A.C. Richer-de-Forges; D. Baize; J.-P. Rossignol; F. Héliès; D. Arrouays Étude et Gestion des Sols 2021, un numéro caractérisé par sa diversité et son ouverture Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 1-2, 2021. @article{a_edito_2021,
title = {Étude et Gestion des Sols 2021, un numéro caractérisé par sa diversité et son ouverture},
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C. Calvaruso; A. Blanchart; S. Bertin; C. Grand; A. Pierart; T. Eglin Quels paramètres du sol mesurer pour évaluer les fonctions et les services écosystémiques associés ? Revue de la littérature et sélection de paramètres en ateliers participatifs Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 3-29, 2021. @article{b_calvaruso_2021,
title = {Quels paramètres du sol mesurer pour évaluer les fonctions et les services écosystémiques associés ? Revue de la littérature et sélection de paramètres en ateliers participatifs},
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abstract = {Le sol est une ressource non renouvelable et limitée qui assure des bienfaits essentiels à la viabilité des sociétés humaines (e.g. production de denrées alimentaires, régulation du changement climatique, habitat pour la biodiversité). Mais le sol est un milieu fragile, menacé en de nombreux endroits, principalement du fait des activités humaines (e.g. aménagements fonciers, pratiques sylvicoles et agricoles, pollutions) qui peuvent modifier son état, dégrader certaines de ses fonctions et affecter les services qu’il peut fournir. Il est donc urgent d’agir pour préserver cette ressource. Le présent article vise à encourager le déploiement à large échelle d’outils de diagnostic permettant d’évaluer l’état et le fonctionnement des sols et de guider les gestionnaires des sols forestiers, agricoles et urbains vers le choix d’usages et de pratiques adaptés et durables. Les objectifs sont d’identifier et d’analyser les différents paramètres de la qualité des sols puis de construire de manière collaborative un outil de diagnostic pour l’évaluation de l’ensemble des fonctions qu’ils fournissent et des services qui y sont liés. Dans cette optique, un recueil de la connaissance existante sur ces thématiques a été réalisé grâce à une analyse de la littérature et des entretiens avec différents experts. En parallèle, une articulation de ces connaissances scientifiques dans un dialogue pluridisciplinaire et interactif avec des professionnels et des acteurs de la recherche et du développement a été conduite lors d’ateliers de co-construction, afin d’élaborer des outils qui soient pertinents pour l’évaluation de la qualité multifonctionnelle des sols et qui répondent également aux besoins des utilisateurs potentiels de ces outils. Un jeu de paramètres pouvant être mobilisé lors de la réalisation d’un diagnostic de la qualité des sols et pouvant se décliner sous la forme de différents outils de diagnostic en fonction du contexte et des objectifs de gestion est proposé.
Mots-clés : Multifonctionnalité des sols ; paramètres du sol ; atelier participatif ; sol urbain ; sol agricole ; sol forestier
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Le sol est une ressource non renouvelable et limitée qui assure des bienfaits essentiels à la viabilité des sociétés humaines (e.g. production de denrées alimentaires, régulation du changement climatique, habitat pour la biodiversité). Mais le sol est un milieu fragile, menacé en de nombreux endroits, principalement du fait des activités humaines (e.g. aménagements fonciers, pratiques sylvicoles et agricoles, pollutions) qui peuvent modifier son état, dégrader certaines de ses fonctions et affecter les services qu’il peut fournir. Il est donc urgent d’agir pour préserver cette ressource. Le présent article vise à encourager le déploiement à large échelle d’outils de diagnostic permettant d’évaluer l’état et le fonctionnement des sols et de guider les gestionnaires des sols forestiers, agricoles et urbains vers le choix d’usages et de pratiques adaptés et durables. Les objectifs sont d’identifier et d’analyser les différents paramètres de la qualité des sols puis de construire de manière collaborative un outil de diagnostic pour l’évaluation de l’ensemble des fonctions qu’ils fournissent et des services qui y sont liés. Dans cette optique, un recueil de la connaissance existante sur ces thématiques a été réalisé grâce à une analyse de la littérature et des entretiens avec différents experts. En parallèle, une articulation de ces connaissances scientifiques dans un dialogue pluridisciplinaire et interactif avec des professionnels et des acteurs de la recherche et du développement a été conduite lors d’ateliers de co-construction, afin d’élaborer des outils qui soient pertinents pour l’évaluation de la qualité multifonctionnelle des sols et qui répondent également aux besoins des utilisateurs potentiels de ces outils. Un jeu de paramètres pouvant être mobilisé lors de la réalisation d’un diagnostic de la qualité des sols et pouvant se décliner sous la forme de différents outils de diagnostic en fonction du contexte et des objectifs de gestion est proposé. Mots-clés : Multifonctionnalité des sols ; paramètres du sol ; atelier participatif ; sol urbain ; sol agricole ; sol forestier
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B.J.-P. Grard; S. Joimel; L. Vieublé Gonod; G. Giacche; C. Aubry; J-N. Consales; G. Séré; N. Manouchehri; C-S. Haudin; A. Auclerc; A-C. Daniel; S. Houot; P. Stella; A. Lagneau; C. Chenu Evaluation des services écosystémiques fournis par les sols de micro-fermes urbaines : méthodologie et retours d’expériences Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 31-47, 2021. @article{c_grard_2021,
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
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pages = {31-47},
abstract = {Objet récent de recherche, les micro-fermes urbaines sont aujourd’hui en plein essor, portées par un mouvement associatif, citoyen, entrepreneurial et politique relativement important. Ces fermes sont définies par leurs petites surfaces (moins d’1,5 ha par actif), l’implication de bénévoles et une diversité d’activités. Différentes fonctions sont ainsi associées à ces lieux (éducatives, productions alimentaires, loisirs etc.), faisant de ces micro-fermes urbaines des nouveaux types d’espaces végétalisés en ville susceptibles de fournir de multiples services écosystémiques. Néanmoins, le manque de connaissances actuelles sur le sujet ne permet pas d’appréhender dans le détail l’importance des services rendus. Par ailleurs, l’implication des parties prenantes dans une telle évaluation parait être un enjeu essentiel afin de comprendre les déterminants et facteurs d’influence de ces fermes ; les porteurs de projet étant eux-mêmes, par exemple, créateurs de savoirs et de pratiques agronomiques originales en s’adaptant aux contraintes du milieu urbain.
L’objectif de cet article est de décrire et de discuter une méthodologie d’étude des services écosystémiques rendus par les micro-fermes urbaines, mise en œuvre dans le cadre du projet SEMOIRS (Evaluation des Services Ecosystémiques rendus par les MicrO-fermes urbaInes et leurs Sols ; 2018 – 2020) financé par l’ADEME. Au sein de ce projet, 7 micro-fermes et leurs sols à Paris et en petite couronne ont été étudiés durant deux ans. Ces fermes situées en toiture (3) et de plain-pied (4) sont illustratives de la diversité de cette forme d’agriculture urbaine. Des indicateurs ont été identifiés et sélectionnés pour étudier les différents services : (i) service d’approvisionnement alimentaire (rendement et qualité de la production), (ii) des services de régulation (rétention d’eau, qualité de l’eau de percolation, recyclage de résidus urbains, stockage de carbone dans le sol, fourniture de nutriments), (iii) service de support de biodiversité et (iv) des services culturels (impact sur l’apprentissage, le bien-être, l’esthétique) et paysagers. Trois types de méthodes ont été mobilisés pour acquérir les données : (1) participatives, (2) relevés, observations et enquêtes de terrain ainsi que (3) des mesures dites externes (en laboratoire ou à partir de bases de données). Après avoir présenté les indicateurs et méthodes utilisés par service, l’article discute de cette méthodologie et des perspectives pour l’étude de projets en milieu urbain. Cette approche participative couplée à une démarche d’acquisition de données « externes » paraît pertinente et génératrice de savoirs tant sur les services rendus que sur leurs facteurs d’influences.
