblés dans cette population, des traitements simples ont permis de distinguer une sous-population de ‘sols limoneux’, de proposer des ‘seuils de contamination’ et de faire apparaître des secteurs légèrement contaminés par des pratiques d’épandage déjà anciennes (composts d’ordures ménagères). Mots clés : Sol agricole, éléments traces, contamination, Seine-et-Marne |
Curmi, P.; Bidois, J.; Bourrié, G.; Cheverry, C.; Durand, P.; Gascuel-Odoux, C.; Germon, J-C.; Hallaire, V.; Hénault, C.; Jaffrezic, A.; Mérot, P.; Trolard, F.; Walter, C.; Zida, M. Rôle du sol sur la circulation et la qualité des eaux au sein de paysages présentant un domaine hydromorphe Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (2), p. 95-114, 1997. @article{b_Curmi1997,
title = {Rôle du sol sur la circulation et la qualité des eaux au sein de paysages présentant un domaine hydromorphe},
author = {P. Curmi and J. Bidois and G. Bourrié and C. Cheverry and P. Durand and C. Gascuel-Odoux and J-C. Germon and V. Hallaire and C. Hénault and A. Jaffrezic and P. Mérot and F. Trolard and C. Walter and M. Zida},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_4_2_CURMI.pdf},
year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {2},
pages = {95-114},
abstract = {La qualité des eaux de paysages présentant des sols hydromorphes dépend notamment des modes de circulation de l’eau à travers ces paysages et de l’extension spatiale et temporelle des zones humides en raison de leurs fonctionnements hydrologique et biogéochimique particuliers. L’incidence de ces cheminements sur la teneur en nitrate des eaux superficielles a été analysée par une approche pluridisciplinaire sur un bassin versant de 1200 ha (Coët Dan, Morbihan).VbCrLfLe modèle d’organisation spatiale des sols correspond à un système pédologique associant un nombre limité d’horizons liés génétiquement. Le moteur de la différenciation pédologique étant l’hydromorphie, qui, sur ce bassin, est contrôlée principalement par la topographie, un modèle prédictif de la distribution des sols hydromorphes combinant deux indices topographiques a pu être établi. Les propriétés hydrodynamiques des horizons de ce système permettent de les regrouper en familles présentant un même comportement. En fonction de ces familles d’horizons et du modèle d’organisation des sols, le bassin versant peut être divisé en deux domaines : un domaine amont, homogène et très perméable où les transferts d’eau et de solutés sont principalement verticaux; et un domaine aval, multicouche, peu perméable présentant deux niveaux de nappes. Ce dernier domaine est le siège de transferts latéraux dans le sol et d’un ruissellement superficiel dont l’importance est fonction de l’extension spatiale et temporelle des surfaces saturées et de leur connectivité.VbCrLfL’étude biogéochimique du domaine mal drainé montre l’importance des phénomènes de dénitrification dans la nappe perchée subsuperficielle et l’existence d’un composé du fer (rouille verte) qui peut à certains moments concurrencer la dénitrification. Au plan hydrologique, les variations de la qualité de l’eau au cours de la crue sont bien rendues par la décomposition de l’hydrogramme de crue à partir d’un modèle de mélange à 4 compartiments, cohérent avec le modèle de fonctionnement proposé. Ce modèle montre que l’eau venant de la zone dénitrifiée représente 15 à 30 % de l’écoulement de crue. A l’échelle annuelle, la concentration moyenne en nitrate de différents sous-bassins décroît lorsque la proportion de sols hydromorphes croît. Ces résultats montrent que les zones hydromorphes ont un effet sur les transferts de nitrate, mais que cet effet est limité par l’importance des chemins de l’eau court-circuitant les zones épuratrices. Un modèle conceptuel combinant les transferts d’eau et de nitrate à l’échelle du bassin versant est proposé qui prend en compte les principaux processus identifiés ici.
Mots clés : Système pédologique, horizons, blocs fonctionnels, dénitrification, modèle de mélange, M.N.T., modèle hydrologique topographique, sols hydromorphes, qualité de l`eau.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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La qualité des eaux de paysages présentant des sols hydromorphes dépend notamment des modes de circulation de l’eau à travers ces paysages et de l’extension spatiale et temporelle des zones humides en raison de leurs fonctionnements hydrologique et biogéochimique particuliers. L’incidence de ces cheminements sur la teneur en nitrate des eaux superficielles a été analysée par une approche pluridisciplinaire sur un bassin versant de 1200 ha (Coët Dan, Morbihan).VbCrLfLe modèle d’organisation spatiale des sols correspond à un système pédologique associant un nombre limité d’horizons liés génétiquement. Le moteur de la différenciation pédologique étant l’hydromorphie, qui, sur ce bassin, est contrôlée principalement par la topographie, un modèle prédictif de la distribution des sols hydromorphes combinant deux indices topographiques a pu être établi. Les propriétés hydrodynamiques des horizons de ce système permettent de les regrouper en familles présentant un même comportement. En fonction de ces familles d’horizons et du modèle d’organisation des sols, le bassin versant peut être divisé en deux domaines : un domaine amont, homogène et très perméable où les transferts d’eau et de solutés sont principalement verticaux; et un domaine aval, multicouche, peu perméable présentant deux niveaux de nappes. Ce dernier domaine est le siège de transferts latéraux dans le sol et d’un ruissellement superficiel dont l’importance est fonction de l’extension spatiale et temporelle des surfaces saturées et de leur connectivité.VbCrLfL’étude biogéochimique du domaine mal drainé montre l’importance des phénomènes de dénitrification dans la nappe perchée subsuperficielle et l’existence d’un composé du fer (rouille verte) qui peut à certains moments concurrencer la dénitrification. Au plan hydrologique, les variations de la qualité de l’eau au cours de la crue sont bien rendues par la décomposition de l’hydrogramme de crue à partir d’un modèle de mélange à 4 compartiments, cohérent avec le modèle de fonctionnement proposé. Ce modèle montre que l’eau venant de la zone dénitrifiée représente 15 à 30 % de l’écoulement de crue. A l’échelle annuelle, la concentration moyenne en nitrate de différents sous-bassins décroît lorsque la proportion de sols hydromorphes croît. Ces résultats montrent que les zones hydromorphes ont un effet sur les transferts de nitrate, mais que cet effet est limité par l’importance des chemins de l’eau court-circuitant les zones épuratrices. Un modèle conceptuel combinant les transferts d’eau et de nitrate à l’échelle du bassin versant est proposé qui prend en compte les principaux processus identifiés ici. Mots clés : Système pédologique, horizons, blocs fonctionnels, dénitrification, modèle de mélange, M.N.T., modèle hydrologique topographique, sols hydromorphes, qualité de l`eau. |
