M. Lheriteau; J-F. Ouvry; V. Souchère; S. Lechène Utilisation du modèle STREAM pour raisonner les aménagements fonciers Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 14 (3), p. 179-194, 2007. @article{a_Lheriteau2007,
title = {Utilisation du modèle STREAM pour raisonner les aménagements fonciers},
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year = {2007},
date = {2007-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {14},
number = {3},
pages = {179-194},
abstract = {En Pays de Caux, les ruissellements sur parcelles agricoles sont à l’origine de troubles importants en fréquence et en coûts, tels que de l’érosion concentrée, des coulées de boues et de la turbidité de l’eau potable. Les pentes y sont faibles (< 3%), le réseau de concentration du ruissellement est donc fortement dépendant de la forme des parcelles, de leurs limites et du sens de culture par rapport à la pente.
Depuis les années 1997, dans les opérations d’aménagement foncier, des aménagements sont proposés et réalisés pour limiter le risque érosif par ruissellement concentré. Dans le cadre d’une opération de ce type, en cours dans un bassin versant de 501 ha, nous avons cherché à utiliser STREAM pour localiser les zones à risque d’écoulements concentrés et donc déterminer celles qui feront l’objet d’une proposition d’aménagement. Après obtention des paramètres d’entrée, le modèle STREAM a permis de comparer le réseau d’écoulement et les volumes écoulés avant et après les opérations de remembrement et cela pour différents événements pluvieux d’hiver et de printemps, avec des périodes de retour de 2 à 20 ans. Les résultats graphiques font bien ressortir toutes les modifications du réseau de concentration des écoulements sur le plateau, du fait des changements de limites et de taille des parcelles. Puisque globalement l’occupation du sol est volontairement restée identique, il n’y a pas de différence significative dans les volumes totaux à l’exutoire du bassin versant. Par contre sur le plateau, STREAM met bien en évidence des modifications locales importantes liées par exemple à la suppression d’une prairie (50 % de ruissellement en plus). STREAM a aussi permis de tester l’impact de l’aménagement de deux mares tampon sur les écoulements.
Les résultats obtenus démontrent que l’utilisation de STREAM au cours d’un aménagement foncier peut être utile, et permettent aussi de déterminer sous quelles conditions il est un outil d’aide à la décision pour le bureau d’études. Il permet de dégager les atouts du parcellaire existant afin de les conserver dans le projet et de tester le nouveau parcellaire au stade de l’avant projet afin de voir son impact sur le réseau d’écoulement. Suivant les marges de manœuvre disponibles, le bureau d’études peut alors proposer des aménagements anti érosifs ou modifier le projet de parcellaire.
Mots clés : Remembrement, ruissellement, modèle STREAM.},
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En Pays de Caux, les ruissellements sur parcelles agricoles sont à l’origine de troubles importants en fréquence et en coûts, tels que de l’érosion concentrée, des coulées de boues et de la turbidité de l’eau potable. Les pentes y sont faibles (< 3%), le réseau de concentration du ruissellement est donc fortement dépendant de la forme des parcelles, de leurs limites et du sens de culture par rapport à la pente. Depuis les années 1997, dans les opérations d’aménagement foncier, des aménagements sont proposés et réalisés pour limiter le risque érosif par ruissellement concentré. Dans le cadre d’une opération de ce type, en cours dans un bassin versant de 501 ha, nous avons cherché à utiliser STREAM pour localiser les zones à risque d’écoulements concentrés et donc déterminer celles qui feront l’objet d’une proposition d’aménagement. Après obtention des paramètres d’entrée, le modèle STREAM a permis de comparer le réseau d’écoulement et les volumes écoulés avant et après les opérations de remembrement et cela pour différents événements pluvieux d’hiver et de printemps, avec des périodes de retour de 2 à 20 ans. Les résultats graphiques font bien ressortir toutes les modifications du réseau de concentration des écoulements sur le plateau, du fait des changements de limites et de taille des parcelles. Puisque globalement l’occupation du sol est volontairement restée identique, il n’y a pas de différence significative dans les volumes totaux à l’exutoire du bassin versant. Par contre sur le plateau, STREAM met bien en évidence des modifications locales importantes liées par exemple à la suppression d’une prairie (50 % de ruissellement en plus). STREAM a aussi permis de tester l’impact de l’aménagement de deux mares tampon sur les écoulements. Les résultats obtenus démontrent que l’utilisation de STREAM au cours d’un aménagement foncier peut être utile, et permettent aussi de déterminer sous quelles conditions il est un outil d’aide à la décision pour le bureau d’études. Il permet de dégager les atouts du parcellaire existant afin de les conserver dans le projet et de tester le nouveau parcellaire au stade de l’avant projet afin de voir son impact sur le réseau d’écoulement. Suivant les marges de manœuvre disponibles, le bureau d’études peut alors proposer des aménagements anti érosifs ou modifier le projet de parcellaire. Mots clés : Remembrement, ruissellement, modèle STREAM. |
