J-C. Baudez; C. Loumagne; C. Michel; B. Palagos; V. Gomendy; F. Bartoli Modélisation hydrologique et hétérogénéité spatiale des bassins - Vers une comparaison de l'approche globale et de l'approche distribuée Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 6 (4), p. 165-184, 1999. @article{a_Baudez1999,
title = {Modélisation hydrologique et hétérogénéité spatiale des bassins - Vers une comparaison de l'approche globale et de l'approche distribuée},
author = {J-C. Baudez and C. Loumagne and C. Michel and B. Palagos and V. Gomendy and F. Bartoli},
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year = {1999},
date = {1999-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {6},
number = {4},
pages = {165-184},
abstract = {La pertinence de l’utilisation d’une approche distribuée par rapport à une approche globale de la transformation pluie-débit à travers un modèle hydrologique est une question souvent résolue de façon intuitive et au cas par cas. Cette recherche présente une tentative pour répondre à ce problème, afin d’améliorer les procédures de modélisation des débits d’un bassin versant, mais aussi de les généraliser aux différentes situations rencontrées. Deux approches complémentaires ont été suivies sur un échantillon de quinze triplets de bassins versants français jaugés, chacun de ces triplets étant constitué de deux sous-bassins juxtaposés d’amont en aval et de superficie équivalente, et d’un petit sous-bassin aval. La première approche a consisté à étudier l’intérêt de découper un bassin versant en sous-unités pour sa modélisation hydrologique. Pour ce faire, une analyse statistique non paramétrique des résultats du critère de Nash de validité d’un modèle s’est avérée être la plus pertinente pour classer les bassins en fonction de la valeur du test de Wilcoxon. La seconde approche a porté sur une recherche, pour le même échantillon de bassins, de caractéristiques supposées à priori déterminantes pour l’hydrologie, à savoir la densité du réseau hydrographique, l’hypsométrie, et la nature des couvertures pédologique et végétale. Les différences observées sur les caractéristiques de deux sous-bassins juxtaposés ont été quantifiées afin d’obtenir des indices d’hétérogénéité de bassin. Une comparaison des résultats a été alors réalisée afin de déterminer s’il était possible d’établir un lien entre la préférence raisonnée d’un type de modélisation hydrologique et les degrés d’hétérogénéité de bassin. Cette comparaison a mis en évidence une relation entre les valeurs du test de Wilcoxon et certains déterminants hydrologiques. C’est ainsi que le degré d’hétérogénéité de la couverture pédologique s’est avéré être le plus discriminant dans le choix de discrétiser ou non un bassin versant. Certaines valeurs du test de Wilcoxon ont été aussi reliées à la taille des bassins, ce qui serait attribuable au fait que les hétérogénéités de bassin peuvent augmenter en fonction de l’échelle d’observation, en ce qui concerne notamment la couverture pédologique.
Mots clés : Modélisation hydrologique, bassins versants, déterminants hydrologiques, indice d`hétérogénéité, densité de réseau, hypsométrie, sols, végétation, superficie de bassin.},
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La pertinence de l’utilisation d’une approche distribuée par rapport à une approche globale de la transformation pluie-débit à travers un modèle hydrologique est une question souvent résolue de façon intuitive et au cas par cas. Cette recherche présente une tentative pour répondre à ce problème, afin d’améliorer les procédures de modélisation des débits d’un bassin versant, mais aussi de les généraliser aux différentes situations rencontrées. Deux approches complémentaires ont été suivies sur un échantillon de quinze triplets de bassins versants français jaugés, chacun de ces triplets étant constitué de deux sous-bassins juxtaposés d’amont en aval et de superficie équivalente, et d’un petit sous-bassin aval. La première approche a consisté à étudier l’intérêt de découper un bassin versant en sous-unités pour sa modélisation hydrologique. Pour ce faire, une analyse statistique non paramétrique des résultats du critère de Nash de validité d’un modèle s’est avérée être la plus pertinente pour classer les bassins en fonction de la valeur du test de Wilcoxon. La seconde approche a porté sur une recherche, pour le même échantillon de bassins, de caractéristiques supposées à priori déterminantes pour l’hydrologie, à savoir la densité du réseau hydrographique, l’hypsométrie, et la nature des couvertures pédologique et végétale. Les différences observées sur les caractéristiques de deux sous-bassins juxtaposés ont été quantifiées afin d’obtenir des indices d’hétérogénéité de bassin. Une comparaison des résultats a été alors réalisée afin de déterminer s’il était possible d’établir un lien entre la préférence raisonnée d’un type de modélisation hydrologique et les degrés