V. Murciano; J-B. Paroissien; N.P.A. Saby; A.C. Richer-de-Forges; M.P. Martin; R. Emilion; D. Arrouays Estimation des incertitudes liées à la prédiction ponctuelle de variables pédologiques à partir de bases de données géographiques sur les sols. Exemple de l’utilisation des strates issues du programme français Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 22 (1), p. 9-18, 2015. @article{a_Murciano2015,
title = {Estimation des incertitudes liées à la prédiction ponctuelle de variables pédologiques à partir de bases de données géographiques sur les sols. Exemple de l’utilisation des strates issues du programme français Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS)},
author = {V. Murciano and J-B. Paroissien and N.P.A. Saby and A.C. Richer-de-Forges and M.P. Martin and R. Emilion and D. Arrouays},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_22_1_2201_09_18murciano_final.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {1},
pages = {9-18},
abstract = {Le programme GlobalSoilMap a pour objectif de produire une base de données à haute résolution spatiale des propriétés des sols du monde, assorties de leurs incertitudes. Parmi les méthodes possibles pour atteindre cet objectif, l’une d’elles consiste en une prédiction de ces propriétés à partir de moyennes pondérées et d’estimations des intervalles de confiance issues de bases de données cartographiques (unités cartographiques et typologiques de sol). En France, ces bases décrivent en particulier les « strates », qui sont des horizons conceptuels caractérisés à partir des valeurs modales et extrêmes d’un certain nombre de propriétés. Cependant, dans de nombreux cas, ces valeurs extrêmes n’ont pas été renseignées dans les bases de données. Notre objectif est donc de tester la possibilité d’estimer ces valeurs extrêmes à partir des valeurs modales et d’autres variables environnementales en utilisant des techniques d’apprentissage automatique. Les données utilisées proviennent de l’extraction de DoneSol des strates contenant les valeurs modales et les valeurs extrêmes de certaines propriétés. Nous illustrons ici la démarche par des résultats primaires concernant 7 variables pédologiques requises pour les « produits » GlobalSoilMap (carbone organique, pHeau, teneurs en argile, limon, sable, éléments grossiers, et capacité d’échange cationique) puis nous détaillons deux exemples portant sur le carbone organique et le pH. Les qualités de prédiction les plus satisfaisantes concernent le carbone. L’intérêt principal de ce type d’approche est de pouvoir dériver des valeurs par défaut de ces indicateurs de dispersion lorsqu’elles sont manquantes dans les bases de données. On peut toutefois penser que les types de modèles que nous avons utilisés pourraient parfois conduire à un « sur-ajustement » qui donne une fausse idée de leur performance. Pour vérifier cela, il faudrait disposer d’une validation externe entièrement indépendante.
Mots clés :
GlobalSoilMap, cartographie numérique des sols, incertitude, apprentissage automatique, fouille de données, France, IGCS, inventaire cartographique.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Le programme GlobalSoilMap a pour objectif de produire une base de données à haute résolution spatiale des propriétés des sols du monde, assorties de leurs incertitudes. Parmi les méthodes possibles pour atteindre cet objectif, l’une d’elles consiste en une prédiction de ces propriétés à partir de moyennes pondérées et d’estimations des intervalles de confiance issues de bases de données cartographiques (unités cartographiques et typologiques de sol). En France, ces bases décrivent en particulier les « strates », qui sont des horizons conceptuels caractérisés à partir des valeurs modales et extrêmes d’un certain nombre de propriétés. Cependant, dans de nombreux cas, ces valeurs extrêmes n’ont pas été renseignées dans les bases de données. Notre objectif est donc de tester la possibilité