A.C. Richer-de-Forges; D. Arrouays; D. Baize; F. Héliès; J.P. Rossignol; D. Schwartz Analyse des articles soumis à la revue Étude et Gestion des Sols sur la période 2008-2019 Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 1-8, 2020. @article{aa_Richer-de-Forges2020,
title = {Analyse des articles soumis à la revue Étude et Gestion des Sols sur la période 2008-2019},
author = {A.C. Richer-de-Forges and D. Arrouays and D. Baize and F. Héliès and J.P. Rossignol and D. Schwartz},
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date = {2020-04-18},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
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pages = {1-8},
abstract = {Dans cet article nous faisons une analyse des articles soumis et publiés dans « Étude et Gestion des Sols » de 2008 à 2019. Nous en montrons certaines évolutions depuis la période 1994-2008, qui avait fait l’objet d’une analyse similaire. Nous examinons en premier lieu le processus de traitement des papiers depuis leur soumission, rejet, retrait ou acceptation. La plupart des articles mettent entre 2 et 6 mois à être acceptés. Lorsque l’on compare avec la période 1994-2008, la tendance générale est la même, mais on observe une très nette augmentation des articles acceptés très rapidement et une légère tendance à la décroissance des durées longues à très longues. Durant cette période, la grande majorité des auteurs n’a publié qu’un seul article, tandis le nombre médian de co-auteurs par article est compris entre 3 et 7 selon les années. Les pays d’origine des auteurs restent assez stables (en grande majorité la France) bien que l’on observe une légère augmentation d’autres pays ou de « l’Union Européenne ». Nous analysons ensuite les principaux thèmes traités dans les articles. Nous insistons sur l’importance des numéros spéciaux pour renouveler les auteurs et augmenter le nombre de papiers soumis.
Mots clefs : Étude et Gestion des Sols, journal, publications, articles, évolution récente.
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Dans cet article nous faisons une analyse des articles soumis et publiés dans « Étude et Gestion des Sols » de 2008 à 2019. Nous en montrons certaines évolutions depuis la période 1994-2008, qui avait fait l’objet d’une analyse similaire. Nous examinons en premier lieu le processus de traitement des papiers depuis leur soumission, rejet, retrait ou acceptation. La plupart des articles mettent entre 2 et 6 mois à être acceptés. Lorsque l’on compare avec la période 1994-2008, la tendance générale est la même, mais on observe une très nette augmentation des articles acceptés très rapidement et une légère tendance à la décroissance des durées longues à très longues. Durant cette période, la grande majorité des auteurs n’a publié qu’un seul article, tandis le nombre médian de co-auteurs par article est compris entre 3 et 7 selon les années. Les pays d’origine des auteurs restent assez stables (en grande majorité la France) bien que l’on observe une légère augmentation d’autres pays ou de « l’Union Européenne ». Nous analysons ensuite les principaux thèmes traités dans les articles. Nous insistons sur l’importance des numéros spéciaux pour renouveler les auteurs et augmenter le nombre de papiers soumis. Mots clefs : Étude et Gestion des Sols, journal, publications, articles, évolution récente.
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A.-M. Dulaurent; D. Houben Sensibiliser les jeunes au sol à l’aide de la démarche scientifique : retour d’expérience d’un atelier conduit dans le cadre de la Fête de la Science. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 9-22, 2020. @article{a_Dulaurent2020,
title = {Sensibiliser les jeunes au sol à l’aide de la démarche scientifique : retour d’expérience d’un atelier conduit dans le cadre de la Fête de la Science.},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
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pages = {9-22},
abstract = {Cet article traite de l’organisation d’un atelier de sensibilisation au sol à destination d’élèves âgés d'entre 8 et 11 ans organisé à Beauvais (France) dans le cadre de la Fête de la Science 2017, et discute de l’efficacité de ce type d’action sur base des retours collectés. L’approche adoptée pour l’élaboration des ateliers fut basée sur la démarche scientifique d’investigation. A travers différentes observations et expérimentations, les élèves sont partis à la découverte des organismes du sol et ont appréhendé le rôle du sol dans la régulation du cycle de l’eau. De manière plus générale, ils ont été amenés à se questionner sur l’importance du sol pour les écosystèmes et le bien-être humain. Les retours très positifs collectés à l’issue ces ateliers ainsi que lors d’une journée ouverte aux citoyens suggèrent que la méconnaissance du sol en tant que réalité multifonctionnelle est davantage liée à un manque d’information qu’à un manque d’intérêt du grand public. L’engouement suscité par cet événement encourage à conduire des actions de sensibilisation similaires ainsi qu’à promouvoir l’intégration du sol dans les programmes scolaires.
Mots clés
Sensibilisation, communication, enseignement, pédagogie, vulgarisation, sol multifonctionnel},
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Cet article traite de l’organisation d’un atelier de sensibilisation au sol à destination d’élèves âgés d'entre 8 et 11 ans organisé à Beauvais (France) dans le cadre de la Fête de la Science 2017, et discute de l’efficacité de ce type d’action sur base des retours collectés. L’approche adoptée pour l’élaboration des ateliers fut basée sur la démarche scientifique d’investigation. A travers différentes observations et expérimentations, les élèves sont partis à la découverte des organismes du sol et ont appréhendé le rôle du sol dans la régulation du cycle de l’eau. De manière plus générale, ils ont été amenés à se questionner sur l’importance du sol pour les écosystèmes et le bien-être humain. Les retours très positifs collectés à l’issue ces ateliers ainsi que lors d’une journée ouverte aux citoyens suggèrent que la méconnaissance du sol en tant que réalité multifonctionnelle est davantage liée à un manque d’information qu’à un manque d’intérêt du grand public. L’engouement suscité par cet événement encourage à conduire des actions de sensibilisation similaires ainsi qu’à promouvoir l’intégration du sol dans les programmes scolaires. Mots clés Sensibilisation, communication, enseignement, pédagogie, vulgarisation, sol multifonctionnel |
P. Crespin; J. Pérès; J.-P. Sinagra; J.-C. Lacassin; E. Blanchart; T. Chevallier; M. Darche; M. Dosso; C. Feller Une exposition sur le Sol à Alès (2018-2019) pour les jeunes et le grand public : faire du jeune avec du vieux, de l’imagination et de la passion ! Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 23-34, 2020. @article{b_crespin2020,
title = {Une exposition sur le Sol à Alès (2018-2019) pour les jeunes et le grand public : faire du jeune avec du vieux, de l’imagination et de la passion !},
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date = {2020-01-01},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
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pages = {23-34},
abstract = {Une belle exposition montée en 1990, exposée en 1998 lors du XVIe Congrès Mondial de Science du Sol à Montpellier, a continué de voyager après les années 2000. Elle s’est retrouvée à Alès en 2018 pour une exposition pour les jeunes et grand public. Deux scientifiques du sol, invités à donner leur opinion sur le contenu des panneaux, ont réalisé combien, en une trentaine d’années la communication sur les sols pour un grand public a pu changer, en particulier par l’accent mis actuellement sur les biens et les services écosystémiques rendus par les sols à l’humanité. L’exposition a donc été repensée en utilisant les panneaux initiaux et en proposant au public jeune diverses manipulations. Ce sont ces deux expositions, à 28 ans d’écart, qui sont racontées et illustrées dans cet article.
Mots clés
Sol, Communication Exposition, Grand Public et Jeunes, Alès, France
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Une belle exposition montée en 1990, exposée en 1998 lors du XVIe Congrès Mondial de Science du Sol à Montpellier, a continué de voyager après les années 2000. Elle s’est retrouvée à Alès en 2018 pour une exposition pour les jeunes et grand public. Deux scientifiques du sol, invités à donner leur opinion sur le contenu des panneaux, ont réalisé combien, en une trentaine d’années la communication sur les sols pour un grand public a pu changer, en particulier par l’accent mis actuellement sur les biens et les services écosystémiques rendus par les sols à l’humanité. L’exposition a donc été repensée en utilisant les panneaux initiaux et en proposant au public jeune diverses manipulations. Ce sont ces deux expositions, à 28 ans d’écart, qui sont racontées et illustrées dans cet article. Mots clés Sol, Communication Exposition, Grand Public et Jeunes, Alès, France
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I. Grégoire; L. Grenon S.O.S SOLS : Le programme éducatif SOL’ERE sur la santé des sols de l’AQSSS Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 35-44, 2020. @article{c_gregoire2020,
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date = {2020-01-14},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
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pages = {35-44},
abstract = {Le programme éducatif SOL’ERE sur la santé des sols de l’AQSSS instruit des étudiants et initie des citoyens aux défis cruciaux de la protection, de la régénération et du maintien de la santé des sols du Québec et du monde. À travers une série d’ateliers théoriques et pratiques, en classe et en plein air, près de 750 jeunes âgées entre 10 et 17 ans ont été sensibilisés, depuis 2015, à la fragilité des sols, leur complexité et l’urgence d’en prendre soin. SOL’ERE raconte l’histoire des sols du Québec, à partir de la dernière glaciation et du retrait de la mer de Champlain, leur lente formation pédologique jusqu’aux évènements marquants des dernières décennies qui expliquent leur état actuel. Ce parcours d’apprentissage développe une conscience de la santé des sols et guide les participants vers des stratégies pour les préserver et les rétablir.
Mots clés
Santé des sols, crise climatique, écocitoyenneté, éducation aux sciences de l’environnement en plein air
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Le programme éducatif SOL’ERE sur la santé des sols de l’AQSSS instruit des étudiants et initie des citoyens aux défis cruciaux de la protection, de la régénération et du maintien de la santé des sols du Québec et du monde. À travers une série d’ateliers théoriques et pratiques, en classe et en plein air, près de 750 jeunes âgées entre 10 et 17 ans ont été sensibilisés, depuis 2015, à la fragilité des sols, leur complexité et l’urgence d’en prendre soin. SOL’ERE raconte l’histoire des sols du Québec, à partir de la dernière glaciation et du retrait de la mer de Champlain, leur lente formation pédologique jusqu’aux évènements marquants des dernières décennies qui expliquent leur état actuel. Ce parcours d’apprentissage développe une conscience de la santé des sols et guide les participants vers des stratégies pour les préserver et les rétablir. Mots clés Santé des sols, crise climatique, écocitoyenneté, éducation aux sciences de l’environnement en plein air
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C. Ortega; O. Bertel; A. Bispo Crée ton profil de sol - Note technique et retour d’expérience sur la découverte de la 3ème dimension du sol Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 45-50, 2020. @article{d_ortega2020,
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date = {2020-03-25},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
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pages = {45-50},
abstract = {En vue de sensibiliser le public aux sols, lors des Fêtes de la Science 2018 à Orléans, l’Unité de Service InfoSol a proposé une animation visant à faire découvrir la 3ème dimension des sols, puis à créer des profils de sol pouvant ensuite être personnalisés et conservés. Cette activité consiste à déposer des poudres de sol de différentes couleurs sur un ruban adhésif fixé sur une fiche bristol. Cette note technique décrit le matériel nécessaire, le mode opératoire et propose un retour d’expérience sur cette activité qui a été très appréciée.
