N. Boulahouat; B. Naert Télédétection des ressources en sols des zones arides - Une méthode d`inventaire adaptée au travail sur le terrain, expérimentée dans la région de Djelfa (Algérie) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (1), p. 7-26, 1996. @article{a_Boulahouat1996,
title = {Télédétection des ressources en sols des zones arides - Une méthode d`inventaire adaptée au travail sur le terrain, expérimentée dans la région de Djelfa (Algérie)},
author = {N. Boulahouat and B. Naert},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {1},
pages = {7-26},
abstract = {Afin d’évaluer l’apport de la télédétection pour l’agent de développement qui travaille en milieu aride, les méthodes classiques de traitement de l’image, supervisées et non supervisées, ont été appliquées sur deux images The matic Mapper et une image SPOT prises dans la région de Djelfa (Algérie). L’étude des résultats a permis de constater que, même dans une région steppique, la relation directe entre les classifications pédologiques et radiométriques était délicate à établir, mais que certains éléments de surface, secondaires pour la caractérisation des sols, étaient très influents dans l’image. Ils sont identifiés indépendamment des unités pédologiques auxquelles ils appartiennent, dans toutes les classifications des données de l’image. Une méthode, économe en moyens et en temps, utilisant ces éléments prééminents comme identifiants de l’aptitude des sols à produire une phytomasse, a pu être proposée comme alternative, puis comme préalable à l’approche exclusivement pédogénétique.
Mots clés : Cartographie, télédétection, pédologie, zone aride, identifiants.},
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tppubtype = {article}
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Afin d’évaluer l’apport de la télédétection pour l’agent de développement qui travaille en milieu aride, les méthodes classiques de traitement de l’image, supervisées et non supervisées, ont été appliquées sur deux images The matic Mapper et une image SPOT prises dans la région de Djelfa (Algérie). L’étude des résultats a permis de constater que, même dans une région steppique, la relation directe entre les classifications pédologiques et radiométriques était délicate à établir, mais que certains éléments de surface, secondaires pour la caractérisation des sols, étaient très influents dans l’image. Ils sont identifiés indépendamment des unités pédologiques auxquelles ils appartiennent, dans toutes les classifications des données de l’image. Une méthode, économe en moyens et en temps, utilisant ces éléments prééminents comme identifiants de l’aptitude des sols à produire une phytomasse, a pu être proposée comme alternative, puis comme préalable à l’approche exclusivement pédogénétique. Mots clés : Cartographie, télédétection, pédologie, zone aride, identifiants. |
A. Bruand; O. Duval; H. Gaillard; R. Darthout; M. Jamagne Variabilité des propriétés de rétention en eau des sols : Importance de la densité apparente Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (1), p. 27-40, 1996. @article{b_Bruand1996,
title = {Variabilité des propriétés de rétention en eau des sols : Importance de la densité apparente},
author = {A. Bruand and O. Duval and H. Gaillard and R. Darthout and M. Jamagne},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {1},
pages = {27-40},
abstract = {Les teneurs en eau mesurées à différentes valeurs de potentiel matriciel ces dix dernières années sur des horizons de sols de composition granulométrique variée provenant essentiellement du Bassin de Paris sont présentées. Elles sont comparées aux valeurs fréquemment utilisées en France depuis les études desannées 70 et à celles publiées dans une abondante littérature internationale.VbCrLfLes résultats obtenus confirment la nécessité d`effectuer les déterminations sur des échantillons non perturbés. Ils montrent aussi que la teneur en eau à la capacité au champ ne correspond pas à différentes valeurs de potentiel matriciel suivant la texture. Cette teneur en eau est proche de celle déterminée à un potentiel matriciel de -100 hPa (pF = 2,0).VbCrLfPour les horizons argileux, les teneurs en eau pondérales pour des valeurs de potentiel matriciel variant de -10 hPa (pF = 1) à -15 000 hPa (pF = 4,2) sont étroitement liées à l`inverse de la densité apparente en conditions proches de la capacité au champ. Des relations qui permettent de calculer ces quantités d`eau sont proposées et testées sur un échantillonnage indépendant d`horizons. L`erreur moyenne sur la teneur en eau pondérale estimée varie de 0,02 à 0,03 g/g suivant la valeur de potentiel matriciel. La réserve en eau utile varie du simple au quadruple lorsque la densité apparente varie de 1,8 à 1,2.VbCrLfPour les horizons limoneux et sableux, une importante gamme de variation des propriétés de rétention en eau est enregistrée au sein de chaque classe de texture. Une telle variation est cohérente avec celle obtenue dans d`autres études mais le nombre trop faible d`horizons étudiés n`a pas permis de mener une analyse aussi détaillée que pour les horizons argileux.VbCrLfPlus généralement et quelle que soit la texture des horizons étudiés, les résultats montrent que le seul critère texture ne peut pas, à lui seul, conduire à une estimation satisfaisante des propriétés de rétention en eau. Pour ce faire, il apparaît en effet nécessaire de tenir compte à la fois de la nature et du mode d`assemblage des constituants élémentaires.
