R. Vandererven; D. Arrouays Instructions aux auteurs - Editorial Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 3-6, 2014. @article{a_Vandererven2014,
title = {Instructions aux auteurs - Editorial},
author = {R. Vandererven and D. Arrouays},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2100_03_06_edito.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {3-6},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
|
V. Tosser; T. Eglin; M. Bardy; A. Besson; M. Martin Evaluation des stocks de carbone organique des sols cultivés de France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 7-23, 2014. @article{b_Tosser2014,
title = {Evaluation des stocks de carbone organique des sols cultivés de France},
author = {V. Tosser and T. Eglin and M. Bardy and A. Besson and M. Martin},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2101_Tosser_07_24.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {7-23},
abstract = {Le stockage de Carbone Organique du Sol (COS) est un sujet de prime importance dans les négociations internationales visant à lutter contre le changement climatique au travers d’une réduction d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). Actuellement, les variations de COS sur les terres sans changement d’affectation, qui sont majoritairement causées par l’évolution des modes de gestion, ne sont pas prises en compte dans les inventaires français d’émissions et absorptions de Gaz à Effet de Serre (GES). Pour pallier ce manque, les lignes directrices du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), proposent trois méthodes, de complexités différentes.
L’objectif de ce travail est d’étudier dans quelle mesure il est possible d’appliquer la méthodologie de Tier 1 des lignes directrices du GIEC (basée sur les facteurs d’émissions), aux sites du Réseau de Mesure de la Qualité des Sols (RMQS), sur une période passée, entre 1990 et 2010, et de façon prospective sur la période 2010-2030. Ce travail repose sur la constitution de séries temporelles d’évolution des pratiques culturales (travail du sol et niveau d’intrants organiques). Pour la période 1990-2010, elles s’appuient sur les données des enquêtes Pratiques Culturales, et pour la période 2010-2030 sur les scénarios d’évolution de l’agriculture de l’étude « Agriculture et Facteur 4 ».
La méthodologie de Tier montre une augmentation du stock de COS de 0,92 tC/ha entre 1990 et 2010, alors que le stockage de COS est compris entre 2,95 et 3,85 tC/ha entre 2010 et 2030.
Mots clés : Sol, Carbone organique, France, Pratique culturale, Terre cultivée.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Le stockage de Carbone Organique du Sol (COS) est un sujet de prime importance dans les négociations internationales visant à lutter contre le changement climatique au travers d’une réduction d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). Actuellement, les variations de COS sur les terres sans changement d’affectation, qui sont majoritairement causées par l’évolution des modes de gestion, ne sont pas prises en compte dans les inventaires français d’émissions et absorptions de Gaz à Effet de Serre (GES). Pour pallier ce manque, les lignes directrices du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), proposent trois méthodes, de complexités différentes. L’objectif de ce travail est d’étudier dans quelle mesure il est possible d’appliquer la méthodologie de Tier 1 des lignes directrices du GIEC (basée sur les facteurs d’émissions), aux sites du Réseau de Mesure de la Qualité des Sols (RMQS), sur une période passée, entre 1990 et 2010, et de façon prospective sur la période 2010-2030. Ce travail repose sur la constitution de séries temporelles d’évolution des pratiques culturales (travail du sol et niveau d’intrants organiques). Pour la période 1990-2010, elles s’appuient sur les données des enquêtes Pratiques Culturales, et pour la période 2010-2030 sur les scénarios d’évolution de l’agriculture de l’étude « Agriculture et Facteur 4 ». La méthodologie de Tier montre une augmentation du stock de COS de 0,92 tC/ha entre 1990 et 2010, alors que le stockage de COS est compris entre 2,95 et 3,85 tC/ha entre 2010 et 2030. Mots clés : Sol, Carbone organique, France, Pratique culturale, Terre cultivée. |
A.C. Richer-de-Forges; M. Baffet; C. Berger; S. Coste; C. Courbe; S. Jalabert; J-C. Lacassin; S. Maillan; F. Michel; J. Moulin; J-P. Party; C. Renouard; J. Sauter; O. Scheurer; B. Verbèque; S. Desbourdes; F. Héliès; S. Lehmann; N.P.A. Saby; E. Tientcheu; M. Jamagne; B. Laroche; M. Bardy; M. Voltz La cartographie des sols à moyennes échelles en France métropolitaine Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 25-36, 2014. @article{c_RicherdeForges2014,
title = {La cartographie des sols à moyennes échelles en France métropolitaine},
author = {A.C. Richer-de-Forges and M. Baffet and C. Berger and S. Coste and C. Courbe and S. Jalabert and J-C. Lacassin and S. Maillan and F. Michel and J. Moulin and J-P. Party and C. Renouard and J. Sauter and O. Scheurer and B. Verbèque and S. Desbourdes and F. Héliès and S. Lehmann and N.P.A. Saby and E. Tientcheu and M. Jamagne and B. Laroche and M. Bardy and M. Voltz},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2102_Richerdeforges_25_36.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {25-36},
