H. Al Majou; A. Bruand; O. Duval; I. Cousin Comparaison de fonctions de pédotransfert nationales et européennes pour prédire les propriétés de rétention en eau des sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 14 (2), p. 103-116, 2007. @article{a_Majou2007,
title = {Comparaison de fonctions de pédotransfert nationales et européennes pour prédire les propriétés de rétention en eau des sols},
author = {H. Al Majou and A. Bruand and O. Duval and I. Cousin},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2007},
date = {2007-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {14},
number = {2},
pages = {103-116},
abstract = {Parmi les nombreuses fonctions de pédotransfert (FPT) qui ont été développées depuis plusieurs dizaines d’années, les classes de fonctions de pédotransfert (CFPT) n’ont fait l’objet que d’un nombre très limité d’études car leurs performances sont généralement considérées comme étant très limitées. A l’opposé, les fonctions de pédotransfert continues (FPTC), qui permettent une prédiction des propriétés de rétention en eau en rendant compte de façon continue de la variation des caractéristiques de composition du sol, ont fait l’objet de nombreux travaux. Dans cette étude, nous discutons les performances de CFPT et FPTC établies à partir de la base de données nationale SOLHYDRO 1.0 et nous les comparons à celles obtenues avec des CFPT et FPTC établies avec la base de données européenne HYPRES. Les résultats montrent que, excepté pour les CFPT développées avec la base européenne HYPRES, les biais obtenus sont faibles à très faibles (-0,013 ≤ EMP ≤ 0,016 cm3.cm-3). Il n’y a pas, par conséquent, de différence sensible de qualité des fonctions de pédotransfert en terme de biais de prédiction en fonction des CFPT et FPTC utilisées. Les CFPT texturales développées avec SOLHYDRO 1.0 qui sont de simples jeux de valeurs moyennes de teneur en eau volumique pour chaque classe de texture conduisent à des prédictions de qualité analogue à celle obtenue avec les autres CFPT et FPTC testées, celles-ci étant toutes plus sophistiquées et plus exigeantes quant au nombre et à la nature des caractéristiques de sols requises par la prédiction. Concernant cette fois la précision, des différences importantes apparaissent en fonction des CFPT et FPTC utilisées. On enregistre une meilleure précision avec les CFPT et FPTC développées avec la base de données SOLHYDRO 1.0 (0},
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Parmi les nombreuses fonctions de pédotransfert (FPT) qui ont été développées depuis plusieurs dizaines d’années, les classes de fonctions de pédotransfert (CFPT) n’ont fait l’objet que d’un nombre très limité d’études car leurs performances sont généralement considérées comme étant très limitées. A l’opposé, les fonctions de pédotransfert continues (FPTC), qui permettent une prédiction des propriétés de rétention en eau en rendant compte de façon continue de la variation des caractéristiques de composition du sol, ont fait l’objet de nombreux travaux. Dans cette étude, nous discutons les performances de CFPT et FPTC établies à partir de la base de données nationale SOLHYDRO 1.0 et nous les comparons à celles obtenues avec des CFPT et FPTC établies avec la base de données européenne HYPRES. Les résultats montrent que, excepté pour les CFPT développées avec la base européenne HYPRES, les biais obtenus sont faibles à très faibles (-0,013 ≤ EMP ≤ 0,016 cm3.cm-3). Il n’y a pas, par conséquent, de différence sensible de qualité des fonctions de pédotransfert en terme de biais de prédiction en fonction des CFPT et FPTC utilisées. Les CFPT texturales développées avec SOLHYDRO 1.0 qui sont de simples jeux de valeurs moyennes de teneur en eau volumique pour chaque classe de texture conduisent à des prédictions de qualité analogue à celle obtenue avec les autres CFPT et FPTC testées, celles-ci étant toutes plus sophistiquées et plus exigeantes quant au nombre et à la nature des caractéristiques de sols requises par la prédiction. Concernant cette fois la précision, des différences importantes apparaissent en fonction des CFPT et FPTC utilisées. On enregistre une meilleure précision avec les CFPT et FPTC développées avec la base de données SOLHYDRO 1.0 (0 |
I. Grandière; T. Razafimbelo; B. Barthès; E. Blanchart; J. Louri; H. Ferrer; C. Chenu; N. Wolf; A. Albrecht; C. Feller Distribution granulo-densimétrique de la matière organique dans un sol argileux sous semis direct avec couverture végétale des Hautes Terres malgaches Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 14 (2), p. 117-134, 2007. @article{b_Grandière2007,
