B. Bacyé; R. Moreau; C. Feller Décomposition d'une poudrette de fumier incorporée dans un sol sableux de versant et un sol argilo-limoneux de bas-fond en milieu soudano-sahelien (Burkina Faso) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (2), p. 83-92, 1998. @article{a_Bacyé1998,
title = {Décomposition d'une poudrette de fumier incorporée dans un sol sableux de versant et un sol argilo-limoneux de bas-fond en milieu soudano-sahelien (Burkina Faso)},
author = {B. Bacyé and R. Moreau and C. Feller},
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year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {2},
pages = {83-92},
abstract = {La décomposition de la matière organique (MO) a été étudiée dans les conditions d’un sol ferrugineux sableux de mi-pente et d’un sol hydromorphe argilo-limoneux de bas-fond à travers une incubation au champ avec de la poudrette de fumier, durant deux saisons de culture. En l’absence de la poudrette de fumier l’évolution des teneurs en carbone (C) et azote (N) totaux des deux sols, préalablement sous culture continue, est faible et les pertes sont proportionnelles aux teneurs en MO du sol. Par contre, les teneurs en C des sols amendés, évoluent deux fois plus rapidement dans les conditions du sol sableux de versant que celles du sol de bas-fond, les constantes de vitesse de perte k étant respectivement de 0,033 et 0,015 % de C par jour. Mais à l’échelle de 2 saisons de culture, les pertes cumulées sont comparables dans les deux sols. L’accroissement des teneurs en C dû à l’apport de la poudrette de fumier est du même ordre de grandeur dans les deux situations ; il concerne surtout le compartiment ‘ débris végétaux ‘ (fraction > 50 µm) dont la biodégradation est relativement rapide. Pour l’entretien du stock organique, l’importance devrait être accordée à la nature de l’amendement et à la répétition des apports.
Mots clés : Sol sableux de versant, sol argilo-limoneux de bas-fond, décomposition au champ, matière organique du sol, poudrette de fumier, zone soudano-sahélienne, Burkina Faso.},
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pubstate = {published},
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La décomposition de la matière organique (MO) a été étudiée dans les conditions d’un sol ferrugineux sableux de mi-pente et d’un sol hydromorphe argilo-limoneux de bas-fond à travers une incubation au champ avec de la poudrette de fumier, durant deux saisons de culture. En l’absence de la poudrette de fumier l’évolution des teneurs en carbone (C) et azote (N) totaux des deux sols, préalablement sous culture continue, est faible et les pertes sont proportionnelles aux teneurs en MO du sol. Par contre, les teneurs en C des sols amendés, évoluent deux fois plus rapidement dans les conditions du sol sableux de versant que celles du sol de bas-fond, les constantes de vitesse de perte k étant respectivement de 0,033 et 0,015 % de C par jour. Mais à l’échelle de 2 saisons de culture, les pertes cumulées sont comparables dans les deux sols. L’accroissement des teneurs en C dû à l’apport de la poudrette de fumier est du même ordre de grandeur dans les deux situations ; il concerne surtout le compartiment ‘ débris végétaux ‘ (fraction > 50 µm) dont la biodégradation est relativement rapide. Pour l’entretien du stock organique, l’importance devrait être accordée à la nature de l’amendement et à la répétition des apports. Mots clés : Sol sableux de versant, sol argilo-limoneux de bas-fond, décomposition au champ, matière organique du sol, poudrette de fumier, zone soudano-sahélienne, Burkina Faso. |
P.L. de Freitas; P. Blancaneaux; R. Moreau Caractérisation structurale de sols des Cerrados Brésiliens (Savanes) sous différents modes d'utilisation agricole Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (2), p. 93-105, 1998. @article{b_Freitas1998,
title = {Caractérisation structurale de sols des Cerrados Brésiliens (Savanes) sous différents modes d'utilisation agricole},
author = {P.L. de Freitas and P. Blancaneaux and R. Moreau},
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year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {2},
pages = {93-105},
