J. Boulaine Quatre siècles de fertilisation (Seconde partie) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (4), p. 219-226, 1995. @article{a_Boulaine1995,
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D. Baize Les sols argileux appauvris en argile sous climat tempéré humide - Planosols texturaux, pélosols différenciés et autres solums Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (4), p. 227-240, 1995. @article{b_Baize1995,
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abstract = {Sous climats tempérés humides, les sols développés à partir de matériaux sédimentaires argileux sont presque toujours appauvris en argiles dans leurs horizons supérieurs, lorsqu’ils n’ont pas été tronqués par l’érosion en terrains cultivés.
Souvent confrontés, au cours de leurs travaux de cartographie, à des solums montrant un appauvrissement en argiles morphologiquement très net (un changement textural brusque s’ajoutant à une forte différenciation texturale), les pédologues français ont peu à peu forgé deux catégories typologiques reconnues par le Référentiel Pédologiques 1995 : les PLANOSOLS texturaux et les PELOSOLS DIFFERENCIES. Les deux premières partie de articles seront consacrées à décrire la morphologie et le fonctionnement de ces deux catégories de sols.
Mais, dans les mêmes paysages de plaines sédimentaires, de très nombreux solums peuvent être observés où l’appauvrissement en argiles est évident mais qui ne présentent pas tous les caractères requis pour être rattachés aux PELOSOLS DIFFERENCIES ou aux PLANOSOLS. Mal reconnus, peu étudiés et difficiles à rattacher aux référentiels habituels, ces solums seront envisagés dans une troisième partie.
Les quatre études approfondies réalisées en France et au Luxembourg sur les PELOSOLS et sur les PLANOSOLS (Nguyen Kha, 1973 ; Baize, 1983 ; Lamotte, 1986 ; Van Den Broek, 1989) mènent toutes aux mêmes conclusions : il y a départ latéral de particules argileuses et de limons fins évacués en suspension par des nappes perchées temporaires à écoulement latéral.
Tous les sols envisagé au cours de cet article ont en commun un climat tempéré océaniques plus ou moins typiques, avec une influence plus continentale en Lorraine (température moyenne annuelles de l’air comprises entre 9 et 11°C ; température moyenne de Janvier de + 0,5 à + 5 °C ; température de Juillet de 17 à 19 °C ; précipitations moyennes annuelles comprises entre 600 et 1000 mm, bien réparties tout au long de l’année). Leurs matériaux parentaux sont des roches sédimentaires argileuses marines ou lagunaires, datant du Trias, du Lias, du Crétacé inférieur, de l’Eocène ou du Miocène. Ces roches peuvent être calcaires ou non, le plus souvent riches en calcium et magnésium à l’origine. Parfois la roche-mère est une formation résiduelle résultant de la décarbonatation d’une craie glauconifère ou d’un dépôt lœssique quaternaire. Ce ne sont jamais des alluvions. Dans le cas de sols argileux alluviaux, aucun gradient d’argile ne peut être observé.
Le processus d’appauvrissement en argile débute en milieu neutre, juste après la fin de la décarbonatation des matériaux calcaire. Il intervient ensuite dans un milieu de plus en plus acide, l’acidité étant finalement renforcée par l’acidolyse des minéraux argileux.
PLANOSOLS et PELOSOLS DIFFERENCIES peuvent être observés en situations planes ou sur pente faibles. Les autres sols argileux appauvris en argiles sont situés sur des versants plus pentus. Dans ce cas, une « course » débute entre les processus pédogénétiques donnant naissance à des horizons de surface à texture plus grossière et les processus d’érosion qui tendent à tronquer la partie supérieure des solums, notamment sous cultures.
En conclusion (figure 4), il est établi que l’appauvrissement en argile se développe sous climat tempéré humide à chaque fois qu’un fonctionnement latéral est possible, c’est-à-dire lorsque le solum montre une faible perméabilité verticale due à un plancher argileux. Une pente est également nécessaire même si elle est très faible. L’appauvrissement en argile est un processus qui s’auto-accélère mais un tel phénomène ne peut modifier fortement la morphologie d’un solum que s’il peut agir pendant un long temps dans un paysage stable, protégé de l’érosion. C’est pourquoi les sols argileux appauvris en argile sont beaucoup plus fréquents sous forêts que sous cultures.
L’appauvrissement en argile et en fer est un processus naturel : les eaux vont rapidement rejoindre les ruisseaux et les rivières, chargées de particules argileuses. Les conséquences de ce « lessivage latéral » sont le départ rapide dans les eaux de sub-surface non seulement des argiles fines mais aussi tous les produits ou déchets apportés dans les parcelles (pesticides, nitrate, éléments traces métalliques, etc.).
