Martin, C.; avec la collaboration de,; Béguin, E.; Levant, M.; Quillard, J. L'érosion hydrique à l'échelle de la parcelle et d'un petit bassin versant après incendie de forêt dans le Massif des Maures Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (3), p. 179-192, 1996. @article{c_Martin1996,
title = {L'érosion hydrique à l'échelle de la parcelle et d'un petit bassin versant après incendie de forêt dans le Massif des Maures},
author = {C. Martin and avec la collaboration de and E. Béguin and M. Levant and J. Quillard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_3_MARTIN.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {3},
pages = {179-192},
abstract = {Des mesures de l’érosion ont été réalisées à l’exutoire du bassin versant du Rimbaud (1,46 km2) et sur une parcelle expérimentale (75,2 m2 ; longueur : 12 m ; pente 19 %) à la suite de l’incendie de forêt d’août 1990. Sur la parcelle, l’érosion s’est traduite par un entraînement sélectif de la matière organique (dont une partie sous forme de cendres au cours de la première année) et de particules fines. La revégétalisation de la parcelle et la constitution d’un pavage ont limité l’érosion en 1993-94. La correspondance n’est pas bonne entre les pertes, annuelles ou mensuelles, du bassin versant et celles de la parcelle. Il faut voir en cela, à côté d’un effet d’échelle, la conséquence de la revégétalisation hétérogène du bassin versant (particulièrement lente sur la parcelle). En dépit du décapage de certains bas de versant effectué par les forestiers de l’ONF à la fin de l’été 1991 pour préparer des plantations, les pertes de terre ont été faibles en 1991-92. L’impact de ces travaux s’est toutefois marqué par la persistance de transports solides en 1992-93.
Mots clés : Bassin versant, parcelle expérimentale, érosion hydrique, incendie de forêt.},
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Des mesures de l’érosion ont été réalisées à l’exutoire du bassin versant du Rimbaud (1,46 km2) et sur une parcelle expérimentale (75,2 m2 ; longueur : 12 m ; pente 19 %) à la suite de l’incendie de forêt d’août 1990. Sur la parcelle, l’érosion s’est traduite par un entraînement sélectif de la matière organique (dont une partie sous forme de cendres au cours de la première année) et de particules fines. La revégétalisation de la parcelle et la constitution d’un pavage ont limité l’érosion en 1993-94. La correspondance n’est pas bonne entre les pertes, annuelles ou mensuelles, du bassin versant et celles de la parcelle. Il faut voir en cela, à côté d’un effet d’échelle, la conséquence de la revégétalisation hétérogène du bassin versant (particulièrement lente sur la parcelle). En dépit du décapage de certains bas de versant effectué par les forestiers de l’ONF à la fin de l’été 1991 pour préparer des plantations, les pertes de terre ont été faibles en 1991-92. L’impact de ces travaux s’est toutefois marqué par la persistance de transports solides en 1992-93. Mots clés : Bassin versant, parcelle expérimentale, érosion hydrique, incendie de forêt. |
Podwojewski, P.; Pétard, J. Comparaisons entre différentes méthodes d'extraction des sels solubles et des cations échangeables dans un vertisol à gypse de Nouvelle Calédonie Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (3), p. 193-206, 1996. @article{d_Podwojewsk1996,
title = {Comparaisons entre différentes méthodes d'extraction des sels solubles et des cations échangeables dans un vertisol à gypse de Nouvelle Calédonie},
author = {P. Podwojewski and J. Pétard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {3},
pages = {193-206},
abstract = {Différentes méthodes d’extraction des sels solubles et des cations échangeables ont été testées sur un VERTISOL calcimagnésique à gypse de Nouvelle Calédonie. L’extraction des sels solubles par une solution aqueuse ou par un mélange glycérol/eau provoque une dissolution du gypse et les ions Ca++ libérés s’échangent avec une fraction des ions Mg++ et Na+ du complexe d’échange dont les smectites sont les constituants dominants. Ces ions Mg++ et Na+ passent en solution; ils seront surestimés dans la détermination des sels solubles et sous-estimés dans celle du complexe d’échange. Par contre, les solutions éthanol/eau ou éthanol/glycol ne provoquent pas de mise en solution du gypse et n’extraient donc que les sels solubles de sodium. Pour l’extraction des cations échangeables dans les horizons sulfatés et carbonatés, la méthode ‘ T ‘ (au chlorure d’ammonium en milieu éthanol) est mieux adaptée que la méthode classique ‘ Acétate ‘ (à l’acétate d’ammonium en milieu aqueux) et limite l’extraction des ions Mg++ et Ca++ provenant de la dissolution des carbonates.
Mots clés : Cations échangeables, sels solubles, méthode d`analyse, VERTISOL, gypse, carbonates, Nouvelle Calédonie},
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Différentes méthodes d’extraction des sels solubles et des cations échangeables ont été testées sur un VERTISOL calcimagnésique à gypse de Nouvelle Calédonie. L’extraction des sels solubles par une solution aqueuse ou par un mélange glycérol/eau provoque une dissolution du gypse et les ions Ca++ libérés s’échangent avec une fraction des ions Mg++ et Na+ du complexe d’échange dont les smectites sont les constituants dominants. Ces ions Mg++ et Na+ passent en solution; ils seront surestimés dans la détermination des sels solubles et sous-estimés dans celle du complexe d’échange. Par contre, les solutions éthanol/eau ou éthanol/glycol ne provoquent pas de mise en solution du gypse et n’extraient donc que les sels solubles de sodium. Pour l’extraction des cations échangeables dans les horizons sulfatés et carbonatés, la méthode ‘ T ‘ (au chlorure d’ammonium en milieu éthanol) est mieux adaptée que la méthode classique ‘ Acétate ‘ (à l’acétate d’ammonium en milieu aqueux) et limite l’extraction des ions Mg++ et Ca++ provenant de la dissolution des carbonates. Mots clés : Cations échangeables, sels solubles, méthode d`analyse, VERTISOL, gypse, carbonates, Nouvelle Calédonie |
Sourdat, M. Une évaluation agronomique des terres de Madagascar - 1897-1900 - L'étude d'A. Müntz et sa correspondance avec A. Grandidier Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (3), p. 207-214, 1996. @article{e_Sourdat1996,
title = {Une évaluation agronomique des terres de Madagascar - 1897-1900 - L'étude d'A. Müntz et sa correspondance avec A. Grandidier},
author = {M. Sourdat},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {207-214},
abstract = {En 1900, le Bulletin du Ministère de l’Agriculture éditait à Paris une étude de la valeur agricole des terres de Madagascar, rédigée par Achille Müntz, Directeur de l’Institut National Agronomique de Paris, membre de l’Institut, et Eugène Rousseaux son préparateur (Müntz et Rousseaux, 1900). Elle présentait et commentait en 216 pages, dont 190 de données, les résultats d’analyses chimiques de 500 échantillons de terres de Madagascar (Azote, Acide phosphorique, Potasse, Carbonate de chaux). Cette étude sera valorisée par un Compte Rendu à l’Académie des Sciences et diverses communications (Müntz et Rousseaux, 1901 a-b-c), commentée par la presse géographique et coloniale, et suscitera diverses réactions. Ces publications se trouvent dans le Fonds Grandidier, tenu par la bibliothèque du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza à Tananarive. Plusieurs d’entre elles sont reliées en un même volume avec des coupures de presse (de J. Giraud dans La géographie du 15/08/1901 et de A. Hébert dans La Revue des Sciences du 30/08/1900). L’ouvrage principal est dédicacé par Müntz à Grandidier. Entre ses pages, se trouvent encore 3 documents autographes échangés entre eux. En évoquant l’ouvrage de Müntz (il en a supporté la responsabilité principale et c’est lui que nous nommerons pour abréger), nous insisterons sur l’éclairage historique et anecdotique que la correspondance projette sur l’entreprise, plutôt que sur les aspects agronomiques de l’étude qui supposeraient de plus vastes développements (cf. Sourdat, 1995). Comment nous apparaît-elle aujourd’hui ? Dans quel esprit et dans quelles conditions avait-elle été conçue, puis réalisée ? En quoi nous intéresse-t-elle encore ?},
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En 1900, le Bulletin du Ministère de l’Agriculture éditait à Paris une étude de la valeur agricole des terres de Madagascar, rédigée par Achille Müntz, Directeur de l’Institut National Agronomique de Paris, membre de l’Institut, et Eugène Rousseaux son préparateur (Müntz et Rousseaux, 1900). Elle présentait et commentait en 216 pages, dont 190 de données, les résultats d’analyses chimiques de 500 échantillons de terres de Madagascar (Azote, Acide phosphorique, Potasse, Carbonate de chaux). Cette étude sera valorisée par un Compte Rendu à l’Académie des Sciences et diverses communications (Müntz et Rousseaux, 1901 a-b-c), commentée par la presse géographique et coloniale, et suscitera diverses réactions. Ces publications se trouvent dans le Fonds Grandidier, tenu par la bibliothèque du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza à Tananarive. Plusieurs d’entre elles sont reliées en un même volume avec des coupures de presse (de J. Giraud dans La géographie du 15/08/1901 et de A. Hébert dans La Revue des Sciences du 30/08/1900). L’ouvrage principal est dédicacé par Müntz à Grandidier. Entre ses pages, se trouvent encore 3 documents autographes échangés entre eux. En évoquant l’ouvrage de Müntz (il en a supporté la responsabilité principale et c’est lui que nous nommerons pour abréger), nous insisterons sur l’éclairage historique et anecdotique que la correspondance projette sur l’entreprise, plutôt que sur les aspects agronomiques de l’étude qui supposeraient de plus vastes développements (cf. Sourdat, 1995). Comment nous apparaît-elle aujourd’hui ? Dans quel esprit et dans quelles conditions avait-elle été conçue, puis réalisée ? En quoi nous intéresse-t-elle encore ? |
Tessier, D.; Bruand, A.; Bissonnais, Y. Le; Dambrine, E. Qualité chimique et physique des sols : Variabilité spatiale et évolution Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 229-244, 1996. @article{a_Tessier1996,
title = {Qualité chimique et physique des sols : Variabilité spatiale et évolution},
author = {D. Tessier and A. Bruand and Y. Le Bissonnais and E. Dambrine},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {229-244},
abstract = {"Les sols de France présentent une grande variété liée principalement à la diversité géologique et climatique du territoire. La qualité des sols au plan chimiques et physique est en partie à l’origine de la différenciation des régions naturelles telles que nous pouvons les observer aujourd’hui. C’est cette qualité des sols qui a déterminé au cours de m’histoire un mode d’occupation qui est spécifique à chaque région. Cependant l’organisation du territoire a constamment évolué au cours du temps, notamment du fait de l’action de l’homme.