abstract = {L’évaluation de systèmes de gestion pour la Région des Cerrados Brésiliens doit s’appuyer sur la mise en oeuvre d’approches méthodologiques comme l’analyse morpho-structurale permettant, en particulier, la caractérisation de l’état structural du sol, avec l’identification des différents horizons pédologiques et la caractérisation des unités pédologiques homogènes (UPH), qui résultent de l’activité anthropique et sont directement liées à l’action des outils agricoles. On y considère, sur un même type de sol ferrallitique, quatre situations comprenant une parcelle sous végétation naturelle anthropisée (CER), une parcelle sous pâturage cultivé de longue durée (PAL) et deux parcelles expérimentales sous irrigation (succession maïs/haricot), correspondant l’une à un système de gestion conventionnelle (CCL) et l’autre à un système de gestion par semis direct (PD). La prise en compte de la différentiation morpho-structurale permet de comprendre et pronostiquer le comportement du sol évoluant sous différents modes d’utilisation agricole et conditions pédoclimatiques. S’agissant de l’espace poral, on constate une augmentation de la densité apparente dans les horizons les plus affectés par le travail du sol pour lesquels, toutefois, grâce aux caractéristiques de micro-agrégation des sols ferrallitiques, la porosité totale se maintient au-dessus de 49 %. C’est surtout la macroporosité grossière qui montre les variations les plus importantes en fonction du système cultural. Ces résultats sont confirmés et précisés par la porosimétrie à mercure. On observe une correspondance nette entre les courbes de retrait et les caractères morphologiques décrits dans les divers horizons et UPH du sol existant sous différents systèmes. On constate, en effet, une cohésion d’assemblage et une cohésion interne des éléments structuraux très élevées en CCL, élevées en PAL ; par contre, si la cohésion interne reste appréciable en PD, la cohésion d’assemblage y est faible. Enfin, en comparant les situations CER et PAL avec les systèmes sous culture annuelle CCL et PD, on constate une stabilité plus faible des macro-agrégats (> 2 mm) dans le dernier cas. La diminution observée entre les deux cas de situation apparaît bien en rapport avec les caractéristiques morphologiques, physiques, chimiques et biologiques des différents systèmes considérés.
Mots clés : Analyse morpho-structurale, Cerrados Brésiliens (Savanes Acides), Systèmes de gestion du sol, Sol ferrallitique, Profil cultural, Pénétrométrie, Porosité, Structure},
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L’évaluation de systèmes de gestion pour la Région des Cerrados Brésiliens doit s’appuyer sur la mise en oeuvre d’approches méthodologiques comme l’analyse morpho-structurale permettant, en particulier, la caractérisation de l’état structural du sol, avec l’identification des différents horizons pédologiques et la caractérisation des unités pédologiques homogènes (UPH), qui résultent de l’activité anthropique et sont directement liées à l’action des outils agricoles. On y considère, sur un même type de sol ferrallitique, quatre situations comprenant une parcelle sous végétation naturelle anthropisée (CER), une parcelle sous pâturage cultivé de longue durée (PAL) et deux parcelles expérimentales sous irrigation (succession maïs/haricot), correspondant l’une à un système de gestion conventionnelle (CCL) et l’autre à un système de gestion par semis direct (PD). La prise en compte de la différentiation morpho-structurale permet de comprendre et pronostiquer le comportement du sol évoluant sous différents modes d’utilisation agricole et conditions pédoclimatiques. S’agissant de l’espace poral, on constate une augmentation de la densité apparente dans les horizons les plus affectés par le travail du sol pour lesquels, toutefois, grâce aux caractéristiques de micro-agrégation des sols ferrallitiques, la porosité totale se maintient au-dessus de 49 %. C’est surtout la macroporosité grossière qui montre les variations les plus importantes en fonction du système cultural. Ces résultats sont confirmés et précisés par la porosimétrie à mercure. On observe une correspondance nette entre les courbes de retrait et les caractères morphologiques décrits dans les divers horizons et UPH du sol existant sous différents systèmes. On constate, en effet, une cohésion d’assemblage et une cohésion interne des éléments structuraux très élevées en CCL, élevées en PAL ; par