G. L. Amadji et H. N.S. Aholoukpe Impact du niébé (Vigna unguiculata) et de la fumure minérale sur les propriétés chimiques de la terre de barre du Bénin Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 15 (3), p. 147-160, 2008. @article{a_Amadji2008,
title = {Impact du niébé (Vigna unguiculata) et de la fumure minérale sur les propriétés chimiques de la terre de barre du Bénin},
author = {G. L. Amadji et H. N.S. Aholoukpe},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_15_3_amadji.pdf},
year = {2008},
date = {2008-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {15},
number = {3},
pages = {147-160},
abstract = {Un dispositif Split plot de deux facteurs (fumure et variété) a été installé chez six paysans à Gbékandji afin d’évaluer l’effet de trois formules de fumure : P47K25N45, P47K50N45 et P47K50N30 sur les caractéristiques du sol. Sur le sol témoin, indépendamment de la variété de niébé, le Corg. et le phosphore ont baissé. A part l’amélioration du potassium et du phosphore induite par le traitement P47K50N30, tous les autres paramètres ont chuté suite aux trois fumures testées. En intégrant tous ces effets des traitements et les investissements qui y sont liés, le traitement P47K50N30 est écologiquement le plus bénéfique pour le paysan.
Mots clés : Niébé, fumure, azote, potassium, terre de barre},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Un dispositif Split plot de deux facteurs (fumure et variété) a été installé chez six paysans à Gbékandji afin d’évaluer l’effet de trois formules de fumure : P47K25N45, P47K50N45 et P47K50N30 sur les caractéristiques du sol. Sur le sol témoin, indépendamment de la variété de niébé, le Corg. et le phosphore ont baissé. A part l’amélioration du potassium et du phosphore induite par le traitement P47K50N30, tous les autres paramètres ont chuté suite aux trois fumures testées. En intégrant tous ces effets des traitements et les investissements qui y sont liés, le traitement P47K50N30 est écologiquement le plus bénéfique pour le paysan. Mots clés : Niébé, fumure, azote, potassium, terre de barre |
H. Ciesielski; T. Sterckeman; J-Y. Baliteau; G. Caria; V. Goutiers; J-P. Willery Evolution du pH et de la CEC de sols du Nord de la France en fonction des doses de chaulage (CaCO3) - Influence du carbone organique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 15 (3), p. 161-170, 2008. @article{b_Ciesielski2008,
title = {Evolution du pH et de la CEC de sols du Nord de la France en fonction des doses de chaulage (CaCO3) - Influence du carbone organique},
author = {H. Ciesielski and T. Sterckeman and J-Y. Baliteau and G. Caria and V. Goutiers and J-P. Willery},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_15_3_ciesielski.pdf},
year = {2008},
date = {2008-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {15},
number = {3},
pages = {161-170},
abstract = {L’évolution du statut acido-basique de 35 sols agricoles du Nord de la France consécutive à des apports de carbonate de calcium a été étudiée. Les données utilisées proviennent d’essais réalisés en laboratoire et de mesures effectuées après une période d’incubation de deux mois. On montre que la détermination du carbone minéral solubilisé dans des extraits de sol en présence d’oxalate d’ammonium permet de détecter de faibles quantités de carbonate de calcium, inaccessibles aux méthodes de détermination volumétriques classiques à moins d’aménagements drastiques. Tant que la phase calcaire n’est pas en excès, l’augmentation du pH est reliée aux quantités de carbonate de calcium apportées par une relation qui pour être applicable à l’ensemble des sols examinés, ne fait intervenir que leurs seules teneurs en carbone organique selon : pH = pH0 + (10/[C]).[CaCO3]ajouté. Une autre relation est mise en évidence pour décrire les variations de la capacité d’échange cationique (CEC) en fonction de celles du pH. Elle conduit à un modèle proche de celui proposé précédemment pour estimer les quantités de carbonate de calcium nécessaires pour amener le pH des types de sols étudiés à une valeur donnée.