Durant la deuxième moitié du XXème siècle, la transformation de l’agriculture a été accompagnée de travaux important d’aménagement comme le drainage et le remembrement. Depuis le début du XIXème siècle la surface occupée par les forêts a augmenté grâce à la reforestation des zones marginales. Dans les sols cultivés, la fertilisation a généralement permis de remédier au phénomène d’appauvrissement naturel des sols alors que sous forêts l’acidification tend à s’accentuer entraînant parfois des phénomènes de carence. Cependant la question des excès de fertilisation est soulevée notamment du fait des élevages hors sols, avec les risques d’entraînement dans le réseau hydrographique.
La dégradation physique prend de nouvelles formes, des zones de grande culture dans des régions de relief peu marqué peuvent être affectées par l’érosion. Des déplacements de particules et éventuellement de produits phytosanitaires provenant des parcelles cultivées peuvent contaminer des cours d’eau et les zones côtières. Les hauts niveaux de rendement des cultures ont modifié le cycle terrestre de l’eau et sollicité au maximum la réserve en eau des sols. On a de plus en plus fréquemment recours à l’irrigation complémentaire, même dans les régions septentrionales. Les conséquences à long terme aussi bien sur les sols que les nappes souterraines sont encore mal connues.
La qualité des sols apparaît alors comme ayant été à la fois un facteur d’évolution de leur mise en valeur et de façon plus générale, de différenciation de nos paysages au cours du temps. Dans l’avenir, la qualité des sols sera aucun doute mieux prise en compte car elle est un élément essentiel de toute réflexion ayant pour objectif une agriculture durable dans le respect de l’environnement."
Mots clés : Sols, qualité, fertilité, eau, érosion, environnement.},
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"Les sols de France présentent une grande variété liée principalement à la diversité géologique et climatique du territoire. La qualité des sols au plan chimiques et physique est en partie à l’origine de la différenciation des régions naturelles telles que nous pouvons les observer aujourd’hui. C’est cette qualité des sols qui a déterminé au cours de m’histoire un mode d’occupation qui est spécifique à chaque région. Cependant l’organisation du territoire a constamment évolué au cours du temps, notamment du fait de l’action de l’homme. Durant la deuxième moitié du XXème siècle, la transformation de l’agriculture a été accompagnée de travaux important d’aménagement comme le drainage et le remembrement. Depuis le début du XIXème siècle la surface occupée par les forêts a augmenté grâce à la reforestation des zones marginales. Dans les sols cultivés, la fertilisation a généralement permis de remédier au phénomène d’appauvrissement naturel des sols alors que sous forêts l’acidification tend à s’accentuer entraînant parfois des phénomènes de carence. Cependant la question des excès de fertilisation est soulevée notamment du fait des élevages hors sols, avec les risques d’entraînement dans le réseau hydrographique. La dégradation physique prend de nouvelles formes, des zones de grande culture dans des régions de relief peu marqué peuvent être affectées par l’érosion. Des déplacements de particules et éventuellement de produits phytosanitaires provenant des parcelles cultivées peuvent contaminer des cours d’eau et les zones côtières. Les hauts niveaux de rendement des cultures ont modifié le cycle terrestre de l’eau et sollicité au maximum la réserve en eau des sols. On a de plus en plus fréquemment recours à l’irrigation complémentaire, même dans les régions septentrionales. Les conséquences à long terme aussi bien sur les sols que les nappes souterraines sont encore mal connues. La qualité des sols apparaît alors comme ayant été à la fois un facteur d’évolution de leur mise en valeur et de façon plus générale, de différenciation de nos paysages au cours du temps. Dans l’avenir, la qualité des sols sera aucun doute mieux prise en compte car elle est un élément essentiel de toute réflexion ayant pour objectif une agriculture durable dans le respect de l’environnement." Mots clés : Sols, qualité, fertilité, eau, érosion, environnement. |
Balesdent, J. Numéro spécial - Un point sur l'évolution des réserves organiques des sols en France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 245-260, 1996. @article{b_Balesdent1996,
title = {Numéro spécial - Un point sur l'évolution des réserves organiques des sols en France},
author = {J. Balesdent},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {245-260},
abstract = {Plusieurs études locales font le constat de baisses des taux de matières organiques de sols cultivés français dans les dernières décennies. Bien que la tendance ne soit pas généralisable, il est nécessaire de s’en préoccuper dans une optique de gestion à long terme de la qualité des sols. Le présent article fait un point sur les connaissances de la dynamique du carbone et sur les causes possibles d’évolution des réserves organiques. Bien que l’augmentation globale de la production primaire agricole ait pu augmenter régulièrement les intrants carbonés au sol, il semble que l’intensification du travail du sol, la diminution des surfaces en fourrages pérennes au profit de fourrages annuels et l’accélération de la rotation des usages des terres soient les principaux facteurs explicatifs des baisses observées. L’agriculture tend et tendra toujours à optimiser la part de la production primaire carbonée destinée à l’exportation de l’agrosystème par rapport à la part qui arrive au sol. Cette tendance devrait être accompagnée de politiques de gestion des matières organiques des sols, régionales et si possible raisonnées à l’échelle du paysage.
Mots clés : Carbone organiques, matière organiques, usage des sols.},
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Plusieurs études locales font le constat de baisses des taux de matières organiques de sols cultivés français dans les dernières décennies. Bien que la tendance ne soit pas généralisable, il est nécessaire de s’en préoccuper dans une optique de gestion à long terme de la qualité des sols. Le présent article fait un point sur les connaissances de la dynamique du carbone et sur les causes possibles d’évolution des réserves organiques. Bien que l’augmentation globale de la production primaire agricole ait pu augmenter régulièrement les intrants carbonés au sol, il semble que l’intensification du travail du sol, la diminution des surfaces en fourrages pérennes au profit de fourrages annuels et l’accélération de la rotation des usages des terres soient les principaux facteurs explicatifs des baisses observées. L’agriculture tend et tendra toujours à optimiser la part de la production primaire carbonée destinée à l’exportation de l’agrosystème par rapport à la part qui arrive au sol. Cette tendance devrait être accompagnée de politiques de gestion des matières organiques des sols, régionales et si possible raisonnées à l’échelle du paysage. Mots clés : Carbone organiques, matière organiques, usage des sols. |
Chaussod, R. La qualité biologique des sols : Évaluation et implications Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 261-278, 1996. @article{c_Chaussod1996,
title = {La qualité biologique des sols : Évaluation et implications},
author = {R. Chaussod},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_CHAUSSOD.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {261-278},
abstract = {La qualité biologique des sols fait références à l’abondance, la diversité et l’activité des organismes vivants qui participent au fonctionnement des sols. Plus précisément, dans une perspective agronomique, on peut considérer que la qualité biologique des sols est formée de quatre composantes principales : La fertilité (capacité d’un sols répondre aux besoins de la plante, notamment à travers l’activité des nombreux micro-organismes participant aux cycles biogéochimiques ou aux symbioses racinaires) ; l’état sanitaire (au sens large, recouvrant les populations des ravageurs, de pathogènes ou de plantes adventices) ; les externalités (impact environnemental du fonctionnement du sol, au niveau des eaux superficielles ou souterraines ainsi qu’au niveau de l’atmosphère) et la résilience (caractérisant à la fois l’inertie et l’aptitude au retour à l’état initial après une perturbation). L’appréciation globale de la qualité biologique des sols suppose que l’on soit capable, pour chacune de ces composantes, d’identifier les indicateurs les plus pertinents, de pouvoir effectuer des mesures fiables, et de savoir interpréter les résultats de ces mesures. Même si de nombreux progrès restent à accomplir, tant au niveau conceptuel que méthodologique, il est clair que la qualité biologique des sols cultivés est en fait la résultante d’un ensemble de facteurs environnementaux (type de sol, climat) et anthropiques (systèmes de culture, pratiques culturales). A cet égard, les études biologiques sont particulièrement utiles pour évaluer les effets des facteurs anthropiques sur la qualité des sols, et pour aider à choisir les itinéraires techniques qui seront capables de conserver le « patrimoine » dans toutes ses potentialités.
