J. M. Bodet; R. Trochard; M. Corgnet; P. Castillon; F. Laurent Etude de l'évolution des effets azote de fumiers apportés annuellement pendant six ans dans une rotation mais fourrage-blé tendre d'hiver ou sur un ray-grass anglais fauché Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 12 (3), p. 209-213, 2005. @article{a_Bodet2005,
title = {Etude de l'évolution des effets azote de fumiers apportés annuellement pendant six ans dans une rotation mais fourrage-blé tendre d'hiver ou sur un ray-grass anglais fauché},
author = {J. M. Bodet and R. Trochard and M. Corgnet and P. Castillon and F. Laurent},
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year = {2005},
date = {2005-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {12},
number = {3},
pages = {209-213},
abstract = {En 1996 et en 1997, deux essais de longue durée sur l’évolution des effets azote de fumiers apportés annuellement ont été installés dans la région des Pays de la Loire à la Station Expérimentale ARVALIS - Institut du Végétal de La Jaillière (44). Les sols sont des sols bruns lessivés hydromorphes ( Néoluvisols rédoxiques) reposant sur altérite de schiste. Ils ont été drainés en 1981. L’un des essais est conduit en ray-grass anglais fauché, l’autre en rotation maïs fourrage irrigué-blé tendre d’hiver pailles enlevées. Les traitements ont permis de comparer chaque année quatre types de fumiers (fumiers bruts et compostés de bovins, fumiers bruts et compostés de volailles), à des doses croissantes de fertilisation azotée minérale (0, X/4, X/2, 3X/4 et X, avec X = dose optimale d’azote). Ces fumiers ont toujours été appliqués sur les mêmes parcelles à des doses correspondant à 100 kg de N total ha-1 (maïs) ou 200 kg de N total ha-1 (blé tendre d’hiver, ray-grass anglais). L’examen de l’évolution des coefficients apparents d’utilisation de l’azote des fumiers par le ray-grass anglais, le blé tendre d’hiver ou le maïs fourrage montre qu’il n’y a pas eu d’augmentation significative de ces derniers entre 1996 et 2004. De même, les minéralisations nettes cumulées de l’azote organique des fumiers entre 1996 et 2001 ont été des fonctions linéaires du temps exprimé en jours normalisés pour la minéralisation à 15 °C. Dans la situation culturale considérée, les effets azote des fumiers appliqués tous les ans à doses modérées résultent principalement de l’azote minéral apporté avec ces fumiers et de l’azote issu de leur fraction organique rapidement minéralisable.
Mots clés : Arrière-effets azote, blé tendre d'hiver, coefficient apparent d`utilisation, fumiers, maïs fourrage, minéralisation nette, ray-grass anglais.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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En 1996 et en 1997, deux essais de longue durée sur l’évolution des effets azote de fumiers apportés annuellement ont été installés dans la région des Pays de la Loire à la Station Expérimentale ARVALIS - Institut du Végétal de La Jaillière (44). Les sols sont des sols bruns lessivés hydromorphes ( Néoluvisols rédoxiques) reposant sur altérite de schiste. Ils ont été drainés en 1981. L’un des essais est conduit en ray-grass anglais fauché, l’autre en rotation maïs fourrage irrigué-blé tendre d’hiver pailles enlevées. Les traitements ont permis de comparer chaque année quatre types de fumiers (fumiers bruts et compostés de bovins, fumiers bruts et compostés de volailles), à des doses croissantes de fertilisation azotée minérale (0, X/4, X/2, 3X/4 et X, avec X = dose optimale d’azote). Ces fumiers ont toujours été appliqués sur les mêmes parcelles à des doses correspondant à 100 kg de N total ha-1 (maïs) ou 200 kg de N total ha-1 (blé tendre d’hiver, ray-grass anglais). L’examen de l’évolution des coefficients apparents d’utilisation de l’azote des fumiers par le ray-grass anglais, le blé tendre d’hiver ou le maïs fourrage montre qu’il n’y a pas eu d’augmentation significative de ces derniers entre 1996 et 2004. De même, les minéralisations nettes cumulées de l’azote organique des fumiers entre 1996 et 2001 ont été des fonctions linéaires du temps exprimé en jours normalisés pour la minéralisation à 15 °C. Dans la situation culturale considérée, les effets azote des fumiers appliqués tous les ans à doses modérées résultent principalement de l’azote minéral apporté avec ces fumiers et de l’azote issu de leur fraction organique rapidement minéralisable. Mots clés : Arrière-effets azote, blé tendre d'hiver, coefficient apparent d`utilisation, fumiers, maïs fourrage, minéralisation nette, ray-grass anglais. |
