D. Baize; S. Bourgeois Estimation des apports agricoles et des retombées atmosphériques en éléments en traces et majeurs grâce à un essai de longue durée (dispositif Dehérain à Grignon). Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 12 (1), p. 9-24, 2005. @article{a_Baize2005,
title = {Estimation des apports agricoles et des retombées atmosphériques en éléments en traces et majeurs grâce à un essai de longue durée (dispositif Dehérain à Grignon).},
author = {D. Baize and S. Bourgeois},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_12_1_baize.pdf},
year = {2005},
date = {2005-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {12},
number = {1},
pages = {9-24},
abstract = {Des échantillons de sols prélevés depuis 1938 sur le dispositif Dehérain à Grignon ont été analysés. Les teneurs en 13 éléments en traces ou majeurs ont été déterminées pour quatre dates différentes et trois traitements distincts. L’objectif était d’estimer les flux d’apports correspondant à une agriculture normale et les retombées atmosphériques sur 61 ans. Les labours ayant été approfondis deux fois, des raisonnements en stocks s’imposent mais se heurtent aux incertitudes sur les masses volumiques apparentes des prélèvements du passé. Les stocks calculés pour le mercure sont déjà extrêmement élevés en 1938, puis croissent et ensuite décroissent fortement. L’origine du mercure demeure mystérieuse. Les seules certitudes concernent le flux de phosphore apporté par la fertilisation (+ 167 g.m-2 en 61 ans) et les quantités de cadmium, de zinc et de plomb des retombées atmosphériques qui ont pu être estimées respectivement à 0,049 - 1,54 et 4,0 g.m-2 sur 61 ans. Ces valeurs sont compatibles avec les résultats d’autres études similaires.
Mots clés : Eléments en traces, éléments majeurs, cadmium, mercure, retombées atmosphériques, essai de longue durée, Yvelines.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Des échantillons de sols prélevés depuis 1938 sur le dispositif Dehérain à Grignon ont été analysés. Les teneurs en 13 éléments en traces ou majeurs ont été déterminées pour quatre dates différentes et trois traitements distincts. L’objectif était d’estimer les flux d’apports correspondant à une agriculture normale et les retombées atmosphériques sur 61 ans. Les labours ayant été approfondis deux fois, des raisonnements en stocks s’imposent mais se heurtent aux incertitudes sur les masses volumiques apparentes des prélèvements du passé. Les stocks calculés pour le mercure sont déjà extrêmement élevés en 1938, puis croissent et ensuite décroissent fortement. L’origine du mercure demeure mystérieuse. Les seules certitudes concernent le flux de phosphore apporté par la fertilisation (+ 167 g.m-2 en 61 ans) et les quantités de cadmium, de zinc et de plomb des retombées atmosphériques qui ont pu être estimées respectivement à 0,049 - 1,54 et 4,0 g.m-2 sur 61 ans. Ces valeurs sont compatibles avec les résultats d’autres études similaires. Mots clés : Eléments en traces, éléments majeurs, cadmium, mercure, retombées atmosphériques, essai de longue durée, Yvelines. |
F. Dassonville; P. Renault Interactions entre microbiologie anaérobie et géochimie du sol. Description des dynamiques microbiennes Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 12 (1), p. 25-42, 2005. @article{b_Dassonville2005,
title = {Interactions entre microbiologie anaérobie et géochimie du sol. Description des dynamiques microbiennes},
author = {F. Dassonville and P. Renault},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2005},
date = {2005-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {12},
number = {1},
pages = {25-42},
abstract = {L’anaérobiose dans le sol peut avoir des impacts néfastes sur le sol, la zone non saturée profonde, la nappe, et l’atmosphère. Dans ces conditions, les activités microbiennes sont en étroite interaction avec les transformations géochimiques abiotiques tant au niveau de la solution que des phases solides. Quelques modèles combinent la description des processus microbiens et des transformations géochimiques dans le sol. Jusqu’à présent, les évolutions quantitatives et qualitatives des populations microbiennes n’ont pas été mesurées simultanément pour attester de la fiabilité des modèles proposés. Les dynamiques microbiennes globales peuvent être caractérisées en quantifiant la biomasse ou en comptant les microorganismes. Les dynamiques de groupes microbiens spécifiques peuvent être suivies par des techniques de biologie moléculaire en utilisant des amorces spécifiques de l’ARNr16S. Toutefois, aucune méthode n’a été mise au point pour analyser simultanément les dynamiques de nombreuses communautés microbiennes fonctionnelles en relation avec les processus géochimiques du sol. Récemment, une nouvelle méthode combinant biologie moléculaire (PCR-SSCP) et dénombrements directs a permis de caractériser les dynamiques des communautés microbiennes fonctionnelles en relation avec les transformations géochimiques du sol.
