Curt, T.; Dole, S.; Marmeys, G. Alimentation en eau et production forestière - Application d'indicateurs simples pour les résineux dans le Massif Central Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 81-96, 1996. @article{a_Curt199,
title = {Alimentation en eau et production forestière - Application d'indicateurs simples pour les résineux dans le Massif Central},
author = {T. Curt and S. Dole and G. Marmeys},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {81-96},
abstract = {L’alimentation en eau des stations contrôle une part importante de la production forestière. Elle doit pouvoir être évaluée par des indices simples, robustes et facilement mesurables sur le terrain par tout gestionnaire forestier. Cet article montre l’intérêt de méthodes de diagnostic simplifié : la valeur du réservoir en eau du sol (RES) est estimée en prenant en compte uniquement la profondeur du sol (par test-tarière), sa texture et sa pierrosité. Un bilan entre apports et départs d’eau sur le versant complète ce diagnostic. Ces deux éléments sont comparés avec l’indice de fertilité de peuplements d’épicéa commun et de sapin pectiné, qui permet d’estimer leur niveau de production. Au total, 512 placettes de relevés ont été étudiées dans deux régions écologiquement contrastées du Massif Central : les hautes Cévennes granitiques et métamorphiques (Mont Lozère, Aigoual, Lingas), et les massifs volcaniques auvergnats (Chaîne des Puys, Monts Dore). L’indice RES discrimine une part importante de l’indice de fertilité pour le sapin pectiné et l’épicéa commun dans les hautes Cévennes, en climat méditerranéo-montagnard, et dans un contexte pédologique relativement homogène. Son rôle est secondaire dans la production de l’épicéa commun en Auvergne, du fait d’un faible déficit hydrique climatique. La méthode utilisée fournit un ordre de grandeur du réservoir en eau et permet des comparaisons entre stations. Cependant, elle ne s’applique en toute rigueur que dans des conditions de relative homogénéité des matériaux parentaux et des sols. Des propositions sont faites pour compléter cette approche dans d’autres contextes édaphiques. La prise en compte du bilan en eau de la placette en fonction de sa position sur le versant permet de mieux comprendre les variations de l’indice de fertilité.
Mots clés : Réservoir en eau du sol, Production forestière, Sapin pectiné (Abies alba Mill.), Epicéa commun (Picea abies (L.) Karst.), Massif Central.},
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L’alimentation en eau des stations contrôle une part importante de la production forestière. Elle doit pouvoir être évaluée par des indices simples, robustes et facilement mesurables sur le terrain par tout gestionnaire forestier. Cet article montre l’intérêt de méthodes de diagnostic simplifié : la valeur du réservoir en eau du sol (RES) est estimée en prenant en compte uniquement la profondeur du sol (par test-tarière), sa texture et sa pierrosité. Un bilan entre apports et départs d’eau sur le versant complète ce diagnostic. Ces deux éléments sont comparés avec l’indice de fertilité de peuplements d’épicéa commun et de sapin pectiné, qui permet d’estimer leur niveau de production. Au total, 512 placettes de relevés ont été étudiées dans deux régions écologiquement contrastées du Massif Central : les hautes Cévennes granitiques et métamorphiques (Mont Lozère, Aigoual, Lingas), et les massifs volcaniques auvergnats (Chaîne des Puys, Monts Dore). L’indice RES discrimine une part importante de l’indice de fertilité pour le sapin pectiné et l’épicéa commun dans les hautes Cévennes, en climat méditerranéo-montagnard, et dans un contexte pédologique relativement homogène. Son rôle est secondaire dans la production de l’épicéa commun en Auvergne, du fait d’un faible déficit hydrique climatique. La méthode utilisée fournit un ordre de grandeur du réservoir en eau et permet des comparaisons entre stations. Cependant, elle ne s’applique en toute rigueur que dans des conditions de relative homogénéité des matériaux parentaux et des sols. Des propositions sont faites pour compléter cette approche dans d’autres contextes édaphiques. La prise en compte du bilan en eau de la placette en fonction de sa position sur le versant permet de mieux comprendre les variations de l’indice de fertilité. Mots clés : Réservoir en eau du sol, Production forestière, Sapin pectiné (Abies alba Mill.), Epicéa commun (Picea abies (L.) Karst.), Massif Central. |
Cam, C.; Froger, D.; Moulin, J.; Rassineux, J.; Servant, J. Représentation cartographique de la sensibilité des sols à l'infiltration hydrique verticale - Carte thématique à l'infiltration verticale Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 97-112, 1996. @article{b_Cam1996,
title = {Représentation cartographique de la sensibilité des sols à l'infiltration hydrique verticale - Carte thématique à l'infiltration verticale},
author = {C. Cam and D. Froger and J. Moulin and J. Rassineux and J. Servant},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
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pages = {97-112},
abstract = {Les Chambres d’Agriculture du Cher, de l’Indre et Loire, de l’Indre et de la Vienne ont entrepris, au début des années 1980, la réalisation d’une cartographie systématique des sols de ces départements à l’échelle du 1/50.000. Le processus d’édition automatique de ces cartes comporte la création d’un fichier de données sémantiques et géographiques pour chaque feuille, et permet d’effectuer des traitements informatiques pouvant déboucher sur l’édition de cartes thématiques dérivées du fichier de base. Les feuilles déjà éditées sont ainsi accompagnées de quatre cartons thématiques à 1/100.000 (texture superficielle et hydromorphie par extraction directe d’une donnée ; réserve utile et aptitudes agricoles par croisement de plusieurs paramètres). Dans le cadre d’une prise en compte croissante des préoccupations d’ordre environnemental, l’accent a été mis davantage sur les relations sol-eau. Le nouveau type de carte thématique proposé tente ainsi d’apprécier et de spatialiser la sensibilité des différents types de sols à l’infiltration hydrique au niveau de la petite région naturelle. Cette carte thématique est établie à partir de six paramètres ; chacun est un caractère intrinsèque du sol correspondant à une composante de l’infiltration hydrique verticale. Ils sont obtenus à partir des onze données contenues dans le fichier informatique de la carte des sols ; trois de ces paramètres (texture superficielle, présence d’un plancher imperméable et épaisseur du sol) sont connus ou mesurés et sont directement issus des données de base ; un paramètre (réserve utile en eau) est calculé à partir de ces données ; les deux autres (perméabilité du profil, vitesse de percolation), sont interprétés à partir de la connaissance régionale des sols et obtenus par combinaison des données de base. Ces paramètres sont quantifiés et la somme de leur valeur aboutit à la définition de sept classes de sensibilité. Ce classement des sols est à moduler en fonction du contexte géographique, géologique et climatique régional. Ce système de thématisation a été testé sur plusieurs coupures existantes de la carte des sols ; il paraît valide pour les secteurs étudiés. L’exemple présenté est celui de la feuille de Sancerre (Cher). A ce jour, douze feuilles de la carte des sols sont accompagnées de leur carte thématique ‘sensibilité à l’infiltration’, éditée à 1/100 000.