title = {Distribution granulo-densimétrique de la matière organique dans un sol argileux sous semis direct avec couverture végétale des Hautes Terres malgaches},
author = {I. Grandière and T. Razafimbelo and B. Barthès and E. Blanchart and J. Louri and H. Ferrer and C. Chenu and N. Wolf and A. Albrecht and C. Feller},
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abstract = {Le semis direct, en particulier sous couvert végétal (SCV), permet de stocker de la matière organique (MO), donc du carbone (C) dans les sols tropicaux, d’où son intérêt agronomique (fertilité) et environnemental (atténuation du changement climatique). L’objectif du travail présenté est d’étudier l’effet de trois systèmes SCV sur le contenu en C du sol total et de ses fractions granulo-densimétriques, sur un dispositif agronomique de longue durée (11 ans) installé sur sol argileux à Antsirabe, Madagascar (16°C , 1300 mm an-1). Les systèmes SCV testés comportent un traitement à couverture végétale morte [NT m/s, rotation maïs (Zea mays)/soja (Glycine max)] et deux traitements à couverture végétale vivante [NT m/m-d, rotation maïs/maïs avec une couverture végétale de Desmodium uncinatum ; et NT h/s-k, rotation haricot (Phaseolus vulgaris)/soja avec une couverture de Pennissetum clandestinum]. Ils sont comparés à un système avec travail conventionnel [CT m/s, rotation maïs/soja]. Par rapport au sol sous CT, les sols sous SCV présentent des teneurs en C significativement plus élevées à 0-5 cm (+13,3 mgC.g-1 sol en moyenne) et à 5-10 cm (+5,8 mgC.g-1 sol en moyenne) de profondeur. Dans les systèmes SCV, les plantes de couverture ne permettent pas d’augmenter significativement les teneurs en C du sol. La distribution de C dans les fractions granulo-densimétriques diffère selon les systèmes et selon la profondeur. A 0-5 cm, le C stocké sous NT est principalement localisé : (i) dans les MO particulaires internes aux agrégats (> 50 µm), où il est protégé physiquement , et (ii) dans la fraction fine du sol (< 50 µm), où il est protégé physico-chimiquement par adsorption sur les particules minérales. A 5-10 cm, le C stocké sous NT est localisé essentiellement dans la fraction fine du sol. Pour l’ensemble de l’horizon 0-10 cm, le stockage de C sous SCV est dû pour 17 à 27 % aux MO particulaires internes aux agrégats > 50 µm, et pour 46 à 60 % aux fractions fines < 50 µm.
Mots clés : Sol tropical argileux, semis direct sous couvert végétal, stockage et protection de C, fractions physiques de la MO.},
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Le semis direct, en particulier sous couvert végétal (SCV), permet de stocker de la matière organique (MO), donc du carbone (C) dans les sols tropicaux, d’où son intérêt agronomique (fertilité) et environnemental (atténuation du changement climatique). L’objectif du travail présenté est d’étudier l’effet de trois systèmes SCV sur le contenu en C du sol total et de ses fractions granulo-densimétriques, sur un dispositif agronomique de longue durée (11 ans) installé sur sol argileux à Antsirabe, Madagascar (16°C , 1300 mm an-1). Les systèmes SCV testés comportent un traitement à couverture végétale morte [NT m/s, rotation maïs (Zea mays)/soja (Glycine max)] et deux traitements à couverture végétale vivante [NT m/m-d, rotation maïs/maïs avec une couverture végétale de Desmodium uncinatum ; et NT h/s-k, rotation haricot (Phaseolus vulgaris)/soja avec une couverture de Pennissetum clandestinum]. Ils sont comparés à un système avec travail conventionnel [CT m/s, rotation maïs/soja]. Par rapport au sol sous CT, les sols sous SCV présentent des teneurs en C significativement plus élevées à 0-5 cm (+13,3 mgC.g-1 sol en moyenne) et à 5-10 cm (+5,8 mgC.g-1 sol en moyenne) de profondeur. Dans les systèmes SCV, les plantes de couverture ne permettent pas d’augmenter significativement les teneurs en C du sol. La distribution de C dans les fractions granulo-densimétriques diffère selon les systèmes et selon la profondeur. A 0-5 cm, le C stocké sous NT est principalement localisé : (i) dans les MO particulaires internes aux agrégats (> 50 µm), où il est protégé physiquement , et (ii) dans la fraction fine du sol (< 50 µm), où il est protégé physico-chimiquement par adsorption sur les particules minérales. A 5-10 cm, le C stocké sous NT est localisé essentiellement dans la fraction fine du sol. Pour l’ensemble de l’horizon 0-10 cm, le stockage de C sous SCV est dû pour 17 à 27 % aux MO particulaires internes aux agrégats > 50 µm, et pour 46 à 60 % aux fractions fines < 50 µm. Mots clés : Sol tropical argileux, semis direct sous couvert végétal, stockage et protection de C, fractions physiques de la MO. |