Mots clés : Microbiologie anaérobie, géochimie, dynamiques microbiennes, sol.},
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tppubtype = {article}
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L’anaérobiose dans le sol peut avoir des impacts néfastes sur le sol, la zone non saturée profonde, la nappe, et l’atmosphère. Dans ces conditions, les activités microbiennes sont en étroite interaction avec les transformations géochimiques abiotiques tant au niveau de la solution que des phases solides. Quelques modèles combinent la description des processus microbiens et des transformations géochimiques dans le sol. Jusqu’à présent, les évolutions quantitatives et qualitatives des populations microbiennes n’ont pas été mesurées simultanément pour attester de la fiabilité des modèles proposés. Les dynamiques microbiennes globales peuvent être caractérisées en quantifiant la biomasse ou en comptant les microorganismes. Les dynamiques de groupes microbiens spécifiques peuvent être suivies par des techniques de biologie moléculaire en utilisant des amorces spécifiques de l’ARNr16S. Toutefois, aucune méthode n’a été mise au point pour analyser simultanément les dynamiques de nombreuses communautés microbiennes fonctionnelles en relation avec les processus géochimiques du sol. Récemment, une nouvelle méthode combinant biologie moléculaire (PCR-SSCP) et dénombrements directs a permis de caractériser les dynamiques des communautés microbiennes fonctionnelles en relation avec les transformations géochimiques du sol. Mots clés : Microbiologie anaérobie, géochimie, dynamiques microbiennes, sol. |
A. Hatira; B. Benmansour; M. Grira; T. Gallali Impact des eaux d'irrigation sur l'origine des accumulations gypseuses dans les sols de lóasis de Metouia (Tunisie) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 12 (1), p. 43-54, 2005. @article{c_Hatira2005,
title = {Impact des eaux d'irrigation sur l'origine des accumulations gypseuses dans les sols de lóasis de Metouia (Tunisie)},
author = {A. Hatira and B. Benmansour and M. Grira and T. Gallali},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2005},
date = {2005-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {12},
number = {1},
pages = {43-54},
abstract = {A partir des données d’analyse chimique des eaux d’irrigation et à l’aide d’une approche morphologique et géochimique, complétée par une analyse micromorphologique, nous avons analysé la relation entre les eaux d’irrigation, la solution extraite du sol et la nappe superficielle, pouvant être responsable des accumulations gypseuses dans les sols de l’oasis de Metouia. Les eaux d’irrigation provenant des forages et exploitées dans l’oasis de Metouia depuis l’année 1958, ont gardé globalement le même faciès chimique mixte sulfaté. Ces eaux sont classées avec un risque de salinisation élevé et un risque d’alcalinisation moyen. Nous avons constaté une nette augmentation de la concentration des cations (Na+, Ca2+, Mg2+) et des anions (Cl- et SO42-) dans l’extrait de pâte saturée des sols représentatifs de l’oasis par rapport aux concentrations dans les eaux d’irrigation. Les solutions extraites du sol sont globalement saturées vis à vis du gypse. Dans l’oasis, la nappe superficielle est située à faible profondeur et la composition chimique des eaux varie en fonction des saisons. Ainsi l’irrigation, à partir des eaux de forages ayant gardé le même faciès mixte sulfaté depuis plusieurs années, a eu un impact manifeste sur la typologie des sols dans l’oasis où les différentes formes d’accumulations gypseuses dominent le profil pédologique avec un gradient d’accumulation croissant de la surface vers la profondeur. Les croûtes et les encroûtements gypseux surmontant la nappe superficielle sont localisés à des profondeurs variables selon la topographie et les conditions de drainage local.
