F. Gras; A. Hesse; C. Tillier; D. Tessier; D. Zimmer La prospection électrique : une méthode adaptée à la cartographie et à la reconnaissance de l'état hydrique des sols - Cas des sols de Lorraine Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (3), p. 161-174, 1997. @article{a_Gras1997,
title = {La prospection électrique : une méthode adaptée à la cartographie et à la reconnaissance de l'état hydrique des sols - Cas des sols de Lorraine},
author = {F. Gras and A. Hesse and C. Tillier and D. Tessier and D. Zimmer},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {3},
pages = {161-174},
abstract = {La prospection pédologique conventionnelle permet généralement de stratifier la couverture pédologique en un nombre plus ou moins important d’unités cartographiques à partir d’unités typologiques. Si cette approche est adaptée pour des échelles moyennes à grandes, une difficulté subsiste cependant pour délimiter des unités cartographiques à très grande échelle. Pour répondre à cet objectif, une méthode de prospection électrique basée sur la mesure des résistivités apparentes du sol, la méthode WENNER, a été utilisée suivant deux variantes, à savoir WENNER Normal et WENNER Dipôle-Bipôle. Elle a permis de réaliser des profils électriques et des cartes de résistivité sur un même site. La comparaison entre les dispositifs a montré que le dispositif WENNER Normal est adapté aux cartes de résistivité sur un même site. La comparaison entre les dispositifs a montré que le dispositif WENNER Normal est adapté aux unités de sol dont la dimension dépasse le décamètre. Le dispositif WENNER Dipôle-Dipôle apparaît plus approprié à l’étude de la couverture pédologique quand la variabilité spatiale est à l’échelle métrique. Les profils électriques contribuent à localiser rapidement les unités cartographiques telles qu’elles se succèdent le long d’une toposéquence. Les cartes de résistivité, de leur coté, confortent les informations précédentes et permettent de localiser à très grande échelle des unités cartographiques de faible dimension et des discontinuités pédologiques locales. Les auteurs montrent que la résistivité dépend étroitement de l’état hydrique du sol. Les cartes de résistivité permettent en particulier de localiser les nappes peu profondes.
Mots clés : Géophysique, résistivité, pédologie, cartographie, variabilité spatiale, eau du sol.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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La prospection pédologique conventionnelle permet généralement de stratifier la couverture pédologique en un nombre plus ou moins important d’unités cartographiques à partir d’unités typologiques. Si cette approche est adaptée pour des échelles moyennes à grandes, une difficulté subsiste cependant pour délimiter des unités cartographiques à très grande échelle. Pour répondre à cet objectif, une méthode de prospection électrique basée sur la mesure des résistivités apparentes du sol, la méthode WENNER, a été utilisée suivant deux variantes, à savoir WENNER Normal et WENNER Dipôle-Bipôle. Elle a permis de réaliser des profils électriques et des cartes de résistivité sur un même site. La comparaison entre les dispositifs a montré que le dispositif WENNER Normal est adapté aux cartes de résistivité sur un même site. La comparaison entre les dispositifs a montré que le dispositif WENNER Normal est adapté aux unités de sol dont la dimension dépasse le décamètre. Le dispositif WENNER Dipôle-Dipôle apparaît plus approprié à l’étude de la couverture pédologique quand la variabilité spatiale est à l’échelle métrique. Les profils électriques contribuent à localiser rapidement les unités cartographiques telles qu’elles se succèdent le long d’une toposéquence. Les cartes de résistivité, de leur coté, confortent les informations précédentes et permettent de localiser à très grande échelle des unités cartographiques de faible dimension et des discontinuités pédologiques locales. Les auteurs montrent que la résistivité dépend étroitement de l’état hydrique du sol. Les cartes de résistivité permettent en particulier de localiser les nappes peu profondes. Mots clés : Géophysique, résistivité, pédologie, cartographie, variabilité spatiale, eau du sol. |
S. Salvador; P. Lagacherie; R. Morlat Zonage prédictif des terroirs viticoles à partir de secteurs pris comme référence Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (3), p. 175-190, 1997. @article{b_Salvador1997,
title = {Zonage prédictif des terroirs viticoles à partir de secteurs pris comme référence},
author = {S. Salvador and P. Lagacherie and R. Morlat},
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year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {3},
pages = {175-190},
abstract = {Dans un contexte concurrentiel croissant sur le marché des vins, de nombreuses méthodes de caractérisation des terroirs viticoles ont été développées. Parmi celles-ci, une méthode synthétique, prenant en compte plusieurs caractéristiques du milieu, est actuellement testée dans l’Anjou. Cependant, la phase de cartographie est relativement lourde et est un frein à sa généralisation. Une méthode d’automatisation et d’allégement de la cartographie des terroirs viticoles, basée sur les corrélations spatiales entre ces derniers, est proposée dans cet article. Cette méthode consiste en l’apprentissage des lois de répartition des terroirs sur un secteur déjà cartographié, puis en l’application de celles-ci sur des zones non prospectées, afin de prédire l’extension spatiale des unités de terroir. Quatre grands ensembles de terroirs, de complexité différente, sont testés indépendamment. La prédiction obtenue peut prendre deux formes : établissement d’une carte des terroirs viticoles, ou bien prédiction des terroirs à l’échelle parcellaire. Les résultats obtenus montrent que la qualité de la prédiction et l’allégement éventuel sont fortement corrélés à la complexité du milieu étudié. Une automatisation et un allégement conséquent de la cartographie des terroirs sont manifestes dans le cas de milieux de complexité relativement faible, c’est-à-dire dont la taille moyenne de la plage cartographique est de l’ordre d’une dizaine d’hectares.