d’estimer ces valeurs extrêmes à partir des valeurs modales et d’autres variables environnementales en utilisant des techniques d’apprentissage automatique. Les données utilisées proviennent de l’extraction de DoneSol des strates contenant les valeurs modales et les valeurs extrêmes de certaines propriétés. Nous illustrons ici la démarche par des résultats primaires concernant 7 variables pédologiques requises pour les « produits » GlobalSoilMap (carbone organique, pHeau, teneurs en argile, limon, sable, éléments grossiers, et capacité d’échange cationique) puis nous détaillons deux exemples portant sur le carbone organique et le pH. Les qualités de prédiction les plus satisfaisantes concernent le carbone. L’intérêt principal de ce type d’approche est de pouvoir dériver des valeurs par défaut de ces indicateurs de dispersion lorsqu’elles sont manquantes dans les bases de données. On peut toutefois penser que les types de modèles que nous avons utilisés pourraient parfois conduire à un « sur-ajustement » qui donne une fausse idée de leur performance. Pour vérifier cela, il faudrait disposer d’une validation externe entièrement indépendante. Mots clés : GlobalSoilMap, cartographie numérique des sols, incertitude, apprentissage automatique, fouille de données, France, IGCS, inventaire cartographique. |
C. Mathieu Sur la nécessité d’un référentiel, outil de communication et de compréhension en science du sol Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 22 (1), p. 19-28, 2015. @article{b_Mathieu2015,
title = {Sur la nécessité d’un référentiel, outil de communication et de compréhension en science du sol},
author = {C. Mathieu},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_22_1_2202_19_28_mathieu_imprimeur.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {1},
pages = {19-28},
abstract = {La Science du sol, discipline relativement récente, n’a conquis son autonomie qu’à la fin du XIXe siècle, grâce aux travaux et à la notoriété du savant russe Dokouchaev. En rapide évolution, cette science utilise un vocabulaire qui peut paraître difficile au non-spécialiste. En effet, lorsque des spécialités se développent, de nouveaux mots se créent et des vocabulaires s’élaborent.
Durant les cinquante dernières années, de nombreux ouvrages généraux mais aussi spécifiques des différents domaines de la Science du sol ont été publiés, propageant un vocabulaire riche, parfois simple, parfois plus compliqué, qu’il convient de diffuser aux nombreux utilisateurs du sol.
Le rôle d’un référentiel du langage de la communauté pédologique est de diffuser un vocabulaire complet et compréhensible utilisable et utilisé par tous ceux qui sont concernés par le capital-sol. Le Dictionnaire de science du sol "lieu de mémoire collective" pour cette science est un de ces outils pour participer à la constitution et à l’officialisation d’un langage commun. Il reste encore à faire un travail long et régulier auquel la contribution de chacun est indispensable.
Mots clés : Vertisols, analyses, argiles, matières organiques, courbes de retrait, teneurs en eau, réserve utile, régression.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
La Science du sol, discipline relativement récente, n’a conquis son autonomie qu’à la fin du XIXe siècle, grâce aux travaux et à la notoriété du savant russe Dokouchaev. En rapide évolution, cette science utilise un vocabulaire qui peut paraître difficile au non-spécialiste. En effet, lorsque des spécialités se développent, de nouveaux mots se créent et des vocabulaires s’élaborent. Durant les cinquante dernières années, de nombreux ouvrages généraux mais aussi spécifiques des différents domaines de la Science du sol ont été publiés, propageant un vocabulaire riche, parfois simple, parfois plus compliqué, qu’il convient de diffuser aux nombreux utilisateurs du sol. Le rôle d’un référentiel du langage de la communauté pédologique est de diffuser un vocabulaire complet et compréhensible utilisable et utilisé par tous ceux qui sont concernés par le capital-sol. Le Dictionnaire de science du sol "lieu de mémoire collective" pour cette science est un de ces outils pour participer à la constitution et à l’officialisation d’un langage commun. Il reste encore à faire un travail long et régulier auquel la contribution de chacun est indispensable. Mots clés : Vertisols, analyses, argiles, matières organiques, courbes de retrait, teneurs en eau, réserve utile, régression. |
