T. Curt; S. Dole; G. Marmeys Alimentation en eau et production forestière - Application d'indicateurs simples pour les résineux dans le Massif Central Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 81-96, 1996. @article{a_Curt199,
title = {Alimentation en eau et production forestière - Application d'indicateurs simples pour les résineux dans le Massif Central},
author = {T. Curt and S. Dole and G. Marmeys},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {81-96},
abstract = {L’alimentation en eau des stations contrôle une part importante de la production forestière. Elle doit pouvoir être évaluée par des indices simples, robustes et facilement mesurables sur le terrain par tout gestionnaire forestier. Cet article montre l’intérêt de méthodes de diagnostic simplifié : la valeur du réservoir en eau du sol (RES) est estimée en prenant en compte uniquement la profondeur du sol (par test-tarière), sa texture et sa pierrosité. Un bilan entre apports et départs d’eau sur le versant complète ce diagnostic. Ces deux éléments sont comparés avec l’indice de fertilité de peuplements d’épicéa commun et de sapin pectiné, qui permet d’estimer leur niveau de production. Au total, 512 placettes de relevés ont été étudiées dans deux régions écologiquement contrastées du Massif Central : les hautes Cévennes granitiques et métamorphiques (Mont Lozère, Aigoual, Lingas), et les massifs volcaniques auvergnats (Chaîne des Puys, Monts Dore). L’indice RES discrimine une part importante de l’indice de fertilité pour le sapin pectiné et l’épicéa commun dans les hautes Cévennes, en climat méditerranéo-montagnard, et dans un contexte pédologique relativement homogène. Son rôle est secondaire dans la production de l’épicéa commun en Auvergne, du fait d’un faible déficit hydrique climatique. La méthode utilisée fournit un ordre de grandeur du réservoir en eau et permet des comparaisons entre stations. Cependant, elle ne s’applique en toute rigueur que dans des conditions de relative homogénéité des matériaux parentaux et des sols. Des propositions sont faites pour compléter cette approche dans d’autres contextes édaphiques. La prise en compte du bilan en eau de la placette en fonction de sa position sur le versant permet de mieux comprendre les variations de l’indice de fertilité.
Mots clés : Réservoir en eau du sol, Production forestière, Sapin pectiné (Abies alba Mill.), Epicéa commun (Picea abies (L.) Karst.), Massif Central.},
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L’alimentation en eau des stations contrôle une part importante de la production forestière. Elle doit pouvoir être évaluée par des indices simples, robustes et facilement mesurables sur le terrain par tout gestionnaire forestier. Cet article montre l’intérêt de méthodes de diagnostic simplifié : la valeur du réservoir en eau du sol (RES) est estimée en prenant en compte uniquement la profondeur du sol (par test-tarière), sa texture et sa pierrosité. Un bilan entre apports et départs d’eau sur le versant complète ce diagnostic. Ces deux éléments sont comparés avec l’indice de fertilité de peuplements d’épicéa commun et de sapin pectiné, qui permet d’estimer leur niveau de production. Au total, 512 placettes de relevés ont été étudiées dans deux régions écologiquement contrastées du Massif Central : les hautes Cévennes granitiques et métamorphiques (Mont Lozère, Aigoual, Lingas), et les massifs volcaniques auvergnats (Chaîne des Puys, Monts Dore). L’indice RES discrimine une part importante de l’indice de fertilité pour le sapin pectiné et l’épicéa commun dans les hautes Cévennes, en climat méditerranéo-montagnard, et dans un contexte pédologique relativement homogène. Son rôle est secondaire dans la production de l’épicéa commun en Auvergne, du fait d’un faible déficit hydrique climatique. La méthode utilisée fournit un ordre de grandeur du réservoir en eau et permet des comparaisons entre stations. Cependant, elle ne s’applique en toute rigueur que dans des conditions de relative homogénéité des matériaux parentaux et des sols. Des propositions sont faites pour compléter cette approche dans d’autres contextes édaphiques. La prise en compte du bilan en eau de la placette en fonction de sa position sur le versant permet de mieux comprendre les variations de l’indice de fertilité. Mots clés : Réservoir en eau du sol, Production forestière, Sapin pectiné (Abies alba Mill.), Epicéa commun (Picea abies (L.) Karst.), Massif Central. |
C. Cam; D. Froger; J. Moulin; J. Rassineux; J. Servant Représentation cartographique de la sensibilité des sols à l'infiltration hydrique verticale - Carte thématique à l'infiltration verticale Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 97-112, 1996. @article{b_Cam1996,
