E. Lucot; M. Gaiffe Méthode pratique de description des sols forestiers caillouteux sur substrat calcaire Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 91-104, 1995. @article{a_Lucot1995,
title = {Méthode pratique de description des sols forestiers caillouteux sur substrat calcaire},
author = {E. Lucot and M. Gaiffe},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_2_LUCOT.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {91-104},
abstract = {Le présent travail a pour objectif de quantifier par des données objectives les difficultés de développement des racines des arbres dans les milieux à forte pierrosité. L`incidence des obstacles physiques est étudiée ici sur trois espèces bien représentées en Franche-Comté, les Chênes pédonculés (Quercus robur) et sessiles (Q. petraea) et le Sapin pectiné (Abies alba). Il en résulte un tableau simplifié de calcul de `l`indice de pierrosité`, appelé n, qui constitue un outil, d`un usage simple et rapide, de l`évaluation de la contrainte due aux cailloux pour la prospection racinaire et l`alimentation des arbres. L`indice de pierrosité n fait partie des contraintes du sol et à ce titre peut s`intégrer facilement à la liste des autres contraintes prises en compte par le `sigle` (Bruckert, 1989) de désignation morpho-édaphique des sols.
Mots clés : Quercus sp. - Abies alba - racine - cailloux - sol forestier.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Le présent travail a pour objectif de quantifier par des données objectives les difficultés de développement des racines des arbres dans les milieux à forte pierrosité. L`incidence des obstacles physiques est étudiée ici sur trois espèces bien représentées en Franche-Comté, les Chênes pédonculés (Quercus robur) et sessiles (Q. petraea) et le Sapin pectiné (Abies alba). Il en résulte un tableau simplifié de calcul de `l`indice de pierrosité`, appelé n, qui constitue un outil, d`un usage simple et rapide, de l`évaluation de la contrainte due aux cailloux pour la prospection racinaire et l`alimentation des arbres. L`indice de pierrosité n fait partie des contraintes du sol et à ce titre peut s`intégrer facilement à la liste des autres contraintes prises en compte par le `sigle` (Bruckert, 1989) de désignation morpho-édaphique des sols. Mots clés : Quercus sp. - Abies alba - racine - cailloux - sol forestier. |
F. Mahop; E. Van Ranst; S. Boukar Influence de l'aménagement des sols sur l'efficacité des pluies au Nord-Cameroun Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 105-117, 1995. @article{b_Mahop1995,
title = {Influence de l'aménagement des sols sur l'efficacité des pluies au Nord-Cameroun},
author = {F. Mahop and E. Van Ranst and S. Boukar},
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year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {105-117},
abstract = {L’efficacité de l’infiltration des pluies est analysée à l’échelle de 1m^2 sous pluie naturelle et simulée. Les sols étudiés, localisés dans le bassin versant de Mouda, sont représentatifs du Nord Cameroun et appartiennent à deux catégories : (1) les sols de la série vertique à pente douce (1 à 3%) comportent une gamme variée de sols. Ces sols, constitués de Vertisols Modaux (VM) et Dégradés (VD), et l’essentiel des sols ‘hardés’ (HV), se sont développés sur des matériaux argileux des grandes plaines d’inondation et des glacis d’épandage ; et (2) les sols ferrugineux différenciés (SF), situés sur des plateaux dont l’altitude varie entre 450 à 500 m. Ces sols, parfois indurés et à charge caillouteuse importante, sont souvent sous jachère ou cultivés en sorgho, arachide et coton à rendement faible en culture traditionnelle. Les intensités des pluies simulées sont choisies de manière à se rapprocher le plus possible des averses naturelles caractéristiques de la région. Outre l’influence de l’état d’humidité sur la capacité d’infiltration du sol, deux méthodes d’amélioration de la recharge des réserves hydriques, l’une par paillage, l’autre par amendement gypseux, sont également testées. Les coefficients d’infiltration des pluies varient avec les types de sols, et constituent un excellent moyen d’estimation de la pluie effective dans le calcul des réserves en eau du sol. D’une manière générale, le comportement des sols de la séquence vertique est variable et présente un gradient net qui semble être en relation avec leur niveau de dégradation. On observe une décroissance importante des coefficients Ki de la première à la troisième pluie d’une part, et des VM aux HV d’autre part. Les Vertisols Modaux (Ki moyen = 82,0 %) infiltrent trois fois plus que les sols ‘hardés’ (Ki = 27,1 %). Les Vertisols Dégradés présentent des coefficients intermédiaires (Ki moyen = 36,3 %), mais plus proches des sols ‘hardés’. Sur les sols ferrugineux, le coefficient moyen d’infiltration sous pluies naturelles et simulées est supérieur à 50%. Le paillage à 2,5 kg m^2 améliore considérablement l’infiltration des eaux pluviales sur tous les types de sols. L’action du gypse bien que moins spectaculaire semble être plus bénéfique sur les sols ferrugineux.
