D. Arrouays; D. Baize; D. Schwartz; F. Héliès; J-P. Rossignol Editorial Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 5-6, 2016. @article{a_Arrouays2016,
title = {Editorial},
author = {D. Arrouays and D. Baize and D. Schwartz and F. Héliès and J-P. Rossignol},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {5-6},
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tppubtype = {article}
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|
N. Koull; M. Halilat Effets de la matière organique sur les propriétés physiques et chimiques des sols sableux de la région d’Ouargla (Algérie) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 9-20, 2016. @article{b_Koull2016,
title = {Effets de la matière organique sur les propriétés physiques et chimiques des sols sableux de la région d’Ouargla (Algérie)},
author = {N. Koull and M. Halilat},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {9-20},
abstract = {Ce travail expérimental a pour but de savoir quel est léffet de deux types de matières organiques, à savoir le fumier bovin et ovin à quatre niveaux de dose (0 t/h, 37.8 t/h, 75.6 t/h et 113.4 t/h) sur quelques propriétés physiques et chimiques des sols sableux. Le sol traité avec les matières organiques est mis dans des pots pendant trois mois en conditions climatiques sahariennes de la région d’Ouargla. Suite à nos résultats, nous avons constaté léffet significatif de l’amendement organique sur la majorité des propriétés du sol à savoir le pH, la capacité de rétention en eau, la capacité d'échange cationique. Au terme de cette étude, il apparaît que les matières organiques ont amélioré les propriétés du sol avec une importance et une durabilité plus importantes pour le fumier ovin. Les meilleurs résultats sont obtenus avec le traitement n°3 (113.4 t/h). D’après les résultats enregistrés sur les paramètres étudiés, nous avons noté : une diminution du pH de 8,72 à 7 ,73 ; une augmentation de la conductivité électrique de 4,30 à 7,83 dS/m ; une augmentation de la capacité de rétention en eau de 29,96 à 39,45 % et une augmentation de la capacité d’échange cationique de 7,85 à 18,12 méq /100g du sol.
Mots clés :
Matière organique, propriétés physico-chimiques, sol sableux, Ouargla.},
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tppubtype = {article}
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Ce travail expérimental a pour but de savoir quel est léffet de deux types de matières organiques, à savoir le fumier bovin et ovin à quatre niveaux de dose (0 t/h, 37.8 t/h, 75.6 t/h et 113.4 t/h) sur quelques propriétés physiques et chimiques des sols sableux. Le sol traité avec les matières organiques est mis dans des pots pendant trois mois en conditions climatiques sahariennes de la région d’Ouargla. Suite à nos résultats, nous avons constaté léffet significatif de l’amendement organique sur la majorité des propriétés du sol à savoir le pH, la capacité de rétention en eau, la capacité d'échange cationique. Au terme de cette étude, il apparaît que les matières organiques ont amélioré les propriétés du sol avec une importance et une durabilité plus importantes pour le fumier ovin. Les meilleurs résultats sont obtenus avec le traitement n°3 (113.4 t/h). D’après les résultats enregistrés sur les paramètres étudiés, nous avons noté : une diminution du pH de 8,72 à 7 ,73 ; une augmentation de la conductivité électrique de 4,30 à 7,83 dS/m ; une augmentation de la capacité de rétention en eau de 29,96 à 39,45 % et une augmentation de la capacité d’échange cationique de 7,85 à 18,12 méq /100g du sol. Mots clés : Matière organique, propriétés physico-chimiques, sol sableux, Ouargla. |
F. Lelu; A.C. Richer-de-Forges; G. Girot; C. Perrier; E. Tientcheu; D. Arrouays Méthodologie pour l’informatisation et l’actualisation d’une carte pédologique ancienne publiée au 1/100 000 – exemple de la coupure d’Angoulême (France) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 21-34, 2016. @article{c_Lelu2016,
title = {Méthodologie pour l’informatisation et l’actualisation d’une carte pédologique ancienne publiée au 1/100 000 – exemple de la coupure d’Angoulême (France)},
author = {F. Lelu and A.C. Richer-de-Forges and G. Girot and C. Perrier and E. Tientcheu and D. Arrouays},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_23_1_2302_Lelu21_34_web.pdf},
year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {21-34},
abstract = {Le programme de cartographie des sols du territoire français à moyennes échelles (« Connaissance Pédologique de la France » : CPF) lancé en 1968, constitue un volet du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS) du Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol). Il a permis de couvrir environ 24 % du territoire par la cartographie au 1/100 000 et environ 18 % au 1/50 000 (Richer-de-Forges et al., 2014). Cependant, depuis les années 90, la priorité financière du GIS Sol a été donnée au volet de cartographie de la France au 1/250 000 : le programme des Référentiels Régionaux Pédologiques (RRP). L’informatisation des cartes au 1/100 000 majoritairement levées dans la période 1970 – 2000 présente un enjeu important pour sauvegarder les données acquises et les rendre accessibles.
Cet article présente une méthode de numérisation des cartes pédologiques anciennes qui comprend : la numérisation des cartes pédologiques et la création d’une base de données sémantiques sous le modèle DoneSol. La mise en place de cette base de données a montré qu’il y a des difficultés à retranscrire les informations anciennes en raison de quantités et de qualités hétérogènes. Un retour sur le terrain s’est alors montré indispensable pour pallier ces problèmes. Doit-on alors actualiser les données anciennes avec ces informations récentes ou la mise en base de données doit-elle correspondre uniquement aux données obtenues au moment de la réalisation de la carte ? Les deux approches nous semblent souhaitables : 1) une archive qui donne un « instantané » d’un état passé, 2) une base actualisée qui rend compte de l’évolution de cet état.
Mots clés :
Cartographie, sol, CPF, inventaire, DoneSol, Angoulême, informatisation, actualisation, France, Référentiel Pédologique.},
keywords = {},
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tppubtype = {article}
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Le programme de cartographie des sols du territoire français à moyennes échelles (« Connaissance Pédologique de la France » : CPF) lancé en 1968, constitue un volet du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS) du Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol). Il a permis de couvrir environ 24 % du territoire par la cartographie au 1/100 000 et environ 18 % au 1/50 000 (Richer-de-Forges et al., 2014). Cependant, depuis les années 90, la priorité financière du GIS Sol a été donnée au volet de cartographie de la France au 1/250 000 : le programme des Référentiels Régionaux Pédologiques (RRP). L’informatisation des cartes au 1/100 000 majoritairement levées dans la période 1970 – 2000 présente un enjeu important pour sauvegarder les données acquises et les rendre accessibles. Cet article présente une méthode de numérisation des cartes pédologiques anciennes qui comprend : la numérisation des cartes pédologiques et la création d’une base de données sémantiques sous le modèle DoneSol. La mise en place de cette base de données a montré qu’il y a des difficultés à retranscrire les informations anciennes en raison de quantités et de qualités hétérogènes. Un retour sur le terrain s’est alors montré indispensable pour pallier ces problèmes. Doit-on alors actualiser les données anciennes avec ces informations récentes ou la mise en base de données doit-elle correspondre uniquement aux données obtenues au moment de la réalisation de la carte ? Les deux approches nous semblent souhaitables : 1) une archive qui donne un « instantané » d’un état passé, 2) une base actualisée qui rend compte de l’évolution de cet état. Mots clés : Cartographie, sol, CPF, inventaire, DoneSol, Angoulême, informatisation, actualisation, France, Référentiel Pédologique. |
C. Swiderski; N.P.A. Saby; C. Ratié; C. Jolivet; D. Arrouays; S. Dequiedt; P-O. Redon Analyse de la diversité des sols et des micro-organismes telluriques à l’échelle d'un paysage : approche par cartographie numérique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 35-52, 2016. @article{d_Swiderski2016,
title = {Analyse de la diversité des sols et des micro-organismes telluriques à l’échelle d'un paysage : approche par cartographie numérique},
author = {C. Swiderski and N.P.A. Saby and C. Ratié and C. Jolivet and D. Arrouays and S. Dequiedt and P-O. Redon},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_23_1_2303swiderski_35_52_web.pdf},
year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {35-52},
abstract = {L’Observatoire pérenne de l’environnement (OPE) de l’ANDRA a mis en œuvre depuis 2007 un réseau d’inventaires et d’observations à long terme des différents milieux de l’environnement sur un territoire de 240 km2 dans les départements de la Meuse et de la Haute-Marne. Un réseau de suivi et d’observation de la qualité des sols a ainsi été mis en place selon un maillage systématique en suivant un protocole d’échantillonnage et d’analyse de type « RMQS » conduit à l’échelle du paysage sur une grille de 1,5 km x 1,5 km. Des prélèvements d’échantillons composites ont été effectués lors de 4 campagnes successives entre 2009 et 2012 sur un total de 127 sites, dont 57 disposaient en plus d’une fosse pédologique. Les propriétés physico-chimiques (texture, carbone, pH, calcaire, azote, CEC, phosphore assimilable, cations échangeables et éléments majeurs totaux) et microbiologiques (structure des communautés microbiennes) ont été analysées dans le but d’établir un état de référence des sols de la zone d’observation. Ces observations ont servi de base à une analyse statistique afin de comprendre la distribution spatiale de la diversité pédologique et des micro-organismes telluriques à l’échelle d’un paysage, et les facteurs qui la pilotent. Pour cela, nous avons eu recours aux techniques de cartographie numérique. Nous avons ainsi couplé des analyses en composantes principales (ACP) sous contraintes spatiales avec des outils de régression et de géostatistique (krigeage universel). Les ACP ont été réalisées sur trois matrices différentes regroupant respectivement les données des principales propriétés pédologiques, les communautés bactériennes et les communautés de champignons toutes deux caractérisées par les empreintes moléculaires issues des analyses de type ARISA. Nous avons ensuite tenté d’expliquer les trois premiers axes de chacune des ACP en les mettant en relation avec des covariables environnementales dont la couverture spatiale est exhaustive sur la zone d’étude. Deux algorithmes ont été testés : les arbres de régressions boostés implémentés dans la librairie « gbm » et dans la librairie Cubist du logiciel de statistique R. Les covariables environnementales retenues sont : (1) les dérivées morphométriques issues du MNA à la résolution de 25 mètres (15 variables), (2) l’occupation du sol, (3) le fond géologique (carte géologique à 1/50 000) et (4) les unités cartographiques du sol issues de la carte pédologique à 1/50 000. Enfin, les résidus des modèles de régression ont été interpolés par des techniques géostatiques. L’ensemble de la procédure a été validée par validation croisée.
