A.C. Richer-de-Forges; D. Baize; J.-P. Rossignol; F. Héliès; D. Arrouays Étude et Gestion des Sols Le millésime 2022 : Riche, épais, à fortes composantes biologiques et participatives, et ouvert ! Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 1-4, 2022. @article{a_edito_2022,
title = {Étude et Gestion des Sols Le millésime 2022 : Riche, épais, à fortes composantes biologiques et participatives, et ouvert !},
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F. van Oort; D. Baize; M. Thiry Les sols pollués à l’épreuve de l’expertise pédologique : retour d’expérience sur la variabilité des teneurs en éléments traces métalliques des sols pollués et les stratégies d’échantillonnage dans deux sites majeurs français Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 5-29, 2022. @article{b_van_oort_2022,
title = {Les sols pollués à l’épreuve de l’expertise pédologique : retour d’expérience sur la variabilité des teneurs en éléments traces métalliques des sols pollués et les stratégies d’échantillonnage dans deux sites majeurs français},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
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abstract = {L’évaluation des risques de sols pollués par les éléments traces métalliques (ETM) est délicate car l’activité anthropique interfère dans la nature et l’ampleur des apports d’ETM et peut perturber la composition et l’organisation des sols. Après l’incorporation des ETM dans l’horizon de surface, la nature, l’usage et l’occupation des sols impriment des contraintes physicochimiques et biogéochimiques sur les phases porteuses d’ETM et les éléments libérés sont redistribués au sein de l’horizon de surface et/ou entre la surface et les horizons profonds. Dans les sols d’agro- et écosystèmes naturels, les redistributions sont étroitement liées aux processus pédologiques.
Ce travail présente un retour d’expérience sur la variabilité des teneurs en ETM dans deux sites majeurs français, pollués par retombées atmosphériques d’origine industrielle ou par épandage d’eaux usées urbaines. La variabilité des teneurs en ETM y est analysée à différents échelles : du secteur pollué, au parcellaire agricole, au solum, jusqu’aux constituants particulaires. Les exemples illustrent les nombreux facteurs qui déterminent in fine la teneur en ETM d’un échantillon de sol : l’ampleur de la pollution, le lieu et la profondeur des prélèvements, le temps de résidence des ETM, la nature du sol et les conditions physicochimiques, les propriétés intrinsèques des ETM... L’emploi d’outils de la pédogenèse pour construire une stratégie d’échantillonnage adaptée au type de pollution et à l’échelle d’étude est un atout majeur dans l’étude des sols pollués. L’expertise en pédologie permet d’assurer la représentativité des échantillons et de garantir ainsi la pertinence d’études à des échelles fines, condition sine qua non pour juger valablement des dangers et risques.
Mots-clés : Sol pollué, ETM, teneur, source, distribution, échelle d’étude, stratégie d’échantillonnage, retombées atmosphériques, eaux usées
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L’évaluation des risques de sols pollués par les éléments traces métalliques (ETM) est délicate car l’activité anthropique interfère dans la nature et l’ampleur des apports d’ETM et peut perturber la composition et l’organisation des sols. Après l’incorporation des ETM dans l’horizon de surface, la nature, l’usage et l’occupation des sols impriment des contraintes physicochimiques et biogéochimiques sur les phases porteuses d’ETM et les éléments libérés sont redistribués au sein de l’horizon de surface et/ou entre la surface et les horizons profonds. Dans les sols d’agro- et écosystèmes naturels, les redistributions sont étroitement liées aux processus pédologiques. Ce travail présente un retour d’expérience sur la variabilité des teneurs en ETM dans deux sites majeurs français, pollués par retombées atmosphériques d’origine industrielle ou par épandage d’eaux usées urbaines. La variabilité des teneurs en ETM y est analysée à différents échelles : du secteur pollué, au parcellaire agricole, au solum, jusqu’aux constituants particulaires. Les exemples illustrent les nombreux facteurs qui déterminent in fine la teneur en ETM d’un échantillon de sol : l’ampleur de la pollution, le lieu et la profondeur des prélèvements, le temps de résidence des ETM, la nature du sol et les conditions physicochimiques, les propriétés intrinsèques des ETM... L’emploi d’outils de la pédogenèse pour construire une stratégie d’échantillonnage adaptée au type de pollution et à l’échelle d’étude est un atout majeur dans l’étude des sols pollués. L’expertise en pédologie permet d’assurer la représentativité des échantillons et de garantir ainsi la pertinence d’études à des échelles fines, condition sine qua non pour juger valablement des dangers et risques. Mots-clés : Sol pollué, ETM, teneur, source, distribution, échelle d’étude, stratégie d’échantillonnage, retombées atmosphériques, eaux usées
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A. Bouvais; L. Boulonne; A. Lee; N. Munier-Jolain; P. Chéry; V. Langlois; C. Jolivet Collecte des données de pratiques agricoles des sites du Réseau de mesures de la qualité des sols - Méthodologie pour l’évaluation des formulaires d’enquête, amélioration de la stratégie de collecte et nouvelle piste pour l’archivage des données Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 31-50, 2022. @article{c_bouvais_2022,
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abstract = {L’unité INRAE InfoSol, mandatée par le Groupement d’Intérêt Scientifique Sol, coordonne le Réseau de Mesures de Qualité des Sols (RMQS) mis en place pour évaluer la qualité et l’évolution des sols de France. Un réseau de partenaires collecte les données de pratiques par une enquête auprès des agriculteurs ou des gestionnaires pour chaque site et chaque campagne. L’objectif initial d’acquérir de manière exhaustive toutes les pratiques pouvant affecter le sol, en prévision d’usages multidisciplinaires, s’est heurté à des difficultés de collecte et à des entretiens longs. C’est pourquoi les formulaires ont été révisés avant la seconde campagne, commencée en 2016. Les nouveaux formulaires ont été testés pendant deux ans, permettant d’y réaliser des améliorations. En vue d’analyser les premières réponses et de proposer des améliorations, l’étude s’est appuyée sur quatre axes : 1/ la valorisation des données par les programmes de recherche utilisant le réseau, 2/ la qualité de remplissage des formulaires, 3/ les retours des enquêteurs, 4/ l’utilisation possible d’autres sources de données pour collecter des données de pratiques. À partir du croisement de ces quatre axes par question, des règles ont été proposées pour améliorer le questionnaire. Par ailleurs, ces travaux ont permis d’initier la mise en oeuvre d’une nouvelle stratégie de collecte, qui ne serait pas seulement liée aux seules campagnes du RMQS à intervalle de 15 ans, mais réalisée à une fréquence de quatre ans et qui assurerait la continuité temporelle des informations collectées à la parcelle et sur l’exploitation. Enfin, l’archivage des données dans le système d’information Agrosyst est à l’étude.
Mots-clés
Méthode de collecte, enquêtes, pratiques de gestion, surveillance des sols, AGROSYST, RMQS, France},
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L’unité INRAE InfoSol, mandatée par le Groupement d’Intérêt Scientifique Sol, coordonne le Réseau de Mesures de Qualité des Sols (RMQS) mis en place pour évaluer la qualité et l’évolution des sols de France. Un réseau de partenaires collecte les données de pratiques par une enquête auprès des agriculteurs ou des gestionnaires pour chaque site et chaque campagne. L’objectif initial d’acquérir de manière exhaustive toutes les pratiques pouvant affecter le sol, en prévision d’usages multidisciplinaires, s’est heurté à des difficultés de collecte et à des entretiens longs. C’est pourquoi les formulaires ont été révisés avant la seconde campagne, commencée en 2016. Les nouveaux formulaires ont été testés pendant deux ans, permettant d’y réaliser des améliorations. En vue d’analyser les premières réponses et de proposer des améliorations, l’étude s’est appuyée sur quatre axes : 1/ la valorisation des données par les programmes de recherche utilisant le réseau, 2/ la qualité de remplissage des formulaires, 3/ les retours des enquêteurs, 4/ l’utilisation possible d’autres sources de données pour collecter des données de pratiques. À partir du croisement de ces quatre axes par question, des règles ont été proposées pour améliorer le questionnaire. Par ailleurs, ces travaux ont permis d’initier la mise en oeuvre d’une nouvelle stratégie de collecte, qui ne serait pas seulement liée aux seules campagnes du RMQS à intervalle de 15 ans, mais réalisée à une fréquence de quatre ans et qui assurerait la continuité temporelle des informations collectées à la parcelle et sur l’exploitation. Enfin, l’archivage des données dans le système d’information Agrosyst est à l’étude. Mots-clés Méthode de collecte, enquêtes, pratiques de gestion, surveillance des sols, AGROSYST, RMQS, France |
Y. Capowiez; T. Decaëns; M. Hedde; C. Marsden; P. Jouquet; D. F. Marchan; J. Nahmani; C. Pelosi; N. Bottinelli Faut-il continuer à utiliser les catégories écologiques de vers de terre définies par Marcel Bouché il y a 50 ans ? Une vision historique et critique. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 51-58, 2022. @article{d_capowiez_2022,
title = {Faut-il continuer à utiliser les catégories écologiques de vers de terre définies par Marcel Bouché il y a 50 ans ? Une vision historique et critique.},
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abstract = {Les catégories écologiques de vers de terre définies par Marcel Bouché sur les vers de terre français entre 1971 et 1977 ont eu un succès mondial et sont maintenant utilisées par tous les auteurs de tous les continents. Cependant, deux glissements de sens et d’usage peuvent être décelés dans la littérature scientifique. Le premier est que la plupart des auteurs ont oublié que selon Marcel Bouché, les catégories anécique, épigée et endogée ne sont que 3 pôles entre lesquels toutes les autres espèces se projettent, raison pour laquelle il utilisait des catégories intermédiaires (épi-endogée, épi-anécique, endo-anécique et intermédiaire). On est donc passé d’une vision continue à une vision discrète, ce qui pose des problèmes pour assigner certaines espèces de vers de terre. Le second glissement est que les catégories ont de plus en plus souvent été utilisées en synonymie de groupe fonctionnel. Ce glissement est problématique car les catégories définies par Marcel Bouché n’ont jamais eu pour but de décrire les effets des vers de terre sur leur écosystème. Les implications de ces glissements sont discutées. Par ailleurs, nous recommandons (i) de revenir aux textes originels, (ii) d’utiliser les catégories intermédiaires (ou des pourcentages d’appartenance aux 3 classes principales) pour mieux décrire les caractéristiques des espèces de vers et (iii) de ne pas utiliser le terme « groupe fonctionnel » pour parler des catégories écologiques de vers.
Mots-clés : Groupe fonctionnel, anécique, épigé, endogé, lombric, faune du sol},
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Les catégories écologiques de vers de terre définies par Marcel Bouché sur les vers de terre français entre 1971 et 1977 ont eu un succès mondial et sont maintenant utilisées par tous les auteurs de tous les continents. Cependant, deux glissements de sens et d’usage peuvent être décelés dans la littérature scientifique. Le premier est que la plupart des auteurs ont oublié que selon Marcel Bouché, les catégories anécique, épigée et endogée ne sont que 3 pôles entre lesquels toutes les autres espèces se projettent, raison pour laquelle il utilisait des catégories intermédiaires (épi-endogée, épi-anécique, endo-anécique et intermédiaire). On est donc passé d’une vision continue à une vision discrète, ce qui pose des problèmes pour assigner certaines espèces de vers de terre. Le second glissement est que les catégories ont de plus en plus souvent été utilisées en synonymie de groupe fonctionnel. Ce glissement est problématique car les catégories définies par Marcel Bouché n’ont jamais eu pour but de décrire les effets des vers de terre sur leur écosystème. Les implications de ces glissements sont discutées. Par ailleurs, nous recommandons (i) de revenir aux textes originels, (ii) d’utiliser les catégories intermédiaires (ou des pourcentages d’appartenance aux 3 classes principales) pour mieux décrire les caractéristiques des espèces de vers et (iii) de ne pas utiliser le terme « groupe fonctionnel » pour parler des catégories écologiques de vers. Mots-clés : Groupe fonctionnel, anécique, épigé, endogé, lombric, faune du sol |
C. Pelosi; Y. Capowiez Les enchytréides, mieux les connaître pour mieux les utiliser Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 59-67, 2022. @article{e_pelosi_2022,
title = {Les enchytréides, mieux les connaître pour mieux les utiliser},
author = {C. Pelosi and Y. Capowiez},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {59-67},
abstract = {Les enchytréides sont omniprésents et bien plus abondants que les vers de terre dans de nombreux sols. Leur abondance varie de 5 000 à 300 000 individus par mètre carré avec une diversité allant d’une à plus d’une vingtaine d’espèces. Ils sont également tolérants à une plus large gamme de conditions environnementales, ce qui leur permet de vivre dans des habitats « extrêmes » comme par exemple en montagne, où les sols sont sujets au gel, ou dans les sols acides (ex. sols forestiers), que les vers de terre peuvent difficilement supporter. Les enchytréides vivent généralement dans les 5 à 10 premiers centimètres du sol et sont fortement impliqués dans le fonctionnement des sols naturels (dégradation de la matière organique, dynamique de la structure) et dans les réseaux trophiques. Bien que de petite taille, les enchytréides dominent en biomasse dans de nombreux habitats, principalement les milieux riches en matières organiques. Bien moins étudiés que leurs cousins taxonomiques et fonctionnels les vers de terre (10 fois moins d’articles publiés sur les enchytréides que sur les vers de terre dans le WOS), les enchytréides sont pourtant reconnus comme des bioindicateurs de stress chimiques et des effets des pratiques agricoles sur le fonctionnement des agroécosystèmes. Cet article décrypte les similitudes, complémentarités et différences des deux groupes d’annélides du sol et donne des pistes d’étude prometteuses sur les enchytréides.
