C. Jolivet; D. Arrouays; L. Boulonne; C. Ratié et N. Saby Avec la collaboration technique de P. Berché; D. Laloua; S. Lehmann; E. Tientcheu; G. Yar Le Réseau de mesures de la Qualité des sols de France (RmQs) - Etat d'avancement et premiers résultats Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (3), p. 149-164, 2006. @article{a_Jolivet2006,
title = {Le Réseau de mesures de la Qualité des sols de France (RmQs) - Etat d'avancement et premiers résultats},
author = {C. Jolivet and D. Arrouays and L. Boulonne and C. Ratié et N. Saby Avec la collaboration technique de P. Berché and D. Laloua and S. Lehmann and E. Tientcheu and G. Yar},
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date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {149-164},
abstract = {Le Réseau de Mesures de la Qualité des sols est en cours d’installation sur le territoire français. Plus de la moitié des 1 650 sites que comptera ce réseau ont été mis en place et la première campagne de mesures devrait être achevée à la fin de l’année 2008. Les premiers examens des données collectées montrent une représentativité nationale satisfaisante en terme d’occupation des sols et vis-à-vis de quelques variables (textures de surface et teneurs en carbone organique) en comparaison avec les données issues de la Base de Données d’Analyses de Terres. L’analyse des premiers résultats du RMQS montre que ce réseau permet de mettre en évidence des gradients de contamination diffuse en éléments traces métalliques, notamment autour des grandes agglomérations et des pôles industriels. L’analyse et l’interprétation des données qui n’en sont qu’à leurs prémices nécessiteront un fort investissement scientifique, mais d’ores et déjà, la qualité des données collectées laisse présager de grandes potentialités pour le RMQS.
Mots clés :},
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Le Réseau de Mesures de la Qualité des sols est en cours d’installation sur le territoire français. Plus de la moitié des 1 650 sites que comptera ce réseau ont été mis en place et la première campagne de mesures devrait être achevée à la fin de l’année 2008. Les premiers examens des données collectées montrent une représentativité nationale satisfaisante en terme d’occupation des sols et vis-à-vis de quelques variables (textures de surface et teneurs en carbone organique) en comparaison avec les données issues de la Base de Données d’Analyses de Terres. L’analyse des premiers résultats du RMQS montre que ce réseau permet de mettre en évidence des gradients de contamination diffuse en éléments traces métalliques, notamment autour des grandes agglomérations et des pôles industriels. L’analyse et l’interprétation des données qui n’en sont qu’à leurs prémices nécessiteront un fort investissement scientifique, mais d’ores et déjà, la qualité des données collectées laisse présager de grandes potentialités pour le RMQS. Mots clés : |
B. Lemercier; C. Walter; C. Schvartz; N. Saby; D. Arrouays; S. Follain Suivi des teneurs en carbone organique et en phosphore extractible dans les sols agricoles de trois régions françaises - Analyse à partir de la Base de Données des Analyses de Terre Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (3), p. 165-180, 2006. @article{b_Lemercier2006,
title = {Suivi des teneurs en carbone organique et en phosphore extractible dans les sols agricoles de trois régions françaises - Analyse à partir de la Base de Données des Analyses de Terre},
author = {B. Lemercier and C. Walter and C. Schvartz and N. Saby and D. Arrouays and S. Follain},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {La Base de Données des Analyses de Terre (BDAT) regroupe les résultats d’analyses effectuées sur l’ensemble du territoire national par des laboratoires agréés par le Ministère de l’agriculture, à la demande d’agriculteurs. Les analyses disponibles et validées sont réparties en deux ensembles, selon leur date de réalisation : de 1990 à 1994 et de 1995 à 1999. Une base de données similaire a été constituée en Bretagne à partir d’analyses de terre réalisées entre 1980 et 1985. Ces bases de données constituent une source d’information importante sur la variabilité des caractéristiques des horizons de surface des sols cultivés. Les enjeux agronomiques et environnementaux autour du carbone organique et du phosphore extractible sont majeurs, mais l’évolution de leurs teneurs dans les sols aux niveaux national ou régional est très peu documentée. L’objectif de ce travail était d’étudier la possibilité de déceler et quantifier des variations temporelles des teneurs en ces deux éléments à partir de la BDAT, dans des contextes pédoclimatiques variés. Cette étude a été menée sur les régions Bretagne, Limousin et Nord-Pas-de-Calais. Des traitements statistiques sur les données brutes et sur les données agrégées au niveau cantonal, complétés par des représentations cartographiques, ont permis de mettre en évidence des évolutions significatives des teneurs en carbone organique en Bretagne (diminution), et en phosphore extractible en Bretagne (augmentation) et en Nord-Pas-de-Calais (diminution). Cependant, les biais statistiques inhérents à la stratégie d’échantillonnage adoptée sont importants et des précautions doivent être prises pour interpréter les résultats d’évolution des caractéristiques chimiques des sols. La mise en place d’une procédure de rééchantillonnage et les effectifs d’analyses très élevés limitent ces biais. Puisqu’elle est une source d’information relativement peu coûteuse et simple à mobiliser, la BDAT est un outil clé du dispositif national de connaissance et de surveillance des sols, et le seul actuellement opérationnel pour le suivi des caractéristiques chimiques des horizons de surface des sols agricoles à petite échelle. A terme, le géoréférencement précis des prélèvements de terre permettra de relier les données de la BDAT à d’autres sources d’information sur les sols et leur occupation. La BDAT est complémentaire des autres programmes du GIS Sol (cartographie exhaustive des sols à différentes échelles) et de démarches expérimentales dans lesquels les sols sont décrits précisément et dans leur ensemble.