Mots clés : Sols argileux, appauvrissement, PELOSOLS, PLANOSOLS.},
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Sous climats tempérés humides, les sols développés à partir de matériaux sédimentaires argileux sont presque toujours appauvris en argiles dans leurs horizons supérieurs, lorsqu’ils n’ont pas été tronqués par l’érosion en terrains cultivés. Souvent confrontés, au cours de leurs travaux de cartographie, à des solums montrant un appauvrissement en argiles morphologiquement très net (un changement textural brusque s’ajoutant à une forte différenciation texturale), les pédologues français ont peu à peu forgé deux catégories typologiques reconnues par le Référentiel Pédologiques 1995 : les PLANOSOLS texturaux et les PELOSOLS DIFFERENCIES. Les deux premières partie de articles seront consacrées à décrire la morphologie et le fonctionnement de ces deux catégories de sols. Mais, dans les mêmes paysages de plaines sédimentaires, de très nombreux solums peuvent être observés où l’appauvrissement en argiles est évident mais qui ne présentent pas tous les caractères requis pour être rattachés aux PELOSOLS DIFFERENCIES ou aux PLANOSOLS. Mal reconnus, peu étudiés et difficiles à rattacher aux référentiels habituels, ces solums seront envisagés dans une troisième partie. Les quatre études approfondies réalisées en France et au Luxembourg sur les PELOSOLS et sur les PLANOSOLS (Nguyen Kha, 1973 ; Baize, 1983 ; Lamotte, 1986 ; Van Den Broek, 1989) mènent toutes aux mêmes conclusions : il y a départ latéral de particules argileuses et de limons fins évacués en suspension par des nappes perchées temporaires à écoulement latéral. Tous les sols envisagé au cours de cet article ont en commun un climat tempéré océaniques plus ou moins typiques, avec une influence plus continentale en Lorraine (température moyenne annuelles de l’air comprises entre 9 et 11°C ; température moyenne de Janvier de + 0,5 à + 5 °C ; température de Juillet de 17 à 19 °C ; précipitations moyennes annuelles comprises entre 600 et 1000 mm, bien réparties tout au long de l’année). Leurs matériaux parentaux sont des roches sédimentaires argileuses marines ou lagunaires, datant du Trias, du Lias, du Crétacé inférieur, de l’Eocène ou du Miocène. Ces roches peuvent être calcaires ou non, le plus souvent riches en calcium et magnésium à l’origine. Parfois la roche-mère est une formation résiduelle résultant de la décarbonatation d’une craie glauconifère ou d’un dépôt lœssique quaternaire. Ce ne sont jamais des alluvions. Dans le cas de sols argileux alluviaux, aucun gradient d’argile ne peut être observé. Le processus d’appauvrissement en argile débute en milieu neutre, juste après la fin de la décarbonatation des matériaux calcaire. Il intervient ensuite dans un milieu de plus en plus acide, l’acidité étant finalement renforcée par l’acidolyse des minéraux argileux. PLANOSOLS et PELOSOLS DIFFERENCIES peuvent être observés en situations planes ou sur pente faibles. Les autres sols argileux appauvris en argiles sont situés sur des versants plus pentus. Dans ce cas, une « course » débute entre les processus pédogénétiques donnant naissance à des horizons de surface à texture plus grossière et les processus d’érosion qui tendent à tronquer la partie supérieure des solums, notamment sous cultures. En conclusion (figure 4), il est établi que l’appauvrissement en argile se développe sous climat tempéré humide à chaque fois qu’un fonctionnement latéral est possible, c’est-à-dire lorsque le solum montre une faible perméabilité verticale due à un plancher argileux. Une pente est également nécessaire même si elle est très faible. L’appauvrissement en argile est un processus qui s’auto-accélère mais un tel phénomène ne peut modifier fortement la morphologie d’un solum que s’il peut agir pendant un long temps dans un paysage stable, protégé de l’érosion. C’est pourquoi les sols argileux appauvris en argile sont beaucoup plus fréquents sous forêts que sous cultures. L’appauvrissement en argile et en fer est un processus naturel : les eaux vont rapidement rejoindre les ruisseaux et les rivières, chargées de particules argileuses. Les conséquences de ce « lessivage latéral » sont le départ rapide dans les eaux de sub-surface non seulement des argiles fines mais aussi tous les produits ou déchets apportés dans les parcelles (pesticides, nitrate, éléments traces métalliques, etc.). Mots clés : Sols argileux, appauvrissement, PELOSOLS, PLANOSOLS. |
Y. Coquet; P. Boivin; E. Braudeau; J. Feltens; J. Touma Mesure in situ des propriétés de retrait de deux sols tropicaux peu gonflants Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (4), p. 241-255, 1995. @article{c_Coquet1995,
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abstract = {Avec le développement des méthodes de mesure au laboratoire, le champ d’investigation des études sur les propriétés de retrait des sols s’est élargi aux sols faiblement gonflants (retrait linéaire total relatif inférieur à 3 %). Cependant la caractérisation in situ du retrait des sols s’est essentiellement limitée au cas de sols argileux fortement gonflants. Nous présentons un protocole de mesure in situ de la courbe de retrait linéaire des sols, applicable aux sols faiblement gonflants. Son originalité repose d’une part sur l’utilisation de capteurs électroniques de déplacement pour mesurer les variations de couches de sol, avec une précision de ± 10 µm, et d’autre part sur l’utilisation du krigeage pour estimer la teneur en eau du sol à l’endroit des mesures d’épaisseur à partir de prélèvements réalisés à distance. Ce dispositif a été testé sur deux sols tropicaux peu gonflants : un sol ferrallitique et un sol alluvial peu évolué. Les courbes obtenues ont une forme similaire à celle des sols argileux gonflants, bien que l’ampleur du retrait leur soit inférieure de deux ordres de grandeur.