M. Tetegan; A.C. Richer-de-Forges; B. Nicoullaud; C. Desbourdes; N. Schnebelen; A. Bouthier; D. Arrouays; I. Cousin Prise en compte de la pierrosité dans les calculs de réserve utile et du besoin en eau pour une culture de maïs. Cas du Loiret Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 22 (1), p. 29-42, 2015. @article{c_Tetegan2015,
title = {Prise en compte de la pierrosité dans les calculs de réserve utile et du besoin en eau pour une culture de maïs. Cas du Loiret},
author = {M. Tetegan and A.C. Richer-de-Forges and B. Nicoullaud and C. Desbourdes and N. Schnebelen and A. Bouthier and D. Arrouays and I. Cousin},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_22_1_2203_29_42_Tetegan_web.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {1},
pages = {29-42},
abstract = {Lors de la caractérisation des propriétés de rétention en eau des sols caillouteux, les éléments grossiers sont souvent, soit totalement négligés, soit considérés comme ne participant pas à la réserve utile des sols. Pourtant léstimation du fonctionnement hydrique des sols caillouteux nécessite la prise en compte des propriétés hydriques de chacune des phases constituant ce type de sol. Basée sur la carte des sols du Loiret, cette étude a pour objectif de proposer un calcul de la réserve utile des sols tenant compte des capacités de rétention en eau des éléments grossiers. La réserve utile des sols a été calculée via le couplage des classes de pédotransfert proposées par Bruand et al. (2004) pour la terre fine et Tetegan et al. (2011) pour les éléments grossiers. Les résultats obtenus ont démontré que la non prise en compte de la phase caillouteuse dans le calcul de la réserve utile de sols à pierrosités variables pouvait induire parfois près de 50% d’erreur. Pour une culture de maïs, le déficit hydrique moyen annuel évalué sur 21 ans par un modèle de bilan hydrique, est mal estimé sur 80 % de la surface étudiée. Les besoins en eau sont ainsi souvent surestimés, car les éléments grossiers peuvent servir d’apport hydrique non négligeable aux cultures. Ces travaux montrent que les pratiques dírrigation à l'échelle régionale peuvent être améliorées pour optimiser léfficacité de l’utilisation de léau.
Mots clés :
Sols caillouteux, Loiret, réserve utile, fonctions de pédotransfert, déficit hydrique, cartographie, modèle de bilan hydrique.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Lors de la caractérisation des propriétés de rétention en eau des sols caillouteux, les éléments grossiers sont souvent, soit totalement négligés, soit considérés comme ne participant pas à la réserve utile des sols. Pourtant léstimation du fonctionnement hydrique des sols caillouteux nécessite la prise en compte des propriétés hydriques de chacune des phases constituant ce type de sol. Basée sur la carte des sols du Loiret, cette étude a pour objectif de proposer un calcul de la réserve utile des sols tenant compte des capacités de rétention en eau des éléments grossiers. La réserve utile des sols a été calculée via le couplage des classes de pédotransfert proposées par Bruand et al. (2004) pour la terre fine et Tetegan et al. (2011) pour les éléments grossiers. Les résultats obtenus ont démontré que la non prise en compte de la phase caillouteuse dans le calcul de la réserve utile de sols à pierrosités variables pouvait induire parfois près de 50% d’erreur. Pour une culture de maïs, le déficit hydrique moyen annuel évalué sur 21 ans par un modèle de bilan hydrique, est mal estimé sur 80 % de la surface étudiée. Les besoins en eau sont ainsi souvent surestimés, car les éléments grossiers peuvent servir d’apport hydrique non négligeable aux cultures. Ces travaux montrent que les pratiques dírrigation à l'échelle régionale peuvent être améliorées pour optimiser léfficacité de l’utilisation de léau. Mots clés : Sols caillouteux, Loiret, réserve utile, fonctions de pédotransfert, déficit hydrique, cartographie, modèle de bilan hydrique. |
