D. Baize; N. Saby; C. Walter Le cuivre extrait à l'EDTA dans les sols de France - Probabilités de carences et de toxicités selon la BDAT Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (4), p. 259-268, 2006. @article{a_Baize2006,
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date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {13},
number = {4},
pages = {259-268},
abstract = {L’analyse du cuivre extrait par l’action d’une solution d’acétate d’ammonium en présence d’EDTA (CuEDTA) sur un échantillon de terre est faite régulièrement en France. Ces analyses sont demandées par les agriculteurs pour juger des risques de carences en zones pédo-géochimiquement sensibles ou pour estimer l’état de contamination des sols sous vignes. Grâce aux 174 000 résultats d’analyse rassemblés dans la ‘base de données des analyses de terre’ (BDAT), des cartes ont pu être réalisées, par cantons, pour juger de la répartition des teneurs faibles, supposées signaler des dangers de carences pour les cultures les plus sensibles comme les céréales. D’autres cartes présentent la localisation des teneurs relativement élevées, faisant apparaître nettement les grands secteurs viticoles. Des indices de pression anthropique ont été définis pour la viticulture (IPAV) et pour l’élevage porcin (IPAP) puis calculés par cantons. Les valeurs de ces indices ont été confrontées à des valeurs statistiques de CuEDTA (quartiles supérieurs) dans deux régions l’une viticole (Bordelais et aire d’appellation Cognac), l’autre pratiquant l’élevage porcin intensif (sept départements du Grand Ouest). Les corrélations sont bien meilleures pour les indices IPAV que pour les indices IPAP. La BDAT, malgré ses imperfections (vastes secteurs non renseignés), permet d’avoir une vue d’ensemble sur l’état des sols français en ce qui concerne l’oligo-élément cuivre. Les secteurs où se situent les plus fortes probabilités de carences sont clairement localisés. On constate que les sols agricoles de Bretagne ne connaissent plus ces risques tout en demeurant encore fort éloignés des niveaux admis comme seuils de toxicité.
Mots clés : Cuivre EDTA, sols, BDAT, carence, toxicité, France.},
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L’analyse du cuivre extrait par l’action d’une solution d’acétate d’ammonium en présence d’EDTA (CuEDTA) sur un échantillon de terre est faite régulièrement en France. Ces analyses sont demandées par les agriculteurs pour juger des risques de carences en zones pédo-géochimiquement sensibles ou pour estimer l’état de contamination des sols sous vignes. Grâce aux 174 000 résultats d’analyse rassemblés dans la ‘base de données des analyses de terre’ (BDAT), des cartes ont pu être réalisées, par cantons, pour juger de la répartition des teneurs faibles, supposées signaler des dangers de carences pour les cultures les plus sensibles comme les céréales. D’autres cartes présentent la localisation des teneurs relativement élevées, faisant apparaître nettement les grands secteurs viticoles. Des indices de pression anthropique ont été définis pour la viticulture (IPAV) et pour l’élevage porcin (IPAP) puis calculés par cantons. Les valeurs de ces indices ont été confrontées à des valeurs statistiques de CuEDTA (quartiles supérieurs) dans deux régions l’une viticole (Bordelais et aire d’appellation Cognac), l’autre pratiquant l’élevage porcin intensif (sept départements du Grand Ouest). Les corrélations sont bien meilleures pour les indices IPAV que pour les indices IPAP. La BDAT, malgré ses imperfections (vastes secteurs non renseignés), permet d’avoir une vue d’ensemble sur l’état des sols français en ce qui concerne l’oligo-élément cuivre. Les secteurs où se situent les plus fortes probabilités de carences sont clairement localisés. On constate que les sols agricoles de Bretagne ne connaissent plus ces risques tout en demeurant encore fort éloignés des niveaux admis comme seuils de toxicité. Mots clés : Cuivre EDTA, sols, BDAT, carence, toxicité, France. |
J. Moeys; B. Nicoullaud; A. Dorigny; Y. Coquet; I. Cousin Cartographie des sols à grande échelle : Intégration explicite d'une mesure de résistivité apparente spatialisée à l'expertise pédologique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (4), p. 269-288, 2006. @article{b_Moeys2006,
title = {Cartographie des sols à grande échelle : Intégration explicite d'une mesure de résistivité apparente spatialisée à l'expertise pédologique},
author = {J. Moeys and B. Nicoullaud and A. Dorigny and Y. Coquet and I. Cousin},
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year = {2006},
date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {13},
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pages = {269-288},