contre, si la cohésion interne reste appréciable en PD, la cohésion d’assemblage y est faible. Enfin, en comparant les situations CER et PAL avec les systèmes sous culture annuelle CCL et PD, on constate une stabilité plus faible des macro-agrégats (> 2 mm) dans le dernier cas. La diminution observée entre les deux cas de situation apparaît bien en rapport avec les caractéristiques morphologiques, physiques, chimiques et biologiques des différents systèmes considérés. Mots clés : Analyse morpho-structurale, Cerrados Brésiliens (Savanes Acides), Systèmes de gestion du sol, Sol ferrallitique, Profil cultural, Pénétrométrie, Porosité, Structure |
V. Hallaire; M. Hachicha; C. Cheverry Évolution structurale d'un horizon de surface argileux sous irrigation (Kalaât Landelous, Tunisie) - Caractérisation de la macroporosité par analyse d'images Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (2), p. 107-116, 1998. @article{c_Haillaire1998,
title = {Évolution structurale d'un horizon de surface argileux sous irrigation (Kalaât Landelous, Tunisie) - Caractérisation de la macroporosité par analyse d'images},
author = {V. Hallaire and M. Hachicha and C. Cheverry},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_2_HALLAIRE.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {2},
pages = {107-116},
abstract = {L’extension de l’irrigation en Tunisie est limitée par la quantité et la qualité des eaux, la présence d’une nappe phréatique peu profonde et salée, et la nature des sols : ces facteurs augmentent les risques de dégradation des sols dans les périmètres irrigués. L’objectif de ce travail est d’estimer les modifications structurales subies par un horizon de surface soumis à une irrigation par aspersion par des eaux salées. L’étude a été réalisée sur un sol argilo-limoneux du périmètre de Kalaât Landelous, au nord du pays. Elle a permis de caractériser la macroporosité sur les quinze premiers centimètres, par analyse d’images sur des échantillons de sols non remaniés, observés à trois échelles de résolution spatiale. La porosité a été quantifiée au moyen d’une approche morphologique, prenant en compte la taille et la forme des pores, ainsi que par leur spectre de porosité. En comparant un horizon travaillé soumis à l’irrigation et un horizon non travaillé sans irrigation, on montre que la macroporosité est plus importante après irrigation ; une analyse typologique montre que cette augmentation est due à la création d’une porosité très grossière, constituée de pores d’assemblage entre les agrégats, ceux-ci pouvant laisser entre eux des espaces de plus de 5 mm. En confrontant ces résultats aux descriptions pédologiques de terrain, on montre que l’irrigation a permis de passer d’une structure polyédrique subanguleuse, présentant une porosité essentiellement fissurale et tubulaire, à une structure grenue, présentant une importante porosité interstitielle entre les agrégats.
Mots clés : Macroporosité, irrigation, structure, analyse d`images.},
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L’extension de l’irrigation en Tunisie est limitée par la quantité et la qualité des eaux, la présence d’une nappe phréatique peu profonde et salée, et la nature des sols : ces facteurs augmentent les risques de dégradation des sols dans les périmètres irrigués. L’objectif de ce travail est d’estimer les modifications structurales subies par un horizon de surface soumis à une irrigation par aspersion par des eaux salées. L’étude a été réalisée sur un sol argilo-limoneux du périmètre de Kalaât Landelous, au nord du pays. Elle a permis de caractériser la macroporosité sur les quinze premiers centimètres, par analyse d’images sur des échantillons de sols non remaniés, observés à trois échelles de résolution spatiale. La porosité a été quantifiée au moyen d’une approche morphologique, prenant en compte la taille et la forme des pores, ainsi que par leur spectre de porosité. En comparant un horizon travaillé soumis à l’irrigation et un horizon non travaillé sans irrigation, on montre que la macroporosité est plus importante après irrigation ; une analyse typologique montre que cette augmentation est due à la création d’une porosité très grossière, constituée de pores d’assemblage entre les agrégats, ceux-ci pouvant laisser entre eux des espaces de plus de 5 mm. En confrontant ces résultats aux descriptions pédologiques de terrain, on montre que l’irrigation a permis de passer d’une structure polyédrique subanguleuse, présentant une porosité essentiellement fissurale et tubulaire, à une structure grenue, présentant une importante porosité interstitielle entre les agrégats. Mots clés : Macroporosité, irrigation, structure, analyse d`images. |
