C. Cheverry; M. Robert La dégradation des sols irrigués et de la ressource en eau. Une menace pour l'avenir de l'agriculture et pour l'environnement des pays au sud de la Méditérranée ? Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (4), p. 217-226, 1998. @article{a_Cheverry1998,
title = {La dégradation des sols irrigués et de la ressource en eau. Une menace pour l'avenir de l'agriculture et pour l'environnement des pays au sud de la Méditérranée ?},
author = {C. Cheverry and M. Robert},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_4_CHEVERRY.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {4},
pages = {217-226},
abstract = {Le thème principal développé dans cet article tourne autour de la durabilité des systèmes irrigués dans les pays du Sud de la Méditerranée en évoquant, de manière concomitante, les problèmes liés à l’eau et ceux liés aux sols.
La limitation de la ressource en eau et les prévisions pessimistes dur son évolution, en fonction des évolutions démographiques et anthropiques, constituent certainement le problème le plus important. Il est évident, de plus, que la part de cette ressource consacrée à l’irrigation, va encore décroître en part relative.
L’irrigation s’accompagne, dans un certain nombre de cas, de phénomènes de dégradation des sols par salinisation secondaire. On distingue la salinisation stricto sensus, l’alcalinisation et la sodisation pour lesquels les mécanismes mis en cause et les effets sur la dégradation des sols sont très différents.
Une autre contrainte essentielle à prendre en compte est la dégradation de la qualité de l’eau à une utilisation intensive de l’eau et à des activité anthropiques polluantes : l’arsenic en Aisne et le fluor aux Etats Unis sont deux exemples particulièrement graves pris en compte.
Pour l’avenir, il sera nécessaire d’avoir une gestion plus rigoureuse de l’eau et des sols au niveau des bassins versants, échelle à laquelle les ressources sont étroitement liées, voire interactives, aussi bien au plan quantitatif et qualitatif.
Mots clés : Ressources en eaux et en sols, salinisation secondaire, dégradation des sols, pays du pourtour méditerranéen.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Le thème principal développé dans cet article tourne autour de la durabilité des systèmes irrigués dans les pays du Sud de la Méditerranée en évoquant, de manière concomitante, les problèmes liés à l’eau et ceux liés aux sols. La limitation de la ressource en eau et les prévisions pessimistes dur son évolution, en fonction des évolutions démographiques et anthropiques, constituent certainement le problème le plus important. Il est évident, de plus, que la part de cette ressource consacrée à l’irrigation, va encore décroître en part relative. L’irrigation s’accompagne, dans un certain nombre de cas, de phénomènes de dégradation des sols par salinisation secondaire. On distingue la salinisation stricto sensus, l’alcalinisation et la sodisation pour lesquels les mécanismes mis en cause et les effets sur la dégradation des sols sont très différents. Une autre contrainte essentielle à prendre en compte est la dégradation de la qualité de l’eau à une utilisation intensive de l’eau et à des activité anthropiques polluantes : l’arsenic en Aisne et le fluor aux Etats Unis sont deux exemples particulièrement graves pris en compte. Pour l’avenir, il sera nécessaire d’avoir une gestion plus rigoureuse de l’eau et des sols au niveau des bassins versants, échelle à laquelle les ressources sont étroitement liées, voire interactives, aussi bien au plan quantitatif et qualitatif. Mots clés : Ressources en eaux et en sols, salinisation secondaire, dégradation des sols, pays du pourtour méditerranéen. |
M. Badraoui; B. Soudi; A. Farhat Variation de la qualité des sols. Une base pour évaluer la durabilité de la mise en valeur agricole sous irrigation par pivot au Maroc Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (4), p. 227-233, 1998. @article{b_Badraoui1998,
title = {Variation de la qualité des sols. Une base pour évaluer la durabilité de la mise en valeur agricole sous irrigation par pivot au Maroc},
author = {M. Badraoui and B. Soudi and A. Farhat},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_4_BADRAOUI.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {4},
pages = {227-233},
abstract = {Dans les régions ariddes et semi-arides du Maroc, l’irrigation est nécessaire pour une production agricole satisfaisante et stable. Un développement important de l’irrigation par système pivot a été enregistré durant les 12 dernières années dans les zones arides où une agriculture pluviale avec des rendements aléatoires est pratiquée. Cette étude a pour objectif : (i) l’évaluation des variations caussées par l’irrigation par pivot pour quelques caractéristiques des sols de la Bahira, ii) l’analyse des taux de variation annuelle (TVA) des caractéristiques des sols en fonction de la qualité des eaux d’irrigation et iii) l’évaluation de la durabilité de la production du blé sous irrigation dans les conditions de la plaine de la Bahira au centre du Maroc.
