D. Baize Les Terres d'Aubues de Basse-Bourgogne Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 19 (3), p. 139-161, 2012. @article{a_Baize2012,
title = {Les Terres d'Aubues de Basse-Bourgogne},
author = {D. Baize},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_19_3_baize_web.pdf},
year = {2012},
date = {2012-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {19},
number = {3},
pages = {139-161},
abstract = {Les terres dÁubues sont les sols épais de 20 à 180 cm, développés dans les couvertures résiduelles argileuses, rougeâtres, non calcaires, qui subsistent sur les plateaux jurassiques de Basse Bourgogne dans les positions les mieux protégées de l'érosion. Ces sols, probablement très anciens, sont le résultat d'un bilan de matières positif. D'un coté, la libération constante de matières silicatées par dissolution in situ des calcaires durs et, de láutre, des phases sporadiques d'érosion hydrique et léntraînement continu de particules argileuses dans le réseau karstique sous-jacent, et ce sur plusieurs centaines de milliers dánnées. Lárticle présente tout ce que lón sait désormais sur ces terres dÁubues : homonymies ; position dans les paysages ; morphologie des différents types de sols organisés en une toposéquence d'érosion ; principales propriétés analytiques ; unicité du matériau sur critères granulométriques ; arguments en faveur d'une stricte autochtonie ; propriétés structurales des horizons argileux profonds ; différenciation texturale par illuviation verticale dárgile malgré des textures dárgile lourde ; évolution pédogénétique ultime ; chronoséquences schématiques d'évolution ; estimation de la masse de calcaire à dissoudre pour la naissance des sols les plus épais ; estimation des quantités de matières perdues dans le réseau karstique souterrain ; estimation de l'âge de la couverture pédologique. Pour la compréhension des processus pédogénétiques successifs comme pour léstimation des durées, la difficulté principale résulte des nombreux changements qui ont pu intervenir sur de si longues périodes de temps, par exemple des phases d'érosion ou des cryoturbations toujours possibles sous climats périglaciaires. Enfin, les conditions climatiques dáujourd'hui ne sont en rien révélatrices de celles qui se sont succédé dans le lointain passé.
Mots clés : Plateaux calcaires, pédogenèse, bilan de matières, Bourgogne.},
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Les terres dÁubues sont les sols épais de 20 à 180 cm, développés dans les couvertures résiduelles argileuses, rougeâtres, non calcaires, qui subsistent sur les plateaux jurassiques de Basse Bourgogne dans les positions les mieux protégées de l'érosion. Ces sols, probablement très anciens, sont le résultat d'un bilan de matières positif. D'un coté, la libération constante de matières silicatées par dissolution in situ des calcaires durs et, de láutre, des phases sporadiques d'érosion hydrique et léntraînement continu de particules argileuses dans le réseau karstique sous-jacent, et ce sur plusieurs centaines de milliers dánnées. Lárticle présente tout ce que lón sait désormais sur ces terres dÁubues : homonymies ; position dans les paysages ; morphologie des différents types de sols organisés en une toposéquence d'érosion ; principales propriétés analytiques ; unicité du matériau sur critères granulométriques ; arguments en faveur d'une stricte autochtonie ; propriétés structurales des horizons argileux profonds ; différenciation texturale par illuviation verticale dárgile malgré des textures dárgile lourde ; évolution pédogénétique ultime ; chronoséquences schématiques d'évolution ; estimation de la masse de calcaire à dissoudre pour la naissance des sols les plus épais ; estimation des quantités de matières perdues dans le réseau karstique souterrain ; estimation de l'âge de la couverture pédologique. Pour la compréhension des processus pédogénétiques successifs comme pour léstimation des durées, la difficulté principale résulte des nombreux changements qui ont pu intervenir sur de si longues périodes de temps, par exemple des phases d'érosion ou des cryoturbations toujours possibles sous climats périglaciaires. Enfin, les conditions climatiques dáujourd'hui ne sont en rien révélatrices de celles qui se sont succédé dans le lointain passé. Mots clés : Plateaux calcaires, pédogenèse, bilan de matières, Bourgogne. |
