Y. Coquet; A. Boucher; C. Labat; P. Vachier; J. Roger-Estrade Caractérisation hydrodynamique des sols à l'aide de l'infiltromètre à disques - Aspects théoriques et pratiques Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (1), p. 7-24, 2000. @article{a_Coquet2000,
title = {Caractérisation hydrodynamique des sols à l'aide de l'infiltromètre à disques - Aspects théoriques et pratiques},
author = {Y. Coquet and A. Boucher and C. Labat and P. Vachier and J. Roger-Estrade},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_7_1_coquet.pdf},
year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {1},
pages = {7-24},
abstract = {L’infiltromètre à disque est un outil particulièrement bien adapté à la mesure de la conductivité hydraulique des sols au voisinage de la saturation, pour des potentiels de l’eau compris entre -25 et 0 cm de hauteur de colonne d’eau, soit -2,5 à 0 kpa. II permet d’explorer le fonctionnement hydrodynamique de la macroporosité des sols dans la gamme de diamètre de pore équivalent supérieur à 0,12 mm. Cet article décrit en détail l’infiltromètre à disque et son utilisation pratique. Il présente les bases théoriques du principe de l’infiltromètre, ainsi que différentes méthodes d’estimation de la conductivité hydraulique à partir des mesures de flux d’infiltration (méthodes utilisant le régime permanent de l’inliltration: méthode multipotentiel d’Ankeny textitet al. (1991), méthode monopotentiel de White et Sully (1987) ; méthode utilisant le régime transitoire de l’infiltration d’Haverkamp et al. (1994)). Ces méthodes oni été testées et comparées dans le cadre d’une étude sur les propriétés hydrodynamiques de la couche de sol travaillée d’une parcelle agricole du centre expérimental de Grignon (Yvelines), dont le sol est un Néoluvisol limono-argileux. Les résultats obtenus montrent la très bonne précision de la méthode multipotentiel (erreur relative estimée dK/K env. 20 %). Cette méthode est toutefois longue à mettre en ceuvre puisqu’elle nécessite la mesure de trois cinétiques d’infiltration jusqu’à l’atteinte du régime permanent. La méthode monopotentiel de White et Sully (1987) présente l’inconvénient d’être systématiquement biaisée (sous-estimation de K). La méthode en régime transitoire d’Haverkamp textitet al. (1994) est intéressante car rapide de mise en oeuvre puisqu’elle n’utilise la mesure que d’une seule cinétique d’infiltration sans la nécessité d’attendre le régime permanent. Elle est toutefois moins précise que la méthode monopotentiel (dK/K env. 70 %) et se révèle inadaptée lorsque le régime transitoire de l’infiltration est trop bref (< 2 min.).
Mots clés : Conductiv¡té hydraulique, infiltration axisymétrique, méthodologie, précision.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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L’infiltromètre à disque est un outil particulièrement bien adapté à la mesure de la conductivité hydraulique des sols au voisinage de la saturation, pour des potentiels de l’eau compris entre -25 et 0 cm de hauteur de colonne d’eau, soit -2,5 à 0 kpa. II permet d’explorer le fonctionnement hydrodynamique de la macroporosité des sols dans la gamme de diamètre de pore équivalent supérieur à 0,12 mm. Cet article décrit en détail l’infiltromètre à disque et son utilisation pratique. Il présente les bases théoriques du principe de l’infiltromètre, ainsi que différentes méthodes d’estimation de la conductivité hydraulique à partir des mesures de flux d’infiltration (méthodes utilisant le régime permanent de l’inliltration: méthode multipotentiel d’Ankeny textitet al. (1991), méthode monopotentiel de White et Sully (1987) ; méthode utilisant le régime transitoire de l’infiltration d’Haverkamp et al. (1994)). Ces méthodes oni été testées et comparées dans le cadre d’une étude sur les propriétés hydrodynamiques de la couche de sol travaillée d’une parcelle agricole du centre expérimental de Grignon (Yvelines), dont le sol est un Néoluvisol limono-argileux. Les résultats obtenus montrent la très bonne précision de la méthode multipotentiel (erreur relative estimée dK/K env. 20 %). Cette méthode est toutefois longue à mettre en ceuvre puisqu’elle nécessite la mesure de trois cinétiques d’infiltration jusqu’à l’atteinte du régime permanent. La méthode monopotentiel de White et Sully (1987) présente l’inconvénient d’être systématiquement biaisée (sous-estimation de K). La méthode en régime transitoire d’Haverkamp textitet al. (1994) est intéressante car rapide de mise en oeuvre puisqu’elle n’utilise la mesure que d’une seule cinétique d’infiltration sans la nécessité d’attendre le régime permanent. Elle est toutefois moins précise que la méthode monopotentiel (dK/K env. 70 %) et se révèle inadaptée lorsque le régime transitoire de l’infiltration est trop bref (< 2 min.). Mots clés : Conductiv¡té hydraulique, infiltration axisymétrique, méthodologie, précision. |