Mots clés : Cartographie, pédologie, modélisation, hydrodynamisme, région Centre, département de la Vienne},
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Les Chambres d’Agriculture du Cher, de l’Indre et Loire, de l’Indre et de la Vienne ont entrepris, au début des années 1980, la réalisation d’une cartographie systématique des sols de ces départements à l’échelle du 1/50.000. Le processus d’édition automatique de ces cartes comporte la création d’un fichier de données sémantiques et géographiques pour chaque feuille, et permet d’effectuer des traitements informatiques pouvant déboucher sur l’édition de cartes thématiques dérivées du fichier de base. Les feuilles déjà éditées sont ainsi accompagnées de quatre cartons thématiques à 1/100.000 (texture superficielle et hydromorphie par extraction directe d’une donnée ; réserve utile et aptitudes agricoles par croisement de plusieurs paramètres). Dans le cadre d’une prise en compte croissante des préoccupations d’ordre environnemental, l’accent a été mis davantage sur les relations sol-eau. Le nouveau type de carte thématique proposé tente ainsi d’apprécier et de spatialiser la sensibilité des différents types de sols à l’infiltration hydrique au niveau de la petite région naturelle. Cette carte thématique est établie à partir de six paramètres ; chacun est un caractère intrinsèque du sol correspondant à une composante de l’infiltration hydrique verticale. Ils sont obtenus à partir des onze données contenues dans le fichier informatique de la carte des sols ; trois de ces paramètres (texture superficielle, présence d’un plancher imperméable et épaisseur du sol) sont connus ou mesurés et sont directement issus des données de base ; un paramètre (réserve utile en eau) est calculé à partir de ces données ; les deux autres (perméabilité du profil, vitesse de percolation), sont interprétés à partir de la connaissance régionale des sols et obtenus par combinaison des données de base. Ces paramètres sont quantifiés et la somme de leur valeur aboutit à la définition de sept classes de sensibilité. Ce classement des sols est à moduler en fonction du contexte géographique, géologique et climatique régional. Ce système de thématisation a été testé sur plusieurs coupures existantes de la carte des sols ; il paraît valide pour les secteurs étudiés. L’exemple présenté est celui de la feuille de Sancerre (Cher). A ce jour, douze feuilles de la carte des sols sont accompagnées de leur carte thématique ‘sensibilité à l’infiltration’, éditée à 1/100 000. Mots clés : Cartographie, pédologie, modélisation, hydrodynamisme, région Centre, département de la Vienne |
Legros, J-P.; Kolbl, O.; Falipou, P. Délimitation d'unités de paysage sur des photographies aériennes - Eléments de réflexion pour la définition d'une méthode de tracé Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 113-124, 1996. @article{c_Legros1996,
title = {Délimitation d'unités de paysage sur des photographies aériennes - Eléments de réflexion pour la définition d'une méthode de tracé},
author = {J-P. Legros and O. Kolbl and P. Falipou},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {113-124},
abstract = {Cet article a pour objet de discuter la ‘reproductibilité’ de zonages faits par photo-interprétation et visant à délimiter des unités de paysage. Il s’agit très précisément d’une étude de ‘fidélité’ au sens statistique du terme : les zonages proposés par différentes personnes sont-ils identiques ? Pour répondre, on se base sur la superposition de 20 zonages réalisés sur le même cliché par 20 binômes d’étudiants travaillant séparément. Certaines limites naturelles qui s’inscrivent à la fois dans le relief et dans la végétation sont perçues par tous les observateurs. D’autres, au contraire, sont plus ou moins bien reconnues ce qui conduit à des tracés qui ne coïncident pas. On s’efforce d’analyser les raisons des désaccords. En conclusion, on propose quelques règles visant, sinon à supprimer, du moins à limiter la part de subjectivité liée à ce genre d’exercice qui est très pratiqué dans le cadre de cartographies réalisées à moyenne ou petite échelle (délimitation des pédopaysages).
Mots clés : Photo - interprétation, paysage, cartographie, limite de sol, croisement de cartes, SIG mode vecteur.},
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Cet article a pour objet de discuter la ‘reproductibilité’ de zonages faits par photo-interprétation et visant à délimiter des unités de paysage. Il s’agit très précisément d’une étude de ‘fidélité’ au sens statistique du terme : les zonages proposés par différentes personnes sont-ils identiques ? Pour répondre, on se base sur la superposition de 20 zonages réalisés sur le même cliché par 20 binômes d’étudiants travaillant séparément. Certaines limites naturelles qui s’inscrivent à la fois dans le relief et dans la végétation sont perçues par tous les observateurs. D’autres, au contraire, sont plus ou moins bien reconnues ce qui conduit à des tracés qui ne coïncident pas. On s’efforce d’analyser les raisons des désaccords. En conclusion, on propose quelques règles visant, sinon à supprimer, du moins à limiter la part de subjectivité liée à ce genre d’exercice qui est très pratiqué dans le cadre de cartographies réalisées à moyenne ou petite échelle (délimitation des pédopaysages). Mots clés : Photo - interprétation, paysage, cartographie, limite de sol, croisement de cartes, SIG mode vecteur. |
Mathieu, C. Structures et programme de la normalisation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 125-134, 1996. @article{d_Mathieu1996,
title = {Structures et programme de la normalisation},
author = {C. Mathieu},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_2_MATHIEU.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {125-134},
abstract = {Avant d’aborder le problème spécifique de la normalisation en matière de Sols, il est rappelé ce qu’est une norme et quels sont l’objet et le fonctionnement de la normalisation en France (AFNOR), en Europe (CEN) et au niveau international (ISO). Concernant l’environnement en général et les sols en particulier, l’action de l’AFNOR est présentée au niveau de la commission générale ‘Qualité des Sols’ pour réaliser la normalisation de méthodes de références pour l’analyse et la description des sols, ceci en collaboration très étroite avec l’ISO (International Standard Organisation), ce qui induit une synergie étroite entre normes françaises et normes internationales homologuées. En dernière partie, on présente l’orientation des nouveaux travaux ISO sur ‘l’évaluation des sols et des sites’. Vu les enjeux à terme d’une normalisation dans ce domaine touchant l’environnement jusqu’aux problèmes liés à la santé humaine, il est impératif pour la France d’être très présente dans les diverses commissions de l’ISO pour collaborer à l’élaboration des normes mais également pour faire entendre sa voix à travers sa compétence technique et scientifique, particulièrement en agropédologie. L’AFES souhaite une forte mobilisation de sa communauté et propose la création d’un groupe de travail AFNOR sur le thème ‘Aptitude des sols pour une agriculture durable’.
Mots clés : Normalisation, qualité des sols, AFNOR, ISO},
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Avant d’aborder le problème spécifique de la normalisation en matière de Sols, il est rappelé ce qu’est une norme et quels sont l’objet et le fonctionnement de la normalisation en France (AFNOR), en Europe (CEN) et au niveau international (ISO). Concernant l’environnement en général et les sols en particulier, l’action de l’AFNOR est présentée au niveau de la commission générale ‘Qualité des Sols’ pour réaliser la normalisation de méthodes de références pour l’analyse et la description des sols, ceci en collaboration très étroite avec l’ISO (International Standard Organisation), ce qui induit une synergie étroite entre normes françaises et normes internationales homologuées. En dernière partie, on présente l’orientation des nouveaux travaux ISO sur ‘l’évaluation des sols et des sites’. Vu les enjeux à terme d’une normalisation dans ce domaine touchant l’environnement jusqu’aux problèmes liés à la santé humaine, il est impératif pour la France d’être très présente dans les diverses commissions de l’ISO pour collaborer à l’élaboration des normes mais également pour faire entendre sa voix à travers sa compétence technique et scientifique, particulièrement en agropédologie. L’AFES souhaite une forte mobilisation de sa communauté et propose la création d’un groupe de travail AFNOR sur le thème ‘Aptitude des sols pour une agriculture durable’. Mots clés : Normalisation, qualité des sols, AFNOR, ISO |
Pédro, G. La science des sols à l`aube du XXIème siècle - Conférence introductive aux V èmes Journées Nationales de l'Étude des Sols. Rennes, 23 avril 1996 Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 135-143, 1996. @article{e_Pédro1996,
title = {La science des sols à l`aube du XXIème siècle - Conférence introductive aux V èmes Journées Nationales de l'Étude des Sols. Rennes, 23 avril 1996},
author = {G. Pédro},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {135-143},
abstract = {La science des sols constitue une discipline scientifique qui n’était pas jusqu’alors arrivée à maturité, d’une part en raison de sa relative jeunesse, et d’autre part, du fait de l’extrême variabilité caractérisant son objet d’étude. Il n’en n’est plus de même aujourd’hui, à la suite de l’immense travail qui a été accompli au cours des cinquante dernières années notamment. Désormais cette discipline dispose de la plupart des éléments lui permettant de répondre efficacement aux principales questions, relevant de l’alimentation et de l’environnement, qui interpelleront sans aucun doute l’humanité dans un très proche avenir. Au demeurant, pour remplir pleinement cette mission, la science des sols doit tout d’abord surmonter les deux écueils qui semblent la guetter à l’aube du XXIème siècle :
- l’un a trait à la tendance vers une hyperspécialisation, qui la conduirait inévitablement à se détacher de ses racines ;
- l’autre résulte de la nécessité qu’elle a, tout en gardant son âme, de s’associer aux autres disciplines du milieu biophysique et de l’environnement ; ceci de manière à appréhender dans les meilleurs conditions l’état et l’évolution de la surface de la Planète. Mais, en second lieu, elle se doit aussi, en en tant biogéoscience, de mieux intégrer les trois éléments qui font sa réelle spécificité, à savoir l’espace, le temps (durée) et la vie. C’est en prenant en compte réellement ces différents aspects que la science des sols sera à même, semble-t-il, de fournir la plupart des réponses que l’humanité attend d’elle dans un futur immédiat.