Mots-clés
Annélide oligochète, bioturbation, bioindicateur.},
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Les enchytréides sont omniprésents et bien plus abondants que les vers de terre dans de nombreux sols. Leur abondance varie de 5 000 à 300 000 individus par mètre carré avec une diversité allant d’une à plus d’une vingtaine d’espèces. Ils sont également tolérants à une plus large gamme de conditions environnementales, ce qui leur permet de vivre dans des habitats « extrêmes » comme par exemple en montagne, où les sols sont sujets au gel, ou dans les sols acides (ex. sols forestiers), que les vers de terre peuvent difficilement supporter. Les enchytréides vivent généralement dans les 5 à 10 premiers centimètres du sol et sont fortement impliqués dans le fonctionnement des sols naturels (dégradation de la matière organique, dynamique de la structure) et dans les réseaux trophiques. Bien que de petite taille, les enchytréides dominent en biomasse dans de nombreux habitats, principalement les milieux riches en matières organiques. Bien moins étudiés que leurs cousins taxonomiques et fonctionnels les vers de terre (10 fois moins d’articles publiés sur les enchytréides que sur les vers de terre dans le WOS), les enchytréides sont pourtant reconnus comme des bioindicateurs de stress chimiques et des effets des pratiques agricoles sur le fonctionnement des agroécosystèmes. Cet article décrypte les similitudes, complémentarités et différences des deux groupes d’annélides du sol et donne des pistes d’étude prometteuses sur les enchytréides. Mots-clés Annélide oligochète, bioturbation, bioindicateur. |
G. Bourrié; J.-L. Julien Commentaire sur l'article de Ciesielski et al. (2008) : Evolution du pH et de la CEC de sols du Nord de la France en fonction des doses de chaulage (CaCO3) - Influence du carbone organique. Étude et Gestion des Sols, 15 (3), pp. 161-170. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 69-71, 2022. @article{f_bourrie_2022,
title = {Commentaire sur l'article de Ciesielski et al. (2008) : Evolution du pH et de la CEC de sols du Nord de la France en fonction des doses de chaulage (CaCO3) - Influence du carbone organique. Étude et Gestion des Sols, 15 (3), pp. 161-170.},
author = {G. Bourrié and J.-L. Julien},
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T. Sterckeman; G. Caria Réponse au commentaire de G. Bourrié et J.L. Julien sur l’article « Evolution du pH et de la CEC de sols du Nord de la France en fonction des doses de chaulage (CaCO3) – Influence du carbone organique » par Ciesielski et al. (2008), Etude et Gestion des Sols, 15 (3), pp. 161-170. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 73-76, 2022. @article{g_sterckeman_2022,
title = {Réponse au commentaire de G. Bourrié et J.L. Julien sur l’article « Evolution du pH et de la CEC de sols du Nord de la France en fonction des doses de chaulage (CaCO3) – Influence du carbone organique » par Ciesielski et al. (2008), Etude et Gestion des Sols, 15 (3), pp. 161-170.},
author = {T. Sterckeman and G. Caria},
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M. El jaouhari; G. Damour; C. Mauriol; M. Coulis Effets des pratiques agricoles sur les macro-arthropodes du sol dans les bananeraies de Martinique Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 77-91, 2022. @article{h_el_jaouhari_2022,
title = {Effets des pratiques agricoles sur les macro-arthropodes du sol dans les bananeraies de Martinique},
author = {M. El jaouhari and G. Damour and C. Mauriol and M. Coulis},
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year = {2022},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {77-91},
abstract = {Les services écosystémiques rendus par la biodiversité du sol sont la clé d’une production alimentaire durable. En Martinique, la banane est la principale culture s’étendant sur 26 % de la surface agricole. Elle est cultivée en tant que monoculture d’exportation et subit une forte pression parasitaire nécessitant l’utilisation de produits phytosanitaires et la mise en oeuvre de pratiques souvent nuisibles pour la biodiversité du sol. Il est donc urgent d’identifier et de promouvoir les pratiques innovantes aidant à préserver cette biodiversité. Cette étude vise donc à déterminer l’effet des pratiques agricoles sur les macro-arthropodes du sol. Pour ce faire, nous avons sélectionné 25 parcelles de bananiers de manière à former un gradient de pratiques agricoles dans les agrosystèmes bananiers allant de pratiques agroécologiques aux pratiques intensives en intrants chimiques. Le gradient de pratiques comporte trois catégories représentant des pratiques agricoles contrastées : conventionnel, raisonnée, agroforesterie qui sont complétées par des forêts comme milieu non perturbé et des jachères comme état initial des bananeraies avant la plantation. De plus, nous avons étudié l’effet de la répartition des résidus de culture dans la parcelle, le petit inter-rang étant la zone où les feuilles de bananier sont déposées et le grand inter-rang étant la zone de passage des engins. L’abondance et la diversité des macroarthropodes du sol ont été mesurées par la méthode des quadrats, suivie d’une extraction de la litière et de sol par la méthode de Tullgren. Un total de seize ordres taxonomiques a été répertorié dans l’ensemble des parcelles de cette étude. Cependant, la diversité n’a pas significativement changé selon les pratiques agricoles. Nos résultats ont montré que l’abondance est plus élevée en parcelles raisonnées (1 187±146 ind/m²) que dans les parcelles conventionnelles (971±131 ind/m²). Les détritivores sont le groupe trophique le plus impacté par les pratiques agricoles intensives avec 517±118 ind/m² dans les parcelles agroforestières contre 141±20 ind/m² dans les parcelles conventionnelles. Les isopodes représentent le taxon le plus impacté par les pratiques agricoles intensives en intrants chimiques. D’autre part, à l’échelle intraparcellaire, nos résultats montrent que l’abondance des macro-arthropodes est 20 % plus élevée dans le petit inter-rang, où la masse de litière est plus importante, que dans le grand inter-rang. Cet effet est principalement dû à une forte augmentation de l’abondance des détritivores dans le petit inter-rang. Pour conclure, cette étude montre que la réduction des intrants chimiques et l’adoption des pratiques agroécologiques telles que l’agroforesterie et le paillage peuvent augmenter les populations des macro-arthropodes du sol, notamment les espèces détritivores qui jouent un rôle majeur dans la fertilité des sols.
Mots-clés
Biodiversité du sol, Petites Antilles, Agroécosystème tropical, diplopoda, isopoda, chilopoda, arachnida, insecta.},
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Les services écosystémiques rendus par la biodiversité du sol sont la clé d’une production alimentaire durable. En Martinique, la banane est la principale culture s’étendant sur 26 % de la surface agricole. Elle est cultivée en tant que monoculture d’exportation et subit une forte pression parasitaire nécessitant l’utilisation de produits phytosanitaires et la mise en oeuvre de pratiques souvent nuisibles pour la biodiversité du sol. Il est donc urgent d’identifier et de promouvoir les pratiques innovantes aidant à préserver cette biodiversité. Cette étude vise donc à déterminer l’effet des pratiques agricoles sur les macro-arthropodes du sol. Pour ce faire, nous avons sélectionné 25 parcelles de bananiers de manière à former un gradient de pratiques agricoles dans les agrosystèmes bananiers allant de pratiques agroécologiques aux pratiques intensives en intrants chimiques. Le gradient de pratiques comporte trois catégories représentant des pratiques agricoles contrastées : conventionnel, raisonnée, agroforesterie qui sont complétées par des forêts comme milieu non perturbé et des jachères comme état initial des bananeraies avant la plantation. De plus, nous avons étudié l’effet de la répartition des résidus de culture dans la parcelle, le petit inter-rang étant la zone où les feuilles de bananier sont déposées et le grand inter-rang étant la zone de passage des engins. L’abondance et la diversité des macroarthropodes du sol ont été mesurées par la méthode des quadrats, suivie d’une extraction de la litière et de sol par la méthode de Tullgren. Un total de seize ordres taxonomiques a été répertorié dans l’ensemble des parcelles de cette étude. Cependant, la diversité n’a pas significativement changé selon les pratiques agricoles. Nos résultats ont montré que l’abondance est plus élevée en parcelles raisonnées (1 187±146 ind/m²) que dans les parcelles conventionnelles (971±131 ind/m²). Les détritivores sont le groupe trophique le plus impacté par les pratiques agricoles intensives avec 517±118 ind/m² dans les parcelles agroforestières contre 141±20 ind/m² dans les parcelles conventionnelles. Les isopodes représentent le taxon le plus impacté par les pratiques agricoles intensives en intrants chimiques. D’autre part, à l’échelle intraparcellaire, nos résultats montrent que l’abondance des macro-arthropodes est 20 % plus élevée dans le petit inter-rang, où la masse de litière est plus importante, que dans le grand inter-rang. Cet effet est principalement dû à une forte augmentation de l’abondance des détritivores dans le petit inter-rang. Pour conclure, cette étude montre que la réduction des intrants chimiques et l’adoption des pratiques agroécologiques telles que l’agroforesterie et le paillage peuvent augmenter les populations des macro-arthropodes du sol, notamment les espèces détritivores qui jouent un rôle majeur dans la fertilité des sols. Mots-clés Biodiversité du sol, Petites Antilles, Agroécosystème tropical, diplopoda, isopoda, chilopoda, arachnida, insecta. |
J.-F. Ponge Évolution de l'acquisition des connaissances en écologie et biodiversité des sols : de l’espèce à la fonction Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 93-98, 2022. @article{i_ponge_2022,
title = {Évolution de l'acquisition des connaissances en écologie et biodiversité des sols : de l’espèce à la fonction},
author = {J.-F. Ponge},
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date = {2022-02-02},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {93-98},
abstract = {Le présent article tente, à travers une présentation rapide de l’évolution des connaissances acquises sur la biodiversité du sol depuis les travaux fondateurs de Charles Darwin et Louis Pasteur, de montrer que le sol est une des frontières avancées de la science, tant dans le domaine de l’écologie que dans celui de l’évolution. Les développements méthodologiques et conceptuels les plus récents sont brièvement présentés, ainsi que les promesses attendues pour parfaire notre connaissance du sol vivant.