Mots clés : Biologie du sol, fertilité, indicateurs biologiques, durabilité.},
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La qualité biologique des sols fait références à l’abondance, la diversité et l’activité des organismes vivants qui participent au fonctionnement des sols. Plus précisément, dans une perspective agronomique, on peut considérer que la qualité biologique des sols est formée de quatre composantes principales : La fertilité (capacité d’un sols répondre aux besoins de la plante, notamment à travers l’activité des nombreux micro-organismes participant aux cycles biogéochimiques ou aux symbioses racinaires) ; l’état sanitaire (au sens large, recouvrant les populations des ravageurs, de pathogènes ou de plantes adventices) ; les externalités (impact environnemental du fonctionnement du sol, au niveau des eaux superficielles ou souterraines ainsi qu’au niveau de l’atmosphère) et la résilience (caractérisant à la fois l’inertie et l’aptitude au retour à l’état initial après une perturbation). L’appréciation globale de la qualité biologique des sols suppose que l’on soit capable, pour chacune de ces composantes, d’identifier les indicateurs les plus pertinents, de pouvoir effectuer des mesures fiables, et de savoir interpréter les résultats de ces mesures. Même si de nombreux progrès restent à accomplir, tant au niveau conceptuel que méthodologique, il est clair que la qualité biologique des sols cultivés est en fait la résultante d’un ensemble de facteurs environnementaux (type de sol, climat) et anthropiques (systèmes de culture, pratiques culturales). A cet égard, les études biologiques sont particulièrement utiles pour évaluer les effets des facteurs anthropiques sur la qualité des sols, et pour aider à choisir les itinéraires techniques qui seront capables de conserver le « patrimoine » dans toutes ses potentialités. Mots clés : Biologie du sol, fertilité, indicateurs biologiques, durabilité. |
E.Barriuso,; Calvet, R.; Schiavon, M.; Soulas, G. Les pesticides et les polluants organiques des sols. Transformations et dissipation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 279-296, 1996. @article{d_Barriuso1996,
title = {Les pesticides et les polluants organiques des sols. Transformations et dissipation},
author = {E.Barriuso and R. Calvet and M. Schiavon and G. Soulas},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_BARRIUSO.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {279-296},
abstract = {La pollution par des pesticides et des polluants organiques est principalement perçue au travers de leur présence dans les eaux et les denrées alimentaires. Cependant, beaucoup de polluants transitent par les sols où leur comportement va conditionner la manifestation de leur caractère polluant. La réduction de leur impact environnemental nécessite de comprendre les processus auxquels ils sont soumis dans les sols, principalement, les processus de rétention et stabilisation, ceux de transformation, ainsi que les phénomènes de transfert. Les mécanismes de détoxification des sols, base de peur pouvoir épurateur, reposent sur l’aptitude des micro-organismes des sols à dégrader les polluants. Cependant, d’autres phénomènes sont à l’origine de la stabilisation des polluants sous forme de résidus non extractibles appelés couramment « résidus liés ». C’est ainsi que dans certains cas, l’épuration est due au stockage des polluants ce qui à court terme est efficace pour sauvegarder, par exemple, les ressources en eau ; mais des interrogations restent posées sur l’éventuelle libération des polluants ainsi stockés et les conséquences de leur accumulation à long terme. En ce qui concerne les pesticides, on cherche à maintenir un optimum d’efficacité tout en réduisant leur impact sur l’environnement en modifiant les pratiques culturales (en vue par exemple de réduire les intrants, de favoriser la rétention des pesticides ou de limiter le déclenchement du ruissellement), en proposant des aménagements mettant en valeur des zones tampon servant de filtres curatifs des pollutions, et en optimisant des techniques d’application (application ponctuelle, traitement de semences, utilisation de nouveaux pesticides efficaces à faible doses).
Mots clés : Pollution des sols, dégradation, épuration, stabilisation, prévision des risques.},
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La pollution par des pesticides et des polluants organiques est principalement perçue au travers de leur présence dans les eaux et les denrées alimentaires. Cependant, beaucoup de polluants transitent par les sols où leur comportement va conditionner la manifestation de leur caractère polluant. La réduction de leur impact environnemental nécessite de comprendre les processus auxquels ils sont soumis dans les sols, principalement, les processus de rétention et stabilisation, ceux de transformation, ainsi que les phénomènes de transfert. Les mécanismes de détoxification des sols, base de peur pouvoir épurateur, reposent sur l’aptitude des micro-organismes des sols à dégrader les polluants. Cependant, d’autres phénomènes sont à l’origine de la stabilisation des polluants sous forme de résidus non extractibles appelés couramment « résidus liés ». C’est ainsi que dans certains cas, l’épuration est due au stockage des polluants ce qui à court terme est efficace pour sauvegarder, par exemple, les ressources en eau ; mais des interrogations restent posées sur l’éventuelle libération des polluants ainsi stockés et les conséquences de leur accumulation à long terme. En ce qui concerne les pesticides, on cherche à maintenir un optimum d’efficacité tout en réduisant leur impact sur l’environnement en modifiant les pratiques culturales (en vue par exemple de réduire les intrants, de favoriser la rétention des pesticides ou de limiter le déclenchement du ruissellement), en proposant des aménagements mettant en valeur des zones tampon servant de filtres curatifs des pollutions, et en optimisant des techniques d’application (application ponctuelle, traitement de semences, utilisation de nouveaux pesticides efficaces à faible doses). Mots clés : Pollution des sols, dégradation, épuration, stabilisation, prévision des risques. |
Chassin, P.; Baize, D.; Cambier, P.; Sterckeman, T. Les éléments traces métalliques et la qualité des sols. Impact à moyen et à long terme Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 297-306, 1996. @article{e_Chassin1996,
title = {Les éléments traces métalliques et la qualité des sols. Impact à moyen et à long terme},
author = {P. Chassin and D. Baize and P. Cambier and T. Sterckeman},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_CHASSIN.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {297-306},
abstract = {Dans une première partie, les auteurs précisent l’origine des métaux traces les plus couramment cités (fonds géochimiques locaux, dépôts atmosphères, fertilisation et apports de lisiers) et l’importance de la contamination des écosystèmes cultivés. Les principales voies de dissémination, les vitesses de contamination, les temps de résidence des polluants et la signification des teneurs maximales autorisées par la norme NFU 44 041 sont discutés. Dans une deuxièmes partie, les auteurs apportent un début de réponse à diverses questions : accumulation de micropolluants non identifiés, risques non identifiés, voies d’exposition mal renseignées, changement de spéciation sur le long terme, risques et changement globaux.
Mots clés : Métaux traces, fond géochimique, contamination, normes, spéciation, risques.},
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Dans une première partie, les auteurs précisent l’origine des métaux traces les plus couramment cités (fonds géochimiques locaux, dépôts atmosphères, fertilisation et apports de lisiers) et l’importance de la contamination des écosystèmes cultivés. Les principales voies de dissémination, les vitesses de contamination, les temps de résidence des polluants et la signification des teneurs maximales autorisées par la norme NFU 44 041 sont discutés. Dans une deuxièmes partie, les auteurs apportent un début de réponse à diverses questions : accumulation de micropolluants non identifiés, risques non identifiés, voies d’exposition mal renseignées, changement de spéciation sur le long terme, risques et changement globaux. Mots clés : Métaux traces, fond géochimique, contamination, normes, spéciation, risques. |
Rainelli, P. Pollution des sols - Problèmes économiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 307-320, 1996. @article{f_Rainelli1996,
title = {Pollution des sols - Problèmes économiques},
author = {P. Rainelli},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_RAINELLI.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {307-320},
abstract = {"La contamination des sols due à l’activité agricole, aux épandages de boues d’épuration et aux déchets d’origine industrielle devient aujourd’hui un problème préoccupant. En effet, cela se traduit par des impacts négatifs sur les activités dépendant directement ou indirectement à la terre, mais aussi sur la santé humaine et les écosystèmes. Les politiques économiques visant à une meilleure gestion du patrimoine sol supposent une évaluation des coûts et bénéfices sociaux liés à ces impacts. Les principales difficultés tiennent à l’estimation des bénéfices sachant que la santé et les écosystèmes sont des biens non-marchands, ce qui suppose le recours à des méthodes spécifiques. La première partie traite de ces questions.