abstract = {Le programme de cartographie des sols à moyennes échelles du territoire français ("Connaissance Pédologique de la France" : CPF) a débuté en 1968. Depuis, environ 24 % du territoire, soit environ 13 millions d’hectares, a ainsi été couvert par une cartographie des sols au 1/100 000 et environ 18 % au 1/50 000, soit plus de 9 millions d’hectares. Sur le plan national, la priorité financière a toutefois été donnée au programme de cartographie de la France au 1/250 000, en voie d’achèvement (King et al., 1999) afin dáboutir le plus rapidement possible à une connaissance nationale des sols de France à une échelle inférieure au 1/1 000 000. Toutefois, le besoin de cartographie des sols à moyennes échelles est toujours présent et de nouvelles cartes sont publiées chaque année dans le cadre de ce programme. De même, les cartes publiées sont progressivement informatisées (couche graphique et base de données). Cette cartographie joue un rôle essentiel dans lénrichissement de nos connaissances sur les sols et notamment de leurs lois de répartition dans le paysage. Línformatisation de ces données permet de disposer d'un outil puissant qui constitue un atout précieux pour mieux prendre en compte la nature des sols au niveau local dans différents domaines (agronomie, environnement, aménagement des territoire…) et ainsi mieux répondre à des enjeux de durabilité des activités agricoles, de gestion et dáménagement des territoires, ou encore de préservation des ressources et des écosystèmes. Elle apporte également une aide non négligeable à la cartographie au 1/250 000 avec notamment une utilisation de ces cartes pour décrypter l’organisation des sols et comme zone dápprentissage pour de la cartographie numérique.
Mots clés : Cartographie, sol, DoneSol, CPF, inventaire, base de données géographique et sémantique, France métropolitaine.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Le programme de cartographie des sols à moyennes échelles du territoire français ("Connaissance Pédologique de la France" : CPF) a débuté en 1968. Depuis, environ 24 % du territoire, soit environ 13 millions d’hectares, a ainsi été couvert par une cartographie des sols au 1/100 000 et environ 18 % au 1/50 000, soit plus de 9 millions d’hectares. Sur le plan national, la priorité financière a toutefois été donnée au programme de cartographie de la France au 1/250 000, en voie d’achèvement (King et al., 1999) afin dáboutir le plus rapidement possible à une connaissance nationale des sols de France à une échelle inférieure au 1/1 000 000. Toutefois, le besoin de cartographie des sols à moyennes échelles est toujours présent et de nouvelles cartes sont publiées chaque année dans le cadre de ce programme. De même, les cartes publiées sont progressivement informatisées (couche graphique et base de données). Cette cartographie joue un rôle essentiel dans lénrichissement de nos connaissances sur les sols et notamment de leurs lois de répartition dans le paysage. Línformatisation de ces données permet de disposer d'un outil puissant qui constitue un atout précieux pour mieux prendre en compte la nature des sols au niveau local dans différents domaines (agronomie, environnement, aménagement des territoire…) et ainsi mieux répondre à des enjeux de durabilité des activités agricoles, de gestion et dáménagement des territoires, ou encore de préservation des ressources et des écosystèmes. Elle apporte également une aide non négligeable à la cartographie au 1/250 000 avec notamment une utilisation de ces cartes pour décrypter l’organisation des sols et comme zone dápprentissage pour de la cartographie numérique. Mots clés : Cartographie, sol, DoneSol, CPF, inventaire, base de données géographique et sémantique, France métropolitaine. |
B. Laroche; E. Thiry; N. Schnebelen; J-P. Chenu; J. Moulin; M. Bardy Les bases de données sur les sols au service des politiques publiques : exemple des zones humides Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 37-49, 2014. @article{d_Laroche2014,
title = {Les bases de données sur les sols au service des politiques publiques : exemple des zones humides},
author = {B. Laroche and E. Thiry and N. Schnebelen and J-P. Chenu and J. Moulin and M. Bardy},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2103_Laroche_37_50.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {37-49},
abstract = {Les zones humides apparaissent aujourd’hui de par leurs fonctions comme un enjeu fort dans les politiques publiques conduites au niveau européen ou national. De ce fait, de nombreux mécanismes réglementaires se sont mis en place pour contribuer à leur préservation. Un des exemples est l’arrêté du 24 juin 2008 modifié le 1er octobre 2009, applicable en France métropolitaine et en Corse, qui précise les différents critères de définition et de délimitation des zones humides : à partir du sol, de la végétation ou des habitats. L’identification et la délimitation des zones humides restent complexes ; celles-ci ne se limitent pas, comme on pourrait le penser trop facilement, aux bas-fonds alluviaux où se mêlent essentiellement REDUCTISOLS et HISTOSOLS. Pour pouvoir identifier puis délimiter une zone humide à partir du critère sol, l’arrêté du 24 juin 2008 modifié prévoit l’utilisation de données et cartes pédologiques existantes et des investigations sur le terrain si nécessaire. Cet article a pour but de montrer comment les données acquises depuis de nombreuses années au format national DoneSol dans le cadre du Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (Gis Sol) peuvent être mobilisées sur cette thématique. Il a aussi pour objectifs d’en discuter les limites.