Mots clés : Micro-ferme, Agriculture urbaine, Service écosystémique, Sol urbain, Technosol.},
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Objet récent de recherche, les micro-fermes urbaines sont aujourd’hui en plein essor, portées par un mouvement associatif, citoyen, entrepreneurial et politique relativement important. Ces fermes sont définies par leurs petites surfaces (moins d’1,5 ha par actif), l’implication de bénévoles et une diversité d’activités. Différentes fonctions sont ainsi associées à ces lieux (éducatives, productions alimentaires, loisirs etc.), faisant de ces micro-fermes urbaines des nouveaux types d’espaces végétalisés en ville susceptibles de fournir de multiples services écosystémiques. Néanmoins, le manque de connaissances actuelles sur le sujet ne permet pas d’appréhender dans le détail l’importance des services rendus. Par ailleurs, l’implication des parties prenantes dans une telle évaluation parait être un enjeu essentiel afin de comprendre les déterminants et facteurs d’influence de ces fermes ; les porteurs de projet étant eux-mêmes, par exemple, créateurs de savoirs et de pratiques agronomiques originales en s’adaptant aux contraintes du milieu urbain. L’objectif de cet article est de décrire et de discuter une méthodologie d’étude des services écosystémiques rendus par les micro-fermes urbaines, mise en œuvre dans le cadre du projet SEMOIRS (Evaluation des Services Ecosystémiques rendus par les MicrO-fermes urbaInes et leurs Sols ; 2018 – 2020) financé par l’ADEME. Au sein de ce projet, 7 micro-fermes et leurs sols à Paris et en petite couronne ont été étudiés durant deux ans. Ces fermes situées en toiture (3) et de plain-pied (4) sont illustratives de la diversité de cette forme d’agriculture urbaine. Des indicateurs ont été identifiés et sélectionnés pour étudier les différents services : (i) service d’approvisionnement alimentaire (rendement et qualité de la production), (ii) des services de régulation (rétention d’eau, qualité de l’eau de percolation, recyclage de résidus urbains, stockage de carbone dans le sol, fourniture de nutriments), (iii) service de support de biodiversité et (iv) des services culturels (impact sur l’apprentissage, le bien-être, l’esthétique) et paysagers. Trois types de méthodes ont été mobilisés pour acquérir les données : (1) participatives, (2) relevés, observations et enquêtes de terrain ainsi que (3) des mesures dites externes (en laboratoire ou à partir de bases de données). Après avoir présenté les indicateurs et méthodes utilisés par service, l’article discute de cette méthodologie et des perspectives pour l’étude de projets en milieu urbain. Cette approche participative couplée à une démarche d’acquisition de données « externes » paraît pertinente et génératrice de savoirs tant sur les services rendus que sur leurs facteurs d’influences. Mots clés : Micro-ferme, Agriculture urbaine, Service écosystémique, Sol urbain, Technosol. |
D. Arrouays; J. Thorette; I. Feix; B. Lesaffre; P. Stengel La naissance du Réseau de Mesures de la Qualité des Sols de France Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 49-56, 2021. @article{d_arrouays_2021,
title = {La naissance du Réseau de Mesures de la Qualité des Sols de France},
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date = {2021-01-01},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
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pages = {49-56},
abstract = {A la fin des années 1990, les programmes de cartographie et de surveillance des sols de France souffrent d’un retard certain par rapport à de nombreux autres pays d’Europe et du monde. Face aux enjeux concernant la qualité des sols et aux menaces qui pèsent sur eux, il devient urgent de mettre en place un dispositif cohérent et exhaustif de surveillance de la qualité des sols de France. Divers organismes et les pouvoirs publics s’emparent de cet enjeu et créent en 2001 une structure de coordination : le Groupement d’intérêt Scientifique sur les sols (GIS Sol). Cette structure délègue à l’INRA la conception puis la coordination d’un programme entièrement nouveau : le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS). Ce réseau est fondé sur une grille systématique de 16x16 km couvrant la totalité du territoire métropolitain, qui s’étendra plus tard aux Outre-mer. Le RMQS est adossé à un conservatoire national d’échantillons de sols qui constitue la « mémoire » des sols de France et permettra la mise en œuvre de très nombreux programmes scientifiques et opérationnels fondés sur la stratégie d’échantillonnage du RMQS.
Mots-clés : qualité des sols, surveillance, réseau, RMQS, France},
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A la fin des années 1990, les programmes de cartographie et de surveillance des sols de France souffrent d’un retard certain par rapport à de nombreux autres pays d’Europe et du monde. Face aux enjeux concernant la qualité des sols et aux menaces qui pèsent sur eux, il devient urgent de mettre en place un dispositif cohérent et exhaustif de surveillance de la qualité des sols de France. Divers organismes et les pouvoirs publics s’emparent de cet enjeu et créent en 2001 une structure de coordination : le Groupement d’intérêt Scientifique sur les sols (GIS Sol). Cette structure délègue à l’INRA la conception puis la coordination d’un programme entièrement nouveau : le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS). Ce réseau est fondé sur une grille systématique de 16x16 km couvrant la totalité du territoire métropolitain, qui s’étendra plus tard aux Outre-mer. Le RMQS est adossé à un conservatoire national d’échantillons de sols qui constitue la « mémoire » des sols de France et permettra la mise en œuvre de très nombreux programmes scientifiques et opérationnels fondés sur la stratégie d’échantillonnage du RMQS. Mots-clés : qualité des sols, surveillance, réseau, RMQS, France |
A. Messant; S. Lehmann; J. Moulin; P. Lagacherie; S. Jalabert; A. Noraz; B. Lemercier; A. Chafchafi; J.-P. Mure; B. Laroche; J. Sauter Diffusion des Référentiels Régionaux Pédologiques sous la forme d’une carte des sols dominants (France métropolitaine hors-Corse) accessible sur le Géoportail Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 57-70, 2021. @article{e_messant_2021,
title = {Diffusion des Référentiels Régionaux Pédologiques sous la forme d’une carte des sols dominants (France métropolitaine hors-Corse) accessible sur le Géoportail},
author = {A. Messant and S. Lehmann and J. Moulin and P. Lagacherie and S. Jalabert and A. Noraz and B. Lemercier and A. Chafchafi and J.-P. Mure and B. Laroche and J. Sauter},
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date = {2021-01-04},
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pages = {57-70},
abstract = {Cet article présente la méthode employée pour créer la carte des sols dominants de France métropolitaine (hors Corse). Cette carte est produite à partir des Référentiels Régionaux Pédologiques d’échelle 1/250 000 issus du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS). Elle est publiée en visualisation sur le Géoportail de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). Cette infrastructure, de par sa visibilité nationale, est à même de toucher un large public non-initié à la pédologie et de permettre de porter à connaissance les bases de données sols couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain. Cette première publication de données sol sur le Géoportail constitue une porte d’entrée permettant d’avoir un aperçu des grands types de sols dominants d’un périmètre et d’identifier les organismes contacts dans les territoires pour pouvoir accéder à toute la richesse d’informations disponibles sur les sols. Cette initiative devrait être suivie par la publication d’autres données sur les sols sur le Géoportail.
Mots clés
Cartographie, sols dominants, sol, base de données, RRP, DoneSol, IGCS, GIS Sol, RMT Sols et Territoires, France.
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Cet article présente la méthode employée pour créer la carte des sols dominants de France métropolitaine (hors Corse). Cette carte est produite à partir des Référentiels Régionaux Pédologiques d’échelle 1/250 000 issus du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS). Elle est publiée en visualisation sur le Géoportail de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). Cette infrastructure, de par sa visibilité nationale, est à même de toucher un large public non-initié à la pédologie et de permettre de porter à connaissance les bases de données sols couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain. Cette première publication de données sol sur le Géoportail constitue une porte d’entrée permettant d’avoir un aperçu des grands types de sols dominants d’un périmètre et d’identifier les organismes contacts dans les territoires pour pouvoir accéder à toute la richesse d’informations disponibles sur les sols. Cette initiative devrait être suivie par la publication d’autres données sur les sols sur le Géoportail. Mots clés Cartographie, sols dominants, sol, base de données, RRP, DoneSol, IGCS, GIS Sol, RMT Sols et Territoires, France.