abstract = {La cartographie des sols est une étape incontournable pour de nombreux travaux d’évaluation agronomique et environnementale. Les méthodes de prospection, qui reposent en grande partie sur l’expertise de terrain des pédologues, sont aujourd’hui très proches des travaux formalisés il y a plus de 30 ans. De nouveaux outils sont venus récemment renforcer la ‘ panoplie ‘ du pédologue. Nous avons testé l’un d’eux, la mesure de la résistivité électrique apparente du sol par l’outil MUCEP, sur une parcelle de 22 ha en Beauce chartraine. Cet appareil tracté permet une mesure quasi-simultanée pour des écartements inter-électrodes de 50, 100 et 200 cm. Nous avons intégré cette mesure géophysique au travail de cartographie des sols de la parcelle. Cette intégration s’est déroulée en plusieurs étapes. Après avoir utilisé les contrastes révélés par la mesure de résistivité pour orienter la prospection pédologique, nous avons procédé à une analyse statistique des corrélations entre les variables pédologiques et la résistivité électrique apparente. Le paramètre utilisé est le coefficient de corrélation bisériale. Ce dernier nous a permis de comparer simultanément l’effet des variables pédologiques quantitatives et qualitatives sur la résistivité. Il en ressort que la mesure de la résistivité électrique apparente est liée à de nombreuses propriétés du sol. Alors que la résistivité des écartements 50 cm et 100 cm est surtout sensible à la pierrosité de surface et à la profondeur d’apparition du calcaire, la résistivité de l’écartement 200 cm est d’abord sensible à la profondeur d’apparition du niveau argileux. Le résultat de cette analyse statistique a été exploité lors du tracé des limites entre les unités cartographiques de sol, en suivant un schéma de décision explicite. Ce dernier permet d’adapter localement, et au cas par cas, l’utilisation de la mesure de résistivité combinée au jugement d’expert. Cette étude montre que la mesure de résistivité électrique apparente MUCEP, complétée par une analyse statistique simple, peut apporter un gain de précision au travail de cartographie des sols. Ce constat est d’autant plus intéressant que le contexte géo-pédologique de cette étude est peu favorable au pédologue comme au géophysicien.
Mots clés : Cartographie des sols, variabilité spatiale, variables pédologiques, résistivité électrique apparente, corrélation bisériale, Beauce.},
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La cartographie des sols est une étape incontournable pour de nombreux travaux d’évaluation agronomique et environnementale. Les méthodes de prospection, qui reposent en grande partie sur l’expertise de terrain des pédologues, sont aujourd’hui très proches des travaux formalisés il y a plus de 30 ans. De nouveaux outils sont venus récemment renforcer la ‘ panoplie ‘ du pédologue. Nous avons testé l’un d’eux, la mesure de la résistivité électrique apparente du sol par l’outil MUCEP, sur une parcelle de 22 ha en Beauce chartraine. Cet appareil tracté permet une mesure quasi-simultanée pour des écartements inter-électrodes de 50, 100 et 200 cm. Nous avons intégré cette mesure géophysique au travail de cartographie des sols de la parcelle. Cette intégration s’est déroulée en plusieurs étapes. Après avoir utilisé les contrastes révélés par la mesure de résistivité pour orienter la prospection pédologique, nous avons procédé à une analyse statistique des corrélations entre les variables pédologiques et la résistivité électrique apparente. Le paramètre utilisé est le coefficient de corrélation bisériale. Ce dernier nous a permis de comparer simultanément l’effet des variables pédologiques quantitatives et qualitatives sur la résistivité. Il en ressort que la mesure de la résistivité électrique apparente est liée à de nombreuses propriétés du sol. Alors que la résistivité des écartements 50 cm et 100 cm est surtout sensible à la pierrosité de surface et à la profondeur d’apparition du calcaire, la résistivité de l’écartement 200 cm est d’abord sensible à la profondeur d’apparition du niveau argileux. Le résultat de cette analyse statistique a été exploité lors du tracé des limites entre les unités cartographiques de sol, en suivant un schéma de décision explicite. Ce dernier permet d’adapter localement, et au cas par cas, l’utilisation de la mesure de résistivité combinée au jugement d’expert. Cette étude montre que la mesure de résistivité électrique apparente MUCEP, complétée par une analyse statistique simple, peut apporter un gain de précision au travail de cartographie des sols. Ce constat est d’autant plus intéressant que le contexte géo-pédologique de cette étude est peu favorable au pédologue comme au géophysicien. Mots clés : Cartographie des sols, variabilité spatiale, variables pédologiques, résistivité électrique apparente, corrélation bisériale, Beauce. |