Mots clefs : sensibilisation, profil de sol, activité manuelle, jeu
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En vue de sensibiliser le public aux sols, lors des Fêtes de la Science 2018 à Orléans, l’Unité de Service InfoSol a proposé une animation visant à faire découvrir la 3ème dimension des sols, puis à créer des profils de sol pouvant ensuite être personnalisés et conservés. Cette activité consiste à déposer des poudres de sol de différentes couleurs sur un ruban adhésif fixé sur une fiche bristol. Cette note technique décrit le matériel nécessaire, le mode opératoire et propose un retour d’expérience sur cette activité qui a été très appréciée. Mots clefs : sensibilisation, profil de sol, activité manuelle, jeu
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S. Dequiedt; B. Karimi; N. Chemidlin Prévost-Bouré; S. Terrat; W. Horrigue; C. Djemiel; M. Lelievre; V. Nowak; P. Wincker; C. Jolivet; N.P.A. Saby; D. Arrouays; A. Bispo; I. Feix; T. Eglin; P. Lemanceau; P.A. Maron; L. Ranjard Le RMQS au service de l’écologie microbienne des sols français Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 51-72, 2020. @article{e_dequiedt2020,
title = {Le RMQS au service de l’écologie microbienne des sols français},
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date = {2020-03-31},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {51-72},
abstract = {L’écologie microbienne des sols a longtemps été reconnue comme souffrant d’un certain manque de généricité car les études ont souvent été menées à l’échelle de parcelles voire de petits territoires et avec peu de sites investigués. Il en résulte un manque de connaissances sur les processus de distribution des populations et de la régulation de la diversité microbienne à grande échelle face à des modifications environnementales dues aux usages des terres ou au changement climatique. Dans les années 2000, le RMQS, avec 2 240 sites échantillonnés sur toute la France, a représenté une opportunité unique pour étudier les micro-organismes du sol sur de grandes échelles spatiales et ainsi développer un nouveau domaine scientifique : la biogéographie microbienne. Presque 20 ans après, cet article fait le bilan des connaissances qui ont été obtenues par l’application d’outils modernes de biologie moléculaire sur les sols du RMQS pour analyser l’abondance et la diversité des communautés microbiennes à l’échelle de la France. En plus des avancées fondamentales, ce bilan inclut les avancées finalisées qui ont permis de développer et de valider de nouveaux indicateurs microbiens de la qualité des sols et qui sont aujourd’hui directement opérables par les usagers du sol.
Mots clés
Sol, micro-organismes, biogéographie, bio indicateurs, écologie.
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L’écologie microbienne des sols a longtemps été reconnue comme souffrant d’un certain manque de généricité car les études ont souvent été menées à l’échelle de parcelles voire de petits territoires et avec peu de sites investigués. Il en résulte un manque de connaissances sur les processus de distribution des populations et de la régulation de la diversité microbienne à grande échelle face à des modifications environnementales dues aux usages des terres ou au changement climatique. Dans les années 2000, le RMQS, avec 2 240 sites échantillonnés sur toute la France, a représenté une opportunité unique pour étudier les micro-organismes du sol sur de grandes échelles spatiales et ainsi développer un nouveau domaine scientifique : la biogéographie microbienne. Presque 20 ans après, cet article fait le bilan des connaissances qui ont été obtenues par l’application d’outils modernes de biologie moléculaire sur les sols du RMQS pour analyser l’abondance et la diversité des communautés microbiennes à l’échelle de la France. En plus des avancées fondamentales, ce bilan inclut les avancées finalisées qui ont permis de développer et de valider de nouveaux indicateurs microbiens de la qualité des sols et qui sont aujourd’hui directement opérables par les usagers du sol. Mots clés Sol, micro-organismes, biogéographie, bio indicateurs, écologie.
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S. Raous; A. Omari; T. Chevallier; C. Chenu; C. Ratié; S. Desbourdes; C. Collin Bellier; M. Brossard; G. Croq; D. Baize; D. Arrouays L’exposition « Sols fertiles, vies secrètes » du Sénat, ses panneaux de sensibilisation, leurs déclinaisons, leur diffusion et leurs impacts. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 73-89, 2020. @article{f_Raous2020,
title = {L’exposition « Sols fertiles, vies secrètes » du Sénat, ses panneaux de sensibilisation, leurs déclinaisons, leur diffusion et leurs impacts.},
author = {S. Raous and A. Omari and T. Chevallier and C. Chenu and C. Ratié and S. Desbourdes and C. Collin Bellier and M. Brossard and G. Croq and D. Baize and D. Arrouays},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/04/EGS_2020_27_Raous_73-90.pdf},
year = {2020},
date = {2020-04-29},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
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pages = {73-89},
abstract = {Cet article présente une exposition, « Sols fertiles, vies secrètes », conçue à l’initiative du Sénat pour sensibiliser le grand public aux enjeux de la connaissance et de la préservation de nos ressources en sol. Exposée pour la première fois dans l’Orangerie des jardins du Luxembourg en 2014, sa conception et sa diffusion a mis à contribution de nombreux organismes, dont l’Association Française pour l’Etude du Sol. Cette exposition d’une grande diversité a touché un public nombreux et très divers avec selon nos estimations plus de 50 000 personnes touchées entre septembre 2014 et décembre 2019. Des panneaux pédagogiques ont été réalisés à cette occasion puis ont ensuite été enrichis grâce à une collaboration avec le CESE par des panneaux complémentaires sur le lien entre le sol et le climat. Ils ont été mis à disposition par le Sénat à l’AFES pour être déclinés sous différentes formes (roll-ups, affiches...) et présentés en de très nombreuses occasions (colloques de sciences du sol, Journée Mondiales des Sols, portes ouvertes de lycées agricoles, bibliothèques, …), en touchant un public varié (professionnels, étudiants, grand public, élus…). Nous décrivons ici leur diffusion et leur impact. Ces panneaux continuent, et continueront, d’être utilisés et constituent un excellent moyen de découverte des sols et de sensibilisation aux grands enjeux auxquels ils contribuent.
Mots-clés : Exposition, communication, sensibilisation, découverte, connaissance et préservation des sols, changement climatique.
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Cet article présente une exposition, « Sols fertiles, vies secrètes », conçue à l’initiative du Sénat pour sensibiliser le grand public aux enjeux de la connaissance et de la préservation de nos ressources en sol. Exposée pour la première fois dans l’Orangerie des jardins du Luxembourg en 2014, sa conception et sa diffusion a mis à contribution de nombreux organismes, dont l’Association Française pour l’Etude du Sol. Cette exposition d’une grande diversité a touché un public nombreux et très divers avec selon nos estimations plus de 50 000 personnes touchées entre septembre 2014 et décembre 2019. Des panneaux pédagogiques ont été réalisés à cette occasion puis ont ensuite été enrichis grâce à une collaboration avec le CESE par des panneaux complémentaires sur le lien entre le sol et le climat. Ils ont été mis à disposition par le Sénat à l’AFES pour être déclinés sous différentes formes (roll-ups, affiches...) et présentés en de très nombreuses occasions (colloques de sciences du sol, Journée Mondiales des Sols, portes ouvertes de lycées agricoles, bibliothèques, …), en touchant un public varié (professionnels, étudiants, grand public, élus…). Nous décrivons ici leur diffusion et leur impact. Ces panneaux continuent, et continueront, d’être utilisés et constituent un excellent moyen de découverte des sols et de sensibilisation aux grands enjeux auxquels ils contribuent. Mots-clés : Exposition, communication, sensibilisation, découverte, connaissance et préservation des sols, changement climatique.
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J.-P. Aeschlimann; C. Feller; E. Frossard Friedrich Albert FALLOU (1794-1877) et sa « Pedologie » - IX. Chapitre 7 « Classification des sols » Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 91-111, 2020. @article{g_aeschlimann_2020,
title = {Friedrich Albert FALLOU (1794-1877) et sa « Pedologie » - IX. Chapitre 7 « Classification des sols »},
author = {J.-P. Aeschlimann and C. Feller and E. Frossard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {2020-04-28},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {91-111},
abstract = {Huit articles (Feller et al., 2008, 2015, 2019 ; Frossard et al., 2009, 2011, 2019 ; Aeschlimann et al., 2010, 2018) ont déjà été consacrés à la publication commentée de la traduction française intégrale (ou des extraits pour le Chapitre 2) de la Préface, de l’Introduction et des six premiers Chapitres d’un ouvrage (1862) publié en allemand ancien par F.A. Fallou (1794-1877) à qui on doit notamment l’introduction du terme de « Pedologie »1. Les Chapitres 1, 2, 3, 4, 5 et 6 concernaient respectivement « Genèse », « État », « Nature », « Espace », « Stratification » et « Diversité » du sol. La présente contribution comprend la version française complète du Chapitre 7 intitulé « Classification des sols », accompagnée de quelques commentaires critiques. Ce Chapitre 7 (avec le suivant qui termine la première partie) prépare la transition avec la seconde partie de l’ouvrage, consacrée à une étude spécifique de chaque type de sol.
Ce Chapitre 7 présente l’intérêt d’une réflexion sur ce que doit être une classification des sols. Selon Fallou, elle ne doit pas être qu’agricole mais beaucoup plus générale. Afin de montrer l’originalité de la réflexion pour cette époque, les commentaires associés à cette traduction s’appuient sur d’autres exemples de classification des terres (ou des sols) au XIXe siècle, qu’ils soient antérieurs, contemporains ou postérieurs à Fallou.
Mots clés :
Pédologie, classification, histoire, Fallou, Gasparin, Gras.
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Huit articles (Feller et al., 2008, 2015, 2019 ; Frossard et al., 2009, 2011, 2019 ; Aeschlimann et al., 2010, 2018) ont déjà été consacrés à la publication commentée de la traduction française intégrale (ou des extraits pour le Chapitre 2) de la Préface, de l’Introduction et des six premiers Chapitres d’un ouvrage (1862) publié en allemand ancien par F.A. Fallou (1794-1877) à qui on doit notamment l’introduction du terme de « Pedologie »1. Les Chapitres 1, 2, 3, 4, 5 et 6 concernaient respectivement « Genèse », « État », « Nature », « Espace », « Stratification » et « Diversité » du sol. La présente contribution comprend la version française complète du Chapitre 7 intitulé « Classification des sols », accompagnée de quelques commentaires critiques. Ce Chapitre 7 (avec le suivant qui termine la première partie) prépare la transition avec la seconde partie de l’ouvrage, consacrée à une étude spécifique de chaque type de sol. Ce Chapitre 7 présente l’intérêt d’une réflexion sur ce que doit être une classification des sols. Selon Fallou, elle ne doit pas être qu’agricole mais beaucoup plus générale. Afin de montrer l’originalité de la réflexion pour cette époque, les commentaires associés à cette traduction s’appuient sur d’autres exemples de classification des terres (ou des sols) au XIXe siècle, qu’ils soient antérieurs, contemporains ou postérieurs à Fallou. Mots clés : Pédologie, classification, histoire, Fallou, Gasparin, Gras.