M. Bornand; M. Dosso Sols et histoire récente de l’agriculture sur le Plateau de Valensole. Constats et perspectives. Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 22 (1), p. 43-58, 2015. @article{d_Bornand2015,
title = {Sols et histoire récente de l’agriculture sur le Plateau de Valensole. Constats et perspectives.},
author = {M. Bornand and M. Dosso},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_22_1_2204_43_58bornand_web.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {1},
pages = {43-58},
abstract = {La carte pédologique de Digne au 1/100 000ème, de Bornand, Fléché et Guyon (2001), inclut tout le Plateau de Valensole (plus de 100 000 ha) (figure 1). Cet article présente les sols du Plateau, vaste surface très incisée par les ruisseaux et les ravins locaux (figure 4). La séquence de sols observée est en liaison avec la topographie et la composition des roches associées (figure 5). Le sol typique des replats est décrit (figure 6) ; de par sa nature et sa position topographique, il représente la richesse de l’agriculture locale ; cependant, il subit une érosion régressive sur plus de 50% de la surface du Plateau. On explicite les contraintes de ces différents sols pour leur mise en culture. Puis, sur la base du travail de Lang et Ramseyer (2011), on analyse l’évolution des modes de mise en valeur agricole du Plateau et de ses vallons de 1945 à nos jours. Autrefois, les têtes de ravins étaient souvent aménagées et correspondaient aux lieux de vie des nombreux agriculteurs (lieux d’implantation des fermes), mais, elles sont aujourd’hui abandonnées et rendues à la forêt. Le Plateau, entièrement défriché, est cultivé à l’échelle de vastes parcelles de plus de 100 hectares (photo 1). Cette évolution est liée à la révolution agricole qui, dans les années 50, a permis de passer du cheval au tracteur motorisé. L’incidence de ces bouleversements s’observe aujourd’hui sur les sols (photos 2, 3, 4) et les eaux (figure 7) et conduit à leur dégradation progressive. Au total, on montre qu’à la dégradation anthropique des sols qui s’est exercée depuis le néolithique vient s’adjoindre depuis une trentaine d’années seulement une dégradation rapide et profonde, inquiétante pour l’avenir. De nouvelles orientations sont à prendre pour l’agriculture dominante : si les pratiques de gestion du sol ne le préservent pas mieux, alors l’agriculture ne sera pas durable.
Mots clés :
Climat méditerranéen, Plateau de Valensole, Sols bruns calcaires à galets calcaires, Sols rouges fersiallitiques à galets calcaires, Révolution agricole, Agriculture contemporaine, Dégradation anthropique des sols et des eaux.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
La carte pédologique de Digne au 1/100 000ème, de Bornand, Fléché et Guyon (2001), inclut tout le Plateau de Valensole (plus de 100 000 ha) (figure 1). Cet article présente les sols du Plateau, vaste surface très incisée par les ruisseaux et les ravins locaux (figure 4). La séquence de sols observée est en liaison avec la topographie et la composition des roches associées (figure 5). Le sol typique des replats est décrit (figure 6) ; de par sa nature et sa position topographique, il représente la richesse de l’agriculture locale ; cependant, il subit une érosion régressive sur plus de 50% de la surface du Plateau. On explicite les contraintes de ces différents sols pour leur mise en culture. Puis, sur la base du travail de Lang et Ramseyer (2011), on analyse