Hallaire, V.; Curmi, P.; Widiatmaka, Morphologie de la porosité et circulations préférentielles en saturé - Cas des horizons d'un système pédologique armoricain Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (2), p. 115-126, 1997. @article{c_Hailaire1997,
title = {Morphologie de la porosité et circulations préférentielles en saturé - Cas des horizons d'un système pédologique armoricain},
author = {V. Hallaire and P. Curmi and Widiatmaka},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_4_2_HALLAIRE.pdf},
year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {2},
pages = {115-126},
abstract = {La macroporosité a été analysée sur neuf horizons types du bassin versant du Coët Dan (Morbihan), en vue d’une détermination des pores efficaces aux transferts hydriques en conditions saturées. Les voies de circulation préférentielle ont été marquées, puis identifiées par analyse d’images. Une paramétrisation morphologique des pores fonctionnels est proposée à partir de quatre critères : la porosité surfacique, la taille des pores, leur forme, et leur connectivité. Ces paramètres porosimétriques ont été croisés à un paramètre hydrodynamique, la conductivité hydraulique à saturation des horizons. On met en évidence une relation entre la porosité fonctionnelle et la perméabilité, malgré une grande variabilité au sein de chaque horizon. L’analyse morphologique des pores permet de classer les horizons en quatre types, en fonction de la classe principale des macropores. Cette classification montre que la connectivité est fortement liée au Ksat. Une approche morphologique de la porosité, tenant compte de la forme des pores (pores tubulaires, pores fissuraux, pores d’assemblage), de leur taille et de leurs connexions apparaît ainsi nécessaire pour expliquer les transferts hydriques en saturé.
Mots clés : Macroporosité, circulations préférentielles, conductivité hydraulique à saturation, analyse d`images},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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La macroporosité a été analysée sur neuf horizons types du bassin versant du Coët Dan (Morbihan), en vue d’une détermination des pores efficaces aux transferts hydriques en conditions saturées. Les voies de circulation préférentielle ont été marquées, puis identifiées par analyse d’images. Une paramétrisation morphologique des pores fonctionnels est proposée à partir de quatre critères : la porosité surfacique, la taille des pores, leur forme, et leur connectivité. Ces paramètres porosimétriques ont été croisés à un paramètre hydrodynamique, la conductivité hydraulique à saturation des horizons. On met en évidence une relation entre la porosité fonctionnelle et la perméabilité, malgré une grande variabilité au sein de chaque horizon. L’analyse morphologique des pores permet de classer les horizons en quatre types, en fonction de la classe principale des macropores. Cette classification montre que la connectivité est fortement liée au Ksat. Une approche morphologique de la porosité, tenant compte de la forme des pores (pores tubulaires, pores fissuraux, pores d’assemblage), de leur taille et de leurs connexions apparaît ainsi nécessaire pour expliquer les transferts hydriques en saturé. Mots clés : Macroporosité, circulations préférentielles, conductivité hydraulique à saturation, analyse d`images |
Chrétien, J.; Ranger, J.; Villette, S.; avec la collaboration technique de,; Meunier, D.; Munier, O.; Gelhaye, D. Modification au cours de la révolution forestière des caractères physiques de sols sous plantation de Douglas (Pseudotsuga menziesii Franco) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (2), p. 127-140, 1997. @article{d_Chrétien1997,
title = {Modification au cours de la révolution forestière des caractères physiques de sols sous plantation de Douglas (Pseudotsuga menziesii Franco)},
author = {J. Chrétien and J. Ranger and S. Villette and avec la collaboration technique de and D. Meunier and O. Munier and D. Gelhaye},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_4_2_CHRETIEN.pdf},
year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {2},
pages = {127-140},
abstract = {Cette étude de trois sols forestiers sous plantation de Douglas de 20, 40 et 60 ans a pour but de mettre en évidence l’effet du vieillissement de l’écosystème sur les caractères morphologiques et physico-hydriques des solums de type ALOCRISOLS (RP 95). On observe ainsi une modification de nature et une diminution importante d’épaisseur des horizons organo-minéraux qui évoluent d’un mull acide épais à 20 ans vers un moder plus compact et réduit en épaisseur dès 40 ans sans changement notable des teneurs en matière organique. Corrélativement, on constate une diminution de la porosité totale in situ de ces horizons ainsi que de leurs composantes ‘pédologiques’, porosités structurale et de retrait déduites de mesures effectuées sur mottes naturelles (ou peds) à l’humidité du prélèvement ou après séchage à l’air. Enfin, le comportement physico-hydrique des matériaux constitutifs des horizons analysé à partir des courbes d’humidité et de gonflement (entre pF 4,2 et pF 1) indique une perte d’aptitude au gonflement accompagnée d’une diminution progressive de la porosité ouverte à l’air pouvant conduire dans le peuplement de 60 ans à une phase d’anaérobiose en période humide.VbCrLfL’ensemble de ces constatations conduit à admettre l’existence d’un tassement progressif et généralisé des horizons organominéraux. Celui-ci peut être attribué à des contraintes mécaniques de gestion forestière (poids du sol, poids du peuplement, passage d’engins d’exploitation...) mais également, sans doute, à une évolution des types d’humus. Si des réserves peuvent être formulées sur les conditions de représentativité d’une telle chronoséquence forestière, il n’en reste pas moins vrai que les résultats obtenus conduisent à proposer une tendance évolutive en relation avec l’âge des peuplements qui semble bien s’intégrer au contexte pédogénétique de l’écosystème étudié.
