M-C. Girard Apport de l'interprétation visuelle des images satellitaires pour l'analyse spatiale des sols. Un exemple dans la région de Lodève Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (1), p. 7-24, 1995. @article{a_Girard1995,
title = {Apport de l'interprétation visuelle des images satellitaires pour l'analyse spatiale des sols. Un exemple dans la région de Lodève},
author = {M-C. Girard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {1},
pages = {7-24},
abstract = {L’objectif de cette étude est de présenter une méthode d’utilisation de la télédétection dans la cartographie des sols. L’interprétation des données de télédétection en vue de l’étude des sols se fait de deux manières : a) directe à partir des valeurs des réflectances, ce qui permet de détecter la rugosité, la couleur, des classes de matière organique, de calcaire etc., b) indirecte en définissant des lois chorologiques (lois d’organisation de la distribution des sols) dans les pédopaysages (ensembles des horizons pédologiques et des éléments paysagiques qui y sont liés). La méthode employée est fondée sur une interprétation visuelle des images satellitaires Infra-Rouge Couleur (fig. 1) - qui se fait en fonction du comportement spectral des sols (fig. 3), de manière systématique en se basant sur une fiche de description des plages (fig. 2). Ensuite une classification des 635 plages décrites sur près de 2 5OO km2 est effectuée en utilisant une méthode statistique supervisée : DIMITRI (fig. 4). Une première carte a été construite avec 9 unités cartographiques (hors texte 1, et tab. 1 et 2) en utilisant 9 variables relatives à l’occupation du sol et aux états de surface des sols, une seconde avec 17 unités se basant sur 29 variables comportant, en plus, des variables relatives à la morphologie (hors texte 2). On a comparé alors cette seconde carte avec une carte de pédopaysages. Celle-ci a été établie à partir de nombreuses cartes pédologiques d’échelles diverses, pour une synthèse au 1/250.000 dans le cadre du programme français «Inventaire Gestion et Conservation des Sols». La comparaison, faite par une grille de points kilométriques (tab. 3), fait apparaître un accord de 53,7 % quand on prend toutes les régions y compris celles qui sont sous forêt. Cet accord est de 73,8 % pour les régions où la surface du sol est directement perceptible sur image satellitaire. Une analyse des contours des plages cartographiques obtenues par télédétection satellitaire montre que, si on diminue l’information sémantique de 82 %, on ne perd que : moins de 8 % des unités cartographiques par rapport à la carte établie par synthèse du terrain (tab. 4), et que : moins de 18 % des limites des plages (tab. 5 et fig. 5 et 6). L’opération est donc significativement avantageuse pour établir une segmentation pédologique de la zone à étudier.
Mots clés : Télédétection - pédologie - analyse statistique - cartographie - limites - plages cartographiques.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L’objectif de cette étude est de présenter une méthode d’utilisation de la télédétection dans la cartographie des sols. L’interprétation des données de télédétection en vue de l’étude des sols se fait de deux manières : a) directe à partir des valeurs des réflectances, ce qui permet de détecter la rugosité, la couleur, des classes de matière organique, de calcaire etc., b) indirecte en définissant des lois chorologiques (lois d’organisation de la distribution des sols) dans les pédopaysages (ensembles des horizons pédologiques et des éléments paysagiques qui y sont liés). La méthode employée est fondée sur une interprétation visuelle des images satellitaires Infra-Rouge Couleur (fig. 1) - qui se fait en fonction du comportement spectral des sols (fig. 3), de manière systématique en se basant sur une fiche de description des plages (fig. 2). Ensuite une classification des 635 plages décrites