l’évolution des modes de mise en valeur agricole du Plateau et de ses vallons de 1945 à nos jours. Autrefois, les têtes de ravins étaient souvent aménagées et correspondaient aux lieux de vie des nombreux agriculteurs (lieux d’implantation des fermes), mais, elles sont aujourd’hui abandonnées et rendues à la forêt. Le Plateau, entièrement défriché, est cultivé à l’échelle de vastes parcelles de plus de 100 hectares (photo 1). Cette évolution est liée à la révolution agricole qui, dans les années 50, a permis de passer du cheval au tracteur motorisé. L’incidence de ces bouleversements s’observe aujourd’hui sur les sols (photos 2, 3, 4) et les eaux (figure 7) et conduit à leur dégradation progressive. Au total, on montre qu’à la dégradation anthropique des sols qui s’est exercée depuis le néolithique vient s’adjoindre depuis une trentaine d’années seulement une dégradation rapide et profonde, inquiétante pour l’avenir. De nouvelles orientations sont à prendre pour l’agriculture dominante : si les pratiques de gestion du sol ne le préservent pas mieux, alors l’agriculture ne sera pas durable. Mots clés : Climat méditerranéen, Plateau de Valensole, Sols bruns calcaires à galets calcaires, Sols rouges fersiallitiques à galets calcaires, Révolution agricole, Agriculture contemporaine, Dégradation anthropique des sols et des eaux. |
C. Feller; J-P. Aeschlimann; E. Frossard Friedrich Albert FALLOU (1794-1877) et sa « Pedologie » . V - Chapitre 3 « Nature du sol ». Comparaison avec A. de Gasparin Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 22 (1), p. 59-76, 2015. @article{e_Feller2015,
title = {Friedrich Albert FALLOU (1794-1877) et sa « Pedologie » . V - Chapitre 3 « Nature du sol ». Comparaison avec A. de Gasparin},
author = {C. Feller and J-P. Aeschlimann and E. Frossard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_22_1_2205_59_76_Feller.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {1},
pages = {59-76},
abstract = {Dans quatre articles précédents (Feller et al., 2008, Frossard et al., 2009, 2011, Aeschlimann et al., 2010), nous avons publié et commenté la traduction intégrale en français de la préface, de l’introduction et du premier chapitre (consacré à la « Genèse du sol »), et donné des extraits du deuxième chapitre d’un ouvrage (1862) publié en allemand par F.A. Fallou (1794-1877) qui fut le créateur du terme « Pedologie » (en allemand). La présente contribution comprend la traduction française complète, accompagnée de quelques commentaires, du troisième chapitre intitulé « Nature du sol » de cet ouvrage. Il y est question des diverses propriétés « générales » (« couleur », « assemblage », « densité ») et « particulières » (« porosité », « pénétrabilité », « solubilité ») du sol. Elles seront discutées en relation avec des extraits du Cours d’agriculture de Gasparin (1860), consacrés aux propriétés physiques des sols.
Mots clés :
Pédologie, Histoire, Fallou, Nature du sol, Gasparin.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Dans quatre articles précédents (Feller et al., 2008, Frossard et al., 2009, 2011, Aeschlimann et al., 2010), nous avons publié et commenté la traduction intégrale en français de la préface, de l’introduction et du premier chapitre (consacré à la « Genèse du sol »), et donné des extraits du deuxième chapitre d’un ouvrage (1862) publié en allemand par F.A. Fallou (1794-1877) qui fut le créateur du terme « Pedologie » (en allemand). La présente contribution comprend la traduction française complète, accompagnée de quelques commentaires, du troisième chapitre intitulé « Nature du sol » de cet ouvrage. Il y est question des diverses propriétés « générales » (« couleur », « assemblage », « densité ») et « particulières » (« porosité », « pénétrabilité », « solubilité ») du sol. Elles seront discutées en relation avec des extraits du Cours d’agriculture de Gasparin (1860), consacrés aux propriétés physiques des sols. Mots clés : Pédologie, Histoire, Fallou, Nature du sol, Gasparin. |