Quanrante neuf pivots, couvrant des superficies allant de 25 à 50 ha et irrigués durant une période variant entre 1 et 10 ans, ont été sélectionnés. Les sols des parcelles irriguées par pivot et ceux des parcelles non irrigués adjacentes aux pivots (référence) ont été échantillonnés pour la détermination des principales caractéristiques des sols. La qualité de l’eau d’irrigation a été également évaluée. L’irrigation a causé une augmentation significative du taux de variation annuelle de la conductivité électrique de la pâte saturée (TVA-CE) dans 24 parcelles sur les 49 étudiées. La teneur en sodium échangeable et le taux de saturation de la capacité d’échange cationique (CEC) en sodium (ESP) ont été significativement augmentés dans respectivement 14 et 15 parcelles irriguées. Pour la plupart des pivots, l’irrigation n’a pas causé de variation significative des autres caractéristiques du sol étudiées. Il est montré que l’irrigation, même avec une eau de bonne qualité, a causé, sur des sols ayant une perméabilité satisfaisante (2 à 10 cm/h), une salinité critique pour le blé est variable d’un pivot à l’autre. Sept pivots ont déjà dépassé le seuil critique de réduction des potentialités de 10% dont 2 sont même arrivés à 50 %. Dans moins de 5 ans, 9 autres pivots parmi les 49 étudiés devraient enregistrer une diminution de 10 % par rapport à leur potentiel actuel à cause de la salinisation.
Mots clés : Irrigation, qualité, sol, eau, salinité.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Dans les régions ariddes et semi-arides du Maroc, l’irrigation est nécessaire pour une production agricole satisfaisante et stable. Un développement important de l’irrigation par système pivot a été enregistré durant les 12 dernières années dans les zones arides où une agriculture pluviale avec des rendements aléatoires est pratiquée. Cette étude a pour objectif : (i) l’évaluation des variations caussées par l’irrigation par pivot pour quelques caractéristiques des sols de la Bahira, ii) l’analyse des taux de variation annuelle (TVA) des caractéristiques des sols en fonction de la qualité des eaux d’irrigation et iii) l’évaluation de la durabilité de la production du blé sous irrigation dans les conditions de la plaine de la Bahira au centre du Maroc. Quanrante neuf pivots, couvrant des superficies allant de 25 à 50 ha et irrigués durant une période variant entre 1 et 10 ans, ont été sélectionnés. Les sols des parcelles irriguées par pivot et ceux des parcelles non irrigués adjacentes aux pivots (référence) ont été échantillonnés pour la détermination des principales caractéristiques des sols. La qualité de l’eau d’irrigation a été également évaluée. L’irrigation a causé une augmentation significative du taux de variation annuelle de la conductivité électrique de la pâte saturée (TVA-CE) dans 24 parcelles sur les 49 étudiées. La teneur en sodium échangeable et le taux de saturation de la capacité d’échange cationique (CEC) en sodium (ESP) ont été significativement augmentés dans respectivement 14 et 15 parcelles irriguées. Pour la plupart des pivots, l’irrigation n’a pas causé de variation significative des autres caractéristiques du sol étudiées. Il est montré que l’irrigation, même avec une eau de bonne qualité, a causé, sur des sols ayant une perméabilité satisfaisante (2 à 10 cm/h), une salinité critique pour le blé est variable d’un pivot à l’autre. Sept pivots ont déjà dépassé le seuil critique de réduction des potentialités de 10% dont 2 sont même arrivés à 50 %. Dans moins de 5 ans, 9 autres pivots parmi les 49 étudiés devraient enregistrer une diminution de 10 % par rapport à leur potentiel actuel à cause de la salinisation. Mots clés : Irrigation, qualité, sol, eau, salinité. |
P. Boivin; F. Favre; J-L. Maeght Les sols de la moyenne vallée du fleuve Sénégal. Caractéristiques et évolution sous irrigation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (4), p. 235-245, 1998. @article{c_Boivin1998,
title = {Les sols de la moyenne vallée du fleuve Sénégal. Caractéristiques et évolution sous irrigation},
author = {P. Boivin and F. Favre and J-L. Maeght},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_4_BOIVIN.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {4},
pages = {235-245},
abstract = {Les sols alluviaux de la moyenne vallée du fleuve Sénégal, développés en climat aride, sont l’objet d’aménagements hydro-agricoles visant à développer les productions irriguées. Pour l’instant, la riziculture est la production principale, complétée par du maraîchage. Ces dépôts fluviaux et fluvio-marins récents sont organisés en unités géomorphologiques. Les bourrelets de berge des multiples bras du fleuve Sénégal sont des formations de texture argilo-sablo-limoneuse. Les cuvettes de décantation des eux de crue sont des formations argileuses, où les sols présentent des caractères vertiques prononcés. Leur minéralogie fait apparaître un mélange de smectites et de kaolinites. De relativement mauvaises relations entre CEC et teneurs en eau laissent quelques doutes sur les proportions de minéraux à charges variables.