Mots clés : Zone humide, base de données, sol, DoneSol, IGCS, GIS Sol.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Les zones humides apparaissent aujourd’hui de par leurs fonctions comme un enjeu fort dans les politiques publiques conduites au niveau européen ou national. De ce fait, de nombreux mécanismes réglementaires se sont mis en place pour contribuer à leur préservation. Un des exemples est l’arrêté du 24 juin 2008 modifié le 1er octobre 2009, applicable en France métropolitaine et en Corse, qui précise les différents critères de définition et de délimitation des zones humides : à partir du sol, de la végétation ou des habitats. L’identification et la délimitation des zones humides restent complexes ; celles-ci ne se limitent pas, comme on pourrait le penser trop facilement, aux bas-fonds alluviaux où se mêlent essentiellement REDUCTISOLS et HISTOSOLS. Pour pouvoir identifier puis délimiter une zone humide à partir du critère sol, l’arrêté du 24 juin 2008 modifié prévoit l’utilisation de données et cartes pédologiques existantes et des investigations sur le terrain si nécessaire. Cet article a pour but de montrer comment les données acquises depuis de nombreuses années au format national DoneSol dans le cadre du Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (Gis Sol) peuvent être mobilisées sur cette thématique. Il a aussi pour objectifs d’en discuter les limites. Mots clés : Zone humide, base de données, sol, DoneSol, IGCS, GIS Sol. |
L. Berthier; V. Chaplot; G. Dutin; A. Jaffrezic; B. Lemercier; A. Racapé; C. Walter Diagnostic in situ de la réduction du fer dans les sols par l'utilisation d'un test de terrain colorimétrique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 51-59, 2014. @article{e_Berthier2014,
title = {Diagnostic in situ de la réduction du fer dans les sols par l'utilisation d'un test de terrain colorimétrique},
author = {L. Berthier and V. Chaplot and G. Dutin and A. Jaffrezic and B. Lemercier and A. Racapé and C. Walter},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2104_Berthier_51_60_web.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {51-59},
abstract = {L’hydromorphie des sols est l’expression d’un engorgement en eau plus ou moins prolongé et d’un déficit en oxygène agissant sur leurs propriétés et leurs fonctionnalités. Elle s’exprime en prenant la forme de traits morphologiques souvent persistants, résultant de la dynamique du fer et du manganèse. La profondeur d’apparition, le degré d’hydromorphie (présence/absence d’horizons rédoxiques et/ou horizons réductiques) et sa persistance en profondeur dans les sols sont les critères retenus dans le cadre réglementaire des délimitations de zones humides. Ainsi, les traits pédologiques liés à un engorgement prolongé en eau dans les sols, comme la présence de concrétions de fer et de manganèse, sont classiquement utilisés pour délimiter les zones humides.
