D. Tessier; A. Bruand; Y. Le Bissonnais; E. Dambrine Qualité chimique et physique des sols : Variabilité spatiale et évolution Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 229-244, 1996. @article{a_Tessier1996,
title = {Qualité chimique et physique des sols : Variabilité spatiale et évolution},
author = {D. Tessier and A. Bruand and Y. Le Bissonnais and E. Dambrine},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {229-244},
abstract = {"Les sols de France présentent une grande variété liée principalement à la diversité géologique et climatique du territoire. La qualité des sols au plan chimiques et physique est en partie à l’origine de la différenciation des régions naturelles telles que nous pouvons les observer aujourd’hui. C’est cette qualité des sols qui a déterminé au cours de m’histoire un mode d’occupation qui est spécifique à chaque région. Cependant l’organisation du territoire a constamment évolué au cours du temps, notamment du fait de l’action de l’homme.
Durant la deuxième moitié du XXème siècle, la transformation de l’agriculture a été accompagnée de travaux important d’aménagement comme le drainage et le remembrement. Depuis le début du XIXème siècle la surface occupée par les forêts a augmenté grâce à la reforestation des zones marginales. Dans les sols cultivés, la fertilisation a généralement permis de remédier au phénomène d’appauvrissement naturel des sols alors que sous forêts l’acidification tend à s’accentuer entraînant parfois des phénomènes de carence. Cependant la question des excès de fertilisation est soulevée notamment du fait des élevages hors sols, avec les risques d’entraînement dans le réseau hydrographique.
La dégradation physique prend de nouvelles formes, des zones de grande culture dans des régions de relief peu marqué peuvent être affectées par l’érosion. Des déplacements de particules et éventuellement de produits phytosanitaires provenant des parcelles cultivées peuvent contaminer des cours d’eau et les zones côtières. Les hauts niveaux de rendement des cultures ont modifié le cycle terrestre de l’eau et sollicité au maximum la réserve en eau des sols. On a de plus en plus fréquemment recours à l’irrigation complémentaire, même dans les régions septentrionales. Les conséquences à long terme aussi bien sur les sols que les nappes souterraines sont encore mal connues.
La qualité des sols apparaît alors comme ayant été à la fois un facteur d’évolution de leur mise en valeur et de façon plus générale, de différenciation de nos paysages au cours du temps. Dans l’avenir, la qualité des sols sera aucun doute mieux prise en compte car elle est un élément essentiel de toute réflexion ayant pour objectif une agriculture durable dans le respect de l’environnement."
Mots clés : Sols, qualité, fertilité, eau, érosion, environnement.},
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"Les sols de France présentent une grande variété liée principalement à la diversité géologique et climatique du territoire. La qualité des sols au plan chimiques et physique est en partie à l’origine de la différenciation des régions naturelles telles que nous pouvons les observer aujourd’hui. C’est cette qualité des sols qui a déterminé au cours de m’histoire un mode d’occupation qui est spécifique à chaque région. Cependant l’organisation du territoire a constamment évolué au cours du temps, notamment du fait de l’action de l’homme. Durant la deuxième moitié du XXème siècle, la transformation de l’agriculture a été accompagnée de travaux important d’aménagement comme le drainage et le remembrement. Depuis le début du XIXème siècle la surface occupée par les forêts a augmenté grâce à la reforestation des zones marginales. Dans les sols cultivés, la fertilisation a généralement permis de remédier au phénomène d’appauvrissement naturel des sols alors que sous forêts l’acidification tend à s’accentuer entraînant parfois des phénomènes de carence. Cependant la question des excès de fertilisation est soulevée notamment du fait des élevages hors sols, avec les risques d’entraînement dans le réseau hydrographique. La dégradation physique prend de nouvelles formes, des zones de grande culture dans des régions de relief peu marqué peuvent être affectées par l’érosion. Des déplacements de particules et éventuellement de produits phytosanitaires provenant des parcelles cultivées peuvent contaminer des cours d’eau et les zones côtières. Les hauts niveaux de rendement des cultures ont modifié le cycle terrestre de l’eau et sollicité au maximum la réserve en eau des sols. On a de plus en plus fréquemment recours à l’irrigation complémentaire, même dans les régions septentrionales. Les conséquences à long terme aussi bien sur les sols que les nappes souterraines sont encore mal connues. La qualité des sols apparaît alors comme ayant été à la fois un facteur d’évolution de leur mise en valeur et de façon plus générale, de différenciation de nos paysages au cours du temps. Dans l’avenir, la qualité des sols sera aucun doute mieux prise en compte car elle est un élément essentiel de toute réflexion ayant pour objectif une agriculture durable dans le respect de l’environnement." Mots clés : Sols, qualité, fertilité, eau, érosion, environnement. |
J. Balesdent Numéro spécial - Un point sur l'évolution des réserves organiques des sols en France Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 245-260, 1996. @article{b_Balesdent1996,
title = {Numéro spécial - Un point sur l'évolution des réserves organiques des sols en France},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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number = {4},
pages = {245-260},
abstract = {Plusieurs études locales font le constat de baisses des taux de matières organiques de sols cultivés français dans les dernières décennies. Bien que la tendance ne soit pas généralisable, il est nécessaire de s’en préoccuper dans une optique de gestion à long terme de la qualité des sols. Le présent article fait un point sur les connaissances de la dynamique du carbone et sur les causes possibles d’évolution des réserves organiques. Bien que l’augmentation globale de la production primaire agricole ait pu augmenter régulièrement les intrants carbonés au sol, il semble que l’intensification du travail du sol, la diminution des surfaces en fourrages pérennes au profit de fourrages annuels et l’accélération de la rotation des usages des terres soient les principaux facteurs explicatifs des baisses observées. L’agriculture tend et tendra toujours à optimiser la part de la production primaire carbonée destinée à l’exportation de l’agrosystème par rapport à la part qui arrive au sol. Cette tendance devrait être accompagnée de politiques de gestion des matières organiques des sols, régionales et si possible raisonnées à l’échelle du paysage.