Ces sols sont naturellement salés selon un profil descendant, hérité du passée marin récent. Les sels sont très variables en composition et sans type dominant : chlorures et sulfates pour les anions, sodium, magnésium et calcium pour les cations.
Estimer leur évolution sous irrigation pose une gamme de question très large. La modification du régime hydrique est très importante et susceptible à elle seule de créer des conditions de pédogenèse différentes. Les sels neutres d’origine marine migrent dans les profils des la surface. L’eau du fleuve, d’influence continentale, présente une alcalinité résiduelle calcite positive, qui fait craindre une alcalinisation. Les difficultés d’approche sont nombreuses, en particulier du fait de l’absence de données anciennes, mais en raison de la relative jeunesse des périmètres irrigués, et de la nécessité de diagnostiquer des évolutions complexes et encore peu marquées.
Un ensemble de travaux a été conduit, pour préciser ces dynamiques et tenter de reconstituer l’évolution du sol sous culture depuis l’aménagement. Des approches comparatives sols nus / sols cultivés ont permis de définir dans le cas des carbonates des indicateurs du fonctionnement du sol. Des suivis du fonctionnement hydro-salin des sols irrigués permettent de compléter des approches et de définir les conditions générales d’évolution des sols plus perméable, de la culture et du tye de sol.
La faiblesse du lessivage sur les sols argileux fait craindre un processus d’alcalinisation, qui semble en cours. Les nappes superficielles sont bien drainées par le fleuve pour les sols plus perméables, mais le maraîchage qui y est généralement pratiqué ne permet pas de lessivage. Les recommandations en termes de système de culture par type de sol sont donc complexes. De nouvelles recherches nous semblent nécessaires, qui associent une approche de la géochimie des solutions, une analyse des constituants minéraux, et des essais de modélisation des transferts.