Mots clés : Zone humide, inventaire de terrain, hydromorphie, test, Fe(II), horizon réductique.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L’hydromorphie des sols est l’expression d’un engorgement en eau plus ou moins prolongé et d’un déficit en oxygène agissant sur leurs propriétés et leurs fonctionnalités. Elle s’exprime en prenant la forme de traits morphologiques souvent persistants, résultant de la dynamique du fer et du manganèse. La profondeur d’apparition, le degré d’hydromorphie (présence/absence d’horizons rédoxiques et/ou horizons réductiques) et sa persistance en profondeur dans les sols sont les critères retenus dans le cadre réglementaire des délimitations de zones humides. Ainsi, les traits pédologiques liés à un engorgement prolongé en eau dans les sols, comme la présence de concrétions de fer et de manganèse, sont classiquement utilisés pour délimiter les zones humides. Mots clés : Zone humide, inventaire de terrain, hydromorphie, test, Fe(II), horizon réductique. |
J-P. Party; J. Sauter; M. Lux; N. Muller Classement des sols et classement des terres pour láménagement foncier : méthodes et adaptation en Alsace Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 61-76, 2014. @article{f_Party2014,
title = {Classement des sols et classement des terres pour láménagement foncier : méthodes et adaptation en Alsace},
author = {J-P. Party and J. Sauter and M. Lux and N. Muller},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2105_Party_61_76.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {61-76},
abstract = {En France, les opérations dáménagement foncier passent par un classement des terres traditionnellement réalisé par une Commission Communale dÁménagement Foncier (CCAF) réunissant exploitants agricoles, propriétaires fonciers, conseillers municipaux, géomètres et agents du Département. En milieu agricole, la méthode utilisée est estimative et basée sur les rendements de plusieurs parcelles de référence vis-à-vis desquelles toutes les autres sont classées par comparaison.
En Alsace, depuis 2010, le Conseil Général du Haut-Rhin, du fait dénjeux territoriaux importants susceptibles de biaiser les classements de terre, a exprimé la volonté dácquisition d'une base plus objective. Ainsi, une méthode de classement des sols sáppuyant sur des études cartographiques à 1/5 000 - 1/10 000 sur assemblage cadastral a été mise au point à partir déssais antérieurs et des pratiques actuelles de pays frontaliers (Belgique, Allemagne, Suisse). Nous en présentons 2 exemples de cas concrets, les atouts et les limites de cet apport complémentaire aux travaux plus classiques du géomètre, ainsi que les actions de formation et dínformation qui en ont été dérivées ces 3 dernières années auprès dágents de la fonction publique territoriale.
Plus généralement enfin, la méthode proposée pourrait sínscrire dans une démarche appliquée à dáutres espaces du territoire français, notamment dans les espaces péri-urbains dans lesquels les enjeux de consommation déspace deviennent cruciaux. Des réflexions sont dáilleurs en cours à lÁDEME (programme GESSOL / UQUALISOL-ZU) et au sein du RMT Sols et Territoires (http://www.sols-et-territoires.org/) sur ce sujet dáctualité.
Mots clés : Cartographie à grande échelle, Sol, Aménagement foncier, Classement des terres, Classement des Sols, Alsace.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
En France, les opérations dáménagement foncier passent par un classement des terres traditionnellement réalisé par une Commission Communale dÁménagement Foncier (CCAF) réunissant exploitants agricoles, propriétaires fonciers, conseillers municipaux, géomètres et agents du Département. En milieu agricole, la méthode utilisée est estimative et basée sur les rendements de plusieurs parcelles de référence vis-à-vis desquelles toutes les autres sont classées par comparaison. En Alsace, depuis 2010, le Conseil Général du Haut-Rhin, du fait dénjeux territoriaux importants susceptibles de biaiser les classements de terre, a exprimé la volonté dácquisition d'une base plus objective. Ainsi, une méthode de classement des sols sáppuyant sur des études cartographiques à 1/5 000 - 1/10 000 sur assemblage cadastral a été mise au point à partir déssais antérieurs et des pratiques actuelles de pays frontaliers (Belgique, Allemagne, Suisse). Nous en présentons 2 exemples de cas concrets, les atouts et les limites de cet apport complémentaire aux travaux plus classiques du géomètre, ainsi que les actions de formation et dínformation qui en ont été dérivées ces 3 dernières années auprès dágents de la fonction publique territoriale. Plus généralement enfin, la méthode proposée pourrait sínscrire dans une démarche appliquée à dáutres espaces du territoire français, notamment dans les espaces péri-urbains dans lesquels les enjeux de consommation déspace deviennent cruciaux. Des réflexions sont dáilleurs en cours à lÁDEME (programme GESSOL / UQUALISOL-ZU) et au sein du RMT Sols et Territoires (http://www.sols-et-territoires.org/) sur ce sujet dáctualité. Mots clés : Cartographie à grande échelle, Sol, Aménagement foncier, Classement des terres, Classement des Sols, Alsace. |
M. Guiresse; E. Cambou; C. Collin Bellier; A. Denjean; P. Falba; E. Guigues; M. Mouclier; N. Muller; E. Nesling; J.P. Party; L. Rigou; A. Schneider; A. Toiser; Q. Vauthier; E Yken.; J.C. Revel Les Pédo-paysages des plaines centrales de Midi-Pyrénées Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 77-84, 2014. @article{g_Guiresse2014,
title = {Les Pédo-paysages des plaines centrales de Midi-Pyrénées},
author = {M. Guiresse and E. Cambou and C. Collin Bellier and A. Denjean and P. Falba and E. Guigues and M. Mouclier and N. Muller and E. Nesling and J.P. Party and L. Rigou and A. Schneider and A. Toiser and Q. Vauthier and E Yken. and J.C. Revel},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2106_Guiresse_77_84_web.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {77-84},
abstract = {Les sols des zones de plaines de la région Midi-Pyrénées montrent une grande diversité liée, notamment, au carrefour des influences climatiques passées et actuelles : glaciaire, méditerranéenne et atlantique. Le présent article illustre la distribution des principales Unités Typologiques de Sols parmi les Unités pédo-paysagères dans les zones de plaines depuis le nord du Lot jusquáu piémont ariégeois. La couverture pédologique y est très marquée par la nature des grands ensembles sédimentaires, depuis les contreforts du Massif central, jusqu'à la Molasse argilo-calcaire très largement étendue dans le bassin toulousain.