Mots clés : Base de données dánalyses de terre, carbone organique, phosphore extractible, Bretagne, Limousin, Nord-Pas-de-Calais, variabilité, Base de données dánalyses de terre, carbone organique, phosphore extractible, Bretagne, Limousin, Nord-Pas-de-Calais, variabilité temporelle.},
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La Base de Données des Analyses de Terre (BDAT) regroupe les résultats d’analyses effectuées sur l’ensemble du territoire national par des laboratoires agréés par le Ministère de l’agriculture, à la demande d’agriculteurs. Les analyses disponibles et validées sont réparties en deux ensembles, selon leur date de réalisation : de 1990 à 1994 et de 1995 à 1999. Une base de données similaire a été constituée en Bretagne à partir d’analyses de terre réalisées entre 1980 et 1985. Ces bases de données constituent une source d’information importante sur la variabilité des caractéristiques des horizons de surface des sols cultivés. Les enjeux agronomiques et environnementaux autour du carbone organique et du phosphore extractible sont majeurs, mais l’évolution de leurs teneurs dans les sols aux niveaux national ou régional est très peu documentée. L’objectif de ce travail était d’étudier la possibilité de déceler et quantifier des variations temporelles des teneurs en ces deux éléments à partir de la BDAT, dans des contextes pédoclimatiques variés. Cette étude a été menée sur les régions Bretagne, Limousin et Nord-Pas-de-Calais. Des traitements statistiques sur les données brutes et sur les données agrégées au niveau cantonal, complétés par des représentations cartographiques, ont permis de mettre en évidence des évolutions significatives des teneurs en carbone organique en Bretagne (diminution), et en phosphore extractible en Bretagne (augmentation) et en Nord-Pas-de-Calais (diminution). Cependant, les biais statistiques inhérents à la stratégie d’échantillonnage adoptée sont importants et des précautions doivent être prises pour interpréter les résultats d’évolution des caractéristiques chimiques des sols. La mise en place d’une procédure de rééchantillonnage et les effectifs d’analyses très élevés limitent ces biais. Puisqu’elle est une source d’information relativement peu coûteuse et simple à mobiliser, la BDAT est un outil clé du dispositif national de connaissance et de surveillance des sols, et le seul actuellement opérationnel pour le suivi des caractéristiques chimiques des horizons de surface des sols agricoles à petite échelle. A terme, le géoréférencement précis des prélèvements de terre permettra de relier les données de la BDAT à d’autres sources d’information sur les sols et leur occupation. La BDAT est complémentaire des autres programmes du GIS Sol (cartographie exhaustive des sols à différentes échelles) et de démarches expérimentales dans lesquels les sols sont décrits précisément et dans leur ensemble. Mots clés : Base de données dánalyses de terre, carbone organique, phosphore extractible, Bretagne, Limousin, Nord-Pas-de-Calais, variabilité, Base de données dánalyses de terre, carbone organique, phosphore extractible, Bretagne, Limousin, Nord-Pas-de-Calais, variabilité temporelle. |
D. Baize; N. Saby; W. Deslais; A. Bispo; I. Feix Analyses totales et pseudo-totales d'éléments en traces dans les sols - Principaux résultats et enseignements d'une collecte nationale Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (3), p. 181-200, 2006. @article{c_Baize200,
title = {Analyses totales et pseudo-totales d'éléments en traces dans les sols - Principaux résultats et enseignements d'une collecte nationale},
author = {D. Baize and N. Saby and W. Deslais and A. Bispo and I. Feix},
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date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {181-200},