Malgré une relative homogénéité, les propriétés physico-chimiques des sols se distribuent selon la nature géologique et pédologique de la zone ainsi que selon la géomorphologie du paysage (MNA et ses dérivées) et l’occupation du sol. La structure génétique des communautés bactériennes et fongiques présente des structures spatiales moyennement marquées à l’échelle du paysage. Les communautés bactériennes s’organisent selon la morphologie du relief (rugosité, orientation des pentes), les unités cartographiques des sols et les structures hydrologiques (distance au plus proche court d’eau). La distribution des communautés fongiques est impactée par la topographie, et les structures hydrographiques. La performance des 6 modèles construits mesurée par le R² varie de 0,13 à 0,94. Nos résultats confirment qu’il est possible d’identifier et de hiérarchiser les filtres environnementaux qui pilotent les diversités physico-chimiques et biologiques du sol à l’échelle d’un paysage.
Mots clés :
Krigeage universel, géostatistique, réseau de suivi des sols, propriétés physico-chimiques, micro-organismes telluriques, ACP spatiale, analyse multi-variée.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L’Observatoire pérenne de l’environnement (OPE) de l’ANDRA a mis en œuvre depuis 2007 un réseau d’inventaires et d’observations à long terme des différents milieux de l’environnement sur un territoire de 240 km2 dans les départements de la Meuse et de la Haute-Marne. Un réseau de suivi et d’observation de la qualité des sols a ainsi été mis en place selon un maillage systématique en suivant un protocole d’échantillonnage et d’analyse de type « RMQS » conduit à l’échelle du paysage sur une grille de 1,5 km x 1,5 km. Des prélèvements d’échantillons composites ont été effectués lors de 4 campagnes successives entre 2009 et 2012 sur un total de 127 sites, dont 57 disposaient en plus d’une fosse pédologique. Les propriétés physico-chimiques (texture, carbone, pH, calcaire, azote, CEC, phosphore assimilable, cations échangeables et éléments majeurs totaux) et microbiologiques (structure des communautés microbiennes) ont été analysées dans le but d’établir un état de référence des sols de la zone d’observation. Ces observations ont servi de base à une analyse statistique afin de comprendre la distribution spatiale de la diversité pédologique et des micro-organismes telluriques à l’échelle d’un paysage, et les facteurs qui la pilotent. Pour cela, nous avons eu recours aux techniques de cartographie numérique. Nous avons ainsi couplé des analyses en composantes principales (ACP) sous contraintes spatiales avec des outils de régression et de géostatistique (krigeage universel). Les ACP ont été réalisées sur trois matrices différentes regroupant respectivement les données des principales propriétés pédologiques, les communautés bactériennes et les communautés de champignons toutes deux caractérisées par les empreintes moléculaires issues des analyses de type ARISA. Nous avons ensuite tenté d’expliquer les trois premiers axes de chacune des ACP en les mettant en relation avec des covariables environnementales dont la couverture spatiale est exhaustive sur la zone d’étude. Deux algorithmes ont été testés : les arbres de régressions boostés implémentés dans la librairie « gbm » et dans la librairie Cubist du logiciel de statistique R. Les covariables environnementales retenues sont : (1) les dérivées morphométriques issues du MNA à la résolution de 25 mètres (15 variables), (2) l’occupation du sol, (3) le fond géologique (carte géologique à 1/50 000) et (4) les unités cartographiques du sol issues de la carte pédologique à 1/50 000. Enfin, les résidus des modèles de régression ont été interpolés par des techniques géostatiques. L’ensemble de la procédure a été validée par validation croisée. Malgré une relative homogénéité, les propriétés physico-chimiques des sols se distribuent selon la nature géologique et pédologique de la zone ainsi que selon la géomorphologie du paysage (MNA et ses dérivées) et l’occupation du sol. La structure génétique des communautés bactériennes et fongiques présente des structures spatiales moyennement marquées à l’échelle du paysage. Les communautés bactériennes s’organisent selon la morphologie du relief (rugosité, orientation des pentes), les unités cartographiques des sols et les structures hydrologiques (distance au plus proche court d’eau). La distribution des communautés fongiques est impactée par la topographie, et les structures hydrographiques. La performance des 6 modèles construits mesurée par le R² varie de 0,13 à 0,94. Nos résultats confirment qu’il est possible d’identifier et de hiérarchiser les filtres environnementaux qui pilotent les diversités physico-chimiques et biologiques du sol à l’échelle d’un paysage. Mots clés : Krigeage universel, géostatistique, réseau de suivi des sols, propriétés physico-chimiques, micro-organismes telluriques, ACP spatiale, analyse multi-variée. |
M.A. Akpo; A. Saïdou; I. Yabi; I. Balogoun; L. B. Bio Bigou Indicateurs paysans d’appréciation de la qualité des sols dans le bassin de l’Okpara au Bénin Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 53-64, 2016. @article{e_Akpo2016,
title = {Indicateurs paysans d’appréciation de la qualité des sols dans le bassin de l’Okpara au Bénin},
author = {M.A. Akpo and A. Saïdou and I. Yabi and I. Balogoun and L. B. Bio Bigou},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_23_1_2303_Akpo_53_64.pdf},
year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {53-64},
abstract = {Les indicateurs paysans d’appréciation de l’état de la fertilité des sols dans le bassin de la rivière Okpara au centre Bénin ont été étudiés de septembre à octobre 2014. Des enquêtes individuelles à l’aide d’un questionnaire semi structuré ont été conduites auprès de 1074 producteurs dont 183 femmes et 891 hommes appartenant aux groupes socio-culturels dominants de la zone (Tchabè, Fon, Ditamari, Lokpa, Bariba et Peulh). Les personnes enquêtées ont été échantillonnées dans quatre communes traversées par la rivière Okpara (Pèrèrè situé au nord-est du bassin, N’dali situé au nord-ouest du bassin, Tchaourou situé au centre du bassin et Ouèssè situé au sud du bassin). Les indicateurs biophysiques (type et composition du couvert végétal, texture du sol et pédofaune) ont été collectés. Des observations directes ont été ensuite organisées avec un groupe de producteurs âgés de plus de 50 ans au niveau des parcelles de culture de certains producteurs pour une triangulation des principales informations collectées au cours des enquêtes. Chaque groupe socioculturel a identifié quatre types de sols : sols bruns très concrétionnés, sols sableux sans concrétions, sols rouges et sols noirs lourds des bas-fonds. En général, les noms locaux des sols donnés par chaque groupe sont basés sur la texture, la couleur et la teneur en matière organique. Les caractéristiques de la végétation (83,13 % des personnes enquêtées), les caractéristiques physiques du sol (89,76 % des personnes enquêtées), la présence de la pédofaune (44,2 % des personnes enquêtées) et le niveau de rendement des précédentes cultures (94,75 % des personnes enquêtées) sont les principaux critères d’appréciation de la fertilité des sols par chaque groupe. Pour une évaluation appropriée de l’aptitude culturale des sols, une prise en compte des connaissances endogènes des différents groupes socio-culturels est indispensable.