Mots clés : Sol, pédo-paysage, Midi-Pyrénées, cartographie, zone de plaine, IGCS, RRP, référentiel régional pédologique},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Les sols des zones de plaines de la région Midi-Pyrénées montrent une grande diversité liée, notamment, au carrefour des influences climatiques passées et actuelles : glaciaire, méditerranéenne et atlantique. Le présent article illustre la distribution des principales Unités Typologiques de Sols parmi les Unités pédo-paysagères dans les zones de plaines depuis le nord du Lot jusquáu piémont ariégeois. La couverture pédologique y est très marquée par la nature des grands ensembles sédimentaires, depuis les contreforts du Massif central, jusqu'à la Molasse argilo-calcaire très largement étendue dans le bassin toulousain. Mots clés : Sol, pédo-paysage, Midi-Pyrénées, cartographie, zone de plaine, IGCS, RRP, référentiel régional pédologique |
D. Baize; C. Ducommun Reconnaître les sols de zones humides : Difficultés dápplication des textes réglementaires Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 85-102, 2014. @article{h_Baize2014,
title = {Reconnaître les sols de zones humides : Difficultés dápplication des textes réglementaires},
author = {D. Baize and C. Ducommun},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2107_Baize_Ducommun_85_102.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {85-102},
abstract = {En France, la législation actuelle relative aux "zones humides" découle de la loi sur léau. Elle est composée d'un décret et de deux arrêtés, le deuxième (octobre 2009) venant modifier le contenu du premier (juin 2008). Ces textes ont été complétés par une circulaire.
Cet article sádresse à tous ceux qui ont à appliquer ces textes sur le terrain et qui doivent décider objectivement si des sols sont des "sols de zones humides" ou non, sur la base dóbservations faites le plus souvent grâce à des sondages à la tarière. Son principal objectif est dáttirer láttention sur les difficultés quíl y a à appliquer concrètement les directives contenues dans les deux arrêtés et, finalement, à définir les "sols de zones humides". En outre, les limites de ces deux arrêtés et de la circulaire vont être évoquées et des améliorations vont être suggérées.