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B. Karimi; V. Masson; C. Guilland; E. Leroy; S. Pellegrinelli; E. Giboulot; P.-A. Maron; L. Ranjard La biodiversité des sols est-elle impactée par l’apport de cuivre ou son accumulation dans les sols vignes ? Synthèse des connaissances scientifiques. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 71-92, 2021. @article{f_karimi_2021,
title = {La biodiversité des sols est-elle impactée par l’apport de cuivre ou son accumulation dans les sols vignes ? Synthèse des connaissances scientifiques. },
author = {B. Karimi and V. Masson and C. Guilland and E. Leroy and S. Pellegrinelli and E. Giboulot and P.-A. Maron and L. Ranjard},
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date = {2021-01-26},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {28},
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pages = {71-92},
abstract = {Pendant 150 ans, le sulfate de cuivre a été utilisé de façon intensive comme fongicide pour lutter contre les maladies de la vigne. De ce fait, le cuivre s’est fortement accumulé dans les sols viticoles, atteignant des concentrations potentiellement nocives pour les organismes des sols. Bien que les doses de cuivre appliquées aujourd’hui soient 10 fois plus faibles qu’il y a 50 ans, son utilisation dans le contexte de la transition agroécologique est encore soumise à débat car il est un des rares pesticides autorisés en agriculture biologique. Dans ce travail, nous avons conduit une méta-analyse de la littérature académique internationale pour objectiver l’impact du cuivre sur la qualité biologique des sols quand il est appliqué aux doses agricoles actuelles, mais également l’impact de son accumulation dans les sols. Parmi les 300 articles passés en revue, seulement 19 répondaient à la question de façon pertinente.
Les résultats montrent que l’activité microbienne décroît de 30% à l’application d’une dose supérieures à 400 kgCu/ha/an. L’abondance des nématodes reste inchangée pour des doses de cuivre jusqu’à 3 200 kg/ha/an. La reproduction des collemboles et des enchytrées diminue de 50 % après application de 400 et 1895 kgCu/ha/an respectivement. La biomasse lombricienne est réduite de 15 % après application de 200 kgCu/ha/an. D’autre part, dans des sols avec des teneurs en cuivre supérieures à 200 kgCu/ha, la respiration microbienne est réduite de 50 %. Aucun effet des teneurs en cuivre du sol n’est observé sur les collemboles. Globalement, bien qu’une toxicité du cuivre soit observée sur la biodiversité du sol, la littérature montre qu’elle concerne des doses au moins 50 fois supérieures à la dose de 4 kgCu/ha/an actuellement autorisée par la Commission Européenne en viticulture. Par conséquent, appliquer du cuivre à 4 kgCu/ha/an ne devrait pas substantiellement modifier la qualité et les fonctions biologique du sol.
Traduit avec la permission de Springer Nature Customer Service Centre GmbH à partir de Karimi, B., Masson, V., Guilland, C. et al. Ecotoxicity of copper input and accumulation for soil biodiversity in vineyards. Environ Chem Lett (2021), Springer. https://doi.org/10.1007/s10311-020-01155-x
Mots – clés : Cuivre – Sol – Biodiversité – Vignes – Agriculture - Synthèse
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Pendant 150 ans, le sulfate de cuivre a été utilisé de façon intensive comme fongicide pour lutter contre les maladies de la vigne. De ce fait, le cuivre s’est fortement accumulé dans les sols viticoles, atteignant des concentrations potentiellement nocives pour les organismes des sols. Bien que les doses de cuivre appliquées aujourd’hui soient 10 fois plus faibles qu’il y a 50 ans, son utilisation dans le contexte de la transition agroécologique est encore soumise à débat car il est un des rares pesticides autorisés en agriculture biologique. Dans ce travail, nous avons conduit une méta-analyse de la littérature académique internationale pour objectiver l’impact du cuivre sur la qualité biologique des sols quand il est appliqué aux doses agricoles actuelles, mais également l’impact de son accumulation dans les sols. Parmi les 300 articles passés en revue, seulement 19 répondaient à la question de façon pertinente. Les résultats montrent que l’activité microbienne décroît de 30% à l’application d’une dose supérieures à 400 kgCu/ha/an. L’abondance des nématodes reste inchangée pour des doses de cuivre jusqu’à 3 200 kg/ha/an. La reproduction des collemboles et des enchytrées diminue de 50 % après application de 400 et 1895 kgCu/ha/an respectivement. La biomasse lombricienne est réduite de 15 % après application de 200 kgCu/ha/an. D’autre part, dans des sols avec des teneurs en cuivre supérieures à 200 kgCu/ha, la respiration microbienne est réduite de 50 %. Aucun effet des teneurs en cuivre du sol n’est observé sur les collemboles. Globalement, bien qu’une toxicité du cuivre soit observée sur la biodiversité du sol, la littérature montre qu’elle concerne des doses au moins 50 fois supérieures à la dose de 4 kgCu/ha/an actuellement autorisée par la Commission Européenne en viticulture. Par conséquent, appliquer du cuivre à 4 kgCu/ha/an ne devrait pas substantiellement modifier la qualité et les fonctions biologique du sol. Traduit avec la permission de Springer Nature Customer Service Centre GmbH à partir de Karimi, B., Masson, V., Guilland, C. et al. Ecotoxicity of copper input and accumulation for soil biodiversity in vineyards. Environ Chem Lett (2021), Springer. https://doi.org/10.1007/s10311-020-01155-x Mots – clés : Cuivre – Sol – Biodiversité – Vignes – Agriculture - Synthèse
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G.-P. T. Touré; J. Nandjui; A. W. Koné; C. G. Z. Kouadjo; A. Ebou; S. Tiho; A. Zézé Diversité des champignons mycorhiziens à arbuscules et interactions avec le système sol-litière dans un écotone forêt-savane, Côte d’Ivoire Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 93-104, 2021. @article{g_toure_2021,
title = {Diversité des champignons mycorhiziens à arbuscules et interactions avec le système sol-litière dans un écotone forêt-savane, Côte d’Ivoire},
author = {G.-P. T. Touré and J. Nandjui and A. W. Koné and C. G. Z. Kouadjo and A. Ebou and S. Tiho and A. Zézé},
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date = {2021-02-19},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {28},
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pages = {93-104},
abstract = {L’évaluation de la biodiversité et la compréhension des facteurs qui déterminent la distribution des espèces constituent un préalable à l’optimisation des services écosystémiques du sol. Cependant, la diversité des espèces indigènes de champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) dans les zones de transition forêt-savane et de savane d’Afrique de l’Ouest reste à ce jour mal connue. Cette étude menée au Centre de la Côte d’Ivoire, où les sols ont un potentiel agronomique faible, a pour but d’évaluer la diversité des CMA dans deux écosystèmes naturels contrastés mais entremêlés, la forêt et la savane arbustive. Le sol a été échantillonné dans quatre îlots de forêt et quatre îlots de savane arbustive, dans la strate 0-20 cm, pour en déterminer les caractéristiques physico-chimiques ainsi que la densité des spores et la diversité des CMA. Les espèces ont été identifiées par voie moléculaire. Les résultats ont montré que les densités des spores de CMA étaient plus élevées dans la forêt ; en revanche, le ratio "spores viables/densité totale" était plus élevé en savane arbustive. Au total, 26 espèces de CMA ont été identifiées dont 23 en forêt, 22 en savane arbustive et 19 espèces communes. Aucune différence significative n’a été observée au niveau des paramètres de diversité entre les deux écosystèmes mais ils différaient au niveau de la composition spécifique des CMA. En effet, les espèces Acaulospora mellea, Claroideoglomus claroideum, Glomus macrocarpum et Paraglomus majewskii étaient présentes uniquement dans la forêt tandis que G. indicum, Acaulospora sp et Ambispora sp n’étaient observées qu’en savane arbustive. Dans cette étude, seulement 35 % des espèces de CMA étaient corrélées aux caractéristiques physico-chimiques du système sol-litière ; les plus sensibles étant C. lamellosum, G. indicum et P. majewskii.