Mots clés : Salinité, alcalinité, Sénégal, irrigation, riziculture.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Les sols alluviaux de la moyenne vallée du fleuve Sénégal, développés en climat aride, sont l’objet d’aménagements hydro-agricoles visant à développer les productions irriguées. Pour l’instant, la riziculture est la production principale, complétée par du maraîchage. Ces dépôts fluviaux et fluvio-marins récents sont organisés en unités géomorphologiques. Les bourrelets de berge des multiples bras du fleuve Sénégal sont des formations de texture argilo-sablo-limoneuse. Les cuvettes de décantation des eux de crue sont des formations argileuses, où les sols présentent des caractères vertiques prononcés. Leur minéralogie fait apparaître un mélange de smectites et de kaolinites. De relativement mauvaises relations entre CEC et teneurs en eau laissent quelques doutes sur les proportions de minéraux à charges variables. Ces sols sont naturellement salés selon un profil descendant, hérité du passée marin récent. Les sels sont très variables en composition et sans type dominant : chlorures et sulfates pour les anions, sodium, magnésium et calcium pour les cations. Estimer leur évolution sous irrigation pose une gamme de question très large. La modification du régime hydrique est très importante et susceptible à elle seule de créer des conditions de pédogenèse différentes. Les sels neutres d’origine marine migrent dans les profils des la surface. L’eau du fleuve, d’influence continentale, présente une alcalinité résiduelle calcite positive, qui fait craindre une alcalinisation. Les difficultés d’approche sont nombreuses, en particulier du fait de l’absence de données anciennes, mais en raison de la relative jeunesse des périmètres irrigués, et de la nécessité de diagnostiquer des évolutions complexes et encore peu marquées. Un ensemble de travaux a été conduit, pour préciser ces dynamiques et tenter de reconstituer l’évolution du sol sous culture depuis l’aménagement. Des approches comparatives sols nus / sols cultivés ont permis de définir dans le cas des carbonates des indicateurs du fonctionnement du sol. Des suivis du fonctionnement hydro-salin des sols irrigués permettent de compléter des approches et de définir les conditions générales d’évolution des sols plus perméable, de la culture et du tye de sol. La faiblesse du lessivage sur les sols argileux fait craindre un processus d’alcalinisation, qui semble en cours. Les nappes superficielles sont bien drainées par le fleuve pour les sols plus perméables, mais le maraîchage qui y est généralement pratiqué ne permet pas de lessivage. Les recommandations en termes de système de culture par type de sol sont donc complexes. De nouvelles recherches nous semblent nécessaires, qui associent une approche de la géochimie des solutions, une analyse des constituants minéraux, et des essais de modélisation des transferts. Mots clés : Salinité, alcalinité, Sénégal, irrigation, riziculture. |
M. Lahlou; M. Badraoui; B. Soudi SMSS : un logiciel de simulation du mouvement de sels dans le sol Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (4), p. 247-256, 1998. @article{d_Lahlou1998,
title = {SMSS : un logiciel de simulation du mouvement de sels dans le sol},
author = {M. Lahlou and M. Badraoui and B. Soudi},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_4_LALHOU.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {4},
pages = {247-256},
abstract = {La dégradation de la qualité des sols et des eaux constitue un danger sérieux pour la durabilité des systèmes irrigués. Pour prévenir cette dégradation, il est devenu absolument nécessaire de développer des modèles de simulation en vue d’évaluer les effets à long terme des pratiques agricoles modernes sur la qualité des sols et des eaux. Le modèle de simulation du mouvement des sels dans le sol développé par Laudelout et al (1994) a été repris sous forme d’une d’un programme informatique sur simple d’utilisation sous l’environnement Windows. Le modèle postule un mouvement de l’eau à régime constant à travers un sol partiellement saturé. Il prédit les effets et/ou la sodification des sols suite à l’apport d’eau d’une qualité donnée fait intervenir (1) les équilibres physico-chimiques du sol ; (2) l’échange ionique qui s’opère entre la solution du sol et le complexe argilo-humique ; et (3) les mouvements des solutés dans le sol. La description du modèle et de son logiciel d’application constitue l’objet de cet article.
Mots clés : Modélisation, salinité, alcalinité, échange ionique, mouvement des solutés, logiciel.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
La dégradation de la qualité des sols et des eaux constitue un danger sérieux pour la durabilité des systèmes irrigués. Pour prévenir cette dégradation, il est devenu absolument nécessaire de développer des modèles de simulation en vue d’évaluer les effets à long terme des pratiques agricoles modernes sur la qualité des sols et des eaux. Le modèle de simulation du mouvement des sels dans le sol développé par Laudelout et al (1994) a été repris sous forme d’une d’un programme informatique sur simple d’utilisation sous l’environnement Windows. Le modèle postule un mouvement de l’eau à régime constant à travers un sol partiellement saturé. Il prédit les effets et/ou la sodification des sols suite à l’apport d’eau d’une qualité donnée fait intervenir (1) les équilibres physico-chimiques du sol ; (2) l’échange ionique qui s’opère entre la solution du sol et le complexe argilo-humique ; et (3) les mouvements des solutés dans le sol. La description du modèle et de son logiciel d’application constitue l’objet de cet article. Mots clés : Modélisation, salinité, alcalinité, échange ionique, mouvement des solutés, logiciel. |