T. Sterckeman; E. Villanneau; H. Bourennane; F. Douay; H. Ciesielski; D. King; D. Baize Les éléments en traces dans les sols agricoles du Nord-Pas-de-Calais Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 19 (3), p. 163-178, 2012. @article{b_Sterckeman2012,
title = {Les éléments en traces dans les sols agricoles du Nord-Pas-de-Calais},
author = {T. Sterckeman and E. Villanneau and H. Bourennane and F. Douay and H. Ciesielski and D. King and D. Baize},
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year = {2012},
date = {2012-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {19},
number = {3},
pages = {163-178},
abstract = {La région Nord - Pas de Calais est une région très densément peuplée qui a été profondément affectée par des industries lourdes, l’exploitation minière du charbon dans le passé et une agriculture intensive, toujours active. Un jeu de données a été constitué en rassemblant des teneurs en éléments en traces mesurées dans le cadre de différentes études menées sur les sols agricoles de la région. Des facteurs d’enrichissements (FE) ont été calculés en chaque site pour 18 éléments en traces et 250 solums en utilisant l’aluminium comme élément géochimique de référence et un horizon profond ou le matériau parental supposé non contaminé par les activités humaines. L’analyse variographique a révélé que seulement huit métaux traces (Bi, Cd, Cu, In, Pb, Sn, Tl, Zn) sont spatialement corrélés, ce qui a permis d’utiliser la simulation séquentielle gaussienne pour la spatialisation de leurs FE. Le Cd montre un net enrichissement (FE le plus souvent compris entre 3 et 10, parfois plus) sur la quasi-totalité du territoire régional tandis que le Zn et le Pb montrent de forts enrichissements localement (FE de 3 à 30) à proximité immédiate d’usines de production de ces métaux (Auby, Noyelles-Godault, Mortagne-du-Nord) ou de grandes agglomérations (Dunkerque, Lille, Valenciennes, Est du bassin minier). Le Bi, le Cu et le Sn montrent des enrichissements modérés (de 1,5 à 3) sur la moitié du territoire régional, principalement autour des plus grandes villes et des usines de production de Pb et Zn. L’indium et le Tl présentent des FE de 1 à 1,5 sur l’ensemble du territoire avec des valeurs plus élevées en certaines zones urbanisées ou industrialisées. Les cartes de spatialisation des FE, rapprochées de celle de l’occupation du territoire par les activités humaines, montrent les origines principalement industrielle, urbaine et routière des enrichissements en Pb et Zn, de même que ceux, nettement plus faibles en Bi, In et Tl. Les enrichissements en Cu, Sn et Cd comporteraient quant à eux une origine agricole plus importante que ceux des précédents éléments. Certains éléments non spatialement corrélés présentent des FE nettement supérieurs à 1 en moyenne. C’est le cas de Hg, Mn, Mo, Sb et Se. Ces enrichissements ont probablement en partie une origine humaine mais l’impossibilité de modéliser leur distribution spatiale n’a pas permis de les relier aux activités anthropiques. Enfin, As, Co, Cr, Ni et V ne semblent pas avoir été apportés dans les sols par les activités humaines, puisqu’ils présentent des FE proches de 1 et, de plus, non reliés à l’occupation du territoire. Pour certains éléments, les quantités apportées par les activités humaines et stockées dans l’horizon de surface ont été estimées. Les plus importantes sont celles du Pb et du Zn, de l’ordre de 60 000 T. Viennent ensuite le Cu, avec environ 15 000 t, le Sn (environ 2 000 t) et le Cd (environ 1 100 t).