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A.C. Richer-de-Forges; B. Ortolland; C. Le Lay; N. Soler-Dominguez En photo dans le sol ! Note technique sur la fabrication et l'utilisation de panneaux passe-tête pour sensibiliser le grand public au sol. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 113-120, 2020. @article{h_richer-de-forges2020,
title = {En photo dans le sol ! Note technique sur la fabrication et l'utilisation de panneaux passe-tête pour sensibiliser le grand public au sol.},
author = {A.C. Richer-de-Forges and B. Ortolland and C. Le Lay and N. Soler-Dominguez},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {2020-04-30},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {113-120},
abstract = {Rendre attractive une exposition sur les sols ou piquer la curiosité du public restent des enjeux difficiles où le côté ludique est un bon allié. Les panneaux passe-tête déjà utilisés dans les fêtes foraines d'autrefois pour attirer le public sont devenus un produit d'appel pour attirer facilement le public et les plus jeunes et les intéresser à un sujet donné. La photographie, facilitée par les téléphones portables, permet de rendre les panneaux passe-tête très populaires. Dans le cadre des fêtes de la science, nous avons réalisé un panneau passe-tête illustrant la vie dans les sols. Nous avons ensuite étendu le concept à la création d'un voxel passe-tête pour animer une conférence internationale. Nos retours d'expériences montrent que ces constructions sont très attractives mais qu’elles doivent être très solides afin d'éviter tout risque d'accident et qu'il est nécessaire d'en avoir une surveillance constante. Cette présence permet d'aider aux prises photographiques et de répondre aux multiples questions, voire d'en susciter et de communiquer sur la diversité des sols et des organismes vivants qu’ils abritent.
Mots clefs : Communication, Sol, Education, Vulgarisation, Photographie, Passe-tête.
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Rendre attractive une exposition sur les sols ou piquer la curiosité du public restent des enjeux difficiles où le côté ludique est un bon allié. Les panneaux passe-tête déjà utilisés dans les fêtes foraines d'autrefois pour attirer le public sont devenus un produit d'appel pour attirer facilement le public et les plus jeunes et les intéresser à un sujet donné. La photographie, facilitée par les téléphones portables, permet de rendre les panneaux passe-tête très populaires. Dans le cadre des fêtes de la science, nous avons réalisé un panneau passe-tête illustrant la vie dans les sols. Nous avons ensuite étendu le concept à la création d'un voxel passe-tête pour animer une conférence internationale. Nos retours d'expériences montrent que ces constructions sont très attractives mais qu’elles doivent être très solides afin d'éviter tout risque d'accident et qu'il est nécessaire d'en avoir une surveillance constante. Cette présence permet d'aider aux prises photographiques et de répondre aux multiples questions, voire d'en susciter et de communiquer sur la diversité des sols et des organismes vivants qu’ils abritent. Mots clefs : Communication, Sol, Education, Vulgarisation, Photographie, Passe-tête.
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E. Blanchart; J. Trap Intensifier les fonctions écologiques du sol pour fournir durablement des services écosystémiques en agriculture. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 121-134, 2020. @article{i_Blanchart2020,
title = {Intensifier les fonctions écologiques du sol pour fournir durablement des services écosystémiques en agriculture.},
author = {E. Blanchart and J. Trap},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/04/EGS_2020_27_Blanchart-121-134.pdf},
year = {2020},
date = {2020-04-30},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {121-134},
abstract = {Avec le développement de l’agroécologie, le sol prend une place importante dans la réflexion sur la mise en place de pratiques agricoles durables. Le sol est le siège de nombreux processus opérés par des organismes vivants agissant de façon interactive. Ces processus sont indispensables pour la durabilité des services rendus par les agrosystèmes. Dans le cadre de la transition agroécologique, il devient alors nécessaire et urgent de promouvoir ces processus écologiques, de les intensifier par des pratiques adaptées et partagées avec d’autres contraintes socio-économiques, et enfin, de pouvoir les évaluer. Dans un premier temps, nous rappelons les théories écologiques du fonctionnement des écosystèmes pour améliorer notre prise en compte du sol dans la transition agroécologique. Puis, nous décrivons le besoin d’améliorer notre connaissance de la relation entre biodiversité, processus, fonctions agrégées et services rendus par les agrosystèmes dans un contexte mondial où la biodiversité, y compris celle du sol, est menacée. Cette approche théorique est illustrée par quatre études menées en zone tropicale démontrant la possibilité d’intensifier les processus du sol pour résoudre un dysfonctionnement agronomique, suite à un examen scientifique rigoureux du fonctionnement de l’agrosystème. Enfin, nous rappelons le besoin de définir des indicateurs fonctionnels des sols basés sur les processus écologiques pour une évaluation appropriée de cette intensification. En conclusion, nous proposons un cadre méthodologique permettant d’optimiser les fonctions écologiques du sol pour une fourniture durable des services rendus par les agrosystèmes.
Mots-clés : Intensification écologique, service agrosystémique, co-construction, indicateur de fonctionnement, biodiversité, durabilité.
},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Avec le développement de l’agroécologie, le sol prend une place importante dans la réflexion sur la mise en place de pratiques agricoles durables. Le sol est le siège de nombreux processus opérés par des organismes vivants agissant de façon interactive. Ces processus sont indispensables pour la durabilité des services rendus par les agrosystèmes. Dans le cadre de la transition agroécologique, il devient alors nécessaire et urgent de promouvoir ces processus écologiques, de les intensifier par des pratiques adaptées et partagées avec d’autres contraintes socio-économiques, et enfin, de pouvoir les évaluer. Dans un premier temps, nous rappelons les théories écologiques du fonctionnement des écosystèmes pour améliorer notre prise en compte du sol dans la transition agroécologique. Puis, nous décrivons le besoin d’améliorer notre connaissance de la relation entre biodiversité, processus, fonctions agrégées et services rendus par les agrosystèmes dans un contexte mondial où la biodiversité, y compris celle du sol, est menacée. Cette approche théorique est illustrée par quatre études menées en zone tropicale démontrant la possibilité d’intensifier les processus du sol pour résoudre un dysfonctionnement agronomique, suite à un examen scientifique rigoureux du fonctionnement de l’agrosystème. Enfin, nous rappelons le besoin de définir des indicateurs fonctionnels des sols basés sur les processus écologiques pour une évaluation appropriée de cette intensification. En conclusion, nous proposons un cadre méthodologique permettant d’optimiser les fonctions écologiques du sol pour une fourniture durable des services rendus par les agrosystèmes. Mots-clés : Intensification écologique, service agrosystémique, co-construction, indicateur de fonctionnement, biodiversité, durabilité.
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C. Feller; J.-P. Aeschlimann; E. Frossard Friedrich Albert FALLOU (1794-1877) et sa « Pedologie » X - Chapitre 8 « Fonction du sol » Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 135-145, 2020. @article{j_feller2020,
title = {Friedrich Albert FALLOU (1794-1877) et sa « Pedologie » X - Chapitre 8 « Fonction du sol »},
author = {C. Feller and J.-P. Aeschlimann and E. Frossard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/05/EGS_2020_27_Feller_135-145.pdf},
year = {2020},
date = {2020-05-15},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {135-145},
abstract = {Neuf articles (Feller et al., 2008, 2015, 2019 ; Frossard et al., 2009, 2011, 2019 ; Aeschlimann et al., 2010, 2018, 2020) ont été consacrés à la publication commentée de la traduction française intégrale (ou d'extraits pour le Chapitre 2) de la Préface, de l’Introduction et des sept premiers Chapitres d’un ouvrage (1862) publié en allemand ancien par F.A. Fallou (1794-1877) à qui on doit notamment l’introduction du terme de « Pedologie ». Les Chapitres 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 concernaient respectivement « Genèse », « État », « Nature », « Espace », « Stratification », « Diversité » et « Classification » des sols, alors que la présente contribution comprend la version française intégrale du Chapitre 8 intitulé « Fonction du sol ». Ces dernières pages montrent que Fallou avait une vue très moderne du concept de fonctions du sol. Il indique ainsi que le sol n’est pas seulement important pour la production agricole, mais aussi comme fournisseur de matières premières (tourbe et sable), régulateur (cycle de l’eau) et substrat (plantes et autres organismes). Il observe ensuite que ces fonctions dépendent de l’évolution de facteurs « naturels » (mécaniques par érosion-sédimentation ou chimiques par altération organique et minérale) ou « artificiels » (anthropiques) et décrit la mise en solution par le sol des éléments nutritifs de la plante. Ces réflexions amènent Fallou à évoquer le rôle de ce qu'il nomme "engrais" (fumier, marne et chaux) et à développer un point de vue optimiste quant à la pérennité de la fertilité du sol sous l’action raisonnée de l’Homme. Ainsi se clôt la série d’articles consacrés à la première partie de l’ouvrage de Fallou, le texte original étant accompagné de quelques commentaires critiques sur ce Chapitre.
Mots clés : Pédologie, fonction du sol, histoire, Fallou.
},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Neuf articles (Feller et al., 2008, 2015, 2019 ; Frossard et al., 2009, 2011, 2019 ; Aeschlimann et al., 2010, 2018, 2020) ont été consacrés à la publication commentée de la traduction française intégrale (ou d'extraits pour le Chapitre 2) de la Préface, de l’Introduction et des sept premiers Chapitres d’un ouvrage (1862) publié en allemand ancien par F.A. Fallou (1794-1877) à qui on doit notamment l’introduction du terme de « Pedologie ». Les Chapitres 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 concernaient respectivement « Genèse », « État », « Nature », « Espace », « Stratification », « Diversité » et « Classification » des sols, alors que la présente contribution comprend la version française intégrale du Chapitre 8 intitulé « Fonction du sol ». Ces dernières pages montrent que Fallou avait une vue très moderne du concept de fonctions du sol. Il indique ainsi que le sol n’est pas seulement important pour la production agricole, mais aussi comme fournisseur de matières premières (tourbe et sable), régulateur (cycle de l’eau) et substrat (plantes et autres organismes). Il observe ensuite que ces fonctions dépendent de l’évolution de facteurs « naturels » (mécaniques par érosion-sédimentation ou chimiques par altération organique et minérale) ou « artificiels » (anthropiques) et décrit la mise en solution par le sol des éléments nutritifs de la plante. Ces réflexions amènent Fallou à évoquer le rôle de ce qu'il nomme "engrais" (fumier, marne et chaux) et à développer un point de vue optimiste quant à la pérennité de la fertilité du sol sous l’action raisonnée de l’Homme. Ainsi se clôt la série d’articles consacrés à la première partie de l’ouvrage de Fallou, le texte original étant accompagné de quelques commentaires critiques sur ce Chapitre. Mots clés : Pédologie, fonction du sol, histoire, Fallou.