A. Samouëlian; S. Cornu; A. Bruand; G. Richard Modélisation de l’évolution des sols liée à des processus hydrologiques et géochimiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 14 (3), p. 195-204, 2007. @article{b_Samouëlian2007,
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date = {2007-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {14},
number = {3},
pages = {195-204},
abstract = {Les sols représentent un compartiment clé des écosystèmes terrestres qui évoluent en permanence sous l’effet de forçages extérieurs (homme et changement global notamment). Pour pouvoir prédire ces évolutions il est nécessaire de mettre au point des outils de modélisation capable de prendre en compte les circulations de la solution du sol pour rendre compte de l’impact d’évènements climatiques extrêmes ou de pratiques culturales. Seules des modélisations couplant fonctionnement géochimique et transfert d’eau et de solutés répondent à cette exigence. Différents degrés de complexité existent au sein de ces modélisations. Nous avons distingué les approches empiriques des approches mécanistes et discuté les avantages et inconvénients des différentes approches. Parmi les différentes options de modélisation existant dans la littérature, les modèles mécanistes couplés géochimie-transfert d’eau et de solutés semblent être les plus à même de modéliser l’évolution des sols liée à des processus hydrologiques et géochimiques. Ils sont en effet les seuls, à notre connaissance, à pouvoir simultanément : 1) appréhender les différents mécanismes chimiques mis en jeu lors de l’évolution des sols, 2) s’adapter aux changements de conditions physico-chimiques du milieu et 3) fonctionner en conditions hydriques saturée et non saturée. Ils nécessitent néanmoins une adaptation à la problématique de la pédogenèse : 1) les bases de données du module de géochimie doivent être compatibles avec les minéraux des sols, 2) les interactions et rétroactions entre les phases solide et liquide doivent être intégrées, 3) l’organisation emboîtée des sols doit être prise en compte. Certains processus sont encore mal ou peu pris en compte, notamment le transfert de particules et les processus biologiques.
Mots clés : Pédogenèse, Revue bibliographique, Modélisation, Sol, Forçage externe.},
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Les sols représentent un compartiment clé des écosystèmes terrestres qui évoluent en permanence sous l’effet de forçages extérieurs (homme et changement global notamment). Pour pouvoir prédire ces évolutions il est nécessaire de mettre au point des outils de modélisation capable de prendre en compte les circulations de la solution du sol pour rendre compte de l’impact d’évènements climatiques extrêmes ou de pratiques culturales. Seules des modélisations couplant fonctionnement géochimique et transfert d’eau et de solutés répondent à cette exigence. Différents degrés de complexité existent au sein de ces modélisations. Nous avons distingué les approches empiriques des approches mécanistes et discuté les avantages et inconvénients des différentes approches. Parmi les différentes options de modélisation existant dans la littérature, les modèles mécanistes couplés géochimie-transfert d’eau et de solutés semblent être les plus à même de modéliser l’évolution des sols liée à des processus hydrologiques et géochimiques. Ils sont en effet les seuls, à notre connaissance, à pouvoir simultanément : 1) appréhender les différents mécanismes chimiques mis en jeu lors de l’évolution des sols, 2) s’adapter aux changements de conditions physico-chimiques du milieu et 3) fonctionner en conditions hydriques saturée et non saturée. Ils nécessitent néanmoins une adaptation à la problématique de la pédogenèse : 1) les bases de données du module de géochimie doivent être compatibles avec les minéraux des sols, 2) les interactions et rétroactions entre les phases solide et liquide doivent être intégrées, 3) l’organisation emboîtée des sols doit être prise en compte. Certains processus sont encore mal ou peu pris en compte, notamment le transfert de particules et les processus biologiques. Mots clés : Pédogenèse, Revue bibliographique, Modélisation, Sol, Forçage externe. |
C. Goyens; A. Verdoodt; J. Van De Wauw; G. Baert; V.W.P. van Engelen; J.A. Dijkshoorn; E. Van Ranst Base de Données Numériques sur les SOls et le TERrain (SOTER) de l’Afrique Centrale (RD Congo, Rwanda et Burundi) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 14 (3), p. 207-218, 2007. @article{c_Goyens2007,
title = {Base de Données Numériques sur les SOls et le TERrain (SOTER) de l’Afrique Centrale (RD Congo, Rwanda et Burundi)},
