G. Levrel; J. Ranger Effet des substitutions d'essences forestières et des amendements sur les propriétés physiques d'un Alocrisol - site expérimental de la forêt de Breuil-Chenue, morvan, France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (2), p. 71-88, 2006. @article{a_Levrel2006,
title = {Effet des substitutions d'essences forestières et des amendements sur les propriétés physiques d'un Alocrisol - site expérimental de la forêt de Breuil-Chenue, morvan, France},
author = {G. Levrel and J. Ranger},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2006},
date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {13},
number = {2},
pages = {71-88},
abstract = {Nous avons étudié l’effet de différents peuplements forestiers sur les caractères physiques et hydriques d’un Alocrisol de la forêt de Breuil (Morvan). Des plantations de hêtre, de Douglas, d’épicéa, et de chêne, ont été substituées à un taillis sous futaie de hêtre et chêne qui constitue la référence ‘forêt native’. Les plantations sont âgées de 30 ans et seul le facteur espèce varie. De plus, le Douglas et l’épicéa ont reçu ou non une fertilisation/amendement en N, P, K et Ca. Les sols sous chaque parcelle sont analysés par niveaux de profondeur, tous les 5 cm jusqu’à 15 cm puis tous les 10 cm (jusqu’à 25 cm) et tous les 15 cm (jusqu’à 70 cm). Deux indicateurs physiques ont été observés en fonction des essences et des traitements :
- la stabilité structurale des sols : les tests ont porté sur leur capacité à résister à l’éclatement par immersion rapide à l’eau, leur résistance à la réhumectation lente, et leur résistance à la déstructuration mécanique.
- la réserve utile (RU) et sa répartition porale. Des échantillons des différents horizons de sol de chaque essence ont été placés dans des extracteurs à plaques, et ont été soumis à des pressions croissantes [pF 2,5 (0,33 bar), pF 3 (1 bar), pF 3,5 (3,3 bars), pF 4,0 (10 bars), et pF 4,2 (15 bars)], ce qui permet d’estimer une répartition de la réserve utile dans des porosités équivalentes. Les résultats montrent qu’il existe des changements significatifs à la fois sur la stabilité structurale et sur la réserve en eau et sa répartition dans les classes porales. L’effet des couverts forestiers se fait ressentir en surface pour ces deux critères. Le classement des couverts est différent pour les deux propriétés, la stabilité structurale croît du chêne au Douglas en passant par le hêtre, le taillis sous futaie, et l’épicéa. En revanche, les sols sous chêne présentent la RU la plus forte, ceux sous Douglas la plus faible avec une conservation de l’ordonnancement pour les espèces intermédiaires. L’amendement a un effet positif significatif sur les propriétés physiques du sol. Ces changements occasionnés par les essences et l’amendement du sol, sont liés à des modifications de la qualité des matières organiques des sols et probablement à un changement de nature et d’activité du cortège de micro-organismes. Ceci pourrait expliquer la relation inverse observée entre réserve utile et stabilité structurale pour l’horizon de surface.