Mots clés : Infiltration - réserve en eau du sol - aménagement des sols - Nord Cameroun.},
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L’efficacité de l’infiltration des pluies est analysée à l’échelle de 1m^2 sous pluie naturelle et simulée. Les sols étudiés, localisés dans le bassin versant de Mouda, sont représentatifs du Nord Cameroun et appartiennent à deux catégories : (1) les sols de la série vertique à pente douce (1 à 3%) comportent une gamme variée de sols. Ces sols, constitués de Vertisols Modaux (VM) et Dégradés (VD), et l’essentiel des sols ‘hardés’ (HV), se sont développés sur des matériaux argileux des grandes plaines d’inondation et des glacis d’épandage ; et (2) les sols ferrugineux différenciés (SF), situés sur des plateaux dont l’altitude varie entre 450 à 500 m. Ces sols, parfois indurés et à charge caillouteuse importante, sont souvent sous jachère ou cultivés en sorgho, arachide et coton à rendement faible en culture traditionnelle. Les intensités des pluies simulées sont choisies de manière à se rapprocher le plus possible des averses naturelles caractéristiques de la région. Outre l’influence de l’état d’humidité sur la capacité d’infiltration du sol, deux méthodes d’amélioration de la recharge des réserves hydriques, l’une par paillage, l’autre par amendement gypseux, sont également testées. Les coefficients d’infiltration des pluies varient avec les types de sols, et constituent un excellent moyen d’estimation de la pluie effective dans le calcul des réserves en eau du sol. D’une manière générale, le comportement des sols de la séquence vertique est variable et présente un gradient net qui semble être en relation avec leur niveau de dégradation. On observe une décroissance importante des coefficients Ki de la première à la troisième pluie d’une part, et des VM aux HV d’autre part. Les Vertisols Modaux (Ki moyen = 82,0 %) infiltrent trois fois plus que les sols ‘hardés’ (Ki = 27,1 %). Les Vertisols Dégradés présentent des coefficients intermédiaires (Ki moyen = 36,3 %), mais plus proches des sols ‘hardés’. Sur les sols ferrugineux, le coefficient moyen d’infiltration sous pluies naturelles et simulées est supérieur à 50%. Le paillage à 2,5 kg m^2 améliore considérablement l’infiltration des eaux pluviales sur tous les types de sols. L’action du gypse bien que moins spectaculaire semble être plus bénéfique sur les sols ferrugineux. Mots clés : Infiltration - réserve en eau du sol - aménagement des sols - Nord Cameroun. |
J. Ranger; M. Colin-Belgrand; C. Nys Le cycle biogéochimique des éléments majeurs dans les écosystèmes forestiers. Importance dans le fonctionnement des sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 119-134, 1995. @article{c_Ranger1995,
title = {Le cycle biogéochimique des éléments majeurs dans les écosystèmes forestiers. Importance dans le fonctionnement des sols},
author = {J. Ranger and M. Colin-Belgrand and C. Nys},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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number = {2},
pages = {119-134},
abstract = {L’économie des éléments nutritifs dans l’écosystème forestier extensif est très spécifique et consiste en une succession de mécanismes qui tendent à rendre optimale l’utilisation du pool d’éléments disponibles : c’est le ‘cycle biogéochimique’ des éléments nutritifs. Le fonctionnement minéral de l’écosystème forestier est caractérisé par deux types de relations, d’une part les relations sol-plante et d’autre part les relations plante-sol. Les premières relatent les effets de la fertilité du sol sur la nutrition et par conséquent sur la production tandis que les secondes concernent les effets de la végétation sur le fonctionnement du sol. Les relations plante-sol seront seules prises en compte, étant donné l’intérêt qu’elles présentent pour le fonctionnement pédogénétique lui-même. En effet, par la quantité et la qualité des débris végétaux apportés annuellement au sol (litière aérienne ou souterraine) ainsi que par la composition des pluviolessivats, les végétaux conditionnent pour partie la fertilité du sol. Deux exemples servent de support à cette présentation :
- la quantification des flux du cycle biologique dans une chronoséquence de peuplements de Châtaignier permettant de mettre en évidence, pour les différents éléments, les mécanismes dominants à cette échelle et d’en déduire les aspects agronomiques et pédologiques ;
- la comparaison de l’effet de différentes essences sur le cycle biogéochimique et les conséquences pour les sols étudiés par les approches analytiques et expérimentales.