F. J-P. Pallo; S. Asimi; A. Assa; P.M. Sedogo; N. Sawadogo Statut de la matière organique des sols de la région sahélienne du Burkina Faso Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (4), p. 289-304, 2006. @article{c_Pallo2006,
title = {Statut de la matière organique des sols de la région sahélienne du Burkina Faso},
author = {F. J-P. Pallo and S. Asimi and A. Assa and P.M. Sedogo and N. Sawadogo},
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date = {2006-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {13},
number = {4},
pages = {289-304},
abstract = {L’étude traite de la matière organique de l’horizon supérieur des sols brun rouge subarides, des sols bruns subarides à pseudogley et des sols bruns subarides vertiques, sous formation naturelle. Dans la base de référence mondiale pour les ressources en sols (WRB), ces unités correspondent au niveau des groupes de référence des sols, aux Cambisols et Luvisols. Elles sont localisées dans la région sahélienne du Burkina Faso. Bien que cette partie du pays soit généralement considérée comme une zone de pastoralisme, l’agriculture pluviale d’autosubsistance y est aussi pratiquée. Le but de l’étude est d’accroître les connaissances sur cette importante composante édaphique dont les effets positifs sur la productivité des sols ont été soulignés par de nombreux auteurs. Elle vise aussi à établir pour la zone concernée les relations entre ce facteur de fertilité et les propriétés physiques, chimiques, biologiques des sols. Pour la réaliser, outre la caractérisation morphologique et physico-chimique, la quantification des carbone et azote totaux des sols a été effectuée ; puis au niveau de chaque échantillon de sol, trois fractions granulométriques [(0-50 µm), (50-200 µm), (200-2000 µm)] ont été séparées et leurs teneurs respectives en carbone et azote déterminées. L’activité minéralisatrice des microorganismes a été appréhendée à travers la détermination de l’azote minéral, par distillation et de l’azote minéralisable par la méthode de Waring et Bremner. Les échantillons de sol ont également été incubés pour mesurer la respiration du sol (CO2 dégagé) tandis que le taux de carbone de la biomasse microbienne a été obtenu par la technique de fumigation (par le chloroforme) - incubation. Les résultats montrent que les sols considérés contiennent peu de carbone et azote totaux comparativement aux sols des autres régions du pays. La distribution granulométrique du carbone et de l’azote indique que les fractions argilo-limoneuses (0-50 µm) détiennent les plus grandes quantités de ces variables. Les rapports C/N y sont plus faibles, proches de ceux du sol brut. En revanche, les valeurs les plus élevées sont celles de la matière organique associée aux fractions grossières [(50-200 µm), (200-2000 µm)]. Par ailleurs, pour toutes les unités de sol, les coefficients d’enrichissement en carbone (Ec) et en azote (En) sont plus élevés dans la fraction (0-50 µm) que ceux des fractions sableuses. Le cumul de C.CO2 dégagé et le taux de minéralisation du carbone au bout de 31 jours d’incubation des échantillons de sol non fumigés sont plus élevés que ceux obtenus avec les échantillons fumigés. Les sols bruns subarides à pseudogley possèdent les plus fortes valeurs de ces paramètres. Le taux moyen de carbone de la biomasse microbienne est supérieur à 100 mg C kg-1 sol et représente 3 à 4 % du carbone total ; les quantités d’azote minéralisable et minéral étant plus fortement dépendantes des unités de sol. Nos résultats ont aussi montré que la teneur en carbone de la fraction (0-50 µm) influence favorablement la somme des bases échangeables, la capacité d’échange cationique et dépend des quantités d’argile et de la somme argile + limons totaux (A+LT). Les teneurs en carbone et en azote des fractions sableuses [(50-200 µm) ; (200-2000 µm)] sont plutôt positivement corrélées avec les cumuls de C-CO2 dégagé pour le premier paramètre et avec le potentiel de minéralisation de l’azote pour le second paramètre. Cette étude met ainsi en évidence l’existence dans les sols étudiés de pools de matière organique qui ont des fonctions et dynamiques différentes, selon leur taille et degré de décomposition. Elle révèle aussi l’importance des facteurs tels que la texture et l’humidité du sol sur les processus d’évolution de la matière organique des sols de la région. Elle suggère, enfin, l’intensification de la pratique du parcage des animaux dans les champs et celle des fosses fumières pour relever le taux de matière organique des sols cultivés et accroître les rendements des cultures.