Mots clés :
Fertilité des sols, connaissances endogènes, indicateurs de fertilité, systèmes de culture},
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Les indicateurs paysans d’appréciation de l’état de la fertilité des sols dans le bassin de la rivière Okpara au centre Bénin ont été étudiés de septembre à octobre 2014. Des enquêtes individuelles à l’aide d’un questionnaire semi structuré ont été conduites auprès de 1074 producteurs dont 183 femmes et 891 hommes appartenant aux groupes socio-culturels dominants de la zone (Tchabè, Fon, Ditamari, Lokpa, Bariba et Peulh). Les personnes enquêtées ont été échantillonnées dans quatre communes traversées par la rivière Okpara (Pèrèrè situé au nord-est du bassin, N’dali situé au nord-ouest du bassin, Tchaourou situé au centre du bassin et Ouèssè situé au sud du bassin). Les indicateurs biophysiques (type et composition du couvert végétal, texture du sol et pédofaune) ont été collectés. Des observations directes ont été ensuite organisées avec un groupe de producteurs âgés de plus de 50 ans au niveau des parcelles de culture de certains producteurs pour une triangulation des principales informations collectées au cours des enquêtes. Chaque groupe socioculturel a identifié quatre types de sols : sols bruns très concrétionnés, sols sableux sans concrétions, sols rouges et sols noirs lourds des bas-fonds. En général, les noms locaux des sols donnés par chaque groupe sont basés sur la texture, la couleur et la teneur en matière organique. Les caractéristiques de la végétation (83,13 % des personnes enquêtées), les caractéristiques physiques du sol (89,76 % des personnes enquêtées), la présence de la pédofaune (44,2 % des personnes enquêtées) et le niveau de rendement des précédentes cultures (94,75 % des personnes enquêtées) sont les principaux critères d’appréciation de la fertilité des sols par chaque groupe. Pour une évaluation appropriée de l’aptitude culturale des sols, une prise en compte des connaissances endogènes des différents groupes socio-culturels est indispensable. Mots clés : Fertilité des sols, connaissances endogènes, indicateurs de fertilité, systèmes de culture |
H. Ben Hassine; M. Bouraoui; M. Ben Youssef; C. Zidi Comportement physique et propriétés des Topovertisols de la région semi-aride de la Tunisie Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 65-76, 2016. @article{f_Hassine2016,
title = {Comportement physique et propriétés des Topovertisols de la région semi-aride de la Tunisie},
author = {H. Ben Hassine and M. Bouraoui and M. Ben Youssef and C. Zidi},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_23_1_2305_BenHassine_65_76.pdf},
year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {65-76},
abstract = {Afin d’approfondir les connaissances sur l’un des sols les plus aptes à la production de cultures annuelles pluviales en Tunisie et en vue d’étudier son comportement vis-à-vis de la rétention en eau, cinq vertisols topomorphes (Topovertisols) dont quatre sont situés dans la vallée de l’oued Miliane (Nord-Est de la Tunisie), ont été échantillonnés par tranches de 20 cm sur un mètre de profondeur. Des analyses physico-chimiques ont permis de caractériser la granulométrie, les teneurs en matières organiques et la capacité d’échange cationique. Des échantillons ont été soumis à une analyse du retrait afin de mieux connaître la répartition de l’eau en fonction des différentes composantes de la structure du sol.
Les résultats obtenus confirment l’abondance de la fraction argileuse, la réaction alcaline des solutions, la salinité négligeable et la plus forte richesse des horizons supérieurs en matière organique, malgré des teneurs relativement modestes dans l’ensemble. La capacité d’échange cationique dépasse souvent 30 cmol.kg-1. La caractérisation du retrait a été discutée sur la base de la connaissance des types d’eaux retenues dans les différents pores (vides) qui se répartissent en eau interpédique (inter-agrégats), structurale (intra-agrégats), plasmique (au sein de la masse d’argile) et résiduelle (adsorbée sur les surfaces des argiles). En premier lieu, la variation de volume des sols consécutive à l’humectation-dessiccation est importante et donc compatible avec les structures vertiques décrites in-situ. L’analyse de la courbe de retrait permet d’identifier des points singuliers spécifiques à différents types d’eau et d’organisation du sol. Des relations statistiques ont pu être établies entre la capacité d’échange et l’eau de la fraction argileuse au sens granulométrique. Cette dernière détermine largement les propriétés aux différents points singuliers de la courbe de retrait. On peut alors accéder à l’eau utile pour la végétation avec l’avantage d’être obtenue sur des échantillons macroscopiques et non sur de la terre tamisée. Ces vertisols confirment leur statut de réservoirs d’eau pour les cultures annuelles et leur richesse chimique par les fortes proportions de sites d’échange offerts par les colloïdes argileux. Leur faible teneur en matières organiques, qui devraient donner davantage de stabilité à la structure, constitue le point faible pour de tels types de sols. L’abondance des argiles et la présence de carbonates atténueraient cependant ce déficit et favoriseraient la stabilité des agrégats.
Mots clés :
Vertisols, analyses, argiles, matières organiques, courbes de retrait, teneurs en eau, réserve utile, régression.},
keywords = {},
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tppubtype = {article}
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Afin d’approfondir les connaissances sur l’un des sols les plus aptes à la production de cultures annuelles pluviales en Tunisie et en vue d’étudier son comportement vis-à-vis de la rétention en eau, cinq vertisols topomorphes (Topovertisols) dont quatre sont situés dans la vallée de l’oued Miliane (Nord-Est de la Tunisie), ont été échantillonnés par tranches de 20 cm sur un mètre de profondeur. Des analyses physico-chimiques ont permis de caractériser la granulométrie, les teneurs en matières organiques et la capacité d’échange cationique. Des échantillons ont été soumis à une analyse du retrait afin de mieux connaître la répartition de l’eau en fonction des différentes composantes de la structure du sol. Les résultats obtenus confirment l’abondance de la fraction argileuse, la réaction alcaline des solutions, la salinité négligeable et la plus forte richesse des horizons supérieurs en matière organique, malgré des teneurs relativement modestes dans l’ensemble. La capacité d’échange cationique dépasse souvent 30 cmol.kg-1. La caractérisation du retrait a été discutée sur la base de la connaissance des types d’eaux retenues dans les différents pores (vides) qui se répartissent en eau interpédique (inter-agrégats), structurale (intra-agrégats), plasmique (au sein de la masse d’argile) et résiduelle (adsorbée sur les surfaces des argiles). En premier lieu, la variation de volume des sols consécutive à l’humectation-dessiccation est importante et donc compatible avec les structures vertiques décrites in-situ. L’analyse de la courbe de retrait permet d’identifier des points singuliers spécifiques à différents types d’eau et d’organisation du sol. Des relations statistiques ont pu être établies entre la capacité d’échange et l’eau de la fraction argileuse au sens granulométrique. Cette dernière détermine largement les propriétés aux différents points singuliers de la courbe de retrait. On peut alors accéder à l’eau utile pour la végétation avec l’avantage d’être obtenue sur des échantillons macroscopiques et non sur de la terre tamisée. Ces vertisols confirment leur statut de réservoirs d’eau pour les cultures annuelles et leur richesse chimique par les fortes proportions de sites d’échange offerts par les colloïdes argileux. Leur faible teneur en matières organiques, qui devraient donner davantage de stabilité à la structure, constitue le point faible pour de tels types de sols. L’abondance des argiles et la présence de carbonates atténueraient cependant ce déficit et favoriseraient la stabilité des agrégats. Mots clés : Vertisols, analyses, argiles, matières organiques, courbes de retrait, teneurs en eau, réserve utile, régression. |
A. Bouajila; N. Brahim; T. Gallali Rôle des différentes fractions organiques dans la stabilité structurale des sols à textures riches en sables du Nord et du Centre de la Tunisie Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 77-90, 2016. @article{g_Bouajila2016,
title = {Rôle des différentes fractions organiques dans la stabilité structurale des sols à textures riches en sables du Nord et du Centre de la Tunisie},
author = {A. Bouajila and N. Brahim and T. Gallali},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_23_1_2306AbdelhakimBoujila77_90.pdf},
year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {77-90},
abstract = {Ce travail vise à montrer la contribution des différentes fractions organiques dans la stabilisation des agrégats des horizons de surface de sols à textures grossières dans les régions subhumide et semi-aride de la Tunisie. Au cours de cette étude, on a déterminé les fractions, totale (COT), particulaire (COP), humique (SH) et des polysaccharides (PEEC), de 7 horizons de surface de sols. La stabilité structurale a été évaluée à sec selon la technique Youker et McGuiness (1956) et la stabilité à l’eau est déterminée par la méthode de Le Bissonnais (1996). Elles sont exprimées en diamètres moyens pondérés respectivement DMPsec et DMPLeBiss.