d’hétérogénéité de bassin. Cette comparaison a mis en évidence une relation entre les valeurs du test de Wilcoxon et certains déterminants hydrologiques. C’est ainsi que le degré d’hétérogénéité de la couverture pédologique s’est avéré être le plus discriminant dans le choix de discrétiser ou non un bassin versant. Certaines valeurs du test de Wilcoxon ont été aussi reliées à la taille des bassins, ce qui serait attribuable au fait que les hétérogénéités de bassin peuvent augmenter en fonction de l’échelle d’observation, en ce qui concerne notamment la couverture pédologique. Mots clés : Modélisation hydrologique, bassins versants, déterminants hydrologiques, indice d`hétérogénéité, densité de réseau, hypsométrie, sols, végétation, superficie de bassin. |
P. Chéry; O. Lavialle; H. Bourennane; D. King; A. Bruand Variabilité verticale de la composition granulométrique des limons de Petite Beauce (France) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 6 (4), p. 185-195, 1999. @article{b_Chéry1999,
title = {Variabilité verticale de la composition granulométrique des limons de Petite Beauce (France)},
author = {P. Chéry and O. Lavialle and H. Bourennane and D. King and A. Bruand},
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date = {1999-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {185-195},
abstract = {En Petite Beauce, les matériaux limono-argileux à argilo-limoneux (limons de Beauce) présentent fréquemment une augmentation de la teneur en argile avec la profondeur. L’actuelle couverture pédologique s’étant développée dans ces matériaux, une telle différenciation granulométrique peut résulter soit de processus pédologiques, soit de processus sédimentaires. L’origine de cette différenciation n’ayant pas été clairement établie, l’objectif de cette étude est de la discuter sur la base d’un ensemble d’analyses granulométriques. La composition granulométrique de 138 horizons a été déterminée au laboratoire. Ces horizons étaient issus de 40 fosses pédologiques réparties sur un secteur d’environ 2 500 ha. Les résultats ont montré l’existence de deux groupes d’horizons caractérisés par des teneurs moyennes en argile de 31,5 et 37,2 %, et limon grossier de respectivement 29,8 et 23,8 %. Ces teneurs ainsi que le rapport LF/LG sont significativement différentes entre les deux groupes d’horizons au seuil de 1 %. Lorsqu’il y a localement superposition d’horizons appartenant à ces deux groupes, les horizons les moins argileux sont toujours situés au-dessus de ceux qui sont le plus argileux. La distribution verticale se fait donc toujours dans le même ordre. De tels résultats indiquent que la différence de teneur en argile a pour origine deux apports successifs de sédiments éoliens ; il s’agit par conséquent d’une discontinuité d’origine sédimentaire.
Mots clés : Limon, Beauce, ACP, classification, granulométrie.},
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En Petite Beauce, les matériaux limono-argileux à argilo-limoneux (limons de Beauce) présentent fréquemment une augmentation de la teneur en argile avec la profondeur. L’actuelle couverture pédologique s’étant développée dans ces matériaux, une telle différenciation granulométrique peut résulter soit de processus pédologiques, soit de processus sédimentaires. L’origine de cette différenciation n’ayant pas été clairement établie, l’objectif de cette étude est de la discuter sur la base d’un ensemble d’analyses granulométriques. La composition granulométrique de 138 horizons a été déterminée au laboratoire. Ces horizons étaient issus de 40 fosses pédologiques réparties sur un secteur d’environ 2 500 ha. Les résultats ont montré l’existence de deux groupes d’horizons caractérisés par des teneurs moyennes en argile de 31,5 et 37,2 %, et limon grossier de respectivement 29,8 et 23,8 %. Ces teneurs ainsi que le rapport LF/LG sont significativement différentes entre les deux groupes d’horizons au seuil de 1 %. Lorsqu’il y a localement superposition d’horizons appartenant à ces deux groupes, les horizons les moins argileux sont toujours situés au-dessus de ceux qui sont le plus argileux. La distribution verticale se fait donc toujours dans le même ordre. De tels résultats indiquent que la différence de teneur en argile a pour origine deux apports successifs de sédiments éoliens ; il s’agit par conséquent d’une discontinuité d’origine sédimentaire. Mots clés : Limon, Beauce, ACP, classification, granulométrie. |
P. Trichet; C. Jolivet; D. Arrouays; D. Loustau; D Bert; J. Ranger Le maintien de la fertilité des sols forestiers landais dans le cadre de la sylviculture intensive du pin maritime - Revue bibliographique et identification des pistes de recherches Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 6 (4), p. 197-216, 1999. @article{c_Trichet1999,
title = {Le maintien de la fertilité des sols forestiers landais dans le cadre de la sylviculture intensive du pin maritime - Revue bibliographique et identification des pistes de recherches},