Mots clés : Substitution déssences, stabilité structurale, Réserve Utile, sols forestiers, porosité.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Nous avons étudié l’effet de différents peuplements forestiers sur les caractères physiques et hydriques d’un Alocrisol de la forêt de Breuil (Morvan). Des plantations de hêtre, de Douglas, d’épicéa, et de chêne, ont été substituées à un taillis sous futaie de hêtre et chêne qui constitue la référence ‘forêt native’. Les plantations sont âgées de 30 ans et seul le facteur espèce varie. De plus, le Douglas et l’épicéa ont reçu ou non une fertilisation/amendement en N, P, K et Ca. Les sols sous chaque parcelle sont analysés par niveaux de profondeur, tous les 5 cm jusqu’à 15 cm puis tous les 10 cm (jusqu’à 25 cm) et tous les 15 cm (jusqu’à 70 cm). Deux indicateurs physiques ont été observés en fonction des essences et des traitements : - la stabilité structurale des sols : les tests ont porté sur leur capacité à résister à l’éclatement par immersion rapide à l’eau, leur résistance à la réhumectation lente, et leur résistance à la déstructuration mécanique. - la réserve utile (RU) et sa répartition porale. Des échantillons des différents horizons de sol de chaque essence ont été placés dans des extracteurs à plaques, et ont été soumis à des pressions croissantes [pF 2,5 (0,33 bar), pF 3 (1 bar), pF 3,5 (3,3 bars), pF 4,0 (10 bars), et pF 4,2 (15 bars)], ce qui permet d’estimer une répartition de la réserve utile dans des porosités équivalentes. Les résultats montrent qu’il existe des changements significatifs à la fois sur la stabilité structurale et sur la réserve en eau et sa répartition dans les classes porales. L’effet des couverts forestiers se fait ressentir en surface pour ces deux critères. Le classement des couverts est différent pour les deux propriétés, la stabilité structurale croît du chêne au Douglas en passant par le hêtre, le taillis sous futaie, et l’épicéa. En revanche, les sols sous chêne présentent la RU la plus forte, ceux sous Douglas la plus faible avec une conservation de l’ordonnancement pour les espèces intermédiaires. L’amendement a un effet positif significatif sur les propriétés physiques du sol. Ces changements occasionnés par les essences et l’amendement du sol, sont liés à des modifications de la qualité des matières organiques des sols et probablement à un changement de nature et d’activité du cortège de micro-organismes. Ceci pourrait expliquer la relation inverse observée entre réserve utile et stabilité structurale pour l’horizon de surface. Mots clés : Substitution déssences, stabilité structurale, Réserve Utile, sols forestiers, porosité. |
J-P. Nguetnkam; R. Yongue Fouateu and, D. Bitom; P. Bilong; B. Volkoff Etude pétrologique d'une formation latéritique sur granite en milieu tropical forestier sud-camerounais (Afrique centrale) - mise en évidence de son caractère polyphasé Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (2), p. 89-102, 2006. @article{b_Nguetnkam2006,
title = {Etude pétrologique d'une formation latéritique sur granite en milieu tropical forestier sud-camerounais (Afrique centrale) - mise en évidence de son caractère polyphasé},
author = {J-P. Nguetnkam and R. Yongue Fouateu and, D. Bitom and P. Bilong and B. Volkoff},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2006},
date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {13},
number = {2},
pages = {89-102},
abstract = {Dans la région de Mvangan au Sud Cameroun, l’analyse pétrologique d’une formation latéritique développée sur granite montre qu’elle est constituée de trois grands ensembles d’horizons, qui sont, de bas en haut :
- un ensemble inférieur à kaolinite majoritaire, associée à l’halloysite et à la gibbsite, subdivisée en une allotérite à structure du granite partiellement conservée, surmontée par un horizon argileux bariolé dans lequel cette structure s’effondre progressivement vers le haut ;
- un ensemble médian représenté par une dalle isaltéritique dure et continue, sauf à l’aval où elle est fragmentée. Cette dalle est caractérisée par la parfaite conservation de la texture du granite et par la présence quasi exclusive de gibbsite ;
- un ensemble supérieur à kaolinite, regroupant des horizons glébulaires ferrugineux et des horizons argileux meubles dont aucune de leurs organisations, ni leur composition géochimique, ne rappelle la dalle isaltéritique sous jacente. Ces trois ensembles sont en discontinuité génétique et résultent de trois phases d’altération et de pédogenèse différentes : une phase monosiallitisante couplée à un cuirassement ferrugineux pour l’ensemble supérieur, une phase allitisante pour l’ensemble médian, et une phase essentiellement monosiallitisante pour l’ensemble inférieur. Seule la phase monosiallitisante du niveau inférieur reste fonctionnelle et assure l’enfoncement vertical du profil dans les conditions pédoclimatiques actuelles. A l’inverse, les deux premières phases ne sont plus fonctionnelles, et les niveaux supérieur et médian sont en déséquilibre et ne se renouvellent plus, mais se transforment. La couverture pédologique étudiée, constituée de strates superposées formées dans des conditions pédoclimatiques différentes, est donc polyphasée.