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J.-S. Ay; N. Pousse; L. Rigou; L. Thannberger Vers une évaluation des coûts de la dégradation des sols : Éléments de cadrage, outil d’analyse et études de cas. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 147-162, 2020. @article{k_ay2020,
title = {Vers une évaluation des coûts de la dégradation des sols : Éléments de cadrage, outil d’analyse et études de cas.},
author = {J.-S. Ay and N. Pousse and L. Rigou and L. Thannberger},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/05/EGS_2020_27_Ay_147-162-1.pdf},
year = {2020},
date = {2020-05-20},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {147-162},
abstract = {La dégradation d’un sol regroupe l’ensemble des modifications physiques, chimiques et biologiques qui nuisent aux fonctions et services qu’il peut potentiellement fournir. Nous présentons dans cet article des éléments de cadrage sur la définition et la mesure du coût économique de la dégradation des sols, nous proposons un outil permettant de comparer les différentes dégradations de manière unifiée et nous illustrons ces éléments sur des études de cas. Le focus sur les fonctions et services rendus par les sols permet de faire apparaître, dans une analyse multi-dimensionnelle, la grande variété des impacts que les dégradations entraînent. Cette variété implique toutefois que la traduction en coûts économiques n’est pas en l’état opérationnelle pour guider les décisions privées et publiques. Nous proposons des recommandations pour avancer sur ce point en conclusion.
Mots clés : évaluation économique, aide à la décision, impact multi-factoriel, perception du sol.
},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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La dégradation d’un sol regroupe l’ensemble des modifications physiques, chimiques et biologiques qui nuisent aux fonctions et services qu’il peut potentiellement fournir. Nous présentons dans cet article des éléments de cadrage sur la définition et la mesure du coût économique de la dégradation des sols, nous proposons un outil permettant de comparer les différentes dégradations de manière unifiée et nous illustrons ces éléments sur des études de cas. Le focus sur les fonctions et services rendus par les sols permet de faire apparaître, dans une analyse multi-dimensionnelle, la grande variété des impacts que les dégradations entraînent. Cette variété implique toutefois que la traduction en coûts économiques n’est pas en l’état opérationnelle pour guider les décisions privées et publiques. Nous proposons des recommandations pour avancer sur ce point en conclusion. Mots clés : évaluation économique, aide à la décision, impact multi-factoriel, perception du sol.
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F. Van Oort; R. Paradelo; N. Proix; D. Baize; S. Breuil; E. Foy; A. Guérin; F. Monna En direct de l’essai patrimonial des 42 parcelles d’INRAE à Versailles : impacts de fertilisations centenaires en profondeur du NEOLUVISOL de lœss. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 163-188, 2020. @article{l_van_oort2020,
title = {En direct de l’essai patrimonial des 42 parcelles d’INRAE à Versailles : impacts de fertilisations centenaires en profondeur du NEOLUVISOL de lœss.},
author = {F. Van Oort and R. Paradelo and N. Proix and D. Baize and S. Breuil and E. Foy and A. Guérin and F. Monna},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/05/EGS_2020_27_Van_Oort_163-188.pdf},
year = {2020},
date = {2020-05-21},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {163-188},
abstract = {Après l’étude d’évolutions pédologiques et géochimiques dans l’horizon de surface (van Oort et al., 2016, 2017a), ce nouveau volet du projet de valorisation du dispositif des 42 parcelles de l’Inra de Versailles présente les effets d’apports continus de matières fertilisantes à l’échelle du solum, pour une dizaine de traitements : ammoniacaux, engrais-Na et/ou K, phosphatés, CaCO3, fumier et témoins. Pour chaque traitement, les profils de teneur en éléments (0-120 cm) ont été comparés avec le bilan 1929-2014 en surface (0-25 cm), afin de raisonner la pertinence d’études des impacts d’activités anthropiques, restreintes à l’horizon de surface. En l’absence de végétation, 85 ans de traitements ont profondément marqué les sols : l’engrais ammoniacal provoque une forte baisse du pH, la décalcification et une forte aluminisation, parfois jusqu’à 1 m. Sous traitements alcalinisants, le pH est ≥ 8 et la CEC est quasi-saturée en Ca sur toute la profondeur. L’apport d’engrais sodiques et/ou potassiques peut affecter le complexe d’échange jusque dans le matériau parental ; les allures des profils de teneurs en argile évoluent de valeurs minimales en surface pour devenir maximales dans l’horizon BT, traduisant ainsi l’effet d’amplification du lessivage d’argile par les engrais Na/K.
Quant aux éléments en trace métalliques (ETM), leurs profils de concentration corroborent en général les hypothèses de transfert en profondeur, formulées à partir des bilans géochimiques établis en surface (van Oort et al., 2017a) : i) accumulations distinctes de Cd, Mn et Co sous engrais ammoniacaux, et de Mo sous apport de CaCO3, ii) allures analogues de profils de concentration en Fe, Sc et Tl et celle des teneurs en argile sous apport d’engrais Na et K, iii) allures de profils de concentration évoluant rapidement de valeurs minimales à maximales entre la surface et l’horizon BT pour Mg et Ni dans les traitements ‘acides’ et ‘monovalents’, confirmant leur mobilisation à la fois sous l’effet du pH et par lessivage. Cependant, sous apport de fumier, le profil de concentration de Mo témoigne de sa forte accumulation en profondeur, non-visible par le bilan Mo en surface ; sous scories, malgré un bilan positif de Mo en surface, l’ampleur de son accumulation en profondeur surprend. Quant au Cd, les apports par les scories ou le superphosphate restent confinés en surface. Par contre, sous apport de (NH4)2HPO4, environ 2,6 kg/ha de Cd sont transférés en profondeur. Une telle quantité équivaut à la totalité de Cd apporté par l’engrais en 85 ans. Dans le traitement (NH4)2SO4, la quasi-totalité du fond pédogéochimique local en Cd a été exportée des 50 premiers cm du sol et transférée entre 70 et 100 cm.
Ce travail atteste des aspects originaux et spectaculaires d’impacts cumulés au cours de la fertilisation prolongée sur la composition des sols, sous l’horizon de bêchage. Il souligne l’intérêt de considérer le solum pour une évaluation optimale des risques liés aux activités anthropiques. Dès lors, nos résultats appellent à d’avantage d’expertise en pédologie dans les programmes de recherches environnementales, qui se limitent aujourd’hui trop souvent à des approches analytiques sur des échantillons collectés en surface des sols.
Mots clés : Expérimentation de longue durée, NEOLUVISOL de lœss, jachère nue, fertilisation, horizons profonds, bilan géochimique, profil de concentration, éléments trace métalliques (ETM)
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keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Après l’étude d’évolutions pédologiques et géochimiques dans l’horizon de surface (van Oort et al., 2016, 2017a), ce nouveau volet du projet de valorisation du dispositif des 42 parcelles de l’Inra de Versailles présente les effets d’apports continus de matières fertilisantes à l’échelle du solum, pour une dizaine de traitements : ammoniacaux, engrais-Na et/ou K, phosphatés, CaCO3, fumier et témoins. Pour chaque traitement, les profils de teneur en éléments (0-120 cm) ont été comparés avec le bilan 1929-2014 en surface (0-25 cm), afin de raisonner la pertinence d’études des impacts d’activités anthropiques, restreintes à l’horizon de surface. En l’absence de végétation, 85 ans de traitements ont profondément marqué les sols : l’engrais ammoniacal provoque une forte baisse du pH, la décalcification et une forte aluminisation, parfois jusqu’à 1 m. Sous traitements alcalinisants, le pH est ≥ 8 et la CEC est quasi-saturée en Ca sur toute la profondeur. L’apport d’engrais sodiques et/ou potassiques peut affecter le complexe d’échange jusque dans le matériau parental ; les allures des profils de teneurs en argile évoluent de valeurs minimales en surface pour devenir maximales dans l’horizon BT, traduisant ainsi l’effet d’amplification du lessivage d’argile par les engrais Na/K. Quant aux éléments en trace métalliques (ETM), leurs profils de concentration corroborent en général les hypothèses de transfert en profondeur, formulées à partir des bilans géochimiques établis en surface (van Oort et al., 2017a) : i) accumulations distinctes de Cd, Mn et Co sous engrais ammoniacaux, et de Mo sous apport de CaCO3, ii) allures analogues de profils de concentration en Fe, Sc et Tl et celle des teneurs en argile sous apport d’engrais Na et K, iii) allures de profils de concentration évoluant rapidement de valeurs minimales à maximales entre la surface et l’horizon BT pour Mg et Ni dans les traitements ‘acides’ et ‘monovalents’, confirmant leur mobilisation à la fois sous l’effet du pH et par lessivage. Cependant, sous apport de fumier, le profil de concentration de Mo témoigne de sa forte accumulation en profondeur, non-visible par le bilan Mo en surface ; sous scories, malgré un bilan positif de Mo en surface, l’ampleur de son accumulation en profondeur surprend. Quant au Cd, les apports par les scories ou le superphosphate restent confinés en surface. Par contre, sous apport de (NH4)2HPO4, environ 2,6 kg/ha de Cd sont transférés en profondeur. Une telle quantité équivaut à la totalité de Cd apporté par l’engrais en 85 ans. Dans le traitement (NH4)2SO4, la quasi-totalité du fond pédogéochimique local en Cd a été exportée des 50 premiers cm du sol et transférée entre 70 et 100 cm. Ce travail atteste des aspects originaux et spectaculaires d’impacts cumulés au cours de la fertilisation prolongée sur la composition des sols, sous l’horizon de bêchage. Il souligne l’intérêt de considérer le solum pour une évaluation optimale des risques liés aux activités anthropiques. Dès lors, nos résultats appellent à d’avantage d’expertise en pédologie dans les programmes de recherches environnementales, qui se limitent aujourd’hui trop souvent à des approches analytiques sur des échantillons collectés en surface des sols. Mots clés : Expérimentation de longue durée, NEOLUVISOL de lœss, jachère nue, fertilisation, horizons profonds, bilan géochimique, profil de concentration, éléments trace métalliques (ETM)
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O. Scheurer; X. Bousselin; N. Saby Une méthode pour caractériser les teneurs en carbone organique des types de sol d’un Référentiel Régional Pédologique sur un territoire agricole à partir de la Base de Données des Analyses de Terre. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 189-207, 2020. @article{m_Scheurer2020,
title = {Une méthode pour caractériser les teneurs en carbone organique des types de sol d’un Référentiel Régional Pédologique sur un territoire agricole à partir de la Base de Données des Analyses de Terre.},
author = {O. Scheurer and X. Bousselin and N. Saby },
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/06/EGS_2020_27_Scheurer_189-208.pdf},
year = {2020},
date = {2020-06-19},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {189-207},
abstract = {Pour élaborer des plans d’action en faveur du stockage de carbone dans les sols agricoles sur un territoire local, il est nécessaire de s’appuyer sur un diagnostic de la situation actuelle. Celui-ci nécessite en premier lieu d’identifier et localiser les combinaisons « système de culture-type de sol-teneur en carbone organique » sur le territoire. La base de données d’analyses de terre (BDAT) fournit des données actualisées sur les teneurs en carbone organique (Corg), issues de parcelles agricoles et localisées à la maille communale sur une grande partie de la France métropolitaine. Une méthode est proposée pour associer ces analyses aux types de sol (UTS) identifiés au niveau de chaque Unité Cartographique de Sol (UCS) d’un Référentiel Régional Pédologique. L’affectation d’une analyse à une UTS est réalisée à l’aide d’une classification fondée sur deux critères : i) un critère analytique de similitude des teneurs en argile et en calcaire entre l’analyse et l’UTS, ii) un critère géographique d’intersection entre les territoires de la commune de l’analyse et celui de l’UCS concernée. On obtient ainsi une distribution des teneurs en Corg affectée à chaque couple [UTS, UCS]. La méthode a été appliquée dans trois territoires-tests d’environ 35 000 hectares, contrastés du point de vue des sols et des systèmes de production agricole. La classification mise en œuvre rend en compte d’une part faible, mais non négligeable de la variabilité des teneurs en Corg (13 à 34 % dans les trois cas étudiés). Les variations entre classes des teneurs médianes calculées sont cohérentes avec les caractéristiques dominantes des sols et/ou des systèmes de culture correspondantes. Ces résultats confortent la pertinence de la méthode et son potentiel de généralisation.