sur près de 2 5OO km2 est effectuée en utilisant une méthode statistique supervisée : DIMITRI (fig. 4). Une première carte a été construite avec 9 unités cartographiques (hors texte 1, et tab. 1 et 2) en utilisant 9 variables relatives à l’occupation du sol et aux états de surface des sols, une seconde avec 17 unités se basant sur 29 variables comportant, en plus, des variables relatives à la morphologie (hors texte 2). On a comparé alors cette seconde carte avec une carte de pédopaysages. Celle-ci a été établie à partir de nombreuses cartes pédologiques d’échelles diverses, pour une synthèse au 1/250.000 dans le cadre du programme français «Inventaire Gestion et Conservation des Sols». La comparaison, faite par une grille de points kilométriques (tab. 3), fait apparaître un accord de 53,7 % quand on prend toutes les régions y compris celles qui sont sous forêt. Cet accord est de 73,8 % pour les régions où la surface du sol est directement perceptible sur image satellitaire. Une analyse des contours des plages cartographiques obtenues par télédétection satellitaire montre que, si on diminue l’information sémantique de 82 %, on ne perd que : moins de 8 % des unités cartographiques par rapport à la carte établie par synthèse du terrain (tab. 4), et que : moins de 18 % des limites des plages (tab. 5 et fig. 5 et 6). L’opération est donc significativement avantageuse pour établir une segmentation pédologique de la zone à étudier. Mots clés : Télédétection - pédologie - analyse statistique - cartographie - limites - plages cartographiques. |
P. Faivre; C. Chamarro Facteurs biotiques et mécanismes de lessivage particulaire dans les sols. L'exemple des toposéquences caractéristiques des Andes de Colombie. Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (1), p. 25-42, 1995. @article{b_Faivre1995,
title = {Facteurs biotiques et mécanismes de lessivage particulaire dans les sols. L'exemple des toposéquences caractéristiques des Andes de Colombie.},
author = {P. Faivre and C. Chamarro},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {1},
pages = {25-42},
abstract = {L'étude des climat-topo-séquences pédologiques développées sur cendres volcaniques et caractéristiques des milieux intrandins montre que le lessivage du complexe argilo-humique s`accroît progressivement dámont vers lával, cést à dire des régions humides vers les régions sèches, entraînant une différenciation progressive des profils. La comparaison analytique et expérimentale du terme occupant la partie médiane des séquences (Brunizem) moyennement lessivé avec celui situé le plus à lával qui lést au contraire très fortement (Planosol) permet de conclure que les variations morphologiques observées ne sont pas liées à un changement de nature et de comportement du complexe argilo-humique susceptible d'être lessivé : même type d`argile, l’halloysite, associé à une fraction organique fortement humifiée formant un ensemble hautement dispersable donc lessivable. Ces différences séxpliquent davantage par le facteur biotique lié étroitement aux variations d`humidité et à ses effets sur lórganisation structurale des sols :
- Présence d'une macrofaune beaucoup plus importante et active dans le Brunizem que dans le planosol dont l`effet est double : a) homogénéisation du profil qui annule au moins partiellement léffet des migrations particulaires, b) régénération perpétuelle d'une structure grumeleuse qui maintient les particules susceptibles d`être lessivées au sein d`agrégats les soustrayant ainsi à l`action du lessivage.
- Matière organique plus riche en biomolécules dans l'horizon superficiel du Brunizem conjuguant son action à celle de la mésofaune pour exercer une action favorable sur la structuration du sol. Ces effets disparaissent dans la région sèche occupée par les Planosols. Les particules peuvent alors exprimer pleinement leur capacité à la dispersion et à la migration.