Mots clés : Identité et multidisciplinarité, sol et espace, sol et durée, sol et vie (biogéoscience).},
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La science des sols constitue une discipline scientifique qui n’était pas jusqu’alors arrivée à maturité, d’une part en raison de sa relative jeunesse, et d’autre part, du fait de l’extrême variabilité caractérisant son objet d’étude. Il n’en n’est plus de même aujourd’hui, à la suite de l’immense travail qui a été accompli au cours des cinquante dernières années notamment. Désormais cette discipline dispose de la plupart des éléments lui permettant de répondre efficacement aux principales questions, relevant de l’alimentation et de l’environnement, qui interpelleront sans aucun doute l’humanité dans un très proche avenir. Au demeurant, pour remplir pleinement cette mission, la science des sols doit tout d’abord surmonter les deux écueils qui semblent la guetter à l’aube du XXIème siècle : - l’un a trait à la tendance vers une hyperspécialisation, qui la conduirait inévitablement à se détacher de ses racines ; - l’autre résulte de la nécessité qu’elle a, tout en gardant son âme, de s’associer aux autres disciplines du milieu biophysique et de l’environnement ; ceci de manière à appréhender dans les meilleurs conditions l’état et l’évolution de la surface de la Planète. Mais, en second lieu, elle se doit aussi, en en tant biogéoscience, de mieux intégrer les trois éléments qui font sa réelle spécificité, à savoir l’espace, le temps (durée) et la vie. C’est en prenant en compte réellement ces différents aspects que la science des sols sera à même, semble-t-il, de fournir la plupart des réponses que l’humanité attend d’elle dans un futur immédiat. Mots clés : Identité et multidisciplinarité, sol et espace, sol et durée, sol et vie (biogéoscience). |
Deckers, J.; Raes, D.; Ceuppens, J.; Wachter, I. De; Merckx, R.; Diallo, A. Évolution de l'acidité dans les sols du delta du fleuve Sénégal sous influence anthropogène Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (3), p. 151-166, 1996. @article{a_Deckers1996,
title = {Évolution de l'acidité dans les sols du delta du fleuve Sénégal sous influence anthropogène},
author = {J. Deckers and D. Raes and J. Ceuppens and I. De Wachter and R. Merckx and A. Diallo},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_3_DECKERS.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {3},
pages = {151-166},
abstract = {Cette communication porte sur une prospection pédologique effectuée dans le delta du fleuve Sénégal, dans le cadre du Projet Gestion de l`Eau, Coopération Scientifique KU Leuven - SAED, à Saint Louis, Sénégal. Il s`agit d`une recherche diagnostique sur le problème de l`acidité et son importance pour la riziculture sous irrigation. L`objectif de cette étude était d`étudier la dynamique de l`acidité dans les sols du delta depuis sa formation jusqu`à maintenant sous l`influence de l`homme. Cette évolution est caractérisée par l`analyse de trois cas tout à fait différents notamment, (i) le cas sans influence humaine, (ii) un site archéologique où est intervenue une influence humaine historique, facteur pédogénétique dominant et (iii) un périmètre irrigué depuis 1980. Chaque site est caractérisé par une toposéquence représentative. L`étude a démontré qu`une quantité non négligeable d`acidité potentielle existe dans le Delta et ce, surtout dans les cuvettes de décantation. En d`autres endroits, l`acidité potentielle apparaît à grande profondeur ou bien n`a jamais existé, ou a été neutralisée par la présence de CaCO3 dans le profil (déchets de coquillages archéologiques). L`étude montre qu`en fin d`évolution, les conditions d`acidité sous riz irrigué seront favorables, c`est-à-dire qu`il existe une neutralisation nette due aux bases qui sont apportées par l`eau d`irrigation. De plus, l`acidité est diluée par les quantités énormes d`eau qui sont appliquées pour la riziculture dans le delta afin de contrôler la salinité.
Mots clés : Pédogénèse, Sols acides sulfatés, Influence anthropique},
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Cette communication porte sur une prospection pédologique effectuée dans le delta du fleuve Sénégal, dans le cadre du Projet Gestion de l`Eau, Coopération Scientifique KU Leuven - SAED, à Saint Louis, Sénégal. Il s`agit d`une recherche diagnostique sur le problème de l`acidité et son importance pour la riziculture sous irrigation. L`objectif de cette étude était d`étudier la dynamique de l`acidité dans les sols du delta depuis sa formation jusqu`à maintenant sous l`influence de l`homme. Cette évolution est caractérisée par l`analyse de trois cas tout à fait différents notamment, (i) le cas sans influence humaine, (ii) un site archéologique où est intervenue une influence humaine historique, facteur pédogénétique dominant et (iii) un périmètre irrigué depuis 1980. Chaque site est caractérisé par une toposéquence représentative. L`étude a démontré qu`une quantité non négligeable d`acidité potentielle existe dans le Delta et ce, surtout dans les cuvettes de décantation. En d`autres endroits, l`acidité potentielle apparaît à grande profondeur ou bien n`a jamais existé, ou a été neutralisée par la présence de CaCO3 dans le profil (déchets de coquillages archéologiques). L`étude montre qu`en fin d`évolution, les conditions d`acidité sous riz irrigué seront favorables, c`est-à-dire qu`il existe une neutralisation nette due aux bases qui sont apportées par l`eau d`irrigation. De plus, l`acidité est diluée par les quantités énormes d`eau qui sont appliquées pour la riziculture dans le delta afin de contrôler la salinité. Mots clés : Pédogénèse, Sols acides sulfatés, Influence anthropique |
Havlicek, E.; Gobat, J-M. Les apports éoliens dans les sols du Jura - Etat des connaissances et nouvelles données en pâturages boisés Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (3), p. 167-178, 1996. @article{b_Havlicek1996,
title = {Les apports éoliens dans les sols du Jura - Etat des connaissances et nouvelles données en pâturages boisés},
author = {E. Havlicek and J-M. Gobat},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_3_havliceck.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {3},
pages = {167-178},
abstract = {Vingt ans après la découverte des limons éoliens dans les sols du Jura, un bilan tiré de la littérature pédologique montre une confirmation évidente de leurs effets importants sur la pédogenèse sur calcaire. Quelques caractères nouveaux sont précisés : présence primaire ou secondaire (après transport) des limons, rôle important dans la brunification des sols, présence dans des sols à évolution calcique ou calcaire, rôle de l`épaisseur du dépôt dans l`orientation de la pédogenèse, relations entre les dépôts et la couverture végétale.VbCrLfL`étude originale de nombreux sols des pâturages boisés du Jura suisse, réalisée par les auteurs, met également en évidence une présence généralisée de limons d`origine éolienne. Ces résultats permettent de discuter plus avant les relations entre les sols et la végétation qui, par le jeu du cycle biogéochimique, joue un rôle important dans le maintien ou la création d`une ambiance pédogénétique calcique. L`intensité de l`effet de l`éolien sur la pédogenèse dépendrait ainsi d`une combinaison trifactorielle, intégrant non seulement l`épaisseur du sol et la porosité du substratum rocheux, déjà largement prouvées, mais aussi la profondeur d`enracinement physiologique de la végétation.