G. de Noni; C. Prat; P. Quanin; M. Viennot; C. Zebrowski Erosion et conservation, après récupération, des sols volcaniques indurés de l'Equateur et du Mexique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (1), p. 25-35, 2000. @article{b_DeNoni2000,
title = {Erosion et conservation, après récupération, des sols volcaniques indurés de l'Equateur et du Mexique},
author = {G. de Noni and C. Prat and P. Quanin and M. Viennot and C. Zebrowski},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {1},
pages = {25-35},
abstract = {Les sols volcaniques indurés, appelés cangahua en Equateur et tepetate au Mexique, couvrent des surfaces importantes. Ils sont stériles en l’état pour l’agriculture aussi doivent-ils être ameublis puis émiettés en éléments plus fins pour constituer un sol et être mis en culture, Néanmoins, les travaux d’ameublissement rendent le matériau pulvérulent et très érodible. Grâce à une gamme assez large de traitements traditionnels et améliorés, dont les effets ont été suivis sous pluies simulées (parcelle d’essai de 1 m^2) et sous pluies naturelles (parcelles expérimentales de 44, 100 et 1000 m^2 et parcelles paysannes de 419 et 1800 m^2), il a été possible de caractériser le comportement à l’érosion de la cangahua et du tepetate ameublis. Si les résultats obtenus montrent un certain nombre de similitudes de comportement entre tepetate et cangahua lorsqu’ils sont indurés, ameublis et non cultivés, des différences apparaissent cependant sous cultures. En Equateur et sur pentes fortes, le ruissellement et l’érosion sont faibles sous cultures traditionnelles (maïs et avoine) et quasi nuls lorsque sont utilisées des techniques simples de conservation. Au Mexique sur des pentes inférieures et également sous cultures traditionnelles (maïs, blé, orge), même si l’érosion reste modérée, les pertes en eau avoisinent 10 % ce qui est encore trop pour un total pluviométrique de l’ordre de 600 mm/an. Globalement dans les deux pays, si l’action locale des paysans est positive pour lutter contre l’érosion, il semble nécessaire cependant de poursuivre les recherches dans le domaine de la gestion et de l’économie de l’eau, notamment au Mexique.
Mots clés : Sols volcaniques indurés, tepetate, cangahua, érosion, conservation, culture traditionnelle et améliorée, gestion de léau, Equateur, Mexique.},
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tppubtype = {article}
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Les sols volcaniques indurés, appelés cangahua en Equateur et tepetate au Mexique, couvrent des surfaces importantes. Ils sont stériles en l’état pour l’agriculture aussi doivent-ils être ameublis puis émiettés en éléments plus fins pour constituer un sol et être mis en culture, Néanmoins, les travaux d’ameublissement rendent le matériau pulvérulent et très érodible. Grâce à une gamme assez large de traitements traditionnels et améliorés, dont les effets ont été suivis sous pluies simulées (parcelle d’essai de 1 m^2) et sous pluies naturelles (parcelles expérimentales de 44, 100 et 1000 m^2 et parcelles paysannes de 419 et 1800 m^2), il a été possible de caractériser le comportement à l’érosion de la cangahua et du tepetate ameublis. Si les résultats obtenus montrent un certain nombre de similitudes de comportement entre tepetate et cangahua lorsqu’ils sont indurés, ameublis et non cultivés, des différences apparaissent cependant sous cultures. En Equateur et sur pentes fortes, le ruissellement et l’érosion sont faibles sous cultures traditionnelles (maïs et avoine) et quasi nuls lorsque sont utilisées des techniques simples de conservation. Au Mexique sur des pentes inférieures et également sous cultures traditionnelles (maïs, blé, orge), même si l’érosion reste modérée, les pertes en eau avoisinent 10 % ce qui est encore trop pour un total pluviométrique de l’ordre de 600 mm/an. Globalement dans les deux pays, si l’action locale des paysans est positive pour lutter contre l’érosion, il semble nécessaire cependant de poursuivre les recherches dans le domaine de la gestion et de l’économie de l’eau, notamment au Mexique. Mots clés : Sols volcaniques indurés, tepetate, cangahua, érosion, conservation, culture traditionnelle et améliorée, gestion de léau, Equateur, Mexique. |
M. Loukili; L. Bock; P. Engels; L. Mathieu Approche géomorpho-pédologique et système d'information géographique (sig) pour la gestion des terres au Maroc Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (1), p. 37-52, 2000. @article{c_Loukili2000,