Mots clés : sol, carbone organique, analyse de terre, base de données, classification.
},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Pour élaborer des plans d’action en faveur du stockage de carbone dans les sols agricoles sur un territoire local, il est nécessaire de s’appuyer sur un diagnostic de la situation actuelle. Celui-ci nécessite en premier lieu d’identifier et localiser les combinaisons « système de culture-type de sol-teneur en carbone organique » sur le territoire. La base de données d’analyses de terre (BDAT) fournit des données actualisées sur les teneurs en carbone organique (Corg), issues de parcelles agricoles et localisées à la maille communale sur une grande partie de la France métropolitaine. Une méthode est proposée pour associer ces analyses aux types de sol (UTS) identifiés au niveau de chaque Unité Cartographique de Sol (UCS) d’un Référentiel Régional Pédologique. L’affectation d’une analyse à une UTS est réalisée à l’aide d’une classification fondée sur deux critères : i) un critère analytique de similitude des teneurs en argile et en calcaire entre l’analyse et l’UTS, ii) un critère géographique d’intersection entre les territoires de la commune de l’analyse et celui de l’UCS concernée. On obtient ainsi une distribution des teneurs en Corg affectée à chaque couple [UTS, UCS]. La méthode a été appliquée dans trois territoires-tests d’environ 35 000 hectares, contrastés du point de vue des sols et des systèmes de production agricole. La classification mise en œuvre rend en compte d’une part faible, mais non négligeable de la variabilité des teneurs en Corg (13 à 34 % dans les trois cas étudiés). Les variations entre classes des teneurs médianes calculées sont cohérentes avec les caractéristiques dominantes des sols et/ou des systèmes de culture correspondantes. Ces résultats confortent la pertinence de la méthode et son potentiel de généralisation. Mots clés : sol, carbone organique, analyse de terre, base de données, classification.
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E. Mboua; D. Bitondo; F.O. Tabi Effet de l’incorporation des broyats de coques de cacao et des résidus de café robusta sur quelques propriétés chimiques et sur la disponibilité du potassium dans les ferralsols de l’Ouest-Cameroun. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 209-220, 2020. @article{n_Mboua2020,
title = {Effet de l’incorporation des broyats de coques de cacao et des résidus de café robusta sur quelques propriétés chimiques et sur la disponibilité du potassium dans les ferralsols de l’Ouest-Cameroun.},
author = {E. Mboua and D. Bitondo and F.O. Tabi},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2020},
date = {2020-06-05},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {209-220},
abstract = {Afin de déterminer l’incidence des apports des doses croissantes des broyats de coques de cacao (CC) et des résidus de café robusta (RC) sur quelques propriétés physico-chimiques et sur la biodisponibilité du potassium dans les ferralsols de la région de l’Ouest au Cameroun, un essai en incubation a été effectué. Cet essai a été installé suivant un dispositif en randomisation totale avec trois répétitions et sept traitements. Pour chaque résidu, trois doses (0,225 ; 0,450 et 0,675 g pour 100g de sol sec) correspondants respectivement à 5 t.ha-1 (CC5 et RC5), 10 t.ha-1 (CC10 et RC10) et 15 t.ha-1 (CC15 et RC15) ont été comparées à un témoin non amendé (Crtl). L’étude a été conduite sous conditions contrôlées en aérobiose et à une température de 28°C pendant 90 jours. Le niveau d’humidité des échantillons de sol a été maintenu à la capacité au champ par des pesées hebdomadaires. L’évolution de la biodisponibilité du potassium et des autres paramètres étudiés a été observée tous les trente jours. Par rapport au témoin, les doses croissantes des coques de cacao et des résidus de café ont améliorées de manière très hautement significative (P < 0,001) la biodisponibilité du potassium, l’alcalinité et la teneur en carbone organique. Après 90 jours, La libération du potassium a été optimale avec le traitement CC15 (1,36 cmol+/kg) pour les traitements à base des coques de cacao tandis que les traitements à base de résidus de café ont donné des résultats similaires (0,95 cmol+/kg). La teneur en potassium échangeable était de manière hautement significative corrélée au carbone organique (r = -0,54**) et à la conductivité électrique (r = 0,64**). La corrélation entre le potassium échangeable et l’acidité était positive mais non significative (P > 0,05). La valorisation des coques de cacao et des résidus de café peut donc être une solution pour améliorer la biodisponibilité du potassium et la fertilité des ferralsols.
Mots clés : Valorisation des déchets, carbone organique du sol, disponibilité du potassium, ferralsol, Ouest-Cameroun.
},
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tppubtype = {article}
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Afin de déterminer l’incidence des apports des doses croissantes des broyats de coques de cacao (CC) et des résidus de café robusta (RC) sur quelques propriétés physico-chimiques et sur la biodisponibilité du potassium dans les ferralsols de la région de l’Ouest au Cameroun, un essai en incubation a été effectué. Cet essai a été installé suivant un dispositif en randomisation totale avec trois répétitions et sept traitements. Pour chaque résidu, trois doses (0,225 ; 0,450 et 0,675 g pour 100g de sol sec) correspondants respectivement à 5 t.ha-1 (CC5 et RC5), 10 t.ha-1 (CC10 et RC10) et 15 t.ha-1 (CC15 et RC15) ont été comparées à un témoin non amendé (Crtl). L’étude a été conduite sous conditions contrôlées en aérobiose et à une température de 28°C pendant 90 jours. Le niveau d’humidité des échantillons de sol a été maintenu à la capacité au champ par des pesées hebdomadaires. L’évolution de la biodisponibilité du potassium et des autres paramètres étudiés a été observée tous les trente jours. Par rapport au témoin, les doses croissantes des coques de cacao et des résidus de café ont améliorées de manière très hautement significative (P < 0,001) la biodisponibilité du potassium, l’alcalinité et la teneur en carbone organique. Après 90 jours, La libération du potassium a été optimale avec le traitement CC15 (1,36 cmol+/kg) pour les traitements à base des coques de cacao tandis que les traitements à base de résidus de café ont donné des résultats similaires (0,95 cmol+/kg). La teneur en potassium échangeable était de manière hautement significative corrélée au carbone organique (r = -0,54**) et à la conductivité électrique (r = 0,64**). La corrélation entre le potassium échangeable et l’acidité était positive mais non significative (P > 0,05). La valorisation des coques de cacao et des résidus de café peut donc être une solution pour améliorer la biodisponibilité du potassium et la fertilité des ferralsols. Mots clés : Valorisation des déchets, carbone organique du sol, disponibilité du potassium, ferralsol, Ouest-Cameroun.
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B. Karimi; J.-Y. Cahurel; L. Gontier; L. Charlier; M. Chovelon; H. Mahé; L. Ranjard Revue scientifique sur la qualité biologique des sols de vignes et l’impact des pratiques viticoles. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 221-239, 2020. @article{o_Karimi2020,
title = {Revue scientifique sur la qualité biologique des sols de vignes et l’impact des pratiques viticoles. },
author = {B. Karimi and J.-Y. Cahurel and L. Gontier and L. Charlier and M. Chovelon and H. Mahé and L. Ranjard},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/06/EGS_2020_27_Karimi_221-240.pdf},
year = {2020},
date = {2020-06-05},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {221-239},
abstract = {La production viticole mondiale représente 7,5 millions d’ha pour un marché économique de 31 Mrd €. La viticulture constitue un secteur stratégique de l’économie agricole pour les principaux pays producteurs (Italie, France, Espagne, USA) mais également un des principaux consommateurs de produits phytosanitaires et de mécanisation. Ces pratiques ont des conséquences sur la qualité environnementale et plus particulièrement celle des sols. De plus en plus d’études tentent d’évaluer l’impact des pratiques viticoles sur la biodiversité du sol. Cependant, la diversité des pratiques et la diversité des organismes du sol rendent cette évaluation complexe. Dans ce contexte, nous proposons de faire une revue de la littérature internationale pour répondre à la question de la qualité biologique des sols viticoles et l’impact des pratiques viticoles. L’analyse de plus d’une centaine d’articles a permis de réunir des résultats sur plus de 50 modalités et 230 paramètres biologiques et d’en évaluer la généricité. Au-delà d’une synthèse des connaissances, les informations recueillies constituent une base robuste pour proposer un itinéraire technique viticole vertueux pour la qualité biologique des sols et pour les fonctions écologiques sur lesquelles repose la durabilité des productions viticoles. Ce travail débouche également sur l’identification des pistes de recherche concrètes à mener à court et moyen termes dans le domaine de la qualité des sols viticoles face aux enjeux de la viticulture.