S. Page; C. Hénault; D. Chèneby; B. Lagacherie; J-C. Germon Devenir de l'azote des eaux résiduaires de féculerie après épandage sur un sol cultivé Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (2), p. 117-133, 1998. @article{d_Page1998,
title = {Devenir de l'azote des eaux résiduaires de féculerie après épandage sur un sol cultivé},
author = {S. Page and C. Hénault and D. Chèneby and B. Lagacherie and J-C. Germon},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {Une étude sur le devenir de l’azote d’eaux résiduaires de féculerie épandues sur des sols agricoles du Nord de la France a été réalisée afin d’en évaluer la disponibilité et les éventuelles pertes par lessivage ou par dénitrification. Des incubations en laboratoire à 20 °C ont confirmé que 62 % de l’azote organique apporté sont minéralisés en quelques mois et que la matière organique des effluents qui contient 80 % de carbone facilement biotransformable est biodégradée quasi complètement après les 37 semaines de l’étude. Le suivi in situ de l’azote minéral après un épandage d’eaux résiduaires à l’automne sur la base de 420 kg N ha-1 a confirmé la minéralisation rapide des effluents avec un excédent d’azote minéral dans la parcelle épandue de 90 kg N ha-1 4 jours après l’apport. Au printemps, cet excédent a atteint 58 % de l’azote total apporté ; il s’est estompé ensuite au cours de l’été simultanément au développement de la végétation. Une évaluation du transfert de l’azote nitrique vers les nappes a montré que celui-ci n’aurait pas dépassé, au cours de cette étude, quelques kg N ha-1. L’activité dénitrifiante du sol a été mesurée à l’aide d’un système de cylindres de sol non remanié incubant à 20 °C. Des pertes d’azote de l’ordre 10 kg N ha-1 ont été évaluées sur une semaine après l’épandage. Le potentiel de dénitrification relativement élevé dans ce type de sol est accru par l’apport des eaux résiduaires. Néanmoins l’activité de dénitrification dans le profil de la parcelle épandue est demeurée peu importante au cours de cette étude, limitée par les conditions de faible humidité du sol.
Mots clés : Féculerie, azote, eaux résiduaires, minéralisation, dénitrification, lessivage.},
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Une étude sur le devenir de l’azote d’eaux résiduaires de féculerie épandues sur des sols agricoles du Nord de la France a été réalisée afin d’en évaluer la disponibilité et les éventuelles pertes par lessivage ou par dénitrification. Des incubations en laboratoire à 20 °C ont confirmé que 62 % de l’azote organique apporté sont minéralisés en quelques mois et que la matière organique des effluents qui contient 80 % de carbone facilement biotransformable est biodégradée quasi complètement après les 37 semaines de l’étude. Le suivi in situ de l’azote minéral après un épandage d’eaux résiduaires à l’automne sur la base de 420 kg N ha-1 a confirmé la minéralisation rapide des effluents avec un excédent d’azote minéral dans la parcelle épandue de 90 kg N ha-1 4 jours après l’apport. Au printemps, cet excédent a atteint 58 % de l’azote total apporté ; il s’est estompé ensuite au cours de l’été simultanément au développement de la végétation. Une évaluation du transfert de l’azote nitrique vers les nappes a montré que celui-ci n’aurait pas dépassé, au cours de cette étude, quelques kg N ha-1. L’activité dénitrifiante du sol a été mesurée à l’aide d’un système de cylindres de sol non remanié incubant à 20 °C. Des pertes d’azote de l’ordre 10 kg N ha-1 ont été évaluées sur une semaine après l’épandage. Le potentiel de dénitrification relativement élevé dans ce type de sol est accru par l’apport des eaux résiduaires. Néanmoins l’activité de dénitrification dans le profil de la parcelle épandue est demeurée peu importante au cours de cette étude, limitée par les conditions de faible humidité du sol. Mots clés : Féculerie, azote, eaux résiduaires, minéralisation, dénitrification, lessivage. |