L’étude des résultats a permis de constater que les différents horizons sont stables à sec. Lors de l’application d’un traitement de réhumectation, les sols sont stables à très stables (DMPLeBiss élevés). Cette stabilité à l’humide est liée à la matière organique qui est le premier responsable de la formation de macro-agrégats résistantsà l’effet désagrégeant de l’eau. De plus, des coefficients de corrélation significatifs (0,8 à 0,9 p<0,01) sont enregistrés entre les différents MWDLeBiss et les principales fractions organiques. Les coefficients les plus élevés sont, toutefois, détectés entre le test d’humectation rapide et la fraction particulaire(COP) de la matière organique. Ces résultats prouvent que la stabilisation des agrégats des sols riches en sables contre un stress hydrique est due à la matière organique d’une manière générale et principalement à la présence de la forme particulaire. Sur cette dernière se développe une activité intense de décomposition par les champignons assurant l’édification, en particulier, des macro-agrégats très résistants à la destruction lors d’une humectation rapide.
Mots clés :
Matière organique, matière organique particulaire, stabilité structurale, texture grossière, régions arides.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Ce travail vise à montrer la contribution des différentes fractions organiques dans la stabilisation des agrégats des horizons de surface de sols à textures grossières dans les régions subhumide et semi-aride de la Tunisie. Au cours de cette étude, on a déterminé les fractions, totale (COT), particulaire (COP), humique (SH) et des polysaccharides (PEEC), de 7 horizons de surface de sols. La stabilité structurale a été évaluée à sec selon la technique Youker et McGuiness (1956) et la stabilité à l’eau est déterminée par la méthode de Le Bissonnais (1996). Elles sont exprimées en diamètres moyens pondérés respectivement DMPsec et DMPLeBiss. L’étude des résultats a permis de constater que les différents horizons sont stables à sec. Lors de l’application d’un traitement de réhumectation, les sols sont stables à très stables (DMPLeBiss élevés). Cette stabilité à l’humide est liée à la matière organique qui est le premier responsable de la formation de macro-agrégats résistantsà l’effet désagrégeant de l’eau. De plus, des coefficients de corrélation significatifs (0,8 à 0,9 p<0,01) sont enregistrés entre les différents MWDLeBiss et les principales fractions organiques. Les coefficients les plus élevés sont, toutefois, détectés entre le test d’humectation rapide et la fraction particulaire(COP) de la matière organique. Ces résultats prouvent que la stabilisation des agrégats des sols riches en sables contre un stress hydrique est due à la matière organique d’une manière générale et principalement à la présence de la forme particulaire. Sur cette dernière se développe une activité intense de décomposition par les champignons assurant l’édification, en particulier, des macro-agrégats très résistants à la destruction lors d’une humectation rapide. Mots clés : Matière organique, matière organique particulaire, stabilité structurale, texture grossière, régions arides. |
S. Bouguerra; A. Bouanani Cartographie qualitative de la sensibilité du sol à l’érosion hydrique : cas du bassin versant oued Boukiou (nord ouest de l’Algérie) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 91-100, 2016. @article{h_Bouguerra2016,
title = {Cartographie qualitative de la sensibilité du sol à l’érosion hydrique : cas du bassin versant oued Boukiou (nord ouest de l’Algérie)},
author = {S. Bouguerra and A. Bouanani},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_23_1_2307_Bouguerra_91_100.pdf},
year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {91-100},
abstract = {L’étude porte sur une analyse des principaux facteurs naturels entrainant le phénomène de l’érosion hydrique des sols dans l’un des bassins versants de l’ouest algérien. La méthodologie se base sur la technique usuelle de cartographie numérique depuis l’acquisition et le traitement d’images satellitaires et des données de la télédétection jusqu’à leur croisement avec d’autres données géographiques dans l’outil SIG (système d’information géographique). Les paramètres à estimer sont liés aux conditions du milieu :sol, relief, occupation du sol. Ainsi, le croisement de ces facteurs selon des règles qualitatives choisies nous a permis d’élaborer une carte décrivant quatre classes de vulnérabilité multifactorielle des sols à l’érosion hydrique : faible (27%), moyenne (36%), forte (23%) et très forte (14%). Les zones très vulnérables à l’érosion se manifestent dans les sols et substrats fragiles à pente raide et/ou subissant une agriculture très extensive où le couvert végétal est peu protecteur. Les résultats de cette étude serviront à hiérarchiser et sélectionner des périmètres particulièrement sensibles à l’érosion des sols pour en décider des différents aménagements antiérosifs à prévoir.
Mots clés :
Erosion hydrique, facteurs d’érosion, érodibilité, cartographie, SIG, traitement d’images, vulnérabilité, bassin O.Boukiou.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L’étude porte sur une analyse des principaux facteurs naturels entrainant le phénomène de l’érosion hydrique des sols dans l’un des bassins versants de l’ouest algérien. La méthodologie se base sur la technique usuelle de cartographie numérique depuis l’acquisition et le traitement d’images satellitaires et des données de la télédétection jusqu’à leur croisement avec d’autres données géographiques dans l’outil SIG (système d’information géographique). Les paramètres à estimer sont liés aux conditions du milieu :sol, relief, occupation du sol. Ainsi, le croisement de ces facteurs selon des règles qualitatives choisies nous a permis d’élaborer une carte décrivant quatre classes de vulnérabilité multifactorielle des sols à l’érosion hydrique : faible (27%), moyenne (36%), forte (23%) et très forte (14%). Les zones très vulnérables à l’érosion se manifestent dans les sols et substrats fragiles à pente raide et/ou subissant une agriculture très extensive où le couvert végétal est peu protecteur. Les résultats de cette étude serviront à hiérarchiser et sélectionner des périmètres particulièrement sensibles à l’érosion des sols pour en décider des différents aménagements antiérosifs à prévoir. Mots clés : Erosion hydrique, facteurs d’érosion, érodibilité, cartographie, SIG, traitement d’images, vulnérabilité, bassin O.Boukiou. |
M. Malam Abdou Production du ruissellement sur un sol sableux cultivé après sarclage au Sahel Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 101-112, 2016. @article{i_Abdou2016,
title = {Production du ruissellement sur un sol sableux cultivé après sarclage au Sahel},
author = {M. Malam Abdou},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_23_1_2308_MalamAbdou_101_112.pdf},
year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {101-112},
abstract = {L’extension concomitante des zones cultivées et encroûtées au Sahel et la hausse des ruissellements qui en découle ont amené des chercheurs à s’intéresser aux impacts des pratiques agricoles sur l’encroûtement des sols. Ce travail étudie l’effet du sarclage et des outils aratoires sur la production du ruissellement sur un sol sableux cultivé de l’Ouest du Niger. Des mesures de ruissellement et d’infiltration sont de ce fait réalisées, à l’aide des parcelles expérimentales et d’un infiltromètre à succion contrôlée, sur des surfaces sarclées avec la iler manuelle et celle à traction animale. Ces mesures, effectuées après chaque pluie, visent à analyser l’aptitude au ruissellement de ces surfaces en fonction des cumuls de pluie qui y sont enregistrés depuis le sarclage. Les résultats montrent que la production de ruissellement est faible après le sarclage (9 % de la pluie, contre 30 % avant le sarclage) grâce à la porosité créée par cette opération et qui augmente l’infiltration. Cependant, l’effet bénéfique du sarclage sur l’infiltration s’estompe dès que la surface enregistre un cumul de pluie de l’ordre de 80 mm après le sarclage. Dès lors, l’aptitude au ruissellement augmente et la surface cultivée produit régulièrement un volume de ruissellement équivalent, voire supérieur, à celui mesuré sur une surface en jachère. L’augmentation du ruissellement met donc en évidence l’encroûtement des sols cultivés. Ceci est confirmé par la faible valeur de conductivité hydraulique (10 mm.h-1) mesurée sur ces sols, valeur qui correspond à celle mesurée sur une croûte d’érosion. L’encroûtement est plus rapide si le sarclage est effectué avec la iler manuelle. Tous ces résultats apportent un éclairage sur la dynamique des sols cultivés qui pourrait contribuer à l’amélioration de la performance des modèles de production des ruissellements sur ces sols en zone sahélienne.