Mots clés : Carbone organiques, matière organiques, usage des sols.},
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Plusieurs études locales font le constat de baisses des taux de matières organiques de sols cultivés français dans les dernières décennies. Bien que la tendance ne soit pas généralisable, il est nécessaire de s’en préoccuper dans une optique de gestion à long terme de la qualité des sols. Le présent article fait un point sur les connaissances de la dynamique du carbone et sur les causes possibles d’évolution des réserves organiques. Bien que l’augmentation globale de la production primaire agricole ait pu augmenter régulièrement les intrants carbonés au sol, il semble que l’intensification du travail du sol, la diminution des surfaces en fourrages pérennes au profit de fourrages annuels et l’accélération de la rotation des usages des terres soient les principaux facteurs explicatifs des baisses observées. L’agriculture tend et tendra toujours à optimiser la part de la production primaire carbonée destinée à l’exportation de l’agrosystème par rapport à la part qui arrive au sol. Cette tendance devrait être accompagnée de politiques de gestion des matières organiques des sols, régionales et si possible raisonnées à l’échelle du paysage. Mots clés : Carbone organiques, matière organiques, usage des sols. |
R. Chaussod La qualité biologique des sols : Évaluation et implications Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 261-278, 1996. @article{c_Chaussod1996,
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author = {R. Chaussod},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1996},
date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
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pages = {261-278},
abstract = {La qualité biologique des sols fait références à l’abondance, la diversité et l’activité des organismes vivants qui participent au fonctionnement des sols. Plus précisément, dans une perspective agronomique, on peut considérer que la qualité biologique des sols est formée de quatre composantes principales : La fertilité (capacité d’un sols répondre aux besoins de la plante, notamment à travers l’activité des nombreux micro-organismes participant aux cycles biogéochimiques ou aux symbioses racinaires) ; l’état sanitaire (au sens large, recouvrant les populations des ravageurs, de pathogènes ou de plantes adventices) ; les externalités (impact environnemental du fonctionnement du sol, au niveau des eaux superficielles ou souterraines ainsi qu’au niveau de l’atmosphère) et la résilience (caractérisant à la fois l’inertie et l’aptitude au retour à l’état initial après une perturbation). L’appréciation globale de la qualité biologique des sols suppose que l’on soit capable, pour chacune de ces composantes, d’identifier les indicateurs les plus pertinents, de pouvoir effectuer des mesures fiables, et de savoir interpréter les résultats de ces mesures. Même si de nombreux progrès restent à accomplir, tant au niveau conceptuel que méthodologique, il est clair que la qualité biologique des sols cultivés est en fait la résultante d’un ensemble de facteurs environnementaux (type de sol, climat) et anthropiques (systèmes de culture, pratiques culturales). A cet égard, les études biologiques sont particulièrement utiles pour évaluer les effets des facteurs anthropiques sur la qualité des sols, et pour aider à choisir les itinéraires techniques qui seront capables de conserver le « patrimoine » dans toutes ses potentialités.