Mots clés : Terroirs viticoles, secteurs de référence, zonage, Systèmes d`Information Géographique.},
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tppubtype = {article}
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Dans un contexte concurrentiel croissant sur le marché des vins, de nombreuses méthodes de caractérisation des terroirs viticoles ont été développées. Parmi celles-ci, une méthode synthétique, prenant en compte plusieurs caractéristiques du milieu, est actuellement testée dans l’Anjou. Cependant, la phase de cartographie est relativement lourde et est un frein à sa généralisation. Une méthode d’automatisation et d’allégement de la cartographie des terroirs viticoles, basée sur les corrélations spatiales entre ces derniers, est proposée dans cet article. Cette méthode consiste en l’apprentissage des lois de répartition des terroirs sur un secteur déjà cartographié, puis en l’application de celles-ci sur des zones non prospectées, afin de prédire l’extension spatiale des unités de terroir. Quatre grands ensembles de terroirs, de complexité différente, sont testés indépendamment. La prédiction obtenue peut prendre deux formes : établissement d’une carte des terroirs viticoles, ou bien prédiction des terroirs à l’échelle parcellaire. Les résultats obtenus montrent que la qualité de la prédiction et l’allégement éventuel sont fortement corrélés à la complexité du milieu étudié. Une automatisation et un allégement conséquent de la cartographie des terroirs sont manifestes dans le cas de milieux de complexité relativement faible, c’est-à-dire dont la taille moyenne de la plage cartographique est de l’ordre d’une dizaine d’hectares. Mots clés : Terroirs viticoles, secteurs de référence, zonage, Systèmes d`Information Géographique. |
C. Schvartz; C. Walter; B. Claudot; T. Bouédo; P. Aurousseau Synthèse nationale des analyses de terre réalisées entre 1990 et 1994 Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (3), p. 191-204, 1997. @article{c_Schvartz1997,
title = {Synthèse nationale des analyses de terre réalisées entre 1990 et 1994},
author = {C. Schvartz and C. Walter and B. Claudot and T. Bouédo and P. Aurousseau},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1997},
date = {1997-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {4},
number = {3},
pages = {191-204},
abstract = {A partir d’informations transmises par des laboratoires d’analyses de terre, une banque de données d’analyses de terre a été constituée, concernant tout le territoire national.VbCrLfDans un premier temps, la faisabilité d’une telle banque de données est analysée. Celle-ci repose d’abord sur l’agrément des différents laboratoires par le Ministère de l’Agriculture, qui implique qu’ils utilisent les mêmes méthodes analytiques. Elle est également basée sur une validation concernant le mode d’expression des résultats et la localisation des lieux de prélèvement des échantillons, identifiée par la commune. Après élimination des données douteuses, nous avons conservé près de 300 000 analyses réalisées entre 1990 et 1994, correspondant à plus de 3 000 000 déterminations.VbCrLfLa pertinence d’un traitement d’ensemble de ces informations, recueillies selon une procédure s’apparentant plus à une enquête sans stratification préalable de la population qu’à une prospection pédologique systématique, est ensuite discutée. Ces données présentent l’intérêt, par leur grand nombre, de permettre des approches statistiques, globales ou spatialisées, complémentaires des approches pédologiques habituelles.VbCrLfDans un second temps, nous montrons que le canton est l’entité spatiale élémentaire la plus pertinente pour agréger les analyses dans le cadre d’une synthèse nationale. Chaque canton est alors décrit à partir de descripteurs statistiques robustes (médianes et quartiles), conduisant à la création d’une banque de données cantonale qui est brièvement décrite.