author = {P. Trichet and C. Jolivet and D. Arrouays and D. Loustau and D Bert and J. Ranger},
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year = {1999},
date = {1999-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {Les sols du massif forestier des Landes de Gascogne sont des sols sableux podzolisés caractérisés par une forte acidité, une pauvreté en ressources minérales assimilables, fortement liée à la faible capacité de rétention de leur complexe adsorbant, la présence d’un alios plus ou moins induré et superficiel et d’une nappe phréatique atteignant la surface en hiver en lande humide. La végétation, le développement du profil et les stocks de matière organique dépendent étroitement du niveau de la nappe phréatique dont l’amplitude de battement varie en fonction du micro-relief. Le manque de connaissances sur la matière organique du sol, qui est une clef de compréhension de l’évolution de la fertilité, rend difficile l’établissement d’un diagnostic fiable sur le maintien de la fertilité azotée des sols landais. De plus, le non renouvellement de la ressource azotée par fertilisation, laisse entrevoir un appauvrissement progressif des réserves à chaque rotation. Pour le phosphore, la fertilisation des peuplements à chaque rotation maintient en équilibre la faible fertilité phosphatée des sols landais. Le potassium, et le magnésium, ne sont pas apportés par fertilisation. Le calcium est apporté à des niveaux variables comme élément constitutif des engrais phosphatés. Le faible niveau de connaissances sur leur cycle biogéochimique ne permet pas de conclure sur le caractère durable de la disponibilité de ces éléments dans les sols landais. De toutes les modifications probables de l’itinéraire technique sylvicole du Pin maritime, le raccourcissement des révolutions est sans doute le point le plus délicat à prendre en compte dans le raisonnement du maintien de la fertilité des sols landais, en raison de l’augmentation de la fréquence des prélèvements minéraux et organiques et des perturbations du sol occasionnées à chaque coupe rase.
Mots clés : Gestion durable, sol, fertilité, Pin maritime, Podzol, azote, phosphore, potassium, calcium, matière organique.},
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Les sols du massif forestier des Landes de Gascogne sont des sols sableux podzolisés caractérisés par une forte acidité, une pauvreté en ressources minérales assimilables, fortement liée à la faible capacité de rétention de leur complexe adsorbant, la présence d’un alios plus ou moins induré et superficiel et d’une nappe phréatique atteignant la surface en hiver en lande humide. La végétation, le développement du profil et les stocks de matière organique dépendent étroitement du niveau de la nappe phréatique dont l’amplitude de battement varie en fonction du micro-relief. Le manque de connaissances sur la matière organique du sol, qui est une clef de compréhension de l’évolution de la fertilité, rend difficile l’établissement d’un diagnostic fiable sur le maintien de la fertilité azotée des sols landais. De plus, le non renouvellement de la ressource azotée par fertilisation, laisse entrevoir un appauvrissement progressif des réserves à chaque rotation. Pour le phosphore, la fertilisation des peuplements à chaque rotation maintient en équilibre la faible fertilité phosphatée des sols landais. Le potassium, et le magnésium, ne sont pas apportés par fertilisation. Le calcium est apporté à des niveaux variables comme élément constitutif des engrais phosphatés. Le faible niveau de connaissances sur leur cycle biogéochimique ne permet pas de conclure sur le caractère durable de la disponibilité de ces éléments dans les sols landais. De toutes les modifications probables de l’itinéraire technique sylvicole du Pin maritime, le raccourcissement des révolutions est sans doute le point le plus délicat à prendre en compte dans le raisonnement du maintien de la fertilité des sols landais, en raison de l’augmentation de la fréquence des prélèvements minéraux et organiques et des perturbations du sol occasionnées à chaque coupe rase. Mots clés : Gestion durable, sol, fertilité, Pin maritime, Podzol, azote, phosphore, potassium, calcium, matière organique. |
D. King; M. Jamagne; D. Arrouays; M. Bornand; J-C. Favrot; R. Hardy; C. Le Bas; P. Stengel Note de synthèse - Inventaire cartographique et surveillance des sols en France page - Etat d'avancement et exemples d'utilisation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 6 (4), p. 215-228, 1999. @article{d_King1999,
title = {Note de synthèse - Inventaire cartographique et surveillance des sols en France page - Etat d'avancement et exemples d'utilisation},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {215-228},
abstract = {Un bilan des principaux programmes de cartographie et de surveillance des sols est dressé pour le territoire français.