Mots clés : Oasis, eau dírrigation, solution extraite du sol, nappe superficielle, accumulations gypseuses.},
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tppubtype = {article}
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A partir des données d’analyse chimique des eaux d’irrigation et à l’aide d’une approche morphologique et géochimique, complétée par une analyse micromorphologique, nous avons analysé la relation entre les eaux d’irrigation, la solution extraite du sol et la nappe superficielle, pouvant être responsable des accumulations gypseuses dans les sols de l’oasis de Metouia. Les eaux d’irrigation provenant des forages et exploitées dans l’oasis de Metouia depuis l’année 1958, ont gardé globalement le même faciès chimique mixte sulfaté. Ces eaux sont classées avec un risque de salinisation élevé et un risque d’alcalinisation moyen. Nous avons constaté une nette augmentation de la concentration des cations (Na+, Ca2+, Mg2+) et des anions (Cl- et SO42-) dans l’extrait de pâte saturée des sols représentatifs de l’oasis par rapport aux concentrations dans les eaux d’irrigation. Les solutions extraites du sol sont globalement saturées vis à vis du gypse. Dans l’oasis, la nappe superficielle est située à faible profondeur et la composition chimique des eaux varie en fonction des saisons. Ainsi l’irrigation, à partir des eaux de forages ayant gardé le même faciès mixte sulfaté depuis plusieurs années, a eu un impact manifeste sur la typologie des sols dans l’oasis où les différentes formes d’accumulations gypseuses dominent le profil pédologique avec un gradient d’accumulation croissant de la surface vers la profondeur. Les croûtes et les encroûtements gypseux surmontant la nappe superficielle sont localisés à des profondeurs variables selon la topographie et les conditions de drainage local. Mots clés : Oasis, eau dírrigation, solution extraite du sol, nappe superficielle, accumulations gypseuses. |
D. Heddadj; C. Gascuel-Odoux; P. Cotinet; Y. Hamon Mode de travail du sol, ruissellement et propriétés hydrodynamiques sur un dispositif expérimental de l'Ouest de la France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 12 , p. 55-68, 2005. @article{d_Heddadj2005,
title = {Mode de travail du sol, ruissellement et propriétés hydrodynamiques sur un dispositif expérimental de l'Ouest de la France},
author = {D. Heddadj and C. Gascuel-Odoux and P. Cotinet and Y. Hamon},
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year = {2005},
date = {2005-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {55-68},
abstract = {Les techniques sans labour sont en plein essor, alors qu’il existe peu de références en France de leur impact sur les caractéristiques hydro-dynamiques des sols et le ruissellement. Un dispositif expérimental en rotation maïs/blé a mis en comparaison, dans le contexte de l’Ouest de la France, un travail du sol avec labour avec deux modalités en non labour depuis quatre ans, l’une en semis direct, l’autre en travail superficiel du sol. Aucune opération de décompaction du sol n’a été réalisée. Chaque modalité comporte trois sous parcelles sur lesquelles le ruissellement de surface a été suivi sur les périodes clés. Les mesures de conductivité hydraulique proche de la saturation et des tests de simulation de pluie complètent ce suivi. La sensibilité des sols au ruissellement est très variable selon les sous parcelles, mais reste globalement faible quelle que soit la modalité. En condition de pluies naturelles et à un événement près, seuls des évènements hivernaux conduisent à du ruissellement durant les quatre années de suivi. Les mesures sous simulation de pluie montrent que la sensibilité des sols au ruissellement est : plus faible en non labour qu’en labour en conditions de printemps, où le ruissellement apparaît contrôlé par les états de surface du sol ; plus forte en non labour qu’en labour en conditions hivernales, où le ruissellement apparaît contrôlé par les propriétés hydrodynamiques et les conditions hydriques du profil de sol. Ces résultats conduisent à préconiser en hiver, dans certaines conditions pédo-climatiques et agronomiques, une gestion attentive des états structuraux du sol en non labour, notamment pour l’application hivernale de pesticides, afin de préserver la qualité des eaux de surface.