Mots clés : Sol, élément en traces, contamination, facteur dénrichissement, cartographie.},
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La région Nord - Pas de Calais est une région très densément peuplée qui a été profondément affectée par des industries lourdes, l’exploitation minière du charbon dans le passé et une agriculture intensive, toujours active. Un jeu de données a été constitué en rassemblant des teneurs en éléments en traces mesurées dans le cadre de différentes études menées sur les sols agricoles de la région. Des facteurs d’enrichissements (FE) ont été calculés en chaque site pour 18 éléments en traces et 250 solums en utilisant l’aluminium comme élément géochimique de référence et un horizon profond ou le matériau parental supposé non contaminé par les activités humaines. L’analyse variographique a révélé que seulement huit métaux traces (Bi, Cd, Cu, In, Pb, Sn, Tl, Zn) sont spatialement corrélés, ce qui a permis d’utiliser la simulation séquentielle gaussienne pour la spatialisation de leurs FE. Le Cd montre un net enrichissement (FE le plus souvent compris entre 3 et 10, parfois plus) sur la quasi-totalité du territoire régional tandis que le Zn et le Pb montrent de forts enrichissements localement (FE de 3 à 30) à proximité immédiate d’usines de production de ces métaux (Auby, Noyelles-Godault, Mortagne-du-Nord) ou de grandes agglomérations (Dunkerque, Lille, Valenciennes, Est du bassin minier). Le Bi, le Cu et le Sn montrent des enrichissements modérés (de 1,5 à 3) sur la moitié du territoire régional, principalement autour des plus grandes villes et des usines de production de Pb et Zn. L’indium et le Tl présentent des FE de 1 à 1,5 sur l’ensemble du territoire avec des valeurs plus élevées en certaines zones urbanisées ou industrialisées. Les cartes de spatialisation des FE, rapprochées de celle de l’occupation du territoire par les activités humaines, montrent les origines principalement industrielle, urbaine et routière des enrichissements en Pb et Zn, de même que ceux, nettement plus faibles en Bi, In et Tl. Les enrichissements en Cu, Sn et Cd comporteraient quant à eux une origine agricole plus importante que ceux des précédents éléments. Certains éléments non spatialement corrélés présentent des FE nettement supérieurs à 1 en moyenne. C’est le cas de Hg, Mn, Mo, Sb et Se. Ces enrichissements ont probablement en partie une origine humaine mais l’impossibilité de modéliser leur distribution spatiale n’a pas permis de les relier aux activités anthropiques. Enfin, As, Co, Cr, Ni et V ne semblent pas avoir été apportés dans les sols par les activités humaines, puisqu’ils présentent des FE proches de 1 et, de plus, non reliés à l’occupation du territoire. Pour certains éléments, les quantités apportées par les activités humaines et stockées dans l’horizon de surface ont été estimées. Les plus importantes sont celles du Pb et du Zn, de l’ordre de 60 000 T. Viennent ensuite le Cu, avec environ 15 000 t, le Sn (environ 2 000 t) et le Cd (environ 1 100 t). Mots clés : Sol, élément en traces, contamination, facteur dénrichissement, cartographie. |
C. Swiderski; N.P.A. Saby; J-P. Party; J. Sauter; R. Köller; P. Vandijk; B. Lemercier; D. Arrouays Evolution des teneurs en carbone organique dans l'horizon de surface des sols cultivés en Alsace : Analyse à partir de la Base de Données de Analyses de Terre Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 19 (3), p. 179-192, 2012. @article{c_Swiderski2012,
title = {Evolution des teneurs en carbone organique dans l'horizon de surface des sols cultivés en Alsace : Analyse à partir de la Base de Données de Analyses de Terre},
author = {C. Swiderski and N.P.A. Saby and J-P. Party and J. Sauter and R. Köller and P. Vandijk and B. Lemercier and D. Arrouays},
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abstract = {La Base de Données des Analyses de Terre (BDAT) regroupe les résultats d’analyses d'horizons de surface des sols de parcelles agricoles effectuées à la demande des agriculteurs sur l’ensemble du territoire national par les laboratoires agréés par le Ministère en charge de l’agriculture. Les données sont identifiées par le lieu et la date de prélèvement. La base de données permet de suivre la variabilité des caractéristiques de l’horizon de surface des sols cultivés et leur évolution au cours du temps.Les enjeux agronomiques et environnementaux concernant la matière organique sont majeurs, mais l’évolution de sa teneur dans les sols à l’échelle nationale ou régionale reste encore peu renseignée. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence et de quantifier les évolutions temporelles des teneurs en carbone organique dans les sols à partir des 47794 données disponibles dans la BDAT, à l’échelle de la région Alsace, sur une période s’étalant de 1990 à 2009. Des synthèses cartographiques et des statistiques menées sur les données brutes et les données agrégées au niveau cantonal ont permis de mettre en évidence une évolution significative des teneurs en carbone organique pour 28% des cantons (dont 18,5% en diminution). Une procédure de ré-échantillonnage a été mise en place afin de réduire le biais inhérent à la méthode de collecte des analyses. La BDAT est une source d’informations peu coûteuse et facilement mobilisable. La poursuite de la collecte permettra d’avoir plus de recul et de confirmer ou d’infirmer les tendances d’ores et déjà observées. Une piste d’amélioration consisterait en un géoréférencement plus précis des échantillons prélevés afin de pouvoir relier plus aisément les données de la BDAT avec d’autres données du dispositif du Gis Sol (RMQS, BDETM) ou des données sur les facteurs de la pédogenèse.