Mots-clés : Biodiversité, sol, viticulture, mode de production, pratique viticole.},
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La production viticole mondiale représente 7,5 millions d’ha pour un marché économique de 31 Mrd €. La viticulture constitue un secteur stratégique de l’économie agricole pour les principaux pays producteurs (Italie, France, Espagne, USA) mais également un des principaux consommateurs de produits phytosanitaires et de mécanisation. Ces pratiques ont des conséquences sur la qualité environnementale et plus particulièrement celle des sols. De plus en plus d’études tentent d’évaluer l’impact des pratiques viticoles sur la biodiversité du sol. Cependant, la diversité des pratiques et la diversité des organismes du sol rendent cette évaluation complexe. Dans ce contexte, nous proposons de faire une revue de la littérature internationale pour répondre à la question de la qualité biologique des sols viticoles et l’impact des pratiques viticoles. L’analyse de plus d’une centaine d’articles a permis de réunir des résultats sur plus de 50 modalités et 230 paramètres biologiques et d’en évaluer la généricité. Au-delà d’une synthèse des connaissances, les informations recueillies constituent une base robuste pour proposer un itinéraire technique viticole vertueux pour la qualité biologique des sols et pour les fonctions écologiques sur lesquelles repose la durabilité des productions viticoles. Ce travail débouche également sur l’identification des pistes de recherche concrètes à mener à court et moyen termes dans le domaine de la qualité des sols viticoles face aux enjeux de la viticulture. Mots-clés : Biodiversité, sol, viticulture, mode de production, pratique viticole. |
B. Laroche; F. Degan; R. Koller; O. Scheurer; A. Bouthier; J. Moulin; J. Sauter; C. Ducommun; J.-L. Fort; S. Maillant; J.-P. Party; C. Renouard; N.P.A. Saby; B. Bertouy TYPTERRES : Vers une typologie agronomique partagée. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 241-255, 2020. @article{p_Laroche2020,
title = {TYPTERRES : Vers une typologie agronomique partagée.},
author = {B. Laroche and F. Degan and R. Koller and O. Scheurer and A. Bouthier and J. Moulin and J. Sauter and C. Ducommun and J.-L. Fort and S. Maillant and J.-P. Party and C. Renouard and N.P.A. Saby and B. Bertouy},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2020},
date = {2020-06-09},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {241-255},
abstract = {La cartographie des sols au 1/250 000 formalisée dans les Référentiels Pédologiques Régionaux (RRP) est en cours de finalisation sur l’ensemble du territoire métropolitain au travers du programme IGCS (Inventaire, Gestion et Conservation des Sols). Ce programme, conduit par le Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol), constitue aujourd’hui une référence sur les territoires déjà couverts. Antérieurement et depuis de nombreuses années, les utilisateurs des données Sol pour l’agriculture ont construit des typologies agronomiques fonctionnelles des sols, à partir des données pédologiques disponibles et de leur expertise. Aujourd’hui l’objectif commun des producteurs des RRP est de valoriser les données acquises en produisant des typologies agronomiques améliorées en termes de représentativité, de précision et d’interopérabilité entre territoires. Ainsi, le projet TypTerres vise à construire à partir des RRP des typologies agronomiques des sols partagées, à des fins de diagnostic, d’évaluation, de conseil et d’action agronomiques et agro-environnementaux. Ces typologies constituées à l’échelle régionale ou départementale doivent conduire à terme à une typologie co-construite, harmonisée et partagée à l’échelle nationale. Une méthodologie générique pour construire ces typologies a été développée et testée sur 2 territoires ateliers, Centre-Ouest et Alsace, constitués respectivement par 4 et 2 départements. L’application de la méthode a défini 30 à 50 types agronomiques par département par agrégation de 140 à 380 types de sol initiaux dans les RRP. Chaque type agronomique est décrit par 36 variables. Ces dernières sont opérationnelles comme données d’entrée pour une diversité d’outils d’aide à la décision.
Mots-clés : Sol, Typologie, agronomie, utilisateur, aide à la décision.},
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La cartographie des sols au 1/250 000 formalisée dans les Référentiels Pédologiques Régionaux (RRP) est en cours de finalisation sur l’ensemble du territoire métropolitain au travers du programme IGCS (Inventaire, Gestion et Conservation des Sols). Ce programme, conduit par le Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol), constitue aujourd’hui une référence sur les territoires déjà couverts. Antérieurement et depuis de nombreuses années, les utilisateurs des données Sol pour l’agriculture ont construit des typologies agronomiques fonctionnelles des sols, à partir des données pédologiques disponibles et de leur expertise. Aujourd’hui l’objectif commun des producteurs des RRP est de valoriser les données acquises en produisant des typologies agronomiques améliorées en termes de représentativité, de précision et d’interopérabilité entre territoires. Ainsi, le projet TypTerres vise à construire à partir des RRP des typologies agronomiques des sols partagées, à des fins de diagnostic, d’évaluation, de conseil et d’action agronomiques et agro-environnementaux. Ces typologies constituées à l’échelle régionale ou départementale doivent conduire à terme à une typologie co-construite, harmonisée et partagée à l’échelle nationale. Une méthodologie générique pour construire ces typologies a été développée et testée sur 2 territoires ateliers, Centre-Ouest et Alsace, constitués respectivement par 4 et 2 départements. L’application de la méthode a défini 30 à 50 types agronomiques par département par agrégation de 140 à 380 types de sol initiaux dans les RRP. Chaque type agronomique est décrit par 36 variables. Ces dernières sont opérationnelles comme données d’entrée pour une diversité d’outils d’aide à la décision. Mots-clés : Sol, Typologie, agronomie, utilisateur, aide à la décision. |
T. Loiseau; A.C. Richer-de-Forges; P. Roudier; C. Ducommun; S. Chen; P. Lagacherie; D. Arrouays Essais de représentation cartographique de l’incertitude pour les utilisateurs de cartographies des sols par modélisation statistique Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 257-275, 2020. @article{q_loiseau2020,
title = {Essais de représentation cartographique de l’incertitude pour les utilisateurs de cartographies des sols par modélisation statistique},
author = {T. Loiseau and A.C. Richer-de-Forges and P. Roudier and C. Ducommun and S. Chen and P. Lagacherie and D. Arrouays},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2020},
date = {2020-06-18},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
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pages = {257-275},
abstract = {La cartographie des sols par modélisation statistique (CSMS), est passée aujourd’hui au stade de la production opérationnelle. L’un de ses avantages majeurs est la possibilité de cartographier, au-delà de simples valeurs moyennes ou modales, des incertitudes, souvent matérialisées par des intervalles de confiance des valeurs prédites. Pour autant, l’incertitude reste une notion qui est souvent difficile à transmettre aux utilisateurs pour différentes raisons. Ces derniers sont souvent troublés par le lien implicite, bien qu’incorrect en CSMS, entre la résolution spatiale et la précision sémantique de l’information. Nous proposons ici quelques modes de visualisation de l’incertitude possibles afin de mieux transmettre cette notion aux utilisateurs. En discussion, nous insistons sur le fait que l’objectif final de la CSMS devrait être de produire des cartes de probabilités de distribution de paramètres et que la communication sur l’importance de l’incertitude serait probablement efficace si elle était réalisée, non seulement sur les paramètres pédologiques, mais aussi sur les sorties des modèles ou des simulations les utilisant.
Mots-clés : Cartographie des Sols par Modélisation Statistique Cartographie Numérique des Sols, Incertitude, Communication, Visualisation, Utilisateur
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La cartographie des sols par modélisation statistique (CSMS), est passée aujourd’hui au stade de la production opérationnelle. L’un de ses avantages majeurs est la possibilité de cartographier, au-delà de simples valeurs moyennes ou modales, des incertitudes, souvent matérialisées par des intervalles de confiance des valeurs prédites. Pour autant, l’incertitude reste une notion qui est souvent difficile à transmettre aux utilisateurs pour différentes raisons. Ces derniers sont souvent troublés par le lien implicite, bien qu’incorrect en CSMS, entre la résolution spatiale et la précision sémantique de l’information. Nous proposons ici quelques modes de visualisation de l’incertitude possibles afin de mieux transmettre cette notion aux utilisateurs. En discussion, nous insistons sur le fait que l’objectif final de la CSMS devrait être de produire des cartes de probabilités de distribution de paramètres et que la communication sur l’importance de l’incertitude serait probablement efficace si elle était réalisée, non seulement sur les paramètres pédologiques, mais aussi sur les sorties des modèles ou des simulations les utilisant. Mots-clés : Cartographie des Sols par Modélisation Statistique Cartographie Numérique des Sols, Incertitude, Communication, Visualisation, Utilisateur
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M. Hilaire; J. Sauter « La face cachée du sol », le n°14 de la collection des cahiers d’ariena à destination des élèves et enseignants du troisième cycle (enfants âgés de 9 à 11 ans) Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 277-287, 2020. @article{r_hilaire2020,
title = {« La face cachée du sol », le n°14 de la collection des cahiers d’ariena à destination des élèves et enseignants du troisième cycle (enfants âgés de 9 à 11 ans)},
author = {M. Hilaire and J. Sauter},
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year = {2020},
date = {2020-06-30},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {277-287},
abstract = {Le 14e cahier d’ariena intitulé « La face cachée du sol » a été édité en septembre 2015. Il était, au départ, destiné prioritairement aux élèves et enseignants du troisième cycle (classes de Cours Moyen 1 (CM1), Cours Moyen 2 (CM2) et 6e correspondant à des enfants âgés de 9 à 11 ans) de la région Alsace. La diffusion de la version papier de ce numéro a été étendue à la région Grand-Est et relayée plus largement en France par l’Association Française pour l’Étude du Sol (AFES). Une version numérique de ce numéro et du guide pédagogique qui l’accompagne sont également disponibles en ligne (http://ariena.org/project/cahier-dariena-n14-la-face-cachee-du-sol/). L’objectif est d’accompagner les élèves dans la connaissance, la compréhension et la prise en compte des sols dans leur quotidien et cela à partir d’une question de prime abord toute simple « Qu’y a-t-il sous nos pieds ? ». Cet outil pédagogique s’est également inscrit dans l’année internationale des sols en 2015, portée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
Mots-clés
Outil pédagogique, connaissance des sols, ressources numériques interactives.},
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Le 14e cahier d’ariena intitulé « La face cachée du sol » a été édité en septembre 2015. Il était, au départ, destiné prioritairement aux élèves et enseignants du troisième cycle (classes de Cours Moyen 1 (CM1), Cours Moyen 2 (CM2) et 6e correspondant à des enfants âgés de 9 à 11 ans) de la région Alsace. La diffusion de la version papier de ce numéro a été étendue à la région Grand-Est et relayée plus largement en France par l’Association Française pour l’Étude du Sol (AFES). Une version numérique de ce numéro et du guide pédagogique qui l’accompagne sont également disponibles en ligne (http://ariena.org/project/cahier-dariena-n14-la-face-cachee-du-sol/). L’objectif est d’accompagner les élèves dans la connaissance, la compréhension et la prise en compte des sols dans leur quotidien et cela à partir d’une question de prime abord toute simple « Qu’y a-t-il sous nos pieds ? ». Cet outil pédagogique s’est également inscrit dans l’année internationale des sols en 2015, portée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Mots-clés Outil pédagogique, connaissance des sols, ressources numériques interactives. |
A. Brauman; A. Thoumazeau Biofunctool® : un outil de terrain pour évaluer la santé des sols, basé sur la mesure de fonctions issues de l'activité des organismes du sol. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 289-303, 2020. @article{s_brauman2020,
title = {Biofunctool® : un outil de terrain pour évaluer la santé des sols, basé sur la mesure de fonctions issues de l'activité des organismes du sol. },
author = {A. Brauman and A. Thoumazeau},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2020},
date = {2020-07-07},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {289-303},
abstract = {L’évaluation de la santé des sols devient un enjeu sociétal important, notamment dans le cadre de la transition agroécologique. Cependant, la notion de santé des sols et les moyens pour la mesurer ne font pas consensus au sein de la communauté scientifique. La définition la plus partagée est celle basée sur sa capacité à fonctionner (Karlen et al., 1997) et à fournir des services écosystémiques. Pourtant, les méthodes actuelles sont basées principalement sur des indicateurs de stocks (C, N, biomasse microbienne etc.) et n’intègrent pas, ou très peu, d’indicateurs fonctionnels basés sur le rôle des organismes du sol. Lorsqu’elles existent, les mesures fonctionnelles sont effectuées majoritairement en conditions de laboratoire sur des sols secs et tamisés limitant notre capacité à prendre en compte la réalité de la fonction sur le terrain. Pour pallier ces limites méthodologiques, une nouvelle méthode d'évaluation fonctionnelle de la santé des sols est proposée selon une approche intégrative prenant en compte les liens entre les propriétés physico-chimiques et l'activité biologique des sols. Cette méthode intitulée Biofunctool® intègre neuf indicateurs de terrain, rapides et de faibles coûts, permettant d'évaluer trois fonctions principales du sol : la dynamique du carbone, le cycle des nutriments et le maintien de la structure du sol. La capacité de l'ensemble des indicateurs à évaluer l'impact de la gestion des terres sur la santé des sols a été validée sur de nombreux terrains (> 600 points) principalement tropicaux et dans des contextes pédoclimatiques divers. Un index de qualité intégrant les indicateurs a été construit afin de synthétiser l’impact global de la gestion des terres sur la santé du sol. L’objectif est que Biofunctool® puisse être utilisé par des utilisateurs non spécialisés. Nous illustrons cette approche par deux exemples de mesure de la santé des sols effectués en milieu tropical (Thaïlande) au sein (i) d’associations culturales (légumineuses, manioc) dans des plantations d’hévéa (Hevea brasiliensis) (ii) de monoculture d’hévéa de différents âges dans divers contextes pédoclimatiques. Les avantages et limites de l’approche sont discutés et des voies d’amélioration de l’outil sont exposées. Biofunctool® devrait permettre de mieux appréhender l’impact des pratiques agricoles sur les fonctions du sol associées à la biodiversité et pourrait servir de base pour intégrer la santé des sols dans les analyses environnementales.