Mots clés : Pédogenèse, minéralogie, loess, relations sol-végétation, pâturage boisé, Jura, Suisse},
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Vingt ans après la découverte des limons éoliens dans les sols du Jura, un bilan tiré de la littérature pédologique montre une confirmation évidente de leurs effets importants sur la pédogenèse sur calcaire. Quelques caractères nouveaux sont précisés : présence primaire ou secondaire (après transport) des limons, rôle important dans la brunification des sols, présence dans des sols à évolution calcique ou calcaire, rôle de l`épaisseur du dépôt dans l`orientation de la pédogenèse, relations entre les dépôts et la couverture végétale.VbCrLfL`étude originale de nombreux sols des pâturages boisés du Jura suisse, réalisée par les auteurs, met également en évidence une présence généralisée de limons d`origine éolienne. Ces résultats permettent de discuter plus avant les relations entre les sols et la végétation qui, par le jeu du cycle biogéochimique, joue un rôle important dans le maintien ou la création d`une ambiance pédogénétique calcique. L`intensité de l`effet de l`éolien sur la pédogenèse dépendrait ainsi d`une combinaison trifactorielle, intégrant non seulement l`épaisseur du sol et la porosité du substratum rocheux, déjà largement prouvées, mais aussi la profondeur d`enracinement physiologique de la végétation. Mots clés : Pédogenèse, minéralogie, loess, relations sol-végétation, pâturage boisé, Jura, Suisse |
Martin, C.; avec la collaboration de,; Béguin, E.; Levant, M.; Quillard, J. L'érosion hydrique à l'échelle de la parcelle et d'un petit bassin versant après incendie de forêt dans le Massif des Maures Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (3), p. 179-192, 1996. @article{c_Martin1996,
title = {L'érosion hydrique à l'échelle de la parcelle et d'un petit bassin versant après incendie de forêt dans le Massif des Maures},
author = {C. Martin and avec la collaboration de and E. Béguin and M. Levant and J. Quillard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_3_MARTIN.pdf},
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date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
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pages = {179-192},
abstract = {Des mesures de l’érosion ont été réalisées à l’exutoire du bassin versant du Rimbaud (1,46 km2) et sur une parcelle expérimentale (75,2 m2 ; longueur : 12 m ; pente 19 %) à la suite de l’incendie de forêt d’août 1990. Sur la parcelle, l’érosion s’est traduite par un entraînement sélectif de la matière organique (dont une partie sous forme de cendres au cours de la première année) et de particules fines. La revégétalisation de la parcelle et la constitution d’un pavage ont limité l’érosion en 1993-94. La correspondance n’est pas bonne entre les pertes, annuelles ou mensuelles, du bassin versant et celles de la parcelle. Il faut voir en cela, à côté d’un effet d’échelle, la conséquence de la revégétalisation hétérogène du bassin versant (particulièrement lente sur la parcelle). En dépit du décapage de certains bas de versant effectué par les forestiers de l’ONF à la fin de l’été 1991 pour préparer des plantations, les pertes de terre ont été faibles en 1991-92. L’impact de ces travaux s’est toutefois marqué par la persistance de transports solides en 1992-93.
Mots clés : Bassin versant, parcelle expérimentale, érosion hydrique, incendie de forêt.},
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Des mesures de l’érosion ont été réalisées à l’exutoire du bassin versant du Rimbaud (1,46 km2) et sur une parcelle expérimentale (75,2 m2 ; longueur : 12 m ; pente 19 %) à la suite de l’incendie de forêt d’août 1990. Sur la parcelle, l’érosion s’est traduite par un entraînement sélectif de la matière organique (dont une partie sous forme de cendres au cours de la première année) et de particules fines. La revégétalisation de la parcelle et la constitution d’un pavage ont limité l’érosion en 1993-94. La correspondance n’est pas bonne entre les pertes, annuelles ou mensuelles, du bassin versant et celles de la parcelle. Il faut voir en cela, à côté d’un effet d’échelle, la conséquence de la revégétalisation hétérogène du bassin versant (particulièrement lente sur la parcelle). En dépit du décapage de certains bas de versant effectué par les forestiers de l’ONF à la fin de l’été 1991 pour préparer des plantations, les pertes de terre ont été faibles en 1991-92. L’impact de ces travaux s’est toutefois marqué par la persistance de transports solides en 1992-93. Mots clés : Bassin versant, parcelle expérimentale, érosion hydrique, incendie de forêt. |
Podwojewski, P.; Pétard, J. Comparaisons entre différentes méthodes d'extraction des sels solubles et des cations échangeables dans un vertisol à gypse de Nouvelle Calédonie Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (3), p. 193-206, 1996. @article{d_Podwojewsk1996,
title = {Comparaisons entre différentes méthodes d'extraction des sels solubles et des cations échangeables dans un vertisol à gypse de Nouvelle Calédonie},
author = {P. Podwojewski and J. Pétard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_3_podjoweski.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {3},
pages = {193-206},
abstract = {Différentes méthodes d’extraction des sels solubles et des cations échangeables ont été testées sur un VERTISOL calcimagnésique à gypse de Nouvelle Calédonie. L’extraction des sels solubles par une solution aqueuse ou par un mélange glycérol/eau provoque une dissolution du gypse et les ions Ca++ libérés s’échangent avec une fraction des ions Mg++ et Na+ du complexe d’échange dont les smectites sont les constituants dominants. Ces ions Mg++ et Na+ passent en solution; ils seront surestimés dans la détermination des sels solubles et sous-estimés dans celle du complexe d’échange. Par contre, les solutions éthanol/eau ou éthanol/glycol ne provoquent pas de mise en solution du gypse et n’extraient donc que les sels solubles de sodium. Pour l’extraction des cations échangeables dans les horizons sulfatés et carbonatés, la méthode ‘ T ‘ (au chlorure d’ammonium en milieu éthanol) est mieux adaptée que la méthode classique ‘ Acétate ‘ (à l’acétate d’ammonium en milieu aqueux) et limite l’extraction des ions Mg++ et Ca++ provenant de la dissolution des carbonates.
Mots clés : Cations échangeables, sels solubles, méthode d`analyse, VERTISOL, gypse, carbonates, Nouvelle Calédonie},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Différentes méthodes d’extraction des sels solubles et des cations échangeables ont été testées sur un VERTISOL calcimagnésique à gypse de Nouvelle Calédonie. L’extraction des sels solubles par une solution aqueuse ou par un mélange glycérol/eau provoque une dissolution du gypse et les ions Ca++ libérés s’échangent avec une fraction des ions Mg++ et Na+ du complexe d’échange dont les smectites sont les constituants dominants. Ces ions Mg++ et Na+ passent en solution; ils seront surestimés dans la détermination des sels solubles et sous-estimés dans celle du complexe d’échange. Par contre, les solutions éthanol/eau ou éthanol/glycol ne provoquent pas de mise en solution du gypse et n’extraient donc que les sels solubles de sodium. Pour l’extraction des cations échangeables dans les horizons sulfatés et carbonatés, la méthode ‘ T ‘ (au chlorure d’ammonium en milieu éthanol) est mieux adaptée que la méthode classique ‘ Acétate ‘ (à l’acétate d’ammonium en milieu aqueux) et limite l’extraction des ions Mg++ et Ca++ provenant de la dissolution des carbonates. Mots clés : Cations échangeables, sels solubles, méthode d`analyse, VERTISOL, gypse, carbonates, Nouvelle Calédonie |
Sourdat, M. Une évaluation agronomique des terres de Madagascar - 1897-1900 - L'étude d'A. Müntz et sa correspondance avec A. Grandidier Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (3), p. 207-214, 1996. @article{e_Sourdat1996,
title = {Une évaluation agronomique des terres de Madagascar - 1897-1900 - L'étude d'A. Müntz et sa correspondance avec A. Grandidier},
author = {M. Sourdat},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {3},
pages = {207-214},
abstract = {En 1900, le Bulletin du Ministère de l’Agriculture éditait à Paris une étude de la valeur agricole des terres de Madagascar, rédigée par Achille Müntz, Directeur de l’Institut National Agronomique de Paris, membre de l’Institut, et Eugène Rousseaux son préparateur (Müntz et Rousseaux, 1900). Elle présentait et commentait en 216 pages, dont 190 de données, les résultats d’analyses chimiques de 500 échantillons de terres de Madagascar (Azote, Acide phosphorique, Potasse, Carbonate de chaux). Cette étude sera valorisée par un Compte Rendu à l’Académie des Sciences et diverses communications (Müntz et Rousseaux, 1901 a-b-c), commentée par la presse géographique et coloniale, et suscitera diverses réactions. Ces publications se trouvent dans le Fonds Grandidier, tenu par la bibliothèque du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza à Tananarive. Plusieurs d’entre elles sont reliées en un même volume avec des coupures de presse (de J. Giraud dans La géographie du 15/08/1901 et de A. Hébert dans La Revue des Sciences du 30/08/1900). L’ouvrage principal est dédicacé par Müntz à Grandidier. Entre ses pages, se trouvent encore 3 documents autographes échangés entre eux. En évoquant l’ouvrage de Müntz (il en a supporté la responsabilité principale et c’est lui que nous nommerons pour abréger), nous insisterons sur l’éclairage historique et anecdotique que la correspondance projette sur l’entreprise, plutôt que sur les aspects agronomiques de l’étude qui supposeraient de plus vastes développements (cf. Sourdat, 1995). Comment nous apparaît-elle aujourd’hui ? Dans quel esprit et dans quelles conditions avait-elle été conçue, puis réalisée ? En quoi nous intéresse-t-elle encore ?},
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En 1900, le Bulletin du Ministère de l’Agriculture éditait à Paris une étude de la valeur agricole des terres de Madagascar, rédigée par Achille Müntz, Directeur de l’Institut National Agronomique de Paris, membre de l’Institut, et Eugène Rousseaux son préparateur (Müntz et Rousseaux, 1900). Elle présentait et commentait en 216 pages, dont 190 de données, les résultats d’analyses chimiques de 500 échantillons de terres de Madagascar (Azote, Acide phosphorique, Potasse, Carbonate de chaux). Cette étude sera valorisée par un Compte Rendu à l’Académie des Sciences et diverses communications (Müntz et Rousseaux, 1901 a-b-c), commentée par la presse géographique et coloniale, et suscitera diverses réactions. Ces publications se trouvent dans le Fonds Grandidier, tenu par la bibliothèque du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza à Tananarive. Plusieurs d’entre elles sont reliées en un même volume avec des coupures de presse (de J. Giraud dans La géographie du 15/08/1901 et de A. Hébert dans La Revue des Sciences du 30/08/1900). L’ouvrage principal est dédicacé par Müntz à Grandidier. Entre ses pages, se trouvent encore 3 documents autographes échangés entre eux. En évoquant l’ouvrage de Müntz (il en a supporté la responsabilité principale et c’est lui que nous nommerons pour abréger), nous insisterons sur l’éclairage historique et anecdotique que la correspondance projette sur l’entreprise, plutôt que sur les aspects agronomiques de l’étude qui supposeraient de plus vastes développements (cf. Sourdat, 1995). Comment nous apparaît-elle aujourd’hui ? Dans quel esprit et dans quelles conditions avait-elle été conçue, puis réalisée ? En quoi nous intéresse-t-elle encore ? |
Tessier, D.; Bruand, A.; Bissonnais, Y. Le; Dambrine, E. Qualité chimique et physique des sols : Variabilité spatiale et évolution Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 229-244, 1996. @article{a_Tessier1996,
title = {Qualité chimique et physique des sols : Variabilité spatiale et évolution},
author = {D. Tessier and A. Bruand and Y. Le Bissonnais and E. Dambrine},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_TESSIER.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {229-244},
abstract = {"Les sols de France présentent une grande variété liée principalement à la diversité géologique et climatique du territoire. La qualité des sols au plan chimiques et physique est en partie à l’origine de la différenciation des régions naturelles telles que nous pouvons les observer aujourd’hui. C’est cette qualité des sols qui a déterminé au cours de m’histoire un mode d’occupation qui est spécifique à chaque région. Cependant l’organisation du territoire a constamment évolué au cours du temps, notamment du fait de l’action de l’homme.