Mots clés : Sol, Base de Données des Analyses de Terre, carbone organique, Alsace, cartographie, surveillance, test de Wilcoxon.},
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La Base de Données des Analyses de Terre (BDAT) regroupe les résultats d’analyses d'horizons de surface des sols de parcelles agricoles effectuées à la demande des agriculteurs sur l’ensemble du territoire national par les laboratoires agréés par le Ministère en charge de l’agriculture. Les données sont identifiées par le lieu et la date de prélèvement. La base de données permet de suivre la variabilité des caractéristiques de l’horizon de surface des sols cultivés et leur évolution au cours du temps.Les enjeux agronomiques et environnementaux concernant la matière organique sont majeurs, mais l’évolution de sa teneur dans les sols à l’échelle nationale ou régionale reste encore peu renseignée. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence et de quantifier les évolutions temporelles des teneurs en carbone organique dans les sols à partir des 47794 données disponibles dans la BDAT, à l’échelle de la région Alsace, sur une période s’étalant de 1990 à 2009. Des synthèses cartographiques et des statistiques menées sur les données brutes et les données agrégées au niveau cantonal ont permis de mettre en évidence une évolution significative des teneurs en carbone organique pour 28% des cantons (dont 18,5% en diminution). Une procédure de ré-échantillonnage a été mise en place afin de réduire le biais inhérent à la méthode de collecte des analyses. La BDAT est une source d’informations peu coûteuse et facilement mobilisable. La poursuite de la collecte permettra d’avoir plus de recul et de confirmer ou d’infirmer les tendances d’ores et déjà observées. Une piste d’amélioration consisterait en un géoréférencement plus précis des échantillons prélevés afin de pouvoir relier plus aisément les données de la BDAT avec d’autres données du dispositif du Gis Sol (RMQS, BDETM) ou des données sur les facteurs de la pédogenèse. Mots clés : Sol, Base de Données des Analyses de Terre, carbone organique, Alsace, cartographie, surveillance, test de Wilcoxon. |
B. Zougari-Elwidi; M. Sanaa; S. Labidi; A. Lounès-Haj Sahraoui Evaluation de límpact de la mycorhization arbusculaire sur la nutrition minérale des plantules de palmier dattier (Phoenix dactylifera L. var Deglet Nour) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 19 (3), p. 193-202, 2012. @article{d_Zougari-Elwidi2012,
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author = {B. Zougari-Elwidi and M. Sanaa and S. Labidi and A. Lounès-Haj Sahraoui},
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abstract = {Le palmier dattier (Phoenix dactilyphera L.) est une espèce indispensable dans les oasis du Djérid (sud ouest Tunisien). Une expérience a été menée pour étudier l’effet de l’inoculation mycorhizienne sur les plantules de palmier dattier. L’essai a été conduit en serre avec deux types d’inoculation (spores de Glomus et un sol mycorhizé) et le témoin. Les résultats indiquent, après deux ans de culture, que l’inoculation avec les champignons mycorhiziens augmente de manière significative la croissance des plantules de palmier dattier. Nous avons aussi noté que les biomasses racinaires et aériennes ont été nettement améliorées avec des valeurs atteignant parfois +45% par rapport aux plantes témoins. L’analyse minérale a montré des teneurs plus élevées en phosphore, azote, potassium, cuivre et zinc chez les plantules inoculées.
Mots clés : Palmier dattier, mycorhize, inoculation, nutrition, éléments minéraux.},
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Le palmier dattier (Phoenix dactilyphera L.) est une espèce indispensable dans les oasis du Djérid (sud ouest Tunisien). Une expérience a été menée pour étudier l’effet de l’inoculation mycorhizienne sur les plantules de palmier dattier. L’essai a été conduit en serre avec deux types d’inoculation (spores de Glomus et un sol mycorhizé) et le témoin. Les résultats indiquent, après deux ans de culture, que l’inoculation avec les champignons mycorhiziens augmente de manière significative la croissance des plantules de palmier dattier. Nous avons aussi noté que les biomasses racinaires et aériennes ont été nettement améliorées avec des valeurs atteignant parfois +45% par rapport aux plantes témoins. L’analyse minérale a montré des teneurs plus élevées en phosphore, azote, potassium, cuivre et zinc chez les plantules inoculées. Mots clés : Palmier dattier, mycorhize, inoculation, nutrition, éléments minéraux. |