Mots-clés
Écologie du sol, évolution des connaissances},
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Le présent article tente, à travers une présentation rapide de l’évolution des connaissances acquises sur la biodiversité du sol depuis les travaux fondateurs de Charles Darwin et Louis Pasteur, de montrer que le sol est une des frontières avancées de la science, tant dans le domaine de l’écologie que dans celui de l’évolution. Les développements méthodologiques et conceptuels les plus récents sont brièvement présentés, ainsi que les promesses attendues pour parfaire notre connaissance du sol vivant. Mots-clés Écologie du sol, évolution des connaissances |
R.C. Le Bayon; S. Campiche; V. Gerber; A. Fietier; L. Scherrer; P. Turberg Outils d’évaluation de la diversité et de l’activité des vers de terre : de la science participative à la recherche fondamentale Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 99-116, 2022. @article{j_le-bayon_2022,
title = {Outils d’évaluation de la diversité et de l’activité des vers de terre : de la science participative à la recherche fondamentale},
author = {R.C. Le Bayon and S. Campiche and V. Gerber and A. Fietier and L. Scherrer and P. Turberg},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2022},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {99-116},
abstract = {La compréhension et le suivi du fonctionnement des écosystèmes requièrent l’utilisation d’indicateurs biologiques simples et efficaces. Les vers de terre en font partie et leur étude permet d’appréhender l’écosystème à différents niveaux, depuis les sciences participatives impliquant le grand public à la recherche de pointe nécessitant des compétences scientifiques de haut niveau. Cet article présente une synthèse et une comparaison des techniques et outils actuels pour l’étude des communautés de vers de terre et leurs activités de bioturbation en fonction des objectifs et des besoins des potentiels utilisateurs. Depuis le simple comptage d’animaux au séquençage d’ADN en passant par les techniques de tomographie, l’étude des vers de terre offre un large éventail d’outils et de techniques qui permettent de mieux comprendre leur implication essentielle dans les services écosystémiques.
Mots-clés
Ver de terre, sciences participatives, outil diagnostique, biodiversité, monitoring.},
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tppubtype = {article}
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La compréhension et le suivi du fonctionnement des écosystèmes requièrent l’utilisation d’indicateurs biologiques simples et efficaces. Les vers de terre en font partie et leur étude permet d’appréhender l’écosystème à différents niveaux, depuis les sciences participatives impliquant le grand public à la recherche de pointe nécessitant des compétences scientifiques de haut niveau. Cet article présente une synthèse et une comparaison des techniques et outils actuels pour l’étude des communautés de vers de terre et leurs activités de bioturbation en fonction des objectifs et des besoins des potentiels utilisateurs. Depuis le simple comptage d’animaux au séquençage d’ADN en passant par les techniques de tomographie, l’étude des vers de terre offre un large éventail d’outils et de techniques qui permettent de mieux comprendre leur implication essentielle dans les services écosystémiques. Mots-clés Ver de terre, sciences participatives, outil diagnostique, biodiversité, monitoring. |
A. Christel; P.-A. Maron; L. Ranjard Méta-analyse sur l’impact des modes de production agricole sur la qualité écologique du sol Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 117-144, 2022. @article{k_christel_2022,
title = {Méta-analyse sur l’impact des modes de production agricole sur la qualité écologique du sol},
author = {A. Christel and P.-A. Maron and L. Ranjard},
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year = {2022},
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urldate = {2022-02-28},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {117-144},
abstract = {Le modèle d’agriculture productiviste, développé après la seconde guerre mondiale, a permis d’augmenter les rendements de façon à répondre à la demande alimentaire croissante mais il a aussi profondément affecté les propriétés physico-chimiques des sols et leur biodiversité. Pour réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture conventionnelle et intensive, les acteurs du monde agricole ont développé des modes de production alternatifs comme l’agriculture biologique (AB), la biodynamie (ABD) ou l’agriculture de conservation (ACS) qui visent tous à améliorer la qualité physico-chimique et biologique des sols. Si de nombreuses publications et synthèses bibliographiques ont évalué l’impact des pratiques culturales sur la qualité biologique du sol, peu ont considéré l’évaluation systémique de l’impact des modes de production agricole. Ici, nous avons mené la première synthèse bibliographique internationale qui évalue l’impact de quatre modes de production sur la qualité écologique du sol grâce à des indicateurs ciblant les grands groupes d’organismes vivants. Cette étude montre tout d’abord que les modes de production conventionnel, AB et ABD sont les plus étudiés et comparés entre eux alors que l’ACS est peu étudié. Les tendances observées indiquent une amélioration d’environ 70 % des bioindicateurs biologiques en ABD et AB par rapport à l’agriculture conventionnelle. L’ABD montre une amélioration pour 43 % des bioindicateurs en comparaison avec l’AB. De son côté, l’ACS apparait plus vertueux que l’agriculture conventionnelle pour 57 % des indicateurs mesurés. L’ABD représente donc le mode de production le plus vertueux, suivi de l’AB et l’ACS et enfin de l’agriculture conventionnelle, pour la qualité écologique du sol. L’analyse fine des pratiques culturales montre que la fertilisation organique et l’allongement de la rotation sont les pratiques les plus favorables alors que l’application des produits phyto-pharmaceutiques et le travail du sol sont les plus délétères. Cette synthèse permet aussi de pointer le manque d’études sur l’ACS ainsi que sur certains bioindicateurs de la faune du sol. Elle permet donc d’identifier les pistes de recherche pour l’identification des modes de production les plus vertueux et innovants et ainsi orienter les décisions politiques et le conseil agricole dans le sens de la transition agroécologique.
Mots-clés
Agroécologie, biodiversité, mode de production, pratique culturale},
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Le modèle d’agriculture productiviste, développé après la seconde guerre mondiale, a permis d’augmenter les rendements de façon à répondre à la demande alimentaire croissante mais il a aussi profondément affecté les propriétés physico-chimiques des sols et leur biodiversité. Pour réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture conventionnelle et intensive, les acteurs du monde agricole ont développé des modes de production alternatifs comme l’agriculture biologique (AB), la biodynamie (ABD) ou l’agriculture de conservation (ACS) qui visent tous à améliorer la qualité physico-chimique et biologique des sols. Si de nombreuses publications et synthèses bibliographiques ont évalué l’impact des pratiques culturales sur la qualité biologique du sol, peu ont considéré l’évaluation systémique de l’impact des modes de production agricole. Ici, nous avons mené la première synthèse bibliographique internationale qui évalue l’impact de quatre modes de production sur la qualité écologique du sol grâce à des indicateurs ciblant les grands groupes d’organismes vivants. Cette étude montre tout d’abord que les modes de production conventionnel, AB et ABD sont les plus étudiés et comparés entre eux alors que l’ACS est peu étudié. Les tendances observées indiquent une amélioration d’environ 70 % des bioindicateurs biologiques en ABD et AB par rapport à l’agriculture conventionnelle. L’ABD montre une amélioration pour 43 % des bioindicateurs en comparaison avec l’AB. De son côté, l’ACS apparait plus vertueux que l’agriculture conventionnelle pour 57 % des indicateurs mesurés. L’ABD représente donc le mode de production le plus vertueux, suivi de l’AB et l’ACS et enfin de l’agriculture conventionnelle, pour la qualité écologique du sol. L’analyse fine des pratiques culturales montre que la fertilisation organique et l’allongement de la rotation sont les pratiques les plus favorables alors que l’application des produits phyto-pharmaceutiques et le travail du sol sont les plus délétères. Cette synthèse permet aussi de pointer le manque d’études sur l’ACS ainsi que sur certains bioindicateurs de la faune du sol. Elle permet donc d’identifier les pistes de recherche pour l’identification des modes de production les plus vertueux et innovants et ainsi orienter les décisions politiques et le conseil agricole dans le sens de la transition agroécologique. Mots-clés Agroécologie, biodiversité, mode de production, pratique culturale |
L. Palka; L. Bittner; E. Lara; S. Adl Les protistes dans les sols Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 145-151, 2022. @article{l_palka_2022,
title = {Les protistes dans les sols},
author = {L. Palka and L. Bittner and E. Lara and S. Adl},
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year = {2022},
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abstract = {Depuis les années 2010, le séquençage à haut-débit a permis la multiplication des études de diversité génomique environnementale dans des milieux variés, générant des descriptions sans précédent des eucaryotes unicellulaires tels que les protistes. Aujourd’hui, les données étant au fur et à mesure croisées, des séquences génétiques appartenant à des lignées initialement considérées comme spécifiques des milieux lacustres ou marins sont retrouvées de manière récurrente dans les sols du monde entier. En conséquence, une question se pose. Les lignées de protistes des sols sont-elles strictement édaphiques ? Les données de la littérature les plus récentes montrent qu’il existe bien des communautés spécifiques des sols, indépendantes de celles des milieux aquatiques environnants. Cependant, certaines lignées majoritairement aquatiques semblent avoir réussi à coloniser les sols et à rester actives.
Mots-clés
Sol, protistes, diversité taxonomique, communautés, séquençage à haut-débit},
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Depuis les années 2010, le séquençage à haut-débit a permis la multiplication des études de diversité génomique environnementale dans des milieux variés, générant des descriptions sans précédent des eucaryotes unicellulaires tels que les protistes. Aujourd’hui, les données étant au fur et à mesure croisées, des séquences génétiques appartenant à des lignées initialement considérées comme spécifiques des milieux lacustres ou marins sont retrouvées de manière récurrente dans les sols du monde entier. En conséquence, une question se pose. Les lignées de protistes des sols sont-elles strictement édaphiques ? Les données de la littérature les plus récentes montrent qu’il existe bien des communautés spécifiques des sols, indépendantes de celles des milieux aquatiques environnants. Cependant, certaines lignées majoritairement aquatiques semblent avoir réussi à coloniser les sols et à rester actives. Mots-clés Sol, protistes, diversité taxonomique, communautés, séquençage à haut-débit |
A. Erktan; S. Coq; E. Blanchart; T. Chevallier; J. Trap; L. Bernard; J. Nahmani; C. Hartmann; M. Hedde; P. Ganault; S. Barot; J. Cortet Biodiversité et structure physique des sols : une vision spatialisée du fonctionnement des sols Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 153-167, 2022. @article{m_erktan_2022,
title = {Biodiversité et structure physique des sols : une vision spatialisée du fonctionnement des sols},
author = {A. Erktan and S. Coq and E. Blanchart and T. Chevallier and J. Trap and L. Bernard and J. Nahmani and C. Hartmann and M. Hedde and P. Ganault and S. Barot and J. Cortet},
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year = {2022},
date = {2022-04-21},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {153-167},
abstract = {Les sols hébergent une importante biodiversité. Ils sont essentiels pour nourrir l’humanité et jouent un rôle fondamental dans les cycles biogéochimiques de la planète. Alors qu’à l’échelle du globe, un tiers des sols sont dégradés, comprendre les processus écologiques qui s’y déroulent pour mieux les préserver et les restaurer est un enjeu majeur. La diversité des organismes du sol joue un rôle central dans son fonctionnement, mais la compréhension des mécanismes expliquant le rôle de cette diversité reste limitée. Un frein majeur réside dans le fait que les travaux sur les rôles fonctionnels des organismes du sol sont généralement déconnectés de la complexité des habitats dans les sols. La modulation de l’activité et des interactions entre organismes du sol via la structure du sol reste peu explorée. Par ailleurs, l’effet des organismes sur la structure physique des sols a essentiellement été abordé par l’étude de populations monospécifiques d’organismes ingénieurs de l’écosystème. Or, cette approche ne permet pas d’étudier le rôle de la diversité interspécifique, qui nécessite de se placer à l’échelle d’assemblages plurispécifiques. A travers une revue de littérature, l’objectif de cet article est de souligner les lacunes de connaissances sur (1) le rôle de la structure physique des sols comme modulateur de l'effet de la biodiversité sur la dynamique des matières organiques, et (2) le rôle de la biodiversité et des interactions trophiques comme déterminant de la structure physique des sols. L’article propose enfin des pistes de recherche interdisciplinaires à l’interface entre écologie et physique du sol.
