S. Cornu; B. Clozel Extractions séquentielles et spéciation des éléments trace métalliques dans les sols naturels - Analyse critique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (3), p. 179-189, 2000. @article{a_Cornu2000,
title = {Extractions séquentielles et spéciation des éléments trace métalliques dans les sols naturels - Analyse critique},
author = {S. Cornu and B. Clozel},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {3},
pages = {179-189},
abstract = {Selon leur origine, les éléments trace métalliques (ETM) ne se trouvent pas sous la même forme dans les sols. Leur devenir dans l’environnement différera donc. Il est ainsi essentiel de façon à raisonner leur impact environnemental, d’avoir accès à la répartition des ETM entre les diverses phases solides constitutives du sol, c’est à dire leur spéciation au sens large. Cependant, à l’heure actuelle, peu de méthodes de spéciation font l’objet d’un consensus au sein de la communauté scientifique. Dans ce qui suit, les principales techniques de spéciation des ETM dans les sols sont présentées ; leurs avantages et limites respectives sont discutés. Une attention toute particulière est portée aux extractions chimiques séquentielles sous forme d’une analyse critique des principaux protocoles existants. Enfin, nous montrons comment un couplage des différentes méthodes devrait permettre d’affiner l’analyse de la spéciation des ETM dans les sols et notamment d’en définir plus précisément les limites.
Mots clés : Spéciation, sols naturels, éléments trace métalliques, méthodes, extractions séquentielles.},
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Selon leur origine, les éléments trace métalliques (ETM) ne se trouvent pas sous la même forme dans les sols. Leur devenir dans l’environnement différera donc. Il est ainsi essentiel de façon à raisonner leur impact environnemental, d’avoir accès à la répartition des ETM entre les diverses phases solides constitutives du sol, c’est à dire leur spéciation au sens large. Cependant, à l’heure actuelle, peu de méthodes de spéciation font l’objet d’un consensus au sein de la communauté scientifique. Dans ce qui suit, les principales techniques de spéciation des ETM dans les sols sont présentées ; leurs avantages et limites respectives sont discutés. Une attention toute particulière est portée aux extractions chimiques séquentielles sous forme d’une analyse critique des principaux protocoles existants. Enfin, nous montrons comment un couplage des différentes méthodes devrait permettre d’affiner l’analyse de la spéciation des ETM dans les sols et notamment d’en définir plus précisément les limites. Mots clés : Spéciation, sols naturels, éléments trace métalliques, méthodes, extractions séquentielles. |
C. Coutadeur; I. Cousin; B. Nicoullaud lnfluence de la phase caillouteuse sur la réserve en eau des sols - Cas des sols de Petite Beauce du Loiret Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (3), p. 191-205, 2000. @article{b_Coutadeur2000,
title = {lnfluence de la phase caillouteuse sur la réserve en eau des sols - Cas des sols de Petite Beauce du Loiret},
author = {C. Coutadeur and I. Cousin and B. Nicoullaud},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
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pages = {191-205},
abstract = {Les sols caillouteux représentent 39 % de la surface des sols français. Leurs propriétés sont généralement déterminées sans la prise en compte explicite de la phase caillouteuse. Sur des Calcosols caillouteux de Petite Beauce (France), nous avons montré que la non prise en compte de la phase caillouteuse conduisait à des surestimations de la réserve en eau utile (RU) de 22 à 39 % mais que sa prise en compte comme une phase inerte (on tient compte du volume des cailloux mais pas de leur propriétés de rétention) conduisait à une sous-estimation de 8 à 34 % de la BU. Cette étude a donc mis en évidence que la phase caillouteuse participe au maintien d’une réserve en eau dans le sol accessible aux plantes : en présence d’une culture en période de forte croissance, la dessiccation des cailloux est plus rapide que celle de la terre fine car des racines sont présentes directement à la surface des cailloux. En revanche, en l’absence de culture, la dessiccation de la terre fine est plus rapide, que ce soit en profondeur dans le profil ou en surface sous l’effet de l’évaporation. En phase d’humectation, la teneur en eau de la terre fine croît plus vite que celle des cailloux.