Mots clés : Interaction sol-plante ; Espèce ubiquiste ; Espèce indicatrice ; Répartition spatiale de CMA ; Diversité fonctionnelle.},
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L’évaluation de la biodiversité et la compréhension des facteurs qui déterminent la distribution des espèces constituent un préalable à l’optimisation des services écosystémiques du sol. Cependant, la diversité des espèces indigènes de champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) dans les zones de transition forêt-savane et de savane d’Afrique de l’Ouest reste à ce jour mal connue. Cette étude menée au Centre de la Côte d’Ivoire, où les sols ont un potentiel agronomique faible, a pour but d’évaluer la diversité des CMA dans deux écosystèmes naturels contrastés mais entremêlés, la forêt et la savane arbustive. Le sol a été échantillonné dans quatre îlots de forêt et quatre îlots de savane arbustive, dans la strate 0-20 cm, pour en déterminer les caractéristiques physico-chimiques ainsi que la densité des spores et la diversité des CMA. Les espèces ont été identifiées par voie moléculaire. Les résultats ont montré que les densités des spores de CMA étaient plus élevées dans la forêt ; en revanche, le ratio "spores viables/densité totale" était plus élevé en savane arbustive. Au total, 26 espèces de CMA ont été identifiées dont 23 en forêt, 22 en savane arbustive et 19 espèces communes. Aucune différence significative n’a été observée au niveau des paramètres de diversité entre les deux écosystèmes mais ils différaient au niveau de la composition spécifique des CMA. En effet, les espèces Acaulospora mellea, Claroideoglomus claroideum, Glomus macrocarpum et Paraglomus majewskii étaient présentes uniquement dans la forêt tandis que G. indicum, Acaulospora sp et Ambispora sp n’étaient observées qu’en savane arbustive. Dans cette étude, seulement 35 % des espèces de CMA étaient corrélées aux caractéristiques physico-chimiques du système sol-litière ; les plus sensibles étant C. lamellosum, G. indicum et P. majewskii. Mots clés : Interaction sol-plante ; Espèce ubiquiste ; Espèce indicatrice ; Répartition spatiale de CMA ; Diversité fonctionnelle. |
J.-P. Aeschlimann; C. Feller; E. Frossard Friedrich Albert FALLOU (1794-1877) et sa « Pedologie » - XI - L’héritage de Fallou : synthèse de la première partie de l’ouvrage Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 105-112, 2021. @article{h_aeschlimann_2021,
title = {Friedrich Albert FALLOU (1794-1877) et sa « Pedologie » - XI - L’héritage de Fallou : synthèse de la première partie de l’ouvrage},
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pages = {105-112},
abstract = {Entre 2008 et 2020, un trio de chercheurs (Feller, Aeschlimann et Frossard) a consacré dix articles à la publication commentée de la traduction française intégrale (ou tout au moins d'extraits pour le Chapitre 2) de la Préface, de l’Introduction et des huit premiers Chapitres d’un traité (1862) publié en allemand ancien par F.A. Fallou (1794-1877), à qui on doit notamment l’introduction du terme de « Pedologie ». Le huitième Chapitre (2020) est venu clore cette série de contributions, toutes parues dans la revue Étude et Gestion des Sols (EGS)2, parachevant ainsi la première partie, plutôt fondamentale et théorique, de cet ouvrage. La seconde partie en revanche, qui décrit plus spécifiquement la classification et la distribution des sols avec des explications détaillées pour chacune des « espèces » concernées, ne sera pas traduite en français dans l’immédiat.
Le présent article constitue une synthèse, enrichie de réflexions nouvelles, portant à la fois sur cette œuvre de Fallou et sur les commentaires critiques qu’ont pu en donner les trois auteurs tout au long de la traduction des différents Chapitres. En conclusion, ce travail les amène à reconnaître un rôle éminent à Fallou en tant que précurseur important de la science du sol moderne.
Mots-clés : Pédologie, histoire, synthèse ouvrage Fallou},
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Entre 2008 et 2020, un trio de chercheurs (Feller, Aeschlimann et Frossard) a consacré dix articles à la publication commentée de la traduction française intégrale (ou tout au moins d'extraits pour le Chapitre 2) de la Préface, de l’Introduction et des huit premiers Chapitres d’un traité (1862) publié en allemand ancien par F.A. Fallou (1794-1877), à qui on doit notamment l’introduction du terme de « Pedologie ». Le huitième Chapitre (2020) est venu clore cette série de contributions, toutes parues dans la revue Étude et Gestion des Sols (EGS)2, parachevant ainsi la première partie, plutôt fondamentale et théorique, de cet ouvrage. La seconde partie en revanche, qui décrit plus spécifiquement la classification et la distribution des sols avec des explications détaillées pour chacune des « espèces » concernées, ne sera pas traduite en français dans l’immédiat. Le présent article constitue une synthèse, enrichie de réflexions nouvelles, portant à la fois sur cette œuvre de Fallou et sur les commentaires critiques qu’ont pu en donner les trois auteurs tout au long de la traduction des différents Chapitres. En conclusion, ce travail les amène à reconnaître un rôle éminent à Fallou en tant que précurseur important de la science du sol moderne. Mots-clés : Pédologie, histoire, synthèse ouvrage Fallou |
M. Fossey; R. Martin; C. Besse; C. Von Fisher; C. Ducommun; C. Walter Évaluation des services écosystémiques fournis par les sols agricoles en appui à la planification territoriale : cas des systèmes prairiaux du territoire de Nantes Saint-Nazaire. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 113-142, 2021. @article{i_fossey_2021,
title = {Évaluation des services écosystémiques fournis par les sols agricoles en appui à la planification territoriale : cas des systèmes prairiaux du territoire de Nantes Saint-Nazaire.},
author = {M. Fossey and R. Martin and C. Besse and C. Von Fisher and C. Ducommun and C. Walter},
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year = {2021},
date = {2021-04-02},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {28},
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pages = {113-142},
abstract = {La planification territoriale traduit une vision stratégique d’aménagement en projet de territoire intégrant les enjeux de développement durable. Visant à assurer l’équilibre entre le développement urbain et le bien-être social d’une part, et la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’autre part, ce projet structure les paysages, oriente des modes de gestion des écosystèmes les composant et impacte les services écosystémiques qu’ils procurent. Parmi ces écosystèmes, les agroécosystèmes sont au cœur de nombreux projets de territoire et sont largement concernés par les orientations de gestion pouvant être préconisées dans les documents de planification. Soumis à un double enjeu foncier, à la fois d’urbanisation pour le développement et de préservation pour la qualité de l’environnement, la gestion des agroécosystèmes, et notamment des sols agricoles, est reconnue comme un levier majeur pour concilier ce double enjeu. En position d’interface dans les écosystèmes, le sol est le lieu d’interactions dépendant de son occupation et de sa gestion d’une part, et de ses caractéristiques propres d’autre part. Il contribue à la fourniture d’une large gamme de services écosystémiques (SES – services écosystémiques des sols). Cet article vise à analyser le potentiel de prise en compte des SES agricoles dans la démarche de planification territoriale. A partir d’une évaluation biophysique des SES rendus par les agroécosystèmes prairiaux, la prise en compte de ces SES est ensuite illustrée à l’échelle de planification du bassin de vie du Pôle métropolitain de Nantes Saint-Nazaire correspondant au Schéma de Cohérence territoriale (SCoT). Une réflexion est également portée à l’échelle plus locale de l’intercommunalité (PLUM – Plan Local d’Urbanisme Métropolitain de Nantes) et à l’échelle plus large du bassin hydrographique (SAGE – Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau Loire Estuaire). L’ensemble des résultats de cette analyse permet d’évaluer la capacité des sols des agroécosystèmes à fournir des services et de projeter l’évolution de cette capacité en fonction des choix de planification. L’article souligne ainsi l’intérêt d’intégrer les SES agricoles dans le processus de planification territoriale en tant qu’information complémentaire pour arbitrer des choix de planification visant à atteindre l’objectif de développement durable d’un territoire.