Mots clés : Peuplement forestier, Douglas, sols, pédogenèse, humus, porosité, gonflement, tassement.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Cette étude de trois sols forestiers sous plantation de Douglas de 20, 40 et 60 ans a pour but de mettre en évidence l’effet du vieillissement de l’écosystème sur les caractères morphologiques et physico-hydriques des solums de type ALOCRISOLS (RP 95). On observe ainsi une modification de nature et une diminution importante d’épaisseur des horizons organo-minéraux qui évoluent d’un mull acide épais à 20 ans vers un moder plus compact et réduit en épaisseur dès 40 ans sans changement notable des teneurs en matière organique. Corrélativement, on constate une diminution de la porosité totale in situ de ces horizons ainsi que de leurs composantes ‘pédologiques’, porosités structurale et de retrait déduites de mesures effectuées sur mottes naturelles (ou peds) à l’humidité du prélèvement ou après séchage à l’air. Enfin, le comportement physico-hydrique des matériaux constitutifs des horizons analysé à partir des courbes d’humidité et de gonflement (entre pF 4,2 et pF 1) indique une perte d’aptitude au gonflement accompagnée d’une diminution progressive de la porosité ouverte à l’air pouvant conduire dans le peuplement de 60 ans à une phase d’anaérobiose en période humide.VbCrLfL’ensemble de ces constatations conduit à admettre l’existence d’un tassement progressif et généralisé des horizons organominéraux. Celui-ci peut être attribué à des contraintes mécaniques de gestion forestière (poids du sol, poids du peuplement, passage d’engins d’exploitation...) mais également, sans doute, à une évolution des types d’humus. Si des réserves peuvent être formulées sur les conditions de représentativité d’une telle chronoséquence forestière, il n’en reste pas moins vrai que les résultats obtenus conduisent à proposer une tendance évolutive en relation avec l’âge des peuplements qui semble bien s’intégrer au contexte pédogénétique de l’écosystème étudié. Mots clés : Peuplement forestier, Douglas, sols, pédogenèse, humus, porosité, gonflement, tassement. |
Boulaine, J. Note historique - Histoire abrégée de la Science des Sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (2), p. 141-151, 1997. @article{e_Boulaine1997,
title = {Note historique - Histoire abrégée de la Science des Sols},
author = {J. Boulaine},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_4_2_BOULAINE.pdf},
year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {2},
pages = {141-151},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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|
Boulahouat, N.; Naert, B. Télédétection des ressources en sols des zones arides - Une méthode d`inventaire adaptée au travail sur le terrain, expérimentée dans la région de Djelfa (Algérie) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (1), p. 7-26, 1996. @article{a_Boulahouat1996,
title = {Télédétection des ressources en sols des zones arides - Une méthode d`inventaire adaptée au travail sur le terrain, expérimentée dans la région de Djelfa (Algérie)},
author = {N. Boulahouat and B. Naert},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_1_boulahouat.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {1},
pages = {7-26},
abstract = {Afin d’évaluer l’apport de la télédétection pour l’agent de développement qui travaille en milieu aride, les méthodes classiques de traitement de l’image, supervisées et non supervisées, ont été appliquées sur deux images The matic Mapper et une image SPOT prises dans la région de Djelfa (Algérie). L’étude des résultats a permis de constater que, même dans une région steppique, la relation directe entre les classifications pédologiques et radiométriques était délicate à établir, mais que certains éléments de surface, secondaires pour la caractérisation des sols, étaient très influents dans l’image. Ils sont identifiés indépendamment des unités pédologiques auxquelles ils appartiennent, dans toutes les classifications des données de l’image. Une méthode, économe en moyens et en temps, utilisant ces éléments prééminents comme identifiants de l’aptitude des sols à produire une phytomasse, a pu être proposée comme alternative, puis comme préalable à l’approche exclusivement pédogénétique.
