P. Aurousseau; C. Gascuel-Odoux; H. Squividant Eléments pour une méthode d'évaluation d'un risque parcellaire de contamination des eaux superficielles par les pesticides - Application au cas de la contamination par les herbicides utilisés sur culture de maïs sur des bassins versants armoricains Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (3), p. 143-156, 1998. @article{a_Aurousseau1998,
title = {Eléments pour une méthode d'évaluation d'un risque parcellaire de contamination des eaux superficielles par les pesticides - Application au cas de la contamination par les herbicides utilisés sur culture de maïs sur des bassins versants armoricains},
author = {P. Aurousseau and C. Gascuel-Odoux and H. Squividant},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {3},
pages = {143-156},
abstract = {Des éléments sont proposés pour l’élaboration d’une méthode d’évaluation d’un risque parcellaire de contamination des eaux superficielles par les pesticides. Cette méthode suit les étapes suivantes: (1) une liste hiérarchisée de facteurs de risque est établie, faisant pour partie suite à une consultation d’experts régionaux et nationaux ; (2) chaque facteur de risque est traduit en un critère mesurable à l’échelle de la parcelle, plusieurs critères étant évaluables directement sous système d’information géographique à partir du parcellaire, des données d’occupation du sol et d’un modèle numérique de terrain ; (3) chaque facteur est subdivisé en deux, trois ou quatre modalités, les limites entre ces modalités s’appuyant là aussi pour partie sur l’avis des experts ; (4) la technique de combinaison des facteurs de risque choisie est une technique hiérarchique de rang, la méthode SIRIS, déjà utilisée pour classer les molécules de pesticides. Les facteurs de risques de contamination et les modalités retenus ont été choisis en tenant compte du contexte régional de l’étude et en privilégiant les mécanismes de contamination des eaux de printemps et de début d’été qui se produisent principalement par ruissellement après les désherbages du maïs. Cette technique a été appliquée sur plusieurs bassins versants à la demande de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne. Dans cette article nous présentons une mise en oeuvre sur la partie aval du bassin versant de l’Aulne en couplant des données d’occupation du sol obtenues par traitement d’images satellitaires et un modèle numérique de terrain à pas de 20 mètres. La méthode d’évaluation des risques utilisée met en oeuvre cinq facteurs de risque renseignés automatiquement par système d’information géographique : distance hydraulique de la parcelle au réseau hydrographique, pente de la parcelle, longueur de la parcelle dans le sens de la pente, protection par une zone concave, protection aval par une culture minimisant le ruissellement. Les rangs de risque finaux calculés par la méthode SIRIS sont ensuite partagés en quatre classes de risque qui sont visualisées dans le système d’information géographique. Cette méthodologie est aisément applicable à d’autre contextes régionaux et à d’autres mécanismes de contamination à condition de réexaminer les facteurs de risque, leur hiérarchie et le choix des modalités.
Mots clés : Modèle Numérique de Terrain, réseau de drainage, pesticide, indice de risque.},
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Des éléments sont proposés pour l’élaboration d’une méthode d’évaluation d’un risque parcellaire de contamination des eaux superficielles par les pesticides. Cette méthode suit les étapes suivantes: (1) une liste hiérarchisée de facteurs de risque est établie, faisant pour partie suite à une consultation d’experts régionaux et nationaux ; (2) chaque facteur de risque est traduit en un critère mesurable à l’échelle de la parcelle, plusieurs critères étant évaluables directement sous système d’information géographique à partir du parcellaire, des données d’occupation du sol et d’un modèle numérique de terrain ; (3) chaque facteur est subdivisé en deux, trois ou quatre modalités, les limites entre ces modalités s’appuyant là aussi pour partie sur l’avis des experts ; (4) la technique de combinaison des facteurs de risque choisie est une technique hiérarchique de rang, la méthode SIRIS, déjà utilisée