A. Mhiri; J. Tarhouni; M. Hachicha; F. Lebdi Approche systémique des risques de salinisation par endoréisation anthropique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (4), p. 257-268, 1998. @article{e_Mhiri1998,
title = {Approche systémique des risques de salinisation par endoréisation anthropique},
author = {A. Mhiri and J. Tarhouni and M. Hachicha and F. Lebdi},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_4_MHIRI.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {4},
pages = {257-268},
abstract = {Dans les régions arides et semi-arides méditerranéennes, la raréfaction des ressources en eau de bonne qualité conduit à l’utilisation des eaux saumâtres pour l’irrigation. C’est ainsi que sur le contient l’utilisation des eaux de surface se généralise dans plusieurs pays. Ceci se traduit par une accumulation progressive de quantités non négligeables de sols solubles dans les systèmes hydro-géo-pédologiques des zones basses où se localisent généralement les périmètres irrigués. L’analyse de la situation a été effectuée dans la Vallée de la Mejerda, principal cours d’eau exoréïque de la Tunisie. L’établissement du bilan salin actuel à l’échelle de l’ensemble du système a été effectué. Sa comparaison avec celui qui a prévalu avant l’artificialisation du fonctionnement hydrologique de ce bassin a permis de confirmer l’accumulation de grandes quantités de sels sur le continent et l’altération de la qualité des eaux utilisées (de surface et des nappes phréatiques) vers une salinisation progressive des compartiments bas des sous-systèmes analysée. L’adoption de cette approche systémique dans l’étude des processus de salinisation des terres conduit à proposer le concept de l’endoréïsation anthropique des régions naturellement exoréïques. Les conséquences d’un risque à long terme de salinisation des terres par suite de la rétention des eaux superficielles sur le continent sont examinées.
Mots clés : Salinisation, anthropisation, approche systémique.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Dans les régions arides et semi-arides méditerranéennes, la raréfaction des ressources en eau de bonne qualité conduit à l’utilisation des eaux saumâtres pour l’irrigation. C’est ainsi que sur le contient l’utilisation des eaux de surface se généralise dans plusieurs pays. Ceci se traduit par une accumulation progressive de quantités non négligeables de sols solubles dans les systèmes hydro-géo-pédologiques des zones basses où se localisent généralement les périmètres irrigués. L’analyse de la situation a été effectuée dans la Vallée de la Mejerda, principal cours d’eau exoréïque de la Tunisie. L’établissement du bilan salin actuel à l’échelle de l’ensemble du système a été effectué. Sa comparaison avec celui qui a prévalu avant l’artificialisation du fonctionnement hydrologique de ce bassin a permis de confirmer l’accumulation de grandes quantités de sels sur le continent et l’altération de la qualité des eaux utilisées (de surface et des nappes phréatiques) vers une salinisation progressive des compartiments bas des sous-systèmes analysée. L’adoption de cette approche systémique dans l’étude des processus de salinisation des terres conduit à proposer le concept de l’endoréïsation anthropique des régions naturellement exoréïques. Les conséquences d’un risque à long terme de salinisation des terres par suite de la rétention des eaux superficielles sur le continent sont examinées. Mots clés : Salinisation, anthropisation, approche systémique. |
M. K. N'Diaye; D. Guindo Evolution des sols irrigués de la vallée du Niger (Mali). Sodisation et alcalinisation sous riziculture Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (4), p. 269-276, 1998. @article{f_N'Diaye1998,
title = {Evolution des sols irrigués de la vallée du Niger (Mali). Sodisation et alcalinisation sous riziculture},
author = {M. K. N'Diaye and D. Guindo},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_4_NDIAYE.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {4},
pages = {269-276},
abstract = {Comme dans tout le Sahel, la riziculture au Mali prend aujourd’hui une place très importante. Il en est ainsi dans la plaine alluviale du delta central du Niger où la culture du riz remonte à plus de 50 ans. La production traditionnelle basée sur le semis et peu intensive a progressivement été remplacée par une production intensive en grande partie liée à la réhabilitation des périmètres irrigués anciens. Outre les aménagements des réseaux d’irrigation et de drainage, un changement dans les pratiques culturales basé sur le repiquage du riz et l’amélioration des sols irrigués gérés par l’Office du Niger est moins due à leur salinisation sensu stricto qu’aux phénomènes de sodisation et d’alcalinisation. En effet, bien que faiblement minéralisées et de SAR faible, les eaux d’irrigation ont une alcalinité résiduelle positive de sorte que leur évaporation au camp conduit à la sodisation et à l’alcalinisation des sols. La dynamique est difficile à évaluer en raison de sa variabilité spatio-temporelle élevée et de sa lenteur. Sa réversibilité (tassement, stabilité structurale) sont également constatés. Ceci s’accompagne d’une remontée de la nappe phréatique qui était au départ très basse et peut aujourd’hui affleurer, surtout là où deux cultures successives sont réalisée dans l’année.
