D. Arrouays; N. Saby Une simulation de l'utilisation d'un réseau de surveillance pour le contrôle du carbone séquestré dans les sols - Détecterons-nous des changements ? Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 10 (1), p. 7-18, 2003. @article{a_Arrouays2003,
title = {Une simulation de l'utilisation d'un réseau de surveillance pour le contrôle du carbone séquestré dans les sols - Détecterons-nous des changements ?},
author = {D. Arrouays and N. Saby},
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year = {2003},
date = {2003-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {10},
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pages = {7-18},
abstract = {Dans le cadre du protocole de Kyoto, les accords de Bonn et de Marrakech prévoient que certaines activités volontaires permettant un stockage additionnel de carbone organique dans les sols puissent être comptabilisées au titre des articles 3.3 et 3.4 de ce protocole. Cette comptabilisation est assujettie au caractère vérifiable de ce stockage additionnel. Dans cet article, nous analysons la faisabilité d’une vérification statistique de l’effet de changements d’usage ou de pratiques. Nous avons réalisé plusieurs simulations, afin de déterminer si des dispositifs de surveillance du stockage de carbone dans les sols pouvaient permettre un contrôle fiable et vérifiable de ce stockage. Nous nous sommes fondés sur le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS) actuellement mis en place en France (environ 2100 placettes qui seront suivies selon un pas de 5 ans) afin de déterminer, sous différentes hypothèses, si un tel dispositif pouvait détecter des changements significatifs. Nous avons également testé la mise en place de réseaux spécifiques dédiés aux changements des terres «Kyoto» . Dans les différents scénarios testés, les durées moyennes nécessaires à la détection d’un changement de stock de C du sol varient de 3 à 15 ans. Dans les scénarios les plus défavorables ces durées atteignent 10 à 25 ans. Ceci signifie qu’une densification du réseau ou la mise en place de réseaux spécifiques sera nécessaire si l’on prétend réaliser un contrôle au sol du carbone stocké durant la période d’engagement. Nous pouvons conclure de l’ensemble de ces simulations que la mise en place du réseau systématique tel qu’il est envisagé pourrait permettre d’apporter des preuves comptables et statistiques de la séquestration additionnelle sous un certain nombre de conditions:
- réaliser un suivi des usages et des pratiques. La question centrale est alors liée au coût de mise en place de ce réseau, et à la faisabilité et au coût du contrôle des surfaces soumises à des usages et des pratiques donnés,
- densifier le réseau et/ou mettre en place des suivis spécifiques dédiés à certains usages,
- s’assurer que les changements d’usage suivis aient une pérennité dans le temps compatible avec la durée nécessaire au suivi et avec la période d’engagement.
Mots clés : Sol, Carbone organique, protocole de Kyoto, usages des sols, pratiques agricoles, réseaux de surveillance, vérification},
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Dans le cadre du protocole de Kyoto, les accords de Bonn et de Marrakech prévoient que certaines activités volontaires permettant un stockage additionnel de carbone organique dans les sols puissent être comptabilisées au titre des articles 3.3 et 3.4 de ce protocole. Cette comptabilisation est assujettie au caractère vérifiable de ce stockage additionnel. Dans cet article, nous analysons la faisabilité d’une vérification statistique de l’effet de changements d’usage ou de pratiques. Nous avons réalisé plusieurs simulations, afin de déterminer si des dispositifs de surveillance du stockage de