La deuxième partie considère les pollutions provenant de l’activité agricole sachant que le recours croissant aux intrants polluants est lié au phénomène d’intensification, lui-même dépendant du soutien des prix. La troisième partie traite des pollutions ponctuelles et de la façon d’y remédier à travers les mécanismes de responsabilité. Une mise en parallèle des systèmes existant aux Etats-Unis et en France est effectuée.
"
Mots clés : Pollution agricole, pollution du sol, santé humaine, écosystème, problèmes économiques.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
"La contamination des sols due à l’activité agricole, aux épandages de boues d’épuration et aux déchets d’origine industrielle devient aujourd’hui un problème préoccupant. En effet, cela se traduit par des impacts négatifs sur les activités dépendant directement ou indirectement à la terre, mais aussi sur la santé humaine et les écosystèmes. Les politiques économiques visant à une meilleure gestion du patrimoine sol supposent une évaluation des coûts et bénéfices sociaux liés à ces impacts. Les principales difficultés tiennent à l’estimation des bénéfices sachant que la santé et les écosystèmes sont des biens non-marchands, ce qui suppose le recours à des méthodes spécifiques. La première partie traite de ces questions. La deuxième partie considère les pollutions provenant de l’activité agricole sachant que le recours croissant aux intrants polluants est lié au phénomène d’intensification, lui-même dépendant du soutien des prix. La troisième partie traite des pollutions ponctuelles et de la façon d’y remédier à travers les mécanismes de responsabilité. Une mise en parallèle des systèmes existant aux Etats-Unis et en France est effectuée. " Mots clés : Pollution agricole, pollution du sol, santé humaine, écosystème, problèmes économiques. |
Lucot, E.; Gaiffe, M. Méthode pratique de description des sols forestiers caillouteux sur substrat calcaire Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 91-104, 1995. @article{a_Lucot1995,
title = {Méthode pratique de description des sols forestiers caillouteux sur substrat calcaire},
author = {E. Lucot and M. Gaiffe},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_2_LUCOT.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {91-104},
abstract = {Le présent travail a pour objectif de quantifier par des données objectives les difficultés de développement des racines des arbres dans les milieux à forte pierrosité. L`incidence des obstacles physiques est étudiée ici sur trois espèces bien représentées en Franche-Comté, les Chênes pédonculés (Quercus robur) et sessiles (Q. petraea) et le Sapin pectiné (Abies alba). Il en résulte un tableau simplifié de calcul de `l`indice de pierrosité`, appelé n, qui constitue un outil, d`un usage simple et rapide, de l`évaluation de la contrainte due aux cailloux pour la prospection racinaire et l`alimentation des arbres. L`indice de pierrosité n fait partie des contraintes du sol et à ce titre peut s`intégrer facilement à la liste des autres contraintes prises en compte par le `sigle` (Bruckert, 1989) de désignation morpho-édaphique des sols.
Mots clés : Quercus sp. - Abies alba - racine - cailloux - sol forestier.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Le présent travail a pour objectif de quantifier par des données objectives les difficultés de développement des racines des arbres dans les milieux à forte pierrosité. L`incidence des obstacles physiques est étudiée ici sur trois espèces bien représentées en Franche-Comté, les Chênes pédonculés (Quercus robur) et sessiles (Q. petraea) et le Sapin pectiné (Abies alba). Il en résulte un tableau simplifié de calcul de `l`indice de pierrosité`, appelé n, qui constitue un outil, d`un usage simple et rapide, de l`évaluation de la contrainte due aux cailloux pour la prospection racinaire et l`alimentation des arbres. L`indice de pierrosité n fait partie des contraintes du sol et à ce titre peut s`intégrer facilement à la liste des autres contraintes prises en compte par le `sigle` (Bruckert, 1989) de désignation morpho-édaphique des sols. Mots clés : Quercus sp. - Abies alba - racine - cailloux - sol forestier. |
Mahop, F.; Ranst, E. Van; Boukar, S. Influence de l'aménagement des sols sur l'efficacité des pluies au Nord-Cameroun Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 105-117, 1995. @article{b_Mahop1995,
title = {Influence de l'aménagement des sols sur l'efficacité des pluies au Nord-Cameroun},
author = {F. Mahop and E. Van Ranst and S. Boukar},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_2_MAHOP.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {105-117},
abstract = {L’efficacité de l’infiltration des pluies est analysée à l’échelle de 1m^2 sous pluie naturelle et simulée. Les sols étudiés, localisés dans le bassin versant de Mouda, sont représentatifs du Nord Cameroun et appartiennent à deux catégories : (1) les sols de la série vertique à pente douce (1 à 3%) comportent une gamme variée de sols. Ces sols, constitués de Vertisols Modaux (VM) et Dégradés (VD), et l’essentiel des sols ‘hardés’ (HV), se sont développés sur des matériaux argileux des grandes plaines d’inondation et des glacis d’épandage ; et (2) les sols ferrugineux différenciés (SF), situés sur des plateaux dont l’altitude varie entre 450 à 500 m. Ces sols, parfois indurés et à charge caillouteuse importante, sont souvent sous jachère ou cultivés en sorgho, arachide et coton à rendement faible en culture traditionnelle. Les intensités des pluies simulées sont choisies de manière à se rapprocher le plus possible des averses naturelles caractéristiques de la région. Outre l’influence de l’état d’humidité sur la capacité d’infiltration du sol, deux méthodes d’amélioration de la recharge des réserves hydriques, l’une par paillage, l’autre par amendement gypseux, sont également testées. Les coefficients d’infiltration des pluies varient avec les types de sols, et constituent un excellent moyen d’estimation de la pluie effective dans le calcul des réserves en eau du sol. D’une manière générale, le comportement des sols de la séquence vertique est variable et présente un gradient net qui semble être en relation avec leur niveau de dégradation. On observe une décroissance importante des coefficients Ki de la première à la troisième pluie d’une part, et des VM aux HV d’autre part. Les Vertisols Modaux (Ki moyen = 82,0 %) infiltrent trois fois plus que les sols ‘hardés’ (Ki = 27,1 %). Les Vertisols Dégradés présentent des coefficients intermédiaires (Ki moyen = 36,3 %), mais plus proches des sols ‘hardés’. Sur les sols ferrugineux, le coefficient moyen d’infiltration sous pluies naturelles et simulées est supérieur à 50%. Le paillage à 2,5 kg m^2 améliore considérablement l’infiltration des eaux pluviales sur tous les types de sols. L’action du gypse bien que moins spectaculaire semble être plus bénéfique sur les sols ferrugineux.