Le programme « Inventaire, Gestion et Conservation des Sols « (I.G.C.S.) à l’échelle du 1/250 000 vise un inventaire cartographique exhaustif tandis que le programme « Connaissance Pédologique de la France » (C.P.F.) au 1/100 000, comme les opérations Secteurs de Référence, se limite dorénavant à des aires représentatives pour une connaissance plus détaillée des lois de distribution spatiale des sols.
La surveillance des sols est assurée, pour les surfaces forestières, par le programme RENECOFOR en lien avec le réseau « santé des forêts ». Par contre, dans le domaine agricole, le programme « Observation de la Qualité des Sols » (O.Q.S.) possède un nombre très limité de sites. Un nouveau programme du ministère de l’Environnement (GESSOL) vise à établir un dispositif de surveillance de la qualité des sols.
Ces différents travaux de cartographie et de surveillance des sols sont mis en perspective avec des programmes achevés ou en projet à l’échelle européenne. On constate que la France a investi des moyens modérés comparativement à ses voisins dans le domaine de l’inventaire des sols et encore moins dans celui de leur surveillance.
L’utilisation des informations est un point crucial pour répondre à la demande dans les domaines de la production agricole, de la gestion de l’espace rural et de la protection des ressources naturelles. Dans la plus part des cas, les bases de données « sols » sont croisées avec d’autres informations sur l’environnement. Les combinaisons sont réalisées grâce à des modèles couplés avec des Systèmes d’Information Géographique. Si les aspects méthodologiques ont fait des progrès considérables, on note encore de nombreuses difficultés à intégrer les informations sur les sols dans les processus de décision.
Les perspectives sont d’intégrer les programmes de cartographie dans un système multiéchelle, de renforcer les programmes de surveillance en zone agricoles et de mettre en œuvre une politique de large diffusion des informations auprès des décideurs mais aussi du public.
Mots clés : Sol, cartographie, surveillance, base de données.},
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tppubtype = {article}
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Un bilan des principaux programmes de cartographie et de surveillance des sols est dressé pour le territoire français. Le programme « Inventaire, Gestion et Conservation des Sols « (I.G.C.S.) à l’échelle du 1/250 000 vise un inventaire cartographique exhaustif tandis que le programme « Connaissance Pédologique de la France » (C.P.F.) au 1/100 000, comme les opérations Secteurs de Référence, se limite dorénavant à des aires représentatives pour une connaissance plus détaillée des lois de distribution spatiale des sols. La surveillance des sols est assurée, pour les surfaces forestières, par le programme RENECOFOR en lien avec le réseau « santé des forêts ». Par contre, dans le domaine agricole, le programme « Observation de la Qualité des Sols » (O.Q.S.) possède un nombre très limité de sites. Un nouveau programme du ministère de l’Environnement (GESSOL) vise à établir un dispositif de surveillance de la qualité des sols. Ces différents travaux de cartographie et de surveillance des sols sont mis en perspective avec des programmes achevés ou en projet à l’échelle européenne. On constate que la France a investi des moyens modérés comparativement à ses voisins dans le domaine de l’inventaire des sols et encore moins dans celui de leur surveillance. L’utilisation des informations est un point crucial pour répondre à la demande dans les domaines de la production agricole, de la gestion de l’espace rural et de la protection des ressources naturelles. Dans la plus part des cas, les bases de données « sols » sont croisées avec d’autres informations sur l’environnement. Les combinaisons sont réalisées grâce à des modèles couplés avec des Systèmes d’Information Géographique. Si les aspects méthodologiques ont fait des progrès considérables, on note encore de nombreuses difficultés à intégrer les informations sur les sols dans les processus de décision. Les perspectives sont d’intégrer les programmes de cartographie dans un système multiéchelle, de renforcer les programmes de surveillance en zone agricoles et de mettre en œuvre une politique de large diffusion des informations auprès des décideurs mais aussi du public. Mots clés : Sol, cartographie, surveillance, base de données. |