D. Baize; J. Chrétien; Collaboration technique de; D. Meunier; H. Gaillard. Les couvertures pédologiques de la plate-forme sinémurienne en Bourgogne - Particularités morphologiques et pédo-géochimiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 1 (2), p. 7-28, 1994. @article{a_Baize1994,
title = {Les couvertures pédologiques de la plate-forme sinémurienne en Bourgogne - Particularités morphologiques et pédo-géochimiques},
author = {D. Baize and J. Chrétien and Collaboration technique de and D. Meunier and H. Gaillard.},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_1_2_BAIZE.pdf},
year = {1994},
date = {1994-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {1},
number = {2},
pages = {7-28},
abstract = {"Cet article présente les sols développés dans les formations superficielles recouvrant le calcaire sinémurien sur les bordures est et nord du Morvan (Auxois et Terre Plaine – figure 1). La roche sous-jacente (« calcaire à gryphées arquées ») contient de nombreux joints marneux et se comporte globalement comme une assise dure mais peu perméable.
La couverture pédologique peut être aisément décomposée en une toposéquence d’érosion, formée par deux grands ensembles d’horizons et dont les différents stades sont schématisés par quatre solums de plus en plus minces car de plus en plus tronqués (figure 3).
Au plan morphologique, trois caractéristiques sont immédiatement évidentes sur le terrain et doivent être soulignées :
- Partout l’extrême abondance du fer sous divers formes ;
- Une nette différenciation texturale et des signe d’illuviation dans les solums les plus épais ;
- La présence fréquente de nodules phosphatés plus ou moins altérés.
En ce qui concerne les analyses granulométriques, deux séries de difficultés ont été rencontrées :
- Existence de sables grossiers ferrugineux provenant de la fragmentation artificielle de nodules
- et difficultés dans l’estimation correcte de la teneur en argile.
Un chapitre est consacré aux teneurs et aux formes de concentration du fer et du manganèse. Sont passés en revue tous les traits ferro-manganiques : horizons à morphologie particulière (« mâchefer », »bouillies noires ») et petits nodules ovoïdes durs surnommés « plombs de chasse ». La surabondance des formes figurées du fer pourrait résulter d’une dynamique hydrique de type rédoxique (ancienne ou actuelle) dans un milieu confinée tout à la fois fort argileux et très riche en fer.
Des données sont ensuite présentées relative au phosphore (grande richesse liées aux nodules phosphatés) et aux éléments traces métalliques. Les sols de la plate-forme sinémurienne se singularisent par de très fortes teneurs en tous les éléments étudiés (Co, Cr, Mn et surtout en Pb, Cd, Zn et Ni) ? En outre, Cd, Pb, et Zn présentent des fourchettes extrêmement larges avec des maximums extraordinaires (tableau 4). Sept horizons seulement sur les 46 étudiés se situent sous les normes AFNOR NF 44 041 pour les sept éléments traces métalliques. Ceci constitue un obstacle réglementaire à l’épandage des boues de stations d’épuration.
L’existence de deux matériaux superposés est envisagée mais il n’existe aucune preuve de discontinuité granulométrique majeure au sein des solums. En revanche, un certain nombre d’arguments d’ordre géologique, spatial et pédogénétique plaident plutôt en faveur d’une autochtonie stricte ou au moins d’une sub-autochtonie.
En conclusion, il s’agirait de vieux sols résiduels ayant subi plusieurs phases paléo-climatiques et résultant parfois d’altérations à cheval sur plusieurs couches liasiques superposées. En outre ce milieu particulier a favorisé la concentration de minéralisations d’origines sédimentaire et/ou hydrothermale (fer, manganèse, phosphore, éléments traces métalliques).