carbone dans les sols pouvaient permettre un contrôle fiable et vérifiable de ce stockage. Nous nous sommes fondés sur le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS) actuellement mis en place en France (environ 2100 placettes qui seront suivies selon un pas de 5 ans) afin de déterminer, sous différentes hypothèses, si un tel dispositif pouvait détecter des changements significatifs. Nous avons également testé la mise en place de réseaux spécifiques dédiés aux changements des terres «Kyoto» . Dans les différents scénarios testés, les durées moyennes nécessaires à la détection d’un changement de stock de C du sol varient de 3 à 15 ans. Dans les scénarios les plus défavorables ces durées atteignent 10 à 25 ans. Ceci signifie qu’une densification du réseau ou la mise en place de réseaux spécifiques sera nécessaire si l’on prétend réaliser un contrôle au sol du carbone stocké durant la période d’engagement. Nous pouvons conclure de l’ensemble de ces simulations que la mise en place du réseau systématique tel qu’il est envisagé pourrait permettre d’apporter des preuves comptables et statistiques de la séquestration additionnelle sous un certain nombre de conditions: - réaliser un suivi des usages et des pratiques. La question centrale est alors liée au coût de mise en place de ce réseau, et à la faisabilité et au coût du contrôle des surfaces soumises à des usages et des pratiques donnés, - densifier le réseau et/ou mettre en place des suivis spécifiques dédiés à certains usages, - s’assurer que les changements d’usage suivis aient une pérennité dans le temps compatible avec la durée nécessaire au suivi et avec la période d’engagement. Mots clés : Sol, Carbone organique, protocole de Kyoto, usages des sols, pratiques agricoles, réseaux de surveillance, vérification |
H. Ben Hassine; M. Ben Salem; G. Bonin; E. Braudeau; C. Zidi Réserve utile des sols du Nord-Ouest tunisien - Evolution sous culture Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 10 (1), p. 19-34, 2003. @article{b_BenHassine2003,
title = {Réserve utile des sols du Nord-Ouest tunisien - Evolution sous culture},
author = {H. Ben Hassine and M. Ben Salem and G. Bonin and E. Braudeau and C. Zidi},
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year = {2003},
date = {2003-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {10},
number = {1},
pages = {19-34},
abstract = {Quatre types de sols céréaliers du Nord-Ouest tunisien, caractérisés d’une manière descriptive et analytique, ont été suivis au cours de deux campagnes agricoles pour étudier l’évolution de l’humidité de leurs horizons superficiels. Comparée aux limites inférieure et supérieure de la réserve utile, cette humidité reflète très nettement l’effet du climat et de la nature du matériau pédologique. Les sols du milieu bioclimatique subhumide, évoluant sur un matériau d’origine marneuse, gardent l’humidité sur un plus grand nombre de mois dans l’année. Ceux du milieu semi-aride sont moins argileux et à réserves utiles plus faibles qui n’atteignent presque jamais l’état de saturation des pores capillaires représenté dans cette étude par le point de gonflement maximum des agrégats primaires (WD). Le lien entre l’humidité et le rendement des cultures est évident. Plus les teneurs en eau sont élevées et la période d’humectation du sol est longue, meilleur est le rendement. Les teneurs en eau des sols ont été corrélées à la capacité d’échange de cations (CEC) et à la densité apparente. Les résultats ont montré un lien entre point de flétrissement permanent (WB) et CEC pour les Vertisols et les sols à caractère vertique d’une part et entre capacité au champ (WD) et densité apparente pour les sols les moins argileux du milieu semi-aride d’autre part.