title = {Approche géomorpho-pédologique et système d'information géographique (sig) pour la gestion des terres au Maroc},
author = {M. Loukili and L. Bock and P. Engels and L. Mathieu},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {1},
pages = {37-52},
abstract = {Un SIG est un outil informatique qui permet la saisie, le traitement et I’analyse d’informations diverses spatialement référencées. Il offre des possibilités d’analyse dynamique (confrontation et suivi) de ces informations. C’est pour cela qu’un SIG peut être mis en oeuvre comme outil d’aide à la décision dans le cadre de la gestion durable des ressources naturelles. En fonction de cet objectif, un système de référence a été constitué à I’aide du logiciel ILWIS, en utilisant les données relatives aux sols d’un périmètre cartographié selon une approche à caractère géomorpho-pédologique et situé dans la plaine du Tadla (Maroc central). Le croisement entre les données physico-chimiques des terres et les unités de sols délimitées sur la carte, support fondamental du système de référence ainsi construit, démontre l’importance de ce dernier dans l’analyse des relations spatiales entre les différentes caractéristiques édaphiques. Il permet en outre la réalisation à la demande, des cartes thématiques. Ces dernières sont utiles pour la gestion et l’aménagement des terres, notamment en ce qui concerne l’évaluation de leurs aptitudes, l’amélioration et la gestion de leur fertilité et leur affectation en fonction de celle-ci.
Mots clés : Maroc, géomorpho-pédolog¡e, SIG, thématisation, évaluatìon des terres.},
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tppubtype = {article}
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Un SIG est un outil informatique qui permet la saisie, le traitement et I’analyse d’informations diverses spatialement référencées. Il offre des possibilités d’analyse dynamique (confrontation et suivi) de ces informations. C’est pour cela qu’un SIG peut être mis en oeuvre comme outil d’aide à la décision dans le cadre de la gestion durable des ressources naturelles. En fonction de cet objectif, un système de référence a été constitué à I’aide du logiciel ILWIS, en utilisant les données relatives aux sols d’un périmètre cartographié selon une approche à caractère géomorpho-pédologique et situé dans la plaine du Tadla (Maroc central). Le croisement entre les données physico-chimiques des terres et les unités de sols délimitées sur la carte, support fondamental du système de référence ainsi construit, démontre l’importance de ce dernier dans l’analyse des relations spatiales entre les différentes caractéristiques édaphiques. Il permet en outre la réalisation à la demande, des cartes thématiques. Ces dernières sont utiles pour la gestion et l’aménagement des terres, notamment en ce qui concerne l’évaluation de leurs aptitudes, l’amélioration et la gestion de leur fertilité et leur affectation en fonction de celle-ci. Mots clés : Maroc, géomorpho-pédolog¡e, SIG, thématisation, évaluatìon des terres. |
F. Pellerin; S. Pellerin; C. Vilette; J. Boiffin Evolution du raisonnement de la fertilisation phosphatée des grandes cultures - Etude par simulation de l'évolution des préconisations de fumure sur un échantillon test représentatif des sols et des successions de culture du Nord du Bassin Parisien Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (1), p. 53-71, 2000. @article{d_Pellerin2000,
title = {Evolution du raisonnement de la fertilisation phosphatée des grandes cultures - Etude par simulation de l'évolution des préconisations de fumure sur un échantillon test représentatif des sols et des successions de culture du Nord du Bassin Parisien},
author = {F. Pellerin and S. Pellerin and C. Vilette and J. Boiffin},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2017/10/EGS_7_1_pellerin.pdf},
year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {1},
pages = {53-71},