J-C. Fardeau Des indicateurs de la fertilité des sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 22 (1), p. 77-100, 2015. @article{f_Fardeau2015,
title = {Des indicateurs de la fertilité des sols},
author = {J-C. Fardeau},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_22_1_2206_77_100_Fardeau.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {1},
pages = {77-100},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
|
F. Hellec; H. Brives; E. Blanchart; C. Deverre; P. Garnier; V. Payet; J. Peigné; S. Recous; S. de Tourdonnet; J.F. Vian L’évolution des sciences du sol face à l’émergence de la notion de service écosystémique. Résultats d’une étude lexicométrique. Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 22 (2), p. 101-116, 2015. @article{g_Hellec2015,
title = {L’évolution des sciences du sol face à l’émergence de la notion de service écosystémique. Résultats d’une étude lexicométrique.},
author = {F. Hellec and H. Brives and E. Blanchart and C. Deverre and P. Garnier and V. Payet and J. Peigné and S. Recous and S. de Tourdonnet and J.F. Vian},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_22_1_2207_101_116_Hellec.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {2},
pages = {101-116},
abstract = {Depuis la publication du rapport du Millenium Ecosystem Assessment (2005), on observe une utilisation croissante de la notion de service écosystémique (SE) par les chercheurs des sciences de la nature. Or cette notion, qui est généralement associée à une évaluation économique des services rendus à la nature par l’homme, renouvelle les relations entre science et politique. Elle réinterroge la nature des connaissances scientifiques, celles-ci devant contribuer plus directement à la définition des politiques de protection de l’environnement. Dans cet article, nous nous sommes plus particulièrement intéressés aux sols agricoles, pour étudier en quoi l’approche par service écosystémique conduit à modifier la production scientifique sur cet objet. Pour ce faire, nous avons réalisé une étude bibliographique approfondie à l’aide du logiciel de lexicométrie Iramuteq. Nous avons analysé plusieurs corpus d’articles scientifiques de sciences du sol publiés entre 1992 et 2012 et sélectionnés sous la base de données Web of Science, puis nous avons comparé les résultats de ces analyses. Nous avons ainsi mis en évidence une évolution forte des thématiques et des relations entre disciplines au sein des sciences du sol depuis les années 1990, avec principalement une montée des approches écologiques dans l’étude des sols agricoles. Nous avons également montré que les articles qui font référence à la notion de SE présentent des spécificités : (i) la modélisation n’apparaît pas comme une méthode centrale d’étude ; (ii) les pratiques agricoles sont appréhendées sous l’angle de la préservation des sols plutôt que de leur exploitation à des fins de production ; (iii) les approches biologiques et écologiques sont diversifiées et centrées davantage sur les communautés et les activités des organismes vivants. Par ailleurs, dans la littérature scientifique analysée, l’étude de processus écologiques et biogéochimiques donnés qui prennent place dans les sols agricoles est privilégiée mais elle n’est pas reliée de manière précise aux services qu’ils sont susceptibles de fournir. Par conséquent, pour l’heure, l’utilisation par les chercheurs en sciences du sol de la notion de SE n’entraîne pas de changements majeurs concernant la nature des connaissances qu’ils produisent sur les sols utilisés par l’agriculture.
Mots clés :