Mots clés : Cartographie, télédétection, pédologie, zone aride, identifiants.},
keywords = {},
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tppubtype = {article}
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Afin d’évaluer l’apport de la télédétection pour l’agent de développement qui travaille en milieu aride, les méthodes classiques de traitement de l’image, supervisées et non supervisées, ont été appliquées sur deux images The matic Mapper et une image SPOT prises dans la région de Djelfa (Algérie). L’étude des résultats a permis de constater que, même dans une région steppique, la relation directe entre les classifications pédologiques et radiométriques était délicate à établir, mais que certains éléments de surface, secondaires pour la caractérisation des sols, étaient très influents dans l’image. Ils sont identifiés indépendamment des unités pédologiques auxquelles ils appartiennent, dans toutes les classifications des données de l’image. Une méthode, économe en moyens et en temps, utilisant ces éléments prééminents comme identifiants de l’aptitude des sols à produire une phytomasse, a pu être proposée comme alternative, puis comme préalable à l’approche exclusivement pédogénétique. Mots clés : Cartographie, télédétection, pédologie, zone aride, identifiants. |
Bruand, A.; Duval, O.; Gaillard, H.; Darthout, R.; Jamagne, M. Variabilité des propriétés de rétention en eau des sols : Importance de la densité apparente Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (1), p. 27-40, 1996. @article{b_Bruand1996,
title = {Variabilité des propriétés de rétention en eau des sols : Importance de la densité apparente},
author = {A. Bruand and O. Duval and H. Gaillard and R. Darthout and M. Jamagne},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_1_BRUAND96.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {1},
pages = {27-40},
abstract = {Les teneurs en eau mesurées à différentes valeurs de potentiel matriciel ces dix dernières années sur des horizons de sols de composition granulométrique variée provenant essentiellement du Bassin de Paris sont présentées. Elles sont comparées aux valeurs fréquemment utilisées en France depuis les études desannées 70 et à celles publiées dans une abondante littérature internationale.VbCrLfLes résultats obtenus confirment la nécessité d`effectuer les déterminations sur des échantillons non perturbés. Ils montrent aussi que la teneur en eau à la capacité au champ ne correspond pas à différentes valeurs de potentiel matriciel suivant la texture. Cette teneur en eau est proche de celle déterminée à un potentiel matriciel de -100 hPa (pF = 2,0).VbCrLfPour les horizons argileux, les teneurs en eau pondérales pour des valeurs de potentiel matriciel variant de -10 hPa (pF = 1) à -15 000 hPa (pF = 4,2) sont étroitement liées à l`inverse de la densité apparente en conditions proches de la capacité au champ. Des relations qui permettent de calculer ces quantités d`eau sont proposées et testées sur un échantillonnage indépendant d`horizons. L`erreur moyenne sur la teneur en eau pondérale estimée varie de 0,02 à 0,03 g/g suivant la valeur de potentiel matriciel. La réserve en eau utile varie du simple au quadruple lorsque la densité apparente varie de 1,8 à 1,2.VbCrLfPour les horizons limoneux et sableux, une importante gamme de variation des propriétés de rétention en eau est enregistrée au sein de chaque classe de texture. Une telle variation est cohérente avec celle obtenue dans d`autres études mais le nombre trop faible d`horizons étudiés n`a pas permis de mener une analyse aussi détaillée que pour les horizons argileux.VbCrLfPlus généralement et quelle que soit la texture des horizons étudiés, les résultats montrent que le seul critère texture ne peut pas, à lui seul, conduire à une estimation satisfaisante des propriétés de rétention en eau. Pour ce faire, il apparaît en effet nécessaire de tenir compte à la fois de la nature et du mode d`assemblage des constituants élémentaires.
Mots clés : Sol argileux, réserve en eau utile, granulométrie, Bassin Parisien.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Les teneurs en eau mesurées à différentes valeurs de potentiel matriciel ces dix dernières années sur des horizons de sols de composition granulométrique variée provenant essentiellement du Bassin de Paris sont présentées. Elles sont comparées aux valeurs fréquemment utilisées en France depuis les études desannées 70 et à celles publiées dans une abondante littérature internationale.VbCrLfLes résultats obtenus confirment la nécessité d`effectuer les déterminations sur des échantillons non perturbés. Ils montrent aussi que la teneur en eau à la capacité au champ ne correspond pas à différentes valeurs de potentiel matriciel suivant la texture. Cette teneur en eau est proche de celle déterminée à un potentiel matriciel de -100 hPa (pF = 2,0).VbCrLfPour les horizons argileux, les teneurs en eau pondérales pour des valeurs de potentiel matriciel variant de -10 hPa (pF = 1) à -15 000 hPa (pF = 4,2) sont étroitement liées à l`inverse de la densité apparente en conditions proches de la capacité au champ. Des relations qui permettent de calculer ces quantités d`eau sont proposées et testées sur un échantillonnage indépendant d`horizons. L`erreur moyenne sur la teneur en eau pondérale estimée varie de 0,02 à 0,03 g/g suivant la valeur de potentiel matriciel. La réserve en eau utile varie du simple au quadruple lorsque la densité apparente varie de 1,8 à 1,2.VbCrLfPour les horizons limoneux et sableux, une importante gamme de variation des propriétés de rétention en eau est enregistrée au sein de chaque classe de texture. Une telle variation est cohérente avec celle obtenue dans d`autres études mais le nombre trop faible d`horizons étudiés n`a pas permis de mener une analyse aussi détaillée que pour les horizons argileux.VbCrLfPlus généralement et quelle que soit la texture des horizons étudiés, les résultats montrent que le seul critère texture ne peut pas, à lui seul, conduire à une estimation satisfaisante des propriétés de rétention en eau. Pour ce faire, il apparaît en effet nécessaire de tenir compte à la fois de la nature et du mode d`assemblage des constituants élémentaires. Mots clés : Sol argileux, réserve en eau utile, granulométrie, Bassin Parisien. |
Kovda, I.; Morgun, E.; Tessier, D. Étude de VERTISOLS à gilgaï du Nord-Caucase : Mécanismes de différenciation et aspects pédogéochimiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (1), p. 41-52, 1996. @article{c_Kovda1996,
title = {Étude de VERTISOLS à gilgaï du Nord-Caucase : Mécanismes de différenciation et aspects pédogéochimiques},
author = {I. Kovda and E. Morgun and D. Tessier},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_1_KOVDA.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {1},
pages = {41-52},
abstract = {Dans le sud de la Russie, près de Stavropol, des Vertisols à gilgaï ont été étudiés. A l`échelle d`environ trois mètres, une séquence de sol a été mise en évidence. Elle fait apparaître l`importance primordiale du gilgaï dans le régime hydrique des sols. Une accumulation d`eau se produit dans la zone dépressionnaire ce qui contribue au maintien d`une forte humidité. En revanche, une nette dessiccation apparaît dans la zone sommitale. Dans la zone intermédiaire, à mi pente, le sol possède une structure vertique fortement développée avec des faces de glissement très bien individualisées. La séquence de sols semble fonctionner actuellement comme un système clos sans que des transferts géochimiques se produisent verticalement entre les sols et la roche mère et latéralement à une échelle supérieure à celle de la séquence. A l`intérieur de la séquence en revanche, on observe des transferts géochimiques importants depuis la dépression jusqu`à la microbutte. Les carbonates sont concentrés dans la zone sommitale et concourent à un affaiblissement des propriétés vertiques. Sur la pente, la présence de Na conjuguée à des variations hydriques importantes assure le maintien de la structure typique des Vertisols. Dans la partie basse, l`appauvrissement en cations alcalins et alcalino-terreux et la permanence d`un milieu humide ne permettent pas à la structure vertique de bien s`exprimer. En outre, une ségrégation des oxydes de fer est observée en relation avec l`hydromorphie du sol.VbCrLfAu total la micro-séquence de sol étudiée présente des tendances d`évolution qui conduisent apparemment à de grands types de sols cités en référence par les pédologues russes (chernoziom vertique, Vertisol et sol hydromorphe à caractère vertique). Par rapport aux toposéquences habituellement décrites dans la littérature, il faut noter l`importance des transferts géochimiques profonds d`aval en amont, ce qui est à l`opposé des transferts latéraux superficiels.