H. Al Majou; A. Bruand; B. Nicoullaud; O. Duval; J. Dupont Premiers résultats de validation des classes de pédotransfert établies à partir de la base de données SOLHYDRO 1.0 - Application à des sols de la région Centre Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 12 (3), p. 221-228, 2005. @article{b_Majou2005,
title = {Premiers résultats de validation des classes de pédotransfert établies à partir de la base de données SOLHYDRO 1.0 - Application à des sols de la région Centre},
author = {H. Al Majou and A. Bruand and B. Nicoullaud and O. Duval and J. Dupont},
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year = {2005},
date = {2005-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {12},
number = {3},
pages = {221-228},
abstract = {Les propriétés de rétention en eau de 42 horizons appartenant à 11 sols de la région Centre ont été mesurées pour 7 valeurs de potentiel. Les teneurs en eau volumiques ainsi déterminées ont été comparées à celles obtenues en utilisant des classes de pédotransfert (CPT) établies à partir de la base de données SOLHYDRO 1.0. Ces classes de pédotransfert utilisent soit seulement le type d’horizon et la texture (CPT texturales), soit le type d’horizon, la texture et la densité apparente de l’horizon (CPT texturo-structurales). Avec les CPT texturales, les teneurs en eau sont en moyenne légèrement surestimées (0,7 % en teneur en eau volumique). La prise en compte de la structure des horizons grâce à leur densité apparente (CPT texturo-structurales) ne réduit pas ce biais de prédiction. La précision obtenue avec les CPT texturales ou texturo-structurales est en moyenne voisine de 3 % en teneur en eau volumique. Une amélioration de la précision est enregistrée pour les horizons E, B et C et pour ceux de texture argileuse lorsque l’on passe des CPT texturales aux CPT texturo-structurales. Ainsi, sur la base de ces premiers résultats de validation, il apparaît que l’utilisation des CPT texturo-structurales n’apporte une amélioration sensible de la qualité de la prédiction (augmentation de la précision) que pour les horizons E, B ou C et les horizons de texture ALO, AS, A ou AL. Dans les autres horizons appartenant à des sols apparentés aux sols étudiés, il apparaît justifié de se limiter à l’utilisation des CPT texturales puisque la prise en compte de la densité apparente n’améliore au mieux que très peu le biais et la précision des prédictions.
Mots clés : Horizon, texture, densité apparente, teneur en eau volumique, structure.},
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tppubtype = {article}
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Les propriétés de rétention en eau de 42 horizons appartenant à 11 sols de la région Centre ont été mesurées pour 7 valeurs de potentiel. Les teneurs en eau volumiques ainsi déterminées ont été comparées à celles obtenues en utilisant des classes de pédotransfert (CPT) établies à partir de la base de données SOLHYDRO 1.0. Ces classes de pédotransfert utilisent soit seulement le type d’horizon et la texture (CPT texturales), soit le type d’horizon, la texture et la densité apparente de l’horizon (CPT texturo-structurales). Avec les CPT texturales, les teneurs en eau sont en moyenne légèrement surestimées (0,7 % en teneur en eau volumique). La prise en compte de la structure des horizons grâce à leur densité apparente (CPT texturo-structurales) ne réduit pas ce biais de prédiction. La précision obtenue avec les CPT texturales ou texturo-structurales est en moyenne voisine de 3 % en teneur en eau volumique. Une amélioration de la précision est enregistrée pour les horizons E, B et C et pour ceux de texture argileuse lorsque l’on passe des CPT texturales aux CPT texturo-structurales. Ainsi, sur la base de ces premiers résultats de validation, il apparaît que l’utilisation des CPT texturo-structurales n’apporte une amélioration sensible de la qualité de la prédiction (augmentation de la précision) que pour les horizons E, B ou C et les horizons de texture ALO, AS, A ou AL. Dans les autres horizons appartenant à des sols apparentés aux sols étudiés, il apparaît justifié de se limiter à l’utilisation des CPT texturales puisque la prise en compte de la densité apparente n’améliore au mieux que très peu le biais et la précision des prédictions. Mots clés : Horizon, texture, densité apparente, teneur en eau volumique, structure. |
Y. Pons; A. Gerbaud Classification agronomique des sols de marais à partir de la relation entre sodicité et stabilité structurale - Application au cas des marais de lÓuest Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 12 (3), p. 229-244, 2005. @article{c_Pons2005,