abstract = {Jusqu’à un passé récent, le raisonnement de la fertilisation phosphatée a été basé sur les notions de fumure d’entretien et de correction. L’objectif de la fertilisation était d’amener puis de maintenir le sol à la teneur en P extractible jugée souhaitable pour être non limitante du rendement. Le progrès des connaissances, et l’évolution du contexte de l’agriculture, ont amené les agronomes à faire évoluer ce mode de raisonnement. L’objectif de la fertilisation devient davantage de fertiliser la culture à venir, plutôt que d’amener le sol à un niveau de fertilité donné. L’objectif de ce travail est d’évaluer, grâce à des simulations, les conséquences de cette évolution conceptuelle sur les préconisations de fumure en utilisant deux logiciels (CEBES et REGIFEBT) correspondant à l’ancien et au nouveau mode de raisonnement. Les simulations ont été faites pour 4 successions de culture, 9 types de sol et une gamme réaliste de teneurs en p extractible, ce qui a conduit au total à 1 152 préconisations de fumure élémentaires. Nous avons vérifié que d’éventuelles différences ‘entre les bases de données des deux logiciels n’étaient pas susceptibles de biaiser les comparaisons. Les simulations font apparaître une certaine cohérence entre les deux démarches; les préconisations d’impasse sous REGIFERT correspondent en majorité à des préconisations de correction négative sous CERES et, à l’inverse, les préconisations d’apport d’une fumure dite de complément de l’offre du sol sous REGIFERT correspondent en majorité à des préconisations de correction positive sous CERES. Cependant les préconisations de fumure REGIFERT sont en moyenne générale inférieures de moitié à celles de CERES. Ces écarts ont deux origines majeures: (i) l’abandon dans le nouveau mode de raisonnement de l’objectif de redressement des sols. Sous CERES cet objectif de redressement conduit à préconiser une correction positive dans 50 % des cas. Du fait du mode de calcul des fumures associé à cet objectif, les fumures préconisées par CERES sont alors très supérieures aux fumures préconisées par REGIFERT dans ces situations; (ii) la possibilité qu’introduit le nouveau mode de raisonnement de préconiser des impasses, en les faisant porter en priorité sur les cultures sur lesquelles le risque de perte de rendement est minimal (espèces peu exigeantes). Dans la majorité des situations correspondantes CERES préconise une correction négative, mais les marges de sécurité associées à ce type de préconisation font que les fumures préconisées ne sont que légèrement inférieures à l’entretien. A l’échelle de la succession, les bilans [apports recommandés moins exportations] sont toujours positifs sous CERES, même lorsque le sol est bien pourvu, alors qu’ils sont négatifs, équilibrés ou positifs sous REGIFERT, en adéquation avec le diagnostic porté sur l’offre du sol.
Mots clés : Fertilisation phosphatée, phosphore, fumure déntretien, fumure de correction, bilan apport-exportat¡on.},
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tppubtype = {article}
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Jusqu’à un passé récent, le raisonnement de la fertilisation phosphatée a été basé sur les notions de fumure d’entretien et de correction. L’objectif de la fertilisation était d’amener puis de maintenir le sol à la teneur en P extractible jugée souhaitable pour être non limitante du rendement. Le progrès des connaissances, et l’évolution du contexte de l’agriculture, ont amené les agronomes à faire évoluer ce mode de raisonnement. L’objectif de la fertilisation devient davantage de fertiliser la culture à venir, plutôt que d’amener le sol à un niveau de fertilité donné. L’objectif de ce travail est d’évaluer, grâce à des simulations, les conséquences de cette évolution conceptuelle sur les préconisations de fumure en utilisant deux logiciels (CEBES et REGIFEBT) correspondant à l’ancien et au nouveau mode de raisonnement. Les simulations ont été faites pour 4 successions de culture, 9 types de sol et une gamme réaliste de teneurs en p extractible, ce qui a conduit au total à 1 152 préconisations de fumure élémentaires. Nous avons vérifié que d’éventuelles différences ‘entre les bases de données des deux logiciels n’étaient pas susceptibles de biaiser les comparaisons. Les simulations font apparaître une certaine cohérence entre les deux démarches; les préconisations d’impasse sous REGIFERT correspondent en majorité à des préconisations de correction négative sous CERES et, à l’inverse, les préconisations d’apport d’une fumure dite de complément de l’offre du sol sous REGIFERT correspondent en majorité à des préconisations de correction positive sous CERES. Cependant les préconisations de fumure REGIFERT sont en moyenne générale inférieures de moitié à celles de CERES. Ces écarts ont deux origines majeures: (i) l’abandon dans le nouveau mode de raisonnement de l’objectif de redressement des sols. Sous CERES cet objectif de redressement conduit à préconiser une correction positive dans 50 % des cas. Du fait du mode de calcul des fumures associé à cet objectif, les fumures préconisées par CERES sont alors très supérieures aux fumures préconisées par REGIFERT dans ces situations; (ii) la possibilité qu’introduit le nouveau mode de raisonnement de préconiser des impasses, en les faisant