Mots clés : sols, zones humides, engorgements, horizons rédoxiques, horizons réductiques.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
En France, la législation actuelle relative aux "zones humides" découle de la loi sur léau. Elle est composée d'un décret et de deux arrêtés, le deuxième (octobre 2009) venant modifier le contenu du premier (juin 2008). Ces textes ont été complétés par une circulaire. Cet article sádresse à tous ceux qui ont à appliquer ces textes sur le terrain et qui doivent décider objectivement si des sols sont des "sols de zones humides" ou non, sur la base dóbservations faites le plus souvent grâce à des sondages à la tarière. Son principal objectif est dáttirer láttention sur les difficultés quíl y a à appliquer concrètement les directives contenues dans les deux arrêtés et, finalement, à définir les "sols de zones humides". En outre, les limites de ces deux arrêtés et de la circulaire vont être évoquées et des améliorations vont être suggérées. Mots clés : sols, zones humides, engorgements, horizons rédoxiques, horizons réductiques. |
J-P. Party; A. Granier Données de sols dans la forêt française : état sommaire de léxistant et intérêt de leur mobilisation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 103-112, 2014. @article{i_Party2014,
title = {Données de sols dans la forêt française : état sommaire de léxistant et intérêt de leur mobilisation},
author = {J-P. Party and A. Granier},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2108_Party_foret_03_112.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {103-112},
abstract = {Compte tenu de leur accumulation au cours des 25 dernières années, la mobilisation des dizaines de milliers de données existantes sur les sols forestiers présente un intérêt certain quant à leur généralisation cartographique. En effet, des besoins forestiers, pour lesquels leur utilisation sávère aujourd'hui essentielle, ont été bien identifiés par le RMT Aforce « Adaptation des forêts au changement climatique » notamment vis-à-vis des flux et bilans déau et de leurs variations dans les écosystèmes forestiers (journées REGEFOR 2013). Alors que la base nationale DONESOL (InfoSol-INRA Orléans) montre des profils forestiers sous-représentés (densité dénviron moitié moindre quén milieu agricole), dáutres sources ponctuelles peuvent être mobilisées telles que la base ECOPLANT (AgroParisTech Nancy) ou la base de données écologique de l'IGN-IFN. Ces données ponctuelles peuvent aujourd'hui être spatialisées selon des lois de répartition des sols décryptées pour les trois quarts du territoire français d'une part dans des cartes de référence à moyenne échelle informatisées (programme CPF-INRA) et dáutre part dans les catalogues de stations forestières. En assurant d'une part, une synergie entre toutes ces sources de données qui détiennent chacune une partie des données nécessaires et dáutre part avec un minimum de travail de terrain complémentaire essentiel à la qualité du résultat, une carte des sols à moyenne échelle (1/50 000-1/100 000) homogène et à usages multiples pour tout léspace forestier français pourrait ainsi être établie à court ou moyen terme. Ceci permettrait dápporter une réponse aux besoins en données de sols aujourd'hui nécessaires à cette échelle pour les forestiers.
Mots clés : Cartographie, Sol, Forêts, Inventaire, Base de données géographique, France.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Compte tenu de leur accumulation au cours des 25 dernières années, la mobilisation des dizaines de milliers de données existantes sur les sols forestiers présente un intérêt certain quant à leur généralisation cartographique. En effet, des besoins forestiers, pour lesquels leur utilisation sávère aujourd'hui essentielle, ont été bien identifiés par le RMT Aforce « Adaptation des forêts au changement climatique » notamment vis-à-vis des flux et bilans déau et de leurs variations dans les écosystèmes forestiers (journées REGEFOR 2013). Alors que la base nationale DONESOL (InfoSol-INRA Orléans) montre des profils forestiers sous-représentés (densité dénviron moitié moindre quén milieu agricole), dáutres sources ponctuelles peuvent être mobilisées telles que la base ECOPLANT (AgroParisTech Nancy) ou la base de données écologique de l'IGN-IFN. Ces données ponctuelles peuvent aujourd'hui être spatialisées selon des lois de répartition des sols décryptées pour les trois quarts du territoire français d'une part dans des cartes de référence à moyenne échelle informatisées (programme CPF-INRA) et dáutre part dans les catalogues de stations forestières. En assurant d'une part, une synergie entre toutes ces sources de données qui détiennent chacune une partie des données nécessaires et dáutre part avec un minimum de travail de terrain complémentaire essentiel à la qualité du résultat, une carte des sols à moyenne échelle (1/50 000-1/100 000) homogène et à usages multiples pour tout léspace forestier français pourrait ainsi être établie à court ou moyen terme. Ceci permettrait dápporter une réponse aux besoins en données de sols aujourd'hui nécessaires à cette échelle pour les forestiers. Mots clés : Cartographie, Sol, Forêts, Inventaire, Base de données géographique, France. |
C. Guellier; M. Bardy; S. Andrianarisoa; B. Balloy; L. Bargeot; A. Chafchafi; C. Ducommun; F. Kockmann; B. Laroche; B. Lemercier; J. Moulin; J. Sauter; O. Scheurer; F. Templereau; N. Schnebelen; J-L. Fort Le Réseau Mixte Technologique Sols et Territoires : développer la connaissance des sols dans les territoires. Principes, bilan et perspectives Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 113-124, 2014. @article{j_Guellier2014,
title = {Le Réseau Mixte Technologique Sols et Territoires : développer la connaissance des sols dans les territoires. Principes, bilan et perspectives},
author = {C. Guellier and M. Bardy and S. Andrianarisoa and B. Balloy and L. Bargeot and A. Chafchafi and C. Ducommun and F. Kockmann and B. Laroche and B. Lemercier and J. Moulin and J. Sauter and O. Scheurer and F. Templereau and N. Schnebelen and J-L. Fort},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2109_Guellier_113_124_web.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {113-124},
abstract = {"Dans une perspective de gestion durable des territoires, des outils et compétences sont nécessaires et attendus pour prendre en compte les sols dans l’action publique. Le RMT Sols & Territoires, créé le 29 octobre 2010, est organisé autour de deux enjeux centraux visant la connaissance et la valorisation des données sols spatialisées. Dans le cadre de son renouvellement, une évaluation du réseau a été faite en 2013. Cet article en présente les principaux résultats, ainsi que les perspectives du réseau.