Mots-clés
Réseau trophique ; Organisme Ingénieur ; Micro-habitat ; Porosité ; Solution du sol
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Les sols hébergent une importante biodiversité. Ils sont essentiels pour nourrir l’humanité et jouent un rôle fondamental dans les cycles biogéochimiques de la planète. Alors qu’à l’échelle du globe, un tiers des sols sont dégradés, comprendre les processus écologiques qui s’y déroulent pour mieux les préserver et les restaurer est un enjeu majeur. La diversité des organismes du sol joue un rôle central dans son fonctionnement, mais la compréhension des mécanismes expliquant le rôle de cette diversité reste limitée. Un frein majeur réside dans le fait que les travaux sur les rôles fonctionnels des organismes du sol sont généralement déconnectés de la complexité des habitats dans les sols. La modulation de l’activité et des interactions entre organismes du sol via la structure du sol reste peu explorée. Par ailleurs, l’effet des organismes sur la structure physique des sols a essentiellement été abordé par l’étude de populations monospécifiques d’organismes ingénieurs de l’écosystème. Or, cette approche ne permet pas d’étudier le rôle de la diversité interspécifique, qui nécessite de se placer à l’échelle d’assemblages plurispécifiques. A travers une revue de littérature, l’objectif de cet article est de souligner les lacunes de connaissances sur (1) le rôle de la structure physique des sols comme modulateur de l'effet de la biodiversité sur la dynamique des matières organiques, et (2) le rôle de la biodiversité et des interactions trophiques comme déterminant de la structure physique des sols. L’article propose enfin des pistes de recherche interdisciplinaires à l’interface entre écologie et physique du sol. Mots-clés Réseau trophique ; Organisme Ingénieur ; Micro-habitat ; Porosité ; Solution du sol
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A. Valery; M. Pansu Dynamique des matières organiques des sols, modèles proposés et relations modèles-organismes Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 169-184, 2022. @article{n_valery_2022,
title = {Dynamique des matières organiques des sols, modèles proposés et relations modèles-organismes},
author = {A. Valery and M. Pansu},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2022},
date = {2022-04-21},
urldate = {2022-04-21},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {169-184},
abstract = {Les modèles de simulations représentent un outil prometteur pour évaluer la dynamique des matières organiques des sols (MOS) à l'aide d'une approche écosystémique. Ils ont le vent en poupe du fait de l'importance des MOS dans les différents cycles biogéochimiques, en lien avec la séquestration du carbone (C), la fertilité des sols et les besoins en eau. Comment prendre en compte la grande diversité des substrats et organismes qui interagissent dans le sol, tout en respectant au mieux le principe de parcimonie nécessaire à la modélisation ? Le présent travail montre que la plupart des modèles référencés depuis 2010 sont constitués de 4 ou 5 compartiments, 65 % d’entre eux proposent l'utilisation d'équations du premier ordre pour décrire les flux de matières entre ces compartiments. Si plus des trois quarts intègrent explicitement la biomasse microbienne exprimée en unités de C (CBM), seulement 18 % confrontent leurs prédictions à des résultats de mesures dont 13 % à des résultats CBM. Si l’analyse place les modèles RothC, Century et Momos comme les plus cités, elle met aussi en évidence la complexité des processus de transformation. A l’exception de versions récentes étendues à des écosystèmes (T&C-BG) et agrosystèmes (Momos), il existe peu de modèles qui font référence au fonctionnement de plusieurs groupes fonctionnels microbiens et à la relation de ceux-ci avec la mésofaune, la macrofaune, le climat et la croissance des plantes. Ceci est probablement dû à la perte de parcimonie de la paramétrisation des systèmes d’équations par rapport à la diversité du vivant et aux résultats disponibles pour les ajustements. Notre étude montre ainsi la nécessité de continuer à tester les différentes propositions en relation avec la collecte de nouvelles données sur les écosystèmes terrestres.
Mots clés:
Modélisation, microorganisme, cycles C et N, parcimonie, MOMOS
},
keywords = {},
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tppubtype = {article}
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Les modèles de simulations représentent un outil prometteur pour évaluer la dynamique des matières organiques des sols (MOS) à l'aide d'une approche écosystémique. Ils ont le vent en poupe du fait de l'importance des MOS dans les différents cycles biogéochimiques, en lien avec la séquestration du carbone (C), la fertilité des sols et les besoins en eau. Comment prendre en compte la grande diversité des substrats et organismes qui interagissent dans le sol, tout en respectant au mieux le principe de parcimonie nécessaire à la modélisation ? Le présent travail montre que la plupart des modèles référencés depuis 2010 sont constitués de 4 ou 5 compartiments, 65 % d’entre eux proposent l'utilisation d'équations du premier ordre pour décrire les flux de matières entre ces compartiments. Si plus des trois quarts intègrent explicitement la biomasse microbienne exprimée en unités de C (CBM), seulement 18 % confrontent leurs prédictions à des résultats de mesures dont 13 % à des résultats CBM. Si l’analyse place les modèles RothC, Century et Momos comme les plus cités, elle met aussi en évidence la complexité des processus de transformation. A l’exception de versions récentes étendues à des écosystèmes (T&C-BG) et agrosystèmes (Momos), il existe peu de modèles qui font référence au fonctionnement de plusieurs groupes fonctionnels microbiens et à la relation de ceux-ci avec la mésofaune, la macrofaune, le climat et la croissance des plantes. Ceci est probablement dû à la perte de parcimonie de la paramétrisation des systèmes d’équations par rapport à la diversité du vivant et aux résultats disponibles pour les ajustements. Notre étude montre ainsi la nécessité de continuer à tester les différentes propositions en relation avec la collecte de nouvelles données sur les écosystèmes terrestres. Mots clés: Modélisation, microorganisme, cycles C et N, parcimonie, MOMOS
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M. Barbier; J. Jeanjean; E. Labadie-Lafforgue; A. Loechleiter; L. Plumet; F. Schatt; Z. Abdelli; S. Alary; H. Benzouaoui; D. Casi; S. Cornelie; M. Monie-Ibanes; M. Pierre; L. Pirou; B. Reggiardo; I. Surage; C. Teyssier; A. Carré-Mlouka Apprentissage par la recherche à l’Université de Montpellier : Etude de la biodiversité microbienne du sol de la réserve naturelle du Lunaret. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 185-197, 2022. @article{o_barbier_2022,
title = {Apprentissage par la recherche à l’Université de Montpellier : Etude de la biodiversité microbienne du sol de la réserve naturelle du Lunaret.},
author = {M. Barbier and J. Jeanjean and E. Labadie-Lafforgue and A. Loechleiter and L. Plumet and F. Schatt and Z. Abdelli and S. Alary and H. Benzouaoui and D. Casi and S. Cornelie and M. Monie-Ibanes and M. Pierre and L. Pirou and B. Reggiardo and I. Surage and C. Teyssier and A. Carré-Mlouka},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2022},
date = {2022-05-10},
urldate = {2022-05-10},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {185-197},
abstract = {Le sol constitue un écosystème extrêmement riche et abondant en termes d’organismes microscopiques jouant un rôle majeur dans les cycles biogéochimiques. De nombreux facteurs peuvent perturber la composition de ces écosystèmes, entraînant des conséquences sur l’environnement, voire sur la santé humaine et animale. Cet article présente le travail réalisé par des étudiants du master Interactions Microorganismes Hôtes Environnement (IMHE) de l’Université de Montpellier, dans le cadre d’une approche de formation par la recherche encadrée par leurs enseignantes. Le sol de la réserve naturelle du Lunaret à Montpellier, susceptible d’être soumis à des perturbations anthropiques, a été choisi pour en étudier la diversité microbienne par une approche culturale complétée d’une approche moléculaire. Les étudiants ont participé à l’ensemble des étapes du projet, depuis l’échantillonnage jusqu’à la rédaction de l’article, en passant par les manipulations pratiques et l’analyse des résultats.
Mots-clés :
Communauté bactérienne, biodiversité, apprentissage par la recherche, approche culturale, approche moléculaire.},
keywords = {},
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tppubtype = {article}
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Le sol constitue un écosystème extrêmement riche et abondant en termes d’organismes microscopiques jouant un rôle majeur dans les cycles biogéochimiques. De nombreux facteurs peuvent perturber la composition de ces écosystèmes, entraînant des conséquences sur l’environnement, voire sur la santé humaine et animale. Cet article présente le travail réalisé par des étudiants du master Interactions Microorganismes Hôtes Environnement (IMHE) de l’Université de Montpellier, dans le cadre d’une approche de formation par la recherche encadrée par leurs enseignantes. Le sol de la réserve naturelle du Lunaret à Montpellier, susceptible d’être soumis à des perturbations anthropiques, a été choisi pour en étudier la diversité microbienne par une approche culturale complétée d’une approche moléculaire. Les étudiants ont participé à l’ensemble des étapes du projet, depuis l’échantillonnage jusqu’à la rédaction de l’article, en passant par les manipulations pratiques et l’analyse des résultats. Mots-clés : Communauté bactérienne, biodiversité, apprentissage par la recherche, approche culturale, approche moléculaire. |
C. Villenave; C. Chauvin; J. Puissant; M. Henaux; J. Trap Impact des pratiques agricoles sur l’état biologique du sol : SIPANEMA, un outil d’aide à la décision basé sur les connaissances scientifiques sur les nématodes Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 199-209, 2022. @article{p_villenave_2022,
title = {Impact des pratiques agricoles sur l’état biologique du sol : SIPANEMA, un outil d’aide à la décision basé sur les connaissances scientifiques sur les nématodes},
author = {C. Villenave and C. Chauvin and J. Puissant and M. Henaux and J. Trap},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2022},
date = {2022-05-11},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {199-209},
abstract = {La caractérisation des nématodes des sols renseigne sur différentes fonctionnalités du sol, et en raison de cette qualité, les nématodes sont utilisés comme indicateurs biologiques des écosystèmes terrestres depuis les années 1990. Par ailleurs, parmi les nématodes présents dans le sol, certains sont phytoparasites, bio-agresseurs des racines, bien connus en agriculture et pour lesquels un contrôle rigoureux est requis sous peine de perte de production. Pour évaluer qualitativement et quantitativement la présence de ces organismes dans les parcelles agricoles, il est nécessaire de réaliser des analyses d’échantillons de sol en laboratoire. Afin d’avoir une première évaluation théorique, un outil de simulation de l’effet des pratiques sur les nématodes des sols nommé SIPANEMA (Scénarios d’impacts des pratiques agricoles sur l’état biologique du sol) a été développé. Le moteur de calcul de l’outil utilise des données scientifiques issues de 2 bases de données : (1) des résultats d’une méta-analyse qui quantifie l’impact des pratiques agricoles (labour, pesticides, fertilisation, rotation, diversité végétale) sur la nématofaune et (2) Nemabase (Université de Davis, USA) qui synthétise les données scientifiques spécifiques pour les nématodes phytoparasites. SIPANEMA simule deux risques : le risque sur le fonctionnement biologique (RFB) et le risque de pression parasitaire due aux nématodes phytoparasites (RPP) à partir de la description des pratiques et de la diversité végétale présente sur la parcelle considérée renseignées par l’utilisateur de l’application en ligne. Cet outil innovant permet de sensibiliser les professionnels de l’agriculture sur les rôles joués par les nématodes et sur les effets des pratiques mises en œuvre dans des parcelles agricoles, d’identifier les parcelles à risque fort aussi bien en termes de perte de biodiversité que de pression phytoparasitaire, de hiérarchiser les parcelles pour des efforts de suivi de symptômes ou de diagnostic faunistique, et propose de simuler l’effet de changements de pratiques.