Mots-clefs : Qualité des sols, Biodiversité du sol, Carbone, Cycle des nutriments, structure du sol
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L’évaluation de la santé des sols devient un enjeu sociétal important, notamment dans le cadre de la transition agroécologique. Cependant, la notion de santé des sols et les moyens pour la mesurer ne font pas consensus au sein de la communauté scientifique. La définition la plus partagée est celle basée sur sa capacité à fonctionner (Karlen et al., 1997) et à fournir des services écosystémiques. Pourtant, les méthodes actuelles sont basées principalement sur des indicateurs de stocks (C, N, biomasse microbienne etc.) et n’intègrent pas, ou très peu, d’indicateurs fonctionnels basés sur le rôle des organismes du sol. Lorsqu’elles existent, les mesures fonctionnelles sont effectuées majoritairement en conditions de laboratoire sur des sols secs et tamisés limitant notre capacité à prendre en compte la réalité de la fonction sur le terrain. Pour pallier ces limites méthodologiques, une nouvelle méthode d'évaluation fonctionnelle de la santé des sols est proposée selon une approche intégrative prenant en compte les liens entre les propriétés physico-chimiques et l'activité biologique des sols. Cette méthode intitulée Biofunctool® intègre neuf indicateurs de terrain, rapides et de faibles coûts, permettant d'évaluer trois fonctions principales du sol : la dynamique du carbone, le cycle des nutriments et le maintien de la structure du sol. La capacité de l'ensemble des indicateurs à évaluer l'impact de la gestion des terres sur la santé des sols a été validée sur de nombreux terrains (> 600 points) principalement tropicaux et dans des contextes pédoclimatiques divers. Un index de qualité intégrant les indicateurs a été construit afin de synthétiser l’impact global de la gestion des terres sur la santé du sol. L’objectif est que Biofunctool® puisse être utilisé par des utilisateurs non spécialisés. Nous illustrons cette approche par deux exemples de mesure de la santé des sols effectués en milieu tropical (Thaïlande) au sein (i) d’associations culturales (légumineuses, manioc) dans des plantations d’hévéa (Hevea brasiliensis) (ii) de monoculture d’hévéa de différents âges dans divers contextes pédoclimatiques. Les avantages et limites de l’approche sont discutés et des voies d’amélioration de l’outil sont exposées. Biofunctool® devrait permettre de mieux appréhender l’impact des pratiques agricoles sur les fonctions du sol associées à la biodiversité et pourrait servir de base pour intégrer la santé des sols dans les analyses environnementales. Mots-clefs : Qualité des sols, Biodiversité du sol, Carbone, Cycle des nutriments, structure du sol
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P. Barré; L. Cécillon; C. Chenu; M. Martin; L. Vidal-Beaudet; T. Eglin La séquestration de carbone dans les sols agricoles, forestiers et urbains : état des lieux des méthodes d’évaluation et de quantification. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 305-320, 2020. @article{t_barre2020,
title = {La séquestration de carbone dans les sols agricoles, forestiers et urbains : état des lieux des méthodes d’évaluation et de quantification.},
author = {P. Barré and L. Cécillon and C. Chenu and M. Martin and L. Vidal-Beaudet and T. Eglin},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2020},
date = {2020-07-08},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {305-320},
abstract = {La séquestration de carbone, c’est-à-dire la capture et le maintien de carbone en dehors de l’atmosphère, contribue à la régulation du climat. Dans les classifications existantes (EFESE, CICES), ce rôle est défini à la fois comme une fonction de l’écosystème et un service rendu à l’homme. Depuis plusieurs années, la séquestration de carbone dans les sols est promue au niveau international comme national dans la lutte contre le changement climatique. De nombreux acteurs, dont les collectivités territoriales, les agriculteurs et les forestiers, sont en demande de méthodes pour évaluer, et si possible quantifier, ce service dans le cadre de leur activité. Dans cet article, nous faisons un point sur les approches déjà disponibles et en émergence et leur déploiement dans les sols forestiers, agricoles et urbains. Des méthodes sont aujourd’hui proposées par les acteurs de la recherche pour quantifier les stocks de carbone organique des sols (COS) et leur stabilité, prédire les évolutions de ces stocks et en estimer le potentiel d’accroissement. Ces approches s’appuient sur des mesures directes et/ou de la modélisation, et sont particulièrement avancées pour les sols agricoles. Une partie des méthodes est normalisée ou en cours de normalisation au niveau international afin d’en faciliter le transfert vers les professionnels (laboratoires d’analyses, bureau d’études etc.). Néanmoins, il apparaît nécessaire de poursuivre l’effort de construction de référentiels pour permettre une meilleure interprétation des résultats en termes de potentiel d’accroissement ou de risque de déstockage. Cet état des lieux montre que ces référentiels sont particulièrement peu développés en ce qui concerne les sols urbains. Nous discutons également des limites des méthodes qui appellent des efforts de recherche et de développement pour les prochaines années.
Mots-clés : carbone organique du sol, stockage, dynamique du carbone, modèle
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La séquestration de carbone, c’est-à-dire la capture et le maintien de carbone en dehors de l’atmosphère, contribue à la régulation du climat. Dans les classifications existantes (EFESE, CICES), ce rôle est défini à la fois comme une fonction de l’écosystème et un service rendu à l’homme. Depuis plusieurs années, la séquestration de carbone dans les sols est promue au niveau international comme national dans la lutte contre le changement climatique. De nombreux acteurs, dont les collectivités territoriales, les agriculteurs et les forestiers, sont en demande de méthodes pour évaluer, et si possible quantifier, ce service dans le cadre de leur activité. Dans cet article, nous faisons un point sur les approches déjà disponibles et en émergence et leur déploiement dans les sols forestiers, agricoles et urbains. Des méthodes sont aujourd’hui proposées par les acteurs de la recherche pour quantifier les stocks de carbone organique des sols (COS) et leur stabilité, prédire les évolutions de ces stocks et en estimer le potentiel d’accroissement. Ces approches s’appuient sur des mesures directes et/ou de la modélisation, et sont particulièrement avancées pour les sols agricoles. Une partie des méthodes est normalisée ou en cours de normalisation au niveau international afin d’en faciliter le transfert vers les professionnels (laboratoires d’analyses, bureau d’études etc.). Néanmoins, il apparaît nécessaire de poursuivre l’effort de construction de référentiels pour permettre une meilleure interprétation des résultats en termes de potentiel d’accroissement ou de risque de déstockage. Cet état des lieux montre que ces référentiels sont particulièrement peu développés en ce qui concerne les sols urbains. Nous discutons également des limites des méthodes qui appellent des efforts de recherche et de développement pour les prochaines années. Mots-clés : carbone organique du sol, stockage, dynamique du carbone, modèle
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F. van Oort; R. Paradelo; F. Monna; C. Chenu; D. Baize; A. Guérin; S. Breuil; G. Delarue; A. Trouvé; J.-C. Thoisy; N. Proix La collection historique d’échantillons de sols de l’essai patrimonial des ‘42 parcelles’ (INRAE, Versailles) : une machine à remonter le temps… Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 321-350, 2020. @article{u_vanoort_2020,
title = {La collection historique d’échantillons de sols de l’essai patrimonial des ‘42 parcelles’ (INRAE, Versailles) : une machine à remonter le temps… },
author = {F. van Oort and R. Paradelo and F. Monna and C. Chenu and D. Baize and A. Guérin and S. Breuil and G. Delarue and A. Trouvé and J.-C. Thoisy and N. Proix},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2020},
date = {2020-07-24},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {321-350},
abstract = {A la suite de travaux précédents sur les états pédogéochimiques, les bilans géochimiques et les impacts de la fertilisation dans les horizons profonds du NEOLUVISOL de lœss du dispositif des 42 parcelles d’INRAE (van Oort et al., 2016, 2017, 2020), nous examinons ici des aspects chronologiques d’évolutions intervenues en surface des sols depuis 1928. Pour cela, des séries d’une quinzaine d’échantillons de la collection historique ont été analysées pour une dizaine de traitements représentatifs : engrais à effet acidifiant (sulfate et phosphate d’ammonium), engrais à effet dispersant (nitrate de sodium, sylvinite, chlorure de potassium), superphosphate, amendements à effet alcalinisant (scories de déphosphoration, carbonate de calcium), fumier de cheval, ainsi que deux parcelles témoins’, sans apport. Nous abordons l’évolution temporelle i) des paramètres édaphiques : teneur en carbone organique et en argile, pH, CEC et garniture cationique ; ii) des teneurs totales en éléments majeurs et en trace ; iii), de la composition minéralogique de fractions argileuses et limoneuses, notamment dans le cas des traitements acidifiants. Les résultats, nombreux et souvent originaux, permettent d’apprécier l’ampleur des évolutions durant les 9 décennies d’expérimentation. Par rapport aux résultats antérieurs sur les impacts en profondeur, ces données contribuent à retracer des parties complémentaires d’une même histoire d’évolution, contrainte par les différents traitements de fertilisation. Vu sous un angle pédologique, le dispositif des 42 parcelles œuvre comme un « pédotron » en conditions réelles, mettant en évidence une accélération des processus d’évolution du sol limoneux selon différentes voies de la pédogenèse, en fonction de la nature des matières fertilisantes apportées.