Mots clés : Sol, matière organique, activité biologique, sahel, Burkina Faso.},
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L’étude traite de la matière organique de l’horizon supérieur des sols brun rouge subarides, des sols bruns subarides à pseudogley et des sols bruns subarides vertiques, sous formation naturelle. Dans la base de référence mondiale pour les ressources en sols (WRB), ces unités correspondent au niveau des groupes de référence des sols, aux Cambisols et Luvisols. Elles sont localisées dans la région sahélienne du Burkina Faso. Bien que cette partie du pays soit généralement considérée comme une zone de pastoralisme, l’agriculture pluviale d’autosubsistance y est aussi pratiquée. Le but de l’étude est d’accroître les connaissances sur cette importante composante édaphique dont les effets positifs sur la productivité des sols ont été soulignés par de nombreux auteurs. Elle vise aussi à établir pour la zone concernée les relations entre ce facteur de fertilité et les propriétés physiques, chimiques, biologiques des sols. Pour la réaliser, outre la caractérisation morphologique et physico-chimique, la quantification des carbone et azote totaux des sols a été effectuée ; puis au niveau de chaque échantillon de sol, trois fractions granulométriques [(0-50 µm), (50-200 µm), (200-2000 µm)] ont été séparées et leurs teneurs respectives en carbone et azote déterminées. L’activité minéralisatrice des microorganismes a été appréhendée à travers la détermination de l’azote minéral, par distillation et de l’azote minéralisable par la méthode de Waring et Bremner. Les échantillons de sol ont également été incubés pour mesurer la respiration du sol (CO2 dégagé) tandis que le taux de carbone de la biomasse microbienne a été obtenu par la technique de fumigation (par le chloroforme) - incubation. Les résultats montrent que les sols considérés contiennent peu de carbone et azote totaux comparativement aux sols des autres régions du pays. La distribution granulométrique du carbone et de l’azote indique que les fractions argilo-limoneuses (0-50 µm) détiennent les plus grandes quantités de ces variables. Les rapports C/N y sont plus faibles, proches de ceux du sol brut. En revanche, les valeurs les plus élevées sont celles de la matière organique associée aux fractions grossières [(50-200 µm), (200-2000 µm)]. Par ailleurs, pour toutes les unités de sol, les coefficients d’enrichissement en carbone (Ec) et en azote (En) sont plus élevés dans la fraction (0-50 µm) que ceux des fractions sableuses. Le cumul de C.CO2 dégagé et le taux de minéralisation du carbone au bout de 31 jours d’incubation des échantillons de sol non fumigés sont plus élevés que ceux obtenus avec les échantillons fumigés. Les sols bruns subarides à pseudogley possèdent les plus fortes valeurs de ces paramètres. Le taux moyen de carbone de la biomasse microbienne est supérieur à 100 mg C kg-1 sol et représente 3 à 4 % du carbone total ; les quantités d’azote minéralisable et minéral étant plus fortement dépendantes des unités de sol. Nos résultats ont aussi montré que la teneur en carbone de la fraction (0-50 µm) influence favorablement la somme des bases échangeables, la capacité d’échange cationique et dépend des quantités d’argile et de la somme argile + limons totaux (A+LT). Les teneurs en carbone et en azote des fractions sableuses [(50-200 µm) ; (200-2000 µm)] sont plutôt positivement corrélées avec les cumuls de C-CO2 dégagé pour le premier paramètre et avec le potentiel de minéralisation de l’azote pour le second paramètre. Cette étude met ainsi en évidence l’existence dans les sols étudiés de pools de matière organique qui ont des fonctions et dynamiques différentes, selon leur taille et degré de décomposition. Elle révèle aussi l’importance des facteurs tels que la texture et l’humidité du sol sur les processus d’évolution de la matière organique des sols de la région. Elle suggère, enfin, l’intensification de la pratique du parcage des animaux dans les champs et celle des fosses fumières pour relever le taux de matière organique des sols cultivés et accroître les rendements des cultures. Mots clés : Sol, matière organique, activité biologique, sahel, Burkina Faso. |