Mots clés : Vertisol, gilgaï, pédogenèse, structure du sol, toposéquence},
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Dans le sud de la Russie, près de Stavropol, des Vertisols à gilgaï ont été étudiés. A l`échelle d`environ trois mètres, une séquence de sol a été mise en évidence. Elle fait apparaître l`importance primordiale du gilgaï dans le régime hydrique des sols. Une accumulation d`eau se produit dans la zone dépressionnaire ce qui contribue au maintien d`une forte humidité. En revanche, une nette dessiccation apparaît dans la zone sommitale. Dans la zone intermédiaire, à mi pente, le sol possède une structure vertique fortement développée avec des faces de glissement très bien individualisées. La séquence de sols semble fonctionner actuellement comme un système clos sans que des transferts géochimiques se produisent verticalement entre les sols et la roche mère et latéralement à une échelle supérieure à celle de la séquence. A l`intérieur de la séquence en revanche, on observe des transferts géochimiques importants depuis la dépression jusqu`à la microbutte. Les carbonates sont concentrés dans la zone sommitale et concourent à un affaiblissement des propriétés vertiques. Sur la pente, la présence de Na conjuguée à des variations hydriques importantes assure le maintien de la structure typique des Vertisols. Dans la partie basse, l`appauvrissement en cations alcalins et alcalino-terreux et la permanence d`un milieu humide ne permettent pas à la structure vertique de bien s`exprimer. En outre, une ségrégation des oxydes de fer est observée en relation avec l`hydromorphie du sol.VbCrLfAu total la micro-séquence de sol étudiée présente des tendances d`évolution qui conduisent apparemment à de grands types de sols cités en référence par les pédologues russes (chernoziom vertique, Vertisol et sol hydromorphe à caractère vertique). Par rapport aux toposéquences habituellement décrites dans la littérature, il faut noter l`importance des transferts géochimiques profonds d`aval en amont, ce qui est à l`opposé des transferts latéraux superficiels. Mots clés : Vertisol, gilgaï, pédogenèse, structure du sol, toposéquence |
Ludwig, B.; Auzet, A. V.; Boiffin, J.; Papy, F.; King, D.; Chadoeuf, J. États de surface, structure hydrographique et érosion en rigole de bassins versants cultivés du Nord de la France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (1), p. 53-70, 1996. @article{d_Ludwig1996,
title = {États de surface, structure hydrographique et érosion en rigole de bassins versants cultivés du Nord de la France},
author = {B. Ludwig and A. V. Auzet and J. Boiffin and F. Papy and D. King and J. Chadoeuf},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_1_LUDWIG.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {1},
pages = {53-70},
abstract = {La variabilité de l’érosion en rigole issue d’un ruissellement concentré a été analysée en fonction des caractéristiques topographiques, pédologiques et agraires de 33 bassins versants élémentaires cultivés (BVE). D’une superficie comprise entre 3 et 95 ha, ces BVE ont été sélectionnés dans le Nord de la France et étudiés au cours de quatre périodes hivernales (de 1988/89 à 1991/92). La variation des taux d’érosion, c’est-à-dire du volume des rigoles rapporté à la surface du BVE, est forte (0 à 11.7 m3/ha) et est corrélée à l’aire des zones présentant un état structural superficiel propice au ruissellement. Ces zones sont identifiées d’après le stade d’évolution des croûtes de battance, l’importance des traces de roue et la rugosité. Les coefficients de ruissellement mesurés à l’exutoire de trois bassins versants sont également corrélés à la proportion du BVE occupée par ces zones. Pour une meilleure compréhension de l’érosion en rigole, une analyse de la structure hydrographique des BVE a été réalisée. Cette structure hydrographique se compose d’un réseau de collecteurs du ruissellement qui est constitué par des motifs linéaires topographiques ou agraires. Ce réseau est découpé en segments, caractérisés par leur longueur, leur pente, la sensibilité du sol à l’incision et l’aire contributive au ruissellement connectée au segment. La fréquence de présence d’une incision le long d’un segment est fortement corrélée à la pente et à l’aire contributive au ruissellement. Pour les segments présentant une incision, la section incisée de la rigole est corrélée à l’aire contributive au ruissellement, à la pente et à la sensibilité du sol à l’incision. Le taux d’érosion en rigole estimé au niveau du BVE, en tenant compte de cette structure hydrographique, est étroitement corrélé avec les taux d’érosion mesurés. On montre ainsi que la position spatiale relative des aires contributives au ruissellement et du réseau des collecteurs est déterminante vis à vis des risques d’érosion en rigole. La modélisation de ce type d’érosion devrait intégrer un sous-modèle décrivant cette structure hydrographique, ainsi que son évolution au cours du temps sous l’effet du climat et des pratiques agricoles.