"
Mots clés : Sols, toposéquence, morphologie, fer, manganèse, éléments traces, Sinémurien, Bourgogne.},
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"Cet article présente les sols développés dans les formations superficielles recouvrant le calcaire sinémurien sur les bordures est et nord du Morvan (Auxois et Terre Plaine – figure 1). La roche sous-jacente (« calcaire à gryphées arquées ») contient de nombreux joints marneux et se comporte globalement comme une assise dure mais peu perméable. La couverture pédologique peut être aisément décomposée en une toposéquence d’érosion, formée par deux grands ensembles d’horizons et dont les différents stades sont schématisés par quatre solums de plus en plus minces car de plus en plus tronqués (figure 3). Au plan morphologique, trois caractéristiques sont immédiatement évidentes sur le terrain et doivent être soulignées : - Partout l’extrême abondance du fer sous divers formes ; - Une nette différenciation texturale et des signe d’illuviation dans les solums les plus épais ; - La présence fréquente de nodules phosphatés plus ou moins altérés. En ce qui concerne les analyses granulométriques, deux séries de difficultés ont été rencontrées : - Existence de sables grossiers ferrugineux provenant de la fragmentation artificielle de nodules - et difficultés dans l’estimation correcte de la teneur en argile. Un chapitre est consacré aux teneurs et aux formes de concentration du fer et du manganèse. Sont passés en revue tous les traits ferro-manganiques : horizons à morphologie particulière (« mâchefer », »bouillies noires ») et petits nodules ovoïdes durs surnommés « plombs de chasse ». La surabondance des formes figurées du fer pourrait résulter d’une dynamique hydrique de type rédoxique (ancienne ou actuelle) dans un milieu confinée tout à la fois fort argileux et très riche en fer. Des données sont ensuite présentées relative au phosphore (grande richesse liées aux nodules phosphatés) et aux éléments traces métalliques. Les sols de la plate-forme sinémurienne se singularisent par de très fortes teneurs en tous les éléments étudiés (Co, Cr, Mn et surtout en Pb, Cd, Zn et Ni) ? En outre, Cd, Pb, et Zn présentent des fourchettes extrêmement larges avec des maximums extraordinaires (tableau 4). Sept horizons seulement sur les 46 étudiés se situent sous les normes AFNOR NF 44 041 pour les sept éléments traces métalliques. Ceci constitue un obstacle réglementaire à l’épandage des boues de stations d’épuration. L’existence de deux matériaux superposés est envisagée mais il n’existe aucune preuve de discontinuité granulométrique majeure au sein des solums. En revanche, un certain nombre d’arguments d’ordre géologique, spatial et pédogénétique plaident plutôt en faveur d’une autochtonie stricte ou au moins d’une sub-autochtonie. En conclusion, il s’agirait de vieux sols résiduels ayant subi plusieurs phases paléo-climatiques et résultant parfois d’altérations à cheval sur plusieurs couches liasiques superposées. En outre ce milieu particulier a favorisé la concentration de minéralisations d’origines sédimentaire et/ou hydrothermale (fer, manganèse, phosphore, éléments traces métalliques). " Mots clés : Sols, toposéquence, morphologie, fer, manganèse, éléments traces, Sinémurien, Bourgogne. |
D. Arrouays; J-L. Kicin; P. Pélissier; I. Vion Évolution des stocks de carbone des sols après déforestation : Analyse spatio-temporelle à l'échelle d'un paysage pédologique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 1 (2), p. 29-38, 1994. @article{b_Arrouays1994,
title = {Évolution des stocks de carbone des sols après déforestation : Analyse spatio-temporelle à l'échelle d'un paysage pédologique},
author = {D. Arrouays and J-L. Kicin and P. Pélissier and I. Vion},
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date = {1994-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {1},
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pages = {29-38},
abstract = {On présente succinctement un ensemble de recherches, de résultats et de perspectives concernant la mise au point de modèles díntégration spatiale de l’évolution des stocks de carbone (C) organique des sols à l’échelle d’une petite d’une petite région naturelle. La région choisie est caractérisée par des stocks initiaux important sous forêt, et par une conversion de la quasi-totalité des forêts en monoculture de maïs grain, conversion qui a débuté au début des années 60. On construit successivement un modèle de la distribution verticale des stocks de C sous forêt, un modèle bi-exponentiel de décroissance de ces stocks sous monoculture de maïs, et un modèle de progression spatio-temporelle des défrichements. L’approche retenue permet de produire une estimation des pertes en C des sols sur 4 000 hectares de 1948 à nos jours. Différentes techniques d’analyse et de modélisation spatiales sont en cours d’utilisation afin de réaliser un transfert d’échelle permettant cette évaluation et la cartographie des stocks de C à l’échelle de l’ensemble des paysages concernés (75 000 hectares).