Mots clés :
Ruissellement, sarclage, iler, sol sableux, Niger, Sahel.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L’extension concomitante des zones cultivées et encroûtées au Sahel et la hausse des ruissellements qui en découle ont amené des chercheurs à s’intéresser aux impacts des pratiques agricoles sur l’encroûtement des sols. Ce travail étudie l’effet du sarclage et des outils aratoires sur la production du ruissellement sur un sol sableux cultivé de l’Ouest du Niger. Des mesures de ruissellement et d’infiltration sont de ce fait réalisées, à l’aide des parcelles expérimentales et d’un infiltromètre à succion contrôlée, sur des surfaces sarclées avec la iler manuelle et celle à traction animale. Ces mesures, effectuées après chaque pluie, visent à analyser l’aptitude au ruissellement de ces surfaces en fonction des cumuls de pluie qui y sont enregistrés depuis le sarclage. Les résultats montrent que la production de ruissellement est faible après le sarclage (9 % de la pluie, contre 30 % avant le sarclage) grâce à la porosité créée par cette opération et qui augmente l’infiltration. Cependant, l’effet bénéfique du sarclage sur l’infiltration s’estompe dès que la surface enregistre un cumul de pluie de l’ordre de 80 mm après le sarclage. Dès lors, l’aptitude au ruissellement augmente et la surface cultivée produit régulièrement un volume de ruissellement équivalent, voire supérieur, à celui mesuré sur une surface en jachère. L’augmentation du ruissellement met donc en évidence l’encroûtement des sols cultivés. Ceci est confirmé par la faible valeur de conductivité hydraulique (10 mm.h-1) mesurée sur ces sols, valeur qui correspond à celle mesurée sur une croûte d’érosion. L’encroûtement est plus rapide si le sarclage est effectué avec la iler manuelle. Tous ces résultats apportent un éclairage sur la dynamique des sols cultivés qui pourrait contribuer à l’amélioration de la performance des modèles de production des ruissellements sur ces sols en zone sahélienne. Mots clés : Ruissellement, sarclage, iler, sol sableux, Niger, Sahel. |
H. Al Majou; R. Kaba; W. Almesber; A. Bruand Validité de l’estimation des propriétés de rétention en eau de sols syriens à partir de fonctions et classes de pédotransfert développées pour des sols français Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 113-124, 2016. @article{j_Majou2016,
title = {Validité de l’estimation des propriétés de rétention en eau de sols syriens à partir de fonctions et classes de pédotransfert développées pour des sols français},
author = {H. Al Majou and R. Kaba and W. Almesber and A. Bruand},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {113-124},
abstract = {Afin de répondre au déficit de données relatives aux propriétés de rétention en eau des sols de Syrie, des fonctions continues et classes de pédotransfert (respectivement FPT et CPT) établies pour des sols du territoire français ont été testées sur un jeu de sols échantillonnés dans quatre régions de Syrie. Les échantillons ont été prélevés lorsque les sols se trouvaient en conditions hydriques proches de la capacité au champ (période hivernale). La composition des échantillons et leur teneur en eau à sept valeurs de potentiel ont été déterminées. Le biais de prédiction est calculé à l’aide de l’erreur moyenne de prédiction (EMP), la précision et la qualité globale de la prédiction ont été calculées à l’aide de l’écart type de prédiction (ETP) et l’erreur quadratique moyenne (EQM). Les résultats montrent que ce sont des FPT établies à partir de la teneur en eau à la capacité au champ qui conduisent à la prédiction de meilleure qualité, en particulier lorsqu’elles ont été établies après stratification par classe de texture. Cette amélioration de la prédiction après stratification par classe de texture serait liée au fait que la forme de la courbe de rétention en eau varie en fonction de la texture, un point de la courbe n’ayant par conséquent pas le même sens selon la classe de texture. Les valeurs des biais de prédiction et précisions enregistrées avec les FPT et CPT étudiées sont proches de celles enregistrées lorsque ces même FPT et CPT ont été testées sur des sols issus du territoire français. Enfin, de tels résultats sont encourageants et en faveur de l'utilisation de fonctions de pédotransfert établies pour des sols d'une zone pédoclimatique à des sols d'une autre zone pédoclimatique.
Mots clés :
Fonctions de pédotransfert, Texture, Densité apparente, Biais de prédiction, Précision.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Afin de répondre au déficit de données relatives aux propriétés de rétention en eau des sols de Syrie, des fonctions continues et classes de pédotransfert (respectivement FPT et CPT) établies pour des sols du territoire français ont été testées sur un jeu de sols échantillonnés dans quatre régions de Syrie. Les échantillons ont été prélevés lorsque les sols se trouvaient en conditions hydriques proches de la capacité au champ (période hivernale). La composition des échantillons et leur teneur en eau à sept valeurs de potentiel ont été déterminées. Le biais de prédiction est calculé à l’aide de l’erreur moyenne de prédiction (EMP), la précision et la qualité globale de la prédiction ont été calculées à l’aide de l’écart type de prédiction (ETP) et l’erreur quadratique moyenne (EQM). Les résultats montrent que ce sont des FPT établies à partir de la teneur en eau à la capacité au champ qui conduisent à la prédiction de meilleure qualité, en particulier lorsqu’elles ont été établies après stratification par classe de texture. Cette amélioration de la prédiction après stratification par classe de texture serait liée au fait que la forme de la courbe de rétention en eau varie en fonction de la texture, un point de la courbe n’ayant par conséquent pas le même sens selon la classe de texture. Les valeurs des biais de prédiction et précisions enregistrées avec les FPT et CPT étudiées sont proches de celles enregistrées lorsque ces même FPT et CPT ont été testées sur des sols issus du territoire français. Enfin, de tels résultats sont encourageants et en faveur de l'utilisation de fonctions de pédotransfert établies pour des sols d'une zone pédoclimatique à des sols d'une autre zone pédoclimatique. Mots clés : Fonctions de pédotransfert, Texture, Densité apparente, Biais de prédiction, Précision. |
A. Austruy; J. Dron; E. Charbonnier; N. Babaguela; H. Miche; C. Keller; P. Chamaret Teneurs naturelles et apports anthropiques en éléments traces dans les sols à l’ouest de l’étang de Berre Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 125-142, 2016. @article{k_Austruy2016,
title = {Teneurs naturelles et apports anthropiques en éléments traces dans les sols à l’ouest de l’étang de Berre},
author = {A. Austruy and J. Dron and E. Charbonnier and N. Babaguela and H. Miche and C. Keller and P. Chamaret},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_23_1_2310_Austruy_125_142.pdf},
year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {125-142},
abstract = {Le Territoire Istres-Ouest-Provence, regroupant environ 100 000 habitants, étendu sur 350 km² à lóuest de l'étang de Berre (France), est un territoire complexe qui présente une forte implantation industrielle. La connaissance des niveaux de pollution des sols de ce territoire est une des priorités des acteurs locaux tant elle pèse sur les décisions dáménagement. Cette étude vise à évaluer les teneurs naturelles en éléments traces (ET) et leur distribution dans le profil de sol. Pour mener cette étude, 30 sites, représentatifs des 7 milieux naturels ou agricoles prédominants dans la région, ont été échantillonnés. Des analyses des concentrations en ET ainsi que des mesures des principaux paramètres physico-chimiques ont été réalisées dans tous les horizons de sol identifiés pour chaque site. Les résultats ont permis d'évaluer le fond pédogéochimique en ET et ont mis en évidence, dans le nord du territoire, de légères anomalies naturelles en Cu, Cd et Co dans des sols développés dans les alluvions fluviatiles et une anomalie en Pb dans des sols développés sur des calcirudites à Grans. Le calcul des facteurs dénrichissement a permis dídentifier des zones exposées aux émissions industrielles et routières de la zone industrialo-portuaire (ZIP) notamment sur les communes les plus proches, Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône. Les principales contaminations de surface observées concernent Pb, Zn et Cu, les polluants métalliques les plus émis par les industries de la zone, notamment la sidérurgie. Ces données doivent permettre à plus long terme de constituer une base de données complète des caractéristiques physico-chimiques et des teneurs en ET dans les sols à lóuest de lÉtang de Berre.