Mots clés : Erosion, rigole, ruissellement concentré, bassin versant cultivé, état de surface, collecteur du ruissellement, structure hydrographique.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
La variabilité de l’érosion en rigole issue d’un ruissellement concentré a été analysée en fonction des caractéristiques topographiques, pédologiques et agraires de 33 bassins versants élémentaires cultivés (BVE). D’une superficie comprise entre 3 et 95 ha, ces BVE ont été sélectionnés dans le Nord de la France et étudiés au cours de quatre périodes hivernales (de 1988/89 à 1991/92). La variation des taux d’érosion, c’est-à-dire du volume des rigoles rapporté à la surface du BVE, est forte (0 à 11.7 m3/ha) et est corrélée à l’aire des zones présentant un état structural superficiel propice au ruissellement. Ces zones sont identifiées d’après le stade d’évolution des croûtes de battance, l’importance des traces de roue et la rugosité. Les coefficients de ruissellement mesurés à l’exutoire de trois bassins versants sont également corrélés à la proportion du BVE occupée par ces zones. Pour une meilleure compréhension de l’érosion en rigole, une analyse de la structure hydrographique des BVE a été réalisée. Cette structure hydrographique se compose d’un réseau de collecteurs du ruissellement qui est constitué par des motifs linéaires topographiques ou agraires. Ce réseau est découpé en segments, caractérisés par leur longueur, leur pente, la sensibilité du sol à l’incision et l’aire contributive au ruissellement connectée au segment. La fréquence de présence d’une incision le long d’un segment est fortement corrélée à la pente et à l’aire contributive au ruissellement. Pour les segments présentant une incision, la section incisée de la rigole est corrélée à l’aire contributive au ruissellement, à la pente et à la sensibilité du sol à l’incision. Le taux d’érosion en rigole estimé au niveau du BVE, en tenant compte de cette structure hydrographique, est étroitement corrélé avec les taux d’érosion mesurés. On montre ainsi que la position spatiale relative des aires contributives au ruissellement et du réseau des collecteurs est déterminante vis à vis des risques d’érosion en rigole. La modélisation de ce type d’érosion devrait intégrer un sous-modèle décrivant cette structure hydrographique, ainsi que son évolution au cours du temps sous l’effet du climat et des pratiques agricoles. Mots clés : Erosion, rigole, ruissellement concentré, bassin versant cultivé, état de surface, collecteur du ruissellement, structure hydrographique. |
Curt, T.; Dole, S.; Marmeys, G. Alimentation en eau et production forestière - Application d'indicateurs simples pour les résineux dans le Massif Central Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 81-96, 1996. @article{a_Curt199,
title = {Alimentation en eau et production forestière - Application d'indicateurs simples pour les résineux dans le Massif Central},
author = {T. Curt and S. Dole and G. Marmeys},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_2_CURT96.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {81-96},
abstract = {L’alimentation en eau des stations contrôle une part importante de la production forestière. Elle doit pouvoir être évaluée par des indices simples, robustes et facilement mesurables sur le terrain par tout gestionnaire forestier. Cet article montre l’intérêt de méthodes de diagnostic simplifié : la valeur du réservoir en eau du sol (RES) est estimée en prenant en compte uniquement la profondeur du sol (par test-tarière), sa texture et sa pierrosité. Un bilan entre apports et départs d’eau sur le versant complète ce diagnostic. Ces deux éléments sont comparés avec l’indice de fertilité de peuplements d’épicéa commun et de sapin pectiné, qui permet d’estimer leur niveau de production. Au total, 512 placettes de relevés ont été étudiées dans deux régions écologiquement contrastées du Massif Central : les hautes Cévennes granitiques et métamorphiques (Mont Lozère, Aigoual, Lingas), et les massifs volcaniques auvergnats (Chaîne des Puys, Monts Dore). L’indice RES discrimine une part importante de l’indice de fertilité pour le sapin pectiné et l’épicéa commun dans les hautes Cévennes, en climat méditerranéo-montagnard, et dans un contexte pédologique relativement homogène. Son rôle est secondaire dans la production de l’épicéa commun en Auvergne, du fait d’un faible déficit hydrique climatique. La méthode utilisée fournit un ordre de grandeur du réservoir en eau et permet des comparaisons entre stations. Cependant, elle ne s’applique en toute rigueur que dans des conditions de relative homogénéité des matériaux parentaux et des sols. Des propositions sont faites pour compléter cette approche dans d’autres contextes édaphiques. La prise en compte du bilan en eau de la placette en fonction de sa position sur le versant permet de mieux comprendre les variations de l’indice de fertilité.