Mots clés : Sol agricole, service écosystémique, système prairial, planification territoriale },
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La planification territoriale traduit une vision stratégique d’aménagement en projet de territoire intégrant les enjeux de développement durable. Visant à assurer l’équilibre entre le développement urbain et le bien-être social d’une part, et la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’autre part, ce projet structure les paysages, oriente des modes de gestion des écosystèmes les composant et impacte les services écosystémiques qu’ils procurent. Parmi ces écosystèmes, les agroécosystèmes sont au cœur de nombreux projets de territoire et sont largement concernés par les orientations de gestion pouvant être préconisées dans les documents de planification. Soumis à un double enjeu foncier, à la fois d’urbanisation pour le développement et de préservation pour la qualité de l’environnement, la gestion des agroécosystèmes, et notamment des sols agricoles, est reconnue comme un levier majeur pour concilier ce double enjeu. En position d’interface dans les écosystèmes, le sol est le lieu d’interactions dépendant de son occupation et de sa gestion d’une part, et de ses caractéristiques propres d’autre part. Il contribue à la fourniture d’une large gamme de services écosystémiques (SES – services écosystémiques des sols). Cet article vise à analyser le potentiel de prise en compte des SES agricoles dans la démarche de planification territoriale. A partir d’une évaluation biophysique des SES rendus par les agroécosystèmes prairiaux, la prise en compte de ces SES est ensuite illustrée à l’échelle de planification du bassin de vie du Pôle métropolitain de Nantes Saint-Nazaire correspondant au Schéma de Cohérence territoriale (SCoT). Une réflexion est également portée à l’échelle plus locale de l’intercommunalité (PLUM – Plan Local d’Urbanisme Métropolitain de Nantes) et à l’échelle plus large du bassin hydrographique (SAGE – Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau Loire Estuaire). L’ensemble des résultats de cette analyse permet d’évaluer la capacité des sols des agroécosystèmes à fournir des services et de projeter l’évolution de cette capacité en fonction des choix de planification. L’article souligne ainsi l’intérêt d’intégrer les SES agricoles dans le processus de planification territoriale en tant qu’information complémentaire pour arbitrer des choix de planification visant à atteindre l’objectif de développement durable d’un territoire. Mots clés : Sol agricole, service écosystémique, système prairial, planification territoriale |
T. Eglin; I. Cousin; C. Walter Contribution aux réflexions sur les concepts de fonctions des sols et de services écosystémiques, et leur évaluation Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 143-146, 2021. @article{j_edito_2021,
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M. Desrousseaux Contribution juridique aux différentes notions de la qualité du sol Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 147-157, 2021. @article{k_desrousseaux_2021,
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abstract = {Le terme de « qualité » a une histoire en droit de l’environnement. Une histoire qui s’étend à l’air, à l’eau et en référence au bien-être humain, mais qui ne trouve pas de résonance en ce qui concerne les sols. Initialement anthropocentrée, la notion de qualité s’est en effet enrichie de critères écologiques, allant jusqu’à instituer de véritables régimes juridiques. Cette recherche, conduite dans le cadre du projet Norma-sol GESSOL 3, se fonde sur la littérature juridique afin de retracer brièvement la trajectoire de la notion de qualité environnementale et tente de démontrer en quoi elle pourrait se poursuivre en intégrant naturellement les sols. Ils bénéficient pour l’heure de critères « de qualité », mais ces derniers sont fondés sur des besoins externes qui ne prennent qu’accessoirement en compte leur multifonctionnalité. Les qualités d’usage qui leur sont reconnues n’intègrent que partiellement leurs caractéristiques naturelles et peuvent même conduire à leur surexploitation. C’est pour cette raison qu’une évolution juridique est attendue sur ce sujet et ce travail appuie la logique qu’il y aurait à conserver l’expression de « qualité des sols ».
Mots-clés : droit, qualité des sols, qualité environnementale
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Le terme de « qualité » a une histoire en droit de l’environnement. Une histoire qui s’étend à l’air, à l’eau et en référence au bien-être humain, mais qui ne trouve pas de résonance en ce qui concerne les sols. Initialement anthropocentrée, la notion de qualité s’est en effet enrichie de critères écologiques, allant jusqu’à instituer de véritables régimes juridiques. Cette recherche, conduite dans le cadre du projet Norma-sol GESSOL 3, se fonde sur la littérature juridique afin de retracer brièvement la trajectoire de la notion de qualité environnementale et tente de démontrer en quoi elle pourrait se poursuivre en intégrant naturellement les sols. Ils bénéficient pour l’heure de critères « de qualité », mais ces derniers sont fondés sur des besoins externes qui ne prennent qu’accessoirement en compte leur multifonctionnalité. Les qualités d’usage qui leur sont reconnues n’intègrent que partiellement leurs caractéristiques naturelles et peuvent même conduire à leur surexploitation. C’est pour cette raison qu’une évolution juridique est attendue sur ce sujet et ce travail appuie la logique qu’il y aurait à conserver l’expression de « qualité des sols ». Mots-clés : droit, qualité des sols, qualité environnementale
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J.-L. Julien; D. Tessier Rôles du pH, de la CEC effective et des cations échangeables sur la stabilité structurale et l’affinité pour l’eau du sol Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 159-179, 2021. @article{l_julien_2021,
title = {Rôles du pH, de la CEC effective et des cations échangeables sur la stabilité structurale et l’affinité pour l’eau du sol},
author = {J.-L. Julien and D. Tessier},
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date = {2021-07-30},
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abstract = {Les agronomes font souvent état d’un lien entre le pH des sols et leur structure, deux caractéristiques du sol très différentes. Dans cet article, l’objectif est d’identifier ce lien, puis, à partir de résultats d’essais, d’exposer les mécanismes en jeu de la manière la plus pédagogique possible. Les données prises en compte reposent sur le dispositif des 42 parcelles de Versailles mis en place en 1929, reprises et enrichies. Dans le sol étudié, les argiles présentent essentiellement une charge négative permanente, quel que soit le pH, alors que pour les matières organiques leur charge négative s’accroît avec l’augmentation du pH. La hausse du pH est donc à l’origine de l’augmentation de la CEC effective du sol. Pour expliquer les relations entre la CEC effective, l’affinité du sol pour l’eau et la stabilité des agrégats, il est nécessaire d’étudier le sol à plusieurs échelles, du nanomètre au millimètre. L’augmentation de la CEC effective permet d’augmenter la densité de cations hydratés, notamment Ca2+ adsorbés sur les surfaces des constituants (échelle nanométrique) et à rendre le sol plus hydrophile en raison de la nature polaire des molécules d’eau. Les interactions entre les cations hydratés et la surface des constituants modifient la relation sol-eau, augmentant la vitesse d’humectation et développant une microstructure (échelle inférieure au micromètre) en volume plus importante. Ces interactions modifient aussi, au niveau de la microstructure, la nature et le nombre des liaisons entre les argiles et la matière organique. Ces liaisons, dues à des forces électrostatiques, assurent une plus grande stabilité des agrégats. Par essence, la microstructure se développe dans un milieu saturé d’eau, dit biphasique solide/eau liée. La macrostructure est en revanche un milieu triphasique solide/eau libre/air où les forces capillaires sont aussi modifiées par l’augmentation de la CEC effective et des cations adsorbés : le caractère hydrophile des parois des pores est accru. Au total le rôle des matières organiques sur la stabilité des agrégats apparaît essentiellement dû à leur CEC effective qui est proche de zéro lorsque le pH est bas. Par ailleurs, dans le mécanisme d’hydratation, l’effet spécifique de K+ et Na+ a pu être identifié, d’une part dans la réduction de la vitesse d’humectation de la microstructure et, d’autre part, pour les plus fortes teneurs en eau finales obtenues, par le développement de la couche diffuse en solution diluée. Cet article démontre l’importance de préserver les sols de leur acidification, voire de maintenir un pH plus élevé que préconisé par de nombreux agronomes. Cette démarche vise à préserver les sols sur le long terme et à optimiser leur fonctionnement tant pour leurs cycles biogéochimiques que pour les aspects physiques et mécaniques. Des perspectives sont avancées pour la recherche agronomique et pour les pratiques agricoles en intégrant le contexte physico-chimique du sol, en particulier la CEC effective.