title = {Représentation cartographique de la sensibilité des sols à l'infiltration hydrique verticale - Carte thématique à l'infiltration verticale},
author = {C. Cam and D. Froger and J. Moulin and J. Rassineux and J. Servant},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {97-112},
abstract = {Les Chambres d’Agriculture du Cher, de l’Indre et Loire, de l’Indre et de la Vienne ont entrepris, au début des années 1980, la réalisation d’une cartographie systématique des sols de ces départements à l’échelle du 1/50.000. Le processus d’édition automatique de ces cartes comporte la création d’un fichier de données sémantiques et géographiques pour chaque feuille, et permet d’effectuer des traitements informatiques pouvant déboucher sur l’édition de cartes thématiques dérivées du fichier de base. Les feuilles déjà éditées sont ainsi accompagnées de quatre cartons thématiques à 1/100.000 (texture superficielle et hydromorphie par extraction directe d’une donnée ; réserve utile et aptitudes agricoles par croisement de plusieurs paramètres). Dans le cadre d’une prise en compte croissante des préoccupations d’ordre environnemental, l’accent a été mis davantage sur les relations sol-eau. Le nouveau type de carte thématique proposé tente ainsi d’apprécier et de spatialiser la sensibilité des différents types de sols à l’infiltration hydrique au niveau de la petite région naturelle. Cette carte thématique est établie à partir de six paramètres ; chacun est un caractère intrinsèque du sol correspondant à une composante de l’infiltration hydrique verticale. Ils sont obtenus à partir des onze données contenues dans le fichier informatique de la carte des sols ; trois de ces paramètres (texture superficielle, présence d’un plancher imperméable et épaisseur du sol) sont connus ou mesurés et sont directement issus des données de base ; un paramètre (réserve utile en eau) est calculé à partir de ces données ; les deux autres (perméabilité du profil, vitesse de percolation), sont interprétés à partir de la connaissance régionale des sols et obtenus par combinaison des données de base. Ces paramètres sont quantifiés et la somme de leur valeur aboutit à la définition de sept classes de sensibilité. Ce classement des sols est à moduler en fonction du contexte géographique, géologique et climatique régional. Ce système de thématisation a été testé sur plusieurs coupures existantes de la carte des sols ; il paraît valide pour les secteurs étudiés. L’exemple présenté est celui de la feuille de Sancerre (Cher). A ce jour, douze feuilles de la carte des sols sont accompagnées de leur carte thématique ‘sensibilité à l’infiltration’, éditée à 1/100 000.
Mots clés : Cartographie, pédologie, modélisation, hydrodynamisme, région Centre, département de la Vienne},
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Les Chambres d’Agriculture du Cher, de l’Indre et Loire, de l’Indre et de la Vienne ont entrepris, au début des années 1980, la réalisation d’une cartographie systématique des sols de ces départements à l’échelle du 1/50.000. Le processus d’édition automatique de ces cartes comporte la création d’un fichier de données sémantiques et géographiques pour chaque feuille, et permet d’effectuer des traitements informatiques pouvant déboucher sur l’édition de cartes thématiques dérivées du fichier de base. Les feuilles déjà éditées sont ainsi accompagnées de quatre cartons thématiques à 1/100.000 (texture superficielle et hydromorphie par extraction directe d’une donnée ; réserve utile et aptitudes agricoles par croisement de plusieurs paramètres). Dans le cadre d’une prise en compte croissante des préoccupations d’ordre environnemental, l’accent a été mis davantage sur les relations sol-eau. Le nouveau type de carte thématique proposé tente ainsi d’apprécier et de spatialiser la sensibilité des différents types de sols à l’infiltration hydrique au niveau de la petite région naturelle. Cette carte thématique est établie à partir de six paramètres ; chacun est un caractère intrinsèque du sol correspondant à une composante de l’infiltration hydrique verticale. Ils sont obtenus à partir des onze données contenues dans le fichier informatique de la carte des sols ; trois de ces paramètres (texture superficielle, présence d’un plancher imperméable et épaisseur du sol) sont connus ou mesurés et sont directement issus des données de base ; un paramètre (réserve utile en eau) est calculé à partir de ces données ; les deux autres (perméabilité du profil, vitesse de percolation), sont interprétés à partir de la connaissance régionale des sols et obtenus par combinaison des données de base. Ces paramètres sont quantifiés et la somme de leur valeur aboutit à la définition de sept classes de sensibilité. Ce classement des sols est à moduler en fonction du contexte géographique, géologique et climatique régional. Ce système de thématisation a été testé sur plusieurs coupures existantes de la carte des sols ; il paraît valide pour les secteurs étudiés. L’exemple présenté est celui de la feuille de Sancerre (Cher). A ce jour, douze feuilles de la carte des sols sont accompagnées de leur carte thématique ‘sensibilité à l’infiltration’, éditée à 1/100 000. Mots clés : Cartographie, pédologie, modélisation, hydrodynamisme, région Centre, département de la Vienne |