Mots clés : Retrait linéaire, courbe de retrait in situ, sol peu gonflant, capteur de déplacement, krigeage.},
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Avec le développement des méthodes de mesure au laboratoire, le champ d’investigation des études sur les propriétés de retrait des sols s’est élargi aux sols faiblement gonflants (retrait linéaire total relatif inférieur à 3 %). Cependant la caractérisation in situ du retrait des sols s’est essentiellement limitée au cas de sols argileux fortement gonflants. Nous présentons un protocole de mesure in situ de la courbe de retrait linéaire des sols, applicable aux sols faiblement gonflants. Son originalité repose d’une part sur l’utilisation de capteurs électroniques de déplacement pour mesurer les variations de couches de sol, avec une précision de ± 10 µm, et d’autre part sur l’utilisation du krigeage pour estimer la teneur en eau du sol à l’endroit des mesures d’épaisseur à partir de prélèvements réalisés à distance. Ce dispositif a été testé sur deux sols tropicaux peu gonflants : un sol ferrallitique et un sol alluvial peu évolué. Les courbes obtenues ont une forme similaire à celle des sols argileux gonflants, bien que l’ampleur du retrait leur soit inférieure de deux ordres de grandeur. Mots clés : Retrait linéaire, courbe de retrait in situ, sol peu gonflant, capteur de déplacement, krigeage. |
M. Dabas; O. Duval; A. Bruand; B. Verbèque Cartographie électrique en continu : Apport à la connaissance d'une couverture de sol développée sur matériaux deltaïques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 2 (4), p. 257-268, 1995. @article{d_Dabas1995,
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abstract = {"L’objectif de cette étude est de déterminer si une prospection électriques utilisant un dispositif équipé d’un déplacement spatiale des sols. Une cartographie électrique avec un tel dispositif a été mise en œuvre (quadripôle carré de un mètre de côté) sur une parcelle de 9 000 m² où les sols se sont développés sur des formations deltaïques du Burdigalien. Cinquante neuf profils linéaires de 150 mètres le long et équidistants de un mètre ont ainsi été réalisés avec une mesure tous les 10 centimètres. Les résistivités apparentes enregistrées varient de 10 à 600 Ω.m. Les cartes en résistivité révèlent des zones de résistivités apparentes très différentes. Ces résultats ont été comparés avec ceux d’une prospection pédologique : les variations de résistivité apparente sont liées à la profondeur des matériaux argileux présents sous les horizons superficiels sablo-argileux. L’utilisation future d’un dispositif équipé de plusieurs quadripôles nous permettra d’envisager des corrélations avec l’épaisseur de ces mêmes matériaux.
Les résultats actuels montrent qu’il est possible d’acquérir de façon très détaillée et en un temps très court des informations sur l’organisation des sols, sans perturber la couverture pédologique par de nombreux sondages ; le nombre de ces derniers peut en effet être réduit à seulement quelques-uns, placés judicieusement d’après les résultats de la cartographie électriques.
"
Mots clés : Géophysiques, pédologie, cartographie, grande échelle, résistivité, Orléanais.},
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"L’objectif de cette étude est de déterminer si une prospection électriques utilisant un dispositif équipé d’un déplacement spatiale des sols. Une cartographie électrique avec un tel dispositif a été mise en œuvre (quadripôle carré de un mètre de côté) sur une parcelle de 9 000 m² où les sols se sont développés sur des formations deltaïques du Burdigalien. Cinquante neuf profils linéaires de 150 mètres le long et équidistants de un mètre ont ainsi été réalisés avec une mesure tous les 10 centimètres. Les résistivités apparentes enregistrées varient de 10 à 600 Ω.m. Les cartes en résistivité révèlent des zones de résistivités apparentes très différentes. Ces résultats ont été comparés avec ceux d’une prospection pédologique : les variations de résistivité apparente sont liées à la profondeur des matériaux argileux présents sous les horizons superficiels sablo-argileux. L’utilisation future d’un dispositif équipé de plusieurs quadripôles nous permettra d’envisager des corrélations avec l’épaisseur de ces mêmes matériaux. Les résultats actuels montrent qu’il est possible d’acquérir de façon très détaillée et en un temps très court des informations sur l’organisation des sols, sans perturber la couverture pédologique par de nombreux sondages ; le nombre de ces derniers peut en effet être réduit à seulement quelques-uns, placés judicieusement d’après les résultats de la cartographie électriques. " Mots clés : Géophysiques, pédologie, cartographie, grande échelle, résistivité, Orléanais. |