Mots clés : Zone tropicale, sud Cameroun, formation latéritique, sol polyphasé, kaolinite, gibbsite.},
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tppubtype = {article}
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Dans la région de Mvangan au Sud Cameroun, l’analyse pétrologique d’une formation latéritique développée sur granite montre qu’elle est constituée de trois grands ensembles d’horizons, qui sont, de bas en haut : - un ensemble inférieur à kaolinite majoritaire, associée à l’halloysite et à la gibbsite, subdivisée en une allotérite à structure du granite partiellement conservée, surmontée par un horizon argileux bariolé dans lequel cette structure s’effondre progressivement vers le haut ; - un ensemble médian représenté par une dalle isaltéritique dure et continue, sauf à l’aval où elle est fragmentée. Cette dalle est caractérisée par la parfaite conservation de la texture du granite et par la présence quasi exclusive de gibbsite ; - un ensemble supérieur à kaolinite, regroupant des horizons glébulaires ferrugineux et des horizons argileux meubles dont aucune de leurs organisations, ni leur composition géochimique, ne rappelle la dalle isaltéritique sous jacente. Ces trois ensembles sont en discontinuité génétique et résultent de trois phases d’altération et de pédogenèse différentes : une phase monosiallitisante couplée à un cuirassement ferrugineux pour l’ensemble supérieur, une phase allitisante pour l’ensemble médian, et une phase essentiellement monosiallitisante pour l’ensemble inférieur. Seule la phase monosiallitisante du niveau inférieur reste fonctionnelle et assure l’enfoncement vertical du profil dans les conditions pédoclimatiques actuelles. A l’inverse, les deux premières phases ne sont plus fonctionnelles, et les niveaux supérieur et médian sont en déséquilibre et ne se renouvellent plus, mais se transforment. La couverture pédologique étudiée, constituée de strates superposées formées dans des conditions pédoclimatiques différentes, est donc polyphasée. Mots clés : Zone tropicale, sud Cameroun, formation latéritique, sol polyphasé, kaolinite, gibbsite. |
B. Prévosto; E. Dambrine; B. Zeller Impact de l'abandon et de la colonisation par le genêt (Cytisus scoparius L.) sur le sol et la végétation d'une pâture de la Chaîne des Puys (massif Central) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (2), p. 103-112, 2006. @article{c_Prévosto2006b,
title = {Impact de l'abandon et de la colonisation par le genêt (Cytisus scoparius L.) sur le sol et la végétation d'une pâture de la Chaîne des Puys (massif Central)},
author = {B. Prévosto and E. Dambrine and B. Zeller},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2006},
date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {13},
number = {2},
pages = {103-112},
abstract = {Les pâturages du Massif Central sont assez fréquemment soumis à l’abandon et à la colonisation par le genêt à balai (Cytisus scoparius L.). L’étude présentée cherche à évaluer l’impact de cet abandon et de cette colonisation arbustive sur les sols et la végétation d’une pâture de la Chaîne des Puys. Différents stades d’abandon d’une pâture et de sa colonisation par le genêt ont été échantillonnés : 42 placettes ont été installées dans une pâture gérée, dans une pâture abandonnée faiblement colonisée et dans des peuplements de genêts jeunes et âgés. Sur chaque placette, après avoir mesuré le peuplement de genêts, des relevés de flore ont été effectués et les valeurs Ellenberg indicatrices des conditions de sol et de milieu ont été calculées. Les sols ont été analysés pour déterminer leurs principales caractéristiques physico-chimiques notamment leur teneur en C et N et leur potentiel de minéralisation en N par incubation au laboratoire. L’abondance isotopique en 15N (d15N) des sols a