Mots-clés : Chaulage, pH du sol, CEC effective, charges permanentes et variables, cations échangeables, stabilité des agrégats, affinité pour l’eau, forces électrostatiques.},
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Les agronomes font souvent état d’un lien entre le pH des sols et leur structure, deux caractéristiques du sol très différentes. Dans cet article, l’objectif est d’identifier ce lien, puis, à partir de résultats d’essais, d’exposer les mécanismes en jeu de la manière la plus pédagogique possible. Les données prises en compte reposent sur le dispositif des 42 parcelles de Versailles mis en place en 1929, reprises et enrichies. Dans le sol étudié, les argiles présentent essentiellement une charge négative permanente, quel que soit le pH, alors que pour les matières organiques leur charge négative s’accroît avec l’augmentation du pH. La hausse du pH est donc à l’origine de l’augmentation de la CEC effective du sol. Pour expliquer les relations entre la CEC effective, l’affinité du sol pour l’eau et la stabilité des agrégats, il est nécessaire d’étudier le sol à plusieurs échelles, du nanomètre au millimètre. L’augmentation de la CEC effective permet d’augmenter la densité de cations hydratés, notamment Ca2+ adsorbés sur les surfaces des constituants (échelle nanométrique) et à rendre le sol plus hydrophile en raison de la nature polaire des molécules d’eau. Les interactions entre les cations hydratés et la surface des constituants modifient la relation sol-eau, augmentant la vitesse d’humectation et développant une microstructure (échelle inférieure au micromètre) en volume plus importante. Ces interactions modifient aussi, au niveau de la microstructure, la nature et le nombre des liaisons entre les argiles et la matière organique. Ces liaisons, dues à des forces électrostatiques, assurent une plus grande stabilité des agrégats. Par essence, la microstructure se développe dans un milieu saturé d’eau, dit biphasique solide/eau liée. La macrostructure est en revanche un milieu triphasique solide/eau libre/air où les forces capillaires sont aussi modifiées par l’augmentation de la CEC effective et des cations adsorbés : le caractère hydrophile des parois des pores est accru. Au total le rôle des matières organiques sur la stabilité des agrégats apparaît essentiellement dû à leur CEC effective qui est proche de zéro lorsque le pH est bas. Par ailleurs, dans le mécanisme d’hydratation, l’effet spécifique de K+ et Na+ a pu être identifié, d’une part dans la réduction de la vitesse d’humectation de la microstructure et, d’autre part, pour les plus fortes teneurs en eau finales obtenues, par le développement de la couche diffuse en solution diluée. Cet article démontre l’importance de préserver les sols de leur acidification, voire de maintenir un pH plus élevé que préconisé par de nombreux agronomes. Cette démarche vise à préserver les sols sur le long terme et à optimiser leur fonctionnement tant pour leurs cycles biogéochimiques que pour les aspects physiques et mécaniques. Des perspectives sont avancées pour la recherche agronomique et pour les pratiques agricoles en intégrant le contexte physico-chimique du sol, en particulier la CEC effective. Mots-clés : Chaulage, pH du sol, CEC effective, charges permanentes et variables, cations échangeables, stabilité des agrégats, affinité pour l’eau, forces électrostatiques. |
G. Imfeld; J. Duplay; S. Payraudeau Prise en compte du stockage et de la disponibilité du cuivre dans les sols viticoles pour en évaluer son écotoxicité. Commentaires sur l’article de Karimi et al. (2021) – La biodiversité des sols est-elle impactée par l’apport de cuivre ou son accumulation dans les sols vignes ? Synthèse des connaissances scientifiques. Etude et Gestion des Sols, 28 (1), pp. 71-92 Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 181-185, 2021. @article{m_imfeld_2021,
title = {Prise en compte du stockage et de la disponibilité du cuivre dans les sols viticoles pour en évaluer son écotoxicité. Commentaires sur l’article de Karimi et al. (2021) – La biodiversité des sols est-elle impactée par l’apport de cuivre ou son accumulation dans les sols vignes ? Synthèse des connaissances scientifiques. Etude et Gestion des Sols, 28 (1), pp. 71-92},
author = {G. Imfeld and J. Duplay and S. Payraudeau},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {2021-08-17},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {28},
number = {1},
pages = {181-185},
abstract = {Les études de l’impact écotoxicologique du cuivre dans les sols viticoles reposent généralement sur l'effet de l'ajout d'une dose spécifique de cuivre (Cu). Cependant, les propriétés du sol et la dynamique de stockage du cuivre dans le sol doivent également être prises en compte pour déterminer à l'échelle du vignoble et de la région viticole les seuils d'écotoxicité à ne pas dépasser pour conserver une bonne qualité biologique du sol. Une utilisation de cuivre jusqu'à 28 kg/ha sur sept ans, soit 4 kg/ha/an en moyenne, conformément à la réglementation européenne actuelle, repousse globalement l’échéance de dépassement du seuil d’écotoxicité du cuivre impactant la biodiversité des sols. Toutefois, une amélioration de la qualité et de la durabilité de la production viticole en Europe passe par une utilisation locale adaptée et une évaluation de l'impact du cuivre plus spécifique, tenant également compte de la trajectoire de l'accumulation et de la disponibilité du cuivre dans le sol.
Mots-clés : Cuivre, sol, biodiversité des sols, toxicité, viticulture durable},
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Les études de l’impact écotoxicologique du cuivre dans les sols viticoles reposent généralement sur l'effet de l'ajout d'une dose spécifique de cuivre (Cu). Cependant, les propriétés du sol et la dynamique de stockage du cuivre dans le sol doivent également être prises en compte pour déterminer à l'échelle du vignoble et de la région viticole les seuils d'écotoxicité à ne pas dépasser pour conserver une bonne qualité biologique du sol. Une utilisation de cuivre jusqu'à 28 kg/ha sur sept ans, soit 4 kg/ha/an en moyenne, conformément à la réglementation européenne actuelle, repousse globalement l’échéance de dépassement du seuil d’écotoxicité du cuivre impactant la biodiversité des sols. Toutefois, une amélioration de la qualité et de la durabilité de la production viticole en Europe passe par une utilisation locale adaptée et une évaluation de l'impact du cuivre plus spécifique, tenant également compte de la trajectoire de l'accumulation et de la disponibilité du cuivre dans le sol. Mots-clés : Cuivre, sol, biodiversité des sols, toxicité, viticulture durable |
B. Karimi; P.-A. Maron; L. Ranjard Réponse aux commentaires de Imfeld et al. sur l’article ‘La biodiversité des sols est-elle impactée par l’apport de cuivre ou son accumulation dans les sols de vignes ? Synthèse des connaissances scientifiques’ par Karimi et al., Etude et Gestion des Sols 28(1), pp. 71-92 Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 187-190, 2021. @article{n_karimi2_2021,
title = {Réponse aux commentaires de Imfeld et al. sur l’article ‘La biodiversité des sols est-elle impactée par l’apport de cuivre ou son accumulation dans les sols de vignes ? Synthèse des connaissances scientifiques’ par Karimi et al., Etude et Gestion des Sols 28(1), pp. 71-92},
author = {B. Karimi and P.-A. Maron and L. Ranjard},
editor = {Association Française pour l’Étude du Sol},
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date = {2021-08-17},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
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pages = {187-190},
abstract = {La synthèse de la littérature académique internationale a montré que la dose limite de cuivre de 4 kg/ha/an fixée par la Communauté Européenne ne semble pas avoir d’impact délétère sur la biodiversité des sols. Ce résultat doit être pris avec précaution, au vu du faible nombre d’études (seulement 19), des nombreux biais qui les caractérisent (un seul apport d’une forte dose et mesures d’impact à court-terme) et de la faible diversité de sols étudiés. En effet, la plupart de ces études s’intéresse à des sols à faible teneur en cuivre, donc potentiellement moins vulnérables à un nouvel apport de cuivre. Ainsi, bien que la dose de 4 kg/ha/an ne semble pas délétère pour la qualité biologique des sols pour certains vignobles à court-terme, d’autres plus sensibles (fortes teneurs en cuivre, pH, matière organique) peuvent courir un risque imminent. Cela signifie qu’il est nécessaire pour évaluer les risques de prendre en compte les particularités locales et aussi d’intensifier les recherches à l’échelle globale pour des solutions alternatives au cuivre qui seraient aussi efficaces pour la lutte anti-Mildiou mais également durables pour les sols, la biodiversité et nos terroirs.