Durant la deuxième moitié du XXème siècle, la transformation de l’agriculture a été accompagnée de travaux important d’aménagement comme le drainage et le remembrement. Depuis le début du XIXème siècle la surface occupée par les forêts a augmenté grâce à la reforestation des zones marginales. Dans les sols cultivés, la fertilisation a généralement permis de remédier au phénomène d’appauvrissement naturel des sols alors que sous forêts l’acidification tend à s’accentuer entraînant parfois des phénomènes de carence. Cependant la question des excès de fertilisation est soulevée notamment du fait des élevages hors sols, avec les risques d’entraînement dans le réseau hydrographique.
La dégradation physique prend de nouvelles formes, des zones de grande culture dans des régions de relief peu marqué peuvent être affectées par l’érosion. Des déplacements de particules et éventuellement de produits phytosanitaires provenant des parcelles cultivées peuvent contaminer des cours d’eau et les zones côtières. Les hauts niveaux de rendement des cultures ont modifié le cycle terrestre de l’eau et sollicité au maximum la réserve en eau des sols. On a de plus en plus fréquemment recours à l’irrigation complémentaire, même dans les régions septentrionales. Les conséquences à long terme aussi bien sur les sols que les nappes souterraines sont encore mal connues.
La qualité des sols apparaît alors comme ayant été à la fois un facteur d’évolution de leur mise en valeur et de façon plus générale, de différenciation de nos paysages au cours du temps. Dans l’avenir, la qualité des sols sera aucun doute mieux prise en compte car elle est un élément essentiel de toute réflexion ayant pour objectif une agriculture durable dans le respect de l’environnement."
Mots clés : Sols, qualité, fertilité, eau, érosion, environnement.},
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"Les sols de France présentent une grande variété liée principalement à la diversité géologique et climatique du territoire. La qualité des sols au plan chimiques et physique est en partie à l’origine de la différenciation des régions naturelles telles que nous pouvons les observer aujourd’hui. C’est cette qualité des sols qui a déterminé au cours de m’histoire un mode d’occupation qui est spécifique à chaque région. Cependant l’organisation du territoire a constamment évolué au cours du temps, notamment du fait de l’action de l’homme. Durant la deuxième moitié du XXème siècle, la transformation de l’agriculture a été accompagnée de travaux important d’aménagement comme le drainage et le remembrement. Depuis le début du XIXème siècle la surface occupée par les forêts a augmenté grâce à la reforestation des zones marginales. Dans les sols cultivés, la fertilisation a généralement permis de remédier au phénomène d’appauvrissement naturel des sols alors que sous forêts l’acidification tend à s’accentuer entraînant parfois des phénomènes de carence. Cependant la question des excès de fertilisation est soulevée notamment du fait des élevages hors sols, avec les risques d’entraînement dans le réseau hydrographique. La dégradation physique prend de nouvelles formes, des zones de grande culture dans des régions de relief peu marqué peuvent être affectées par l’érosion. Des déplacements de particules et éventuellement de produits phytosanitaires provenant des parcelles cultivées peuvent contaminer des cours d’eau et les zones côtières. Les hauts niveaux de rendement des cultures ont modifié le cycle terrestre de l’eau et sollicité au maximum la réserve en eau des sols. On a de plus en plus fréquemment recours à l’irrigation complémentaire, même dans les régions septentrionales. Les conséquences à long terme aussi bien sur les sols que les nappes souterraines sont encore mal connues. La qualité des sols apparaît alors comme ayant été à la fois un facteur d’évolution de leur mise en valeur et de façon plus générale, de différenciation de nos paysages au cours du temps. Dans l’avenir, la qualité des sols sera aucun doute mieux prise en compte car elle est un élément essentiel de toute réflexion ayant pour objectif une agriculture durable dans le respect de l’environnement." Mots clés : Sols, qualité, fertilité, eau, érosion, environnement. |
Balesdent, J. Numéro spécial - Un point sur l'évolution des réserves organiques des sols en France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 245-260, 1996. @article{b_Balesdent1996,
title = {Numéro spécial - Un point sur l'évolution des réserves organiques des sols en France},
author = {J. Balesdent},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_balesdent.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {245-260},
abstract = {Plusieurs études locales font le constat de baisses des taux de matières organiques de sols cultivés français dans les dernières décennies. Bien que la tendance ne soit pas généralisable, il est nécessaire de s’en préoccuper dans une optique de gestion à long terme de la qualité des sols. Le présent article fait un point sur les connaissances de la dynamique du carbone et sur les causes possibles d’évolution des réserves organiques. Bien que l’augmentation globale de la production primaire agricole ait pu augmenter régulièrement les intrants carbonés au sol, il semble que l’intensification du travail du sol, la diminution des surfaces en fourrages pérennes au profit de fourrages annuels et l’accélération de la rotation des usages des terres soient les principaux facteurs explicatifs des baisses observées. L’agriculture tend et tendra toujours à optimiser la part de la production primaire carbonée destinée à l’exportation de l’agrosystème par rapport à la part qui arrive au sol. Cette tendance devrait être accompagnée de politiques de gestion des matières organiques des sols, régionales et si possible raisonnées à l’échelle du paysage.