Mots clés : Infiltration - réserve en eau du sol - aménagement des sols - Nord Cameroun.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L’efficacité de l’infiltration des pluies est analysée à l’échelle de 1m^2 sous pluie naturelle et simulée. Les sols étudiés, localisés dans le bassin versant de Mouda, sont représentatifs du Nord Cameroun et appartiennent à deux catégories : (1) les sols de la série vertique à pente douce (1 à 3%) comportent une gamme variée de sols. Ces sols, constitués de Vertisols Modaux (VM) et Dégradés (VD), et l’essentiel des sols ‘hardés’ (HV), se sont développés sur des matériaux argileux des grandes plaines d’inondation et des glacis d’épandage ; et (2) les sols ferrugineux différenciés (SF), situés sur des plateaux dont l’altitude varie entre 450 à 500 m. Ces sols, parfois indurés et à charge caillouteuse importante, sont souvent sous jachère ou cultivés en sorgho, arachide et coton à rendement faible en culture traditionnelle. Les intensités des pluies simulées sont choisies de manière à se rapprocher le plus possible des averses naturelles caractéristiques de la région. Outre l’influence de l’état d’humidité sur la capacité d’infiltration du sol, deux méthodes d’amélioration de la recharge des réserves hydriques, l’une par paillage, l’autre par amendement gypseux, sont également testées. Les coefficients d’infiltration des pluies varient avec les types de sols, et constituent un excellent moyen d’estimation de la pluie effective dans le calcul des réserves en eau du sol. D’une manière générale, le comportement des sols de la séquence vertique est variable et présente un gradient net qui semble être en relation avec leur niveau de dégradation. On observe une décroissance importante des coefficients Ki de la première à la troisième pluie d’une part, et des VM aux HV d’autre part. Les Vertisols Modaux (Ki moyen = 82,0 %) infiltrent trois fois plus que les sols ‘hardés’ (Ki = 27,1 %). Les Vertisols Dégradés présentent des coefficients intermédiaires (Ki moyen = 36,3 %), mais plus proches des sols ‘hardés’. Sur les sols ferrugineux, le coefficient moyen d’infiltration sous pluies naturelles et simulées est supérieur à 50%. Le paillage à 2,5 kg m^2 améliore considérablement l’infiltration des eaux pluviales sur tous les types de sols. L’action du gypse bien que moins spectaculaire semble être plus bénéfique sur les sols ferrugineux. Mots clés : Infiltration - réserve en eau du sol - aménagement des sols - Nord Cameroun. |
Ranger, J.; Colin-Belgrand, M.; Nys, C. Le cycle biogéochimique des éléments majeurs dans les écosystèmes forestiers. Importance dans le fonctionnement des sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 119-134, 1995. @article{c_Ranger1995,
title = {Le cycle biogéochimique des éléments majeurs dans les écosystèmes forestiers. Importance dans le fonctionnement des sols},
author = {J. Ranger and M. Colin-Belgrand and C. Nys},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_2_RANGER.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {119-134},
abstract = {L’économie des éléments nutritifs dans l’écosystème forestier extensif est très spécifique et consiste en une succession de mécanismes qui tendent à rendre optimale l’utilisation du pool d’éléments disponibles : c’est le ‘cycle biogéochimique’ des éléments nutritifs. Le fonctionnement minéral de l’écosystème forestier est caractérisé par deux types de relations, d’une part les relations sol-plante et d’autre part les relations plante-sol. Les premières relatent les effets de la fertilité du sol sur la nutrition et par conséquent sur la production tandis que les secondes concernent les effets de la végétation sur le fonctionnement du sol. Les relations plante-sol seront seules prises en compte, étant donné l’intérêt qu’elles présentent pour le fonctionnement pédogénétique lui-même. En effet, par la quantité et la qualité des débris végétaux apportés annuellement au sol (litière aérienne ou souterraine) ainsi que par la composition des pluviolessivats, les végétaux conditionnent pour partie la fertilité du sol. Deux exemples servent de support à cette présentation :
- la quantification des flux du cycle biologique dans une chronoséquence de peuplements de Châtaignier permettant de mettre en évidence, pour les différents éléments, les mécanismes dominants à cette échelle et d’en déduire les aspects agronomiques et pédologiques ;
- la comparaison de l’effet de différentes essences sur le cycle biogéochimique et les conséquences pour les sols étudiés par les approches analytiques et expérimentales.
Mots clés : Cycle biogéochimique - forêt - végétation - pédogénèse.},
keywords = {},
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tppubtype = {article}
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L’économie des éléments nutritifs dans l’écosystème forestier extensif est très spécifique et consiste en une succession de mécanismes qui tendent à rendre optimale l’utilisation du pool d’éléments disponibles : c’est le ‘cycle biogéochimique’ des éléments nutritifs. Le fonctionnement minéral de l’écosystème forestier est caractérisé par deux types de relations, d’une part les relations sol-plante et d’autre part les relations plante-sol. Les premières relatent les effets de la fertilité du sol sur la nutrition et par conséquent sur la production tandis que les secondes concernent les effets de la végétation sur le fonctionnement du sol. Les relations plante-sol seront seules prises en compte, étant donné l’intérêt qu’elles présentent pour le fonctionnement pédogénétique lui-même. En effet, par la quantité et la qualité des débris végétaux apportés annuellement au sol (litière aérienne ou souterraine) ainsi que par la composition des pluviolessivats, les végétaux conditionnent pour partie la fertilité du sol. Deux exemples servent de support à cette présentation : - la quantification des flux du cycle biologique dans une chronoséquence de peuplements de Châtaignier permettant de mettre en évidence, pour les différents éléments, les mécanismes dominants à cette échelle et d’en déduire les aspects agronomiques et pédologiques ; - la comparaison de l’effet de différentes essences sur le cycle biogéochimique et les conséquences pour les sols étudiés par les approches analytiques et expérimentales. Mots clés : Cycle biogéochimique - forêt - végétation - pédogénèse. |
Rivière, L. M.; Sintès, G.; Madiot, S. Pilotage tensiométrique de l'irrigation des cultures en conteneurs sur substrats organiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 135-145, 1995. @article{d_Rivière1995,
title = {Pilotage tensiométrique de l'irrigation des cultures en conteneurs sur substrats organiques},
author = {L. M. Rivière and G. Sintès and S. Madiot},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_2_RIVIERE.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {135-145},
abstract = {Cet article concerne les possibilités d’emploi de tensiomètres à jauge de pression pour le pilotage des irrigations des cultures en conteneurs sur substrats organiques en fonction du potentiel hydrique des substrats, considéré comme un bon indicateur de l’état hydrique du système substrat/plante/atmosphère. L’essai a été conduit sur une culture de Forsythia x intermedia, espèce dont les besoins en eau sont élevés. Trois seuils de potentiel hydrique (- 2, - 4 et - 8 kPa) ont été utilisés pour le déclenchement des apports d’eau et comparés à un témoin arrosé selon les mesures d’ETP. Les variations d’humidité des substrats liées aux périodes alternées d’apport d’eau par la pluie ou par les irrigations, et de prélèvements d’eau par les plantes, ont pu être suivies de manière précise à l’aide des tensiomètres. Il s’est avéré que le pilotage des irrigations était possible au moyen d’une telle technique. Dans les conditions de l’expérimentation, avec une dose d’irrigation faible, il existe une relation entre la croissance des plantes et le niveau de potentiel hydrique maintenu dans le substrat. La croissance la plus forte a été obtenue avec un seuil de déclenchement à - 2 kPa, et la plus faible à - 10 kPa.
Mots clés : Croissance - culture en conteneur - irrigation - substrat - tensiomètre - Forsythia.},
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tppubtype = {article}
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Cet article concerne les possibilités d’emploi de tensiomètres à jauge de pression pour le pilotage des irrigations des cultures en conteneurs sur substrats organiques en fonction du potentiel hydrique des substrats, considéré comme un bon indicateur de l’état hydrique du système substrat/plante/atmosphère. L’essai a été conduit sur une culture de Forsythia x intermedia, espèce dont les besoins en eau sont élevés. Trois seuils de potentiel hydrique (- 2, - 4 et - 8 kPa) ont été utilisés pour le déclenchement des apports d’eau et comparés à un témoin arrosé selon les mesures d’ETP. Les variations d’humidité des substrats liées aux périodes alternées d’apport d’eau par la pluie ou par les irrigations, et de prélèvements d’eau par les plantes, ont pu être suivies de manière précise à l’aide des tensiomètres. Il s’est avéré que le pilotage des irrigations était possible au moyen d’une telle technique. Dans les conditions de l’expérimentation, avec une dose d’irrigation faible, il existe une relation entre la croissance des plantes et le niveau de potentiel hydrique maintenu dans le substrat. La croissance la plus forte a été obtenue avec un seuil de déclenchement à - 2 kPa, et la plus faible à - 10 kPa. Mots clés : Croissance - culture en conteneur - irrigation - substrat - tensiomètre - Forsythia. |
Jamagne, M.; Hardy, R.; King, D.; Bornand, M. La base de données géographique des sols de France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (3), p. 153-172, 1995. @article{a_Jamagne1995,
title = {La base de données géographique des sols de France},
author = {M. Jamagne and R. Hardy and D. King and M. Bornand},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_3_JAMAGNE.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {3},
pages = {153-172},
abstract = {L’objectif de cette note est de montrer le type d’information disponible sur l’ensemble des sols du territoire français à partir d’une base de données géographique des sols de France mise en place récemment à l’Unité de Science du Sol de l’INRA d’Orléans, et issue d’une collaboration entre de nombreux pédologues français. Une première partie se rapporte à l’historique des données et décrit tout d’abord brièvement la base de données géographique des sols de France issue des travaux de coordination effectués au niveau européen. Les informations principales ayant servi à l’élaboration de la base de données sont alors abordées : réalisation d’inventaires cartographiques et programmes de recherches ayant servi de support à l’élaboration d’une synthèse au millionième. La deuxième partie concerne la structure de la base de données. Les principaux ensembles de gestion informatique sont évoqués : - métadonnées, correspondant aux données acquises et aux connaissances générales ; - données descriptives des objets géographiques : horizons, Unités Typologiques de Sols (UTS), Unités Cartographiques de Sols (UCS), Unités de Fonctionnement de Sols, Modèles d’Organisation Spatiale,... ; - données ponctuelles correspondant aux profils pédologiques représentatifs. L’état d’avancement des travaux aux plans national et européen est évoqué. La troisième partie se rapporte aux possibilités d’extraction et de traitement des données. Sont abordés successivement les méthodes d’extraction, les règles de pédotransfert et le croisement de données spatialisées. La quatrième partie concerne la restitution des données, comprenant les possibilités de sorties cartographiques informatiques, ainsi que la fiabilité de ces représentations incluant les notions de pureté et de niveau de confiance. Une dernière partie traite enfin des orientations et perspectives, et met en évidence tout l’intérêt de la démarche : structuration rationnelle des connaissances, absence de pertes d’information, possibilités d’intégration des éléments antérieurement acquis, mise à disposition rapide des données aux utilisateurs,...et ceci tant au plan national qu’européen. Il s’agit en fait d’une base de données emboîtée selon plusieurs niveaux d’échelle qui s’élabore progressivement, en vue de proposer les informations nécessaires aux différents gestionnaires de l’espace rural.
