H. Andriamaniraka; L. Rabeharisoa; R. Michellon; N. Moussa; C. Morel Influence de différents systèmes de culture sur la productivité de sols cultivés des Hautes Terres de Madagascar et conséquences pour le bilan de phosphore Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 17 (2), p. 119-130, 2010. @article{a_Andriamaniraka2010,
title = {Influence de différents systèmes de culture sur la productivité de sols cultivés des Hautes Terres de Madagascar et conséquences pour le bilan de phosphore},
author = {H. Andriamaniraka and L. Rabeharisoa and R. Michellon and N. Moussa and C. Morel},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {2010-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {17},
number = {2},
pages = {119-130},
abstract = {L’accroissement de la fertilité naturelle des sols malgache de « tanety » nécessite la mise au point de systèmes de culture qui assurent simultanément à cet accroissement, la durabilité du fonctionnement de l’écosystème/ Les cultures en semis direct sur couverture végétale, type mulch, (SCV) ont été proposées comme une alternative possible à des systèmes plus conventionnels basés sur le labour du sol. L’impact des SCV sur les rendements des cultures (succession maïs/soja), les teneurs du phosphore (P) dans les plantes et les bilans annuels, somme algébrique des flux annuels entrants (fertilisation minérale exportations dans les organes récoltés) et cumulés de P ont été quantifiés pendant plusieurs années dans le dispositif expérimental d’Andranomanelatra. Deux régimes de fertilisation, fumier (5 t ha-1 an-1) seul ou fumier (5 t ha-1 an-1) + engrais minéral (NPK) + amendement calcique de dolomie, sont appliqués à deux systèmes de culture : système conventionnel et système SCV. La fertilisation minérale, toutes situations confondues, a pour conséquence un accroissement moyen annuel des rendements de 14% alors que les systèmes SCV conduisent à un accroissement de 16 %. Le bilan cumulé de P (kg P ha-1) dans l’agroécosystème sur la période d’expérimentation (8 ans) varie en faveur de la fertilisation minérale d’un facteur proche de 10 à 30 alors que dans les systèmes SCV ou labour il est peu affecté.
Mots clés : Productivité, bilan phosphore, sol cultivé, Madagascar, système de culture.},
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L’accroissement de la fertilité naturelle des sols malgache de « tanety » nécessite la mise au point de systèmes de culture qui assurent simultanément à cet accroissement, la durabilité du fonctionnement de l’écosystème/ Les cultures en semis direct sur couverture végétale, type mulch, (SCV) ont été proposées comme une alternative possible à des systèmes plus conventionnels basés sur le labour du sol. L’impact des SCV sur les rendements des cultures (succession maïs/soja), les teneurs du phosphore (P) dans les plantes et les bilans annuels, somme algébrique des flux annuels entrants (fertilisation minérale exportations dans les organes récoltés) et cumulés de P ont été quantifiés pendant plusieurs années dans le dispositif expérimental d’Andranomanelatra. Deux régimes de fertilisation, fumier (5 t ha-1 an-1) seul ou fumier (5 t ha-1 an-1) + engrais minéral (NPK) + amendement calcique de dolomie, sont appliqués à deux systèmes de culture : système conventionnel et système SCV. La fertilisation minérale, toutes situations confondues, a pour conséquence un accroissement moyen annuel des rendements de 14% alors que les systèmes SCV conduisent à un accroissement de 16 %. Le bilan cumulé de P (kg P ha-1) dans l’agroécosystème sur la période d’expérimentation (8 ans) varie en faveur de la fertilisation minérale d’un facteur proche de 10 à 30 alors que dans les systèmes SCV ou labour il est peu affecté. Mots clés : Productivité, bilan phosphore, sol cultivé, Madagascar, système de culture. |
J-M. Douzet; E. Scopel; B. Muller; J. Rakotoarisoa; A. Albrecht; N.C. Drazafindramanana Effets des systèmes de cultures en semis direct avec couverture végétale sur le ruissellement et l’érosion des cultures pluviales des Hautes Terres de Madagascar Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 17 (2), p. 131-142, 2010. @article{b_Douzet2010,
title = {Effets des systèmes de cultures en semis direct avec couverture végétale sur le ruissellement et l’érosion des cultures pluviales des Hautes Terres de Madagascar},
author = {J-M. Douzet and E. Scopel and B. Muller and J. Rakotoarisoa and A. Albrecht and N.C. Drazafindramanana},