abstract = {Dans le cadre de la réalisation des plans d’épandage des boues de stations d’épuration, de très nombreuses analyses d’éléments traces métalliques (ETM) et de sélénium ont été effectuées depuis 1984 sur des échantillons de sols, sur l’ensemble du territoire. C’est pourquoi, à la demande de l’ADEME, l’INRA d’Orléans a engagé un travail de collecte, d’informatisation et de traitement des données disponibles au plan national. La base de données ainsi constituée (en 1998) est maintenant mise à la disposition du GIS Sol. Elle livre désormais des informations inédites sur les teneurs totales ou pseudo-totales en ETM des sols agricoles français et sur leur répartition dans l’espace. Huit éléments traces (Cd, Cu, Cr, Hg, Ni, Pb, Se et Zn) ont été analysés dans les horizons de surface de sols agricoles destinés à recevoir des épandages. Plus de 11 300 résultats d’analyses ont ainsi pu être rassemblés, irrégulièrement répartis sur le territoire français, dont une partie seulement a pu être géoréférencée avec précision. L’ensemble des résultats des traitements statistiques et cartographiques sera publié prochainement sous deux formes : un fichier .pdf d’environ 80 pages ‘ prêt à imprimer ‘ et un cédérom comportant la totalité du texte et des illustrations du rapport final (notamment toutes les cartes et tous les cartogrammes). Le présent article reprend le plan du rapport final. Structuré en onze chapitres, il présente les principales caractéristiques de cette collecte, quelques résultats à titre indicatif et les principaux enseignements qu’il est possible d’en tirer grâce à de bonnes connaissances générales sur la géologie et la pédologie du territoire national.
Mots clés : Sols, éléments traces, teneurs totales, teneurs pseudo-totales, France;},
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Dans le cadre de la réalisation des plans d’épandage des boues de stations d’épuration, de très nombreuses analyses d’éléments traces métalliques (ETM) et de sélénium ont été effectuées depuis 1984 sur des échantillons de sols, sur l’ensemble du territoire. C’est pourquoi, à la demande de l’ADEME, l’INRA d’Orléans a engagé un travail de collecte, d’informatisation et de traitement des données disponibles au plan national. La base de données ainsi constituée (en 1998) est maintenant mise à la disposition du GIS Sol. Elle livre désormais des informations inédites sur les teneurs totales ou pseudo-totales en ETM des sols agricoles français et sur leur répartition dans l’espace. Huit éléments traces (Cd, Cu, Cr, Hg, Ni, Pb, Se et Zn) ont été analysés dans les horizons de surface de sols agricoles destinés à recevoir des épandages. Plus de 11 300 résultats d’analyses ont ainsi pu être rassemblés, irrégulièrement répartis sur le territoire français, dont une partie seulement a pu être géoréférencée avec précision. L’ensemble des résultats des traitements statistiques et cartographiques sera publié prochainement sous deux formes : un fichier .pdf d’environ 80 pages ‘ prêt à imprimer ‘ et un cédérom comportant la totalité du texte et des illustrations du rapport final (notamment toutes les cartes et tous les cartogrammes). Le présent article reprend le plan du rapport final. Structuré en onze chapitres, il présente les principales caractéristiques de cette collecte, quelques résultats à titre indicatif et les principaux enseignements qu’il est possible d’en tirer grâce à de bonnes connaissances générales sur la géologie et la pédologie du territoire national. Mots clés : Sols, éléments traces, teneurs totales, teneurs pseudo-totales, France; |
V. Antoni; Y. Le Bissonnais; J. Thorette; N. Zaidi; B. Laroche; S. Barthès; J. Daroussin; D. Arrouays Modélisation de l'aléa érosif des sols en contexte méditerranéen à l'aide d'un Référentiel Régional Pédologique au 1/250 000 et confrontation aux enjeux locaux Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (3), p. 201-222, 2006. @article{d_Antoni2006,
title = {Modélisation de l'aléa érosif des sols en contexte méditerranéen à l'aide d'un Référentiel Régional Pédologique au 1/250 000 et confrontation aux enjeux locaux},
author = {V. Antoni and Y. Le Bissonnais and J. Thorette and N. Zaidi and B. Laroche and S. Barthès and J. Daroussin and D. Arrouays},
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year = {2006},
date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {13},
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pages = {201-222},
abstract = {L’érosion est un des processus majeurs de la dégradation des sols. Il est donc primordial d’appréhender l’aléa érosif pour protéger la ressource sol. Nous avons appliqué un modèle hiérarchique, à l’aide d’un Système d’Information Géographique, pour cartographier l’aléa érosif des sols. Il combine différents paramètres, par ordre d’importance : occupation du sol, battance, pente, érodibilité, hauteur et intensité des pluies. Les facteurs de battance et d’érodibilité sont établis à partir de paramètres issus des bases de données pédologiques par des règles de pédo-transfert. L’étude a porté sur la région du Languedoc-Roussillon, d’une part parce qu’elle est