S. Lehmann; J.C. Bégon; M. Eimberck; J. Daroussin; R. Wynns; D. Arrouays Utilisation du logiciel CLAPAS pour láide à la délimitation de pédopaysages - Un test sur la carte des sols de Mirande (Gers, France) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 14 (2), p. 135-152, 2007. @article{c_Lehmann2007,
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author = {S. Lehmann and J.C. Bégon and M. Eimberck and J. Daroussin and R. Wynns and D. Arrouays},
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pages = {135-152},
abstract = {L’objectif de ce travail est de tester l’apport du logiciel Clapas (Robbez-Masson, 1994) pour l’aide à la cartographie des sols dans le cadre du programme IGCS. Notre secteur d’étude couvre une surface d’environ 50 000 ha localisée dans la région des coteaux de Gascogne (Gers) (figure 1). Nous rappelons les principes de Clapas (figure 2). A partir de deux secteurs d’apprentissage (figure 8), nous définissons les combinaisons de données numériques (issues de la carte géologique numérisée (figure 3) et des indices dérivés d’un MNT au pas de 50 m) les plus pertinentes pour discriminer des Unités Cartographiques (figures 5 et 6). Nous procédons d’abord à une validation interne de la méthode Clapas au sein des secteurs d’apprentissage. Nous analysons la qualité des résultats à l’aide de cartes de qualité des classements (figure 10), et d’une matrice de confusion avec les unités de la carte de validation (tableaux 3 et 4). Nous procédons à plusieurs itérations en regroupant successivement des unités sur la base de leur confusion (figure 4). Lorsqu’un résultat satisfaisant est atteint (fixé à 75 % de bonne prédiction), nous généralisons la classification à l’ensemble de la zone d’étude. Nous la validons en la comparant à une carte des sols du même secteur au moyen d’une nouvelle matrice de confusion (validation externe). Nous montrons que cette méthode apporte une aide pratique à la délimitation d’unités pédopaysagères à l’échelle du 1:250 000 (figure 12). Nous proposons ensuite quelques voies d’améliorations possibles de la méthode.
Mots clés : CLAPAS, cartographie numérique, pédopaysage, modèle numérique de terrain, classification supervisée, matrice de confusion, segmentation.},
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L’objectif de ce travail est de tester l’apport du logiciel Clapas (Robbez-Masson, 1994) pour l’aide à la cartographie des sols dans le cadre du programme IGCS. Notre secteur d’étude couvre une surface d’environ 50 000 ha localisée dans la région des coteaux de Gascogne (Gers) (figure 1). Nous rappelons les principes de Clapas (figure 2). A partir de deux secteurs d’apprentissage (figure 8), nous définissons les combinaisons de données numériques (issues de la carte géologique numérisée (figure 3) et des indices dérivés d’un MNT au pas de 50 m) les plus pertinentes pour discriminer des Unités Cartographiques (figures 5 et 6). Nous procédons d’abord à une validation interne de la méthode Clapas au sein des secteurs d’apprentissage. Nous analysons la qualité des résultats à l’aide de cartes de qualité des classements (figure 10), et d’une matrice de confusion avec les unités de la carte de validation (tableaux 3 et 4). Nous procédons à plusieurs itérations en regroupant successivement des unités sur la base de leur confusion (figure 4). Lorsqu’un résultat satisfaisant est atteint (fixé à 75 % de bonne prédiction), nous généralisons la classification à l’ensemble de la zone d’étude. Nous la validons en la comparant à une carte des sols du même secteur au moyen d’une nouvelle matrice de confusion (validation externe). Nous montrons que cette méthode apporte une aide pratique à la délimitation d’unités pédopaysagères à l’échelle du 1:250 000 (figure 12). Nous proposons ensuite quelques voies d’améliorations possibles de la méthode. Mots clés : CLAPAS, cartographie numérique, pédopaysage, modèle numérique de terrain, classification supervisée, matrice de confusion, segmentation. |