Ces différents constats sont au centre des débats actuels sur la dégradation des sols et l’avenir à long terme pour la riziculture à l’Office du Niger.
Mots clés : Fertilité, irrigation, sodisation, alcalinisation.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Comme dans tout le Sahel, la riziculture au Mali prend aujourd’hui une place très importante. Il en est ainsi dans la plaine alluviale du delta central du Niger où la culture du riz remonte à plus de 50 ans. La production traditionnelle basée sur le semis et peu intensive a progressivement été remplacée par une production intensive en grande partie liée à la réhabilitation des périmètres irrigués anciens. Outre les aménagements des réseaux d’irrigation et de drainage, un changement dans les pratiques culturales basé sur le repiquage du riz et l’amélioration des sols irrigués gérés par l’Office du Niger est moins due à leur salinisation sensu stricto qu’aux phénomènes de sodisation et d’alcalinisation. En effet, bien que faiblement minéralisées et de SAR faible, les eaux d’irrigation ont une alcalinité résiduelle positive de sorte que leur évaporation au camp conduit à la sodisation et à l’alcalinisation des sols. La dynamique est difficile à évaluer en raison de sa variabilité spatio-temporelle élevée et de sa lenteur. Sa réversibilité (tassement, stabilité structurale) sont également constatés. Ceci s’accompagne d’une remontée de la nappe phréatique qui était au départ très basse et peut aujourd’hui affleurer, surtout là où deux cultures successives sont réalisée dans l’année. Ces différents constats sont au centre des débats actuels sur la dégradation des sols et l’avenir à long terme pour la riziculture à l’Office du Niger. Mots clés : Fertilité, irrigation, sodisation, alcalinisation. |
S. Salim; D. Tessier Évolution des propriétés physiques et physico-chimiques de sols salés de la basse vallée de l'Euphrate (Syrie) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (4), p. 277-287, 1998. @article{g_Salim1998,
title = {Évolution des propriétés physiques et physico-chimiques de sols salés de la basse vallée de l'Euphrate (Syrie)},
author = {S. Salim and D. Tessier},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_4_SALIM.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {4},
pages = {277-287},
abstract = {Cette étude a été réalisée sur les sols de la ferme expérimentale dite du « 7 avril », à Deir Ezzor dans la Basse Vallée de l’Euphrate (Syrie). Trois profils ont été comparés correspondant à un sol salé témoin non irrigué et à deux sols irrigués, drainés et cultivés.
Les sols sont de composition granulométrique argilo-limoneuse à limono-argileux et les variations verticales de granulométrie apparaissent largement fonction des conditions de mise en place de l’alluvion. La composition minéralogique des argiles est homogène avec la présence de kaolinite, d’illite et de minéraux 2:1 à caractère smectitiqueen proportion similaire. Le sodium échangeable est présent en quantité importante dans l’ensemble des horizons. Le sol salé non cultivé contient de fortes accumulations en sels et NaCl domine. On note la présence de Bassanite (CaSO4. 0,5 H2O), mais aussi d’un minéral très hydrophile constitué de chlorure de calcium et de magnésium (tachyhydrite, Ca, Mg2, Cl6, 12H2O).
A partir d’échantillon de sols prélevés après la période de mise en culture (pivot central et solide set), des mottes (~10 cm3) ont été extraites du sol et étudiées à l’état non remanié. L’étude de la rétention de l’eau a été faite en contrôlant le potentiel matriciel (Ψt de - 2,8 MPa à - 6,9 MPa), les résultats montrent un accroissement considérable de la rétention de l’eau liée à l’importante des sels présents dans les sols et à la composante osmotique dans la rétention de l’eau du sol. Dans les sols cultivés et irrigués, il existe aux hauts potentiels (~- 1 Kpa) une porosité de drainage et des pores accessibles aux racines des plantes. Les opérations d’irrigation-drainage ont donc conduit à améliorer les propriétés physiques des sols par rapport au sol témoin salé.