En seulement 3 ans, le RMT Sols et Territoires a su fédérer et animer un réseau de partenaires dynamique, qui a vu le lancement de nombreux chantiers dont les premières productions sont « visibles ». Pendant près de 3 ans, le RMT a mobilisé 13 partenaires fondateurs soit 46 personnes et 9 Equivalent Temps Plein (ETP) qui ont participé activement aux différents chantiers. Le public touché par le réseau au travers des séminaires, de l’infolettre et du site internet est d’environ 1 500 personnes. L’enjeu du réseau pour les années à venir sera de consolider et élargir son partenariat et d’intégrer des thématiques nouvelles parmi ses actions."
Mots clés : Sols, partenariat, territoire, réseau, agriculture, valorisation, bases de données.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
"Dans une perspective de gestion durable des territoires, des outils et compétences sont nécessaires et attendus pour prendre en compte les sols dans l’action publique. Le RMT Sols & Territoires, créé le 29 octobre 2010, est organisé autour de deux enjeux centraux visant la connaissance et la valorisation des données sols spatialisées. Dans le cadre de son renouvellement, une évaluation du réseau a été faite en 2013. Cet article en présente les principaux résultats, ainsi que les perspectives du réseau. En seulement 3 ans, le RMT Sols et Territoires a su fédérer et animer un réseau de partenaires dynamique, qui a vu le lancement de nombreux chantiers dont les premières productions sont « visibles ». Pendant près de 3 ans, le RMT a mobilisé 13 partenaires fondateurs soit 46 personnes et 9 Equivalent Temps Plein (ETP) qui ont participé activement aux différents chantiers. Le public touché par le réseau au travers des séminaires, de l’infolettre et du site internet est d’environ 1 500 personnes. L’enjeu du réseau pour les années à venir sera de consolider et élargir son partenariat et d’intégrer des thématiques nouvelles parmi ses actions." Mots clés : Sols, partenariat, territoire, réseau, agriculture, valorisation, bases de données. |
B. Laroche; A.C. Richer-de-Forges; S. Leménager; D. Arrouays; N. Schnebelen; M. Eimberck; B. Toutain; S. Lehmann; E. Tientcheu; F. Héliès; J-P. Chenu; S. Parot; S. Desbourdes; G. Girot; M. Voltz; M. Bardy Le programme Inventaire Gestion Conservation des Sols de France : volet Référentiel Régional Pédologique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 125-140, 2014. @article{k_Laroche2014,
title = {Le programme Inventaire Gestion Conservation des Sols de France : volet Référentiel Régional Pédologique},
author = {B. Laroche and A.C. Richer-de-Forges and S. Leménager and D. Arrouays and N. Schnebelen and M. Eimberck and B. Toutain and S. Lehmann and E. Tientcheu and F. Héliès and J-P. Chenu and S. Parot and S. Desbourdes and G. Girot and M. Voltz and M. Bardy},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2110_Laroche_125_140_web.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {125-140},
abstract = {Cet article a pour objectif, un peu plus de dix ans après la mise en place du Groupement d’Intérêt Scientifique Sol, de faire un état de l’art sur l’avancement du volet RRP du programme national IGCS. Ce volet initié au début des années 90 vise à produire une cartographie des sols à 1/250 000 sur le territoire français. Bien que les débuts aient été difficiles, l’adhésion des différentes régions s’est faite progressivement, et il ne reste aujourd’hui que quelques départements à engager. Dans cet article, il s’agit en particulier de décrire et d’analyser les évolutions du cadre de collecte, du partenariat, de l’acquisition et de la vérification des données, ainsi que de la valorisation qui en est faite. Ces différents éléments permettent enfin de dégager des perspectives pour le programme.