Mots clés : Carbone organiques, matière organiques, usage des sols.},
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Plusieurs études locales font le constat de baisses des taux de matières organiques de sols cultivés français dans les dernières décennies. Bien que la tendance ne soit pas généralisable, il est nécessaire de s’en préoccuper dans une optique de gestion à long terme de la qualité des sols. Le présent article fait un point sur les connaissances de la dynamique du carbone et sur les causes possibles d’évolution des réserves organiques. Bien que l’augmentation globale de la production primaire agricole ait pu augmenter régulièrement les intrants carbonés au sol, il semble que l’intensification du travail du sol, la diminution des surfaces en fourrages pérennes au profit de fourrages annuels et l’accélération de la rotation des usages des terres soient les principaux facteurs explicatifs des baisses observées. L’agriculture tend et tendra toujours à optimiser la part de la production primaire carbonée destinée à l’exportation de l’agrosystème par rapport à la part qui arrive au sol. Cette tendance devrait être accompagnée de politiques de gestion des matières organiques des sols, régionales et si possible raisonnées à l’échelle du paysage. Mots clés : Carbone organiques, matière organiques, usage des sols. |
Chaussod, R. La qualité biologique des sols : Évaluation et implications Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 261-278, 1996. @article{c_Chaussod1996,
title = {La qualité biologique des sols : Évaluation et implications},
author = {R. Chaussod},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_CHAUSSOD.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {261-278},
abstract = {La qualité biologique des sols fait références à l’abondance, la diversité et l’activité des organismes vivants qui participent au fonctionnement des sols. Plus précisément, dans une perspective agronomique, on peut considérer que la qualité biologique des sols est formée de quatre composantes principales : La fertilité (capacité d’un sols répondre aux besoins de la plante, notamment à travers l’activité des nombreux micro-organismes participant aux cycles biogéochimiques ou aux symbioses racinaires) ; l’état sanitaire (au sens large, recouvrant les populations des ravageurs, de pathogènes ou de plantes adventices) ; les externalités (impact environnemental du fonctionnement du sol, au niveau des eaux superficielles ou souterraines ainsi qu’au niveau de l’atmosphère) et la résilience (caractérisant à la fois l’inertie et l’aptitude au retour à l’état initial après une perturbation). L’appréciation globale de la qualité biologique des sols suppose que l’on soit capable, pour chacune de ces composantes, d’identifier les indicateurs les plus pertinents, de pouvoir effectuer des mesures fiables, et de savoir interpréter les résultats de ces mesures. Même si de nombreux progrès restent à accomplir, tant au niveau conceptuel que méthodologique, il est clair que la qualité biologique des sols cultivés est en fait la résultante d’un ensemble de facteurs environnementaux (type de sol, climat) et anthropiques (systèmes de culture, pratiques culturales). A cet égard, les études biologiques sont particulièrement utiles pour évaluer les effets des facteurs anthropiques sur la qualité des sols, et pour aider à choisir les itinéraires techniques qui seront capables de conserver le « patrimoine » dans toutes ses potentialités.
Mots clés : Biologie du sol, fertilité, indicateurs biologiques, durabilité.},
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La qualité biologique des sols fait références à l’abondance, la diversité et l’activité des organismes vivants qui participent au fonctionnement des sols. Plus précisément, dans une perspective agronomique, on peut considérer que la qualité biologique des sols est formée de quatre composantes principales : La fertilité (capacité d’un sols répondre aux besoins de la plante, notamment à travers l’activité des nombreux micro-organismes participant aux cycles biogéochimiques ou aux symbioses racinaires) ; l’état sanitaire (au sens large, recouvrant les populations des ravageurs, de pathogènes ou de plantes adventices) ; les externalités (impact environnemental du fonctionnement du sol, au niveau des eaux superficielles ou souterraines ainsi qu’au niveau de l’atmosphère) et la résilience (caractérisant à la fois l’inertie et l’aptitude au retour à l’état initial après une perturbation). L’appréciation globale de la qualité biologique des sols suppose que l’on soit capable, pour chacune de ces composantes, d’identifier les indicateurs les plus pertinents, de pouvoir effectuer des mesures fiables, et de savoir interpréter les résultats de ces mesures. Même si de nombreux progrès restent à accomplir, tant au niveau conceptuel que méthodologique, il est clair que la qualité biologique des sols cultivés est en fait la résultante d’un ensemble de facteurs environnementaux (type de sol, climat) et anthropiques (systèmes de culture, pratiques culturales). A cet égard, les études biologiques sont particulièrement utiles pour évaluer les effets des facteurs anthropiques sur la qualité des sols, et pour aider à choisir les itinéraires techniques qui seront capables de conserver le « patrimoine » dans toutes ses potentialités. Mots clés : Biologie du sol, fertilité, indicateurs biologiques, durabilité. |
E.Barriuso,; Calvet, R.; Schiavon, M.; Soulas, G. Les pesticides et les polluants organiques des sols. Transformations et dissipation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 279-296, 1996. @article{d_Barriuso1996,
title = {Les pesticides et les polluants organiques des sols. Transformations et dissipation},
author = {E.Barriuso and R. Calvet and M. Schiavon and G. Soulas},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_BARRIUSO.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {279-296},
abstract = {La pollution par des pesticides et des polluants organiques est principalement perçue au travers de leur présence dans les eaux et les denrées alimentaires. Cependant, beaucoup de polluants transitent par les sols où leur comportement va conditionner la manifestation de leur caractère polluant. La réduction de leur impact environnemental nécessite de comprendre les processus auxquels ils sont soumis dans les sols, principalement, les processus de rétention et stabilisation, ceux de transformation, ainsi que les phénomènes de transfert. Les mécanismes de détoxification des sols, base de peur pouvoir épurateur, reposent sur l’aptitude des micro-organismes des sols à dégrader les polluants. Cependant, d’autres phénomènes sont à l’origine de la stabilisation des polluants sous forme de résidus non extractibles appelés couramment « résidus liés ». C’est ainsi que dans certains cas, l’épuration est due au stockage des polluants ce qui à court terme est efficace pour sauvegarder, par exemple, les ressources en eau ; mais des interrogations restent posées sur l’éventuelle libération des polluants ainsi stockés et les conséquences de leur accumulation à long terme. En ce qui concerne les pesticides, on cherche à maintenir un optimum d’efficacité tout en réduisant leur impact sur l’environnement en modifiant les pratiques culturales (en vue par exemple de réduire les intrants, de favoriser la rétention des pesticides ou de limiter le déclenchement du ruissellement), en proposant des aménagements mettant en valeur des zones tampon servant de filtres curatifs des pollutions, et en optimisant des techniques d’application (application ponctuelle, traitement de semences, utilisation de nouveaux pesticides efficaces à faible doses).
Mots clés : Pollution des sols, dégradation, épuration, stabilisation, prévision des risques.},
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La pollution par des pesticides et des polluants organiques est principalement perçue au travers de leur présence dans les eaux et les denrées alimentaires. Cependant, beaucoup de polluants transitent par les sols où leur comportement va conditionner la manifestation de leur caractère polluant. La réduction de leur impact environnemental nécessite de comprendre les processus auxquels ils sont soumis dans les sols, principalement, les processus de rétention et stabilisation, ceux de transformation, ainsi que les phénomènes de transfert. Les mécanismes de détoxification des sols, base de peur pouvoir épurateur, reposent sur l’aptitude des micro-organismes des sols à dégrader les polluants. Cependant, d’autres phénomènes sont à l’origine de la stabilisation des polluants sous forme de résidus non extractibles appelés couramment « résidus liés ». C’est ainsi que dans certains cas, l’épuration est due au stockage des polluants ce qui à court terme est efficace pour sauvegarder, par exemple, les ressources en eau ; mais des interrogations restent posées sur l’éventuelle libération des polluants ainsi stockés et les conséquences de leur accumulation à long terme. En ce qui concerne les pesticides, on cherche à maintenir un optimum d’efficacité tout en réduisant leur impact sur l’environnement en modifiant les pratiques culturales (en vue par exemple de réduire les intrants, de favoriser la rétention des pesticides ou de limiter le déclenchement du ruissellement), en proposant des aménagements mettant en valeur des zones tampon servant de filtres curatifs des pollutions, et en optimisant des techniques d’application (application ponctuelle, traitement de semences, utilisation de nouveaux pesticides efficaces à faible doses). Mots clés : Pollution des sols, dégradation, épuration, stabilisation, prévision des risques. |
Chassin, P.; Baize, D.; Cambier, P.; Sterckeman, T. Les éléments traces métalliques et la qualité des sols. Impact à moyen et à long terme Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 297-306, 1996. @article{e_Chassin1996,
title = {Les éléments traces métalliques et la qualité des sols. Impact à moyen et à long terme},
author = {P. Chassin and D. Baize and P. Cambier and T. Sterckeman},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_CHASSIN.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {297-306},
abstract = {Dans une première partie, les auteurs précisent l’origine des métaux traces les plus couramment cités (fonds géochimiques locaux, dépôts atmosphères, fertilisation et apports de lisiers) et l’importance de la contamination des écosystèmes cultivés. Les principales voies de dissémination, les vitesses de contamination, les temps de résidence des polluants et la signification des teneurs maximales autorisées par la norme NFU 44 041 sont discutés. Dans une deuxièmes partie, les auteurs apportent un début de réponse à diverses questions : accumulation de micropolluants non identifiés, risques non identifiés, voies d’exposition mal renseignées, changement de spéciation sur le long terme, risques et changement globaux.