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date = {2010-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {17},
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pages = {131-142},
abstract = {Sur les Hautes Terres malgaches, en climat tropical d’altitude, l’érosion est un problème important pour la durabilité des systèmes de culture de pentes cultivées en pluvial. La gestion des sols cultivés a une influence importante sur les phénomènes de ruissellement et d’érosion à la parcelle. Une expérimentation de longue durée a été installée il y a 3 ans à proximité d’Antsirabe, à 1650 m d’altitude, afin de quantifier les effets des systèmes de culture en semis direct sur couverture végétale permanente (SCV) sur le ruissellement et l’érosion, en comparaison aux systèmes en labour traditionnel. L’expérimentation principale, à Andranomanelatra, est constituée de 5 systèmes de culture différentes, avec 3 répétions par système. Ces systèmes sont basés sur une rotation maïs + haricot/riz, avec labour ou SCV, enfouissement ou exportation de résidus sous labour, et remplacement ou non du haricot par une plante de couverture, Brachiaria ruziziensis. Outre ce dispositif principal installé sur une jachère de 10 ans, avec une pente commune de 10 à 13 %, des lots supplémentaires ont été installés à plus court terme sur les parcelles d’un essai de longe durée (SCV et labour de 11 ans) et sur quelques parcelles paysannes, afin d’élargir le spectre des variations étudiées (pente, gestion des sols et des cultures). Les résultats des trois premières campagnes confirment les résultats positifs de ces SCV sur la diminution du ruissellement et de l’érosion : les coefficients de ruissellement restent faibles, inférieurs à 15 % , malgré une pluviométrie moyenne de plus de 1 300 mm et des événements pluvieux parfois violents ; ces coefficients sont divisés par un facteur allant de 3 à 10 selon des campagnes et les systèmes ; les pertes en terre, qui peuvent allez jusqu’à 25 t ha-1 an-1 sur les parcelles labourées, n’ont été que de quelques centaines de kg par hectare et par an sur les parcelles en SCV. Cet effet de diminution des partes en terre est dû au recouvrement des parcelles avec une protection du sol contre l’effet érosif de la pluie. EN effet, la turbidité des ruissellements reste faible sur les SCV, et diminue au cours de la campagne, avec la croissance des cultures, sur les parcelles labourée. D’autres facteur peuvent être pris en compte, comme les propriétés physiques des sols, modifiées à la fois par les labours et les restitutions ou non de résidus. Ainsi, la vitesse d’infiltration de l’eau semble significativement supérieure sous SCV.
Mots clés : Semis direct, ruissellement, érosion, taux de couverture, infiltration, turbidité, Madagascar.},
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Sur les Hautes Terres malgaches, en climat tropical d’altitude, l’érosion est un problème important pour la durabilité des systèmes de culture de pentes cultivées en pluvial. La gestion des sols cultivés a une influence importante sur les phénomènes de ruissellement et d’érosion à la parcelle. Une expérimentation de longue durée a été installée il y a 3 ans à proximité d’Antsirabe, à 1650 m d’altitude, afin de quantifier les effets des systèmes de culture en semis direct sur couverture végétale permanente (SCV) sur le ruissellement et l’érosion, en comparaison aux systèmes en labour traditionnel. L’expérimentation principale, à Andranomanelatra, est constituée de 5 systèmes de culture différentes, avec 3 répétions par système. Ces systèmes sont basés sur une rotation maïs + haricot/riz, avec labour ou SCV, enfouissement ou exportation de résidus sous labour, et remplacement ou non du haricot par une plante de couverture, Brachiaria ruziziensis. Outre ce dispositif principal installé sur une jachère de 10 ans, avec une pente commune de 10 à 13 %, des lots supplémentaires ont été installés à plus court terme sur les parcelles d’un essai de longe durée (SCV et labour de 11 ans) et sur quelques parcelles paysannes, afin d’élargir le spectre des variations étudiées (pente, gestion des sols et des cultures). Les résultats des trois premières campagnes confirment les résultats positifs de ces SCV sur la diminution du ruissellement et de l’érosion : les coefficients de ruissellement restent faibles, inférieurs à 15 % , malgré une pluviométrie moyenne de plus de 1 300 mm et des événements pluvieux parfois violents ; ces coefficients sont divisés par un