Mots clés :
Eléments traces, fond pédogéochimique naturel, facteur dénrichissement, apports anthropiques, activités industrielles.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Le Territoire Istres-Ouest-Provence, regroupant environ 100 000 habitants, étendu sur 350 km² à lóuest de l'étang de Berre (France), est un territoire complexe qui présente une forte implantation industrielle. La connaissance des niveaux de pollution des sols de ce territoire est une des priorités des acteurs locaux tant elle pèse sur les décisions dáménagement. Cette étude vise à évaluer les teneurs naturelles en éléments traces (ET) et leur distribution dans le profil de sol. Pour mener cette étude, 30 sites, représentatifs des 7 milieux naturels ou agricoles prédominants dans la région, ont été échantillonnés. Des analyses des concentrations en ET ainsi que des mesures des principaux paramètres physico-chimiques ont été réalisées dans tous les horizons de sol identifiés pour chaque site. Les résultats ont permis d'évaluer le fond pédogéochimique en ET et ont mis en évidence, dans le nord du territoire, de légères anomalies naturelles en Cu, Cd et Co dans des sols développés dans les alluvions fluviatiles et une anomalie en Pb dans des sols développés sur des calcirudites à Grans. Le calcul des facteurs dénrichissement a permis dídentifier des zones exposées aux émissions industrielles et routières de la zone industrialo-portuaire (ZIP) notamment sur les communes les plus proches, Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône. Les principales contaminations de surface observées concernent Pb, Zn et Cu, les polluants métalliques les plus émis par les industries de la zone, notamment la sidérurgie. Ces données doivent permettre à plus long terme de constituer une base de données complète des caractéristiques physico-chimiques et des teneurs en ET dans les sols à lóuest de lÉtang de Berre. Mots clés : Eléments traces, fond pédogéochimique naturel, facteur dénrichissement, apports anthropiques, activités industrielles. |
F. van Oort; N. Proix; R. Paradelo; G. Delarue; S. Breuil; D. Baize; A. Richard Dernières nouvelles de 42 vieilles parcelles. Indicateurs d’évolutions pédologiques infra-centenaires en NÉOLUVISOL de lœss nu, sous contrainte d’applications continues de matières fertilisantes Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 143-162, 2016. @article{l_vanOort2016,
title = {Dernières nouvelles de 42 vieilles parcelles. Indicateurs d’évolutions pédologiques infra-centenaires en NÉOLUVISOL de lœss nu, sous contrainte d’applications continues de matières fertilisantes},
author = {F. van Oort and N. Proix and R. Paradelo and G. Delarue and S. Breuil and D. Baize and A. Richard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/09/EGS_23_1_23_11_vanoort143_162_corrige.pdf},
year = {2016},
date = {2016-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {143-162},
abstract = {Ce travail présente un bilan des impacts de 85 ans d’apports d’engrais chimiques N, P, K, d’amendements basiques et organiques sur la composition et les propriétés d’un NÉOLUVISOL de lœss, en comparaison à des situations témoins sans apport. Cette expérimentation de longue durée est menée depuis 1928 en sol nu dans le dispositif des 42 parcelles à l’Inra de Versailles. Le bilan repose sur les résultats analytiques d’échantillons collectés en 2014 dans l’ensemble des horizons de surface. Les résultats sont confrontés à des données disponibles du sol initial de 1928. L’objectif est de préciser la nature et l’ampleur des évolutions physicochimiques, induites en moins d’un siècle, et d’identifier les processus pédologiques qui en sont à l’origine.
En absence d’entrée de matières organiques (MO), de forts contrastes s’observent en fonction de la nature des apports minéraux, mais aussi dans les parcelles témoins: en 2014, d’une parcelle à une autre, l’écart maximal de pH est de 5,3 unités (3,5-8,8) et la CEC varie de 5,2 à 14,4 cmol+/kg. La garniture cationique varie de plus de 98% de Ca échangeable dans les sols chaulés, à plus de 96% d’Al échangeable dans les sols acides. Le carbone organique a perdu 50 à 75% de la valeur initiale en 1928, et les teneurs en argile s’étendent entre 13 et 20%. Des teneurs significatives de Mnéch s’observent dans les sols denses, alors que Feéch est détectable prioritairement dans les sols acides. Par contre, sous amendement de fumier, l’ambiance physicochimique est très différente, notamment par l’abondance de C organique (43-50 g/kg) et une forte valeur de la CEC, supérieure à 22 cmol+/kg.
La nature, l’ampleur et la diversité des propriétés physicochimiques enregistrés dans les horizons de surface des sols des 42 parcelles en 2014 témoignent de différents processus pédologiques en jeu, actuels ou dans le passé. Dans les sols témoins, sous la seule contrainte de la minéralisation progressive des MO et des conditions atmosphériques, les propriétés et la composition ont considérablement changé : une acidification de 1-1,5 unités de pH, la lixiviation d’une proportion notable de cations bivalents et l’apparition de quantités significatives d’Al échangeable sur le complexe d’échange, une baisse de la CEC et une perte d’argile de 2 à 3%. La migration d’argile, l’argilluviation, processus caractéristique dans les luvisols, apparaît amplifiée sous traitements ‘monovalents’, notamment sous apport de Na où la perte d’argile par lessivage peut atteindre jusqu’à 5 à 6%. Sous apport de K, la perte d’argile est moindre, liée à un processus d’illitisation des particules de smectite par rétrogradation du K. De plus, les apports de phosphate naturel ou de superphosphate semblent également favoriser la migration d’argile, alors que les amendements basiques et de fumier limitent, voire stoppent le processus. Dans les traitements ‘acides’, sous apports d’engrais ammoniacaux ou de sang desséché, les cations échangeables initiaux (Ca, Mg, K, Na) ont été quasi-totalement lixiviés, et remplacés par l’Al. La forte aluminisation du milieu implique un processus de dissolution minérale, affectant en premier lieu les argiles fines (smectites). Les faibles valeurs de la CEC illustrent la perte notable de charges fixes liée à la dissolution partielle des smectites. Néanmoins, l’impact de l’altération en milieu acide sur la granulométrie apparait négligeable, car la teneur en argile dans les sols acides reste inchangée par rapport à 1929. Deux pistes sont envisagées pour expliquer ce constat : un processus de microdivision par l’altération de minéraux phyllosilicatés de taille limoneuse fine et leur transformation en particules argileuses, ou alors un processus de néoformation de phases secondaires à partir de Si, Al et/ou Fe libérés par dissolution d’argiles fines en milieu acide. Enfin, un processus d’agrégation à l’échelle des particules d’argile par le développement de liaisons fortes entre les particules d’argile et des phosphates-Al (ou –Fe) formés en milieu très acide est suspecté dans les sols sous phosphate d’ammoniaque conduisant à la sous-estimation de la fraction < 2 µm lors d’analyses granulométriques courantes.
La palette très étendue de propriétés physicochimiques des horizons de surface dans les 42 parcelles souligne un laps de temps court en pédologie pour leurs changements, d’ordre infra-centenaire. Pour assimiler ces changements opérés en surface au développement de processus pédologiques, il est nécessaire à la fois de suivre l’ampleur et la chronologie des évolutions par l’analyse d’échantillons de la collection historique et d’étendre l’étude des impacts aux horizons E, BT, et C profonds. Ces travaux sont actuellement en cours.
Mots clés :
Expérimentation de longue durée, fertilisation, NÉOLUVISOL de lœss, sol nu, évolution pédologique, argilluviation, acidification, dissolution minérale.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Ce travail présente un bilan des impacts de 85 ans d’apports d’engrais chimiques N, P, K, d’amendements basiques et organiques sur la composition et les propriétés d’un NÉOLUVISOL de lœss, en comparaison à des situations témoins sans apport. Cette expérimentation de longue durée est menée depuis 1928 en sol nu dans le dispositif des 42 parcelles à l’Inra de Versailles. Le bilan repose sur les résultats analytiques d’échantillons collectés en 2014 dans l’ensemble des horizons de surface. Les résultats sont confrontés à des données disponibles du sol initial de 1928. L’objectif est de préciser la nature et l’ampleur des évolutions physicochimiques, induites en moins d’un siècle, et d’identifier les processus pédologiques qui en sont à l’origine. En absence d’entrée de matières organiques (MO), de forts contrastes s’observent en fonction de la nature des apports minéraux, mais aussi dans les parcelles témoins: en 2014, d’une parcelle à une autre, l’écart maximal de pH est de 5,3 unités (3,5-8,8) et la CEC varie de 5,2 à 14,4 cmol+/kg. La garniture cationique varie de plus de 98% de Ca échangeable dans les sols chaulés, à plus de 96% d’Al échangeable dans les sols acides. Le carbone organique a perdu 50 à 75% de la valeur initiale en 1928, et les teneurs en argile s’étendent entre 13 et 20%. Des teneurs significatives de Mnéch s’observent dans les sols denses, alors que Feéch est détectable prioritairement dans les sols acides. Par contre, sous amendement de fumier, l’ambiance physicochimique est très différente, notamment par l’abondance de C organique (43-50 g/kg) et une forte valeur de la CEC, supérieure à 22 cmol+/kg. La nature, l’ampleur et la diversité des propriétés physicochimiques enregistrés dans les horizons de surface des sols des 42 parcelles en 2014 témoignent de différents processus pédologiques en jeu, actuels ou dans le passé. Dans les sols témoins, sous la seule contrainte de la minéralisation progressive des MO et des conditions atmosphériques, les propriétés et la composition ont considérablement changé : une acidification de 1-1,5 unités de pH, la lixiviation d’une proportion notable de cations bivalents et l’apparition de quantités significatives d’Al échangeable sur le complexe d’échange, une baisse de la CEC et une perte d’argile de 2 à 3%. La migration d’argile, l’argilluviation, processus caractéristique dans les luvisols, apparaît amplifiée sous traitements ‘monovalents’, notamment sous apport de Na où la perte d’argile par lessivage peut atteindre jusqu’à 5 à 6%. Sous apport de K, la perte d’argile est moindre, liée à un processus d’illitisation des particules de smectite par rétrogradation du K. De plus, les apports de phosphate naturel ou de superphosphate semblent également favoriser la migration d’argile, alors que les amendements basiques et de fumier limitent, voire stoppent le processus. Dans les traitements ‘acides’, sous apports d’engrais ammoniacaux ou de sang desséché, les cations échangeables initiaux (Ca, Mg, K, Na) ont été quasi-totalement lixiviés, et remplacés par l’Al. La forte aluminisation du milieu implique un processus de dissolution minérale, affectant en premier lieu les argiles fines (smectites). Les faibles valeurs de la CEC illustrent la perte notable de charges fixes liée à la dissolution partielle des smectites. Néanmoins, l’impact de l’altération en milieu acide sur la granulométrie apparait négligeable, car la teneur en argile dans les sols acides reste inchangée par rapport à 1929. Deux pistes sont envisagées pour expliquer ce constat : un processus de microdivision par l’altération de minéraux phyllosilicatés de taille limoneuse fine et leur transformation en particules argileuses, ou alors un processus de néoformation de phases secondaires à partir de Si, Al et/ou Fe libérés par dissolution d’argiles fines en milieu acide. Enfin, un processus d’agrégation à l’échelle des particules d’argile par le développement de liaisons fortes entre les particules d’argile et des phosphates-Al (ou –Fe) formés en milieu très acide est suspecté dans les sols sous phosphate d’ammoniaque conduisant à la sous-estimation de la fraction < 2 µm lors d’analyses granulométriques courantes. La palette très étendue de propriétés physicochimiques des horizons de surface dans les 42 parcelles souligne un laps de temps court en pédologie pour leurs changements, d’ordre infra-centenaire. Pour assimiler ces changements opérés en surface au développement de processus pédologiques, il est nécessaire à la fois de suivre l’ampleur et la chronologie des évolutions par l’analyse d’échantillons de la collection historique et d’étendre l’étude des impacts aux horizons E, BT, et C profonds. Ces travaux sont actuellement en cours. Mots clés : Expérimentation de longue durée, fertilisation, NÉOLUVISOL de lœss, sol nu, évolution pédologique, argilluviation, acidification, dissolution minérale. |
B. Zougari-Elwedi; W. Issami; M. Sanaa Approche méthodologique de l’étude de la fertilité des sols des oasis tunisiennes de la région du Djérid Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 163-172, 2016. @article{m_Zougari-Elwedi2016,
title = {Approche méthodologique de l’étude de la fertilité des sols des oasis tunisiennes de la région du Djérid},
author = {B. Zougari-Elwedi and W. Issami and M. Sanaa},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {23},
number = {1},
pages = {163-172},
abstract = {Neuf palmeraies continentales tunisiennes, au Djérid (Tozeur, Degache et Nafta) sont considérées dans cette recherche. La fertilité des sols a été analysée sur des profils verticaux et à différentes distances latérales du palmier dattier. Ces sols ont une capacité d’échange cationique (CEC) très limitée du fait de leur texture sableuse. Ils ont montré de faibles teneurs en azote (<1,71ppm), en phosphore (<23,7ppm) et en matière organique (<1,69%). Cette déficience montre que les fumures organique et minérale pratiquées sont insuffisantes.
Les eaux d’irrigation de ces régions sont saumâtres et apportent des quantités non négligeables en Na, Mg et K qui sont à comptabiliser lors du calcul de ces apports.
L’amélioration de l’état de fertilité de ces sols nécessite une évaluation minutieuse des besoins qui doit remplacer l’actuel apport arbitraire des fumures organiques et minérales dans ces oasis.
Mots clés :
Sol, Fertilité, Déficience, Palmier dattier, Tunisie.},
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Neuf palmeraies continentales tunisiennes, au Djérid (Tozeur, Degache et Nafta) sont considérées dans cette recherche. La fertilité des sols a été analysée sur des profils verticaux et à différentes distances latérales du palmier dattier. Ces sols ont une capacité d’échange cationique (CEC) très limitée du fait de leur texture sableuse. Ils ont montré de faibles teneurs en azote (<1,71ppm), en phosphore (<23,7ppm) et en matière organique (<1,69%). Cette déficience montre que les fumures organique et minérale pratiquées sont insuffisantes. Les eaux d’irrigation de ces régions sont saumâtres et apportent des quantités non négligeables en Na, Mg et K qui sont à comptabiliser lors du calcul de ces apports. L’amélioration de l’état de fertilité de ces sols nécessite une évaluation minutieuse des besoins qui doit remplacer l’actuel apport arbitraire des fumures organiques et minérales dans ces oasis. Mots clés : Sol, Fertilité, Déficience, Palmier dattier, Tunisie. |
D. Baize; F. van Oort; H. Nédélec Un facteur majeur de la pédogenèse après décarbonatation dans le cas de formations superficielles calcaires redistribuées au Quaternaire : la nature des résidus non carbonatés Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 32 (1), p. 173-192, 2016. @article{n_Baize2016,
title = {Un facteur majeur de la pédogenèse après décarbonatation dans le cas de formations superficielles calcaires redistribuées au Quaternaire : la nature des résidus non carbonatés},
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abstract = {"Parmi les facteurs clé de la pédogenèse sous climats tempérés, il en est trois dímportance majeure relatif aux formations superficielles calcaires redistribuées au Quaternaire : la teneur, la granulométrie et la nature minéralogique de leurs résidus non carbonatés. Les caractéristiques de ces résidus, insolubles aux acides chlorhydrique ou acétique, peuvent être facilement étudiées au laboratoire. Les formations calcaires redistribuées (FCR) présentent un aspect poudreux, une absence de structure pédologique, une forte porosité, une teinte jaunâtre et une teneur en calcaire variable mais toujours importante. Il ságit de dépôts de redistribution de matériaux locaux, d'épaisseurs variables souvent assez faibles, rarement signalés sur les cartes géologiques, mais dont la composition est pourtant d'une importance capitale pour expliquer les propriétés des sols observés aujourd'hui.
Sous des climats tempérés comme ceux du nord de la France, la décarbonatation totale des FCR initialement peu, moyennement ou fortement carbonatées conduit à láccumulation relative des minéraux silicatés (quartz, feldspath, glauconie, minéraux argileux).
Lorsque les résidus ainsi libérés ont une granulométrie à dominance grossière, les sols formés sont essentiellement sableux et peuvent évoluer vers des luvisols. Lorsquáu contraire les minéraux argileux (hérités ou néoformés) dominent, les sols sont argileux voire argileux lourds, et leur évolution à long terme en est définitivement affectée : on observe alors soit des brunisols argileux, soit des Néoluvisols, soit des planosols.
Afin d’illustrer cette diversité de voies d’évolution des sols issus de FCR, nous présenterons plusieurs exemples, localisés dans différentes régions de la moitié nord de la France.
* Le premier est celui de la Champagne Jovinienne où différentes « formations calcaires redistribuées » au Quaternaire ont donné naissance à une très grande variété de sols. La présence de ces FCR nést souvent décelable que grâce à des sondages profonds.
* A proximité de Puiseaux (Loiret), on peut observer à 850 m de distance, un Calcisol argileux ou un Luvisol Typique sableux, tous deux issus d'une FCR dáspect semblable, la principale cause de différenciation étant la granulométrie du résidu insoluble.
* Dans la partie sud-est de la Grande Beauce, des cartographies à moyenne échelle menées récemment ont mis en évidence la présence très fréquente de FCR bien caractéristiques quoique présentant des compositions variables (taux de calcaire, abondance des graviers).
* Les Luvisols Typiques sableux de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt (Val d’Oise). Bien que reposant sur deux niveaux de plateaux de calcaires durs, les sols doivent leurs propriétés à leur véritable matériau parental : une FCR constituée de matériaux locaux remaniés.
Dans toutes ces situations, l'évolution pédogénétique postérieure à la décarbonatation totale est entièrement déterminée par la granulométrie et la minéralogie du résidu de décarbonatation du matériau calcaire initial."