Mots clés : Sol argileux, réserve en eau utile, granulométrie, Bassin Parisien.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Les teneurs en eau mesurées à différentes valeurs de potentiel matriciel ces dix dernières années sur des horizons de sols de composition granulométrique variée provenant essentiellement du Bassin de Paris sont présentées. Elles sont comparées aux valeurs fréquemment utilisées en France depuis les études desannées 70 et à celles publiées dans une abondante littérature internationale.VbCrLfLes résultats obtenus confirment la nécessité d`effectuer les déterminations sur des échantillons non perturbés. Ils montrent aussi que la teneur en eau à la capacité au champ ne correspond pas à différentes valeurs de potentiel matriciel suivant la texture. Cette teneur en eau est proche de celle déterminée à un potentiel matriciel de -100 hPa (pF = 2,0).VbCrLfPour les horizons argileux, les teneurs en eau pondérales pour des valeurs de potentiel matriciel variant de -10 hPa (pF = 1) à -15 000 hPa (pF = 4,2) sont étroitement liées à l`inverse de la densité apparente en conditions proches de la capacité au champ. Des relations qui permettent de calculer ces quantités d`eau sont proposées et testées sur un échantillonnage indépendant d`horizons. L`erreur moyenne sur la teneur en eau pondérale estimée varie de 0,02 à 0,03 g/g suivant la valeur de potentiel matriciel. La réserve en eau utile varie du simple au quadruple lorsque la densité apparente varie de 1,8 à 1,2.VbCrLfPour les horizons limoneux et sableux, une importante gamme de variation des propriétés de rétention en eau est enregistrée au sein de chaque classe de texture. Une telle variation est cohérente avec celle obtenue dans d`autres études mais le nombre trop faible d`horizons étudiés n`a pas permis de mener une analyse aussi détaillée que pour les horizons argileux.VbCrLfPlus généralement et quelle que soit la texture des horizons étudiés, les résultats montrent que le seul critère texture ne peut pas, à lui seul, conduire à une estimation satisfaisante des propriétés de rétention en eau. Pour ce faire, il apparaît en effet nécessaire de tenir compte à la fois de la nature et du mode d`assemblage des constituants élémentaires. Mots clés : Sol argileux, réserve en eau utile, granulométrie, Bassin Parisien. |
I. Kovda; E. Morgun; D. Tessier Étude de VERTISOLS à gilgaï du Nord-Caucase : Mécanismes de différenciation et aspects pédogéochimiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (1), p. 41-52, 1996. @article{c_Kovda1996,
title = {Étude de VERTISOLS à gilgaï du Nord-Caucase : Mécanismes de différenciation et aspects pédogéochimiques},
author = {I. Kovda and E. Morgun and D. Tessier},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {1},
pages = {41-52},
abstract = {Dans le sud de la Russie, près de Stavropol, des Vertisols à gilgaï ont été étudiés. A l`échelle d`environ trois mètres, une séquence de sol a été mise en évidence. Elle fait apparaître l`importance primordiale du gilgaï dans le régime hydrique des sols. Une accumulation d`eau se produit dans la zone dépressionnaire ce qui contribue au maintien d`une forte humidité. En revanche, une nette dessiccation apparaît dans la zone sommitale. Dans la zone intermédiaire, à mi pente, le sol possède une structure vertique fortement développée avec des faces de glissement très bien individualisées. La séquence de sols semble fonctionner actuellement comme un système clos sans que des transferts géochimiques se produisent verticalement entre les sols et la roche mère et latéralement à une échelle supérieure à celle de la séquence. A l`intérieur de la séquence en revanche, on observe des transferts géochimiques importants depuis la dépression jusqu`à la microbutte. Les carbonates sont concentrés dans la zone sommitale et concourent à un affaiblissement des propriétés vertiques. Sur la pente, la présence de Na conjuguée à des variations hydriques importantes assure le maintien de la structure typique des Vertisols. Dans la partie basse, l`appauvrissement en cations alcalins et alcalino-terreux et la permanence d`un milieu humide ne permettent pas à la structure vertique de bien s`exprimer. En outre, une ségrégation des oxydes de fer est observée en relation avec l`hydromorphie du sol.VbCrLfAu total la micro-séquence de sol étudiée présente des tendances d`évolution qui conduisent apparemment à de grands types de sols cités en référence par les pédologues russes (chernoziom vertique, Vertisol et sol hydromorphe à caractère vertique). Par rapport aux toposéquences habituellement décrites dans la littérature, il faut noter l`importance des transferts géochimiques profonds d`aval en amont, ce qui est à l`opposé des transferts latéraux superficiels.