pour classer les molécules de pesticides. Les facteurs de risques de contamination et les modalités retenus ont été choisis en tenant compte du contexte régional de l’étude et en privilégiant les mécanismes de contamination des eaux de printemps et de début d’été qui se produisent principalement par ruissellement après les désherbages du maïs. Cette technique a été appliquée sur plusieurs bassins versants à la demande de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne. Dans cette article nous présentons une mise en oeuvre sur la partie aval du bassin versant de l’Aulne en couplant des données d’occupation du sol obtenues par traitement d’images satellitaires et un modèle numérique de terrain à pas de 20 mètres. La méthode d’évaluation des risques utilisée met en oeuvre cinq facteurs de risque renseignés automatiquement par système d’information géographique : distance hydraulique de la parcelle au réseau hydrographique, pente de la parcelle, longueur de la parcelle dans le sens de la pente, protection par une zone concave, protection aval par une culture minimisant le ruissellement. Les rangs de risque finaux calculés par la méthode SIRIS sont ensuite partagés en quatre classes de risque qui sont visualisées dans le système d’information géographique. Cette méthodologie est aisément applicable à d’autre contextes régionaux et à d’autres mécanismes de contamination à condition de réexaminer les facteurs de risque, leur hiérarchie et le choix des modalités. Mots clés : Modèle Numérique de Terrain, réseau de drainage, pesticide, indice de risque. |
B. Barthès; A. Albrecht; J. Asseline; G. De Noni; E. Roose; M. Viennot Pratiques culturales et érodibilité du sol dans les Rougiers de Camarès (Aveyron) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (3), p. 157-170, 1998. @article{b_Barthès1998,
title = {Pratiques culturales et érodibilité du sol dans les Rougiers de Camarès (Aveyron)},
author = {B. Barthès and A. Albrecht and J. Asseline and G. De Noni and E. Roose and M. Viennot},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {3},
pages = {157-170},
abstract = {Dans les Rougiers de Camarès (Aveyron), les versants cultivés sont sensibles à l’érosion hydrique. Cette sensibilité résulte des caractéristiques du milieu physique, mais également des conditions d’exploitation de ce milieu. L’objectif du travail présenté est d’évaluer l’influence de différentes pratiques culturales (labour, travail superficiel ou semis direct, avec engrais ou fumier) sur l’érodibilité, la stabilité de l’agrégation et la teneur en carbone d’un régosol des Rougiers. L’étude porte également sur les relations entre érodibilité (évaluée par simulation de pluie sur sol nu retravaillé manuellement, initialement sec), stabilité de l’agrégation (évaluée par immersion puis tamisage dans l’eau) et teneur en carbone de la couche de sol 0-10 cm. Ruissellement et perte en terre sont importants dans les parcelles labourées, plus faibles en semis direct (où le ruissellement reste notable), intermédiaires en travail superficiel, sans influence nette du type d’apport (engrais ou fumier). Dans les parcelles avec engrais, la macroagrégation stable (> 0,2 mm) est plus développée en semis direct qu’en labour ; en revanche, elle ne varie pas significativement parmi les parcelles avec fumier. Les profils de teneur en carbone montrent une concentration du carbone en surface dans les parcelles en semis direct et travail superficiel, mais sa dilution sur l’épaisseur des labours. Ruissellement, turbidité et perte en terre (produit des deux premiers) sont liés à la stabilité de l’agrégation et à la teneur en carbone de la couche de sol 0-10 cm. En début de pluie (30 mn), ruissellement et perte en terre sont étroitement liés à la stabilité de la macroagrégation, mais pas à la teneur en carbone (bien que stabilité des macroagrégats et teneur en carbone soient corrélées). En fin de pluie (ruissellement stabilisé), turbidité et perte en terre sont liées étroitement à la teneur en carbone, et moins étroitement, à la stabilité de la macroagrégation. L’effet des pratiques culturales sur l’érodibilité dépend donc largement de leur effet sur la stabilité de l’agrégation et sur la teneur en carbone de la couche de sol superficiel.