Mots clés : Analyse de terre, analyse spatiale, banque de données, cartographie des sols, gestion des sols},
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A partir d’informations transmises par des laboratoires d’analyses de terre, une banque de données d’analyses de terre a été constituée, concernant tout le territoire national.VbCrLfDans un premier temps, la faisabilité d’une telle banque de données est analysée. Celle-ci repose d’abord sur l’agrément des différents laboratoires par le Ministère de l’Agriculture, qui implique qu’ils utilisent les mêmes méthodes analytiques. Elle est également basée sur une validation concernant le mode d’expression des résultats et la localisation des lieux de prélèvement des échantillons, identifiée par la commune. Après élimination des données douteuses, nous avons conservé près de 300 000 analyses réalisées entre 1990 et 1994, correspondant à plus de 3 000 000 déterminations.VbCrLfLa pertinence d’un traitement d’ensemble de ces informations, recueillies selon une procédure s’apparentant plus à une enquête sans stratification préalable de la population qu’à une prospection pédologique systématique, est ensuite discutée. Ces données présentent l’intérêt, par leur grand nombre, de permettre des approches statistiques, globales ou spatialisées, complémentaires des approches pédologiques habituelles.VbCrLfDans un second temps, nous montrons que le canton est l’entité spatiale élémentaire la plus pertinente pour agréger les analyses dans le cadre d’une synthèse nationale. Chaque canton est alors décrit à partir de descripteurs statistiques robustes (médianes et quartiles), conduisant à la création d’une banque de données cantonale qui est brièvement décrite. Mots clés : Analyse de terre, analyse spatiale, banque de données, cartographie des sols, gestion des sols |
C. Walter; C. Schvartz; B. Claudot; T. Bouedo; P. Aurousseau Synthèse nationale des analyses de terre réalisées entre 1990 et 1994 : II. descriptions statistique et cartographique de la variabilité des horizons de surface des sols cultivés Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 4 (3), p. 205-219, 1997. @article{d_Walter1997,
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pages = {205-219},
abstract = {Une base de données cantonale a été construite par traitement statistique des résultats analytiques portant sur 297 000 échantillons d’horizons de surface de sols cultivés, prélevés en France entre 1990 et 1994. Plusieurs déterminations agronomiques usuelles (granulométrie, pH, matière organique, calcaire, CEC, cations échangeables, phosphore extractible, oligo-éléments) sont prises en compte. Leur distribution est décrite pour environ 2 000 cantons suffisamment renseignés parmi les 3 511 existants. Les données sont d’abord décrites conjointement aux niveaux national et cantonal pour comparer leur variabilité à ces deux échelles : référée à la variabilité générale, la variabilité intra-cantonale apparaît plus importante pour les propriétés influencées par l’activité humaine que pour les autres. La représentation cartographique à partir de critères statistiques montre néanmoins des structures spatiales de grande portée, y compris pour les propriétés à forte variabilité locale. Ces structures apparaissent liées, selon les propriétés et les régions, à des variations géologiques et/ou pédologiques, à des gradients climatiques, ou encore aux systèmes de production agricole. L’approche par enquête, fondée sur la collecte et l’analyse de données existantes, donne ainsi des indications sur la variabilité de propriétés du sol au sein de vastes territoires ; elle permet également l’étude de son évolution éventuelle par la comparaison de jeux de données acquis à des dates différentes. Il s’agit donc d’un outil de connaissance sur les sols complémentaire des approches expérimentales ou de cartographie pédologique.
Mots clés : Base de données, analyse spatiale, statistique descriptive, cartographie des sols, gestion des sols, conservation des sols.},
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Une base de données cantonale a été construite par traitement statistique des résultats analytiques portant sur 297 000 échantillons d’horizons de surface de sols cultivés, prélevés en France entre 1990 et 1994. Plusieurs déterminations agronomiques usuelles (granulométrie, pH, matière organique, calcaire, CEC, cations échangeables, phosphore extractible, oligo-éléments) sont prises en compte. Leur distribution est décrite pour environ 2 000 cantons suffisamment renseignés parmi les 3 511 existants. Les données sont d’abord décrites conjointement aux niveaux national et cantonal pour comparer leur variabilité à ces deux échelles : référée à la variabilité générale, la variabilité intra-cantonale apparaît plus importante pour les propriétés influencées par l’activité humaine que pour les autres. La représentation cartographique à partir de critères statistiques montre néanmoins des structures spatiales de grande portée, y compris pour les propriétés à forte variabilité locale. Ces structures apparaissent liées, selon les propriétés et les régions, à des variations géologiques et/ou pédologiques, à des gradients climatiques, ou encore aux systèmes de production agricole. L’approche par enquête, fondée sur la collecte et l’analyse de données existantes, donne ainsi des indications sur la variabilité de propriétés du sol au sein de vastes territoires ; elle permet également l’étude de son évolution éventuelle par la comparaison de jeux de données acquis à des dates différentes. Il s’agit donc d’un outil de connaissance sur les sols complémentaire des approches expérimentales ou de cartographie pédologique. Mots clés : Base de données, analyse spatiale, statistique descriptive, cartographie des sols, gestion des sols, conservation des sols. |