Science du sol, agriculture, service écosystémique, bibliométrie.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Depuis la publication du rapport du Millenium Ecosystem Assessment (2005), on observe une utilisation croissante de la notion de service écosystémique (SE) par les chercheurs des sciences de la nature. Or cette notion, qui est généralement associée à une évaluation économique des services rendus à la nature par l’homme, renouvelle les relations entre science et politique. Elle réinterroge la nature des connaissances scientifiques, celles-ci devant contribuer plus directement à la définition des politiques de protection de l’environnement. Dans cet article, nous nous sommes plus particulièrement intéressés aux sols agricoles, pour étudier en quoi l’approche par service écosystémique conduit à modifier la production scientifique sur cet objet. Pour ce faire, nous avons réalisé une étude bibliographique approfondie à l’aide du logiciel de lexicométrie Iramuteq. Nous avons analysé plusieurs corpus d’articles scientifiques de sciences du sol publiés entre 1992 et 2012 et sélectionnés sous la base de données Web of Science, puis nous avons comparé les résultats de ces analyses. Nous avons ainsi mis en évidence une évolution forte des thématiques et des relations entre disciplines au sein des sciences du sol depuis les années 1990, avec principalement une montée des approches écologiques dans l’étude des sols agricoles. Nous avons également montré que les articles qui font référence à la notion de SE présentent des spécificités : (i) la modélisation n’apparaît pas comme une méthode centrale d’étude ; (ii) les pratiques agricoles sont appréhendées sous l’angle de la préservation des sols plutôt que de leur exploitation à des fins de production ; (iii) les approches biologiques et écologiques sont diversifiées et centrées davantage sur les communautés et les activités des organismes vivants. Par ailleurs, dans la littérature scientifique analysée, l’étude de processus écologiques et biogéochimiques donnés qui prennent place dans les sols agricoles est privilégiée mais elle n’est pas reliée de manière précise aux services qu’ils sont susceptibles de fournir. Par conséquent, pour l’heure, l’utilisation par les chercheurs en sciences du sol de la notion de SE n’entraîne pas de changements majeurs concernant la nature des connaissances qu’ils produisent sur les sols utilisés par l’agriculture. Mots clés : Science du sol, agriculture, service écosystémique, bibliométrie. |
F.Y. Kouassi; P.T.K. Angui; J.T. Ama; A. Yao-Kouamé Impact des caractéristiques physiques et hydrodynamiques des sols sur la mortalité de l’ananas (Ananas comosus) en culture intensive au Sud-Est de la Côte d’Ivoire Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 22 (1), p. 117-127, 2015. @article{h_Kouassi2015,
title = {Impact des caractéristiques physiques et hydrodynamiques des sols sur la mortalité de l’ananas (Ananas comosus) en culture intensive au Sud-Est de la Côte d’Ivoire},
author = {F.Y. Kouassi and P.T.K. Angui and J.T. Ama and A. Yao-Kouamé},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_22_1_2208_117_128_kouassi_Kouamé.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {1},
pages = {117-127},
abstract = {Il est, de plus en plus, observé une importante variabilité de la mortalité de l’ananas dans une exploitation d’ananas de la Société SCB, en Côte d’Ivoire. L’impact des caractéristiques physiques et hydrodynamiques des sols sur la mortalité de l’ananas a été évalué, afin de déterminer les causes de cette variabilité.
Les teneurs en éléments grossiers et l’humidité à la capacité au champ des sols ont été déterminées au laboratoire, respectivement, à partir du « refus » d’un tamis de maille de 2 mm et dans les couches 0-10, 10-20 et 20-30 cm. La mesure de l’infiltration a été faite par anneau unique. La mortalité de l’ananas a été déterminée de 1999 à 2007. Les résultats ont révélé des taux de mortalité plus élevés dans les sols argilo-limoneux à argileux. Ils ont diminué avec les teneurs en éléments grossiers et la perméabilité des sols, et augmenté avec l’humidité du sol à la capacité au champ.
Cette étude a révélé des corrélations entre les caractères physiques et hydrodynamiques des sols et la mortalité de l’ananas.