aussi été mesurée. Les résultats montrent que le nombre d’espèces diminue fortement lors de l’abandon de la pâture puis avec la fermeture du milieu par le genêt. L’évolution de la composition de la végétation suggère une augmentation de l’acidité, de l’humidité et de la disponibilité en azote au cours la colonisation. L’évolution des principales propriétés des sols pour les différents stades confirme ces résultats, les changements étant nettement plus marqués dans le premier que dans le second horizon. Le passage de la pâture gérée à la pâture abandonnée non colonisée s’accompagne : i) d’une forte baisse de la densité apparente, ii) d’une augmentation relative des teneurs en C et N, iii) d’une diminution du d15N, iv) d’une hausse de la nitrification potentielle alors que les stocks en C et N du sol restent stables en raison de l’évolution opposée entre les teneurs et la densité apparente. La fermeture par le genêt dans les stades suivants accentue l’augmentation de la teneur en C et N, et de la nitrification alors que les stocks augmentent modérément et que le d15N reste stable. Cette étude souligne l’impact fort de l’abandon du pâturage puis du rôle plus modéré de la colonisation par le genêt sur le taux de matière organique et la dynamique de l’azote dans les sols.
Mots clés : Abandon, espèce fixatrice, minéralisation, genêt.},
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tppubtype = {article}
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Les pâturages du Massif Central sont assez fréquemment soumis à l’abandon et à la colonisation par le genêt à balai (Cytisus scoparius L.). L’étude présentée cherche à évaluer l’impact de cet abandon et de cette colonisation arbustive sur les sols et la végétation d’une pâture de la Chaîne des Puys. Différents stades d’abandon d’une pâture et de sa colonisation par le genêt ont été échantillonnés : 42 placettes ont été installées dans une pâture gérée, dans une pâture abandonnée faiblement colonisée et dans des peuplements de genêts jeunes et âgés. Sur chaque placette, après avoir mesuré le peuplement de genêts, des relevés de flore ont été effectués et les valeurs Ellenberg indicatrices des conditions de sol et de milieu ont été calculées. Les sols ont été analysés pour déterminer leurs principales caractéristiques physico-chimiques notamment leur teneur en C et N et leur potentiel de minéralisation en N par incubation au laboratoire. L’abondance isotopique en 15N (d15N) des sols a aussi été mesurée. Les résultats montrent que le nombre d’espèces diminue fortement lors de l’abandon de la pâture puis avec la fermeture du milieu par le genêt. L’évolution de la composition de la végétation suggère une augmentation de l’acidité, de l’humidité et de la disponibilité en azote au cours la colonisation. L’évolution des principales propriétés des sols pour les différents stades confirme ces résultats, les changements étant nettement plus marqués dans le premier que dans le second horizon. Le passage de la pâture gérée à la pâture abandonnée non colonisée s’accompagne : i) d’une forte baisse de la densité apparente, ii) d’une augmentation relative des teneurs en C et N, iii) d’une diminution du d15N, iv) d’une hausse de la nitrification potentielle alors que les stocks en C et N du sol restent stables en raison de l’évolution opposée entre les teneurs et la densité apparente. La fermeture par le genêt dans les stades suivants accentue l’augmentation de la teneur en C et N, et de la nitrification alors que les stocks augmentent modérément et que le d15N reste stable. Cette étude souligne l’impact fort de l’abandon du pâturage puis du rôle plus modéré de la colonisation par le genêt sur le taux de matière organique et la dynamique de l’azote dans les sols. Mots clés : Abandon, espèce fixatrice, minéralisation, genêt. |