couverte par une base de données pédologiques (BDSol-250) à l’échelle de 1/250 000 et d’autre part parce que la modélisation de l’aléa érosif à l’échelle régionale n’a pas encore fait l’objet d’une étude en milieu méditerranéen. Développée originellement pour d’autres études, cette modélisation a nécessité la définition de nouvelles règles de pédo-transfert appliquées à la BDSol-250 pour tenir compte des spécificités du milieu méditerranéen. Ces règles s’appuient sur le taux de pierrosité, la texture, ainsi que la teneur en matières organiques et en fer des horizons de surface des sols. La modélisation permet de cartographier les zones d’aléa érosif fort qui sont ensuite confrontées aux enjeux urbains, environnementaux (enjeu de qualité de l’eau) et économiques (enjeu viticole) identifiés en région Languedoc-Roussillon. Quatre indicateurs sont ainsi proposés : l’indicateur ‘ coulées boueuses ‘ (spatialisation du nombre de coulées boueuses par communes), l’indicateur ‘ enjeu urbain ‘ (combinaison de la densité de population, de l’évolution de la population et de l’artificialisation), l’indicateur de qualité de l’eau (teneurs en Matières en Suspension - MES - dans les eaux de surface), l’enjeu viticole enfin (spatialisation des zonages d’aptitude AOC). La confrontation des zones d’aléa et des zones d’enjeux montre l’intérêt de poursuivre ces investigations pour intégrer le risque érosif dans les politiques de prévention.
Mots clés : Erosion, aléa, contexte méditerranéen, modèle hiérarchique, règles de pédo-transfert, battance, érodibilité, texture, cartographie, Système d`Information Géographique, Modèle Numérique de Terrain, base de données sol, enjeux, artificialisation, matières en suspension (MES).},
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L’érosion est un des processus majeurs de la dégradation des sols. Il est donc primordial d’appréhender l’aléa érosif pour protéger la ressource sol. Nous avons appliqué un modèle hiérarchique, à l’aide d’un Système d’Information Géographique, pour cartographier l’aléa érosif des sols. Il combine différents paramètres, par ordre d’importance : occupation du sol, battance, pente, érodibilité, hauteur et intensité des pluies. Les facteurs de battance et d’érodibilité sont établis à partir de paramètres issus des bases de données pédologiques par des règles de pédo-transfert. L’étude a porté sur la région du Languedoc-Roussillon, d’une part parce qu’elle est couverte par une base de données pédologiques (BDSol-250) à l’échelle de 1/250 000 et d’autre part parce que la modélisation de l’aléa érosif à l’échelle régionale n’a pas encore fait l’objet d’une étude en milieu méditerranéen. Développée originellement pour d’autres études, cette modélisation a nécessité la définition de nouvelles règles de pédo-transfert appliquées à la BDSol-250 pour tenir compte des spécificités du milieu méditerranéen. Ces règles s’appuient sur le taux de pierrosité, la texture, ainsi que la teneur en matières organiques et en fer des horizons de surface des sols. La modélisation permet de cartographier les zones d’aléa érosif fort qui sont ensuite confrontées aux enjeux urbains, environnementaux (enjeu de qualité de l’eau) et économiques (enjeu viticole) identifiés en région Languedoc-Roussillon. Quatre indicateurs sont ainsi proposés : l’indicateur ‘ coulées boueuses ‘ (spatialisation du nombre de coulées boueuses par communes), l’indicateur ‘ enjeu urbain ‘ (combinaison de la densité de population, de l’évolution de la population et de l’artificialisation), l’indicateur de qualité de l’eau (teneurs en Matières en Suspension - MES - dans les eaux de surface), l’enjeu viticole enfin (spatialisation des zonages d’aptitude AOC). La confrontation des zones d’aléa et des zones d’enjeux montre l’intérêt de poursuivre ces investigations pour intégrer le risque érosif dans les politiques de prévention. Mots clés : Erosion, aléa, contexte méditerranéen, modèle hiérarchique, règles de pédo-transfert, battance, érodibilité, texture, cartographie, Système d`Information Géographique, Modèle Numérique de Terrain, base de données sol, enjeux, artificialisation, matières en suspension (MES). |
B. Laroche; J. Thorette; J-C. Lacassin L'artificialisation des sols : pressions urbaines et inventaire des sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (3), p. 223-236, 2006. @article{e_Laroche2006,
title = {L'artificialisation des sols : pressions urbaines et inventaire des sols},