author = {C. Goyens and A. Verdoodt and J. Van De Wauw and G. Baert and V.W.P. van Engelen and J.A. Dijkshoorn and E. Van Ranst},
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date = {2007-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {14},
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pages = {207-218},
abstract = {En Afrique Centrale, les données pédologiques et l’information détaillée sur les ressources naturelles sont difficiles d’accès, incomplètes et souvent sous des formats non standardisés, ce qui affecte l’accessibilité et la rapidité d’exploitation de l’information. Depuis l’élaboration de la « Carte des Sols du Congo belge et du Ruanda-Urundi » en 1959, une quantité d’information sur les sols et les terrains de ces trois pays a été éditée et publiée. Il en résulte diverses cartes des sols, de la végétation et du relief aux échelles variables, des cartes lithologiques et une quantité de données morphologiques et physico-chimiques des profils pédologiques.
L’objectif principal du programme SOTER est la création d’une base de données sur les sols et le terrain au niveau mondial, contenant des unités cartographiques numérisées et les données de leurs attributs. La méthodologie SOTER est fondée sur l’identification de zones de terres en fonction des caractéristiques de terrain et de sol. Cette base de données, compatible avec d’autres bases de données, offrera ainsi les données nécessaires pour améliorer la gestion et le suivi des changements dans les ressources en sols et terrain.
A partir des cartes thématiques et des données accessibles, nous avons crée une base de données SOTER pour l’Afrique Centrale (SOTERCAF). SOTERCAF comprend une carte numérisée des unités SOTER de la RD Congo à l’échelle de 1/ 2 000 000 et deux cartes à l’échelle de 1/1 000 000, l’une du Rwanda, l’autre du Burundi. L’information supplémentaire décrivant les composants non cartographiables et les propriétés descriptives et physico-chimiques des profils pédologiques, ont été harmonisés et insérés dans une base de données relationnelle.
Mots clés : Base de données numériques, SIG, SOTER, sols, terrain, Rwanda, Burundi, RD Congo.},
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En Afrique Centrale, les données pédologiques et l’information détaillée sur les ressources naturelles sont difficiles d’accès, incomplètes et souvent sous des formats non standardisés, ce qui affecte l’accessibilité et la rapidité d’exploitation de l’information. Depuis l’élaboration de la « Carte des Sols du Congo belge et du Ruanda-Urundi » en 1959, une quantité d’information sur les sols et les terrains de ces trois pays a été éditée et publiée. Il en résulte diverses cartes des sols, de la végétation et du relief aux échelles variables, des cartes lithologiques et une quantité de données morphologiques et physico-chimiques des profils pédologiques. L’objectif principal du programme SOTER est la création d’une base de données sur les sols et le terrain au niveau mondial, contenant des unités cartographiques numérisées et les données de leurs attributs. La méthodologie SOTER est fondée sur l’identification de zones de terres en fonction des caractéristiques de terrain et de sol. Cette base de données, compatible avec d’autres bases de données, offrera ainsi les données nécessaires pour améliorer la gestion et le suivi des changements dans les ressources en sols et terrain. A partir des cartes thématiques et des données accessibles, nous avons crée une base de données SOTER pour l’Afrique Centrale (SOTERCAF). SOTERCAF comprend une carte numérisée des unités SOTER de la RD Congo à l’échelle de 1/ 2 000 000 et deux cartes à l’échelle de 1/1 000 000, l’une du Rwanda, l’autre du Burundi. L’information supplémentaire décrivant les composants non cartographiables et les propriétés descriptives et physico-chimiques des profils pédologiques, ont été harmonisés et insérés dans une base de données relationnelle. Mots clés : Base de données numériques, SIG, SOTER, sols, terrain, Rwanda, Burundi, RD Congo. |
B. Laroche; J. Doux Vérifications de la qualité des Référentiels Régionaux Pédologiques : Etats des lieux et enseignements Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 14 (3), p. 219-236, 2007. @article{d_Laroche2007,
title = {Vérifications de la qualité des Référentiels Régionaux Pédologiques : Etats des lieux et enseignements},
author = {B. Laroche and J. Doux},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {219-236},
abstract = {La constitution des Référentiels Régionaux Pédologique (R.R.P.), un des volets du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols, est à mi-parcours. Cette avancée nous permet de dresser un premier bilan de la qualité des bases de données produites dans ce cadre. Cette analyses bénéficie du recul du à la production et la vérification d’une quinzaine d’études (étude = un R.R.P. correspondant à un département ou à une région).