Mots clés : Biologie du sol, fertilité, indicateurs biologiques, durabilité.},
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La qualité biologique des sols fait références à l’abondance, la diversité et l’activité des organismes vivants qui participent au fonctionnement des sols. Plus précisément, dans une perspective agronomique, on peut considérer que la qualité biologique des sols est formée de quatre composantes principales : La fertilité (capacité d’un sols répondre aux besoins de la plante, notamment à travers l’activité des nombreux micro-organismes participant aux cycles biogéochimiques ou aux symbioses racinaires) ; l’état sanitaire (au sens large, recouvrant les populations des ravageurs, de pathogènes ou de plantes adventices) ; les externalités (impact environnemental du fonctionnement du sol, au niveau des eaux superficielles ou souterraines ainsi qu’au niveau de l’atmosphère) et la résilience (caractérisant à la fois l’inertie et l’aptitude au retour à l’état initial après une perturbation). L’appréciation globale de la qualité biologique des sols suppose que l’on soit capable, pour chacune de ces composantes, d’identifier les indicateurs les plus pertinents, de pouvoir effectuer des mesures fiables, et de savoir interpréter les résultats de ces mesures. Même si de nombreux progrès restent à accomplir, tant au niveau conceptuel que méthodologique, il est clair que la qualité biologique des sols cultivés est en fait la résultante d’un ensemble de facteurs environnementaux (type de sol, climat) et anthropiques (systèmes de culture, pratiques culturales). A cet égard, les études biologiques sont particulièrement utiles pour évaluer les effets des facteurs anthropiques sur la qualité des sols, et pour aider à choisir les itinéraires techniques qui seront capables de conserver le « patrimoine » dans toutes ses potentialités. Mots clés : Biologie du sol, fertilité, indicateurs biologiques, durabilité. |
E.Barriuso; R. Calvet; M. Schiavon; G. Soulas Les pesticides et les polluants organiques des sols. Transformations et dissipation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 279-296, 1996. @article{d_Barriuso1996,
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abstract = {La pollution par des pesticides et des polluants organiques est principalement perçue au travers de leur présence dans les eaux et les denrées alimentaires. Cependant, beaucoup de polluants transitent par les sols où leur comportement va conditionner la manifestation de leur caractère polluant. La réduction de leur impact environnemental nécessite de comprendre les processus auxquels ils sont soumis dans les sols, principalement, les processus de rétention et stabilisation, ceux de transformation, ainsi que les phénomènes de transfert. Les mécanismes de détoxification des sols, base de peur pouvoir épurateur, reposent sur l’aptitude des micro-organismes des sols à dégrader les polluants. Cependant, d’autres phénomènes sont à l’origine de la stabilisation des polluants sous forme de résidus non extractibles appelés couramment « résidus liés ». C’est ainsi que dans certains cas, l’épuration est due au stockage des polluants ce qui à court terme est efficace pour sauvegarder, par exemple, les ressources en eau ; mais des interrogations restent posées sur l’éventuelle libération des polluants ainsi stockés et les conséquences de leur accumulation à long terme. En ce qui concerne les pesticides, on cherche à maintenir un optimum d’efficacité tout en réduisant leur impact sur l’environnement en modifiant les pratiques culturales (en vue par exemple de réduire les intrants, de favoriser la rétention des pesticides ou de limiter le déclenchement du ruissellement), en proposant des aménagements mettant en valeur des zones tampon servant de filtres curatifs des pollutions, et en optimisant des techniques d’application (application ponctuelle, traitement de semences, utilisation de nouveaux pesticides efficaces à faible doses).
Mots clés : Pollution des sols, dégradation, épuration, stabilisation, prévision des risques.},
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La pollution par des pesticides et des polluants organiques est principalement perçue au travers de leur présence dans les eaux et les denrées alimentaires. Cependant, beaucoup de polluants transitent par les sols où leur comportement va conditionner la manifestation de leur caractère polluant. La réduction de leur impact environnemental nécessite de comprendre les processus auxquels ils sont soumis dans les sols, principalement, les processus de rétention et stabilisation, ceux de transformation, ainsi que les phénomènes de transfert. Les mécanismes de détoxification des sols, base de peur pouvoir épurateur, reposent sur l’aptitude des micro-organismes des sols à dégrader les polluants. Cependant, d’autres phénomènes sont à l’origine de la stabilisation des polluants sous forme de résidus non extractibles appelés couramment « résidus liés ». C’est ainsi que dans certains cas, l’épuration est due au stockage des polluants ce qui à court terme est efficace pour sauvegarder, par exemple, les ressources en eau ; mais des interrogations restent posées sur l’éventuelle libération des polluants ainsi stockés et les conséquences de leur accumulation à long terme. En ce qui concerne les pesticides, on cherche à maintenir un optimum d’efficacité tout en réduisant leur impact sur l’environnement en modifiant les pratiques culturales (en vue par exemple de réduire les intrants, de favoriser la rétention des pesticides ou de limiter le déclenchement du ruissellement), en proposant des aménagements mettant en valeur des zones tampon servant de filtres curatifs des pollutions, et en optimisant des techniques d’application (application ponctuelle, traitement de semences, utilisation de nouveaux pesticides efficaces à faible doses). Mots clés : Pollution des sols, dégradation, épuration, stabilisation, prévision des risques. |
P. Chassin; D. Baize; P. Cambier; T. Sterckeman Les éléments traces métalliques et la qualité des sols. Impact à moyen et à long terme Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 297-306, 1996. @article{e_Chassin1996,
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author = {P. Chassin and D. Baize and P. Cambier and T. Sterckeman},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
number = {4},
pages = {297-306},
abstract = {Dans une première partie, les auteurs précisent l’origine des métaux traces les plus couramment cités (fonds géochimiques locaux, dépôts atmosphères, fertilisation et apports de lisiers) et l’importance de la contamination des écosystèmes cultivés. Les principales voies de dissémination, les vitesses de contamination, les temps de résidence des polluants et la signification des teneurs maximales autorisées par la norme NFU 44 041 sont discutés. Dans une deuxièmes partie, les auteurs apportent un début de réponse à diverses questions : accumulation de micropolluants non identifiés, risques non identifiés, voies d’exposition mal renseignées, changement de spéciation sur le long terme, risques et changement globaux.