Mots clés : Pratiques culturales, érodibilité, simulation de pluie au champ, stabilité des agrégats, carbone du sol.},
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tppubtype = {article}
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Dans les Rougiers de Camarès (Aveyron), les versants cultivés sont sensibles à l’érosion hydrique. Cette sensibilité résulte des caractéristiques du milieu physique, mais également des conditions d’exploitation de ce milieu. L’objectif du travail présenté est d’évaluer l’influence de différentes pratiques culturales (labour, travail superficiel ou semis direct, avec engrais ou fumier) sur l’érodibilité, la stabilité de l’agrégation et la teneur en carbone d’un régosol des Rougiers. L’étude porte également sur les relations entre érodibilité (évaluée par simulation de pluie sur sol nu retravaillé manuellement, initialement sec), stabilité de l’agrégation (évaluée par immersion puis tamisage dans l’eau) et teneur en carbone de la couche de sol 0-10 cm. Ruissellement et perte en terre sont importants dans les parcelles labourées, plus faibles en semis direct (où le ruissellement reste notable), intermédiaires en travail superficiel, sans influence nette du type d’apport (engrais ou fumier). Dans les parcelles avec engrais, la macroagrégation stable (> 0,2 mm) est plus développée en semis direct qu’en labour ; en revanche, elle ne varie pas significativement parmi les parcelles avec fumier. Les profils de teneur en carbone montrent une concentration du carbone en surface dans les parcelles en semis direct et travail superficiel, mais sa dilution sur l’épaisseur des labours. Ruissellement, turbidité et perte en terre (produit des deux premiers) sont liés à la stabilité de l’agrégation et à la teneur en carbone de la couche de sol 0-10 cm. En début de pluie (30 mn), ruissellement et perte en terre sont étroitement liés à la stabilité de la macroagrégation, mais pas à la teneur en carbone (bien que stabilité des macroagrégats et teneur en carbone soient corrélées). En fin de pluie (ruissellement stabilisé), turbidité et perte en terre sont liées étroitement à la teneur en carbone, et moins étroitement, à la stabilité de la macroagrégation. L’effet des pratiques culturales sur l’érodibilité dépend donc largement de leur effet sur la stabilité de l’agrégation et sur la teneur en carbone de la couche de sol superficiel. Mots clés : Pratiques culturales, érodibilité, simulation de pluie au champ, stabilité des agrégats, carbone du sol. |
L. Mabit; C. Bernard; M.R. Laverdière; S. Wicherek Spatialisation et cartographie des risques érosifs à l'échelle d`un bassin versant agricole par un radio-isotope (137Cs) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (3), p. 171-180, 1998. @article{c_Mabit1998,
title = {Spatialisation et cartographie des risques érosifs à l'échelle d`un bassin versant agricole par un radio-isotope (137Cs)},
author = {L. Mabit and C. Bernard and M.R. Laverdière and S. Wicherek},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {3},
pages = {171-180},
abstract = {L’érosion des sols et la qualité de l’eau sont deux problématiques imbriquées et indissociables. Outre les pollutions urbaines et industrielles, les pollutions diffuses agricoles contribuent à une dégradation des hydrosystèmes, ce qui entraîne une limitation coûteuse de leurs divers usages originels. La mesure de l’érosion hydrique des sols par des radio-traceurs a été initiée au début des années 1970. En raison de ses prédispositions (propriétés physico-chimiques, comportement environnemental) et de sa diffusion mondiale, le césium-137 (137Cs) fut l’un des plus usités pour inventorier l’état de dégradation des sols. Les auteurs ont utilisé cette méthode d’investigation sur un bassin versant agricole en France, dans le Soissonnais (Vierzy). Un bilan érosif interne et externe a été établi. L’importance des processus érosifs a été estimée, spatialisée, et cartographiée. La réalisation d’une telle cartographie des zones à risques des agrosystèmes peut aider à la conservation et à la gestion des ressources couplées eau/sol.
Mots clés : Erosion hydrique, radio-traceurs, Césium-137 (137Cs), bilan érosif, pollutions diffuses, gestion des ressources.},
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L’érosion des sols et la qualité de l’eau sont deux problématiques imbriquées et indissociables. Outre les pollutions urbaines et industrielles, les pollutions diffuses agricoles contribuent à une dégradation des hydrosystèmes, ce qui entraîne une limitation coûteuse de leurs divers usages originels. La mesure de l’érosion hydrique des sols par des radio-traceurs a été initiée au début des années 1970. En raison de ses prédispositions (propriétés physico-chimiques, comportement environnemental) et de sa diffusion mondiale, le césium-137 (137Cs) fut l’un des plus usités pour inventorier l’état de dégradation des sols. Les auteurs ont utilisé cette méthode d’investigation sur un bassin versant agricole en France, dans le Soissonnais (Vierzy). Un bilan érosif interne et externe a été établi. L’importance des processus érosifs a été estimée, spatialisée, et cartographiée. La réalisation d’une telle cartographie des zones à risques des agrosystèmes peut aider à la conservation et à la gestion des ressources couplées eau/sol. Mots clés : Erosion hydrique, radio-traceurs, Césium-137 (137Cs), bilan érosif, pollutions diffuses, gestion des ressources. |