Mots clés : Cartographie des sols, analyse spatiale, bases de données, modélisation, systèmes d`information géographiques, profils pédologiques, gestion des sols, conservation des sols.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L’objectif de cette note est de montrer le type d’information disponible sur l’ensemble des sols du territoire français à partir d’une base de données géographique des sols de France mise en place récemment à l’Unité de Science du Sol de l’INRA d’Orléans, et issue d’une collaboration entre de nombreux pédologues français. Une première partie se rapporte à l’historique des données et décrit tout d’abord brièvement la base de données géographique des sols de France issue des travaux de coordination effectués au niveau européen. Les informations principales ayant servi à l’élaboration de la base de données sont alors abordées : réalisation d’inventaires cartographiques et programmes de recherches ayant servi de support à l’élaboration d’une synthèse au millionième. La deuxième partie concerne la structure de la base de données. Les principaux ensembles de gestion informatique sont évoqués : - métadonnées, correspondant aux données acquises et aux connaissances générales ; - données descriptives des objets géographiques : horizons, Unités Typologiques de Sols (UTS), Unités Cartographiques de Sols (UCS), Unités de Fonctionnement de Sols, Modèles d’Organisation Spatiale,... ; - données ponctuelles correspondant aux profils pédologiques représentatifs. L’état d’avancement des travaux aux plans national et européen est évoqué. La troisième partie se rapporte aux possibilités d’extraction et de traitement des données. Sont abordés successivement les méthodes d’extraction, les règles de pédotransfert et le croisement de données spatialisées. La quatrième partie concerne la restitution des données, comprenant les possibilités de sorties cartographiques informatiques, ainsi que la fiabilité de ces représentations incluant les notions de pureté et de niveau de confiance. Une dernière partie traite enfin des orientations et perspectives, et met en évidence tout l’intérêt de la démarche : structuration rationnelle des connaissances, absence de pertes d’information, possibilités d’intégration des éléments antérieurement acquis, mise à disposition rapide des données aux utilisateurs,...et ceci tant au plan national qu’européen. Il s’agit en fait d’une base de données emboîtée selon plusieurs niveaux d’échelle qui s’élabore progressivement, en vue de proposer les informations nécessaires aux différents gestionnaires de l’espace rural. Mots clés : Cartographie des sols, analyse spatiale, bases de données, modélisation, systèmes d`information géographiques, profils pédologiques, gestion des sols, conservation des sols. |
Koro, N.; Bernard, C.; Laverdière, M. R. Contrôle du ruissellement, de l'érosion et des pertes de phosphore par les résidus de culture, sous pluie simulée Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (3), p. 173-182, 1995. @article{b_Koro1995,
title = {Contrôle du ruissellement, de l'érosion et des pertes de phosphore par les résidus de culture, sous pluie simulée},
author = {N. Koro and C. Bernard and M. R. Laverdière},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {3},
pages = {173-182},
abstract = {Cette étude visait à évaluer, pour deux sols à texture contrastée, l`effet de quatre niveaux de résidus de culture (0, 500, 1 000 et 2 000 kg ha^-1) sur le ruissellement, l`érosion et la perte de phosphore par ruissellement superficiel. Trois pluies artificielles, de même intensité, ont été appliquées aux 24 unités expérimentales, permettant de réaliser les mesures sous trois niveaux croissants d`humidité initiale du sol. Le volume d`eau ruisselée et les pertes de sol ont augmenté avec la séquence des pluies, mais diminué avec l`augmentation de la quantité de résidus laissés à la surface. La présence de quantités croissantes de résidus s`est traduite par une réduction des pertes de phosphore total, mais aussi par une augmentation des pertes de phosphore dissous, si bien que la réduction des pertes de phosphore biodisponible n`a atteint que 60 à 70% de celles de phosphore total. Cette étude tend donc à démontrer que le maintien de résidus à la surface du sol est très efficace pour le contrôle de l`érosion. Le gain environnemental escomptable de cette pratique, en termes de réduction des pertes de phosphore total et biodisponible, est réel mais moins important que la réduction de la perte de sol.
Mots clés : Résidus de culture, pluie simulée, érosion hydrique, phosphore.},
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tppubtype = {article}
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Cette étude visait à évaluer, pour deux sols à texture contrastée, l`effet de quatre niveaux de résidus de culture (0, 500, 1 000 et 2 000 kg ha^-1) sur le ruissellement, l`érosion et la perte de phosphore par ruissellement superficiel. Trois pluies artificielles, de même intensité, ont été appliquées aux 24 unités expérimentales, permettant de réaliser les mesures sous trois niveaux croissants d`humidité initiale du sol. Le volume d`eau ruisselée et les pertes de sol ont augmenté avec la séquence des pluies, mais diminué avec l`augmentation de la quantité de résidus laissés à la surface. La présence de quantités croissantes de résidus s`est traduite par une réduction des pertes de phosphore total, mais aussi par une augmentation des pertes de phosphore dissous, si bien que la réduction des pertes de phosphore biodisponible n`a atteint que 60 à 70% de celles de phosphore total. Cette étude tend donc à démontrer que le maintien de résidus à la surface du sol est très efficace pour le contrôle de l`érosion. Le gain environnemental escomptable de cette pratique, en termes de réduction des pertes de phosphore total et biodisponible, est réel mais moins important que la réduction de la perte de sol. Mots clés : Résidus de culture, pluie simulée, érosion hydrique, phosphore. |
Nicoullau, B.; Darthout, R.; Duval, O. Étude de l'enracinement du blé tendre d'hiver et du maïs dans les sols argilo-limoneux de Petite Beauce Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (3), p. 183-200, 1995. @article{c_Nicoullaud1995,
title = {Étude de l'enracinement du blé tendre d'hiver et du maïs dans les sols argilo-limoneux de Petite Beauce},
author = {B. Nicoullau and R. Darthout and O. Duval},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {3},
pages = {183-200},
abstract = {La réduction des pertes en nitrates et une meilleure gestion de l’eau sont des impératifs auxquels l’agriculture moderne se doit de répondre compte tenu des contraintes environnementales et économiques. C’est dans ce contexte qu’une étude pilote conjointe entre différents partenaires (INRA, Chambre d’Agriculture...) a été mise en place en Petite Beauce du Loiret. L’étude a porté sur la distribution spatiale de l’enracinement du blé tendre d’hiver et du maïs au stade floraison, dans des sols argilo-limoneux non calcaires reposant à profondeur variable sur des calcaires en place ou sur des matériaux limono-calcaires fins cryoturbés (MLCF). Une stratégie d’échantillonnage a été définie en fonction des systèmes de culture et de la connaissance des différents types de sols acquise lors de l’élaboration de la carte des sols du secteur. La méthode utilisée est la cartographie des racines sur des plans verticaux à l’aide d’une grille de 20 x 20 mm de maille élémentaire. La profondeur d’apparition du calcaire de Beauce en place ou d’un encroûtement calcaire détermine la profondeur d’enracinement du blé et du maïs. Dans les sols limoneux profonds sans obstacles à l’enracinement, le blé peut descendre au delà de 1,7 m de profondeur. Pour le maïs, la profondeur d’enracinement dans les horizons limono-calcaires cryoturbés peut être estimée par une relation linéaire simple en fonction de la profondeur d’apparition de ces horizons. Le blé colonise intensément les horizons de surface sans que l’on puisse mettre en évidence de différences notables entre itinéraires techniques, compte tenu des dates tardives d’observation et de la forte fissuration qui s’est développée. Cette colonisation est significativement supérieure à celle du maïs. Pour celui-ci, les colonisations les plus faibles sont celles des parcelles insuffisamment tassées. La colonisation des horizons profonds par le blé est nettement plus importante que celle réalisée par le maïs. Pour les deux cultures, nous avons mis en évidence des relations significatives entre la colonisation des horizons H5 (+H6) et celle des horizons B1. A l’aide des critères que nous avons mis en évidence, il est possible dans cette petite région agricole de prévoir la profondeur d’enracinement des deux cultures à partir d’une reconnaissance à la tarière des horizons pertinents pour les sols étudiés. Toutefois ce travail mérite d’être complété et étendu à d’autres sols et à d’autres cultures du secteur.