Des études de lessivage des sels réalisées au laboratoire sur des échantillons de sols de l’ordre de 200 cm3. A cet effet, un appareil triaxial modifié a été utilisé afin de contrôler les déformations radiales et axiales de l’échantillon au cours de l’humectation. Après saturation, on étudie la perméabilité et on analyse la composition des solutions ayant percolé au travers de l’échantillon. L’appareillage permet donc de suivre simultanément la salinité des sols, de la corréler avec la conductivité hydraulique et en même temps d’étudier la déformation du sol (gonflement, retrait, dispersion). Des changements important, à la fois de la nature et de la conservation des divers anions et cations, ont été observés. Les solutions extraites montrent une évolution de la concentration entre les cations et les anions au cours de la dilution des sols avec diminution ou augmentation du volume. Suivant les cas, la conductivité hydraulique reste importante, ou au contraire, chute spectaculairement au cours du lessivage. Des conclusions quant aux conditions de maintient de la stabilité de la structure e fonction de la composition de l’eau sont envisagées.
Mots clés : Sols, salinité, irrigation, propriété physiques.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Cette étude a été réalisée sur les sols de la ferme expérimentale dite du « 7 avril », à Deir Ezzor dans la Basse Vallée de l’Euphrate (Syrie). Trois profils ont été comparés correspondant à un sol salé témoin non irrigué et à deux sols irrigués, drainés et cultivés. Les sols sont de composition granulométrique argilo-limoneuse à limono-argileux et les variations verticales de granulométrie apparaissent largement fonction des conditions de mise en place de l’alluvion. La composition minéralogique des argiles est homogène avec la présence de kaolinite, d’illite et de minéraux 2:1 à caractère smectitiqueen proportion similaire. Le sodium échangeable est présent en quantité importante dans l’ensemble des horizons. Le sol salé non cultivé contient de fortes accumulations en sels et NaCl domine. On note la présence de Bassanite (CaSO4. 0,5 H2O), mais aussi d’un minéral très hydrophile constitué de chlorure de calcium et de magnésium (tachyhydrite, Ca, Mg2, Cl6, 12H2O). A partir d’échantillon de sols prélevés après la période de mise en culture (pivot central et solide set), des mottes (~10 cm3) ont été extraites du sol et étudiées à l’état non remanié. L’étude de la rétention de l’eau a été faite en contrôlant le potentiel matriciel (Ψt de - 2,8 MPa à - 6,9 MPa), les résultats montrent un accroissement considérable de la rétention de l’eau liée à l’importante des sels présents dans les sols et à la composante osmotique dans la rétention de l’eau du sol. Dans les sols cultivés et irrigués, il existe aux hauts potentiels (~- 1 Kpa) une porosité de drainage et des pores accessibles aux racines des plantes. Les opérations d’irrigation-drainage ont donc conduit à améliorer les propriétés physiques des sols par rapport au sol témoin salé. Des études de lessivage des sels réalisées au laboratoire sur des échantillons de sols de l’ordre de 200 cm3. A cet effet, un appareil triaxial modifié a été utilisé afin de contrôler les déformations radiales et axiales de l’échantillon au cours de l’humectation. Après saturation, on étudie la perméabilité et on analyse la composition des solutions ayant percolé au travers de l’échantillon. L’appareillage permet donc de suivre simultanément la salinité des sols, de la corréler avec la conductivité hydraulique et en même temps d’étudier la déformation du sol (gonflement, retrait, dispersion). Des changements important, à la fois de la nature et de la conservation des divers anions et cations, ont été observés. Les solutions extraites montrent une évolution de la concentration entre les cations et les anions au cours de la dilution des sols avec diminution ou augmentation du volume. Suivant les cas, la conductivité hydraulique reste importante, ou au contraire, chute spectaculairement au cours du lessivage. Des conclusions quant aux conditions de maintient de la stabilité de la structure e fonction de la composition de l’eau sont envisagées. Mots clés : Sols, salinité, irrigation, propriété physiques. |
S.A. Snoussi; A. Halitim Valorisation des eaux salines pour la nutrition minérale des plantes cultivées. Cas de la tomate et du haricot Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 5 (4), p. 289-298, 1998. @article{h_Snoussi1998,
title = {Valorisation des eaux salines pour la nutrition minérale des plantes cultivées. Cas de la tomate et du haricot},
author = {S.A. Snoussi and A. Halitim},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_5_4_SNOUSSI.pdf},
year = {1998},
date = {1998-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {5},
number = {4},
pages = {289-298},
abstract = {Dans les régions à climat chaud et aride, les besoins en eau des cultures sont élevés alors que l’eau disponible présente souvent une forte minéralisation défavorable à son utilisation en irrigation. Une des possibilités pour développer des productions légumières et horticoles dans ces régions est d’utiliser les sols peu évolués (régosols) comme support inerte pour les cultures et d’assurer l’intégralité des besoins en eau et en sels minéraux des plantes par la transformation des eaux naturelles en solutions nutritives.