title = {Classification agronomique des sols de marais à partir de la relation entre sodicité et stabilité structurale - Application au cas des marais de lÓuest},
author = {Y. Pons and A. Gerbaud},
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date = {2005-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {Les marais de l’Ouest, autrefois utilisés principalement pour l’élevage extensif, ont été progressivement drainés et mis en culture à partir des années 70. Le drainage peut cependant être mis en échec par la nature imperméable du terrain, constitué majoritairement d’argiles gonflantes et souvent sodiques. La perméabilité de ces sols dépend du maintien d’une structure de mottes et d’agrégats, dont la stabilité dépend notamment de la sodicité et du taux de calcaire. Un nouveau protocole de mesure de la dispersion, basé sur le test d’Emerson, fournit un indice de dispersion, noté de 0 à 16, adapté à l’estimation de la stabilité de ce type de sols. Les valeurs de 0 à 5, 6 à 9 et 10 à 16 correspondent respectivement aux sols stables, intermédiaires et instables. On a vérifié la bonne corrélation de l’indice de dispersion avec des caractéristiques agronomiques de parcelles cultivées : état de surface et profondeur de la nappe en hiver. Par ailleurs l’indice de dispersion est corrélé avec les propriétés chimiques du sol : une analyse de la sensibilité de cet indice aux différents paramètres du sol montre que la sodicité et le taux de calcaire suffisent à expliquer 82 % de sa variabilité. L’indice de dispersion croît avec la sodicité. Le seuil d’instabilité du sol (indice de dispersion ≥ 10) est atteint pour une sodicité supérieure à 25 % en sol calcaire, mais seulement 8 % en sol peu ou non calcaire. La salinité de ces sols étant faible, son effet n’a pas été mis en évidence. Ces résultats nous ont permis d’améliorer la classification agronomique des sols basée sur la sodicité en prenant en compte la teneur en calcaire. Cette classification peut également être effectuée à l’aide de la mesure de l’indice de dispersion. Cette méthode simple et rapide permet de prévoir les caractéristiques agronomiques (profondeur de la nappe, état de surface) et l’aptitude à la culture des terres des marais de l’Ouest. Ces résultats devraient s’appliquer dans d’autres régions possédant des sols argileux sodiques déssalés (estuaires, polders). Une classification selon la stabilité structurale pourrait être utile pour les sols où la compacité limite la fertilité, ou bien pour les sols soumis à l’érosion.
Mots clés : Sodicité, argile, marais, classification agronomique des sols, stabilité structurale.},
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Les marais de l’Ouest, autrefois utilisés principalement pour l’élevage extensif, ont été progressivement drainés et mis en culture à partir des années 70. Le drainage peut cependant être mis en échec par la nature imperméable du terrain, constitué majoritairement d’argiles gonflantes et souvent sodiques. La perméabilité de ces sols dépend du maintien d’une structure de mottes et d’agrégats, dont la stabilité dépend notamment de la sodicité et du taux de calcaire. Un nouveau protocole de mesure de la dispersion, basé sur le test d’Emerson, fournit un indice de dispersion, noté de 0 à 16, adapté à l’estimation de la stabilité de ce type de sols. Les valeurs de 0 à 5, 6 à 9 et 10 à 16 correspondent respectivement aux sols stables, intermédiaires et instables. On a vérifié la bonne corrélation de l’indice de dispersion avec des caractéristiques agronomiques de parcelles cultivées : état de surface et profondeur de la nappe en hiver. Par ailleurs l’indice de dispersion est corrélé avec les propriétés chimiques du sol : une analyse de la sensibilité de cet indice aux différents paramètres du sol montre que la sodicité et le taux de calcaire suffisent à expliquer 82 % de sa variabilité. L’indice de dispersion croît avec la sodicité. Le seuil d’instabilité du sol (indice de dispersion ≥ 10) est atteint pour une sodicité supérieure à 25 % en sol calcaire, mais seulement 8 % en sol peu ou non calcaire. La salinité de ces sols étant faible, son effet n’a pas été mis en évidence. Ces résultats nous ont permis d’améliorer la classification agronomique des sols basée sur la sodicité en prenant en compte la teneur en calcaire. Cette classification peut également être effectuée à l’aide de la mesure de l’indice de dispersion. Cette méthode simple et rapide permet de prévoir les caractéristiques agronomiques (profondeur de la nappe, état de surface) et l’aptitude à la culture des terres des marais de l’Ouest. Ces résultats devraient s’appliquer dans d’autres régions possédant des sols argileux sodiques déssalés (estuaires, polders). Une classification selon la stabilité structurale pourrait être utile pour les sols où la compacité limite la fertilité, ou bien pour les sols soumis à l’érosion. Mots clés : Sodicité, argile, marais, classification agronomique des sols, stabilité structurale. |