facteur allant de 3 à 10 selon des campagnes et les systèmes ; les pertes en terre, qui peuvent allez jusqu’à 25 t ha-1 an-1 sur les parcelles labourées, n’ont été que de quelques centaines de kg par hectare et par an sur les parcelles en SCV. Cet effet de diminution des partes en terre est dû au recouvrement des parcelles avec une protection du sol contre l’effet érosif de la pluie. EN effet, la turbidité des ruissellements reste faible sur les SCV, et diminue au cours de la campagne, avec la croissance des cultures, sur les parcelles labourée. D’autres facteur peuvent être pris en compte, comme les propriétés physiques des sols, modifiées à la fois par les labours et les restitutions ou non de résidus. Ainsi, la vitesse d’infiltration de l’eau semble significativement supérieure sous SCV. Mots clés : Semis direct, ruissellement, érosion, taux de couverture, infiltration, turbidité, Madagascar. |
T. Razafimbelo; A. Albrecht; C. Feller; H. Ravelojaona; N. Moussa; C. Razanamparany; C. Rakotoarinivo; H. Razafintsalama; R. Michellon; K. Naudin; L. Rabeharisoa Stockage de carbone dans les sols sous systèmes de culture en semis direct sous couvert végétal (SCV) dans différents contextes pédoclimatiques à Madagascar Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 17 (2), p. 143-158, 2010. @article{c_Razafimbelo2010,
title = {Stockage de carbone dans les sols sous systèmes de culture en semis direct sous couvert végétal (SCV) dans différents contextes pédoclimatiques à Madagascar},
author = {T. Razafimbelo and A. Albrecht and C. Feller and H. Ravelojaona and N. Moussa and C. Razanamparany and C. Rakotoarinivo and H. Razafintsalama and R. Michellon and K. Naudin and L. Rabeharisoa},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {Stocker du carbone dans le sol permet d’améliorer les propriétés physico-chimiques du sol mais aussi d’atténuer les effets de gaz à effet de serre. Une étude des stocks de carbone dans le sol sous différents systèmes en semi direct selon différents contextes pédoclimatiques a été menée à Madagascar dans 4 régions : le Sud-Est (Manakara, 3 types de sol, climat tropical humide), le Centre Nord-Est (Ambatondrazaka, 3 types de sol climats tropical de moyenne altitude), le Sud (Tuléar, 2 types de sol, climat semi-aride) et sur les Hautes Terres (Antsirabe, 1 type de sol, climat tropical d’altitude). Les traitements étudiés comportent des systèmes en semis direct en couverture végétale (SCV) avec des modalités différentes de fertilisation suivant les dispositifs (sans fertilisation, fumier seul, fertilisation minérale seule, fumier + fertilisation minérale). Ils sont comparés à des systèmes de labour conventionnel ou à des jachères. D’une manière générale, les sols étudiés couvrent une gamme de texture allant des sols sableux aux sols très argileux (teneur en argile + limons fins variant de 13 à 78 mg.100g-1 sol). Les stocks de C du sol pour l’horizon équivalent à 02-20 cm sont élevés pour des sols argileux (> 40 Mg C.ha-1 sol) et faible pour les sols sableux (> 24 Mg C.ha-1 sol). Les stocks de C sont corrélés positivement avec : (i) le climat, notamment la pluviométrie (R = 0,47},
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Stocker du carbone dans le sol permet d’améliorer les propriétés physico-chimiques du sol mais aussi d’atténuer les effets de gaz à effet de serre. Une étude des stocks de carbone dans le sol sous différents systèmes en semi direct selon différents contextes pédoclimatiques a été menée à Madagascar dans 4 régions : le Sud-Est (Manakara, 3 types de sol, climat tropical humide), le Centre Nord-Est (Ambatondrazaka, 3 types de sol climats tropical de moyenne altitude), le Sud (Tuléar, 2 types de sol, climat semi-aride) et sur les Hautes Terres (Antsirabe, 1 type de sol, climat tropical d’altitude). Les traitements étudiés comportent des systèmes en semis direct en couverture végétale (SCV) avec des modalités différentes de fertilisation suivant les dispositifs (sans fertilisation, fumier seul, fertilisation minérale seule, fumier + fertilisation minérale). Ils sont comparés à des systèmes de labour conventionnel ou à des jachères. D’une manière générale, les sols étudiés couvrent une gamme de texture allant des sols sableux aux sols très argileux (teneur en argile + limons fins variant de 13 à 78 mg.100g-1 sol). Les stocks de C du sol pour l’horizon équivalent à 02-20 cm sont élevés pour des sols argileux (> 40 Mg C.ha-1 sol) et faible pour les sols sableux (> 24 Mg C.ha-1 sol). Les stocks de C sont corrélés positivement avec : (i) le climat, notamment la pluviométrie (R = 0,47 |