Mots clés :
Éléments grossiers - infiltration - capacité au champ - mortalité de l’ananas - Côte d’Ivoire.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Il est, de plus en plus, observé une importante variabilité de la mortalité de l’ananas dans une exploitation d’ananas de la Société SCB, en Côte d’Ivoire. L’impact des caractéristiques physiques et hydrodynamiques des sols sur la mortalité de l’ananas a été évalué, afin de déterminer les causes de cette variabilité. Les teneurs en éléments grossiers et l’humidité à la capacité au champ des sols ont été déterminées au laboratoire, respectivement, à partir du « refus » d’un tamis de maille de 2 mm et dans les couches 0-10, 10-20 et 20-30 cm. La mesure de l’infiltration a été faite par anneau unique. La mortalité de l’ananas a été déterminée de 1999 à 2007. Les résultats ont révélé des taux de mortalité plus élevés dans les sols argilo-limoneux à argileux. Ils ont diminué avec les teneurs en éléments grossiers et la perméabilité des sols, et augmenté avec l’humidité du sol à la capacité au champ. Cette étude a révélé des corrélations entre les caractères physiques et hydrodynamiques des sols et la mortalité de l’ananas. Mots clés : Éléments grossiers - infiltration - capacité au champ - mortalité de l’ananas - Côte d’Ivoire. |
E. Burel; R. Duval; P. Robert; R. Delaitre; E. Justes; V. Parnaudeau Etude de l’impact des épandages d’eaux terreuses, d’eaux décantées et de vinasses issues de l’industrie betteravière sur la teneur en nitrate des eaux de drainage Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 22 (1), p. 129-146, 2015. @article{i_Burel2015,
title = {Etude de l’impact des épandages d’eaux terreuses, d’eaux décantées et de vinasses issues de l’industrie betteravière sur la teneur en nitrate des eaux de drainage},
author = {E. Burel and R. Duval and P. Robert and R. Delaitre and E. Justes and V. Parnaudeau},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_22_1_2209_129_146_burel_04.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {1},
pages = {129-146},
abstract = {L’épandage des effluents de sucrerie et de vinasses de distillerie à l’automne est une technique bien développée dans les régions betteravières en France. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs de risque de hausse de concentration en nitrate des eaux de drainage suite à ces apports et d’établir un bilan sur la pratique d’épandage. Une étude par simulation a donc été réalisée avec le modèle STICS sur une succession blé-betterave et avec un couvert de moutarde en interculture. L’étude vise à représenter, par simulations, l’ensemble des situations pédoclimatiques des bassins sucriers français où sont pratiqués les épandages d’effluents de sucreries (eaux terreuses et décantées) et vinasses à l’automne, en couvrant une période climatique de 20 ans. Les résultats montrent que les lames d’eau apportées sont drainées en presque totalité. Dans le cadre d'un reliquat post récolte maitrisé et d'une culture intermédiaire implantée précocement et détruite tardivement, límpact des apports d’effluents favorisant lórganisation de l’azote nónt qu'un impact très faible voire négligeable sur la qualité des eaux de percolation. Dans le cas contraire le risque augmente significativement et ce d’autant plus que le sol possède une faible capacité de stockage en eau.
Mots clés :
Modèle STICS, lixiviation, nitrate, épandage, culture intermédiaire, vinasses, eaux de sucrerie.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L’épandage des effluents de sucrerie et de vinasses de distillerie à l’automne est une technique bien développée dans les régions betteravières en France. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs de risque de hausse de concentration en nitrate des eaux de drainage suite à ces apports et d’établir un bilan sur la pratique d’épandage. Une étude par simulation a donc été réalisée avec le modèle STICS sur une succession blé-betterave et avec un couvert de moutarde en interculture. L’étude vise à représenter, par simulations, l’ensemble des situations pédoclimatiques des bassins sucriers français où sont pratiqués les épandages d’effluents de sucreries (eaux terreuses et décantées) et vinasses à l’automne, en couvrant une période climatique de 20 ans. Les résultats montrent que les lames d’eau apportées sont drainées en presque totalité. Dans le cadre d'un reliquat post récolte maitrisé et d'une culture intermédiaire implantée précocement et détruite tardivement, límpact des apports d’effluents favorisant lórganisation de l’azote nónt qu'un impact très faible voire négligeable sur la qualité des eaux de percolation. Dans le cas contraire le risque augmente significativement et ce d’autant plus que le sol possède une faible capacité de stockage en eau. Mots clés : Modèle STICS, lixiviation, nitrate, épandage, culture intermédiaire, vinasses, eaux de sucrerie. |
D. Arrouays Editorial Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 22 (1), p. 5, 2015. @article{j_arrouays2015,
title = {Editorial},
author = {D. Arrouays},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/01/EGS_2015_Editorial.pdf},
year = {2015},
date = {2015-12-31},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {22},
number = {1},
pages = {5},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
|