author = {B. Laroche and J. Thorette and J-C. Lacassin},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2006},
date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {13},
number = {3},
pages = {223-236},
abstract = {Le développement urbain constitue une menace pour le sol qui est considéré comme une ressource non renouvelable. Les politiques d’aménagement du territoire, en particulier dans les zones périurbaines, devraient tenir compte, lors de l’élaboration des documents d’urbanisme, de l’aptitude des sols à remplir certaines fonctions économiques ou écologiques. Pour 23 pays de l’Union Européenne, 48 % des terres qui ont été artificialisées de 1990 à 2000, étaient des terres arables ou occupées par des cultures permanentes. Au niveau français, l’accroissement de l’artificialisation, de 1990 à 2000 (Corine Land Cover), qui s’élève à environ 4,8 %, est surtout du à celle des zones industrielles et commerciales. Il est possible de qualifier la nature des sols affectés par cette artificialisation en rapprochant via un Système d’Information Géographique les données pédologiques issues de l’IGCS (Inventaire Gestion Conservation des Sols) de celles de l’inventaire d’occupation du sol Corine Land Cover. Bien qu’il soit difficile d’attribuer à un sol un indice de qualité unique et de portée universelle, tant cet aspect est dépendant des usages et des fonctions des sols, nous avons estimé que la Réserve Utile (RU) pouvait être l’intégrateur de bon nombre de propriétés des sols (profondeur du sol, densité apparente, texture, éléments grossiers). Un essai est effectué à partir de la carte IGCS de l’Ile de France (1 / 250 000e) : les sols de qualité moyenne à bonne sont les plus concernés par l’artificialisation. Ils couvrent de grandes surfaces sur la région. Ce sont principalement des sols cultivés des plateaux. L’exemple du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) Provence Méditerranée montre qu’il est possible de prendre en compte des données sols dans un document d’urbanisme. Il utilise une carte au 1 / 50 000e, de l’aptitude des sols à la mise en valeur agricole dérivée de données pédologiques. Ces travaux plaident pour le développement de bases de données de meilleure résolution et pour la mise au point de méthodes permettant de mieux appréhender les enjeux attachés à la conservation des sols, en particulier vis-à-vis de la pression urbaine.
Mots clés : Artificialisation, inventaires pédologiques, aménagement du territoire.},
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Le développement urbain constitue une menace pour le sol qui est considéré comme une ressource non renouvelable. Les politiques d’aménagement du territoire, en particulier dans les zones périurbaines, devraient tenir compte, lors de l’élaboration des documents d’urbanisme, de l’aptitude des sols à remplir certaines fonctions économiques ou écologiques. Pour 23 pays de l’Union Européenne, 48 % des terres qui ont été artificialisées de 1990 à 2000, étaient des terres arables ou occupées par des cultures permanentes. Au niveau français, l’accroissement de l’artificialisation, de 1990 à 2000 (Corine Land Cover), qui s’élève à environ 4,8 %, est surtout du à celle des zones industrielles et commerciales. Il est possible de qualifier la nature des sols affectés par cette artificialisation en rapprochant via un Système d’Information Géographique les données pédologiques issues de l’IGCS (Inventaire Gestion Conservation des Sols) de celles de l’inventaire d’occupation du sol Corine Land Cover. Bien qu’il soit difficile d’attribuer à un sol un indice de qualité unique et de portée universelle, tant cet aspect est dépendant des usages et des fonctions des sols, nous avons estimé que la Réserve Utile (RU) pouvait être l’intégrateur de bon nombre de propriétés des sols (profondeur du sol, densité apparente, texture, éléments grossiers). Un essai est effectué à partir de la carte IGCS de l’Ile de France (1 / 250 000e) : les sols de qualité moyenne à bonne sont les plus concernés par l’artificialisation. Ils couvrent de grandes surfaces sur la région. Ce sont principalement des sols cultivés des plateaux. L’exemple du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) Provence Méditerranée montre qu’il est possible de prendre en compte des données sols dans un document d’urbanisme. Il utilise une carte au 1 / 50 000e, de l’aptitude des sols à la mise en valeur agricole dérivée de données pédologiques. Ces travaux plaident pour le développement de bases de données de meilleure résolution et pour la mise au point de méthodes permettant de mieux appréhender les enjeux attachés à la conservation des sols, en particulier vis-à-vis de la pression urbaine. Mots clés : Artificialisation, inventaires pédologiques, aménagement du territoire. |