Les diminutions de hauteur, de vitesse de croissance, du nombre de feuilles, du nombre de fruits, de la production de fruits et de la biomasse produite sont en relation en relation directe avec la concentration saline des eaux naturelles. La conséquence en est une diminution de la végétation et de la qualité de certaines productions, en particulier du haricot.
L’addition d’élémentsnutritifs aux eaux naturelles salines permet de diminuer l’effet de la salinité en accroissant à la fois la production totale et la qualité des fruits. En outre, le cycle de développement des plantes peu devenir très proche des situations irriguées avec des eaux initialement de bonne qualité.
La transformation des eaux naturelles salines en solutions nutritives modifie de façon significative les paramètres de croissance et de production. Les variations sont plus importantes chez la tomate que chez le haricot. La comparaison des productions obtenues pour les deux espèces testées, montre que la tomate cultivée dans les eaux corrigées T1C (eau fortement saline de Gassi-Touil A corrigée) et T3C (eau saline de l’Oued Chellif corrigée) se distingue de celle obtenue dans les eaux naturelles. La production de matière sèche totale et de fruits est de 13 à 16 fois plus importante. En revanche, pour le haricot, les eaux corrigées accroissent seulement d’environ 6 fois les paramètres précités.
Mots clés : Salinité, hydroponie, macro-éléments, solution nutritive, tomate, haricot.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Dans les régions à climat chaud et aride, les besoins en eau des cultures sont élevés alors que l’eau disponible présente souvent une forte minéralisation défavorable à son utilisation en irrigation. Une des possibilités pour développer des productions légumières et horticoles dans ces régions est d’utiliser les sols peu évolués (régosols) comme support inerte pour les cultures et d’assurer l’intégralité des besoins en eau et en sels minéraux des plantes par la transformation des eaux naturelles en solutions nutritives. Les diminutions de hauteur, de vitesse de croissance, du nombre de feuilles, du nombre de fruits, de la production de fruits et de la biomasse produite sont en relation en relation directe avec la concentration saline des eaux naturelles. La conséquence en est une diminution de la végétation et de la qualité de certaines productions, en particulier du haricot. L’addition d’élémentsnutritifs aux eaux naturelles salines permet de diminuer l’effet de la salinité en accroissant à la fois la production totale et la qualité des fruits. En outre, le cycle de développement des plantes peu devenir très proche des situations irriguées avec des eaux initialement de bonne qualité. La transformation des eaux naturelles salines en solutions nutritives modifie de façon significative les paramètres de croissance et de production. Les variations sont plus importantes chez la tomate que chez le haricot. La comparaison des productions obtenues pour les deux espèces testées, montre que la tomate cultivée dans les eaux corrigées T1C (eau fortement saline de Gassi-Touil A corrigée) et T3C (eau saline de l’Oued Chellif corrigée) se distingue de celle obtenue dans les eaux naturelles. La production de matière sèche totale et de fruits est de 13 à 16 fois plus importante. En revanche, pour le haricot, les eaux corrigées accroissent seulement d’environ 6 fois les paramètres précités. Mots clés : Salinité, hydroponie, macro-éléments, solution nutritive, tomate, haricot. |