porter en priorité sur les cultures sur lesquelles le risque de perte de rendement est minimal (espèces peu exigeantes). Dans la majorité des situations correspondantes CERES préconise une correction négative, mais les marges de sécurité associées à ce type de préconisation font que les fumures préconisées ne sont que légèrement inférieures à l’entretien. A l’échelle de la succession, les bilans [apports recommandés moins exportations] sont toujours positifs sous CERES, même lorsque le sol est bien pourvu, alors qu’ils sont négatifs, équilibrés ou positifs sous REGIFERT, en adéquation avec le diagnostic porté sur l’offre du sol. Mots clés : Fertilisation phosphatée, phosphore, fumure déntretien, fumure de correction, bilan apport-exportat¡on. |
L. Thuriès; A. Arrufat; M. Dubois; C. Feller; P. Herrmann; M-C. Larré-Larrouy; C. Martin; M. Pansu; J-C. Rémy; M. Viel Influence d’une fertilisation organique et de la solarisation sur la productivité maraîchère et les propriétés d’un sol sableux sous abri Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (1), p. 73-81, 2000. @article{e_Thuriès2000,
title = {Influence d’une fertilisation organique et de la solarisation sur la productivité maraîchère et les propriétés d’un sol sableux sous abri},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {1},
pages = {73-81},
abstract = {Un dispositif suivi sur cinq ans, dans le sud de la France, a permis de tester les effets de l’apport d’un amendement organique commercial à base végétale (env 7 t MO ha -1 . an -1) et de la solarisation sur la productivité végétale (laitue, melon) sous abri, le statut organique et diverses autres propriétés du sol. La fertilisation organique (amendement et engrais) n’a pas d’effet significatif sur la productivité de la laitue, mais semble exercer un effet positif sur le melon. La solarisation, appliquée avant les cultures de laitue, exerce un effet positif et significatif sur la productivité de cette plante, mais aucun arrière-effet n’est décelable sur la culture suivante de melon. La solarisation (combinée ou non à la fertilisation organique) a révélé sa grande efficacité, à court terme, dans la lutte contre certains pathogènes telluriques comme Sclerotinia spp,. Concernant les propriétés édaphiques, la fertilisation organique (engrais + amendement) conduit à des augmentations significatives des teneurs et stocks en C et N du sol (0-20 cm), mais la solarisation semble entraîner une diminution des teneurs en N. Cette augmentation des teneurs en C conduit à une diminution de la densité apparente, et à une augmentation de la porosité, des cations échangeables, de la capacité d’échange cationique, du phosphore total, et du point de flétrissement permanent, mais aucune variation significative n’est notée pour la capacité au champ, les pH-eau et-Kcl, l’indice de stabilité de l’agrégation et l’indice de dispersion.
Mots clés : Fertilisatjon organique, solarisation, maraîchage, serre, sol sableux, matière organique},
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Un dispositif suivi sur cinq ans, dans le sud de la France, a permis de tester les effets de l’apport d’un amendement organique commercial à base végétale (env 7 t MO ha -1 . an -1) et de la solarisation sur la productivité végétale (laitue, melon) sous abri, le statut organique et diverses autres propriétés du sol. La fertilisation organique (amendement et engrais) n’a pas d’effet significatif sur la productivité de la laitue, mais semble exercer un effet positif sur le melon. La solarisation, appliquée avant les cultures de laitue, exerce un effet positif et significatif sur la productivité de cette plante, mais aucun arrière-effet n’est décelable sur la culture suivante de melon. La solarisation (combinée ou non à la fertilisation organique) a révélé sa grande efficacité, à court terme, dans la lutte contre certains pathogènes telluriques comme Sclerotinia spp,. Concernant les propriétés édaphiques, la fertilisation organique (engrais + amendement) conduit à des augmentations significatives des teneurs et stocks en C et N du sol (0-20 cm), mais la solarisation semble entraîner une diminution des teneurs en N. Cette augmentation des teneurs en C conduit à une diminution de la densité apparente, et à une augmentation de la porosité, des cations échangeables, de la capacité d’échange cationique, du phosphore total, et du point de flétrissement permanent, mais aucune variation significative n’est notée pour la capacité au champ, les pH-eau et-Kcl, l’indice de stabilité de l’agrégation et l’indice de dispersion. Mots clés : Fertilisatjon organique, solarisation, maraîchage, serre, sol sableux, matière organique |