Mots clés : Sols lessivés, lessivage, sols volcaniques, sols tropicaux, structure du sol, Andes, Colombie, faune du sol.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L'étude des climat-topo-séquences pédologiques développées sur cendres volcaniques et caractéristiques des milieux intrandins montre que le lessivage du complexe argilo-humique s`accroît progressivement dámont vers lával, cést à dire des régions humides vers les régions sèches, entraînant une différenciation progressive des profils. La comparaison analytique et expérimentale du terme occupant la partie médiane des séquences (Brunizem) moyennement lessivé avec celui situé le plus à lával qui lést au contraire très fortement (Planosol) permet de conclure que les variations morphologiques observées ne sont pas liées à un changement de nature et de comportement du complexe argilo-humique susceptible d'être lessivé : même type d`argile, l’halloysite, associé à une fraction organique fortement humifiée formant un ensemble hautement dispersable donc lessivable. Ces différences séxpliquent davantage par le facteur biotique lié étroitement aux variations d`humidité et à ses effets sur lórganisation structurale des sols : - Présence d'une macrofaune beaucoup plus importante et active dans le Brunizem que dans le planosol dont l`effet est double : a) homogénéisation du profil qui annule au moins partiellement léffet des migrations particulaires, b) régénération perpétuelle d'une structure grumeleuse qui maintient les particules susceptibles d`être lessivées au sein d`agrégats les soustrayant ainsi à l`action du lessivage. - Matière organique plus riche en biomolécules dans l'horizon superficiel du Brunizem conjuguant son action à celle de la mésofaune pour exercer une action favorable sur la structuration du sol. Ces effets disparaissent dans la région sèche occupée par les Planosols. Les particules peuvent alors exprimer pleinement leur capacité à la dispersion et à la migration. Mots clés : Sols lessivés, lessivage, sols volcaniques, sols tropicaux, structure du sol, Andes, Colombie, faune du sol. |
Y. Le Bissonnais; C. Le Souder Mesurer la stabilité structurale des sols pour évaluer leur sensibilité à la battance et à l'érosion Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (1), p. 43-56, 1995. @article{c_LeBissonnais1995,
title = {Mesurer la stabilité structurale des sols pour évaluer leur sensibilité à la battance et à l'érosion},
author = {Y. Le Bissonnais and C. Le Souder},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_1_bisonnais.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {1},
pages = {43-56},
abstract = {La battance et la sensibilité à l’érosion des sols cultivés résultent essentiellement de la désagrégation des mottes de terre et du détachement de particules sous l’action des pluies. La mesure de la stabilité structurale devrait donc pouvoir permettre une évaluation rapide de la sensibilité des sols à la battance et à l’érosion hydrique. On peut distinguer quatre principaux mécanismes de désagrégation qui dépendent des conditions physico-chimiques de l’interaction eau-sol et des caractéristiques des sols. Après un rappel sur ces mécanismes, cet article analyse leurs relations avec la battance et l’érosion puis décrit les caractéristiques des principales méthodes existant. On propose, à partir de cette analyse, un cadre méthodologique cohérent permettant d’évaluer la stabilité structurale des sols en relation avec la battance et l’érosion, ainsi que l’influence de traitements ou amendements des sols sur cette stabilité structurale. Un exemple d’application de cette méthode à l’étude de l’effet d’un conditionneur de sol sur la stabilité structurale est présenté.