Mots-clés : Cuivre, biodiversité, sol, synthèse bibliographique, limites et manques.},
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La synthèse de la littérature académique internationale a montré que la dose limite de cuivre de 4 kg/ha/an fixée par la Communauté Européenne ne semble pas avoir d’impact délétère sur la biodiversité des sols. Ce résultat doit être pris avec précaution, au vu du faible nombre d’études (seulement 19), des nombreux biais qui les caractérisent (un seul apport d’une forte dose et mesures d’impact à court-terme) et de la faible diversité de sols étudiés. En effet, la plupart de ces études s’intéresse à des sols à faible teneur en cuivre, donc potentiellement moins vulnérables à un nouvel apport de cuivre. Ainsi, bien que la dose de 4 kg/ha/an ne semble pas délétère pour la qualité biologique des sols pour certains vignobles à court-terme, d’autres plus sensibles (fortes teneurs en cuivre, pH, matière organique) peuvent courir un risque imminent. Cela signifie qu’il est nécessaire pour évaluer les risques de prendre en compte les particularités locales et aussi d’intensifier les recherches à l’échelle globale pour des solutions alternatives au cuivre qui seraient aussi efficaces pour la lutte anti-Mildiou mais également durables pour les sols, la biodiversité et nos terroirs. Mots-clés : Cuivre, biodiversité, sol, synthèse bibliographique, limites et manques. |
J-L. Julien; D. Tessier Erratum : Rôles du pH, de la CEC effective et des cations échangeables sur la stabilité structurale et l’affinité pour l’eau du sol Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 191-192, 2021. @article{o_julien_erratum_2021,
title = {Erratum : Rôles du pH, de la CEC effective et des cations échangeables sur la stabilité structurale et l’affinité pour l’eau du sol},
author = {J-L. Julien and D. Tessier},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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abstract = {Dans l’article de Julien et Tessier (2021), les valeurs de granulométrie des tableaux 1 et 3 sont partiellement incorrectes et doivent être remplacées par celles ci-dessous, sans conséquences sur le fond et sur les conclusions de l'article.},
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Dans l’article de Julien et Tessier (2021), les valeurs de granulométrie des tableaux 1 et 3 sont partiellement incorrectes et doivent être remplacées par celles ci-dessous, sans conséquences sur le fond et sur les conclusions de l'article. |
C. Imbert; L. Santorufo; C. Ortega; C. Jolivet; N. Bougon; N. Cheviron; D. Cluzeau; J. Cortet; A. Lévêque; C. Mougin; C. Murat; G. Pérès; J. Pottier; L. Ranjard; C. Villenave; A. Bispo Le RMQS comme support de suivi de la biodiversité des sols : les programmes passés, présents et futurs Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 193-206, 2021. @article{p_imbert_2021,
title = {Le RMQS comme support de suivi de la biodiversité des sols : les programmes passés, présents et futurs},
author = {C. Imbert and L. Santorufo and C. Ortega and C. Jolivet and N. Bougon and N. Cheviron and D. Cluzeau and J. Cortet and A. Lévêque and C. Mougin and C. Murat and G. Pérès and J. Pottier and L. Ranjard and C. Villenave and A. Bispo},
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number = {1},
pages = {193-206},
abstract = {La biodiversité du sol représenterait environ un quart des espèces de la planète. Elle est menacée, et bien qu’indispensable aux activités humaines, elle est encore fortement méconnue et peu considérée. Le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS) joue un rôle notable pour lever ces zones d’ombre, par ses programmes sur les microorganismes du sol, la méso et macrofaune du sol, la flore des prairies, les truffes et plus récemment les activités enzymatiques. Ces programmes de recherche ont permis d’approfondir notre connaissance de la biogéographie des taxons, du lien avec l’usage du sol et les pratiques agricoles et d’identifier des bioindicateurs de la qualité du sol. Les premières cartes de distribution des phyla de bactéries à l’échelle nationale et de la faune du sol à l’échelle régionale (en Bretagne) ont été mises au point. Pour la truffe blanche, trois nouvelles zones de présence ont été identifiées en France. Les habitats des bactéries ont été également décrits pour la première fois. L’effet de l’usage du sol sur la biodiversité du sol a été mis en évidence (notamment sur la présence des phyla, de la biomasse et les réseaux d’interactions bactériens, sur l’abondance en faune du sol) ainsi que celui des pratiques agricoles (la gestion et la fertilisation des parcelles agricoles sur la faune du sol et le pâturage et le fauchage sur la flore prairiale). Un bioindicateur synthétique de l’effet des pratiques agricoles sur la biodiversité a été construit. Malgré ces résultats encourageants, la connaissance de la biodiversité du sol en est encore à ses balbutiements. Si la phase de test du RMQS-Biodiversité se révèle concluante, le RMQS pourrait combler ce manque de connaissances en devenant le support d’une surveillance à long terme de la biodiversité du sol.
Mots-clefs : faune du sol, fonge, flore, microorganismes, surveillance, distribution spatiale, habitats, bioindicateurs},
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pubstate = {published},
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La biodiversité du sol représenterait environ un quart des espèces de la planète. Elle est menacée, et bien qu’indispensable aux activités humaines, elle est encore fortement méconnue et peu considérée. Le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS) joue un rôle notable pour lever ces zones d’ombre, par ses programmes sur les microorganismes du sol, la méso et macrofaune du sol, la flore des prairies, les truffes et plus récemment les activités enzymatiques. Ces programmes de recherche ont permis d’approfondir notre connaissance de la biogéographie des taxons, du lien avec l’usage du sol et les pratiques agricoles et d’identifier des bioindicateurs de la qualité du sol. Les premières cartes de distribution des phyla de bactéries à l’échelle nationale et de la faune du sol à l’échelle régionale (en Bretagne) ont été mises au point. Pour la truffe blanche, trois nouvelles zones de présence ont été identifiées en France. Les habitats des bactéries ont été également décrits pour la première fois. L’effet de l’usage du sol sur la biodiversité du sol a été mis en évidence (notamment sur la présence des phyla, de la biomasse et les réseaux d’interactions bactériens, sur l’abondance en faune du sol) ainsi que celui des pratiques agricoles (la gestion et la fertilisation des parcelles agricoles sur la faune du sol et le pâturage et le fauchage sur la flore prairiale). Un bioindicateur synthétique de l’effet des pratiques agricoles sur la biodiversité a été construit. Malgré ces résultats encourageants, la connaissance de la biodiversité du sol en est encore à ses balbutiements. Si la phase de test du RMQS-Biodiversité se révèle concluante, le RMQS pourrait combler ce manque de connaissances en devenant le support d’une surveillance à long terme de la biodiversité du sol. Mots-clefs : faune du sol, fonge, flore, microorganismes, surveillance, distribution spatiale, habitats, bioindicateurs |
L.N. Konan; G.R. Yapo; A.W. Koné; D.J.A. N’Guessan; A. Yao-Kouamé Stockage de la matière organique du sol sous les principales espèces d’arbustes dans une savane humide (Lamto, Côte d’Ivoire) Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 207-218, 2021. @article{q_konan_2021,
title = {Stockage de la matière organique du sol sous les principales espèces d’arbustes dans une savane humide (Lamto, Côte d’Ivoire)},
author = {L.N. Konan and G.R. Yapo and A.W. Koné and D.J.A. N’Guessan and A. Yao-Kouamé},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2021/11/EGS_2021_28_Konan_207-218.pdf},
year = {2021},
date = {2021-11-15},
urldate = {2021-11-15},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {28},
number = {1},
pages = {207-218},
abstract = {L’agroforesterie à base d’espèces d’arbustes natives pourrait être une option à considérer pour l’amélioration des rendements des cultures dans les zones de savanes d’Afrique. Cependant, l’impact de ces arbustes, dominés par un nombre limité d’espèces en savane guinéenne, sur la matière organique du sol a été peu étudié. Cette étude avait pour objectif de comparer l’influence de trois espèces d’arbustes natives et dominantes de la savane guinéenne au centre de la Côte d’Ivoire que sont Crossopteryx febrifuga (Rubiaceae), Piliostigma thonningii (Fabaceae) et Terminalia schimperiana (Combretaceae) sur le stockage du carbone et d’azote dans le sol en zone de savane humide au centre de la Côte d’Ivoire. Les apports annuels de litières, de carbone et d’azote à travers ces litières ont été quantifiés. Les stocks de carbone organique (SCOS) et d’azote total (SNTS) ainsi que le pH du sol (profondeur 0-20 cm) ont été évalués sous canopée (SC) et hors canopée (HC), le différentiel entre ces deux points traduisant l’impact de l’arbuste. Les variations interspécifiques des paramètres ci-dessus cités ont également été examinées ainsi que leurs liens avec les caractéristiques des litières. Les résultats montrent que les quantités annuelles de litières ne varient pas significativement entre les espèces (185 à 200 g m-2). La teneur en N et le rapport N/P des litières étaient significativement plus élevés chez C. febrifuga que chez les deux autres espèces alors que les teneurs en C et P et le rapport C/N n’ont pas varié significativement entre les espèces. Le pH du sol a augmenté significativement d’environ 0,5 unité sous toutes les espèces, en réponse à l’accumulation de cations apportés par les litières de feuilles. Les gains de SCOS sous les arbustes (l’aire hors canopée prise comme référence) s’élevaient à 3,51 Mg ha-1 pour C. febrifuga, contre 1,0 Mg ha-1 pour P. thonningii et 0,72 Mg ha-1 pour T. schimperiana sans être significatifs, probablement à cause du passage annuel des feux et du transfert accru des litières par les termites dans cette savane. L’espèce de légumineuse P. thonningii est la seule sous laquelle une augmentation significative d’environ 0,11 Mg ha-1 du SNTS a été observée, probablement due à la contribution des résidus de nodules racinaires. Quoique le SCOS sous C. febrifuga fût de 10 à 11 % plus élevé que sous les deux autres espèces d’arbustes, la différence entre espèces n’est pas apparue significative. Les gains enregistrés par rapport à ceux hors canopée indiquent que les espèces C. febrifuga et P. thonningii ont respectivement un meilleur potentiel d’augmentation des stocks de carbone et d’azote.