Mots clés : Réserve hydrique, réserve utile, subhumide, semi-aride, retrait, rétractométrie, CEC, densité apparente.},
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Quatre types de sols céréaliers du Nord-Ouest tunisien, caractérisés d’une manière descriptive et analytique, ont été suivis au cours de deux campagnes agricoles pour étudier l’évolution de l’humidité de leurs horizons superficiels. Comparée aux limites inférieure et supérieure de la réserve utile, cette humidité reflète très nettement l’effet du climat et de la nature du matériau pédologique. Les sols du milieu bioclimatique subhumide, évoluant sur un matériau d’origine marneuse, gardent l’humidité sur un plus grand nombre de mois dans l’année. Ceux du milieu semi-aride sont moins argileux et à réserves utiles plus faibles qui n’atteignent presque jamais l’état de saturation des pores capillaires représenté dans cette étude par le point de gonflement maximum des agrégats primaires (WD). Le lien entre l’humidité et le rendement des cultures est évident. Plus les teneurs en eau sont élevées et la période d’humectation du sol est longue, meilleur est le rendement. Les teneurs en eau des sols ont été corrélées à la capacité d’échange de cations (CEC) et à la densité apparente. Les résultats ont montré un lien entre point de flétrissement permanent (WB) et CEC pour les Vertisols et les sols à caractère vertique d’une part et entre capacité au champ (WD) et densité apparente pour les sols les moins argileux du milieu semi-aride d’autre part. Mots clés : Réserve hydrique, réserve utile, subhumide, semi-aride, retrait, rétractométrie, CEC, densité apparente. |
C. Cam; P. Vital; J-L. Fort; P. Lagacherie; R. Morlat Un zonage viticole appliqué, basé sur la méthode des secteurs de référence, en vignoble de Cognac (France) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 10 (1), p. 35-42, 2003. @article{c_Cam2003,
title = {Un zonage viticole appliqué, basé sur la méthode des secteurs de référence, en vignoble de Cognac (France)},
author = {C. Cam and P. Vital and J-L. Fort and P. Lagacherie and R. Morlat},
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year = {2003},
date = {2003-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {10},
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pages = {35-42},
abstract = {Dans les Charentes, en réponse à une crise de production du vignoble destiné à la production de Cognac, un plan de diversification viticole pour des vins de pays de qualité est mis en place. Il nécessite une connaissance des sols et de leurs caractéristiques viticoles pour orienter le choix des types de vins et adapter l’itinéraire technique de production. Afin de permettre une caractérisation rapide de l’ensemble du vignoble avec des coûts d’investigations limités, des secteurs de références (aires-échantillon d’extension limitée mais représentatives) ont été choisis à l’aide des cartes pédologiques à 1/250000, et précisés par des visites de terrain. Ces secteurs de référence ont fait l’objet d’une cartographie pédologique fine qui a permis de définir les différents types de sol et leur mode d’organisation spatiale. A partir d’observations détaillées et d’analyses effectuées sur des profils représentatifs de chaque type de sol, les potentialités et les contraintes agro-viticoles sont analysées selon une démarche collective associant chargés d’études pédologiques, techniciens locaux, viticulteurs et experts viti-vinicoles. Cette analyse débouche sur des recommandations relatives au choix de cépage, de porte-greffe, de pratiques viticoles susceptibles d’exploiter au mieux la potentialité de chaque type de sol, considéré ici comme unité de terroir. L’extension des résultats à l’ensemble du vignoble est réalisée au moyen de cartes d’extrapolation associées à des clefs de détermination qui permettent en priorité au technicien viticole mais aussi au viticulteur d’identifier l’unité de sol de chaque parcelle et d’utiliser les recommandations relatives à celle-ci. L’ensemble des résultats obtenus est par ailleurs largement diffusé auprès de tous les acteurs de la filière selon des médias adaptés. Après trois ans de travail sur cinq secteurs de référence, les résultats sont positifs et la méthode a fait les preuves de son efficacité. Cette approche de la notion de terroir est un élément fédérateur de tous les acteurs viticoles et un élément structurant permettant d’organiser l’acquisition progressive de références propres au vignoble concerné. Dans cette perspective, des réseaux de suivi s’installent. Par ailleurs, la caractérisation des terroirs sera complétée par des études climatiques.