Mots clés : Stabilité structurale, battance, érosion, méthodologie, conditionneur de sol.},
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tppubtype = {article}
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La battance et la sensibilité à l’érosion des sols cultivés résultent essentiellement de la désagrégation des mottes de terre et du détachement de particules sous l’action des pluies. La mesure de la stabilité structurale devrait donc pouvoir permettre une évaluation rapide de la sensibilité des sols à la battance et à l’érosion hydrique. On peut distinguer quatre principaux mécanismes de désagrégation qui dépendent des conditions physico-chimiques de l’interaction eau-sol et des caractéristiques des sols. Après un rappel sur ces mécanismes, cet article analyse leurs relations avec la battance et l’érosion puis décrit les caractéristiques des principales méthodes existant. On propose, à partir de cette analyse, un cadre méthodologique cohérent permettant d’évaluer la stabilité structurale des sols en relation avec la battance et l’érosion, ainsi que l’influence de traitements ou amendements des sols sur cette stabilité structurale. Un exemple d’application de cette méthode à l’étude de l’effet d’un conditionneur de sol sur la stabilité structurale est présenté. Mots clés : Stabilité structurale, battance, érosion, méthodologie, conditionneur de sol. |
F. Tournade; J-B. Bouzillé Déterminisme pédologique de la diversité végétale d'écosystèmes prairiaux du Marais Poitevin - Application à la définition d'une gestion agri-environnementale Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (1), p. 57-72, 1995. @article{d_Tournade1995,
title = {Déterminisme pédologique de la diversité végétale d'écosystèmes prairiaux du Marais Poitevin - Application à la définition d'une gestion agri-environnementale},
author = {F. Tournade and J-B. Bouzillé},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_1_TOURNADE.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {1},
pages = {57-72},
abstract = {Les prairies naturelles communales du Marais Poitevin représentent une référence importante pour la mise en oeuvre des mesures agri-environnementales qui se développent depuis 1991 dans les Marais de l`Ouest. Différentes investigations d`ordre pédologique (cartographies, analyses spatiales détaillées, suivis expérimentaux), guidées par des repères phytosociologiques, ont permis d`établir un modèle d`organisation écologique de ces prairies naturelles humides dans lequel les paramètres de salinité et de sodicité du sol apparaissent déterminants, d`avancer dans la compréhension du fonctionnement hydrique et de démontrer le rôle du pâturage dans la mise en place de ces agro-écosystèmes. La dimension historique des processus génétiques conduisant à cette forte valeur patrimoniale et le poids prépondérant de la gestion pastorale dans toute politique de maintien de la qualité de ces espaces constituent les principaux résultats de cette contribution à la nouvelle problématique Agriculture-Environnement dans les zones humides.
Mots clés : Agri-environnement, prairie naturelle humide, marais de l`Ouest , sols salins.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Les prairies naturelles communales du Marais Poitevin représentent une référence importante pour la mise en oeuvre des mesures agri-environnementales qui se développent depuis 1991 dans les Marais de l`Ouest. Différentes investigations d`ordre pédologique (cartographies, analyses spatiales détaillées, suivis expérimentaux), guidées par des repères phytosociologiques, ont permis d`établir un modèle d`organisation écologique de ces prairies naturelles humides dans lequel les paramètres de salinité et de sodicité du sol apparaissent déterminants, d`avancer dans la compréhension du fonctionnement hydrique et de démontrer le rôle du pâturage dans la mise en place de ces agro-écosystèmes. La dimension historique des processus génétiques conduisant à cette forte valeur patrimoniale et le poids prépondérant de la gestion pastorale dans toute politique de maintien de la qualité de ces espaces constituent les principaux résultats de cette contribution à la nouvelle problématique Agriculture-Environnement dans les zones humides. Mots clés : Agri-environnement, prairie naturelle humide, marais de l`Ouest , sols salins. |
B. Williot Variabilité spatiale et risques d'erreurs dans l'analyse des horizons holorganiques forestiers Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (1), p. 73-84, 1995. @article{e_Williot1995,
title = {Variabilité spatiale et risques d'erreurs dans l'analyse des horizons holorganiques forestiers},