J-P. Legros; O. Kolbl; P. Falipou Délimitation d'unités de paysage sur des photographies aériennes - Eléments de réflexion pour la définition d'une méthode de tracé Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 113-124, 1996. @article{c_Legros1996,
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
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pages = {113-124},
abstract = {Cet article a pour objet de discuter la ‘reproductibilité’ de zonages faits par photo-interprétation et visant à délimiter des unités de paysage. Il s’agit très précisément d’une étude de ‘fidélité’ au sens statistique du terme : les zonages proposés par différentes personnes sont-ils identiques ? Pour répondre, on se base sur la superposition de 20 zonages réalisés sur le même cliché par 20 binômes d’étudiants travaillant séparément. Certaines limites naturelles qui s’inscrivent à la fois dans le relief et dans la végétation sont perçues par tous les observateurs. D’autres, au contraire, sont plus ou moins bien reconnues ce qui conduit à des tracés qui ne coïncident pas. On s’efforce d’analyser les raisons des désaccords. En conclusion, on propose quelques règles visant, sinon à supprimer, du moins à limiter la part de subjectivité liée à ce genre d’exercice qui est très pratiqué dans le cadre de cartographies réalisées à moyenne ou petite échelle (délimitation des pédopaysages).
Mots clés : Photo - interprétation, paysage, cartographie, limite de sol, croisement de cartes, SIG mode vecteur.},
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Cet article a pour objet de discuter la ‘reproductibilité’ de zonages faits par photo-interprétation et visant à délimiter des unités de paysage. Il s’agit très précisément d’une étude de ‘fidélité’ au sens statistique du terme : les zonages proposés par différentes personnes sont-ils identiques ? Pour répondre, on se base sur la superposition de 20 zonages réalisés sur le même cliché par 20 binômes d’étudiants travaillant séparément. Certaines limites naturelles qui s’inscrivent à la fois dans le relief et dans la végétation sont perçues par tous les observateurs. D’autres, au contraire, sont plus ou moins bien reconnues ce qui conduit à des tracés qui ne coïncident pas. On s’efforce d’analyser les raisons des désaccords. En conclusion, on propose quelques règles visant, sinon à supprimer, du moins à limiter la part de subjectivité liée à ce genre d’exercice qui est très pratiqué dans le cadre de cartographies réalisées à moyenne ou petite échelle (délimitation des pédopaysages). Mots clés : Photo - interprétation, paysage, cartographie, limite de sol, croisement de cartes, SIG mode vecteur. |
C. Mathieu Structures et programme de la normalisation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 125-134, 1996. @article{d_Mathieu1996,
title = {Structures et programme de la normalisation},
author = {C. Mathieu},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {2},
pages = {125-134},
abstract = {Avant d’aborder le problème spécifique de la normalisation en matière de Sols, il est rappelé ce qu’est une norme et quels sont l’objet et le fonctionnement de la normalisation en France (AFNOR), en Europe (CEN) et au niveau international (ISO). Concernant l’environnement en général et les sols en particulier, l’action de l’AFNOR est présentée au niveau de la commission générale ‘Qualité des Sols’ pour réaliser la normalisation de méthodes de références pour l’analyse et la description des sols, ceci en collaboration très étroite avec l’ISO (International Standard Organisation), ce qui induit une synergie étroite entre normes françaises et normes internationales homologuées. En dernière partie, on présente l’orientation des nouveaux travaux ISO sur ‘l’évaluation des sols et des sites’. Vu les enjeux à terme d’une normalisation dans ce domaine touchant l’environnement jusqu’aux problèmes liés à la santé humaine, il est impératif pour la France d’être très présente dans les diverses commissions de l’ISO pour collaborer à l’élaboration des normes mais également pour faire entendre sa voix à travers sa compétence technique et scientifique, particulièrement en agropédologie. L’AFES souhaite une forte mobilisation de sa communauté et propose la création d’un groupe de travail AFNOR sur le thème ‘Aptitude des sols pour une agriculture durable’.