Mots-clés :
Nématofaune, biologie du sol, pratiques agricoles, diversité végétale, bio-indicateur, nématodes phytoparasites, outil d’aide à la décision},
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tppubtype = {article}
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La caractérisation des nématodes des sols renseigne sur différentes fonctionnalités du sol, et en raison de cette qualité, les nématodes sont utilisés comme indicateurs biologiques des écosystèmes terrestres depuis les années 1990. Par ailleurs, parmi les nématodes présents dans le sol, certains sont phytoparasites, bio-agresseurs des racines, bien connus en agriculture et pour lesquels un contrôle rigoureux est requis sous peine de perte de production. Pour évaluer qualitativement et quantitativement la présence de ces organismes dans les parcelles agricoles, il est nécessaire de réaliser des analyses d’échantillons de sol en laboratoire. Afin d’avoir une première évaluation théorique, un outil de simulation de l’effet des pratiques sur les nématodes des sols nommé SIPANEMA (Scénarios d’impacts des pratiques agricoles sur l’état biologique du sol) a été développé. Le moteur de calcul de l’outil utilise des données scientifiques issues de 2 bases de données : (1) des résultats d’une méta-analyse qui quantifie l’impact des pratiques agricoles (labour, pesticides, fertilisation, rotation, diversité végétale) sur la nématofaune et (2) Nemabase (Université de Davis, USA) qui synthétise les données scientifiques spécifiques pour les nématodes phytoparasites. SIPANEMA simule deux risques : le risque sur le fonctionnement biologique (RFB) et le risque de pression parasitaire due aux nématodes phytoparasites (RPP) à partir de la description des pratiques et de la diversité végétale présente sur la parcelle considérée renseignées par l’utilisateur de l’application en ligne. Cet outil innovant permet de sensibiliser les professionnels de l’agriculture sur les rôles joués par les nématodes et sur les effets des pratiques mises en œuvre dans des parcelles agricoles, d’identifier les parcelles à risque fort aussi bien en termes de perte de biodiversité que de pression phytoparasitaire, de hiérarchiser les parcelles pour des efforts de suivi de symptômes ou de diagnostic faunistique, et propose de simuler l’effet de changements de pratiques. Mots-clés : Nématofaune, biologie du sol, pratiques agricoles, diversité végétale, bio-indicateur, nématodes phytoparasites, outil d’aide à la décision |
P. Lavelle Sept questions concernant la biodiversité et la gestion des sols Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 211-221, 2022. @article{q_lavelle_2022,
title = {Sept questions concernant la biodiversité et la gestion des sols},
author = {P. Lavelle},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2022/05/EGS_2022_29_Lavelle_211-222.pdf},
year = {2022},
date = {2022-05-23},
urldate = {2022-05-23},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {211-221},
abstract = {Un modèle global, simple et consensuel, expliquant le lien entre la biodiversité et le fonctionnement des sols fait encore défaut, malgré une production scientifique en forte croissance dédiée à ce thème. C'est un problème important car cette base est nécessaire pour imaginer et mettre en œuvre les modes de gestion durables du sol de demain, et les communiquer. Les sept questions posées ici ont pour objet de faire avancer la réflexion. Elles concernent des processus encore mal définis, de l'environnement microbien à celui des ingénieurs de l'écosystème et au paysage agricole. Elles nous incitent à réfléchir aux processus et aux pratiques qui nous permettront d'être plus pédagogues et efficaces dans le conseil et la mise en pratique de modes de gestion des sols différents.
1. L'auto-organisation est-elle un processus à petite échelle en réaction à la suite de déterminants hiérarchisés top down des processus du sol ?
2. Les microbes sont-ils vraiment inactifs dans le sol en dehors des hot spots ?
3. Que se passe-t-il quand un ver de terre mange le réseau trophique ?
4. Les invertébrés ingénieurs du sol coopèrent ils avec les racines dans la construction de la structure du sol ? Et dans quelles conditions ?
5. Espèces rares: pourquoi y en a-t-il autant?
6. Le sol moyen ("bulk soil") existe t il?
7. Savoirs scientifiques et savoirs paysans, rationalité et politiques publiques.
Mots-clés
Gestion des sols, auto-organisation, microsite, réseau trophique, ingénieur de l'écosystème du sol, activité microbienne.},
keywords = {},
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tppubtype = {article}
}
Un modèle global, simple et consensuel, expliquant le lien entre la biodiversité et le fonctionnement des sols fait encore défaut, malgré une production scientifique en forte croissance dédiée à ce thème. C'est un problème important car cette base est nécessaire pour imaginer et mettre en œuvre les modes de gestion durables du sol de demain, et les communiquer. Les sept questions posées ici ont pour objet de faire avancer la réflexion. Elles concernent des processus encore mal définis, de l'environnement microbien à celui des ingénieurs de l'écosystème et au paysage agricole. Elles nous incitent à réfléchir aux processus et aux pratiques qui nous permettront d'être plus pédagogues et efficaces dans le conseil et la mise en pratique de modes de gestion des sols différents. 1. L'auto-organisation est-elle un processus à petite échelle en réaction à la suite de déterminants hiérarchisés top down des processus du sol ? 2. Les microbes sont-ils vraiment inactifs dans le sol en dehors des hot spots ? 3. Que se passe-t-il quand un ver de terre mange le réseau trophique ? 4. Les invertébrés ingénieurs du sol coopèrent ils avec les racines dans la construction de la structure du sol ? Et dans quelles conditions ? 5. Espèces rares: pourquoi y en a-t-il autant? 6. Le sol moyen ("bulk soil") existe t il? 7. Savoirs scientifiques et savoirs paysans, rationalité et politiques publiques. Mots-clés Gestion des sols, auto-organisation, microsite, réseau trophique, ingénieur de l'écosystème du sol, activité microbienne. |
J. Clause; D. Leblanc; N. Deguines La biodiversité du sol au cœur d’un projet pédagogique sur le campus de l’Université de Poitiers, France : entre formation, gestion et conservation Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 223-238, 2022. @article{r_clause_2022,
title = {La biodiversité du sol au cœur d’un projet pédagogique sur le campus de l’Université de Poitiers, France : entre formation, gestion et conservation},
author = {J. Clause and D. Leblanc and N. Deguines},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2022},
date = {2022-06-03},
urldate = {2022-06-03},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {223-238},
abstract = {La gestion durable du sol est au coeur d’enjeux climatiques, alimentaires et sanitaires, et il ne peut plus être considéré comme un substrat inerte. Il est un composant dynamique des écosystèmes, dont le fonctionnement dépend de la pédofaune via ses activités de décomposition, de prédation ou encore de transport de matière. Le développement de cette pédofaune dépend de la végétation et des propriétés du sol, et donc de la gestion des milieux. Depuis plusieurs années, l’Université de Poitiers (UP) met en place des mesures de gestion de ses espaces verts destinées à favoriser la biodiversité. Parallèlement, trois de ses parcours de Licence et Master forment de futurs gestionnaires et chargés de mission en environnement. C’est dans ce contexte qu’a été mis en place un travail de terrain permettant à la fois de former les étudiants à l’écologie du sol, de réaliser un inventaire de biodiversité du sol et d’évaluer les pratiques de gestion des espaces verts de l’UP. 36 pièges Barber ont été posés en mars 2021 dans six milieux de deux sites gérés par le service des espaces verts de l’UP : pâturage, prairie (x2), friche, forêt, verger. Les premiers résultats exploitables montrent la présence de 84 morpho-espèces différentes sur l’ensemble des six habitats, et l’influence de l’habitat sur la diversité et la composition des morpho-espèces. La zone pâturée et le verger présentent les plus fortes valeurs de richesses spécifiques et diversités, et la forêt les plus faibles. La composition des communautés montre des différences entre les milieux avec, sur le Jardin Botanique Universitaire, des espèces forestières marquées et quelques espèces dominantes d’araignées en prairie vs. une plus grande diversité mais plus faible abondance d’araignées et de coléoptères sur le Campus. Malgré un échantillonnage précoce lié au calendrier universitaire, ces résultats montrent que l’éco-pâturage sur le campus favorise la diversité des organismes dès la première année, et que les différents habitats permettent le développement d’une faune spécifique et diversifiée. La collecte annuelle d’organismes par les étudiants contribuera à court terme à l’amélioration du protocole participatif universitaire et à plus long terme à l’évaluation environnementale des pratiques de gestion des espaces verts de l’UP. Les difficultés et les limites scientifiques associées à un travail étudiant d’initiation sont également discutées.
Mots-clés
Pédagogie, éco-campus, écologie, interdisciplinarité, travaux pratiques, pièges Barber, diversité fonctionnelle, interactions biotiques et abiotiques.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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La gestion durable du sol est au coeur d’enjeux climatiques, alimentaires et sanitaires, et il ne peut plus être considéré comme un substrat inerte. Il est un composant dynamique des écosystèmes, dont le fonctionnement dépend de la pédofaune via ses activités de décomposition, de prédation ou encore de transport de matière. Le développement de cette pédofaune dépend de la végétation et des propriétés du sol, et donc de la gestion des milieux. Depuis plusieurs années, l’Université de Poitiers (UP) met en place des mesures de gestion de ses espaces verts destinées à favoriser la biodiversité. Parallèlement, trois de ses parcours de Licence et Master forment de futurs gestionnaires et chargés de mission en environnement. C’est dans ce contexte qu’a été mis en place un travail de terrain permettant à la fois de former les étudiants à l’écologie du sol, de réaliser un inventaire de biodiversité du sol et d’évaluer les pratiques de gestion des espaces verts de l’UP. 36 pièges Barber ont été posés en mars 2021 dans six milieux de deux sites gérés par le service des espaces verts de l’UP : pâturage, prairie (x2), friche, forêt, verger. Les premiers résultats exploitables montrent la présence de 84 morpho-espèces différentes sur l’ensemble des six habitats, et l’influence de l’habitat sur la diversité et la composition des morpho-espèces. La zone pâturée et le verger présentent les plus fortes valeurs de richesses spécifiques et diversités, et la forêt les plus faibles. La composition des communautés montre des différences entre les milieux avec, sur le Jardin Botanique Universitaire, des espèces forestières marquées et quelques espèces dominantes d’araignées en prairie vs. une plus grande diversité mais plus faible abondance d’araignées et de coléoptères sur le Campus. Malgré un échantillonnage précoce lié au calendrier universitaire, ces résultats montrent que l’éco-pâturage sur le campus favorise la diversité des organismes dès la première année, et que les différents habitats permettent le développement d’une faune spécifique et diversifiée. La collecte annuelle d’organismes par les étudiants contribuera à court terme à l’amélioration du protocole participatif universitaire et à plus long terme à l’évaluation environnementale des pratiques de gestion des espaces verts de l’UP. Les difficultés et les limites scientifiques associées à un travail étudiant d’initiation sont également discutées. Mots-clés Pédagogie, éco-campus, écologie, interdisciplinarité, travaux pratiques, pièges Barber, diversité fonctionnelle, interactions biotiques et abiotiques. |
L. Bernard; I. Basile-Doelsch; D. Derrien; N. Fanin; S. Fontaine; B. Guenet; B. Karimi; P.-A. Maron Le Priming Effect dans le sol : mécanismes, acteurs et conséquences sur les services écosystémiques dans un contexte de changement global. Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 239-274, 2022. @article{s_bernard_2022,
title = {Le Priming Effect dans le sol : mécanismes, acteurs et conséquences sur les services écosystémiques dans un contexte de changement global. },
author = {L. Bernard and I. Basile-Doelsch and D. Derrien and N. Fanin and S. Fontaine and B. Guenet and B. Karimi and P.-A. Maron},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2022},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {239-274},
abstract = {Le « priming effect » (PE) est un mécanisme clé contribuant au bilan de carbone de l'écosystème sol. Depuis sa découverte en 1926, près de 100 ans de recherche ont conduit à un riche corpus de publications scientifiques pour identifier les déterminants et les mécanismes impliqués. Quelques articles de synthèse ont résumé les connaissances acquises, le dernier datant de 2010. Depuis, les connaissances sur les communautés microbiennes du sol impliquées dans le PE ainsi que dans les mécanismes de séquestration du C se sont considérablement renouvelées. En conséquence, il est aujourd’hui nécessaire de faire le point et de déterminer dans quelle mesure ces nouvelles connaissances peuvent améliorer notre capacité à comprendre et à prédire l'évolution des stocks de C du sol. Cet article passe en revue les connaissances actuelles sur le PE du sol. Nous rappelons l'historique de la recherche sur le PE et nous proposons un cadre pour unifier les différents concepts et termes qui ont émergé de la communauté scientifique internationale sur ce sujet. Enfin nous rapportons les découvertes récentes et identifions les principaux besoins de recherche. Pas moins de 70 % des études sur le PE du sol ont été publiées au cours des 10 dernières années, illustrant un regain d'intérêt pour le sujet, probablement lié à la prise de conscience croissante du rôle du carbone du sol dans le changement climatique et la sécurité alimentaire. Parmi tous les déterminants et mécanismes proposés au fil des études destinées à expliquer le PE, certains ont été nommés différemment mais font en réalité référence au même objet. Ceci introduit une complexité « artificielle » pour la compréhension mécaniste du PE et nous préconisons d’utiliser par la suite une terminologie commune et partagée. D’importants progrès ont été réalisés pour déchiffrer les mécanismes abiotiques sous-jacents au PE, ainsi que le rôle des enzymes et l'identité des acteurs microbiens impliqués. Cependant, la prise en compte du PE dans les modèles mécanistes de dynamique des SOM reste un défi tant que les mécanismes ne sont pas entièrement compris. En attendant, des alternatives empiriques sont disponibles qui reproduisent les observations avec précision lorsque le calibrage est robuste. Sur la base de l'état actuel des connaissances, nous proposons différents scénarios décrivant dans quelle mesure le PE peut avoir un impact sur les services écosystémiques dans des conditions de changement climatique.