Mots clés : Système racinaire, sol argilo-limoneux, Triticum aestivum L, Zea mays L, Beauce.},
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pubstate = {published},
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La réduction des pertes en nitrates et une meilleure gestion de l’eau sont des impératifs auxquels l’agriculture moderne se doit de répondre compte tenu des contraintes environnementales et économiques. C’est dans ce contexte qu’une étude pilote conjointe entre différents partenaires (INRA, Chambre d’Agriculture...) a été mise en place en Petite Beauce du Loiret. L’étude a porté sur la distribution spatiale de l’enracinement du blé tendre d’hiver et du maïs au stade floraison, dans des sols argilo-limoneux non calcaires reposant à profondeur variable sur des calcaires en place ou sur des matériaux limono-calcaires fins cryoturbés (MLCF). Une stratégie d’échantillonnage a été définie en fonction des systèmes de culture et de la connaissance des différents types de sols acquise lors de l’élaboration de la carte des sols du secteur. La méthode utilisée est la cartographie des racines sur des plans verticaux à l’aide d’une grille de 20 x 20 mm de maille élémentaire. La profondeur d’apparition du calcaire de Beauce en place ou d’un encroûtement calcaire détermine la profondeur d’enracinement du blé et du maïs. Dans les sols limoneux profonds sans obstacles à l’enracinement, le blé peut descendre au delà de 1,7 m de profondeur. Pour le maïs, la profondeur d’enracinement dans les horizons limono-calcaires cryoturbés peut être estimée par une relation linéaire simple en fonction de la profondeur d’apparition de ces horizons. Le blé colonise intensément les horizons de surface sans que l’on puisse mettre en évidence de différences notables entre itinéraires techniques, compte tenu des dates tardives d’observation et de la forte fissuration qui s’est développée. Cette colonisation est significativement supérieure à celle du maïs. Pour celui-ci, les colonisations les plus faibles sont celles des parcelles insuffisamment tassées. La colonisation des horizons profonds par le blé est nettement plus importante que celle réalisée par le maïs. Pour les deux cultures, nous avons mis en évidence des relations significatives entre la colonisation des horizons H5 (+H6) et celle des horizons B1. A l’aide des critères que nous avons mis en évidence, il est possible dans cette petite région agricole de prévoir la profondeur d’enracinement des deux cultures à partir d’une reconnaissance à la tarière des horizons pertinents pour les sols étudiés. Toutefois ce travail mérite d’être complété et étendu à d’autres sols et à d’autres cultures du secteur. Mots clés : Système racinaire, sol argilo-limoneux, Triticum aestivum L, Zea mays L, Beauce. |
Boulaine, J. Quatre siècles de fertilisation - Première partie Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (3), p. 201-211, 1995. @article{d_Boulaine1995,
title = {Quatre siècles de fertilisation - Première partie},
author = {J. Boulaine},
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date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
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pages = {201-211},
abstract = {Entre 1600 et 1840 de grands savants ont exploré les problèmes de la fertilisation. Leurs successeurs ont construit un des chapitres les plus efficaces de l’Agronomie. L’histoire permet une hiérarchisation des problèmes qui leur avait souvent échappé. Les terres de France étaient épuisées à la fin du XVIII ème siècle, par une très longue exploitation par une population très supérieure en nombre à celles des pays voisins. La dégradation de l’humus, le blocage du phosphore et du potassium, ainsi que les pertes d’azote, en étaient les manifestations majeures. La Révolution de 1789 a supprimé de nombreuses contraintes : elle a permis la culture des légumineuses fourragères et des plantes sarclées qui ont stoppé la baisse des rendements et entraîné quelques progrès très limités durant le XIX ème siècle lequel a connu par ailleurs une quête effrénée de fertilisants, sans résultats appréciables au niveau national. Localement, des succès remarquables ont pu être enregistrés. L’apport du phosphore, grâce à des ressources minérales extérieures, a permis de surmonter cette contrainte majeure. Les rendements moyens en blé sont passés de 10 à 20 quintaux/ ha. Mais alors, la contrainte de l’azote minéral s’est manifestée car en année moyenne, la minéralisation de l’azote organique plafonne à ce niveau. A partir de 1945 les engrais azotés ont, à leur tour, provoqué l’essor prodigieux des rendements : celui du blé d’hiver a triplé en trente ans. D’autres éléments, au premier rang desquels le potassium, interviennent pour nuancer ce schéma simplifié. La nature très variée des terres, les disparités climatiques, les niveaux de formation des hommes interviennent eux aussi dans l’histoire complexe de la fertilisation, en France, depuis quatre siècles.
Mots clés : Humus, fertilisation rationnelle, azote, phosphore.},
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Entre 1600 et 1840 de grands savants ont exploré les problèmes de la fertilisation. Leurs successeurs ont construit un des chapitres les plus efficaces de l’Agronomie. L’histoire permet une hiérarchisation des problèmes qui leur avait souvent échappé. Les terres de France étaient épuisées à la fin du XVIII ème siècle, par une très longue exploitation par une population très supérieure en nombre à celles des pays voisins. La dégradation de l’humus, le blocage du phosphore et du potassium, ainsi que les pertes d’azote, en étaient les manifestations majeures. La Révolution de 1789 a supprimé de nombreuses contraintes : elle a permis la culture des légumineuses fourragères et des plantes sarclées qui ont stoppé la baisse des rendements et entraîné quelques progrès très limités durant le XIX ème siècle lequel a connu par ailleurs une quête effrénée de fertilisants, sans résultats appréciables au niveau national. Localement, des succès remarquables ont pu être enregistrés. L’apport du phosphore, grâce à des ressources minérales extérieures, a permis de surmonter cette contrainte majeure. Les rendements moyens en blé sont passés de 10 à 20 quintaux/ ha. Mais alors, la contrainte de l’azote minéral s’est manifestée car en année moyenne, la minéralisation de l’azote organique plafonne à ce niveau. A partir de 1945 les engrais azotés ont, à leur tour, provoqué l’essor prodigieux des rendements : celui du blé d’hiver a triplé en trente ans. D’autres éléments, au premier rang desquels le potassium, interviennent pour nuancer ce schéma simplifié. La nature très variée des terres, les disparités climatiques, les niveaux de formation des hommes interviennent eux aussi dans l’histoire complexe de la fertilisation, en France, depuis quatre siècles. Mots clés : Humus, fertilisation rationnelle, azote, phosphore. |
Boulaine, J. Quatre siècles de fertilisation (Seconde partie) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (4), p. 219-226, 1995. @article{a_Boulaine1995,
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Baize, D. Les sols argileux appauvris en argile sous climat tempéré humide - Planosols texturaux, pélosols différenciés et autres solums Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (4), p. 227-240, 1995. @article{b_Baize1995,
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abstract = {Sous climats tempérés humides, les sols développés à partir de matériaux sédimentaires argileux sont presque toujours appauvris en argiles dans leurs horizons supérieurs, lorsqu’ils n’ont pas été tronqués par l’érosion en terrains cultivés.
Souvent confrontés, au cours de leurs travaux de cartographie, à des solums montrant un appauvrissement en argiles morphologiquement très net (un changement textural brusque s’ajoutant à une forte différenciation texturale), les pédologues français ont peu à peu forgé deux catégories typologiques reconnues par le Référentiel Pédologiques 1995 : les PLANOSOLS texturaux et les PELOSOLS DIFFERENCIES. Les deux premières partie de articles seront consacrées à décrire la morphologie et le fonctionnement de ces deux catégories de sols.
Mais, dans les mêmes paysages de plaines sédimentaires, de très nombreux solums peuvent être observés où l’appauvrissement en argiles est évident mais qui ne présentent pas tous les caractères requis pour être rattachés aux PELOSOLS DIFFERENCIES ou aux PLANOSOLS. Mal reconnus, peu étudiés et difficiles à rattacher aux référentiels habituels, ces solums seront envisagés dans une troisième partie.
Les quatre études approfondies réalisées en France et au Luxembourg sur les PELOSOLS et sur les PLANOSOLS (Nguyen Kha, 1973 ; Baize, 1983 ; Lamotte, 1986 ; Van Den Broek, 1989) mènent toutes aux mêmes conclusions : il y a départ latéral de particules argileuses et de limons fins évacués en suspension par des nappes perchées temporaires à écoulement latéral.
Tous les sols envisagé au cours de cet article ont en commun un climat tempéré océaniques plus ou moins typiques, avec une influence plus continentale en Lorraine (température moyenne annuelles de l’air comprises entre 9 et 11°C ; température moyenne de Janvier de + 0,5 à + 5 °C ; température de Juillet de 17 à 19 °C ; précipitations moyennes annuelles comprises entre 600 et 1000 mm, bien réparties tout au long de l’année). Leurs matériaux parentaux sont des roches sédimentaires argileuses marines ou lagunaires, datant du Trias, du Lias, du Crétacé inférieur, de l’Eocène ou du Miocène. Ces roches peuvent être calcaires ou non, le plus souvent riches en calcium et magnésium à l’origine. Parfois la roche-mère est une formation résiduelle résultant de la décarbonatation d’une craie glauconifère ou d’un dépôt lœssique quaternaire. Ce ne sont jamais des alluvions. Dans le cas de sols argileux alluviaux, aucun gradient d’argile ne peut être observé.