Mots clés : Vigne, Cognac, sol, secteur de référence, experts.},
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Dans les Charentes, en réponse à une crise de production du vignoble destiné à la production de Cognac, un plan de diversification viticole pour des vins de pays de qualité est mis en place. Il nécessite une connaissance des sols et de leurs caractéristiques viticoles pour orienter le choix des types de vins et adapter l’itinéraire technique de production. Afin de permettre une caractérisation rapide de l’ensemble du vignoble avec des coûts d’investigations limités, des secteurs de références (aires-échantillon d’extension limitée mais représentatives) ont été choisis à l’aide des cartes pédologiques à 1/250000, et précisés par des visites de terrain. Ces secteurs de référence ont fait l’objet d’une cartographie pédologique fine qui a permis de définir les différents types de sol et leur mode d’organisation spatiale. A partir d’observations détaillées et d’analyses effectuées sur des profils représentatifs de chaque type de sol, les potentialités et les contraintes agro-viticoles sont analysées selon une démarche collective associant chargés d’études pédologiques, techniciens locaux, viticulteurs et experts viti-vinicoles. Cette analyse débouche sur des recommandations relatives au choix de cépage, de porte-greffe, de pratiques viticoles susceptibles d’exploiter au mieux la potentialité de chaque type de sol, considéré ici comme unité de terroir. L’extension des résultats à l’ensemble du vignoble est réalisée au moyen de cartes d’extrapolation associées à des clefs de détermination qui permettent en priorité au technicien viticole mais aussi au viticulteur d’identifier l’unité de sol de chaque parcelle et d’utiliser les recommandations relatives à celle-ci. L’ensemble des résultats obtenus est par ailleurs largement diffusé auprès de tous les acteurs de la filière selon des médias adaptés. Après trois ans de travail sur cinq secteurs de référence, les résultats sont positifs et la méthode a fait les preuves de son efficacité. Cette approche de la notion de terroir est un élément fédérateur de tous les acteurs viticoles et un élément structurant permettant d’organiser l’acquisition progressive de références propres au vignoble concerné. Dans cette perspective, des réseaux de suivi s’installent. Par ailleurs, la caractérisation des terroirs sera complétée par des études climatiques. Mots clés : Vigne, Cognac, sol, secteur de référence, experts. |
M-C. Girard; M. Gury; L. Florentin Comparaison de la synthèse de cartes de sol et de la segmentation d'images satellitales pour l'élaboration d'une carte des sols au 1 :250 000 - Application à une zone de la Lorraine Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 10 (1), p. 43-60, 2003. @article{d_Girard2003,
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author = {M-C. Girard and M. Gury and L. Florentin},
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volume = {10},
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pages = {43-60},
abstract = {Dans le cadre de l’élaboration de la couverture complète de la France en carte au 1/250 000, deux approches sont comparées : une méthode dite par synthèse et une méthode dite par segmentation. Un auteur a interprété les images SPOT et les cartes disponibles ; il en a tiré une représentation des pédopaysages par méthode par segmentation, et ce, sans utiliser les cartes pédologiques ; puis la carte a été mise sous SIG. Les autres auteurs ont interprété leurs cartes pédologiques au 1/100000 pour constituer une carte de pédopaysages au 1/250000 qui a été mise sous SIG. La ressemblance globale des deux cartes issues des deux approches est estimée à 88,8 % par la méthode des possibilités. Il en ressort que la méthode par synthèse est la moins onéreuse sur un territoire où l’on dispose déjà des informations pédologiques nécessaires et que, sur un territoire où l’information disponible est insuffisante, la démarche par segmentation est la plus rapide et économiquement la seule acceptable.
Mots clés : Cartographie des sols, paysages, images satellitales, théorie des possibilités, tableau de contingence.},
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Dans le cadre de l’élaboration de la couverture complète de la France en carte au 1/250 000, deux approches sont comparées : une méthode dite par synthèse et une méthode dite par segmentation. Un auteur a interprété les images SPOT et les cartes disponibles ; il en a tiré une représentation des pédopaysages par méthode par segmentation, et ce, sans utiliser les cartes pédologiques ; puis la carte a été mise sous SIG. Les autres auteurs ont interprété leurs cartes pédologiques au 1/100000 pour constituer une carte de pédopaysages au 1/250000 qui a été mise sous SIG. La ressemblance globale des deux cartes issues des deux approches est estimée à 88,8 % par la méthode des possibilités. Il en ressort que la méthode par synthèse est la moins onéreuse sur un territoire où l’on dispose déjà des informations pédologiques nécessaires et que, sur un territoire où l’information disponible est insuffisante, la démarche par segmentation est la plus rapide et économiquement la seule acceptable. Mots clés : Cartographie des sols, paysages, images satellitales, théorie des possibilités, tableau de contingence. |