Mots clés : Réservoir en eau du sol, Production forestière, Sapin pectiné (Abies alba Mill.), Epicéa commun (Picea abies (L.) Karst.), Massif Central.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L’alimentation en eau des stations contrôle une part importante de la production forestière. Elle doit pouvoir être évaluée par des indices simples, robustes et facilement mesurables sur le terrain par tout gestionnaire forestier. Cet article montre l’intérêt de méthodes de diagnostic simplifié : la valeur du réservoir en eau du sol (RES) est estimée en prenant en compte uniquement la profondeur du sol (par test-tarière), sa texture et sa pierrosité. Un bilan entre apports et départs d’eau sur le versant complète ce diagnostic. Ces deux éléments sont comparés avec l’indice de fertilité de peuplements d’épicéa commun et de sapin pectiné, qui permet d’estimer leur niveau de production. Au total, 512 placettes de relevés ont été étudiées dans deux régions écologiquement contrastées du Massif Central : les hautes Cévennes granitiques et métamorphiques (Mont Lozère, Aigoual, Lingas), et les massifs volcaniques auvergnats (Chaîne des Puys, Monts Dore). L’indice RES discrimine une part importante de l’indice de fertilité pour le sapin pectiné et l’épicéa commun dans les hautes Cévennes, en climat méditerranéo-montagnard, et dans un contexte pédologique relativement homogène. Son rôle est secondaire dans la production de l’épicéa commun en Auvergne, du fait d’un faible déficit hydrique climatique. La méthode utilisée fournit un ordre de grandeur du réservoir en eau et permet des comparaisons entre stations. Cependant, elle ne s’applique en toute rigueur que dans des conditions de relative homogénéité des matériaux parentaux et des sols. Des propositions sont faites pour compléter cette approche dans d’autres contextes édaphiques. La prise en compte du bilan en eau de la placette en fonction de sa position sur le versant permet de mieux comprendre les variations de l’indice de fertilité. Mots clés : Réservoir en eau du sol, Production forestière, Sapin pectiné (Abies alba Mill.), Epicéa commun (Picea abies (L.) Karst.), Massif Central. |
Cam, C.; Froger, D.; Moulin, J.; Rassineux, J.; Servant, J. Représentation cartographique de la sensibilité des sols à l'infiltration hydrique verticale - Carte thématique à l'infiltration verticale Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 97-112, 1996. @article{b_Cam1996,
title = {Représentation cartographique de la sensibilité des sols à l'infiltration hydrique verticale - Carte thématique à l'infiltration verticale},
author = {C. Cam and D. Froger and J. Moulin and J. Rassineux and J. Servant},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {97-112},
abstract = {Les Chambres d’Agriculture du Cher, de l’Indre et Loire, de l’Indre et de la Vienne ont entrepris, au début des années 1980, la réalisation d’une cartographie systématique des sols de ces départements à l’échelle du 1/50.000. Le processus d’édition automatique de ces cartes comporte la création d’un fichier de données sémantiques et géographiques pour chaque feuille, et permet d’effectuer des traitements informatiques pouvant déboucher sur l’édition de cartes thématiques dérivées du fichier de base. Les feuilles déjà éditées sont ainsi accompagnées de quatre cartons thématiques à 1/100.000 (texture superficielle et hydromorphie par extraction directe d’une donnée ; réserve utile et aptitudes agricoles par croisement de plusieurs paramètres). Dans le cadre d’une prise en compte croissante des préoccupations d’ordre environnemental, l’accent a été mis davantage sur les relations sol-eau. Le nouveau type de carte thématique proposé tente ainsi d’apprécier et de spatialiser la sensibilité des différents types de sols à l’infiltration hydrique au niveau de la petite région naturelle. Cette carte thématique est établie à partir de six paramètres ; chacun est un caractère intrinsèque du sol correspondant à une composante de l’infiltration hydrique verticale. Ils sont obtenus à partir des onze données contenues dans le fichier informatique de la carte des sols ; trois de ces paramètres (texture superficielle, présence d’un plancher imperméable et épaisseur du sol) sont connus ou mesurés et sont directement issus des données de base ; un paramètre (réserve utile en eau) est calculé à partir de ces données ; les deux autres (perméabilité du profil, vitesse de percolation), sont interprétés à partir de la connaissance régionale des sols et obtenus par combinaison des données de base. Ces paramètres sont quantifiés et la somme de leur valeur aboutit à la définition de sept classes de sensibilité. Ce classement des sols est à moduler en fonction du contexte géographique, géologique et climatique régional. Ce système de thématisation a été testé sur plusieurs coupures existantes de la carte des sols ; il paraît valide pour les secteurs étudiés. L’exemple présenté est celui de la feuille de Sancerre (Cher). A ce jour, douze feuilles de la carte des sols sont accompagnées de leur carte thématique ‘sensibilité à l’infiltration’, éditée à 1/100 000.
Mots clés : Cartographie, pédologie, modélisation, hydrodynamisme, région Centre, département de la Vienne},
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tppubtype = {article}
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Les Chambres d’Agriculture du Cher, de l’Indre et Loire, de l’Indre et de la Vienne ont entrepris, au début des années 1980, la réalisation d’une cartographie systématique des sols de ces départements à l’échelle du 1/50.000. Le processus d’édition automatique de ces cartes comporte la création d’un fichier de données sémantiques et géographiques pour chaque feuille, et permet d’effectuer des traitements informatiques pouvant déboucher sur l’édition de cartes thématiques dérivées du fichier de base. Les feuilles déjà éditées sont ainsi accompagnées de quatre cartons thématiques à 1/100.000 (texture superficielle et hydromorphie par extraction directe d’une donnée ; réserve utile et aptitudes agricoles par croisement de plusieurs paramètres). Dans le cadre d’une prise en compte croissante des préoccupations d’ordre environnemental, l’accent a été mis davantage sur les relations sol-eau. Le nouveau type de carte thématique proposé tente ainsi d’apprécier et de spatialiser la sensibilité des différents types de sols à l’infiltration hydrique au niveau de la petite région naturelle. Cette carte thématique est établie à partir de six paramètres ; chacun est un caractère intrinsèque du sol correspondant à une composante de l’infiltration hydrique verticale. Ils sont obtenus à partir des onze données contenues dans le fichier informatique de la carte des sols ; trois de ces paramètres (texture superficielle, présence d’un plancher imperméable et épaisseur du sol) sont connus ou mesurés et sont directement issus des données de base ; un paramètre (réserve utile en eau) est calculé à partir de ces données ; les deux autres (perméabilité du profil, vitesse de percolation), sont interprétés à partir de la connaissance régionale des sols et obtenus par combinaison des données de base. Ces paramètres sont quantifiés et la somme de leur valeur aboutit à la définition de sept classes de sensibilité. Ce classement des sols est à moduler en fonction du contexte géographique, géologique et climatique régional. Ce système de thématisation a été testé sur plusieurs coupures existantes de la carte des sols ; il paraît valide pour les secteurs étudiés. L’exemple présenté est celui de la feuille de Sancerre (Cher). A ce jour, douze feuilles de la carte des sols sont accompagnées de leur carte thématique ‘sensibilité à l’infiltration’, éditée à 1/100 000. Mots clés : Cartographie, pédologie, modélisation, hydrodynamisme, région Centre, département de la Vienne |
Legros, J-P.; Kolbl, O.; Falipou, P. Délimitation d'unités de paysage sur des photographies aériennes - Eléments de réflexion pour la définition d'une méthode de tracé Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 113-124, 1996. @article{c_Legros1996,
title = {Délimitation d'unités de paysage sur des photographies aériennes - Eléments de réflexion pour la définition d'une méthode de tracé},
author = {J-P. Legros and O. Kolbl and P. Falipou},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {113-124},
abstract = {Cet article a pour objet de discuter la ‘reproductibilité’ de zonages faits par photo-interprétation et visant à délimiter des unités de paysage. Il s’agit très précisément d’une étude de ‘fidélité’ au sens statistique du terme : les zonages proposés par différentes personnes sont-ils identiques ? Pour répondre, on se base sur la superposition de 20 zonages réalisés sur le même cliché par 20 binômes d’étudiants travaillant séparément. Certaines limites naturelles qui s’inscrivent à la fois dans le relief et dans la végétation sont perçues par tous les observateurs. D’autres, au contraire, sont plus ou moins bien reconnues ce qui conduit à des tracés qui ne coïncident pas. On s’efforce d’analyser les raisons des désaccords. En conclusion, on propose quelques règles visant, sinon à supprimer, du moins à limiter la part de subjectivité liée à ce genre d’exercice qui est très pratiqué dans le cadre de cartographies réalisées à moyenne ou petite échelle (délimitation des pédopaysages).