Mots clés : Cycle biogéochimique - forêt - végétation - pédogénèse.},
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tppubtype = {article}
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L’économie des éléments nutritifs dans l’écosystème forestier extensif est très spécifique et consiste en une succession de mécanismes qui tendent à rendre optimale l’utilisation du pool d’éléments disponibles : c’est le ‘cycle biogéochimique’ des éléments nutritifs. Le fonctionnement minéral de l’écosystème forestier est caractérisé par deux types de relations, d’une part les relations sol-plante et d’autre part les relations plante-sol. Les premières relatent les effets de la fertilité du sol sur la nutrition et par conséquent sur la production tandis que les secondes concernent les effets de la végétation sur le fonctionnement du sol. Les relations plante-sol seront seules prises en compte, étant donné l’intérêt qu’elles présentent pour le fonctionnement pédogénétique lui-même. En effet, par la quantité et la qualité des débris végétaux apportés annuellement au sol (litière aérienne ou souterraine) ainsi que par la composition des pluviolessivats, les végétaux conditionnent pour partie la fertilité du sol. Deux exemples servent de support à cette présentation : - la quantification des flux du cycle biologique dans une chronoséquence de peuplements de Châtaignier permettant de mettre en évidence, pour les différents éléments, les mécanismes dominants à cette échelle et d’en déduire les aspects agronomiques et pédologiques ; - la comparaison de l’effet de différentes essences sur le cycle biogéochimique et les conséquences pour les sols étudiés par les approches analytiques et expérimentales. Mots clés : Cycle biogéochimique - forêt - végétation - pédogénèse. |
L. M. Rivière; G. Sintès; S. Madiot Pilotage tensiométrique de l'irrigation des cultures en conteneurs sur substrats organiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (2), p. 135-145, 1995. @article{d_Rivière1995,
title = {Pilotage tensiométrique de l'irrigation des cultures en conteneurs sur substrats organiques},
author = {L. M. Rivière and G. Sintès and S. Madiot},
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year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {2},
pages = {135-145},
abstract = {Cet article concerne les possibilités d’emploi de tensiomètres à jauge de pression pour le pilotage des irrigations des cultures en conteneurs sur substrats organiques en fonction du potentiel hydrique des substrats, considéré comme un bon indicateur de l’état hydrique du système substrat/plante/atmosphère. L’essai a été conduit sur une culture de Forsythia x intermedia, espèce dont les besoins en eau sont élevés. Trois seuils de potentiel hydrique (- 2, - 4 et - 8 kPa) ont été utilisés pour le déclenchement des apports d’eau et comparés à un témoin arrosé selon les mesures d’ETP. Les variations d’humidité des substrats liées aux périodes alternées d’apport d’eau par la pluie ou par les irrigations, et de prélèvements d’eau par les plantes, ont pu être suivies de manière précise à l’aide des tensiomètres. Il s’est avéré que le pilotage des irrigations était possible au moyen d’une telle technique. Dans les conditions de l’expérimentation, avec une dose d’irrigation faible, il existe une relation entre la croissance des plantes et le niveau de potentiel hydrique maintenu dans le substrat. La croissance la plus forte a été obtenue avec un seuil de déclenchement à - 2 kPa, et la plus faible à - 10 kPa.
Mots clés : Croissance - culture en conteneur - irrigation - substrat - tensiomètre - Forsythia.},
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Cet article concerne les possibilités d’emploi de tensiomètres à jauge de pression pour le pilotage des irrigations des cultures en conteneurs sur substrats organiques en fonction du potentiel hydrique des substrats, considéré comme un bon indicateur de l’état hydrique du système substrat/plante/atmosphère. L’essai a été conduit sur une culture de Forsythia x intermedia, espèce dont les besoins en eau sont élevés. Trois seuils de potentiel hydrique (- 2, - 4 et - 8 kPa) ont été utilisés pour le déclenchement des apports d’eau et comparés à un témoin arrosé selon les mesures d’ETP. Les variations d’humidité des substrats liées aux périodes alternées d’apport d’eau par la pluie ou par les irrigations, et de prélèvements d’eau par les plantes, ont pu être suivies de manière précise à l’aide des tensiomètres. Il s’est avéré que le pilotage des irrigations était possible au moyen d’une telle technique. Dans les conditions de l’expérimentation, avec une dose d’irrigation faible, il existe une relation entre la croissance des plantes et le niveau de potentiel hydrique maintenu dans le substrat. La croissance la plus forte a été obtenue avec un seuil de déclenchement à - 2 kPa, et la plus faible à - 10 kPa. Mots clés : Croissance - culture en conteneur - irrigation - substrat - tensiomètre - Forsythia. |