T.M. Razafimbelo; A. Albrecht; I. Basile; D. Borschneck; G. Bourgeon; C. Feller; H. Ferrer; R. Michellon; N. Moussa; B. Muller; R. Oliver; C. Razanamparany; L. Seguy; M. Swarc Effet de différents systèmes de culture à couverture végétale sur le stockage du carbone dans un sol argileux des Hautes Terres de madagascar Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (2), p. 113-128, 2006. @article{d_Razafimbelo2006,
title = {Effet de différents systèmes de culture à couverture végétale sur le stockage du carbone dans un sol argileux des Hautes Terres de madagascar},
author = {T.M. Razafimbelo and A. Albrecht and I. Basile and D. Borschneck and G. Bourgeon and C. Feller and H. Ferrer and R. Michellon and N. Moussa and B. Muller and R. Oliver and C. Razanamparany and L. Seguy and M. Swarc},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2006},
date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {13},
number = {2},
pages = {113-128},
abstract = {Stocker du carbone dans le sol permet d’améliorer ses propriétés physico-chimiques et de réduire les émissions de dioxyde de carbone vers l’atmosphère. L’effet des systèmes en semis direct avec couverture végétale (SCV) sur le stockage de C dans le sol est étudié sur un dispositif agronomique de longue durée (11 ans) à Antsirabe, Madagascar (16 °C, 1 300 mm). Quatre systèmes sont étudiés : un système en labour conventionnel avec exportation des résidus de récolte [CT m/s, rotation maïs (Zea mays L.)-soja (Glycine max. L.)], et trois systèmes en SCV sans travail du sol, et avec restitution des résidus de récolte [NT m/s, rotation maïs-soja ; NT m/m-d, rotation maïs-maïs avec une couverture végétale de Desmodium uncinatum ; et NT h/s-k, rotation haricot (Phaseolus vulgaris)-soja avec une couverture végétale de Pennissetum clandestinum]. Le sol est très argileux, à faible capacité d’échange cationique mais possédant des propriétés andiques pouvant influencer les potentialités de stockage du C du sol. A 0-5 cm, les teneurs en C sont plus élevées sous SCV (NT m/s, NT m/m-d et NT h/s) que sous labour (CT m/s), et à 5-10 cm, elles sont plus élevées sous NT m/m-d et NT m/s que sous NT h/s-k et CT m/s. Le stockage annuel de C, à masse de sol équivalente, est de 0,69 et 1,01 mg C.ha-1.an-1, sous NT m/s et NT m/m-d pour l’horizon équivalent à 0-20 cm, alors qu’il n’y a pas d’effet SCV observé pour l’horizon équivalent à 0-40 cm. Ceci peut être dû à la fois à l’absence réelle de stockage comme à une variabilité initiale des teneurs en C dans les horizons de profondeurs, car le labour n’est effectué que jusqu’à 20 cm de profondeur. Les différences de stockage de C entre NT et CT dans la couche 0-20 cm sont essentiellement attribuées aux quantités beaucoup plus importantes de résidus organiques restituées par les systèmes NT par rapport au système labouré CT, mais on peut aussi envisager qu’une partie de cette différence soit le fait d’une perte de C par érosion sous labour. Les teneurs en macroagrégats stables (MA, 200-2 000 µm) sont plus élevées sous NT m/s, NT h/s-k et NT m/m-d que sous CT m/s à 0-5 cm et à 5-10 cm. Cette teneur en MA est corrélée positivement (R = 0,408, p < 0,05},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Stocker du carbone dans le sol permet d’améliorer ses propriétés physico-chimiques et de réduire les émissions de dioxyde de carbone vers l’atmosphère. L’effet des systèmes en semis direct avec couverture végétale (SCV) sur le stockage de C dans le sol est étudié sur un dispositif agronomique de longue durée (11 ans) à Antsirabe, Madagascar (16 °C, 1 300 mm). Quatre systèmes sont étudiés : un système en labour conventionnel avec exportation des résidus de récolte [CT m/s, rotation maïs (Zea mays L.)