P. Coll; R. Le Velly; E. Le Cadre; C. Villenave La qualité des sols : associer perceptions et analyses des scientifiques et des viticulteurs Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 19 (2), p. 79-89, 2012. @article{a_Coll2012,
title = {La qualité des sols : associer perceptions et analyses des scientifiques et des viticulteurs},
author = {P. Coll and R. Le Velly and E. Le Cadre and C. Villenave},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_19_2_Coll.pdf},
year = {2012},
date = {2012-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {19},
number = {2},
pages = {79-89},
abstract = {Ce travail s’inscrit dans un projet de recherche visant à proposer aux viticulteurs un outil d’évaluation de la qualité de leurs sols, afin qu’ils puissent adopter des itinéraires culturaux plus respectueux de l’environnement. Dans le but d’accroître la transférabilité de cet outil, il est nécessaire de mieux connaître quelle(s) définition(s) les viticulteurs donnent à la qualité des sols et quels moyens ils utilisent pour l’évaluer. Pour répondre à ces questions, une enquête par entretien compréhensif a été réalisée auprès de 29 viticulteurs de 4 zones différentes du Languedoc-Roussillon (sud de la France). L’enquête a montré que les registres de la qualité des sols évoqués par les viticulteurs rappellent en de nombreux points les définitions proposées par les scientifiques, amis qu’ils ne s’y superposent pas. L’étude des indicateurs utilisés par les viticulteurs a également révélé le besoin d’outils diversifiés, performants et opérationnels pour évaluer la qualité des sols.
Mots clés : Vignes, perception, qualité des sols, définition, indicateurs facteurs explicatifs.},
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tppubtype = {article}
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Ce travail s’inscrit dans un projet de recherche visant à proposer aux viticulteurs un outil d’évaluation de la qualité de leurs sols, afin qu’ils puissent adopter des itinéraires culturaux plus respectueux de l’environnement. Dans le but d’accroître la transférabilité de cet outil, il est nécessaire de mieux connaître quelle(s) définition(s) les viticulteurs donnent à la qualité des sols et quels moyens ils utilisent pour l’évaluer. Pour répondre à ces questions, une enquête par entretien compréhensif a été réalisée auprès de 29 viticulteurs de 4 zones différentes du Languedoc-Roussillon (sud de la France). L’enquête a montré que les registres de la qualité des sols évoqués par les viticulteurs rappellent en de nombreux points les définitions proposées par les scientifiques, amis qu’ils ne s’y superposent pas. L’étude des indicateurs utilisés par les viticulteurs a également révélé le besoin d’outils diversifiés, performants et opérationnels pour évaluer la qualité des sols. Mots clés : Vignes, perception, qualité des sols, définition, indicateurs facteurs explicatifs. |
M. Hachicha; R. Khaldi; A. Mougou Irrigation avec l’eau géothermale salée dans le Sud tunisien Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 19 (2), p. 91-103, 2012. @article{b_Hachicha2012,
title = {Irrigation avec l’eau géothermale salée dans le Sud tunisien},
author = {M. Hachicha and R. Khaldi and A. Mougou},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2012},
date = {2012-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {19},
number = {2},
pages = {91-103},
abstract = {Dans le sud désertiques tunisien et compte tenu de la rareté de l’eau, l’exploitation des eaux géothermales a été une opportunité pour le développement agricole de cultures intensives sous serres. Rapidement, des problèmes de salinité sont apparus. Pour analyser l’effet de cette salinité sur la durabilité de ce système de culture une enquête a été réalisée dans la région de Tozeur qui constitue un important pôle de la géothermie. Les résultats ont mis en évidence la salinisation de plusieurs périmètres irrigués en particulier celui de Hamma 1 bis. Cette salinisation des sols apparaît liée à la durée de l’irrigation de la même serre et se répercute sur la nature des cultures. Au-delà de la quatrième année d’irrigation, la salinité du sol devient excessivement élevée surtout en surface. L’augmentation de la salinité depuis la première mise en eau s’accompagne par la pratique de cultures de plus en plus tolérantes à la salinité. Pour gérer et réduire l’effet de la salinité, plusieurs mesures sont utilisées individuellement par chaque agriculteur dans ses serres ou collectivement par plusieurs agriculteurs d’une même région : utilisation séquentielle de cultures de plus en plus tolérantes à la salinité, amendements sableux, lessivage estivale des sels, rotation à l’intérieur de la même serre et mise en irrigation de nouvelles régions limitrophes.