Mots clés
Savane humide, production de litière, stockage de carbone, Crossopteryx febrifuga, Piliostigma thonningii, Terminalia schimperiana
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L’agroforesterie à base d’espèces d’arbustes natives pourrait être une option à considérer pour l’amélioration des rendements des cultures dans les zones de savanes d’Afrique. Cependant, l’impact de ces arbustes, dominés par un nombre limité d’espèces en savane guinéenne, sur la matière organique du sol a été peu étudié. Cette étude avait pour objectif de comparer l’influence de trois espèces d’arbustes natives et dominantes de la savane guinéenne au centre de la Côte d’Ivoire que sont Crossopteryx febrifuga (Rubiaceae), Piliostigma thonningii (Fabaceae) et Terminalia schimperiana (Combretaceae) sur le stockage du carbone et d’azote dans le sol en zone de savane humide au centre de la Côte d’Ivoire. Les apports annuels de litières, de carbone et d’azote à travers ces litières ont été quantifiés. Les stocks de carbone organique (SCOS) et d’azote total (SNTS) ainsi que le pH du sol (profondeur 0-20 cm) ont été évalués sous canopée (SC) et hors canopée (HC), le différentiel entre ces deux points traduisant l’impact de l’arbuste. Les variations interspécifiques des paramètres ci-dessus cités ont également été examinées ainsi que leurs liens avec les caractéristiques des litières. Les résultats montrent que les quantités annuelles de litières ne varient pas significativement entre les espèces (185 à 200 g m-2). La teneur en N et le rapport N/P des litières étaient significativement plus élevés chez C. febrifuga que chez les deux autres espèces alors que les teneurs en C et P et le rapport C/N n’ont pas varié significativement entre les espèces. Le pH du sol a augmenté significativement d’environ 0,5 unité sous toutes les espèces, en réponse à l’accumulation de cations apportés par les litières de feuilles. Les gains de SCOS sous les arbustes (l’aire hors canopée prise comme référence) s’élevaient à 3,51 Mg ha-1 pour C. febrifuga, contre 1,0 Mg ha-1 pour P. thonningii et 0,72 Mg ha-1 pour T. schimperiana sans être significatifs, probablement à cause du passage annuel des feux et du transfert accru des litières par les termites dans cette savane. L’espèce de légumineuse P. thonningii est la seule sous laquelle une augmentation significative d’environ 0,11 Mg ha-1 du SNTS a été observée, probablement due à la contribution des résidus de nodules racinaires. Quoique le SCOS sous C. febrifuga fût de 10 à 11 % plus élevé que sous les deux autres espèces d’arbustes, la différence entre espèces n’est pas apparue significative. Les gains enregistrés par rapport à ceux hors canopée indiquent que les espèces C. febrifuga et P. thonningii ont respectivement un meilleur potentiel d’augmentation des stocks de carbone et d’azote. Mots clés Savane humide, production de litière, stockage de carbone, Crossopteryx febrifuga, Piliostigma thonningii, Terminalia schimperiana
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A. Javelle; P. Scheromm; P. Ganault; B. Muller Les représentations des sols de collégiens urbains à l’épreuve d’expériences de jardinage Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 219-233, 2021. @article{r_javelle_2021,
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abstract = {En tant qu’instrument concourant à la construction d'une réalité, les représentations des enfants sont d’autant plus fondamentales que l'enfance est une étape clef dans la production des références, en particulier celles relatives au milieu naturel. Aujourd’hui, les sols portent de forts enjeux écologiques : nos connaissances sur leur fonctionnement progressent, mais dans une moindre mesure en milieu urbain où ils sont d'autant plus invisibles qu’artificialisés, considérés comme un milieu dégradé, ou comme les restes d’un élément naturel. Nous présentons dans cet article les résultats d’un travail ethnologique auprès de collégiens d’une grande ville du sud de la France portant sur leurs représentations du sol. En ce qui concerne l’« invisibilisation » des sols opérant en milieu urbain, qu’est-ce qu’un sol pour un enfant vivant en ville ? Nous faisons l’hypothèse que les expériences de jardinage qu’ont les enfants sont importantes dans la construction des représentations, en leur donnant concrètement accès aux différentes formes de vie présentes dans les sols, ainsi qu’aux processus écologiques à l’œuvre. Nous appuyons notre analyse à la fois sur les dessins du sol faits par 25 enfants de 2 classes de collège et sur des entretiens menés auprès d’eux. Les résultats montrent que le sol n’est pas un élément invisible pour les enfants, bien que leurs connaissances le concernant soient peu étayées. Ils ont une perception tridimensionnelle des sols, et en évoquent spontanément 5 fonctions correspondant ou rejoignant celles de la FAO. Ces résultats sont discutés en relation avec les expériences de jardinage qu’ont les enfants, ainsi qu’avec les catégories socio-professionnelles auxquelles appartiennent leurs parents.
Mots-clefs : sol, enfant, représentation, milieu urbain, jardinage},
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En tant qu’instrument concourant à la construction d'une réalité, les représentations des enfants sont d’autant plus fondamentales que l'enfance est une étape clef dans la production des références, en particulier celles relatives au milieu naturel. Aujourd’hui, les sols portent de forts enjeux écologiques : nos connaissances sur leur fonctionnement progressent, mais dans une moindre mesure en milieu urbain où ils sont d'autant plus invisibles qu’artificialisés, considérés comme un milieu dégradé, ou comme les restes d’un élément naturel. Nous présentons dans cet article les résultats d’un travail ethnologique auprès de collégiens d’une grande ville du sud de la France portant sur leurs représentations du sol. En ce qui concerne l’« invisibilisation » des sols opérant en milieu urbain, qu’est-ce qu’un sol pour un enfant vivant en ville ? Nous faisons l’hypothèse que les expériences de jardinage qu’ont les enfants sont importantes dans la construction des représentations, en leur donnant concrètement accès aux différentes formes de vie présentes dans les sols, ainsi qu’aux processus écologiques à l’œuvre. Nous appuyons notre analyse à la fois sur les dessins du sol faits par 25 enfants de 2 classes de collège et sur des entretiens menés auprès d’eux. Les résultats montrent que le sol n’est pas un élément invisible pour les enfants, bien que leurs connaissances le concernant soient peu étayées. Ils ont une perception tridimensionnelle des sols, et en évoquent spontanément 5 fonctions correspondant ou rejoignant celles de la FAO. Ces résultats sont discutés en relation avec les expériences de jardinage qu’ont les enfants, ainsi qu’avec les catégories socio-professionnelles auxquelles appartiennent leurs parents. Mots-clefs : sol, enfant, représentation, milieu urbain, jardinage |