E. Roose; G. De Noni Apport de la recherche à la lutte antiérosive Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (3), p. 181-194, 1998. @article{d_Roose1998,
title = {Apport de la recherche à la lutte antiérosive},
author = {E. Roose and G. De Noni},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_3_ROOSE.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {3},
pages = {181-194},
abstract = {Les Processus d’érosion sont aussi vieux que le monde et les premiers vestiges de lutte antiérosive remontent à 7 000 ans. En effet très tôt, l’homme a été obligé de développer des stratégies empiriques de gestion des eaux et de la fertilité des sols pour faire face à la pression démographique. Plus récemment, pour répondre aux crises économiques et sociales traduisant de fortes pressions foncières, se sont développées des techniques d’extension de l’agriculture à des zones fragiles et des stratégies modernes de lutte antiérosive tournées essentiellement vers l’équipement d’une petite hydraulique rurale (RTM, CES, DRS) par les agents du pouvoir central. Par contre, la recherche scientifique n’a débuté qu’il y a un siècle et n’a pris un réel essor que depuis 1930 aux USA et 1954 en Àfrique. Une sorte de décalage a donc toujours existé entre les tentatives de lutte antiérosive et la recherche. Bien que depuis 60 ans, les mesures sur les facteurs de l’érosion aient été multipliées, on constate que les progrès de la connaissance n’ont pas toujours entraîné des bénéfices dans le domaine de la lutte antiérosive où le nombre d’échecs reste trop élevé. Les recherches se sont trop souvent limitées aux processus de dégradation sans accompagner les programmes de conservation des sols ni développer des moyens rentables de restauration de la productivité des sols, ce qui a contribué à entretenir ce décalage. Une nouvelle stratégie participative, la GCES, a été développée pour répondre positivement aux problèmes de gestion durable des eaux de surface, de la biomasse et de la fertilité des sols. Les premiers résultats obtenus en Algérie et en Equateur sont encourageants et laissent la place à tout un champ de recherche.
Mots clés : Erosion, recherche, conservation des sols, stratégies traditionnelles, stratégies modernes, stratégie nouvelle, Algérie, Andes.},
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Les Processus d’érosion sont aussi vieux que le monde et les premiers vestiges de lutte antiérosive remontent à 7 000 ans. En effet très tôt, l’homme a été obligé de développer des stratégies empiriques de gestion des eaux et de la fertilité des sols pour faire face à la pression démographique. Plus récemment, pour répondre aux crises économiques et sociales traduisant de fortes pressions foncières, se sont développées des techniques d’extension de l’agriculture à des zones fragiles et des stratégies modernes de lutte antiérosive tournées essentiellement vers l’équipement d’une petite hydraulique rurale (RTM, CES, DRS) par les agents du pouvoir central. Par contre, la recherche scientifique n’a débuté qu’il y a un siècle et n’a pris un réel essor que depuis 1930 aux USA et 1954 en Àfrique. Une sorte de décalage a donc toujours existé entre les tentatives de lutte antiérosive et la recherche. Bien que depuis 60 ans, les mesures sur les facteurs de l’érosion aient été multipliées, on constate que les progrès de la connaissance n’ont pas toujours entraîné des bénéfices dans le domaine de la lutte antiérosive où le nombre d’échecs reste trop élevé. Les recherches se sont trop souvent limitées aux processus de dégradation sans accompagner les programmes de conservation des sols ni développer des moyens rentables de restauration de la productivité des sols, ce qui a contribué à entretenir ce décalage. Une nouvelle stratégie participative, la GCES, a été développée pour répondre positivement aux problèmes de gestion durable des eaux de surface, de la biomasse et de la fertilité des sols. Les premiers résultats obtenus en Algérie et en Equateur sont encourageants et laissent la place à tout un champ de recherche. Mots clés : Erosion, recherche, conservation des sols, stratégies traditionnelles, stratégies modernes, stratégie nouvelle, Algérie, Andes. |
C. Feller Note historique : Un fractionnement granulométrique de la matière organique des sols en 1874 Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (3), p. 195-200, 1998. @article{e_Feller1998,
title = {Note historique : Un fractionnement granulométrique de la matière organique des sols en 1874},
author = {C. Feller},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {3},
pages = {195-200},