Cette vérification s’intègre dans une procédure de labellisation – ou d’attribution d’un niveau de qualité – délivrée par le ministère en charge de l’agriculture. Le protocole permet de contrôler par divers moyens (requêtes automatisées, expertise) la qualité des données graphiques (contours des unités cartographiques) et sémantiques (table de la base de données, structurée en format Donesol). Ces étapes aboutissent à la production de recommandations de mise en conformité des R.R.P. soumis à cet exercice.
Cet article décrit l’ensemble des procédures de vérification effectuées sur les bases de données et fait état des lieux des R.R.P. produits. Il synthétise l’ensemble des remarques transmises aux maîtres d’ouvrages régionaux. Le non-respect de la structure de la base de données, c’est-à-dire du modèle Donesol, et la définition non conforme des unités cartographiques sont les critiques les plus souvent émises sur les R.R.P. Les autres remarques consistent principalement en des incohérences entre les champs des différentes tables.
L’objectif de cet article est de montrer d’une part les procédures de vérifications des bases de données, et d’autre part de fournir des enseignements et des recommandations pour les futurs Référentiels produits dans le cadre du programme IGCS. Plus généralement, notre travail illustre l’intérêt d’une procédure rigoureuse et systématique de vérification des bases de données géographiques sur les sols et montre les écueils les plus fréquemment rencontrés.
Mots clés : Base de données, qualité, sol, vérification.},
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La constitution des Référentiels Régionaux Pédologique (R.R.P.), un des volets du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols, est à mi-parcours. Cette avancée nous permet de dresser un premier bilan de la qualité des bases de données produites dans ce cadre. Cette analyses bénéficie du recul du à la production et la vérification d’une quinzaine d’études (étude = un R.R.P. correspondant à un département ou à une région). Cette vérification s’intègre dans une procédure de labellisation – ou d’attribution d’un niveau de qualité – délivrée par le ministère en charge de l’agriculture. Le protocole permet de contrôler par divers moyens (requêtes automatisées, expertise) la qualité des données graphiques (contours des unités cartographiques) et sémantiques (table de la base de données, structurée en format Donesol). Ces étapes aboutissent à la production de recommandations de mise en conformité des R.R.P. soumis à cet exercice. Cet article décrit l’ensemble des procédures de vérification effectuées sur les bases de données et fait état des lieux des R.R.P. produits. Il synthétise l’ensemble des remarques transmises aux maîtres d’ouvrages régionaux. Le non-respect de la structure de la base de données, c’est-à-dire du modèle Donesol, et la définition non conforme des unités cartographiques sont les critiques les plus souvent émises sur les R.R.P. Les autres remarques consistent principalement en des incohérences entre les champs des différentes tables. L’objectif de cet article est de montrer d’une part les procédures de vérifications des bases de données, et d’autre part de fournir des enseignements et des recommandations pour les futurs Référentiels produits dans le cadre du programme IGCS. Plus généralement, notre travail illustre l’intérêt d’une procédure rigoureuse et systématique de vérification des bases de données géographiques sur les sols et montre les écueils les plus fréquemment rencontrés. Mots clés : Base de données, qualité, sol, vérification. |