Mots clés : Normalisation, qualité des sols, AFNOR, ISO},
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Avant d’aborder le problème spécifique de la normalisation en matière de Sols, il est rappelé ce qu’est une norme et quels sont l’objet et le fonctionnement de la normalisation en France (AFNOR), en Europe (CEN) et au niveau international (ISO). Concernant l’environnement en général et les sols en particulier, l’action de l’AFNOR est présentée au niveau de la commission générale ‘Qualité des Sols’ pour réaliser la normalisation de méthodes de références pour l’analyse et la description des sols, ceci en collaboration très étroite avec l’ISO (International Standard Organisation), ce qui induit une synergie étroite entre normes françaises et normes internationales homologuées. En dernière partie, on présente l’orientation des nouveaux travaux ISO sur ‘l’évaluation des sols et des sites’. Vu les enjeux à terme d’une normalisation dans ce domaine touchant l’environnement jusqu’aux problèmes liés à la santé humaine, il est impératif pour la France d’être très présente dans les diverses commissions de l’ISO pour collaborer à l’élaboration des normes mais également pour faire entendre sa voix à travers sa compétence technique et scientifique, particulièrement en agropédologie. L’AFES souhaite une forte mobilisation de sa communauté et propose la création d’un groupe de travail AFNOR sur le thème ‘Aptitude des sols pour une agriculture durable’. Mots clés : Normalisation, qualité des sols, AFNOR, ISO |
G. Pédro La science des sols à l`aube du XXIème siècle - Conférence introductive aux V èmes Journées Nationales de l'Étude des Sols. Rennes, 23 avril 1996 Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (2), p. 135-143, 1996. @article{e_Pédro1996,
title = {La science des sols à l`aube du XXIème siècle - Conférence introductive aux V èmes Journées Nationales de l'Étude des Sols. Rennes, 23 avril 1996},
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date = {1996-12-01},
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abstract = {La science des sols constitue une discipline scientifique qui n’était pas jusqu’alors arrivée à maturité, d’une part en raison de sa relative jeunesse, et d’autre part, du fait de l’extrême variabilité caractérisant son objet d’étude. Il n’en n’est plus de même aujourd’hui, à la suite de l’immense travail qui a été accompli au cours des cinquante dernières années notamment. Désormais cette discipline dispose de la plupart des éléments lui permettant de répondre efficacement aux principales questions, relevant de l’alimentation et de l’environnement, qui interpelleront sans aucun doute l’humanité dans un très proche avenir. Au demeurant, pour remplir pleinement cette mission, la science des sols doit tout d’abord surmonter les deux écueils qui semblent la guetter à l’aube du XXIème siècle :
- l’un a trait à la tendance vers une hyperspécialisation, qui la conduirait inévitablement à se détacher de ses racines ;
- l’autre résulte de la nécessité qu’elle a, tout en gardant son âme, de s’associer aux autres disciplines du milieu biophysique et de l’environnement ; ceci de manière à appréhender dans les meilleurs conditions l’état et l’évolution de la surface de la Planète. Mais, en second lieu, elle se doit aussi, en en tant biogéoscience, de mieux intégrer les trois éléments qui font sa réelle spécificité, à savoir l’espace, le temps (durée) et la vie. C’est en prenant en compte réellement ces différents aspects que la science des sols sera à même, semble-t-il, de fournir la plupart des réponses que l’humanité attend d’elle dans un futur immédiat.
Mots clés : Identité et multidisciplinarité, sol et espace, sol et durée, sol et vie (biogéoscience).},
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La science des sols constitue une discipline scientifique qui n’était pas jusqu’alors arrivée à maturité, d’une part en raison de sa relative jeunesse, et d’autre part, du fait de l’extrême variabilité caractérisant son objet d’étude. Il n’en n’est plus de même aujourd’hui, à la suite de l’immense travail qui a été accompli au cours des cinquante dernières années notamment. Désormais cette discipline dispose de la plupart des éléments lui permettant de répondre efficacement aux principales questions, relevant de l’alimentation et de l’environnement, qui interpelleront sans aucun doute l’humanité dans un très proche avenir. Au demeurant, pour remplir pleinement cette mission, la science des sols doit tout d’abord surmonter les deux écueils qui semblent la guetter à l’aube du XXIème siècle : - l’un a trait à la tendance vers une hyperspécialisation, qui la conduirait inévitablement à se détacher de ses racines ; - l’autre résulte de la nécessité qu’elle a, tout en gardant son âme, de s’associer aux autres disciplines du milieu biophysique et de l’environnement ; ceci de manière à appréhender dans les meilleurs conditions l’état et l’évolution de la surface de la Planète. Mais, en second lieu, elle se doit aussi, en en tant biogéoscience, de mieux intégrer les trois éléments qui font sa réelle spécificité, à savoir l’espace, le temps (durée) et la vie. C’est en prenant en compte réellement ces différents aspects que la science des sols sera à même, semble-t-il, de fournir la plupart des réponses que l’humanité attend d’elle dans un futur immédiat. Mots clés : Identité et multidisciplinarité, sol et espace, sol et durée, sol et vie (biogéoscience). |