M. Jamagne; R. Hardy; D. King; M. Bornand La base de données géographique des sols de France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (3), p. 153-172, 1995. @article{a_Jamagne1995,
title = {La base de données géographique des sols de France},
author = {M. Jamagne and R. Hardy and D. King and M. Bornand},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_2_3_JAMAGNE.pdf},
year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {3},
pages = {153-172},
abstract = {L’objectif de cette note est de montrer le type d’information disponible sur l’ensemble des sols du territoire français à partir d’une base de données géographique des sols de France mise en place récemment à l’Unité de Science du Sol de l’INRA d’Orléans, et issue d’une collaboration entre de nombreux pédologues français. Une première partie se rapporte à l’historique des données et décrit tout d’abord brièvement la base de données géographique des sols de France issue des travaux de coordination effectués au niveau européen. Les informations principales ayant servi à l’élaboration de la base de données sont alors abordées : réalisation d’inventaires cartographiques et programmes de recherches ayant servi de support à l’élaboration d’une synthèse au millionième. La deuxième partie concerne la structure de la base de données. Les principaux ensembles de gestion informatique sont évoqués : - métadonnées, correspondant aux données acquises et aux connaissances générales ; - données descriptives des objets géographiques : horizons, Unités Typologiques de Sols (UTS), Unités Cartographiques de Sols (UCS), Unités de Fonctionnement de Sols, Modèles d’Organisation Spatiale,... ; - données ponctuelles correspondant aux profils pédologiques représentatifs. L’état d’avancement des travaux aux plans national et européen est évoqué. La troisième partie se rapporte aux possibilités d’extraction et de traitement des données. Sont abordés successivement les méthodes d’extraction, les règles de pédotransfert et le croisement de données spatialisées. La quatrième partie concerne la restitution des données, comprenant les possibilités de sorties cartographiques informatiques, ainsi que la fiabilité de ces représentations incluant les notions de pureté et de niveau de confiance. Une dernière partie traite enfin des orientations et perspectives, et met en évidence tout l’intérêt de la démarche : structuration rationnelle des connaissances, absence de pertes d’information, possibilités d’intégration des éléments antérieurement acquis, mise à disposition rapide des données aux utilisateurs,...et ceci tant au plan national qu’européen. Il s’agit en fait d’une base de données emboîtée selon plusieurs niveaux d’échelle qui s’élabore progressivement, en vue de proposer les informations nécessaires aux différents gestionnaires de l’espace rural.
Mots clés : Cartographie des sols, analyse spatiale, bases de données, modélisation, systèmes d`information géographiques, profils pédologiques, gestion des sols, conservation des sols.},
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tppubtype = {article}
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L’objectif de cette note est de montrer le type d’information disponible sur l’ensemble des sols du territoire français à partir d’une base de données géographique des sols de France mise en place récemment à l’Unité de Science du Sol de l’INRA d’Orléans, et issue d’une collaboration entre de nombreux pédologues français. Une première partie se rapporte à l’historique des données et décrit tout d’abord brièvement la base de données géographique des sols de France issue des travaux de coordination effectués au niveau européen. Les informations principales ayant servi à l’élaboration de la base de données sont alors abordées : réalisation d’inventaires cartographiques et programmes de recherches ayant servi de support à l’élaboration d’une synthèse au millionième. La deuxième partie concerne la structure de la base de données. Les principaux ensembles de gestion informatique sont évoqués : - métadonnées, correspondant aux données acquises et aux connaissances générales ; - données descriptives des objets géographiques : horizons, Unités Typologiques de Sols (UTS), Unités Cartographiques de Sols (UCS), Unités de Fonctionnement de Sols, Modèles d’Organisation Spatiale,... ; - données ponctuelles correspondant aux profils pédologiques représentatifs. L’état d’avancement des travaux aux plans national et européen est évoqué. La troisième partie se rapporte aux possibilités d’extraction et de traitement des données. Sont abordés successivement les méthodes d’extraction, les règles de pédotransfert et le