Mots clés : Eau géothermale, salinité, irrigation, sol, durabilité Sud tunisien, Tunisie.},
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tppubtype = {article}
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Dans le sud désertiques tunisien et compte tenu de la rareté de l’eau, l’exploitation des eaux géothermales a été une opportunité pour le développement agricole de cultures intensives sous serres. Rapidement, des problèmes de salinité sont apparus. Pour analyser l’effet de cette salinité sur la durabilité de ce système de culture une enquête a été réalisée dans la région de Tozeur qui constitue un important pôle de la géothermie. Les résultats ont mis en évidence la salinisation de plusieurs périmètres irrigués en particulier celui de Hamma 1 bis. Cette salinisation des sols apparaît liée à la durée de l’irrigation de la même serre et se répercute sur la nature des cultures. Au-delà de la quatrième année d’irrigation, la salinité du sol devient excessivement élevée surtout en surface. L’augmentation de la salinité depuis la première mise en eau s’accompagne par la pratique de cultures de plus en plus tolérantes à la salinité. Pour gérer et réduire l’effet de la salinité, plusieurs mesures sont utilisées individuellement par chaque agriculteur dans ses serres ou collectivement par plusieurs agriculteurs d’une même région : utilisation séquentielle de cultures de plus en plus tolérantes à la salinité, amendements sableux, lessivage estivale des sels, rotation à l’intérieur de la même serre et mise en irrigation de nouvelles régions limitrophes. Mots clés : Eau géothermale, salinité, irrigation, sol, durabilité Sud tunisien, Tunisie. |
H. Ben Hassine; N. Karbout; K. Kridane; M. Sanaa; N. Jedidi Caractérisation des fractions colloïdales minérales et organiques des horizons superficiels des sols d’une toposéquence en zone semi-aride de la Tunisie Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 19 (2), p. 105-118, 2012. @article{c_BenHassine2012,
title = {Caractérisation des fractions colloïdales minérales et organiques des horizons superficiels des sols d’une toposéquence en zone semi-aride de la Tunisie},
author = {H. Ben Hassine and N. Karbout and K. Kridane and M. Sanaa and N. Jedidi},
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year = {2012},
date = {2012-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {19},
number = {2},
pages = {105-118},
abstract = {Sur une toposéquence représentative des zones septentrionales semi-arides de la Tunisie, se succèdent de l’amont vers l’aval les unités de sols suivantes : un RENDOSOL à horizon A humifère, un CALCOSOL calcarique érodé, des COLLUVIOSOLS cultivés de bas de versant, des FLUVISOLS typiques, des CALCOSOLS vertiques et des TOPOVERTISOLS cultivés. Dix points implantés le long de cette toposéquence ont été échantillonnés en surface (0-20 cm) et analysés. Les résultats analytiques ont mis en évidence d’abord les contrastes très nets des teneurs en matière organique entre les sols cultivés et les sols non cultivés et ensuite l’homogénéité relative des réserves en carbone organique des sols de la plaine gérés par la monoculture des céréales et des fourrages sous conditions pluviales. Pour les minéraux argileux, c’est la kaolinite qui est présente dans presque tous les points, avec une répartition variable des illites et une concentration des smectites à l’aval. Un certain gradient amont-aval est constaté dans la distribution des smectites ; elles sont en effet peu représentées à l’amont, font leur apparition sous forme d’interstratifiés illite-smectite au milieu et s’individualisent dans la partie la plus basse de la forme géomorphologique. Cette répartition laisse supposer une genèse des smectites dans les zones plus confinées et mal drainées par transformation des illites.
Le fractionnement des substances humiques a confirmé la forte proportion d’humine non extractible par rapport aux acides fulviques et humiques. Elle serait héritée par accumulation de la lignine dont la décomposition est rapidement inhibée par le calcium, présent en excès dans ces sols. Aucune relation évidente entre minéraux argileux et fractions humiques n’a pu être dégagée, hormis une tendance à l’accroissement du niveau de maturation dans les points à plus forte concentration en smectites.