C. Razafindrakoto Raeliarisoa; H.L. Rakotoarisoa; A. Razafindrakotomamonjy; A. Ratnadass; B. Vercambre Lutte biologique intégrée contre des insectes terricoles, Heteronychus spp à Madagascar, par un champignon entomopathogène sur riz pluvial en semis direct sous couverture végétale Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 17 (2), p. 159-168, 2010. @article{d_Razafindrakoto2010,
title = {Lutte biologique intégrée contre des insectes terricoles, Heteronychus spp à Madagascar, par un champignon entomopathogène sur riz pluvial en semis direct sous couverture végétale},
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abstract = {Les travaux menés par le FOFIFA de 1993 à 2001 ont montré que, sur labour, ce ravageur peut être contrôlé efficacement par traitement de sol avec le champignon entomopathogène Metarhizium anisopliae sur H. plebejus en riziculture pluviale a été évaluée au FOFIFA à Ambohitsilaozana de 2004 à 2007 sous paillage. Les tests sous couverture végétale morte ont été conduits sur une parcelle de 1 ha, divisée en 4 blocs comportant chacun 4 parcelles élémentaires avec 4 traitements : T0. Témoin non traité à sol nu et labouré ; T1. Sol paillé et non traité ; T2. Sol nu, labouré et traité par M. anisopliae ; T3. Sol paillée et traité par M. anisopliae. Les observations ont concerné les pourcentages de levée de plants et d’attaque des touffes et tiges de riz Heteronychus spp. En 2005-06, la levée a été plus faible, les pourcentages de touffes et de tiges attaquées plus élevés sous couverture que sur labour (avec ou sans champignon), sans effet du champignon, alors que sur labour, l’effet du champignon se manifestait dès 15 jours après semis (JAS), et encore plus nettement 50 JAS pour les 2 paramètres. Ces résultats ont été confirmés en 2006-07 : sans application de champignon, les pourcentages de touffes attaquées ont été supérieurs sous paillage (> 35%) par rapport au labour (25 %) à 30 JAS, alors qu’ils étaient réduits (< 17%) sur les parcelles inoculées, quelle que soit la couverture et non traitées (T1) par rapport aux 3 autres traitement. En 2006-07, les parcelles T1 ont été significativement plus attaquées en fin tallage que les parcelles T0 & T3. Les résultats ont montré que l’efficacité sur sol labouré est meilleure que sur sol paillé après trois années d’étude.
Mots clés : Efficacité, Metarhizium anisopliae, attaque, abondance, sol paillé, sol labouré, Madagascar.},
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Les travaux menés par le FOFIFA de 1993 à 2001 ont montré que, sur labour, ce ravageur peut être contrôlé efficacement par traitement de sol avec le champignon entomopathogène Metarhizium anisopliae sur H. plebejus en riziculture pluviale a été évaluée au FOFIFA à Ambohitsilaozana de 2004 à 2007 sous paillage. Les tests sous couverture végétale morte ont été conduits sur une parcelle de 1 ha, divisée en 4 blocs comportant chacun 4 parcelles élémentaires avec 4 traitements : T0. Témoin non traité à sol nu et labouré ; T1. Sol paillé et non traité ; T2. Sol nu, labouré et traité par M. anisopliae ; T3. Sol paillée et traité par M. anisopliae. Les observations ont concerné les pourcentages de levée de plants et d’attaque des touffes et tiges de riz Heteronychus spp. En 2005-06, la levée a été plus faible, les pourcentages de touffes et de tiges attaquées plus élevés sous couverture que sur labour (avec ou sans champignon), sans effet du champignon, alors que sur labour, l’effet du champignon se manifestait dès 15 jours après semis (JAS), et encore plus nettement 50 JAS pour les 2 paramètres. Ces résultats ont été confirmés en 2006-07 : sans application de champignon, les pourcentages de touffes attaquées ont été supérieurs sous paillage (> 35%) par rapport au labour (25 %) à 30 JAS, alors qu’ils étaient réduits (< 17%) sur les parcelles inoculées, quelle que soit la couverture et non traitées (T1) par rapport aux 3 autres traitement. En 2006-07, les parcelles T1 ont été significativement plus attaquées en fin tallage que les parcelles T0 & T3. Les résultats ont montré que l’efficacité sur sol labouré est meilleure que sur sol paillé après trois années d’étude. Mots clés : Efficacité, Metarhizium anisopliae, attaque, abondance, sol paillé, sol labouré, Madagascar. |