croisement de données spatialisées. La quatrième partie concerne la restitution des données, comprenant les possibilités de sorties cartographiques informatiques, ainsi que la fiabilité de ces représentations incluant les notions de pureté et de niveau de confiance. Une dernière partie traite enfin des orientations et perspectives, et met en évidence tout l’intérêt de la démarche : structuration rationnelle des connaissances, absence de pertes d’information, possibilités d’intégration des éléments antérieurement acquis, mise à disposition rapide des données aux utilisateurs,...et ceci tant au plan national qu’européen. Il s’agit en fait d’une base de données emboîtée selon plusieurs niveaux d’échelle qui s’élabore progressivement, en vue de proposer les informations nécessaires aux différents gestionnaires de l’espace rural. Mots clés : Cartographie des sols, analyse spatiale, bases de données, modélisation, systèmes d`information géographiques, profils pédologiques, gestion des sols, conservation des sols. |
N. Koro; C. Bernard; M. R. Laverdière Contrôle du ruissellement, de l'érosion et des pertes de phosphore par les résidus de culture, sous pluie simulée Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (3), p. 173-182, 1995. @article{b_Koro1995,
title = {Contrôle du ruissellement, de l'érosion et des pertes de phosphore par les résidus de culture, sous pluie simulée},
author = {N. Koro and C. Bernard and M. R. Laverdière},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {2},
number = {3},
pages = {173-182},
abstract = {Cette étude visait à évaluer, pour deux sols à texture contrastée, l`effet de quatre niveaux de résidus de culture (0, 500, 1 000 et 2 000 kg ha^-1) sur le ruissellement, l`érosion et la perte de phosphore par ruissellement superficiel. Trois pluies artificielles, de même intensité, ont été appliquées aux 24 unités expérimentales, permettant de réaliser les mesures sous trois niveaux croissants d`humidité initiale du sol. Le volume d`eau ruisselée et les pertes de sol ont augmenté avec la séquence des pluies, mais diminué avec l`augmentation de la quantité de résidus laissés à la surface. La présence de quantités croissantes de résidus s`est traduite par une réduction des pertes de phosphore total, mais aussi par une augmentation des pertes de phosphore dissous, si bien que la réduction des pertes de phosphore biodisponible n`a atteint que 60 à 70% de celles de phosphore total. Cette étude tend donc à démontrer que le maintien de résidus à la surface du sol est très efficace pour le contrôle de l`érosion. Le gain environnemental escomptable de cette pratique, en termes de réduction des pertes de phosphore total et biodisponible, est réel mais moins important que la réduction de la perte de sol.
Mots clés : Résidus de culture, pluie simulée, érosion hydrique, phosphore.},
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Cette étude visait à évaluer, pour deux sols à texture contrastée, l`effet de quatre niveaux de résidus de culture (0, 500, 1 000 et 2 000 kg ha^-1) sur le ruissellement, l`érosion et la perte de phosphore par ruissellement superficiel. Trois pluies artificielles, de même intensité, ont été appliquées aux 24 unités expérimentales, permettant de réaliser les mesures sous trois niveaux croissants d`humidité initiale du sol. Le volume d`eau ruisselée et les pertes de sol ont augmenté avec la séquence des pluies, mais diminué avec l`augmentation de la quantité de résidus laissés à la surface. La présence de quantités croissantes de résidus s`est traduite par une réduction des pertes de phosphore total, mais aussi par une augmentation des pertes de phosphore dissous, si bien que la réduction des pertes de phosphore biodisponible n`a atteint que 60 à 70% de celles de phosphore total. Cette étude tend donc à démontrer que le maintien de résidus à la surface du sol est très efficace pour le contrôle de l`érosion. Le gain environnemental escomptable de cette pratique, en termes de réduction des pertes de phosphore total et biodisponible, est réel mais moins important que la réduction de la perte de sol. Mots clés : Résidus de culture, pluie simulée, érosion hydrique, phosphore. |
B. Nicoullau; R. Darthout; O. Duval Étude de l'enracinement du blé tendre d'hiver et du maïs dans les sols argilo-limoneux de Petite Beauce Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (3), p. 183-200, 1995. @article{c_Nicoullaud1995,
title = {Étude de l'enracinement du blé tendre d'hiver et du maïs dans les sols argilo-limoneux de Petite Beauce},
author = {B. Nicoullau and R. Darthout and O. Duval},
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year = {1995},