Mots clés : Métaux traces, fond géochimique, contamination, normes, spéciation, risques.},
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Dans une première partie, les auteurs précisent l’origine des métaux traces les plus couramment cités (fonds géochimiques locaux, dépôts atmosphères, fertilisation et apports de lisiers) et l’importance de la contamination des écosystèmes cultivés. Les principales voies de dissémination, les vitesses de contamination, les temps de résidence des polluants et la signification des teneurs maximales autorisées par la norme NFU 44 041 sont discutés. Dans une deuxièmes partie, les auteurs apportent un début de réponse à diverses questions : accumulation de micropolluants non identifiés, risques non identifiés, voies d’exposition mal renseignées, changement de spéciation sur le long terme, risques et changement globaux. Mots clés : Métaux traces, fond géochimique, contamination, normes, spéciation, risques. |
P. Rainelli Pollution des sols - Problèmes économiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 3 (4), p. 307-320, 1996. @article{f_Rainelli1996,
title = {Pollution des sols - Problèmes économiques},
author = {P. Rainelli},
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date = {1996-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {3},
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pages = {307-320},
abstract = {"La contamination des sols due à l’activité agricole, aux épandages de boues d’épuration et aux déchets d’origine industrielle devient aujourd’hui un problème préoccupant. En effet, cela se traduit par des impacts négatifs sur les activités dépendant directement ou indirectement à la terre, mais aussi sur la santé humaine et les écosystèmes. Les politiques économiques visant à une meilleure gestion du patrimoine sol supposent une évaluation des coûts et bénéfices sociaux liés à ces impacts. Les principales difficultés tiennent à l’estimation des bénéfices sachant que la santé et les écosystèmes sont des biens non-marchands, ce qui suppose le recours à des méthodes spécifiques. La première partie traite de ces questions.
La deuxième partie considère les pollutions provenant de l’activité agricole sachant que le recours croissant aux intrants polluants est lié au phénomène d’intensification, lui-même dépendant du soutien des prix. La troisième partie traite des pollutions ponctuelles et de la façon d’y remédier à travers les mécanismes de responsabilité. Une mise en parallèle des systèmes existant aux Etats-Unis et en France est effectuée.
"
Mots clés : Pollution agricole, pollution du sol, santé humaine, écosystème, problèmes économiques.},
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"La contamination des sols due à l’activité agricole, aux épandages de boues d’épuration et aux déchets d’origine industrielle devient aujourd’hui un problème préoccupant. En effet, cela se traduit par des impacts négatifs sur les activités dépendant directement ou indirectement à la terre, mais aussi sur la santé humaine et les écosystèmes. Les politiques économiques visant à une meilleure gestion du patrimoine sol supposent une évaluation des coûts et bénéfices sociaux liés à ces impacts. Les principales difficultés tiennent à l’estimation des bénéfices sachant que la santé et les écosystèmes sont des biens non-marchands, ce qui suppose le recours à des méthodes spécifiques. La première partie traite de ces questions. La deuxième partie considère les pollutions provenant de l’activité agricole sachant que le recours croissant aux intrants polluants est lié au phénomène d’intensification, lui-même dépendant du soutien des prix. La troisième partie traite des pollutions ponctuelles et de la façon d’y remédier à travers les mécanismes de responsabilité. Une mise en parallèle des systèmes existant aux Etats-Unis et en France est effectuée. " Mots clés : Pollution agricole, pollution du sol, santé humaine, écosystème, problèmes économiques. |