J. Rakotoarisoa; R. Oliver; J. Dusserre; B. Muller; J-M. Douzet; R. Michellon; N. Moussa; L. A. Razafinjara; C. Rajeriarison; E. Scopel Bilan de l’azote minéral au cours du cycle du riz pluvial sous systèmes de culture en semis direct sous couverture végétale en sol ferrallitique argileux à Madagascar Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 17 (2), p. 169-186, 2010. @article{e_Rakotoarisoa2010,
title = {Bilan de l’azote minéral au cours du cycle du riz pluvial sous systèmes de culture en semis direct sous couverture végétale en sol ferrallitique argileux à Madagascar},
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abstract = {Dans le Vakinankaratra (1 500 m d’altitude) en climat tropical d’altitude (1 300 mm, 20 °C), pour optimiser la nutrition azotée du riz pluvial (RP) d’une succession culturale biennale, Maïs + soja/riz pluvial (R4), à partir de l’offre en azote du sol ferrallitique humifère à caractère andique d’Andranomanelatra, notre étude a établi le bilan entrées-sorties d’azote pour 2 situations, se différenciant par les modes de gestion de sol (semis direct sous couverture végétale, SCV et labour, LAB) et de leur âge (4 et 12 ans). L’azote fourni par les résidus et celui minéralisé dans les horizons humifères du sol représentent les entrées. La consommation en azote de la plante et les pertes de tous ordres constituent, quant à elles, les sorties. Les résultats ont mis en évidence que les parcelles en SCV plus âgé ont minéralisé plus d’azote que celles en SCV plus jeune, alors que l’azote minéralisé sur parcelles labourées de différents âges ne diffère pas significativement. En outre, quels que soient les modes de gestion du sol et leur âge, en toute période, les horizons de surface du profil cultural du RP de la succession culturale présentent une offre moindre en azote minéral que ceux de profondeur. Cette concentration en profondeur de l’azote est imputable aux caractéristiques spécifiques de ce type de sol. EN labour comme en SCV, le bilan entrées-sortie d’azote n’est pas profitable à la plante cultivée. La quantité d’azote consommée par la plante est faible malgré celle disponible dans le sol. Un autre facteur pourrait donc limiter l’absorption d’azote. Les pertes de N par lixiviation sont donc importantes, en plus de l’azote fortement retenu par le sol à capacité d’échange anionique élevée. L’introduction de plantes de couverture à fort pouvoir d’enracinement valoriserait mieux l’azote mis à disposition par le système.
Mots clés : Azote minéral du sol, minéralisation, paillis de résidus, offre, Madagascar.},
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Dans le Vakinankaratra (1 500 m d’altitude) en climat tropical d’altitude (1 300 mm, 20 °C), pour optimiser la nutrition azotée du riz pluvial (RP) d’une succession culturale biennale, Maïs + soja/riz pluvial (R4), à partir de l’offre en azote du sol ferrallitique humifère à caractère andique d’Andranomanelatra, notre étude a établi le bilan entrées-sorties d’azote pour 2 situations, se différenciant par les modes de gestion de sol (semis direct sous couverture végétale, SCV et labour, LAB) et de leur âge (4 et 12 ans). L’azote fourni par les résidus et celui minéralisé dans les horizons humifères du sol représentent les entrées. La consommation en azote de la plante et les pertes de tous ordres constituent, quant à elles, les sorties. Les résultats ont mis en évidence que les parcelles en SCV plus âgé ont minéralisé plus d’azote que celles en SCV plus jeune, alors que l’azote minéralisé sur parcelles labourées de différents âges ne diffère pas significativement. En outre, quels que soient les modes de gestion du sol et leur âge, en toute période, les horizons de surface du profil cultural du RP de la succession culturale présentent une offre moindre en azote minéral que ceux de profondeur. Cette concentration en profondeur de l’azote est imputable aux caractéristiques spécifiques de ce type de sol. EN labour comme en SCV, le bilan entrées-sortie d’azote n’est pas profitable à la plante cultivée. La quantité d’azote consommée par la plante est faible malgré celle disponible dans le sol. Un autre facteur pourrait donc limiter l’absorption d’azote. Les pertes de N par lixiviation sont donc importantes, en plus de l’azote fortement retenu par le sol à capacité d’échange anionique élevée. L’introduction de plantes de couverture à fort pouvoir d’enracinement valoriserait mieux l’azote mis à disposition par le système. Mots clés : Azote minéral du sol, minéralisation, paillis de résidus, offre, Madagascar. |