date = {1995-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {183-200},
abstract = {La réduction des pertes en nitrates et une meilleure gestion de l’eau sont des impératifs auxquels l’agriculture moderne se doit de répondre compte tenu des contraintes environnementales et économiques. C’est dans ce contexte qu’une étude pilote conjointe entre différents partenaires (INRA, Chambre d’Agriculture...) a été mise en place en Petite Beauce du Loiret. L’étude a porté sur la distribution spatiale de l’enracinement du blé tendre d’hiver et du maïs au stade floraison, dans des sols argilo-limoneux non calcaires reposant à profondeur variable sur des calcaires en place ou sur des matériaux limono-calcaires fins cryoturbés (MLCF). Une stratégie d’échantillonnage a été définie en fonction des systèmes de culture et de la connaissance des différents types de sols acquise lors de l’élaboration de la carte des sols du secteur. La méthode utilisée est la cartographie des racines sur des plans verticaux à l’aide d’une grille de 20 x 20 mm de maille élémentaire. La profondeur d’apparition du calcaire de Beauce en place ou d’un encroûtement calcaire détermine la profondeur d’enracinement du blé et du maïs. Dans les sols limoneux profonds sans obstacles à l’enracinement, le blé peut descendre au delà de 1,7 m de profondeur. Pour le maïs, la profondeur d’enracinement dans les horizons limono-calcaires cryoturbés peut être estimée par une relation linéaire simple en fonction de la profondeur d’apparition de ces horizons. Le blé colonise intensément les horizons de surface sans que l’on puisse mettre en évidence de différences notables entre itinéraires techniques, compte tenu des dates tardives d’observation et de la forte fissuration qui s’est développée. Cette colonisation est significativement supérieure à celle du maïs. Pour celui-ci, les colonisations les plus faibles sont celles des parcelles insuffisamment tassées. La colonisation des horizons profonds par le blé est nettement plus importante que celle réalisée par le maïs. Pour les deux cultures, nous avons mis en évidence des relations significatives entre la colonisation des horizons H5 (+H6) et celle des horizons B1. A l’aide des critères que nous avons mis en évidence, il est possible dans cette petite région agricole de prévoir la profondeur d’enracinement des deux cultures à partir d’une reconnaissance à la tarière des horizons pertinents pour les sols étudiés. Toutefois ce travail mérite d’être complété et étendu à d’autres sols et à d’autres cultures du secteur.
Mots clés : Système racinaire, sol argilo-limoneux, Triticum aestivum L, Zea mays L, Beauce.},
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La réduction des pertes en nitrates et une meilleure gestion de l’eau sont des impératifs auxquels l’agriculture moderne se doit de répondre compte tenu des contraintes environnementales et économiques. C’est dans ce contexte qu’une étude pilote conjointe entre différents partenaires (INRA, Chambre d’Agriculture...) a été mise en place en Petite Beauce du Loiret. L’étude a porté sur la distribution spatiale de l’enracinement du blé tendre d’hiver et du maïs au stade floraison, dans des sols argilo-limoneux non calcaires reposant à profondeur variable sur des calcaires en place ou sur des matériaux limono-calcaires fins cryoturbés (MLCF). Une stratégie d’échantillonnage a été définie en fonction des systèmes de culture et de la connaissance des différents types de sols acquise lors de l’élaboration de la carte des sols du secteur. La méthode utilisée est la cartographie des racines sur des plans verticaux à l’aide d’une grille de 20 x 20 mm de maille élémentaire. La profondeur d’apparition du calcaire de Beauce en place ou d’un encroûtement calcaire détermine la profondeur d’enracinement du blé et du maïs. Dans les sols limoneux profonds sans obstacles à l’enracinement, le blé peut descendre au delà de 1,7 m de profondeur. Pour le maïs, la profondeur d’enracinement dans les horizons limono-calcaires cryoturbés peut être estimée par une relation linéaire simple en fonction de la profondeur d’apparition de ces horizons. Le blé colonise intensément les horizons de surface sans que l’on puisse mettre en évidence de différences notables entre itinéraires techniques, compte tenu des dates tardives d’observation et de la forte fissuration qui s’est développée. Cette colonisation est significativement supérieure à celle du maïs. Pour celui-ci, les colonisations les plus faibles sont celles des parcelles insuffisamment tassées. La colonisation des horizons profonds par le blé est nettement plus importante que celle réalisée par le maïs. Pour les deux cultures, nous avons mis en évidence des relations significatives entre la colonisation des horizons H5 (+H6) et celle des horizons B1. A l’aide des critères que nous avons mis en évidence, il est possible dans cette petite région agricole de prévoir la profondeur d’enracinement des deux cultures à partir d’une reconnaissance à la tarière des horizons pertinents pour les sols étudiés. Toutefois ce travail mérite d’être complété et étendu à d’autres sols et à d’autres cultures du secteur. Mots clés : Système racinaire, sol argilo-limoneux, Triticum aestivum L, Zea mays L, Beauce. |