Mots-clés
Sol, « priming effect », cycle du carbone, minéraux, enzymes, microorganismes, modèles, services écosystémiques.},
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tppubtype = {article}
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Le « priming effect » (PE) est un mécanisme clé contribuant au bilan de carbone de l'écosystème sol. Depuis sa découverte en 1926, près de 100 ans de recherche ont conduit à un riche corpus de publications scientifiques pour identifier les déterminants et les mécanismes impliqués. Quelques articles de synthèse ont résumé les connaissances acquises, le dernier datant de 2010. Depuis, les connaissances sur les communautés microbiennes du sol impliquées dans le PE ainsi que dans les mécanismes de séquestration du C se sont considérablement renouvelées. En conséquence, il est aujourd’hui nécessaire de faire le point et de déterminer dans quelle mesure ces nouvelles connaissances peuvent améliorer notre capacité à comprendre et à prédire l'évolution des stocks de C du sol. Cet article passe en revue les connaissances actuelles sur le PE du sol. Nous rappelons l'historique de la recherche sur le PE et nous proposons un cadre pour unifier les différents concepts et termes qui ont émergé de la communauté scientifique internationale sur ce sujet. Enfin nous rapportons les découvertes récentes et identifions les principaux besoins de recherche. Pas moins de 70 % des études sur le PE du sol ont été publiées au cours des 10 dernières années, illustrant un regain d'intérêt pour le sujet, probablement lié à la prise de conscience croissante du rôle du carbone du sol dans le changement climatique et la sécurité alimentaire. Parmi tous les déterminants et mécanismes proposés au fil des études destinées à expliquer le PE, certains ont été nommés différemment mais font en réalité référence au même objet. Ceci introduit une complexité « artificielle » pour la compréhension mécaniste du PE et nous préconisons d’utiliser par la suite une terminologie commune et partagée. D’importants progrès ont été réalisés pour déchiffrer les mécanismes abiotiques sous-jacents au PE, ainsi que le rôle des enzymes et l'identité des acteurs microbiens impliqués. Cependant, la prise en compte du PE dans les modèles mécanistes de dynamique des SOM reste un défi tant que les mécanismes ne sont pas entièrement compris. En attendant, des alternatives empiriques sont disponibles qui reproduisent les observations avec précision lorsque le calibrage est robuste. Sur la base de l'état actuel des connaissances, nous proposons différents scénarios décrivant dans quelle mesure le PE peut avoir un impact sur les services écosystémiques dans des conditions de changement climatique. Mots-clés Sol, « priming effect », cycle du carbone, minéraux, enzymes, microorganismes, modèles, services écosystémiques. |
Q. Vincent; N. Mangin; R. Rigolot; A. Blanchart Étude de la biodiversité des sols (macrofaune épigée) urbains et péri-urbains dans le cadre de la création d’une trame brune Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 275-294, 2022. @article{t_vincent_2022,
title = {Étude de la biodiversité des sols (macrofaune épigée) urbains et péri-urbains dans le cadre de la création d’une trame brune},
author = {Q. Vincent and N. Mangin and R. Rigolot and A. Blanchart},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2022},
date = {2022-06-30},
urldate = {2022-06-30},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {275-294},
abstract = {La biodiversité des sols urbains et péri-urbains, bien qu’elle participe activement au fonctionnement des sols en ville et qu’elle subisse de nombreuses pressions anthropiques, reste encore peu, voire pas, prise en compte dans les plans d’aménagements urbains. Une des raisons de ce manque de considération est le peu de connaissance de cette biodiversité en ville et des paramètres favorisant sa préservation. A l’échelle du territoire, la macrofaune épigée du sol présente des enjeux forts mais les principaux paramètres des sols étudiés en milieu urbain restent souvent limités à la physico-chimie et à la pollution. C’est pourquoi l’objectif de cette étude est d’identifier les paramètres physico-chimiques (pH, taux de matières organiques, taux de calcaires, etc.) mais également les paramètres pédologiques (profondeur de l’horizon de surface, taux en éléments grossiers etc.) et stationnels (type de milieux, couverture végétale, pierrosité, etc.) susceptibles d’influencer les communautés de la macrofaune épigée des sols urbains, dans le cadre de la création d’une trame brune. Pour cela, 15 sites urbains et péri-urbains, ayant des usages différents et représentatifs des principaux usages de sols rencontrés dans les contextes urbains et péri-urbains (forêts, prairies, pelouses, espaces verts, sites agricoles anciennement ou actuellement peu exploités), ont été étudiés au sein de la Métropole du Grand Nancy (France). Leur sélection a également reposé sur une concertation avec les aménageurs territoriaux, de sorte que l’étude puisse également leur apporter des connaissances fines sur les sols et leur biodiversité sur ces milieux à forts enjeux et nourrir les réflexions déjà engagées par chaque collectivité sur ces territoires. Sur chaque site, des mesures de paramètres physico-chimiques des sols couplées à des inventaires de la macrofaune épigée des sols ainsi que des paramètres pédologiques et stationnels ont été réalisés. L’abondance, la richesse taxonomique et la composition taxonomique et fonctionnelle (groupe trophique) ont été étudiées comme paramètres biologiques. Les résultats mettent en exergue que l’abondance de la macrofaune épigée observée semble faible par rapport à d’autres sols forestiers ou agricoles, mais que la richesse taxonomique observée est comparable à ces sols forestiers ou agricoles. L’abondance et la richesse taxonomique ne sont pas significativement différentes entre les sites et sont peu influencées par les paramètres physico-chimiques, pédologiques et stationnels. Par contre, la composition taxonomique et fonctionnelle (groupe trophique) des communautés de la macrofaune épigée est influencée par certains paramètres stationnels (notamment le type de milieu, le couvert végétal et la pierrosité) et pédologiques (profondeur de l’horizon de surface), mais peu influencée par les paramètres physico-chimiques. Ces résultats montrent que l’étude de la composition des communautés taxonomique et fonctionnelle est un des outils à favoriser dans la création et l’étude de l’efficacité d’une trame brune. L’étude souligne également l’importance de considérer des milieux différents, avec des micro-habitats variés (pierrosité et couverts végétaux différents notamment), dans la création d’une trame brune, car cette diversité de milieux favorise une diversité d’espèces au sein et entre les communautés.
Mots-clés : Faune du sol, arthropode, aménagement, sol urbain.},
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La biodiversité des sols urbains et péri-urbains, bien qu’elle participe activement au fonctionnement des sols en ville et qu’elle subisse de nombreuses pressions anthropiques, reste encore peu, voire pas, prise en compte dans les plans d’aménagements urbains. Une des raisons de ce manque de considération est le peu de connaissance de cette biodiversité en ville et des paramètres favorisant sa préservation. A l’échelle du territoire, la macrofaune épigée du sol présente des enjeux forts mais les principaux paramètres des sols étudiés en milieu urbain restent souvent limités à la physico-chimie et à la pollution. C’est pourquoi l’objectif de cette étude est d’identifier les paramètres physico-chimiques (pH, taux de matières organiques, taux de calcaires, etc.) mais également les paramètres pédologiques (profondeur de l’horizon de surface, taux en éléments grossiers etc.) et stationnels (type de milieux, couverture végétale, pierrosité, etc.) susceptibles d’influencer les communautés de la macrofaune épigée des sols urbains, dans le cadre de la création d’une trame brune. Pour cela, 15 sites urbains et péri-urbains, ayant des usages différents et représentatifs des principaux usages de sols rencontrés dans les contextes urbains et péri-urbains (forêts, prairies, pelouses, espaces verts, sites agricoles anciennement ou actuellement peu exploités), ont été étudiés au sein de la Métropole du Grand Nancy (France). Leur sélection a également reposé sur une concertation avec les aménageurs territoriaux, de sorte que l’étude puisse également leur apporter des connaissances fines sur les sols et leur biodiversité sur ces milieux à forts enjeux et nourrir les réflexions déjà engagées par chaque collectivité sur ces territoires. Sur chaque site, des mesures de paramètres physico-chimiques des sols couplées à des inventaires de la macrofaune épigée des sols ainsi que des paramètres pédologiques et stationnels ont été réalisés. L’abondance, la richesse taxonomique et la composition taxonomique et fonctionnelle (groupe trophique) ont été étudiées comme paramètres biologiques. Les résultats mettent en exergue que l’abondance de la macrofaune épigée observée semble faible par rapport à d’autres sols forestiers ou agricoles, mais que la richesse taxonomique observée est comparable à ces sols forestiers ou agricoles. L’abondance et la richesse taxonomique ne sont pas significativement différentes entre les sites et sont peu influencées par les paramètres physico-chimiques, pédologiques et stationnels. Par contre, la composition taxonomique et fonctionnelle (groupe trophique) des communautés de la macrofaune épigée est influencée par certains paramètres stationnels (notamment le type de milieu, le couvert végétal et la pierrosité) et pédologiques (profondeur de l’horizon de surface), mais peu influencée par les paramètres physico-chimiques. Ces résultats montrent que l’étude de la composition des communautés taxonomique et fonctionnelle est un des outils à favoriser dans la création et l’étude de l’efficacité d’une trame brune. L’étude souligne également l’importance de considérer des milieux différents, avec des micro-habitats variés (pierrosité et couverts végétaux différents notamment), dans la création d’une trame brune, car cette diversité de milieux favorise une diversité d’espèces au sein et entre les communautés. Mots-clés : Faune du sol, arthropode, aménagement, sol urbain. |
J.-M. Boissier; G. Sanchez; J. Félix-Faure; J. Gaillard; J.-N. Avrillier; E. Dambrine Répartition des sols dans le massif des Sept-Laux. Rôle majeur de la morphologie, effets du pâturage et de la gestion hydro-électrique des lacs Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 295-308, 2022. @article{u_boissier_2022,
title = {Répartition des sols dans le massif des Sept-Laux. Rôle majeur de la morphologie, effets du pâturage et de la gestion hydro-électrique des lacs},
author = {J.-M. Boissier and G. Sanchez and J. Félix-Faure and J. Gaillard and J.-N. Avrillier and E. Dambrine},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2022},
date = {2022-06-20},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {295-308},
abstract = {Cette cartographie des sols du massif des Sept-Laux, en Belledonne, contribue à préciser comment les sols de haute montagne cristalline se mettent en place et évoluent dans le paysage en fonction des usages. Ce massif forme le versant oriental de la vallée du Grésivaudan, entre Albertville et Grenoble. La partie centrale, d’altitude supérieure à 1700 m, est portée par des granites hyper-alcalins. L’activité glaciaire y a creusé de nombreux cirques cernés de moraines, et une haute vallée centrale, à une altitude voisine de 2000 m, où s’aligne le chapelet des lacs des Sept-Laux. Ce noyau granitique est cerné sur ses flancs orientaux et occidentaux par des formations de roches vertes, des micaschistes puis des sédiments à plus basse altitude. Les pentes sont couvertes par des formations périglaciaires et des colluvions. Les sols dominants de l’étage montagnard sous forêt sont des brunisols oligosaturés et alocrisols. L'étage subalpin est couvert de pelouses pâturées par les moutons ; les landes à éricacées sont peu étendues, et les forêts n’occupent que les pentes fortes et les crêtes rocheuses. La distribution des sols dépend de la fragmentation et de la stabilité du substrat. Les éboulis portent des rankosols peu humifères, les roches moutonnées portent des rankosols humiques tandis que moraines et tabliers d’éboulis stabilisés sont marqués par le processus de podzolisation. Néanmoins, les podzosols typiques, avec un humus de type mor, et un horizon éluvial cendreux sont rares. Les humus sont très peu développés, les horizons éluviaux sont sombres et les horizons spodiques non indurés.
A l'étage alpin, rankosols et peyrosols dominent en fonction de la fragmentation et de la stabilité du substrat. La distribution des sols ressemble donc beaucoup à celle décrite par Legros et Cabidoche (1977) dans le massif du Mont-Blanc. Cependant, dans ce dernier massif, les podzosols couvrent une large bande altitudinale au subalpin en face nord. La faible représentation de ce type de sols dans le massif des Sept-Laux est attribuée (1) à la faible extension des landes et forêts subalpines, qui reflète l’intensité du pâturage ovin et (2) à la faible extension des formations morainiques. La cartographie précise des sols de haute montagne cristalline paraît donc relativement facile, à partir d’une prospection sommaire, si l’on effectue une analyse géomorphologique du paysage. Ces sols sont sensibles aux activités anthropiques, et les impacts actuels de l’élevage et des aménagements hydro-électriques ont tendance à homogénéiser les couvertures pédologiques.