Mots clés : Non labour, ruissellement, conductivité hydraulique, sols limoneux.},
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tppubtype = {article}
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Les techniques sans labour sont en plein essor, alors qu’il existe peu de références en France de leur impact sur les caractéristiques hydro-dynamiques des sols et le ruissellement. Un dispositif expérimental en rotation maïs/blé a mis en comparaison, dans le contexte de l’Ouest de la France, un travail du sol avec labour avec deux modalités en non labour depuis quatre ans, l’une en semis direct, l’autre en travail superficiel du sol. Aucune opération de décompaction du sol n’a été réalisée. Chaque modalité comporte trois sous parcelles sur lesquelles le ruissellement de surface a été suivi sur les périodes clés. Les mesures de conductivité hydraulique proche de la saturation et des tests de simulation de pluie complètent ce suivi. La sensibilité des sols au ruissellement est très variable selon les sous parcelles, mais reste globalement faible quelle que soit la modalité. En condition de pluies naturelles et à un événement près, seuls des évènements hivernaux conduisent à du ruissellement durant les quatre années de suivi. Les mesures sous simulation de pluie montrent que la sensibilité des sols au ruissellement est : plus faible en non labour qu’en labour en conditions de printemps, où le ruissellement apparaît contrôlé par les états de surface du sol ; plus forte en non labour qu’en labour en conditions hivernales, où le ruissellement apparaît contrôlé par les propriétés hydrodynamiques et les conditions hydriques du profil de sol. Ces résultats conduisent à préconiser en hiver, dans certaines conditions pédo-climatiques et agronomiques, une gestion attentive des états structuraux du sol en non labour, notamment pour l’application hivernale de pesticides, afin de préserver la qualité des eaux de surface. Mots clés : Non labour, ruissellement, conductivité hydraulique, sols limoneux. |
S. Lahlou; M. Ouadia; O. Malam Issa; Y. Le Bissonnais; R. Mrabet Modification de la porosité du sol sous les techniques culturales de conservation en zone semi-aride Marocaine Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 12 (1), p. 69-78, 2005. @article{e_Lahlou2005,
title = {Modification de la porosité du sol sous les techniques culturales de conservation en zone semi-aride Marocaine},
author = {S. Lahlou and M. Ouadia and O. Malam Issa and Y. Le Bissonnais and R. Mrabet},
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date = {2005-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {12},
number = {1},
pages = {69-78},
abstract = {La porosité du sol est une caractéristique majeure contrôlant les propriétés hydrodynamiques du sol et le développement racinaire des plantes, mais aussi un indicateur physique de la qualité du sol influencé par les différentes techniques culturales. Cette étude s’intéresse à la détermination des effets des techniques culturales sur le système poral d’un sol argileux gonflant après 10 ans d’expérimentation en zone semi-aride Marocaine (plaine de la Chaouia). L’analyse de la porosité du sol des horizons superficiels (0-5 cm) à l’aide de la porosimétrie au mercure a révélé une modification de la porosité du sol sous les systèmes de labour conventionnel et de non travail du sol. Toutefois, l’augmentation de la teneur en matière organique en fonction du type de la rotation céréalière intensive contribue aussi à l’accroissement de la porosité structurale du sol. L’introduction de la jachère chimique en régime de non travail du sol n’a pas eu d’impact sur la porosité du sol.
Mots clés : Porosité du sol, porosimétrie au mercure, non travail du sol, jachère, Maroc.},
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La porosité du sol est une caractéristique majeure contrôlant les propriétés hydrodynamiques du sol et le développement racinaire des plantes, mais aussi un indicateur physique de la qualité du sol influencé par les différentes techniques culturales. Cette étude s’intéresse à la détermination des effets des techniques culturales sur le système poral d’un sol argileux gonflant après 10 ans d’expérimentation en zone semi-aride Marocaine (plaine de la Chaouia). L’analyse de la porosité du sol des horizons superficiels (0-5 cm) à l’aide de la porosimétrie au mercure a révélé une modification de la porosité du sol sous les systèmes de labour conventionnel et de non travail du sol. Toutefois, l’augmentation de la teneur en matière organique en fonction du type de la rotation céréalière intensive contribue aussi à l’accroissement de la porosité structurale du sol. L’introduction de la jachère chimique en régime de non travail du sol n’a pas eu d’impact sur la porosité du sol. Mots clés : Porosité du sol, porosimétrie au mercure, non travail du sol, jachère, Maroc. |