Mots clés : Analyse de sol, pH du sol, chaulage, capacité d`échange cationique, CEC.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L’évolution du statut acido-basique de 35 sols agricoles du Nord de la France consécutive à des apports de carbonate de calcium a été étudiée. Les données utilisées proviennent d’essais réalisés en laboratoire et de mesures effectuées après une période d’incubation de deux mois. On montre que la détermination du carbone minéral solubilisé dans des extraits de sol en présence d’oxalate d’ammonium permet de détecter de faibles quantités de carbonate de calcium, inaccessibles aux méthodes de détermination volumétriques classiques à moins d’aménagements drastiques. Tant que la phase calcaire n’est pas en excès, l’augmentation du pH est reliée aux quantités de carbonate de calcium apportées par une relation qui pour être applicable à l’ensemble des sols examinés, ne fait intervenir que leurs seules teneurs en carbone organique selon : pH = pH0 + (10/[C]).[CaCO3]ajouté. Une autre relation est mise en évidence pour décrire les variations de la capacité d’échange cationique (CEC) en fonction de celles du pH. Elle conduit à un modèle proche de celui proposé précédemment pour estimer les quantités de carbonate de calcium nécessaires pour amener le pH des types de sols étudiés à une valeur donnée. Mots clés : Analyse de sol, pH du sol, chaulage, capacité d`échange cationique, CEC. |
B. Nicolardot; J-C. Germon Emissions de méthane (CH4) et d'oxydes d'azote (N2O et NOx) par les sols cultivés - Aspects généraux et effet du non travail du sol Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 15 (3), p. 171-182, 2008. @article{c_Nicolardot2008,
title = {Emissions de méthane (CH4) et d'oxydes d'azote (N2O et NOx) par les sols cultivés - Aspects généraux et effet du non travail du sol},
author = {B. Nicolardot and J-C. Germon},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_15_3_nicolardot.pdf},
year = {2008},
date = {2008-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {15},
number = {3},
pages = {171-182},
abstract = {L’objectif de ce travail bibliographique est de faire le point sur l’effet du non travail du sol sur les émissions de méthane (CH4) et d’oxydes d’azote (N2O et NOx) à partir des sols cultivés. Après avoir mentionné les contributions respectives au réchauffement climatique planétaire des principaux gaz à effet de serre (GES) nous rappelons les mécanismes de production et de régulation des émissions de méthane et d’oxydes d’azote à partir du sol. Concernant le méthane, les sols de systèmes cultivés des pays tempérés présentent généralement des flux négatifs, correspondant à une oxydation du méthane par le sol. Il y a peu ou pas de différence d’oxydation entre système labouré et semis direct ou travail superficiel. Les données bibliographiques récentes montrent que les sols en semis direct absorbent en moyenne 0,4 kg C-CH4 ha-1 an-1 de plus que les sols labourés. En ce qui concerne N2O, les pertes gazeuses sous cette forme s’avèrent extrêmement variables, les flux annuels variant généralement de quelques kg à une dizaine de kg N ha-1 an-1, rarement davantage sauf en situations particulières. La majorité des références montrent que les émissions de N2O sont plus importantes pour des systèmes en travail du sol réduit ou en semis direct par rapport aux systèmes avec labour. Cette augmentation moyenne est de l’ordre du kg N ha-1 an-1, voire de quelques kg N ha-1 an-1 ; elle est la conséquence de la modification des propriétés physiques du sol, notamment au niveau de l’augmentation de sa masse volumique et de la diminution de sa porosité, qui ont une incidence directe sur les transferts de gaz et de solutés dans le sol et l’apparition de conditions anoxiques favorables à la dénitrification. Les études mettent également en évidence que cette différence d’émission entre semis direct et labour pourrait dépendre de l’antériorité de la différenciation entre labour et non-labour et s’atténuer avec l’allongement de cette durée de différenciation. Enfin, concernant les émissions de monoxyde d’azote (NO) par les sols conduits en semis direct ou en labour, quelques études rapportent des différences entre les deux modalités de travail du sol généralement faibles, avec une tendance pour des émissions plus importantes pour les systèmes conduits en labour. En prenant en compte toutes ces émissions, il apparaît que, pour certaines situations, les émissions de GES peuvent contrebalancer l’effet bénéfique du stockage de carbone supplémentaire induit par le passage au semis direct. En définitive, il est important de continuer à établir expérimentalement des bilans de GES à la fois sur le court et le long terme pour concevoir et paramétrer des outils de simulation qui seront utilisés pour estimer les émissions de GES à l’échelle de grands territoires ou pour générer des scénarios de réduction de ces émissions.