abstract = {Depuis les vingt dernières années, des travaux de plus en plus nombreux mettent en oeuvre des fractionnements granulométriques et/ou densimétriques pour caractériser différents compartiments organiques des sols. Toutefois, à la différence des approches de type chimique ou biologique de la matière organique (MO) des sols, il ne semble pas exister d’étude historique exhaustive sur ce sujet. Pourtant, dés 1874, Schloesing publie, dans de bonnes conditions expérimentales et avec esprit critique, un fractionnement granulométrique de la MO des sols en vue de préciser son rôle dans la stabilité de l’agrégation des solsarables. Nous relatons ici ce travail. Schloesing s’interroge sur la répartition de la MO du sol entre le sable et l’argile. Il distingue cinq fractions qu’il nomme : ‘ gros sable ‘, ‘ sable fin ‘, ‘ écaille ‘ (fraction légère à la surface des ‘ sables fins ‘ et se détachant en ‘ écailles ‘ après séchage), et ‘ deux dépôts d’argile ‘. Les résultats sont présentés en trois tableaux avec les bilans pondéraux (99,9 %), les teneurs en carbone et azote par gramme de fraction, et par gramme du sol, et la composition minérale de trois des fractions. Une des conclusions de Schloesing est que : ‘ l’argile contient 6,9 % de matière organique ; c’est assez pour qu’elle soit réellement modifiée dans sa manière d’agir comme ciment ‘. Ce travail pourrait être publié de nos jours.},
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Depuis les vingt dernières années, des travaux de plus en plus nombreux mettent en oeuvre des fractionnements granulométriques et/ou densimétriques pour caractériser différents compartiments organiques des sols. Toutefois, à la différence des approches de type chimique ou biologique de la matière organique (MO) des sols, il ne semble pas exister d’étude historique exhaustive sur ce sujet. Pourtant, dés 1874, Schloesing publie, dans de bonnes conditions expérimentales et avec esprit critique, un fractionnement granulométrique de la MO des sols en vue de préciser son rôle dans la stabilité de l’agrégation des solsarables. Nous relatons ici ce travail. Schloesing s’interroge sur la répartition de la MO du sol entre le sable et l’argile. Il distingue cinq fractions qu’il nomme : ‘ gros sable ‘, ‘ sable fin ‘, ‘ écaille ‘ (fraction légère à la surface des ‘ sables fins ‘ et se détachant en ‘ écailles ‘ après séchage), et ‘ deux dépôts d’argile ‘. Les résultats sont présentés en trois tableaux avec les bilans pondéraux (99,9 %), les teneurs en carbone et azote par gramme de fraction, et par gramme du sol, et la composition minérale de trois des fractions. Une des conclusions de Schloesing est que : ‘ l’argile contient 6,9 % de matière organique ; c’est assez pour qu’elle soit réellement modifiée dans sa manière d’agir comme ciment ‘. Ce travail pourrait être publié de nos jours. |
P. Duchaufour Communication présentée au symposium n° 42 du 16è Congrès Mondial de l`IUSS. Montpellier, 1998. Réflexions sur les classifications des sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (3), p. 201-205, 1998. @article{f_Duchaufour1998,
title = {Communication présentée au symposium n° 42 du 16è Congrès Mondial de l`IUSS. Montpellier, 1998. Réflexions sur les classifications des sols},
author = {P. Duchaufour},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {3},
pages = {201-205},
abstract = {La classification des sols se heurte à deux difficultés majeures : (1) le sol n’est pas un objet défini ; il s’insère dans un ‘ continuum écologique ‘; (2) la hiérarchie des unités oblige à faire des choix difficiles entre les caractères de base et leur importance relative. Trois types de classification ont été passées en revue : (1) les classifications hiérarchisées, qui n’évitent pas ces deux difficultés ; (2) les référentiels classiques, qui ne les corrigent que partiellement ; (3) les référentiels de type ‘ fuzzy ‘ (flou), qui sont plus proches de la réalité, mais n’évitent pas le risque de confusion, car l’utilisateur doit faire certains choix. La World Reference Base paraît être un compromis satisfaisant, dans la mesure où elle est logique, flexible et facile à utiliser.
Mots clés : Classifications, référentiels, référentiel de type ` fuzzy `, Soil Taxonomy, World Reference Base for Soil Resources.},
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La classification des sols se heurte à deux difficultés majeures : (1) le sol n’est pas un objet défini ; il s’insère dans un ‘ continuum écologique ‘; (2) la hiérarchie des unités oblige à faire des choix difficiles entre les caractères de base et leur importance relative. Trois types de classification ont été passées en revue : (1) les classifications hiérarchisées, qui n’évitent pas ces deux difficultés ; (2) les référentiels classiques, qui ne les corrigent que partiellement ; (3) les référentiels de type ‘ fuzzy ‘ (flou), qui sont plus proches de la réalité, mais n’évitent pas le risque de confusion, car l’utilisateur doit faire certains choix. La World Reference Base paraît être un compromis satisfaisant, dans la mesure où elle est logique, flexible et facile à utiliser. Mots clés : Classifications, référentiels, référentiel de type ` fuzzy `, Soil Taxonomy, World Reference Base for Soil Resources. |