Mots clés : Photo - interprétation, paysage, cartographie, limite de sol, croisement de cartes, SIG mode vecteur.},
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pubstate = {published},
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Cet article a pour objet de discuter la ‘reproductibilité’ de zonages faits par photo-interprétation et visant à délimiter des unités de paysage. Il s’agit très précisément d’une étude de ‘fidélité’ au sens statistique du terme : les zonages proposés par différentes personnes sont-ils identiques ? Pour répondre, on se base sur la superposition de 20 zonages réalisés sur le même cliché par 20 binômes d’étudiants travaillant séparément. Certaines limites naturelles qui s’inscrivent à la fois dans le relief et dans la végétation sont perçues par tous les observateurs. D’autres, au contraire, sont plus ou moins bien reconnues ce qui conduit à des tracés qui ne coïncident pas. On s’efforce d’analyser les raisons des désaccords. En conclusion, on propose quelques règles visant, sinon à supprimer, du moins à limiter la part de subjectivité liée à ce genre d’exercice qui est très pratiqué dans le cadre de cartographies réalisées à moyenne ou petite échelle (délimitation des pédopaysages). Mots clés : Photo - interprétation, paysage, cartographie, limite de sol, croisement de cartes, SIG mode vecteur. |
Mathieu, C. Structures et programme de la normalisation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 125-134, 1996. @article{d_Mathieu1996,
title = {Structures et programme de la normalisation},
author = {C. Mathieu},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_2_MATHIEU.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {125-134},
abstract = {Avant d’aborder le problème spécifique de la normalisation en matière de Sols, il est rappelé ce qu’est une norme et quels sont l’objet et le fonctionnement de la normalisation en France (AFNOR), en Europe (CEN) et au niveau international (ISO). Concernant l’environnement en général et les sols en particulier, l’action de l’AFNOR est présentée au niveau de la commission générale ‘Qualité des Sols’ pour réaliser la normalisation de méthodes de références pour l’analyse et la description des sols, ceci en collaboration très étroite avec l’ISO (International Standard Organisation), ce qui induit une synergie étroite entre normes françaises et normes internationales homologuées. En dernière partie, on présente l’orientation des nouveaux travaux ISO sur ‘l’évaluation des sols et des sites’. Vu les enjeux à terme d’une normalisation dans ce domaine touchant l’environnement jusqu’aux problèmes liés à la santé humaine, il est impératif pour la France d’être très présente dans les diverses commissions de l’ISO pour collaborer à l’élaboration des normes mais également pour faire entendre sa voix à travers sa compétence technique et scientifique, particulièrement en agropédologie. L’AFES souhaite une forte mobilisation de sa communauté et propose la création d’un groupe de travail AFNOR sur le thème ‘Aptitude des sols pour une agriculture durable’.
Mots clés : Normalisation, qualité des sols, AFNOR, ISO},
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tppubtype = {article}
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Avant d’aborder le problème spécifique de la normalisation en matière de Sols, il est rappelé ce qu’est une norme et quels sont l’objet et le fonctionnement de la normalisation en France (AFNOR), en Europe (CEN) et au niveau international (ISO). Concernant l’environnement en général et les sols en particulier, l’action de l’AFNOR est présentée au niveau de la commission générale ‘Qualité des Sols’ pour réaliser la normalisation de méthodes de références pour l’analyse et la description des sols, ceci en collaboration très étroite avec l’ISO (International Standard Organisation), ce qui induit une synergie étroite entre normes françaises et normes internationales homologuées. En dernière partie, on présente l’orientation des nouveaux travaux ISO sur ‘l’évaluation des sols et des sites’. Vu les enjeux à terme d’une normalisation dans ce domaine touchant l’environnement jusqu’aux problèmes liés à la santé humaine, il est impératif pour la France d’être très présente dans les diverses commissions de l’ISO pour collaborer à l’élaboration des normes mais également pour faire entendre sa voix à travers sa compétence technique et scientifique, particulièrement en agropédologie. L’AFES souhaite une forte mobilisation de sa communauté et propose la création d’un groupe de travail AFNOR sur le thème ‘Aptitude des sols pour une agriculture durable’. Mots clés : Normalisation, qualité des sols, AFNOR, ISO |