Mots clés : Métaux traces, fond géochimique, contamination, normes, spéciation, risques.},
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Dans une première partie, les auteurs précisent l’origine des métaux traces les plus couramment cités (fonds géochimiques locaux, dépôts atmosphères, fertilisation et apports de lisiers) et l’importance de la contamination des écosystèmes cultivés. Les principales voies de dissémination, les vitesses de contamination, les temps de résidence des polluants et la signification des teneurs maximales autorisées par la norme NFU 44 041 sont discutés. Dans une deuxièmes partie, les auteurs apportent un début de réponse à diverses questions : accumulation de micropolluants non identifiés, risques non identifiés, voies d’exposition mal renseignées, changement de spéciation sur le long terme, risques et changement globaux. Mots clés : Métaux traces, fond géochimique, contamination, normes, spéciation, risques. |
Rainelli, P. Pollution des sols - Problèmes économiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 307-320, 1996. @article{f_Rainelli1996,
title = {Pollution des sols - Problèmes économiques},
author = {P. Rainelli},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_4_RAINELLI.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {307-320},
abstract = {"La contamination des sols due à l’activité agricole, aux épandages de boues d’épuration et aux déchets d’origine industrielle devient aujourd’hui un problème préoccupant. En effet, cela se traduit par des impacts négatifs sur les activités dépendant directement ou indirectement à la terre, mais aussi sur la santé humaine et les écosystèmes. Les politiques économiques visant à une meilleure gestion du patrimoine sol supposent une évaluation des coûts et bénéfices sociaux liés à ces impacts. Les principales difficultés tiennent à l’estimation des bénéfices sachant que la santé et les écosystèmes sont des biens non-marchands, ce qui suppose le recours à des méthodes spécifiques. La première partie traite de ces questions.
La deuxième partie considère les pollutions provenant de l’activité agricole sachant que le recours croissant aux intrants polluants est lié au phénomène d’intensification, lui-même dépendant du soutien des prix. La troisième partie traite des pollutions ponctuelles et de la façon d’y remédier à travers les mécanismes de responsabilité. Une mise en parallèle des systèmes existant aux Etats-Unis et en France est effectuée.
"
Mots clés : Pollution agricole, pollution du sol, santé humaine, écosystème, problèmes économiques.},
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"La contamination des sols due à l’activité agricole, aux épandages de boues d’épuration et aux déchets d’origine industrielle devient aujourd’hui un problème préoccupant. En effet, cela se traduit par des impacts négatifs sur les activités dépendant directement ou indirectement à la terre, mais aussi sur la santé humaine et les écosystèmes. Les politiques économiques visant à une meilleure gestion du patrimoine sol supposent une évaluation des coûts et bénéfices sociaux liés à ces impacts. Les principales difficultés tiennent à l’estimation des bénéfices sachant que la santé et les écosystèmes sont des biens non-marchands, ce qui suppose le recours à des méthodes spécifiques. La première partie traite de ces questions. La deuxième partie considère les pollutions provenant de l’activité agricole sachant que le recours croissant aux intrants polluants est lié au phénomène d’intensification, lui-même dépendant du soutien des prix. La troisième partie traite des pollutions ponctuelles et de la façon d’y remédier à travers les mécanismes de responsabilité. Une mise en parallèle des systèmes existant aux Etats-Unis et en France est effectuée. " Mots clés : Pollution agricole, pollution du sol, santé humaine, écosystème, problèmes économiques. |
Lucot, E.; Gaiffe, M. Méthode pratique de description des sols forestiers caillouteux sur substrat calcaire Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 91-104, 1995. @article{a_Lucot1995,
title = {Méthode pratique de description des sols forestiers caillouteux sur substrat calcaire},
author = {E. Lucot and M. Gaiffe},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_2_LUCOT.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {91-104},
abstract = {Le présent travail a pour objectif de quantifier par des données objectives les difficultés de développement des racines des arbres dans les milieux à forte pierrosité. L`incidence des obstacles physiques est étudiée ici sur trois espèces bien représentées en Franche-Comté, les Chênes pédonculés (Quercus robur) et sessiles (Q. petraea) et le Sapin pectiné (Abies alba). Il en résulte un tableau simplifié de calcul de `l`indice de pierrosité`, appelé n, qui constitue un outil, d`un usage simple et rapide, de l`évaluation de la contrainte due aux cailloux pour la prospection racinaire et l`alimentation des arbres. L`indice de pierrosité n fait partie des contraintes du sol et à ce titre peut s`intégrer facilement à la liste des autres contraintes prises en compte par le `sigle` (Bruckert, 1989) de désignation morpho-édaphique des sols.
Mots clés : Quercus sp. - Abies alba - racine - cailloux - sol forestier.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Le présent travail a pour objectif de quantifier par des données objectives les difficultés de développement des racines des arbres dans les milieux à forte pierrosité. L`incidence des obstacles physiques est étudiée ici sur trois espèces bien représentées en Franche-Comté, les Chênes pédonculés (Quercus robur) et sessiles (Q. petraea) et le Sapin pectiné (Abies alba). Il en résulte un tableau simplifié de calcul de `l`indice de pierrosité`, appelé n, qui constitue un outil, d`un usage simple et rapide, de l`évaluation de la contrainte due aux cailloux pour la prospection racinaire et l`alimentation des arbres. L`indice de pierrosité n fait partie des contraintes du sol et à ce titre peut s`intégrer facilement à la liste des autres contraintes prises en compte par le `sigle` (Bruckert, 1989) de désignation morpho-édaphique des sols. Mots clés : Quercus sp. - Abies alba - racine - cailloux - sol forestier. |
Mahop, F.; Ranst, E. Van; Boukar, S. Influence de l'aménagement des sols sur l'efficacité des pluies au Nord-Cameroun Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 105-117, 1995. @article{b_Mahop1995,
title = {Influence de l'aménagement des sols sur l'efficacité des pluies au Nord-Cameroun},
author = {F. Mahop and E. Van Ranst and S. Boukar},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_2_MAHOP.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {105-117},
abstract = {L’efficacité de l’infiltration des pluies est analysée à l’échelle de 1m^2 sous pluie naturelle et simulée. Les sols étudiés, localisés dans le bassin versant de Mouda, sont représentatifs du Nord Cameroun et appartiennent à deux catégories : (1) les sols de la série vertique à pente douce (1 à 3%) comportent une gamme variée de sols. Ces sols, constitués de Vertisols Modaux (VM) et Dégradés (VD), et l’essentiel des sols ‘hardés’ (HV), se sont développés sur des matériaux argileux des grandes plaines d’inondation et des glacis d’épandage ; et (2) les sols ferrugineux différenciés (SF), situés sur des plateaux dont l’altitude varie entre 450 à 500 m. Ces sols, parfois indurés et à charge caillouteuse importante, sont souvent sous jachère ou cultivés en sorgho, arachide et coton à rendement faible en culture traditionnelle. Les intensités des pluies simulées sont choisies de manière à se rapprocher le plus possible des averses naturelles caractéristiques de la région. Outre l’influence de l’état d’humidité sur la capacité d’infiltration du sol, deux méthodes d’amélioration de la recharge des réserves hydriques, l’une par paillage, l’autre par amendement gypseux, sont également testées. Les coefficients d’infiltration des pluies varient avec les types de sols, et constituent un excellent moyen d’estimation de la pluie effective dans le calcul des réserves en eau du sol. D’une manière générale, le comportement des sols de la séquence vertique est variable et présente un gradient net qui semble être en relation avec leur niveau de dégradation. On observe une décroissance importante des coefficients Ki de la première à la troisième pluie d’une part, et des VM aux HV d’autre part. Les Vertisols Modaux (Ki moyen = 82,0 %) infiltrent trois fois plus que les sols ‘hardés’ (Ki = 27,1 %). Les Vertisols Dégradés présentent des coefficients intermédiaires (Ki moyen = 36,3 %), mais plus proches des sols ‘hardés’. Sur les sols ferrugineux, le coefficient moyen d’infiltration sous pluies naturelles et simulées est supérieur à 50%. Le paillage à 2,5 kg m^2 améliore considérablement l’infiltration des eaux pluviales sur tous les types de sols. L’action du gypse bien que moins spectaculaire semble être plus bénéfique sur les sols ferrugineux.