C. Le Bas; N. Schnebelen Utilisation des données sols d'I.G.C.s. en France - Etat des lieux en 2006 Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (3), p. 237-246, 2006. @article{f_LeBas2006,
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author = {C. Le Bas and N. Schnebelen},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {237-246},
abstract = {Pour favoriser l’utilisation des données d’I.G.C.S., il faut être en mesure d’identifier les utilisateurs, de connaître leurs besoins, de susciter leur intérêt pour les données sols. Un premier état des lieux de l’utilisation des données I.G.C.S. en France avait été réalisé en 2004 sur 92 études. Un deuxième inventaire réalisé en 2006 a permis de recenser 250 études. L’analyse de ce deuxième inventaire a montré que les maîtres d’ouvrage régionaux doivent faire face à une demande accrue en données sols. Le domaine agricole reste prépondérant mais celui de l’agri-environnement est en augmentation. Cependant, les données sols restent sous-utilisées dans certains domaines tels que l’aménagement du territoire, même si l’on y note une certaine progression. Les principaux utilisateurs des données sols restent les organismes de la profession agricole et les organismes de recherche et d’enseignement, mais leurs parts sont en diminution au profit des administrations et des collectivités territoriales. Les études de plus en plus externes aux maîtres d’ouvrage I.G.C.S. montrent une plus grande demande d’accès direct aux données sols et une moindre utilisation de la modélisation. La très grande majorité des données sols utilisées sont à moyenne ou à petite échelle, ce qui correspond aussi à la disponibilité des données. L’analyse a également porté sur les études ayant utilisé la base de données géographique des sols de France au millionième. Si cette base de données a été essentiellement utilisée pour des études trans-régionales ou nationales, elle a également été utilisée dans des études régionales en raison de l’absence de données plus précises. Cela démontre donc le besoin d’avoir des données au 1/250 000 sur l’ensemble des régions françaises.
Mots clés : Bases de données, cartographie des sols, thématique, utilisateur, aide à la décision.},
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Pour favoriser l’utilisation des données d’I.G.C.S., il faut être en mesure d’identifier les utilisateurs, de connaître leurs besoins, de susciter leur intérêt pour les données sols. Un premier état des lieux de l’utilisation des données I.G.C.S. en France avait été réalisé en 2004 sur 92 études. Un deuxième inventaire réalisé en 2006 a permis de recenser 250 études. L’analyse de ce deuxième inventaire a montré que les maîtres d’ouvrage régionaux doivent faire face à une demande accrue en données sols. Le domaine agricole reste prépondérant mais celui de l’agri-environnement est en augmentation. Cependant, les données sols restent sous-utilisées dans certains domaines tels que l’aménagement du territoire, même si l’on y note une certaine progression. Les principaux utilisateurs des données sols restent les organismes de la profession agricole et les organismes de recherche et d’enseignement, mais leurs parts sont en diminution au profit des administrations et des collectivités territoriales. Les études de plus en plus externes aux maîtres d’ouvrage I.G.C.S. montrent une plus grande demande d’accès direct aux données sols et une moindre utilisation de la modélisation. La très grande majorité des données sols utilisées sont à moyenne ou à petite échelle, ce qui correspond aussi à la disponibilité des données. L’analyse a également porté sur les études ayant utilisé la base de données géographique des sols de France au millionième. Si cette base de données a été essentiellement utilisée pour des études trans-régionales ou nationales, elle a également été utilisée dans des études régionales en raison de l’absence de données plus précises. Cela démontre donc le besoin d’avoir des données au 1/250 000 sur l’ensemble des régions françaises. Mots clés : Bases de données, cartographie des sols, thématique, utilisateur, aide à la décision. |