La restauration et la réhabilitation organiques des sols cultivés requièrent des apports exogènes énormes. A elles seules, les restitutions par les résidus des récoltes sont très insuffisantes pour couvrir les larges écarts entre les stocks actuels et les valeurs seuils optimales ; il y a même des risques de la situation actuelle s’aggrave malgré une protection contre la dégradation de ces sols assurée par l’action conjointe de l’importante fraction argileuse édifiant et stabilisant la structure et la faible pente ne favorisant pas le ruissellement.},
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Sur une toposéquence représentative des zones septentrionales semi-arides de la Tunisie, se succèdent de l’amont vers l’aval les unités de sols suivantes : un RENDOSOL à horizon A humifère, un CALCOSOL calcarique érodé, des COLLUVIOSOLS cultivés de bas de versant, des FLUVISOLS typiques, des CALCOSOLS vertiques et des TOPOVERTISOLS cultivés. Dix points implantés le long de cette toposéquence ont été échantillonnés en surface (0-20 cm) et analysés. Les résultats analytiques ont mis en évidence d’abord les contrastes très nets des teneurs en matière organique entre les sols cultivés et les sols non cultivés et ensuite l’homogénéité relative des réserves en carbone organique des sols de la plaine gérés par la monoculture des céréales et des fourrages sous conditions pluviales. Pour les minéraux argileux, c’est la kaolinite qui est présente dans presque tous les points, avec une répartition variable des illites et une concentration des smectites à l’aval. Un certain gradient amont-aval est constaté dans la distribution des smectites ; elles sont en effet peu représentées à l’amont, font leur apparition sous forme d’interstratifiés illite-smectite au milieu et s’individualisent dans la partie la plus basse de la forme géomorphologique. Cette répartition laisse supposer une genèse des smectites dans les zones plus confinées et mal drainées par transformation des illites. Le fractionnement des substances humiques a confirmé la forte proportion d’humine non extractible par rapport aux acides fulviques et humiques. Elle serait héritée par accumulation de la lignine dont la décomposition est rapidement inhibée par le calcium, présent en excès dans ces sols. Aucune relation évidente entre minéraux argileux et fractions humiques n’a pu être dégagée, hormis une tendance à l’accroissement du niveau de maturation dans les points à plus forte concentration en smectites. La restauration et la réhabilitation organiques des sols cultivés requièrent des apports exogènes énormes. A elles seules, les restitutions par les résidus des récoltes sont très insuffisantes pour couvrir les larges écarts entre les stocks actuels et les valeurs seuils optimales ; il y a même des risques de la situation actuelle s’aggrave malgré une protection contre la dégradation de ces sols assurée par l’action conjointe de l’importante fraction argileuse édifiant et stabilisant la structure et la faible pente ne favorisant pas le ruissellement. |
A.C. Richer-de-Forges; D. Arrouays; F. Héliès; B. Laroche; M. Bardy Quelles demandes sur les sols reçoit-on aujourd'hui au niveau d'un pays comme la France ? Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 19 (2), p. 119-128, 2012. @article{d_RicherdeForges2012,
title = {Quelles demandes sur les sols reçoit-on aujourd'hui au niveau d'un pays comme la France ?},
author = {A.C. Richer-de-Forges and D. Arrouays and F. Héliès and B. Laroche and M. Bardy},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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pages = {119-128},
abstract = {Nous présentons ici une analyse des demandes reçues par l’Unité InfoSol de l’INRA d’Orléans, qui centralise les données sur les sols en France. Une base de données concernant ces demandes a été constituée et elles ont été classées selon leur origine, selon les menaces identifiées dans la stratégie européenne de protection des sols, et selon différents enjeux. L’analyse que nous présentons porte sur 1000 demandes. Elle montre que les demandes les plus fréquentes concernant la contamination, l’érosion et la baisse des teneurs en matière organiques. Parmi les enjeux, le maintien de la qualité de l’eau est le plus fréquent. La demande de bases de données géographiques vectorisées est en forte augmentation. Parmi les demandeurs, les organismes représentant les pouvoir publics (ministères, services déconcentrés, collectivités territoriales) sont les plus fréquents, suivis par les bureaux d’étude puis les instituts techniques et de recherche. La majorité des demandes est relative à des surfaces allant de celle du canton à celle de la région administrative.
Cette analyse met en lumière la grande diversité des domaines ayant besoin de données sur les sols. Les utilisations actuelles des données sur les sols n’ont surement pas toutes été prévues lors de la mise en place des programmes d’acquisition. Ainsi, cette base de données permet de percevoir les futures demandes émergentes en espérant pouvoir les anticiper.
Mots clés : Sols, besoin en données, demandes d’information, France.},
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Nous présentons ici une analyse des demandes reçues par l’Unité InfoSol de l’INRA d’Orléans, qui centralise les données sur les sols en France. Une base de données concernant ces demandes a été constituée et elles ont été classées selon leur origine, selon les menaces identifiées dans la stratégie européenne de protection des sols, et selon différents enjeux. L’analyse que nous présentons porte sur 1000 demandes. Elle montre que les demandes les plus fréquentes concernant la contamination, l’érosion et la baisse des teneurs en matière organiques. Parmi les enjeux, le maintien de la qualité de l’eau est le plus fréquent. La demande de bases de données géographiques vectorisées est en forte augmentation. Parmi les demandeurs, les organismes représentant les pouvoir publics (ministères, services déconcentrés, collectivités territoriales) sont les plus fréquents, suivis par les bureaux d’étude puis les instituts techniques et de recherche. La majorité des demandes est relative à des surfaces allant de celle du canton à celle de la région administrative. Cette analyse met en lumière la grande diversité des domaines ayant besoin de données sur les sols. Les utilisations actuelles des données sur les sols n’ont surement pas toutes été prévues lors de la mise en place des programmes d’acquisition. Ainsi, cette base de données permet de percevoir les futures demandes émergentes en espérant pouvoir les anticiper. Mots clés : Sols, besoin en données, demandes d’information, France. |