Mots clés : Infiltration - réserve en eau du sol - aménagement des sols - Nord Cameroun.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L’efficacité de l’infiltration des pluies est analysée à l’échelle de 1m^2 sous pluie naturelle et simulée. Les sols étudiés, localisés dans le bassin versant de Mouda, sont représentatifs du Nord Cameroun et appartiennent à deux catégories : (1) les sols de la série vertique à pente douce (1 à 3%) comportent une gamme variée de sols. Ces sols, constitués de Vertisols Modaux (VM) et Dégradés (VD), et l’essentiel des sols ‘hardés’ (HV), se sont développés sur des matériaux argileux des grandes plaines d’inondation et des glacis d’épandage ; et (2) les sols ferrugineux différenciés (SF), situés sur des plateaux dont l’altitude varie entre 450 à 500 m. Ces sols, parfois indurés et à charge caillouteuse importante, sont souvent sous jachère ou cultivés en sorgho, arachide et coton à rendement faible en culture traditionnelle. Les intensités des pluies simulées sont choisies de manière à se rapprocher le plus possible des averses naturelles caractéristiques de la région. Outre l’influence de l’état d’humidité sur la capacité d’infiltration du sol, deux méthodes d’amélioration de la recharge des réserves hydriques, l’une par paillage, l’autre par amendement gypseux, sont également testées. Les coefficients d’infiltration des pluies varient avec les types de sols, et constituent un excellent moyen d’estimation de la pluie effective dans le calcul des réserves en eau du sol. D’une manière générale, le comportement des sols de la séquence vertique est variable et présente un gradient net qui semble être en relation avec leur niveau de dégradation. On observe une décroissance importante des coefficients Ki de la première à la troisième pluie d’une part, et des VM aux HV d’autre part. Les Vertisols Modaux (Ki moyen = 82,0 %) infiltrent trois fois plus que les sols ‘hardés’ (Ki = 27,1 %). Les Vertisols Dégradés présentent des coefficients intermédiaires (Ki moyen = 36,3 %), mais plus proches des sols ‘hardés’. Sur les sols ferrugineux, le coefficient moyen d’infiltration sous pluies naturelles et simulées est supérieur à 50%. Le paillage à 2,5 kg m^2 améliore considérablement l’infiltration des eaux pluviales sur tous les types de sols. L’action du gypse bien que moins spectaculaire semble être plus bénéfique sur les sols ferrugineux. Mots clés : Infiltration - réserve en eau du sol - aménagement des sols - Nord Cameroun. |
Ranger, J.; Colin-Belgrand, M.; Nys, C. Le cycle biogéochimique des éléments majeurs dans les écosystèmes forestiers. Importance dans le fonctionnement des sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 119-134, 1995. @article{c_Ranger1995,
title = {Le cycle biogéochimique des éléments majeurs dans les écosystèmes forestiers. Importance dans le fonctionnement des sols},
author = {J. Ranger and M. Colin-Belgrand and C. Nys},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {119-134},
abstract = {L’économie des éléments nutritifs dans l’écosystème forestier extensif est très spécifique et consiste en une succession de mécanismes qui tendent à rendre optimale l’utilisation du pool d’éléments disponibles : c’est le ‘cycle biogéochimique’ des éléments nutritifs. Le fonctionnement minéral de l’écosystème forestier est caractérisé par deux types de relations, d’une part les relations sol-plante et d’autre part les relations plante-sol. Les premières relatent les effets de la fertilité du sol sur la nutrition et par conséquent sur la production tandis que les secondes concernent les effets de la végétation sur le fonctionnement du sol. Les relations plante-sol seront seules prises en compte, étant donné l’intérêt qu’elles présentent pour le fonctionnement pédogénétique lui-même. En effet, par la quantité et la qualité des débris végétaux apportés annuellement au sol (litière aérienne ou souterraine) ainsi que par la composition des pluviolessivats, les végétaux conditionnent pour partie la fertilité du sol. Deux exemples servent de support à cette présentation :
- la quantification des flux du cycle biologique dans une chronoséquence de peuplements de Châtaignier permettant de mettre en évidence, pour les différents éléments, les mécanismes dominants à cette échelle et d’en déduire les aspects agronomiques et pédologiques ;
- la comparaison de l’effet de différentes essences sur le cycle biogéochimique et les conséquences pour les sols étudiés par les approches analytiques et expérimentales.
Mots clés : Cycle biogéochimique - forêt - végétation - pédogénèse.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L’économie des éléments nutritifs dans l’écosystème forestier extensif est très spécifique et consiste en une succession de mécanismes qui tendent à rendre optimale l’utilisation du pool d’éléments disponibles : c’est le ‘cycle biogéochimique’ des éléments nutritifs. Le fonctionnement minéral de l’écosystème forestier est caractérisé par deux types de relations, d’une part les relations sol-plante et d’autre part les relations plante-sol. Les premières relatent les effets de la fertilité du sol sur la nutrition et par conséquent sur la production tandis que les secondes concernent les effets de la végétation sur le fonctionnement du sol. Les relations plante-sol seront seules prises en compte, étant donné l’intérêt qu’elles présentent pour le fonctionnement pédogénétique lui-même. En effet, par la quantité et la qualité des débris végétaux apportés annuellement au sol (litière aérienne ou souterraine) ainsi que par la composition des pluviolessivats, les végétaux conditionnent pour partie la fertilité du sol. Deux exemples servent de support à cette présentation : - la quantification des flux du cycle biologique dans une chronoséquence de peuplements de Châtaignier permettant de mettre en évidence, pour les différents éléments, les mécanismes dominants à cette échelle et d’en déduire les aspects agronomiques et pédologiques ; - la comparaison de l’effet de différentes essences sur le cycle biogéochimique et les conséquences pour les sols étudiés par les approches analytiques et expérimentales. Mots clés : Cycle biogéochimique - forêt - végétation - pédogénèse. |
Rivière, L. M.; Sintès, G.; Madiot, S. Pilotage tensiométrique de l'irrigation des cultures en conteneurs sur substrats organiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 135-145, 1995. @article{d_Rivière1995,
title = {Pilotage tensiométrique de l'irrigation des cultures en conteneurs sur substrats organiques},
author = {L. M. Rivière and G. Sintès and S. Madiot},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_2_RIVIERE.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {135-145},
abstract = {Cet article concerne les possibilités d’emploi de tensiomètres à jauge de pression pour le pilotage des irrigations des cultures en conteneurs sur substrats organiques en fonction du potentiel hydrique des substrats, considéré comme un bon indicateur de l’état hydrique du système substrat/plante/atmosphère. L’essai a été conduit sur une culture de Forsythia x intermedia, espèce dont les besoins en eau sont élevés. Trois seuils de potentiel hydrique (- 2, - 4 et - 8 kPa) ont été utilisés pour le déclenchement des apports d’eau et comparés à un témoin arrosé selon les mesures d’ETP. Les variations d’humidité des substrats liées aux périodes alternées d’apport d’eau par la pluie ou par les irrigations, et de prélèvements d’eau par les plantes, ont pu être suivies de manière précise à l’aide des tensiomètres. Il s’est avéré que le pilotage des irrigations était possible au moyen d’une telle technique. Dans les conditions de l’expérimentation, avec une dose d’irrigation faible, il existe une relation entre la croissance des plantes et le niveau de potentiel hydrique maintenu dans le substrat. La croissance la plus forte a été obtenue avec un seuil de déclenchement à - 2 kPa, et la plus faible à - 10 kPa.
Mots clés : Croissance - culture en conteneur - irrigation - substrat - tensiomètre - Forsythia.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Cet article concerne les possibilités d’emploi de tensiomètres à jauge de pression pour le pilotage des irrigations des cultures en conteneurs sur substrats organiques en fonction du potentiel hydrique des substrats, considéré comme un bon indicateur de l’état hydrique du système substrat/plante/atmosphère. L’essai a été conduit sur une culture de Forsythia x intermedia, espèce dont les besoins en eau sont élevés. Trois seuils de potentiel hydrique (- 2, - 4 et - 8 kPa) ont été utilisés pour le déclenchement des apports d’eau et comparés à un témoin arrosé selon les mesures d’ETP. Les variations d’humidité des substrats liées aux périodes alternées d’apport d’eau par la pluie ou par les irrigations, et de prélèvements d’eau par les plantes, ont pu être suivies de manière précise à l’aide des tensiomètres. Il s’est avéré que le pilotage des irrigations était possible au moyen d’une telle technique. Dans les conditions de l’expérimentation, avec une dose d’irrigation faible, il existe une relation entre la croissance des plantes et le niveau de potentiel hydrique maintenu dans le substrat. La croissance la plus forte a été obtenue avec un seuil de déclenchement à - 2 kPa, et la plus faible à - 10 kPa. Mots clés : Croissance - culture en conteneur - irrigation - substrat - tensiomètre - Forsythia. |