Le processus d’appauvrissement en argile débute en milieu neutre, juste après la fin de la décarbonatation des matériaux calcaire. Il intervient ensuite dans un milieu de plus en plus acide, l’acidité étant finalement renforcée par l’acidolyse des minéraux argileux.
PLANOSOLS et PELOSOLS DIFFERENCIES peuvent être observés en situations planes ou sur pente faibles. Les autres sols argileux appauvris en argiles sont situés sur des versants plus pentus. Dans ce cas, une « course » débute entre les processus pédogénétiques donnant naissance à des horizons de surface à texture plus grossière et les processus d’érosion qui tendent à tronquer la partie supérieure des solums, notamment sous cultures.
En conclusion (figure 4), il est établi que l’appauvrissement en argile se développe sous climat tempéré humide à chaque fois qu’un fonctionnement latéral est possible, c’est-à-dire lorsque le solum montre une faible perméabilité verticale due à un plancher argileux. Une pente est également nécessaire même si elle est très faible. L’appauvrissement en argile est un processus qui s’auto-accélère mais un tel phénomène ne peut modifier fortement la morphologie d’un solum que s’il peut agir pendant un long temps dans un paysage stable, protégé de l’érosion. C’est pourquoi les sols argileux appauvris en argile sont beaucoup plus fréquents sous forêts que sous cultures.
L’appauvrissement en argile et en fer est un processus naturel : les eaux vont rapidement rejoindre les ruisseaux et les rivières, chargées de particules argileuses. Les conséquences de ce « lessivage latéral » sont le départ rapide dans les eaux de sub-surface non seulement des argiles fines mais aussi tous les produits ou déchets apportés dans les parcelles (pesticides, nitrate, éléments traces métalliques, etc.).
Mots clés : Sols argileux, appauvrissement, PELOSOLS, PLANOSOLS.},
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Sous climats tempérés humides, les sols développés à partir de matériaux sédimentaires argileux sont presque toujours appauvris en argiles dans leurs horizons supérieurs, lorsqu’ils n’ont pas été tronqués par l’érosion en terrains cultivés. Souvent confrontés, au cours de leurs travaux de cartographie, à des solums montrant un appauvrissement en argiles morphologiquement très net (un changement textural brusque s’ajoutant à une forte différenciation texturale), les pédologues français ont peu à peu forgé deux catégories typologiques reconnues par le Référentiel Pédologiques 1995 : les PLANOSOLS texturaux et les PELOSOLS DIFFERENCIES. Les deux premières partie de articles seront consacrées à décrire la morphologie et le fonctionnement de ces deux catégories de sols. Mais, dans les mêmes paysages de plaines sédimentaires, de très nombreux solums peuvent être observés où l’appauvrissement en argiles est évident mais qui ne présentent pas tous les caractères requis pour être rattachés aux PELOSOLS DIFFERENCIES ou aux PLANOSOLS. Mal reconnus, peu étudiés et difficiles à rattacher aux référentiels habituels, ces solums seront envisagés dans une troisième partie. Les quatre études approfondies réalisées en France et au Luxembourg sur les PELOSOLS et sur les PLANOSOLS (Nguyen Kha, 1973 ; Baize, 1983 ; Lamotte, 1986 ; Van Den Broek, 1989) mènent toutes aux mêmes conclusions : il y a départ latéral de particules argileuses et de limons fins évacués en suspension par des nappes perchées temporaires à écoulement latéral. Tous les sols envisagé au cours de cet article ont en commun un climat tempéré océaniques plus ou moins typiques, avec une influence plus continentale en Lorraine (température moyenne annuelles de l’air comprises entre 9 et 11°C ; température moyenne de Janvier de + 0,5 à + 5 °C ; température de Juillet de 17 à 19 °C ; précipitations moyennes annuelles comprises entre 600 et 1000 mm, bien réparties tout au long de l’année). Leurs matériaux parentaux sont des roches sédimentaires argileuses marines ou lagunaires, datant du Trias, du Lias, du Crétacé inférieur, de l’Eocène ou du Miocène. Ces roches peuvent être calcaires ou non, le plus souvent riches en calcium et magnésium à l’origine. Parfois la roche-mère est une formation résiduelle résultant de la décarbonatation d’une craie glauconifère ou d’un dépôt lœssique quaternaire. Ce ne sont jamais des alluvions. Dans le cas de sols argileux alluviaux, aucun gradient d’argile ne peut être observé. Le processus d’appauvrissement en argile débute en milieu neutre, juste après la fin de la décarbonatation des matériaux calcaire. Il intervient ensuite dans un milieu de plus en plus acide, l’acidité étant finalement renforcée par l’acidolyse des minéraux argileux. PLANOSOLS et PELOSOLS DIFFERENCIES peuvent être observés en situations planes ou sur pente faibles. Les autres sols argileux appauvris en argiles sont situés sur des versants plus pentus. Dans ce cas, une « course » débute entre les processus pédogénétiques donnant naissance à des horizons de surface à texture plus grossière et les processus d’érosion qui tendent à tronquer la partie supérieure des solums, notamment sous cultures. En conclusion (figure 4), il est établi que l’appauvrissement en argile se développe sous climat tempéré humide à chaque fois qu’un fonctionnement latéral est possible, c’est-à-dire lorsque le solum montre une faible perméabilité verticale due à un plancher argileux. Une pente est également nécessaire même si elle est très faible. L’appauvrissement en argile est un processus qui s’auto-accélère mais un tel phénomène ne peut modifier fortement la morphologie d’un solum que s’il peut agir pendant un long temps dans un paysage stable, protégé de l’érosion. C’est pourquoi les sols argileux appauvris en argile sont beaucoup plus fréquents sous forêts que sous cultures. L’appauvrissement en argile et en fer est un processus naturel : les eaux vont rapidement rejoindre les ruisseaux et les rivières, chargées de particules argileuses. Les conséquences de ce « lessivage latéral » sont le départ rapide dans les eaux de sub-surface non seulement des argiles fines mais aussi tous les produits ou déchets apportés dans les parcelles (pesticides, nitrate, éléments traces métalliques, etc.). Mots clés : Sols argileux, appauvrissement, PELOSOLS, PLANOSOLS. |
Coquet, Y.; Boivin, P.; Braudeau, E.; Feltens, J.; Touma, J. Mesure in situ des propriétés de retrait de deux sols tropicaux peu gonflants Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (4), p. 241-255, 1995. @article{c_Coquet1995,
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abstract = {Avec le développement des méthodes de mesure au laboratoire, le champ d’investigation des études sur les propriétés de retrait des sols s’est élargi aux sols faiblement gonflants (retrait linéaire total relatif inférieur à 3 %). Cependant la caractérisation in situ du retrait des sols s’est essentiellement limitée au cas de sols argileux fortement gonflants. Nous présentons un protocole de mesure in situ de la courbe de retrait linéaire des sols, applicable aux sols faiblement gonflants. Son originalité repose d’une part sur l’utilisation de capteurs électroniques de déplacement pour mesurer les variations de couches de sol, avec une précision de ± 10 µm, et d’autre part sur l’utilisation du krigeage pour estimer la teneur en eau du sol à l’endroit des mesures d’épaisseur à partir de prélèvements réalisés à distance. Ce dispositif a été testé sur deux sols tropicaux peu gonflants : un sol ferrallitique et un sol alluvial peu évolué. Les courbes obtenues ont une forme similaire à celle des sols argileux gonflants, bien que l’ampleur du retrait leur soit inférieure de deux ordres de grandeur.
Mots clés : Retrait linéaire, courbe de retrait in situ, sol peu gonflant, capteur de déplacement, krigeage.},
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Avec le développement des méthodes de mesure au laboratoire, le champ d’investigation des études sur les propriétés de retrait des sols s’est élargi aux sols faiblement gonflants (retrait linéaire total relatif inférieur à 3 %). Cependant la caractérisation in situ du retrait des sols s’est essentiellement limitée au cas de sols argileux fortement gonflants. Nous présentons un protocole de mesure in situ de la courbe de retrait linéaire des sols, applicable aux sols faiblement gonflants. Son originalité repose d’une part sur l’utilisation de capteurs électroniques de déplacement pour mesurer les variations de couches de sol, avec une précision de ± 10 µm, et d’autre part sur l’utilisation du krigeage pour estimer la teneur en eau du sol à l’endroit des mesures d’épaisseur à partir de prélèvements réalisés à distance. Ce dispositif a été testé sur deux sols tropicaux peu gonflants : un sol ferrallitique et un sol alluvial peu évolué. Les courbes obtenues ont une forme similaire à celle des sols argileux gonflants, bien que l’ampleur du retrait leur soit inférieure de deux ordres de grandeur. Mots clés : Retrait linéaire, courbe de retrait in situ, sol peu gonflant, capteur de déplacement, krigeage. |