Mots clés : Sols, carbone organique, déforestation, monoculture de maïs grain, CO2},
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On présente succinctement un ensemble de recherches, de résultats et de perspectives concernant la mise au point de modèles díntégration spatiale de l’évolution des stocks de carbone (C) organique des sols à l’échelle d’une petite d’une petite région naturelle. La région choisie est caractérisée par des stocks initiaux important sous forêt, et par une conversion de la quasi-totalité des forêts en monoculture de maïs grain, conversion qui a débuté au début des années 60. On construit successivement un modèle de la distribution verticale des stocks de C sous forêt, un modèle bi-exponentiel de décroissance de ces stocks sous monoculture de maïs, et un modèle de progression spatio-temporelle des défrichements. L’approche retenue permet de produire une estimation des pertes en C des sols sur 4 000 hectares de 1948 à nos jours. Différentes techniques d’analyse et de modélisation spatiales sont en cours d’utilisation afin de réaliser un transfert d’échelle permettant cette évaluation et la cartographie des stocks de C à l’échelle de l’ensemble des paysages concernés (75 000 hectares). Mots clés : Sols, carbone organique, déforestation, monoculture de maïs grain, CO2 |
B. Barthès Organisation de la couverture pédologique et rendements d'une culture mécanisée de manioc sur Terres Hautes en Guyane Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 1 (2), p. 39-49, 1994. @article{c_Barthès1994,
title = {Organisation de la couverture pédologique et rendements d'une culture mécanisée de manioc sur Terres Hautes en Guyane},
author = {B. Barthès},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {1},
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pages = {39-49},
abstract = {"Sur un versant des terres hautes du Nord-Ouest de la Guyane, on compare les variations de caractères pédologiques simples et les rendements d’une culture mécanisé de manioc.
Les caractères pédologiques sont décrits, sur deux transects, à partir de sondages à la tarière ; l’hydromorphie est également évaluée à l’aide d’un indice topographique. Les rendements (matière fraîche) en tubercules et parties aériennes consommables sont mesurés sur des placettes situées à proximité de chaque sondage.
Trois domaine pédologiques se succèdent le long du versant : à l’amont, un domaine de sols épais, à drainage vertical profond ; à mi-versant, un domaine de sols plus minces, à drainage principalement latéral ; à l’aval, un domaine hydromorphe. Ces trois domaines pédologiques correspondent à trois domaines de rendement en matière fraîche consommable totale (tubercules + parties aériennes) : environ 9 kg/m² à l’amont, 6 kg/m² à mi-versant à 4 kg/m² à l’aval. Au sein de chacun de ces trois domaines, le rendement en tubercules et le rendement en parties aériennes varient en sens inverses, leur somme restant presque constante ; ce phénomène de compensation est lié à la compétition entre ces organes pour l’utilisation des produits de la photosynthèse.
L’étude des coefficients de corrélation de entre rendement et entre rendements et paramètres pédologiques indique une forte liaison du rendement en tubercules frais avec :
- d’une part, l’épaisseur des horizons meubles, humectés (frais) et perméables, qui conditionne l’importance des réserves hydriques accessibles aux racines ;
- d’autre part, l’hydromorphie, car l’engorgement provoque le pourrissement des tubercules.
Le rendement en parties aériennes fraîches consommables s’avère étroitement corrélé à l’épaisseur des horizons meubles, perméables et humecté, mais ne dépend guère de l’hydromorphie."
Mots clés : Relation sol / plantes, manioc, macromorphologie du sol, organisation spatiale, hydromorphie, Guyane française.},
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"Sur un versant des terres hautes du Nord-Ouest de la Guyane, on compare les variations de caractères pédologiques simples et les rendements d’une culture mécanisé de manioc. Les caractères pédologiques sont décrits, sur deux transects, à partir de sondages à la tarière ; l’hydromorphie est également évaluée à l’aide d’un indice topographique. Les rendements (matière fraîche) en tubercules et parties aériennes consommables sont mesurés sur des placettes situées à proximité de chaque sondage. Trois domaine pédologiques se succèdent le long du versant : à l’amont, un domaine de sols épais, à drainage vertical profond ; à mi-versant, un domaine de sols plus minces, à drainage principalement latéral ; à l’aval, un domaine hydromorphe. Ces trois domaines pédologiques correspondent à trois domaines de rendement en matière fraîche consommable totale (tubercules + parties aériennes) : environ 9 kg/m² à l’amont, 6 kg/m² à mi-versant à 4 kg/m² à l’aval. Au sein de chacun de ces trois domaines, le rendement en tubercules et le rendement en parties aériennes varient en sens inverses, leur somme restant presque constante ; ce phénomène de compensation est lié à la compétition entre ces organes pour l’utilisation des produits de la photosynthèse. L’étude des coefficients de corrélation de entre rendement et entre rendements et paramètres pédologiques indique une forte liaison du rendement en tubercules frais avec : - d’une part, l’épaisseur des horizons meubles, humectés (frais) et perméables, qui conditionne l’importance des réserves hydriques accessibles aux racines ; - d’autre part, l’hydromorphie, car l’engorgement provoque le pourrissement des tubercules. Le rendement en parties aériennes fraîches consommables s’avère étroitement corrélé à l’épaisseur des horizons meubles, perméables et humecté, mais ne dépend guère de l’hydromorphie." Mots clés : Relation sol / plantes, manioc, macromorphologie du sol, organisation spatiale, hydromorphie, Guyane française. |
R. Bouzigues; J-C. Favrot; J-C. Chossat; M. Khadiri; E. Lalanne Irrigation souterraine en limons de Bresse Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 1 (2), p. 5164, 1994. @article{d_Bouzigues1994,
title = {Irrigation souterraine en limons de Bresse},
author = {R. Bouzigues and J-C. Favrot and J-C. Chossat and M. Khadiri and E. Lalanne},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {Äfin de vérifier dans un luvisol redoxisol, les conséquences hydrologiques et les performances agro-techniques de l’irrigation souterraine – qui consiste à recharger une nappe par apport d’eau à l’aide d’un réseau de drains enterrés – un dispositif expérimental a été installé en 1993 dans une exploitation agricole située sur limon de Bresse. Sur le plan scientifique, à partir de l’injection d’eau dans le sol résultant de ce mode d’arrosage, l’objectif a été d’identifier et de quantifier les transferts d’eau, notamment ceux intervenant au sein des horizons argilluviaux BTg.