I. Dridi; T. Gallali Valorisation muséographique des sols tunisiens Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 12 (3), p. 245-258, 2005. @article{d_Dridi2005,
title = {Valorisation muséographique des sols tunisiens},
author = {I. Dridi and T. Gallali},
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date = {2005-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {245-258},
abstract = {Les monolithes de sol sont considérés comme des outils pour observer, comprendre et enseigner l’évolution de différents types de sol. Ils sont également des outils valables quand il est difficile d’observer le sol sur le terrain. Notre but est de caractériser, sur le plan morphologique et muséographique, quelques sols méditerranéens représentatifs et le prélèvement de profils grandeur nature, en vue d’alimenter une pédothèque. Les sites de description et de prélèvement des monolithes sont localisés en Tunisie septentrionale, suivant une direction Est-Ouest (Mjez El Bab - Oued Zarga - Béja). Cette région est couverte par des bioclimats méditerranéens allant du sub-humide au semi-aride. Cinq monolithes ont été réalisés, marquant les principaux traits de la pédogenèse méditerranéenne. Il s’agit d’un sol fersiallitique (Fersialsol), un sol à profil calcaire différencié, un Vertisol, un sol brun calcaire (Calcosol) à caractère vertique et un sol peu évolué (Fluviosol). Une bonne mais simple caractérisation morphologique et analytique a été nécessaire, puisque ces monolithes sont dédiés au public. Par conséquent, certaines caractéristiques morphologiques (couleur, structure, texture) et paramètres physiques et chimiques (pH, la granulométrie, Carbone Organique Total, Azote Total (NT), et C/N) ont été déterminés. Les sols collectés ont été conservés dans des supports de 10 cm d’épaisseur. Les analyses correspondantes ont été attribuées à chaque type de sol en vue de permettre aux visiteurs de mieux observer et comparer les profils pédologiques. Ces supports ont été exposés à la Cité des Sciences à Tunis et ils ont connu un intérêt et un succès auprès du grand public.
Mots clés : Sol, profil pédologique, morphologie, méthodologie, monolithe, imprégnation, outils, exposition, muséographie.},
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Les monolithes de sol sont considérés comme des outils pour observer, comprendre et enseigner l’évolution de différents types de sol. Ils sont également des outils valables quand il est difficile d’observer le sol sur le terrain. Notre but est de caractériser, sur le plan morphologique et muséographique, quelques sols méditerranéens représentatifs et le prélèvement de profils grandeur nature, en vue d’alimenter une pédothèque. Les sites de description et de prélèvement des monolithes sont localisés en Tunisie septentrionale, suivant une direction Est-Ouest (Mjez El Bab - Oued Zarga - Béja). Cette région est couverte par des bioclimats méditerranéens allant du sub-humide au semi-aride. Cinq monolithes ont été réalisés, marquant les principaux traits de la pédogenèse méditerranéenne. Il s’agit d’un sol fersiallitique (Fersialsol), un sol à profil calcaire différencié, un Vertisol, un sol brun calcaire (Calcosol) à caractère vertique et un sol peu évolué (Fluviosol). Une bonne mais simple caractérisation morphologique et analytique a été nécessaire, puisque ces monolithes sont dédiés au public. Par conséquent, certaines caractéristiques morphologiques (couleur, structure, texture) et paramètres physiques et chimiques (pH, la granulométrie, Carbone Organique Total, Azote Total (NT), et C/N) ont été déterminés. Les sols collectés ont été conservés dans des supports de 10 cm d’épaisseur. Les analyses correspondantes ont été attribuées à chaque type de sol en vue de permettre aux visiteurs de mieux observer et comparer les profils pédologiques. Ces supports ont été exposés à la Cité des Sciences à Tunis et ils ont connu un intérêt et un succès auprès du grand public. Mots clés : Sol, profil pédologique, morphologie, méthodologie, monolithe, imprégnation, outils, exposition, muséographie. |