Mots clés : Sol cultivé, travail du sol, technique de culture sans labour, gaz à effet de serre, protoxyde d`azote, oxyde d`azote, méthane.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L’objectif de ce travail bibliographique est de faire le point sur l’effet du non travail du sol sur les émissions de méthane (CH4) et d’oxydes d’azote (N2O et NOx) à partir des sols cultivés. Après avoir mentionné les contributions respectives au réchauffement climatique planétaire des principaux gaz à effet de serre (GES) nous rappelons les mécanismes de production et de régulation des émissions de méthane et d’oxydes d’azote à partir du sol. Concernant le méthane, les sols de systèmes cultivés des pays tempérés présentent généralement des flux négatifs, correspondant à une oxydation du méthane par le sol. Il y a peu ou pas de différence d’oxydation entre système labouré et semis direct ou travail superficiel. Les données bibliographiques récentes montrent que les sols en semis direct absorbent en moyenne 0,4 kg C-CH4 ha-1 an-1 de plus que les sols labourés. En ce qui concerne N2O, les pertes gazeuses sous cette forme s’avèrent extrêmement variables, les flux annuels variant généralement de quelques kg à une dizaine de kg N ha-1 an-1, rarement davantage sauf en situations particulières. La majorité des références montrent que les émissions de N2O sont plus importantes pour des systèmes en travail du sol réduit ou en semis direct par rapport aux systèmes avec labour. Cette augmentation moyenne est de l’ordre du kg N ha-1 an-1, voire de quelques kg N ha-1 an-1 ; elle est la conséquence de la modification des propriétés physiques du sol, notamment au niveau de l’augmentation de sa masse volumique et de la diminution de sa porosité, qui ont une incidence directe sur les transferts de gaz et de solutés dans le sol et l’apparition de conditions anoxiques favorables à la dénitrification. Les études mettent également en évidence que cette différence d’émission entre semis direct et labour pourrait dépendre de l’antériorité de la différenciation entre labour et non-labour et s’atténuer avec l’allongement de cette durée de différenciation. Enfin, concernant les émissions de monoxyde d’azote (NO) par les sols conduits en semis direct ou en labour, quelques études rapportent des différences entre les deux modalités de travail du sol généralement faibles, avec une tendance pour des émissions plus importantes pour les systèmes conduits en labour. En prenant en compte toutes ces émissions, il apparaît que, pour certaines situations, les émissions de GES peuvent contrebalancer l’effet bénéfique du stockage de carbone supplémentaire induit par le passage au semis direct. En définitive, il est important de continuer à établir expérimentalement des bilans de GES à la fois sur le court et le long terme pour concevoir et paramétrer des outils de simulation qui seront utilisés pour estimer les émissions de GES à l’échelle de grands territoires ou pour générer des scénarios de réduction de ces émissions. Mots clés : Sol cultivé, travail du sol, technique de culture sans labour, gaz à effet de serre, protoxyde d`azote, oxyde d`azote, méthane. |
E. Villanneau; C. Perry-Giraud; N. Saby; C. Jolivet; F. Marot; D. Maton; A. Floch-Barneaud; V. Antoni; D. Arrouays Détection de valeurs anomaliques d'éléments traces métalliques dans les sols à l'aide du Réseau de Mesure de la Qualité des Sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 15 (3), p. 183-200, 2008. @article{d_Villanneau2008,
title = {Détection de valeurs anomaliques d'éléments traces métalliques dans les sols à l'aide du Réseau de Mesure de la Qualité des Sols},
author = {E. Villanneau and C. Perry-Giraud and N. Saby and C. Jolivet and F. Marot and D. Maton and A. Floch-Barneaud and V. Antoni and D. Arrouays},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_15_3_villanneau.pdf},
year = {2008},
date = {2008-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {15},
number = {3},
pages = {183-200},
abstract = {Les éléments traces dans les sols peuvent avoir deux origines : naturelle ou anthropique. À défaut de pouvoir strictement déterminer, dans la plupart des cas, l’une ou l’autre des origines, il est possible de déterminer le cumul du fond pédogéochimique et d’une éventuelle contamination diffuse communément appelé ‘ bruit de fond ‘ et nommé ici de manière plus appropriée ‘ teneurs habituelles ‘. La limite supérieure de ces teneurs habituelles est établie à l’aide de vibrisses calculées localement et permettant de determiner des anomalies ponctuelles. Les données du Réseau de Mesure de la Qualité des Sols ont servi de base au calcul de la vibrisse de Tukey. Dans le cas des quatre éléments principalement présentés dans ce travail (plomb, zinc, cuivre, cadmium totaux et extractibles), les fortes vibrisses témoignent soit de valeurs naturellement fortes (cadmium dans les calcaires jurassiques), soit de contaminations diffuses d’origine anthropique (plomb et zinc autour des grandes agglomérations). Les vibrisses permettent d’établir un indicateur détectant une teneur en un élément trace ayant une valeur suspecte tout en tenant compte du contexte local.
Mots clés : Vibrisse, bruit de fond, teneur habituelle, fond pédogéochimique, éléments traces, anomalie.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Les éléments traces dans les sols peuvent avoir deux origines : naturelle ou anthropique. À défaut de pouvoir strictement déterminer, dans la plupart des cas, l’une ou l’autre des origines, il est possible de déterminer le cumul du fond pédogéochimique et d’une éventuelle contamination diffuse communément appelé ‘ bruit de fond ‘ et nommé ici de manière plus appropriée ‘ teneurs habituelles ‘. La limite supérieure de ces teneurs habituelles est établie à l’aide de vibrisses calculées localement et permettant de determiner des anomalies ponctuelles. Les données du Réseau de Mesure de la Qualité des Sols ont servi de base au calcul de la vibrisse de Tukey. Dans le cas des quatre éléments principalement présentés dans ce travail (plomb, zinc, cuivre, cadmium totaux et extractibles), les fortes vibrisses témoignent soit de valeurs naturellement fortes (cadmium dans les calcaires jurassiques), soit de contaminations diffuses d’origine anthropique (plomb et zinc autour des grandes agglomérations). Les vibrisses permettent d’établir un indicateur détectant une teneur en un élément trace ayant une valeur suspecte tout en tenant compte du contexte local. Mots clés : Vibrisse, bruit de fond, teneur habituelle, fond pédogéochimique, éléments traces, anomalie. |