Mots clés : Alpes, Sols, cartographie, pâturage, aménagement hydro-électrique.
},
keywords = {},
pubstate = {published},
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Cette cartographie des sols du massif des Sept-Laux, en Belledonne, contribue à préciser comment les sols de haute montagne cristalline se mettent en place et évoluent dans le paysage en fonction des usages. Ce massif forme le versant oriental de la vallée du Grésivaudan, entre Albertville et Grenoble. La partie centrale, d’altitude supérieure à 1700 m, est portée par des granites hyper-alcalins. L’activité glaciaire y a creusé de nombreux cirques cernés de moraines, et une haute vallée centrale, à une altitude voisine de 2000 m, où s’aligne le chapelet des lacs des Sept-Laux. Ce noyau granitique est cerné sur ses flancs orientaux et occidentaux par des formations de roches vertes, des micaschistes puis des sédiments à plus basse altitude. Les pentes sont couvertes par des formations périglaciaires et des colluvions. Les sols dominants de l’étage montagnard sous forêt sont des brunisols oligosaturés et alocrisols. L'étage subalpin est couvert de pelouses pâturées par les moutons ; les landes à éricacées sont peu étendues, et les forêts n’occupent que les pentes fortes et les crêtes rocheuses. La distribution des sols dépend de la fragmentation et de la stabilité du substrat. Les éboulis portent des rankosols peu humifères, les roches moutonnées portent des rankosols humiques tandis que moraines et tabliers d’éboulis stabilisés sont marqués par le processus de podzolisation. Néanmoins, les podzosols typiques, avec un humus de type mor, et un horizon éluvial cendreux sont rares. Les humus sont très peu développés, les horizons éluviaux sont sombres et les horizons spodiques non indurés. A l'étage alpin, rankosols et peyrosols dominent en fonction de la fragmentation et de la stabilité du substrat. La distribution des sols ressemble donc beaucoup à celle décrite par Legros et Cabidoche (1977) dans le massif du Mont-Blanc. Cependant, dans ce dernier massif, les podzosols couvrent une large bande altitudinale au subalpin en face nord. La faible représentation de ce type de sols dans le massif des Sept-Laux est attribuée (1) à la faible extension des landes et forêts subalpines, qui reflète l’intensité du pâturage ovin et (2) à la faible extension des formations morainiques. La cartographie précise des sols de haute montagne cristalline paraît donc relativement facile, à partir d’une prospection sommaire, si l’on effectue une analyse géomorphologique du paysage. Ces sols sont sensibles aux activités anthropiques, et les impacts actuels de l’élevage et des aménagements hydro-électriques ont tendance à homogénéiser les couvertures pédologiques. Mots clés : Alpes, Sols, cartographie, pâturage, aménagement hydro-électrique.
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A. Austruy; C. Gers; T. Bur; A. Probst Diversité des communautés de microarthropodes dans des sols agricoles (Sud-Ouest de la France) : influence des facteurs environnementaux et bioaccumulation de métaux traces Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 309-326, 2022. @article{v_austruy_2022,
title = {Diversité des communautés de microarthropodes dans des sols agricoles (Sud-Ouest de la France) : influence des facteurs environnementaux et bioaccumulation de métaux traces},
author = {A. Austruy and C. Gers and T. Bur and A. Probst},
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year = {2022},
date = {2022-07-07},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
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pages = {309-326},
abstract = {Les sols cultivés sont sous l’influence du travail mécanique du sol et des pollutions métalliques diffuses d’origine anthropique provenant des dépôts atmosphériques et des intrants agricoles. Les communautés de microarthropodes (collemboles et acariens oribates, gamasides et actinédides), vivant dans les horizons de surface, jouent un rôle essentiel sur le fonctionnement du sol. Ce travail vise à évaluer l’influence de certaines pratiques agricoles, des caractéristiques physico-chimiques et des contaminations métalliques sur la structure et la richesse spécifique des communautés de microarthropodes. Les principaux types de sols agricoles, représentatifs des activités agricoles courantes de la région Midi-Pyrénées, et les microarthropodes associés ont été échantillonnés. Les paramètres physico-chimiques et les concentrations totales de métaux traces (Cr, Ni, Cu, Zn, Cd et Pb) dans les sols et les microarthropodes ont été déterminés, ainsi que la fraction de métaux labiles à l'aide d'extractions séquentielles et d'extractions chimiques à l'EDTA. Les résultats indiquent que l’occupation des sols influence la diversité et l’abondance des microarthropodes. En effet, les sols de cultures céréalières présentent une plus faible abondance et diversité de microarthropodes que les sols prairiaux, viticoles ou sous vergers. Par aillleurs, une corrélation positive et significative a été mise en évidence entre les teneurs en carbone organique total et en azote total du sol et l’abondance des microarthropodes. Au contraire, acariens et collemboles ne sont pas impactés par les concentrations en métaux traces relevées dans les sols agricoles. La capacité de bioaccumulation des métaux chez les microarthropodes est principalement liée aux niveaux trophiques, les acariens gamasides et actinédides (prédateurs) accumulant plus que les collemboles et les acariens oribates (détritivores). Enfin, l’accumulation des métaux, en partie régulée par leur disponibilité dans le sol, est également dépendante de leur affinité et toxicité pour les microarthropodes, notamment pour les groupes de détritivores. Par conséquent, les communautés de microarthropodes, et en particulier les populations de collemboles, sont d’intérêt, de par leur capacité de bioaccumulation, pour évaluer les teneurs en métaux traces dans les sols agricoles et peuvent servir de bioindicateur d'impact des perturbations du sol liées au travail du sol et aux pratiques agricoles.
Mots clés : Microarthropode, collembole, acarien, bioaccumulation des métaux, bioindicateur, sol agricole},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Les sols cultivés sont sous l’influence du travail mécanique du sol et des pollutions métalliques diffuses d’origine anthropique provenant des dépôts atmosphériques et des intrants agricoles. Les communautés de microarthropodes (collemboles et acariens oribates, gamasides et actinédides), vivant dans les horizons de surface, jouent un rôle essentiel sur le fonctionnement du sol. Ce travail vise à évaluer l’influence de certaines pratiques agricoles, des caractéristiques physico-chimiques et des contaminations métalliques sur la structure et la richesse spécifique des communautés de microarthropodes. Les principaux types de sols agricoles, représentatifs des activités agricoles courantes de la région Midi-Pyrénées, et les microarthropodes associés ont été échantillonnés. Les paramètres physico-chimiques et les concentrations totales de métaux traces (Cr, Ni, Cu, Zn, Cd et Pb) dans les sols et les microarthropodes ont été déterminés, ainsi que la fraction de métaux labiles à l'aide d'extractions séquentielles et d'extractions chimiques à l'EDTA. Les résultats indiquent que l’occupation des sols influence la diversité et l’abondance des microarthropodes. En effet, les sols de cultures céréalières présentent une plus faible abondance et diversité de microarthropodes que les sols prairiaux, viticoles ou sous vergers. Par aillleurs, une corrélation positive et significative a été mise en évidence entre les teneurs en carbone organique total et en azote total du sol et l’abondance des microarthropodes. Au contraire, acariens et collemboles ne sont pas impactés par les concentrations en métaux traces relevées dans les sols agricoles. La capacité de bioaccumulation des métaux chez les microarthropodes est principalement liée aux niveaux trophiques, les acariens gamasides et actinédides (prédateurs) accumulant plus que les collemboles et les acariens oribates (détritivores). Enfin, l’accumulation des métaux, en partie régulée par leur disponibilité dans le sol, est également dépendante de leur affinité et toxicité pour les microarthropodes, notamment pour les groupes de détritivores. Par conséquent, les communautés de microarthropodes, et en particulier les populations de collemboles, sont d’intérêt, de par leur capacité de bioaccumulation, pour évaluer les teneurs en métaux traces dans les sols agricoles et peuvent servir de bioindicateur d'impact des perturbations du sol liées au travail du sol et aux pratiques agricoles. Mots clés : Microarthropode, collembole, acarien, bioaccumulation des métaux, bioindicateur, sol agricole |
M.P. Martin; D. Arrouays; P. Barré; L. Boulonne; L. Cécillon; S. Chen; C. Chenu; T. Eglin; B. Guenet; J. Meersmans; V.L. Mulder; N.P.A. Saby Le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols pour l’étude du carbone organique des sols en France métropolitaine. Avancées scientifiques et applications. Le RMQS pour l’étude du carbone organique des sols Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 327-349, 2022. @article{w_martin_2022,
title = {Le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols pour l’étude du carbone organique des sols en France métropolitaine. Avancées scientifiques et applications. Le RMQS pour l’étude du carbone organique des sols},
author = {M.P. Martin and D. Arrouays and P. Barré and L. Boulonne and L. Cécillon and S. Chen and C. Chenu and T. Eglin and B. Guenet and J. Meersmans and V.L. Mulder and N.P.A. Saby},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2022/07/EGS_2022_29_Martin_329-352.pdf},
year = {2022},
date = {2022-07-21},
urldate = {2022-07-21},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {327-349},
abstract = {Les années 90 voient la signature des premiers accords internationaux d’envergure en faveur du climat et c’est à la fin de cette décennie que le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS) est mis en place. Conçu à l’origine entre autres pour assurer un suivi de l’évolution des propriétés des sols français, dont le carbone organique, le RMQS et ses données afférentes ont produit de nombreuses avancées en matière de cartographie des stocks de carbone organique des sols et d’obtention de valeurs de référence pour les sols français. Ceux-ci comptent, d’après les données de la première campagne (2000-2009), 3,580 ± 0,066 Pg C sur les 30 premiers centimètres du sol. Les données de la deuxième campagne du RMQS, lancée en 2016, vont permettre de caractériser non plus seulement les stocks de carbone organique du sol en place mais aussi leur évolution. Ces données offrent de nombreuses perspectives, qui sont enrichies par l’acquisition de données de gestion sur les sites et grâce aux programmes connexes au RMQS, portant par exemple sur la stabilité biogéochimique de la matière organique des sols, la biodiversité des sols ou encore les propriétés physiques des sols. Grâce à l’exploitation de cet ensemble de données, via des modèles statistiques et mécanistes et sous réserve de moyens humains adéquats, le réseau, atteindra son plein potentiel en matière de suivi du carbone organique des sols et de production de connaissances fondamentales sur la dynamique de la matière organique des sols.