T. Sterckeman; F. Douay; D. Baize; H. Fourrier; N. Proix; C. Schvartz Référentiel Pédo-Géochimique du Nord-Pas de Calais - Méthode et principaux résultats Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 14 (2), p. 153-168, 2007. @article{d_Sterckeman2007,
title = {Référentiel Pédo-Géochimique du Nord-Pas de Calais - Méthode et principaux résultats},
author = {T. Sterckeman and F. Douay and D. Baize and H. Fourrier and N. Proix and C. Schvartz},
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abstract = {Le Référentiel Pédo-Géochimique (RPG) est le résultat d’un inventaire géochimique des sols du Nord-Pas de Calais, réalisé selon une approche typologique. Ces sols sont issus uniquement de matériaux sédimentaires. Les concentrations totales en Al, Fe et en 18 éléments en traces, ainsi que les paramètres pédologiques habituels, ont été mesurés dans les échantillons de 271 horizons de surface et 487 de profondeur issus de 22 types de roches et de formations superficielles. Les facteurs d’enrichissement calculés par rapport à Al ou Fe montrent que les matériaux parentaux sont enrichis en presque tous les éléments en traces au regard de la croûte continentale supérieure. Les roches calcaires du Carbonifère, du Crétacé et du Jurassique sont particulièrement enrichies en Cd, probablement par substitution du métal au Ca de la calcite. Dans les horizons profonds, les éléments les moins mobiles géochimiquement (Bi, Co, Cr, Cu, In, Ni, Pb, Sn, Tl, V, Zn, dont le potentiel ionique, Z/r, se situe entre 3 et 7) sont associés à la fraction < 2 µm. Les éléments plus mobiles (As, Cd, Hg, Mn, Mo, Sb, Se) sont moins, voire non corrélés à cette fraction. Le cadmium est particulièrement associé au manganèse. Le mercure, Pb, Sb et surtout Se montrent de fortes affinités pour la matière organique. Les horizons de surface sont enrichis en tous les éléments en traces, à l’exception de Co, Cr et Ni. Cet enrichissement est essentiellement dû aux contaminations anthropiques, la matière organique agissant comme un puits vis-à-vis des éléments exogènes. Rapporter les teneurs en éléments en traces à celles en Al ou Fe permet de réduire la variation du fond pédo-géochimique liée au matériau parental. De ce fait, la distribution des ratios [élément en traces]/([Al] ou [Fe]) donne une estimation du fond pédo-géochimique qui peut être appliquée à tous les sols du Nord-Pas de Calais.
Mots clés : Sol, élément en traces, fond pédo-géochimique, inventaire géochimique, facteur d`enrichissement, contamination diffuse.},
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Le Référentiel Pédo-Géochimique (RPG) est le résultat d’un inventaire géochimique des sols du Nord-Pas de Calais, réalisé selon une approche typologique. Ces sols sont issus uniquement de matériaux sédimentaires. Les concentrations totales en Al, Fe et en 18 éléments en traces, ainsi que les paramètres pédologiques habituels, ont été mesurés dans les échantillons de 271 horizons de surface et 487 de profondeur issus de 22 types de roches et de formations superficielles. Les facteurs d’enrichissement calculés par rapport à Al ou Fe montrent que les matériaux parentaux sont enrichis en presque tous les éléments en traces au regard de la croûte continentale supérieure. Les roches calcaires du Carbonifère, du Crétacé et du Jurassique sont particulièrement enrichies en Cd, probablement par substitution du métal au Ca de la calcite. Dans les horizons profonds, les éléments les moins mobiles géochimiquement (Bi, Co, Cr, Cu, In, Ni, Pb, Sn, Tl, V, Zn, dont le potentiel ionique, Z/r, se situe entre 3 et 7) sont associés à la fraction < 2 µm. Les éléments plus mobiles (As, Cd, Hg, Mn, Mo, Sb, Se) sont moins, voire non corrélés à cette fraction. Le cadmium est particulièrement associé au manganèse. Le mercure, Pb, Sb et surtout Se montrent de fortes affinités pour la matière organique. Les horizons de surface sont enrichis en tous les éléments en traces, à l’exception de Co, Cr et Ni. Cet enrichissement est essentiellement dû aux contaminations anthropiques, la matière organique agissant comme un puits vis-à-vis des éléments exogènes. Rapporter les teneurs en éléments en traces à celles en Al ou Fe permet de réduire la variation du fond pédo-géochimique liée au matériau parental. De ce fait, la distribution des ratios [élément en traces]/([Al] ou [Fe]) donne une estimation du fond pédo-géochimique qui peut être appliquée à tous les sols du Nord-Pas de Calais. Mots clés : Sol, élément en traces, fond pédo-géochimique, inventaire géochimique, facteur d`enrichissement, contamination diffuse. |