J-P. Rossignol; G. Moguedet; R. Biagi; F. Sème Une chronoséquence pédologique sur formations alluviales quaternaires siliceuses - Les sols des terrasses de la Basse Vallée du Loir (Anjou - France) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 13 (4), p. 305-320, 2006. @article{d_Rossignol2006,
title = {Une chronoséquence pédologique sur formations alluviales quaternaires siliceuses - Les sols des terrasses de la Basse Vallée du Loir (Anjou - France)},
author = {J-P. Rossignol and G. Moguedet and R. Biagi and F. Sème},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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number = {4},
pages = {305-320},
abstract = {Les formations alluviales quaternaires étagées de la basse vallée du Loir, bien qu’étant d’âges différents, sont constituées d’un matériau qui, dans son ensemble, varie peu d’une terrasse à l’autre. Il est en effet hérité pour l’essentiel, qu’il soit fin ou plus grossier, du remaniement des formations mésozoïques et cénozoïques sur lesquelles le cours d’eau est installé depuis sa source. Si les solums pédologiques sont semblables pour un niveau de terrasse donné et pour une occupation actuelle du sol équivalente, il n’en est pas de même pour les solums de niveau altitudinal différent et donc d’âge différent. Bien qu’étant constitués de matériaux a priori identiques au départ, les sols dérivés ne présentent pas les mêmes caractéristiques, tant du point de vue morphologique que minéralogique ou physico-chimique. Les sols des terrasses du Loir qui ont enregistrés des pédogénèses successives sont polygénétiques. Plus les sols sont vieux, plus leur évolution a, bien sûr, été importante ; mais surtout cette évolution peut s’intégrer dans le même type de chronoséquence. Ceci permet de proposer un modèle d’évolution quaternaire des formations alluviales siliceuses situées aux moyennes latitudes.
Mots clés : Formations alluviales, sols polygénétiques, Brunisols, Podzosols, Planosols, minéraux argileux, basse vallée Loir, Ouest de la France.},
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Les formations alluviales quaternaires étagées de la basse vallée du Loir, bien qu’étant d’âges différents, sont constituées d’un matériau qui, dans son ensemble, varie peu d’une terrasse à l’autre. Il est en effet hérité pour l’essentiel, qu’il soit fin ou plus grossier, du remaniement des formations mésozoïques et cénozoïques sur lesquelles le cours d’eau est installé depuis sa source. Si les solums pédologiques sont semblables pour un niveau de terrasse donné et pour une occupation actuelle du sol équivalente, il n’en est pas de même pour les solums de niveau altitudinal différent et donc d’âge différent. Bien qu’étant constitués de matériaux a priori identiques au départ, les sols dérivés ne présentent pas les mêmes caractéristiques, tant du point de vue morphologique que minéralogique ou physico-chimique. Les sols des terrasses du Loir qui ont enregistrés des pédogénèses successives sont polygénétiques. Plus les sols sont vieux, plus leur évolution a, bien sûr, été importante ; mais surtout cette évolution peut s’intégrer dans le même type de chronoséquence. Ceci permet de proposer un modèle d’évolution quaternaire des formations alluviales siliceuses situées aux moyennes latitudes. Mots clés : Formations alluviales, sols polygénétiques, Brunisols, Podzosols, Planosols, minéraux argileux, basse vallée Loir, Ouest de la France. |