Mots-clés : Carbone organique des sols, RMQS, sols, stocks, cartographie, évolution, France},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Les années 90 voient la signature des premiers accords internationaux d’envergure en faveur du climat et c’est à la fin de cette décennie que le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS) est mis en place. Conçu à l’origine entre autres pour assurer un suivi de l’évolution des propriétés des sols français, dont le carbone organique, le RMQS et ses données afférentes ont produit de nombreuses avancées en matière de cartographie des stocks de carbone organique des sols et d’obtention de valeurs de référence pour les sols français. Ceux-ci comptent, d’après les données de la première campagne (2000-2009), 3,580 ± 0,066 Pg C sur les 30 premiers centimètres du sol. Les données de la deuxième campagne du RMQS, lancée en 2016, vont permettre de caractériser non plus seulement les stocks de carbone organique du sol en place mais aussi leur évolution. Ces données offrent de nombreuses perspectives, qui sont enrichies par l’acquisition de données de gestion sur les sites et grâce aux programmes connexes au RMQS, portant par exemple sur la stabilité biogéochimique de la matière organique des sols, la biodiversité des sols ou encore les propriétés physiques des sols. Grâce à l’exploitation de cet ensemble de données, via des modèles statistiques et mécanistes et sous réserve de moyens humains adéquats, le réseau, atteindra son plein potentiel en matière de suivi du carbone organique des sols et de production de connaissances fondamentales sur la dynamique de la matière organique des sols. Mots-clés : Carbone organique des sols, RMQS, sols, stocks, cartographie, évolution, France |
I. Amani; E. Temgoua; P. Azinwi; C. Kondo Utilisation de la légumineuse de couverture Desmodium intortum pour le contrôle de l'érosion hydrique dans les Hautes Terres de l'Ouest Cameroun Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 351-363, 2022. @article{x_amani_2022,
title = {Utilisation de la légumineuse de couverture Desmodium intortum pour le contrôle de l'érosion hydrique dans les Hautes Terres de l'Ouest Cameroun},
author = {I. Amani and E. Temgoua and P. Azinwi and C. Kondo},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2022},
date = {2022-09-29},
urldate = {2022-09-29},
journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {351-363},
abstract = {L'érosion hydrique dans les hautes terres de l'Ouest Cameroun (HTOC) nécessite la mise en œuvre de techniques de conservation des sols adaptées au contexte environnemental et socio-économique de ce milieu essentiellement agricole. Une étude expérimentale a été menée dans le but de déterminer le rôle des légumineuses de couverture du sol et particulièrement du Desmodium intortum dans le contrôle de l'érosion hydrique dans les HTOC. Le dispositif expérimental était en blocs de Fisher avec quatre réplications, établi à la Ferme d'Application et de Recherche (FAR) de l'Université de Dschang, sur un site en pente avec une inclinaison de 13 %. La collecte des eaux de ruissellement transportant des sédiments à l’exutoire des parcelles de 1 m² de superficie, a permis de quantifier les pertes de sol et le coefficient de ruissellement (CR) à quatre densités de plantation : 0 plante/m² (la parcelle non couverte en permanence), 13 plantes/m² (T1) ; 20 plantes/m² (T2) et 25 plantes/m² (T3). Aussi, une évaluation décadaire du taux de couverture végétale a été réalisée par la méthode de quadrant botanique. Le cumul des précipitations naturelles enregistrées durant la période de collecte est de 178 mm. Les résultats des observations effectuées sur cinq décades (50 jours) ont montré que l'utilisation de D. intortum a entraîné une réduction de 84 % des pertes en terre soit de 17,0 (T0) à 2,6 t/ha (T3) et une réduction de 46 % du ruissellement soit de 19,8 % (T0) à 10,7 % (T3). Les moyennes décadaires ont indiqué des différences significatives (P < 0,05) à la densité de 25 plantes/m², chaque 1 % du taux de couverture végétale ayant permis d’éviter une perte en terre moyenne d’environ 854 kg/ha selon l’équation de régression (R2 = 0,96). Cependant, l'influence de la plante de couverture n'a été perceptible qu'au cours des deux dernières décades, pour des taux de couverture allant de 27 à 71 %. Ces résultats ont révélé que l'utilisation de D. intortum comme plante de couverture dans le contexte des HTOC est à recommander, à condition de définir l'itinéraire technique adapté au système de production de l'agriculteur, y compris la possibilité de le combiner avec les techniques de travail du sol qui ont fait leurs preuves dans la conservation des sols.
Mots-clés
Sol de pente, érosion hydrique, plante de couverture, Desmodium intortum, Hautes Terres de l'Ouest Cameroun (HTOC).},
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tppubtype = {article}
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L'érosion hydrique dans les hautes terres de l'Ouest Cameroun (HTOC) nécessite la mise en œuvre de techniques de conservation des sols adaptées au contexte environnemental et socio-économique de ce milieu essentiellement agricole. Une étude expérimentale a été menée dans le but de déterminer le rôle des légumineuses de couverture du sol et particulièrement du Desmodium intortum dans le contrôle de l'érosion hydrique dans les HTOC. Le dispositif expérimental était en blocs de Fisher avec quatre réplications, établi à la Ferme d'Application et de Recherche (FAR) de l'Université de Dschang, sur un site en pente avec une inclinaison de 13 %. La collecte des eaux de ruissellement transportant des sédiments à l’exutoire des parcelles de 1 m² de superficie, a permis de quantifier les pertes de sol et le coefficient de ruissellement (CR) à quatre densités de plantation : 0 plante/m² (la parcelle non couverte en permanence), 13 plantes/m² (T1) ; 20 plantes/m² (T2) et 25 plantes/m² (T3). Aussi, une évaluation décadaire du taux de couverture végétale a été réalisée par la méthode de quadrant botanique. Le cumul des précipitations naturelles enregistrées durant la période de collecte est de 178 mm. Les résultats des observations effectuées sur cinq décades (50 jours) ont montré que l'utilisation de D. intortum a entraîné une réduction de 84 % des pertes en terre soit de 17,0 (T0) à 2,6 t/ha (T3) et une réduction de 46 % du ruissellement soit de 19,8 % (T0) à 10,7 % (T3). Les moyennes décadaires ont indiqué des différences significatives (P < 0,05) à la densité de 25 plantes/m², chaque 1 % du taux de couverture végétale ayant permis d’éviter une perte en terre moyenne d’environ 854 kg/ha selon l’équation de régression (R2 = 0,96). Cependant, l'influence de la plante de couverture n'a été perceptible qu'au cours des deux dernières décades, pour des taux de couverture allant de 27 à 71 %. Ces résultats ont révélé que l'utilisation de D. intortum comme plante de couverture dans le contexte des HTOC est à recommander, à condition de définir l'itinéraire technique adapté au système de production de l'agriculteur, y compris la possibilité de le combiner avec les techniques de travail du sol qui ont fait leurs preuves dans la conservation des sols. Mots-clés Sol de pente, érosion hydrique, plante de couverture, Desmodium intortum, Hautes Terres de l'Ouest Cameroun (HTOC). |
D. Arrouays; P. Stengel; I. Feix; B. Lesaffre; V. Morard; M. Bardy; A. Bispo; B. Laroche; T. Caquet; F. Juille; M. Rabut; J.-F. Soussana; M. Voltz; C. Gascuel-Odoux Le GIS Sol, sa genèse et son évolution au cours des vingt dernières années Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 365-379, 2022. @article{y_arrouays_2022,
title = {Le GIS Sol, sa genèse et son évolution au cours des vingt dernières années},
author = {D. Arrouays and P. Stengel and I. Feix and B. Lesaffre and V. Morard and M. Bardy and A. Bispo and B. Laroche and T. Caquet and F. Juille and M. Rabut and J.-F. Soussana and M. Voltz and C. Gascuel-Odoux},
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year = {2022},
date = {2022-09-19},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {365-379},
abstract = {Cet article retrace la genèse et l’évolution du Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol), chargé de l’inventaire et de la surveillance des sols de France. Après avoir rappelé le rôle central des sols pour de multiples enjeux et l’importance de l’information sur les sols à toutes les échelles, nous retraçons l’histoire de la cartographie des sols en France, en la replaçant dans son contexte historique, politique et économique, ainsi que dans ses évolutions organisationnelles et technologiques. Nous montrons les progrès accomplis depuis le début des années 60, ainsi que les principales difficultés rencontrées. Nous expliquons comment cette dynamique a progressivement conduit à la création du GIS Sol, en développant la dimension temporelle, celle de la surveillance. Nous décrivons ensuite la création, les objectifs et la structure du GIS Sol, en charge de l’inventaire et de la surveillance des sols de France, puis nous montrons et expliquons les raisons de son élargissement progressif, la diversité grandissante de ses pro-grammes et de leurs applications, de ses membres et de son partenariat.
Mots-clés
GIS Sol, sol, cartographie, surveillance, système d’information, France},
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tppubtype = {article}
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Cet article retrace la genèse et l’évolution du Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol), chargé de l’inventaire et de la surveillance des sols de France. Après avoir rappelé le rôle central des sols pour de multiples enjeux et l’importance de l’information sur les sols à toutes les échelles, nous retraçons l’histoire de la cartographie des sols en France, en la replaçant dans son contexte historique, politique et économique, ainsi que dans ses évolutions organisationnelles et technologiques. Nous montrons les progrès accomplis depuis le début des années 60, ainsi que les principales difficultés rencontrées. Nous expliquons comment cette dynamique a progressivement conduit à la création du GIS Sol, en développant la dimension temporelle, celle de la surveillance. Nous décrivons ensuite la création, les objectifs et la structure du GIS Sol, en charge de l’inventaire et de la surveillance des sols de France, puis nous montrons et expliquons les raisons de son élargissement progressif, la diversité grandissante de ses pro-grammes et de leurs applications, de ses membres et de son partenariat. Mots-clés GIS Sol, sol, cartographie, surveillance, système d’information, France |
L. Ranjard; J. Sauter; A. Auclerc andC. Chauvin; D. Cluzeau; D. Mereau; P. Loiseau-Dubosc; B. Lemercier; E. d’Oiron; S. Raous; C. Roturier; M. Rovillé; L. Serin; C. Gascuel Sciences et recherches participatives sur les sols en France. Bilan et perspectives Article de journal Dans: Etude et Gestion des Sols, 29 , p. 381-393, 2022. @article{z_ranjard_2022,
title = {Sciences et recherches participatives sur les sols en France. Bilan et perspectives},
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year = {2022},
date = {2022-09-26},
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journal = {Etude et Gestion des Sols},
volume = {29},
pages = {381-393},
abstract = {Les approches de sciences et recherches participatives (SRP) se développent, avec de plus en plus d’initiatives sur les sols. Ceux-ci sont des objets originaux vis-à-vis des SRP. Ils sont touchables, manipulables, l’enjeu de multiples politiques publiques (agroécologie, biodiversité, alimentation, climat…), intégrateurs de nombreux impacts des activités humaines. Les propriétés physiques, chimiques, biologiques pour les qualifier peuvent amener au chercheur une richesse d’information et au citoyen qui s’y engage un parcours de découverte. Les sols restent néanmoins plus difficiles à appréhender par des non-spécialistes que d’autres éléments de l’environnement (plantes, insectes, cours d’eau, …). L’objectif de cet article est de faire un état des lieux des SRP sur les sols en France, à partir i) de la présentation d’une enquête auprès de porteurs de projet à l’échelle nationale, ii) de la présentation de quelques projets pilotes, enfin iii) des enseignements tirés d’un colloque réunissant la communauté. Les 20 projets identifiés sont tous assez récents (plus de la moitié a moins de 5 ans), principalement sur la biologie des sols, et sur les sols agricoles. Ils sont majoritairement portés par la recherche, associant des acteurs assez divers de la société, le plus souvent sur une partie du projet, celle de la collecte de données. La co-construction des protocoles, de l’interprétation, du retour vers les non scientifiques est encore peu développée. Cinq exemples illustrent la diversité des projets. Ce premier bilan doit permettre une plus grande mutualisation des projets, voire la création d’une communauté et d’un réseau de travail sur ces travaux transdisciplinaires sur le sol.
Mots-clés
Sol, sciences participatives, agriculture, urbain, biodiversité, citoyen.},
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Les approches de sciences et recherches participatives (SRP) se développent, avec de plus en plus d’initiatives sur les sols. Ceux-ci sont des objets originaux vis-à-vis des SRP. Ils sont touchables, manipulables, l’enjeu de multiples politiques publiques (agroécologie, biodiversité, alimentation, climat…), intégrateurs de nombreux impacts des activités humaines. Les propriétés physiques, chimiques, biologiques pour les qualifier peuvent amener au chercheur une richesse d’information et au citoyen qui s’y engage un parcours de découverte. Les sols restent néanmoins plus difficiles à appréhender par des non-spécialistes que d’autres éléments de l’environnement (plantes, insectes, cours d’eau, …). L’objectif de cet article est de faire un état des lieux des SRP sur les sols en France, à partir i) de la présentation d’une enquête auprès de porteurs de projet à l’échelle nationale, ii) de la présentation de quelques projets pilotes, enfin iii) des enseignements tirés d’un colloque réunissant la communauté. Les 20 projets identifiés sont tous assez récents (plus de la moitié a moins de 5 ans), principalement sur la biologie des sols, et sur les sols agricoles. Ils sont majoritairement portés par la recherche, associant des acteurs assez divers de la société, le plus souvent sur une partie du projet, celle de la collecte de données. La co-construction des protocoles, de l’interprétation, du retour vers les non scientifiques est encore peu développée. Cinq exemples illustrent la diversité des projets. Ce premier bilan doit permettre une plus grande mutualisation des projets, voire la création d’une communauté et d’un réseau de travail sur ces travaux transdisciplinaires sur le sol. Mots-clés Sol, sciences participatives, agriculture, urbain, biodiversité, citoyen. |