author = {B. Williot},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
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pages = {73-84},
abstract = {Cette étude a porté sur les horizons holorganiques de six peuplements de pins sylvestres (Pinus sylvestris L.), afin de déterminer les erreurs d`estimation possibles quant à leur poids à l'hectare, leurs concentrations et leurs stocks d'éléments, dans le cas où lón utilise un nombre d'échantillons trop faible et surtout lorsque l'échantillonnage est fait à partir d`une seule fosse pédologique. Sur chaque peuplement, nous avons délimité une surface homogène d`un demi-hectare dans laquelle nous avons prélevé 25 échantillons individuels de 900 cm2 chacun, regroupés ensuite en cinq grappes de cinq échantillons. A St. Bonnet-le-Château (Loire), à titre d`exemple, nous avons analysé les 25 échantillons séparément. Lánalyse a déterminé : les poids des horizons OL+OF et OH, la part de C, N, Ca, Mg et K dans ces horizons ainsi que leurs concentrations. Pour les poids, les coefficients de variation (C.V.) dans les 25 prélèvements faits à St. Bonnet sont très élevés : 77 % pour OL+OF et 54 % pour OH. Et cette variabilité reste très importante sur les quatre autres peuplements déterminés par grappe de cinq échantillons, méthode qui a dû réduire les écarts, pourtant la moitié des C.V. de lénsemble des peuplements reste > 30 % et suivant le site la différence entre les valeurs minimales et maximales varie de 5,1 à 27,4 t/ha. Pour l`horizon OH, la moyenne des C.V. tourne autour de 93 %. Les concentrations analysées sur le mélange de cinq échantillons individuels peuvent varier de 1 à 2,5 pour un élément donné. La variabilité de la minéralomasse est encore plus élevée. Un faible échantillonnage peut engendrer des erreurs d`estimation allant de 10 kg/ha à 15 600 kg/ha, suivant l'élément et le site concernés. Deux démarches nous semblent indispensables pour éviter ces erreurs : 1) faire de nombreux sondages, avant de choisir les lieux de prélèvement, sondages accompagnés d`une description de l'épaisseur et de la morphologie des horizons, ce qui permettrait de connaître la variabilité réelle et les caractéristiques représentatives de ces horizons ou 2) d`augmenter sensiblement le nombre des prélèvements et de les analyser individuellement.
Mots clés : Sol forestier, horizon holorganique, minéralomasse, variabilité spatiale.},
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Cette étude a porté sur les horizons holorganiques de six peuplements de pins sylvestres (Pinus sylvestris L.), afin de déterminer les erreurs d`estimation possibles quant à leur poids à l'hectare, leurs concentrations et leurs stocks d'éléments, dans le cas où lón utilise un nombre d'échantillons trop faible et surtout lorsque l'échantillonnage est fait à partir d`une seule fosse pédologique. Sur chaque peuplement, nous avons délimité une surface homogène d`un demi-hectare dans laquelle nous avons prélevé 25 échantillons individuels de 900 cm2 chacun, regroupés ensuite en cinq grappes de cinq échantillons. A St. Bonnet-le-Château (Loire), à titre d`exemple, nous avons analysé les 25 échantillons séparément. Lánalyse a déterminé : les poids des horizons OL+OF et OH, la part de C, N, Ca, Mg et K dans ces horizons ainsi que leurs concentrations. Pour les poids, les coefficients de variation (C.V.) dans les 25 prélèvements faits à St. Bonnet sont très élevés : 77 % pour OL+OF et 54 % pour OH. Et cette variabilité reste très importante sur les quatre autres peuplements déterminés par grappe de cinq échantillons, méthode qui a dû réduire les écarts, pourtant la moitié des C.V. de lénsemble des peuplements reste > 30 % et suivant le site la différence entre les valeurs minimales et maximales varie de 5,1 à 27,4 t/ha. Pour l`horizon OH, la moyenne des C.V. tourne autour de 93 %. Les concentrations analysées sur le mélange de cinq échantillons individuels peuvent varier de 1 à 2,5 pour un élément donné. La variabilité de la minéralomasse est encore plus élevée. Un faible échantillonnage peut engendrer des erreurs d`estimation allant de 10 kg/ha à 15 600 kg/ha, suivant l'élément et le site concernés. Deux démarches nous semblent indispensables pour éviter ces erreurs : 1) faire de nombreux sondages, avant de choisir les lieux de prélèvement, sondages accompagnés d`une description de l'épaisseur et de la morphologie des horizons, ce qui permettrait de connaître la variabilité réelle et les caractéristiques représentatives de ces horizons ou 2) d`augmenter sensiblement le nombre des prélèvements et de les analyser individuellement. Mots clés : Sol forestier, horizon holorganique, minéralomasse, variabilité spatiale. |