-soja (Glycine max. L.)], et trois systèmes en SCV sans travail du sol, et avec restitution des résidus de récolte [NT m/s, rotation maïs-soja ; NT m/m-d, rotation maïs-maïs avec une couverture végétale de Desmodium uncinatum ; et NT h/s-k, rotation haricot (Phaseolus vulgaris)-soja avec une couverture végétale de Pennissetum clandestinum]. Le sol est très argileux, à faible capacité d’échange cationique mais possédant des propriétés andiques pouvant influencer les potentialités de stockage du C du sol. A 0-5 cm, les teneurs en C sont plus élevées sous SCV (NT m/s, NT m/m-d et NT h/s) que sous labour (CT m/s), et à 5-10 cm, elles sont plus élevées sous NT m/m-d et NT m/s que sous NT h/s-k et CT m/s. Le stockage annuel de C, à masse de sol équivalente, est de 0,69 et 1,01 mg C.ha-1.an-1, sous NT m/s et NT m/m-d pour l’horizon équivalent à 0-20 cm, alors qu’il n’y a pas d’effet SCV observé pour l’horizon équivalent à 0-40 cm. Ceci peut être dû à la fois à l’absence réelle de stockage comme à une variabilité initiale des teneurs en C dans les horizons de profondeurs, car le labour n’est effectué que jusqu’à 20 cm de profondeur. Les différences de stockage de C entre NT et CT dans la couche 0-20 cm sont essentiellement attribuées aux quantités beaucoup plus importantes de résidus organiques restituées par les systèmes NT par rapport au système labouré CT, mais on peut aussi envisager qu’une partie de cette différence soit le fait d’une perte de C par érosion sous labour. Les teneurs en macroagrégats stables (MA, 200-2 000 µm) sont plus élevées sous NT m/s, NT h/s-k et NT m/m-d que sous CT m/s à 0-5 cm et à 5-10 cm. Cette teneur en MA est corrélée positivement (R = 0,408, p < 0,05 |
J. Boulaine Histoire de la fertilisation phosphatée 1762-1914 Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (2), p. 129-137, 2006. @article{e_Boulaine2006,
title = {Histoire de la fertilisation phosphatée 1762-1914},
author = {J. Boulaine},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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number = {2},
pages = {129-137},
abstract = {Dès 1762, avant même la connaissance du phosphore Duhamel du Monceau signale par empirisme que les débris d’os et d’ivoire améliorent les sols. C’est au XIXe siècle que les chimistes et les agronomes ont précisé cette action et que l’industrie a fabriqué les superphosphates nécessaires dans les sols neutres et basiques. L’adjonction d’acide sulfurique aux matières premières, os et minerais divers, est pratiquée dès 1817 et devient commune à partir de 1840 (Liebig). Seuls Jean-Baptiste Dumas et Jean-Baptiste Boussingault s’obstineront à prôner la pulvérisation, en se moquant des industriels. À partir de 1880, l’emploi puis l’industrie des superphosphates se répandent rapidement et la France récupère son retard, ce qui ne sera vraiment effectué qu’après la Première Guerre mondiale.
Mots clés : Phosphore, superphosphates, Liebig, Dumas, Boussingault.},
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Dès 1762, avant même la connaissance du phosphore Duhamel du Monceau signale par empirisme que les débris d’os et d’ivoire améliorent les sols. C’est au XIXe siècle que les chimistes et les agronomes ont précisé cette action et que l’industrie a fabriqué les superphosphates nécessaires dans les sols neutres et basiques. L’adjonction d’acide sulfurique aux matières premières, os et minerais divers, est pratiquée dès 1817 et devient commune à partir de 1840 (Liebig). Seuls Jean-Baptiste Dumas et Jean-Baptiste Boussingault s’obstineront à prôner la pulvérisation, en se moquant des industriels. À partir de 1880, l’emploi puis l’industrie des superphosphates se répandent rapidement et la France récupère son retard, ce qui ne sera vraiment effectué qu’après la Première Guerre mondiale. Mots clés : Phosphore, superphosphates, Liebig, Dumas, Boussingault. |