Mots clés : cartographie, sol, base de données, inventaire, DoneSol, IGCS, GIS Sol.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Cet article a pour objectif, un peu plus de dix ans après la mise en place du Groupement d’Intérêt Scientifique Sol, de faire un état de l’art sur l’avancement du volet RRP du programme national IGCS. Ce volet initié au début des années 90 vise à produire une cartographie des sols à 1/250 000 sur le territoire français. Bien que les débuts aient été difficiles, l’adhésion des différentes régions s’est faite progressivement, et il ne reste aujourd’hui que quelques départements à engager. Dans cet article, il s’agit en particulier de décrire et d’analyser les évolutions du cadre de collecte, du partenariat, de l’acquisition et de la vérification des données, ainsi que de la valorisation qui en est faite. Ces différents éléments permettent enfin de dégager des perspectives pour le programme. Mots clés : cartographie, sol, base de données, inventaire, DoneSol, IGCS, GIS Sol. |
N.P.A. Saby; B. Lemercier; D. Arrouays; S. Leménager; B.P. Louis; F. Millet; J-B. Paroissien; E. Schellenberger; H. Squividant; C. Swiderski; B. Toutain; C. Walter; M. Bardy Le programme Base de Données des Analyses de Terre (BDAT) : bilan de 20 ans de collecte de résultats d’analyses. Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 21 (1), p. 141-150, 2014. @article{l_Saby2014,
title = {Le programme Base de Données des Analyses de Terre (BDAT) : bilan de 20 ans de collecte de résultats d’analyses.},
author = {N.P.A. Saby and B. Lemercier and D. Arrouays and S. Leménager and B.P. Louis and F. Millet and J-B. Paroissien and E. Schellenberger and H. Squividant and C. Swiderski and B. Toutain and C. Walter and M. Bardy},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_21_1_2111_Saby_141_150_web.pdf},
year = {2014},
date = {2014-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {21},
number = {1},
pages = {141-150},
abstract = {Le programme Base de Données des Analyses de Terre (BDAT) regroupe depuis vingt ans les résultats d’analyses d’horizons de surface de sols cultivés, effectuées sur l’ensemble du territoire national, à la demande d’agriculteurs, par des laboratoires agréés par le Ministère en charge de l’agriculture. Cet article a pour objectif de présenter les derniers résultats produits par ce programme. Il aborde successivement la présentation de l’organisation du programme, des développements méthodologiques connexes et des principaux résultats sur le statut et l’évolution des propriétés des horizons de surface des sols cultivés. A ce jour, la BDAT recense 22 830 147 résultats analytiques provenant de 1 962 238 échantillons récoltés sur la période 1990-2009. L’analyse de ces données permet par exemple de mettre en évidence à l’échelle nationale une forte hétérogénéité spatiale de la richesse en phosphore assimilable, des baisses des teneurs en carbone des sols initialement les plus pourvus et d’une hausse généralisée des pH des sols non calcaires. Cependant, les biais statistiques inhérents à la stratégie d’échantillonnage adoptée peuvent être importants et difficilement quantifiables. Des précautions doivent être prises pour interpréter les résultats issus d’analyses d’une telle base de données. Cependant, le programme BDAT constitue une source d’informations importante sur la variabilité des propriétés des horizons de surface des sols cultivés et les résultats statistiques agrégés sont aujourd’hui librement disponibles sur internet (http://bdat.gissol.fr).
Mots clés : Analyses de Terre, base de données, qualité des sols, surveillance, cartographie.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Le programme Base de Données des Analyses de Terre (BDAT) regroupe depuis vingt ans les résultats d’analyses d’horizons de surface de sols cultivés, effectuées sur l’ensemble du territoire national, à la demande d’agriculteurs, par des laboratoires agréés par le Ministère en charge de l’agriculture. Cet article a pour objectif de présenter les derniers résultats produits par ce programme. Il aborde successivement la présentation de l’organisation du programme, des développements méthodologiques connexes et des principaux résultats sur le statut et l’évolution des propriétés des horizons de surface des sols cultivés. A ce jour, la BDAT recense 22 830 147 résultats analytiques provenant de 1 962 238 échantillons récoltés sur la période 1990-2009. L’analyse de ces données permet par exemple de mettre en évidence à l’échelle nationale une forte hétérogénéité spatiale de la richesse en phosphore assimilable, des baisses des teneurs en carbone des sols initialement les plus pourvus et d’une hausse généralisée des pH des sols non calcaires. Cependant, les biais statistiques inhérents à la stratégie d’échantillonnage adoptée peuvent être importants et difficilement quantifiables. Des précautions doivent être prises pour interpréter les résultats issus d’analyses d’une telle base de données. Cependant, le programme BDAT constitue une source d’informations importante sur la variabilité des propriétés des horizons de surface des sols cultivés et les résultats statistiques agrégés sont aujourd’hui librement disponibles sur internet (http://bdat.gissol.fr). Mots clés : Analyses de Terre, base de données, qualité des sols, surveillance, cartographie. |