J. Boulaine Quatre siècles de fertilisation - Première partie Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (3), p. 201-211, 1995. @article{d_Boulaine1995,
title = {Quatre siècles de fertilisation - Première partie},
author = {J. Boulaine},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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pages = {201-211},
abstract = {Entre 1600 et 1840 de grands savants ont exploré les problèmes de la fertilisation. Leurs successeurs ont construit un des chapitres les plus efficaces de l’Agronomie. L’histoire permet une hiérarchisation des problèmes qui leur avait souvent échappé. Les terres de France étaient épuisées à la fin du XVIII ème siècle, par une très longue exploitation par une population très supérieure en nombre à celles des pays voisins. La dégradation de l’humus, le blocage du phosphore et du potassium, ainsi que les pertes d’azote, en étaient les manifestations majeures. La Révolution de 1789 a supprimé de nombreuses contraintes : elle a permis la culture des légumineuses fourragères et des plantes sarclées qui ont stoppé la baisse des rendements et entraîné quelques progrès très limités durant le XIX ème siècle lequel a connu par ailleurs une quête effrénée de fertilisants, sans résultats appréciables au niveau national. Localement, des succès remarquables ont pu être enregistrés. L’apport du phosphore, grâce à des ressources minérales extérieures, a permis de surmonter cette contrainte majeure. Les rendements moyens en blé sont passés de 10 à 20 quintaux/ ha. Mais alors, la contrainte de l’azote minéral s’est manifestée car en année moyenne, la minéralisation de l’azote organique plafonne à ce niveau. A partir de 1945 les engrais azotés ont, à leur tour, provoqué l’essor prodigieux des rendements : celui du blé d’hiver a triplé en trente ans. D’autres éléments, au premier rang desquels le potassium, interviennent pour nuancer ce schéma simplifié. La nature très variée des terres, les disparités climatiques, les niveaux de formation des hommes interviennent eux aussi dans l’histoire complexe de la fertilisation, en France, depuis quatre siècles.
Mots clés : Humus, fertilisation rationnelle, azote, phosphore.},
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Entre 1600 et 1840 de grands savants ont exploré les problèmes de la fertilisation. Leurs successeurs ont construit un des chapitres les plus efficaces de l’Agronomie. L’histoire permet une hiérarchisation des problèmes qui leur avait souvent échappé. Les terres de France étaient épuisées à la fin du XVIII ème siècle, par une très longue exploitation par une population très supérieure en nombre à celles des pays voisins. La dégradation de l’humus, le blocage du phosphore et du potassium, ainsi que les pertes d’azote, en étaient les manifestations majeures. La Révolution de 1789 a supprimé de nombreuses contraintes : elle a permis la culture des légumineuses fourragères et des plantes sarclées qui ont stoppé la baisse des rendements et entraîné quelques progrès très limités durant le XIX ème siècle lequel a connu par ailleurs une quête effrénée de fertilisants, sans résultats appréciables au niveau national. Localement, des succès remarquables ont pu être enregistrés. L’apport du phosphore, grâce à des ressources minérales extérieures, a permis de surmonter cette contrainte majeure. Les rendements moyens en blé sont passés de 10 à 20 quintaux/ ha. Mais alors, la contrainte de l’azote minéral s’est manifestée car en année moyenne, la minéralisation de l’azote organique plafonne à ce niveau. A partir de 1945 les engrais azotés ont, à leur tour, provoqué l’essor prodigieux des rendements : celui du blé d’hiver a triplé en trente ans. D’autres éléments, au premier rang desquels le potassium, interviennent pour nuancer ce schéma simplifié. La nature très variée des terres, les disparités climatiques, les niveaux de formation des hommes interviennent eux aussi dans l’histoire complexe de la fertilisation, en France, depuis quatre siècles. Mots clés : Humus, fertilisation rationnelle, azote, phosphore. |