Pour cela, de juin à août, des relevés tensio-piézométriques pluri-journaliers et une observation périodique de profils racinaires, ont été effectués dans une parcelle de maïs, arrosée à l’aide d’un réseau de drains installé depuis 1970. Les données recueillies montrent que l’eau apportée par les drains recharge en fait – à travers les horizons argilluviaux BTg – une napper souterraine associée à un aquifère arrosage jusqu’à 100 cm de profondeur à l’interdrain. Elle prend alors une forme concave avec une perte de charge dépassant 40 cm entre la tranchée de drainage et l’interdrain. Les remontées capillaires atteignent 30 cm à l’interdrain et réhumidifient la base de l’horizon argilluvial. Durant le mois d’août, en période de forte demande climatique, la nappe, malgré un arrosage continu, s’abaisse progressivement au delà de 130 cm de profondeur et la frange capillaire n’est plus observée ; le front racinaire du maïs situé à 80 cm de profondeur ne bénéficie plus d’une alimentation hydrique optimale. Cette recharge insuffisante de la napper provient du débit limité d’alimentation en eau du réseau, dû au diamètre trop faible du collecteur, calibré initialement pour le seul drainage. Dans la tranchée de drainage, malgré une saturation prolongée liée à la mise en charge rapide des drains après apport d’eau, il n’y a pas de dégradation apparente de la structure du sol."
Mots clés : Sols hydromorphe, Luvisol, Redoxisol, Limon, Bresse, Draine, Irrigation, Recharge de nappe, Irrigation souterraine.},
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Äfin de vérifier dans un luvisol redoxisol, les conséquences hydrologiques et les performances agro-techniques de l’irrigation souterraine – qui consiste à recharger une nappe par apport d’eau à l’aide d’un réseau de drains enterrés – un dispositif expérimental a été installé en 1993 dans une exploitation agricole située sur limon de Bresse. Sur le plan scientifique, à partir de l’injection d’eau dans le sol résultant de ce mode d’arrosage, l’objectif a été d’identifier et de quantifier les transferts d’eau, notamment ceux intervenant au sein des horizons argilluviaux BTg. Pour cela, de juin à août, des relevés tensio-piézométriques pluri-journaliers et une observation périodique de profils racinaires, ont été effectués dans une parcelle de maïs, arrosée à l’aide d’un réseau de drains installé depuis 1970. Les données recueillies montrent que l’eau apportée par les drains recharge en fait – à travers les horizons argilluviaux BTg – une napper souterraine associée à un aquifère arrosage jusqu’à 100 cm de profondeur à l’interdrain. Elle prend alors une forme concave avec une perte de charge dépassant 40 cm entre la tranchée de drainage et l’interdrain. Les remontées capillaires atteignent 30 cm à l’interdrain et réhumidifient la base de l’horizon argilluvial. Durant le mois d’août, en période de forte demande climatique, la nappe, malgré un arrosage continu, s’abaisse progressivement au delà de 130 cm de profondeur et la frange capillaire n’est plus observée ; le front racinaire du maïs situé à 80 cm de profondeur ne bénéficie plus d’une alimentation hydrique optimale. Cette recharge insuffisante de la napper provient du débit limité d’alimentation en eau du réseau, dû au diamètre trop faible du collecteur, calibré initialement pour le seul drainage. Dans la tranchée de drainage, malgré une saturation prolongée liée à la mise en charge rapide des drains après apport d’eau, il n’y a pas de dégradation apparente de la structure du sol." Mots clés : Sols hydromorphe, Luvisol, Redoxisol, Limon, Bresse, Draine, Irrigation, Recharge de nappe, Irrigation souterraine. |