Mots clés :
Sols, décarbonatation, pédogenèse, formations superficielles.},
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"Parmi les facteurs clé de la pédogenèse sous climats tempérés, il en est trois dímportance majeure relatif aux formations superficielles calcaires redistribuées au Quaternaire : la teneur, la granulométrie et la nature minéralogique de leurs résidus non carbonatés. Les caractéristiques de ces résidus, insolubles aux acides chlorhydrique ou acétique, peuvent être facilement étudiées au laboratoire. Les formations calcaires redistribuées (FCR) présentent un aspect poudreux, une absence de structure pédologique, une forte porosité, une teinte jaunâtre et une teneur en calcaire variable mais toujours importante. Il ságit de dépôts de redistribution de matériaux locaux, d'épaisseurs variables souvent assez faibles, rarement signalés sur les cartes géologiques, mais dont la composition est pourtant d'une importance capitale pour expliquer les propriétés des sols observés aujourd'hui. Sous des climats tempérés comme ceux du nord de la France, la décarbonatation totale des FCR initialement peu, moyennement ou fortement carbonatées conduit à láccumulation relative des minéraux silicatés (quartz, feldspath, glauconie, minéraux argileux). Lorsque les résidus ainsi libérés ont une granulométrie à dominance grossière, les sols formés sont essentiellement sableux et peuvent évoluer vers des luvisols. Lorsquáu contraire les minéraux argileux (hérités ou néoformés) dominent, les sols sont argileux voire argileux lourds, et leur évolution à long terme en est définitivement affectée : on observe alors soit des brunisols argileux, soit des Néoluvisols, soit des planosols. Afin d’illustrer cette diversité de voies d’évolution des sols issus de FCR, nous présenterons plusieurs exemples, localisés dans différentes régions de la moitié nord de la France. * Le premier est celui de la Champagne Jovinienne où différentes « formations calcaires redistribuées » au Quaternaire ont donné naissance à une très grande variété de sols. La présence de ces FCR nést souvent décelable que grâce à des sondages profonds. * A proximité de Puiseaux (Loiret), on peut observer à 850 m de distance, un Calcisol argileux ou un Luvisol Typique sableux, tous deux issus d'une FCR dáspect semblable, la principale cause de différenciation étant la granulométrie du résidu insoluble. * Dans la partie sud-est de la Grande Beauce, des cartographies à moyenne échelle menées récemment ont mis en évidence la présence très fréquente de FCR bien caractéristiques quoique présentant des compositions variables (taux de calcaire, abondance des graviers). * Les Luvisols Typiques sableux de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt (Val d’Oise). Bien que reposant sur deux niveaux de plateaux de calcaires durs, les sols doivent leurs propriétés à leur véritable matériau parental : une FCR constituée de matériaux locaux remaniés. Dans toutes ces situations, l'évolution pédogénétique postérieure à la décarbonatation totale est entièrement déterminée par la granulométrie et la minéralogie du résidu de décarbonatation du matériau calcaire initial." Mots clés : Sols, décarbonatation, pédogenèse, formations superficielles. |
D. Derrien; M-F. Dignac; I. Basile-Doelsch; S. Barot; L. Cécillon; C. Chenu; T. Chevallier; G. T. Freschet; P. Garnier; B. Guenet; M. Hedde; K. Klumpp; G. Lashermes; P-A. Maron; N. Nunan; C. Roumet; P. Barré Stocker du C dans les sols : quels mécanismes, quelles pratiques agricoles, quels indicateurs ? Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 23 (1), p. 193-224, 2016. @article{o_Derrien2016,
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abstract = {L’initiative internationale “4 pour 1000” a pour ambition de soutenir Etats et acteurs non gouvernementaux dans leurs efforts vers une meilleure gestion des stocks de carbone (C) des sols. Ces stocks dépendent des entrées et sorties de C dans les sols. Les sorties sont la conséquence de mécanismes interconnectés, agissant à une échelle spatiale fine, qui conduisent au stockage ou déstockage du C présent dans les matières organiques (MO). Il apparaît nécessaire de fédérer les recherches sur ces mécanismes et leur action sur les stocks de C dans un contexte de changement local ou global (usage des sols, pratiques agricoles, conditions climatiques ou édaphiques, etc.), ce qui a conduit à la création du collectif de chercheurs CarboSMS.
Cet article est la synthèse du séminaire dédié à cet enjeu. La première partie présente les avancées récentes sur la compréhension des mécanismes de stabilisation. Les mécanismes biotiques correspondent aux effets des plantes (principale source de C, notamment à travers leurs systèmes racinaires), des micro-organismes (champignons et bactéries) et des ingénieurs de l’écosystème (vers de terre, termites, fourmis) sur les stocks de C organique du sol. Les processus abiotiques sont liés à la structure physique du sol, à l’organisation de sa porosité et à sa fraction minérale : inclusion de la MO dans les agrégats, association aux minéraux, etc. Ces mécanismes biotiques et abiotiques se déroulent de façon concomitante et en interaction.
La deuxième partie discute des effets des pratiques agricoles sur les stocks de C des sols. Le choix des espèces végétales et de leur densité de plantation, l’intensité du prélèvement des végétaux, l’amendement, la fertilisation et le travail du sol, etc. conditionnent non seulement les apports de MO au sol dans le temps et l’espace, mais aussi la sensibilité de ces MO à la minéralisation, en agissant sur les mécanismes, biotiques comme abiotiques. La complexité des interactions entre les mécanismes et leurs effets dans le temps sur les stocks de C sont mises en évidence par les méta-analyses et les études de terrain de longue durée.
Les mécanismes de stabilisation du C organique dans les sols sont étudiés à fine échelle spatiale (mm-µm), dans des conditions spécifiques. La troisième partie de cet article discute de propositions concrètes pour aborder les questions du changement d’échelle (jusqu’à la parcelle et au niveau global) et de la validation de l’action d’un mécanisme dans différents contextes pédo-climatiques avant de le prendre en compte dans des modèles à large échelle pour améliorer les prévisions d’évolution des stocks de C des sols.
Enfin, dans une optique de mieux préserver les stocks de C, voire de les augmenter, cette revue bibliographique nous permet de faire des propositions pour les axes de recherches futures sur les mécanismes, les effets des pratiques agricoles sur ces mécanismes, et les modèles de prédiction des stocks de C.
Mots clés :
C organique du sol, dynamique du C, mécanismes de stabilisation, minéralisation, pratiques agricoles, indicateurs, modèles, macrofaune, microorganismes, litières, apports racinaires, associations organo-minérales, porosité.},
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L’initiative internationale “4 pour 1000” a pour ambition de soutenir Etats et acteurs non gouvernementaux dans leurs efforts vers une meilleure gestion des stocks de carbone (C) des sols. Ces stocks dépendent des entrées et sorties de C dans les sols. Les sorties sont la conséquence de mécanismes interconnectés, agissant à une échelle spatiale fine, qui conduisent au stockage ou déstockage du C présent dans les matières organiques (MO). Il apparaît nécessaire de fédérer les recherches sur ces mécanismes et leur action sur les stocks de C dans un contexte de changement local ou global (usage des sols, pratiques agricoles, conditions climatiques ou édaphiques, etc.), ce qui a conduit à la création du collectif de chercheurs CarboSMS. Cet article est la synthèse du séminaire dédié à cet enjeu. La première partie présente les avancées récentes sur la compréhension des mécanismes de stabilisation. Les mécanismes biotiques correspondent aux effets des plantes (principale source de C, notamment à travers leurs systèmes racinaires), des micro-organismes (champignons et bactéries) et des ingénieurs de l’écosystème (vers de terre, termites, fourmis) sur les stocks de C organique du sol. Les processus abiotiques sont liés à la structure physique du sol, à l’organisation de sa porosité et à sa fraction minérale : inclusion de la MO dans les agrégats, association aux minéraux, etc. Ces mécanismes biotiques et abiotiques se déroulent de façon concomitante et en interaction. La deuxième partie discute des effets des pratiques agricoles sur les stocks de C des sols. Le choix des espèces végétales et de leur densité de plantation, l’intensité du prélèvement des végétaux, l’amendement, la fertilisation et le travail du sol, etc. conditionnent non seulement les apports de MO au sol dans le temps et l’espace, mais aussi la sensibilité de ces MO à la minéralisation, en agissant sur les mécanismes, biotiques comme abiotiques. La complexité des interactions entre les mécanismes et leurs effets dans le temps sur les stocks de C sont mises en évidence par les méta-analyses et les études de terrain de longue durée. Les mécanismes de stabilisation du C organique dans les sols sont étudiés à fine échelle spatiale (mm-µm), dans des conditions spécifiques. La troisième partie de cet article discute de propositions concrètes pour aborder les questions du changement d’échelle (jusqu’à la parcelle et au niveau global) et de la validation de l’action d’un mécanisme dans différents contextes pédo-climatiques avant de le prendre en compte dans des modèles à large échelle pour améliorer les prévisions d’évolution des stocks de C des sols. Enfin, dans une optique de mieux préserver les stocks de C, voire de les augmenter, cette revue bibliographique nous permet de faire des propositions pour les axes de recherches futures sur les mécanismes, les effets des pratiques agricoles sur ces mécanismes, et les modèles de prédiction des stocks de C. Mots clés : C organique du sol, dynamique du C, mécanismes de stabilisation, minéralisation, pratiques agricoles, indicateurs, modèles, macrofaune, microorganismes, litières, apports racinaires, associations organo-minérales, porosité. |