Mots clés : Vertisol, gilgaï, pédogenèse, structure du sol, toposéquence},
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tppubtype = {article}
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Dans le sud de la Russie, près de Stavropol, des Vertisols à gilgaï ont été étudiés. A l`échelle d`environ trois mètres, une séquence de sol a été mise en évidence. Elle fait apparaître l`importance primordiale du gilgaï dans le régime hydrique des sols. Une accumulation d`eau se produit dans la zone dépressionnaire ce qui contribue au maintien d`une forte humidité. En revanche, une nette dessiccation apparaît dans la zone sommitale. Dans la zone intermédiaire, à mi pente, le sol possède une structure vertique fortement développée avec des faces de glissement très bien individualisées. La séquence de sols semble fonctionner actuellement comme un système clos sans que des transferts géochimiques se produisent verticalement entre les sols et la roche mère et latéralement à une échelle supérieure à celle de la séquence. A l`intérieur de la séquence en revanche, on observe des transferts géochimiques importants depuis la dépression jusqu`à la microbutte. Les carbonates sont concentrés dans la zone sommitale et concourent à un affaiblissement des propriétés vertiques. Sur la pente, la présence de Na conjuguée à des variations hydriques importantes assure le maintien de la structure typique des Vertisols. Dans la partie basse, l`appauvrissement en cations alcalins et alcalino-terreux et la permanence d`un milieu humide ne permettent pas à la structure vertique de bien s`exprimer. En outre, une ségrégation des oxydes de fer est observée en relation avec l`hydromorphie du sol.VbCrLfAu total la micro-séquence de sol étudiée présente des tendances d`évolution qui conduisent apparemment à de grands types de sols cités en référence par les pédologues russes (chernoziom vertique, Vertisol et sol hydromorphe à caractère vertique). Par rapport aux toposéquences habituellement décrites dans la littérature, il faut noter l`importance des transferts géochimiques profonds d`aval en amont, ce qui est à l`opposé des transferts latéraux superficiels. Mots clés : Vertisol, gilgaï, pédogenèse, structure du sol, toposéquence |
B. Ludwig; A. V. Auzet; J. Boiffin; F. Papy; D. King; J. Chadoeuf États de surface, structure hydrographique et érosion en rigole de bassins versants cultivés du Nord de la France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (1), p. 53-70, 1996. @article{d_Ludwig1996,
title = {États de surface, structure hydrographique et érosion en rigole de bassins versants cultivés du Nord de la France},
author = {B. Ludwig and A. V. Auzet and J. Boiffin and F. Papy and D. King and J. Chadoeuf},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_3_1_LUDWIG.pdf},
year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {1},
pages = {53-70},
abstract = {La variabilité de l’érosion en rigole issue d’un ruissellement concentré a été analysée en fonction des caractéristiques topographiques, pédologiques et agraires de 33 bassins versants élémentaires cultivés (BVE). D’une superficie comprise entre 3 et 95 ha, ces BVE ont été sélectionnés dans le Nord de la France et étudiés au cours de quatre périodes hivernales (de 1988/89 à 1991/92). La variation des taux d’érosion, c’est-à-dire du volume des rigoles rapporté à la surface du BVE, est forte (0 à 11.7 m3/ha) et est corrélée à l’aire des zones présentant un état structural superficiel propice au ruissellement. Ces zones sont identifiées d’après le stade d’évolution des croûtes de battance, l’importance des traces de roue et la rugosité. Les coefficients de ruissellement mesurés à l’exutoire de trois bassins versants sont également corrélés à la proportion du BVE occupée par ces zones. Pour une meilleure compréhension de l’érosion en