Mots clefs :
Expérimentation de longue durée, Fertilisation, Collection historique d’échantillons, Jachère nue, NEOLUVISOL de lœss, Pédologie, Géochimie, Minéralogie, Dissolution minérale
},
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A la suite de travaux précédents sur les états pédogéochimiques, les bilans géochimiques et les impacts de la fertilisation dans les horizons profonds du NEOLUVISOL de lœss du dispositif des 42 parcelles d’INRAE (van Oort et al., 2016, 2017, 2020), nous examinons ici des aspects chronologiques d’évolutions intervenues en surface des sols depuis 1928. Pour cela, des séries d’une quinzaine d’échantillons de la collection historique ont été analysées pour une dizaine de traitements représentatifs : engrais à effet acidifiant (sulfate et phosphate d’ammonium), engrais à effet dispersant (nitrate de sodium, sylvinite, chlorure de potassium), superphosphate, amendements à effet alcalinisant (scories de déphosphoration, carbonate de calcium), fumier de cheval, ainsi que deux parcelles témoins’, sans apport. Nous abordons l’évolution temporelle i) des paramètres édaphiques : teneur en carbone organique et en argile, pH, CEC et garniture cationique ; ii) des teneurs totales en éléments majeurs et en trace ; iii), de la composition minéralogique de fractions argileuses et limoneuses, notamment dans le cas des traitements acidifiants. Les résultats, nombreux et souvent originaux, permettent d’apprécier l’ampleur des évolutions durant les 9 décennies d’expérimentation. Par rapport aux résultats antérieurs sur les impacts en profondeur, ces données contribuent à retracer des parties complémentaires d’une même histoire d’évolution, contrainte par les différents traitements de fertilisation. Vu sous un angle pédologique, le dispositif des 42 parcelles œuvre comme un « pédotron » en conditions réelles, mettant en évidence une accélération des processus d’évolution du sol limoneux selon différentes voies de la pédogenèse, en fonction de la nature des matières fertilisantes apportées. Mots clefs : Expérimentation de longue durée, Fertilisation, Collection historique d’échantillons, Jachère nue, NEOLUVISOL de lœss, Pédologie, Géochimie, Minéralogie, Dissolution minérale
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D. Baize Réflexions à propos des analyses de terre et de sols Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 351-360, 2020. @article{v_baize_2020,
title = {Réflexions à propos des analyses de terre et de sols},
author = {D. Baize},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2020},
date = {2020-09-24},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
number = {1},
pages = {351-360},
abstract = {Cette note présente un certain nombre de réflexions relatives au bon usage des analyses en agronomie comme en pédologie. Mais elle en souligne également les limites. Pas d’interprétation possible des résultats sans prise en compte du sol pris dans son ensemble (diagnostics morphologiques et fonctionnels) ainsi que des informations fournies par diverses déterminations physiques. Tout cela replacé dans son contexte climatique et agronomique.
Mots clés : analyses, sols, terre, échantillon
},
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Cette note présente un certain nombre de réflexions relatives au bon usage des analyses en agronomie comme en pédologie. Mais elle en souligne également les limites. Pas d’interprétation possible des résultats sans prise en compte du sol pris dans son ensemble (diagnostics morphologiques et fonctionnels) ainsi que des informations fournies par diverses déterminations physiques. Tout cela replacé dans son contexte climatique et agronomique. Mots clés : analyses, sols, terre, échantillon
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M. Lothodé; G. Séré; A. Blanchart; J. Chérel; G. Warot; C. Schwartz Prendre en compte les services écosystémiques rendus par les sols urbains : un levier pour optimiser les stratégies d’aménagement Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 361-376, 2020. @article{w_lothode_2020,
title = {Prendre en compte les services écosystémiques rendus par les sols urbains : un levier pour optimiser les stratégies d’aménagement},
author = {M. Lothodé and G. Séré and A. Blanchart and J. Chérel and G. Warot and C. Schwartz},
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year = {2020},
date = {2020-11-02},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {27},
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pages = {361-376},
abstract = {Dans un contexte mondial d’urbanisation croissante et d’intensification des pressions sur les ressources naturelles, la prise en compte des sols dans l’aménagement urbain devient un enjeu incontournable pour rendre les villes plus durables. Cet article se propose de préciser la définition du terme de sol urbain en décrivant la variabilité de ce qu’il recouvre et en le confrontant à ses représentations par les acteurs du monde de l’aménagement. Au travers d’une étude croisée de documents d’urbanisme et la conduite d’entretiens avec ces acteurs, il apparaît que les sols sont un compartiment des écosystèmes urbains dont le potentiel est méconnu et sous-estimé, mais qu’ils sont néanmoins considérés comme une ressource par les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les entreprises de terrassement. Les services écosystémiques qu’ils peuvent rendre apparaissent comme un concept central qui permet de faire le lien entre les experts (pédologues, agronomes, paysagistes) et les décideurs. Sur ces bases, nous formulons un certain nombre de suggestions pour le développement d’outils d’aide à la décision permettant de prendre en compte les potentialités des sols à l’échelle d’un projet d’aménagement. Inspirée de la démarche mise en œuvre dans le projet Destisol, nos propositions se basent notamment sur l’évaluation des services écosystémiques des sols urbains à partir de l’analyse de leurs caractéristiques physiques, chimiques et biologiques.
Mots clés
sol urbain ; services écosystémiques ; aménagement ; outil d’aide à la décision ; artificialisation ; fertilité ; contamination
},
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Dans un contexte mondial d’urbanisation croissante et d’intensification des pressions sur les ressources naturelles, la prise en compte des sols dans l’aménagement urbain devient un enjeu incontournable pour rendre les villes plus durables. Cet article se propose de préciser la définition du terme de sol urbain en décrivant la variabilité de ce qu’il recouvre et en le confrontant à ses représentations par les acteurs du monde de l’aménagement. Au travers d’une étude croisée de documents d’urbanisme et la conduite d’entretiens avec ces acteurs, il apparaît que les sols sont un compartiment des écosystèmes urbains dont le potentiel est méconnu et sous-estimé, mais qu’ils sont néanmoins considérés comme une ressource par les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les entreprises de terrassement. Les services écosystémiques qu’ils peuvent rendre apparaissent comme un concept central qui permet de faire le lien entre les experts (pédologues, agronomes, paysagistes) et les décideurs. Sur ces bases, nous formulons un certain nombre de suggestions pour le développement d’outils d’aide à la décision permettant de prendre en compte les potentialités des sols à l’échelle d’un projet d’aménagement. Inspirée de la démarche mise en œuvre dans le projet Destisol, nos propositions se basent notamment sur l’évaluation des services écosystémiques des sols urbains à partir de l’analyse de leurs caractéristiques physiques, chimiques et biologiques. Mots clés sol urbain ; services écosystémiques ; aménagement ; outil d’aide à la décision ; artificialisation ; fertilité ; contamination
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D. Monfort; E. Limasset; J.-R. Mossman; C. Lafeuille; L. Demeyer Sensibiliser les acteurs de l’aménagement à l’importance des fonctions du sol et des services rendus lors de projets de reconversion de friches urbaines : retour d’expérience en métropole lilloise. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 377-392, 2020. @article{x_montfort_2020,
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abstract = {Le foncier est souvent considéré comme un bien indéfiniment renouvelable, au détriment du sol, qui lui, ne l’est pas. Les collectivités françaises s’intéressent ainsi de plus en plus à la qualité des sols de leur territoire, notamment aux fonctions des sols et les services associés rendus à l’homme et ce même dans des contextes fortement urbanisés. La Métropole Européenne de Lille (MEL) et le Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGM) ont travaillé ensemble sur plusieurs illustrations génériques de ces concepts adaptés au milieu urbain avec des sols dégradés. Dans un premier temps, une revue a été réalisée sur les concepts de fonctions des sols et de services écosystémiques, et les cadres conceptuels proposés pour les évaluer dont celui de l’Evaluation Française des Ecosystèmes et des Services Ecosystémiques dite EFESE (MEEM et FRB, 2017). S’inspirant de cette revue, une classification de fonctions et services adaptés les plus appropriés au territoire de la MEL est proposée. Un cadre conceptuel est également développé pour permettre aux agents de l’urbanisme de la MEL d’identifier à l’échelle d’une parcelle via une analyse documentaire et une visite de site, les fonctions des sols qui sont présentes ou qui pourraient se développer ainsi que les services générés associés. Le cadre conceptuel encourage une démarche de comparaison entre « l’état zéro » de la parcelle, et « son état reconverti », c’est-à-dire son usage pressenti. La démarche permet d’identifier les nouveaux services qu’un changement d’usage génèrerait mais également d’identifier la perte ou la dégradation de services. Pour appuyer la visite de site et la consultation documentaire, une grille de repérage est proposée. La démarche proposée a été testée sur deux parcelles de friches de l’agglomération lilloise avec des scénarios hypothétiques de reconversion. On constate que chaque scénario de conversion permet une amélioration globale des services générés quelle que soit la parcelle, mais les fonctions à rétablir pour atteindre les objectifs de reconversion visés et les efforts à faire (travaux, apports exogènes, investissements) ne sont pas les mêmes. La démarche qualitative proposée rencontre toutefois des nombreuses limites lorsqu’il s’agit de comparer des solutions mais elle permet une appropriation du sujet par des équipes (services urbanisme) qui n’avaient pas cette expertise sur la multifonctionnalité des sols.
Mots clés : services écosystémiques, fonctions du sol, reconversion de friches, sites et sols pollués, aménagement, Métropole Européenne Lilloise (MEL)
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Le foncier est souvent considéré comme un bien indéfiniment renouvelable, au détriment du sol, qui lui, ne l’est pas. Les collectivités françaises s’intéressent ainsi de plus en plus à la qualité des sols de leur territoire, notamment aux fonctions des sols et les services associés rendus à l’homme et ce même dans des contextes fortement urbanisés. La Métropole Européenne de Lille (MEL) et le Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGM) ont travaillé ensemble sur plusieurs illustrations génériques de ces concepts adaptés au milieu urbain avec des sols dégradés. Dans un premier temps, une revue a été réalisée sur les concepts de fonctions des sols et de services écosystémiques, et les cadres conceptuels proposés pour les évaluer dont celui de l’Evaluation Française des Ecosystèmes et des Services Ecosystémiques dite EFESE (MEEM et FRB, 2017). S’inspirant de cette revue, une classification de fonctions et services adaptés les plus appropriés au territoire de la MEL est proposée. Un cadre conceptuel est également développé pour permettre aux agents de l’urbanisme de la MEL d’identifier à l’échelle d’une parcelle via une analyse documentaire et une visite de site, les fonctions des sols qui sont présentes ou qui pourraient se développer ainsi que les services générés associés. Le cadre conceptuel encourage une démarche de comparaison entre « l’état zéro » de la parcelle, et « son état reconverti », c’est-à-dire son usage pressenti. La démarche permet d’identifier les nouveaux services qu’un changement d’usage génèrerait mais également d’identifier la perte ou la dégradation de services. Pour appuyer la visite de site et la consultation documentaire, une grille de repérage est proposée. La démarche proposée a été testée sur deux parcelles de friches de l’agglomération lilloise avec des scénarios hypothétiques de reconversion. On constate que chaque scénario de conversion permet une amélioration globale des services générés quelle que soit la parcelle, mais les fonctions à rétablir pour atteindre les objectifs de reconversion visés et les efforts à faire (travaux, apports exogènes, investissements) ne sont pas les mêmes. La démarche qualitative proposée rencontre toutefois des nombreuses limites lorsqu’il s’agit de comparer des solutions mais elle permet une appropriation du sujet par des équipes (services urbanisme) qui n’avaient pas cette expertise sur la multifonctionnalité des sols. Mots clés : services écosystémiques, fonctions du sol, reconversion de friches, sites et sols pollués, aménagement, Métropole Européenne Lilloise (MEL)
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