rigole, une analyse de la structure hydrographique des BVE a été réalisée. Cette structure hydrographique se compose d’un réseau de collecteurs du ruissellement qui est constitué par des motifs linéaires topographiques ou agraires. Ce réseau est découpé en segments, caractérisés par leur longueur, leur pente, la sensibilité du sol à l’incision et l’aire contributive au ruissellement connectée au segment. La fréquence de présence d’une incision le long d’un segment est fortement corrélée à la pente et à l’aire contributive au ruissellement. Pour les segments présentant une incision, la section incisée de la rigole est corrélée à l’aire contributive au ruissellement, à la pente et à la sensibilité du sol à l’incision. Le taux d’érosion en rigole estimé au niveau du BVE, en tenant compte de cette structure hydrographique, est étroitement corrélé avec les taux d’érosion mesurés. On montre ainsi que la position spatiale relative des aires contributives au ruissellement et du réseau des collecteurs est déterminante vis à vis des risques d’érosion en rigole. La modélisation de ce type d’érosion devrait intégrer un sous-modèle décrivant cette structure hydrographique, ainsi que son évolution au cours du temps sous l’effet du climat et des pratiques agricoles.
Mots clés : Erosion, rigole, ruissellement concentré, bassin versant cultivé, état de surface, collecteur du ruissellement, structure hydrographique.},
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La variabilité de l’érosion en rigole issue d’un ruissellement concentré a été analysée en fonction des caractéristiques topographiques, pédologiques et agraires de 33 bassins versants élémentaires cultivés (BVE). D’une superficie comprise entre 3 et 95 ha, ces BVE ont été sélectionnés dans le Nord de la France et étudiés au cours de quatre périodes hivernales (de 1988/89 à 1991/92). La variation des taux d’érosion, c’est-à-dire du volume des rigoles rapporté à la surface du BVE, est forte (0 à 11.7 m3/ha) et est corrélée à l’aire des zones présentant un état structural superficiel propice au ruissellement. Ces zones sont identifiées d’après le stade d’évolution des croûtes de battance, l’importance des traces de roue et la rugosité. Les coefficients de ruissellement mesurés à l’exutoire de trois bassins versants sont également corrélés à la proportion du BVE occupée par ces zones. Pour une meilleure compréhension de l’érosion en rigole, une analyse de la structure hydrographique des BVE a été réalisée. Cette structure hydrographique se compose d’un réseau de collecteurs du ruissellement qui est constitué par des motifs linéaires topographiques ou agraires. Ce réseau est découpé en segments, caractérisés par leur longueur, leur pente, la sensibilité du sol à l’incision et l’aire contributive au ruissellement connectée au segment. La fréquence de présence d’une incision le long d’un segment est fortement corrélée à la pente et à l’aire contributive au ruissellement. Pour les segments présentant une incision, la section incisée de la rigole est corrélée à l’aire contributive au ruissellement, à la pente et à la sensibilité du sol à l’incision. Le taux d’érosion en rigole estimé au niveau du BVE, en tenant compte de cette structure hydrographique, est étroitement corrélé avec les taux d’érosion mesurés. On montre ainsi que la position spatiale relative des aires contributives au ruissellement et du réseau des collecteurs est déterminante vis à vis des risques d’érosion en rigole. La modélisation de ce type d’érosion devrait intégrer un sous-modèle décrivant cette structure hydrographique, ainsi que son évolution au cours du temps sous l’effet du climat et des pratiques agricoles. Mots clés : Erosion, rigole, ruissellement concentré, bassin versant cultivé, état de surface, collecteur du ruissellement, structure hydrographique. |