Mots clés : Sols calcaires, cailloux, réserve utile, rétention en eau.},
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Les sols caillouteux représentent 39 % de la surface des sols français. Leurs propriétés sont généralement déterminées sans la prise en compte explicite de la phase caillouteuse. Sur des Calcosols caillouteux de Petite Beauce (France), nous avons montré que la non prise en compte de la phase caillouteuse conduisait à des surestimations de la réserve en eau utile (RU) de 22 à 39 % mais que sa prise en compte comme une phase inerte (on tient compte du volume des cailloux mais pas de leur propriétés de rétention) conduisait à une sous-estimation de 8 à 34 % de la BU. Cette étude a donc mis en évidence que la phase caillouteuse participe au maintien d’une réserve en eau dans le sol accessible aux plantes : en présence d’une culture en période de forte croissance, la dessiccation des cailloux est plus rapide que celle de la terre fine car des racines sont présentes directement à la surface des cailloux. En revanche, en l’absence de culture, la dessiccation de la terre fine est plus rapide, que ce soit en profondeur dans le profil ou en surface sous l’effet de l’évaporation. En phase d’humectation, la teneur en eau de la terre fine croît plus vite que celle des cailloux. Mots clés : Sols calcaires, cailloux, réserve utile, rétention en eau. |
P. Durand; C. Gascuel-Odoux; C. Kao,; P. Merot Une typologie hydrologique des petites zones humides ripariennes Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (3), p. 207-218, 2000. @article{c_Durand2000,
title = {Une typologie hydrologique des petites zones humides ripariennes},
author = {P. Durand and C. Gascuel-Odoux and C. Kao, and P. Merot},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {207-218},
abstract = {En conditions climatiques tempérées, dans des contextes géomorphologiques avec substrat à faible profondeur et faible perméabilité, à pentes modérées, la nappe est généralement proche de la surface du sol en bas de versant. Ces conditions conduisent de façon saisonnière à la présence de petites zones humides ripariennes de quelques hectares au plus. Ces zones sont insérées et dispersées au sein de paysages agricoles. Elles sont souvent oubliées des inventaires des zones humides bien qu’elles jouent un rôle important dans le contrôle de l’hydrologie et de la qualité des eaux des bassins versants. Une typologie hydrologique de ces petites zones humides est proposée ici pour accompagner la réflexion sur leur gestion raisonnée, confrontée à des objectifs parfois antagonistes de maintien de biodiversité et de lutte contre la pollution. Cette typologie met en avant les notions de zone humide potentielle, effective et efficace. La zone humide potentielle est définie par des critères topographiques et pédo-climatiques utilisant notamment des indices topographiques. Ces indices sont facilement dérivés des bases de données topographiques et pédo-climatiques. La zone humide effective est définie par l’évaluation réelle des conditions hydriques, basées sur des observations, soit d’une humidité saisonnière moyenne, soit d’une analyse fréquentielle de la saturation des sols, soit idéalement d’une analyse des variations spatio-temporelles de la saturation des sols. L’efficacité hydrologique des zones humides peut être définie selon l’importance des fonctions de stockage de l’eau qu’elles exercent, en distinguant le stockage latéral et longitudinal. Les zones humides ont également une fonction de transfert qui fait intervenir la connectivité et les interactions entre le versant et la rivière. L’importance de ces différentes fonctions ne peut souvent être définie que par des mesures détaillées, relayées par des approches de modélisation. Quelques résultats obtenus sur de petits bassins versants ruraux sont présentés. lls permettent de donner des ordres de grandeurs des flux. En dernière approche, un croisement entre cette typologie hydrologique et les fonctions épuratrices des zones humides souvent mises en avant est proposée.
Mots clés : Hydromorphie, Aménagement, inondation, pollution diffuse},
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En conditions climatiques tempérées, dans des contextes géomorphologiques avec substrat à faible profondeur et faible perméabilité, à pentes modérées, la nappe est généralement proche de la surface du sol en bas de versant. Ces conditions conduisent de façon saisonnière à la présence de petites zones humides ripariennes de quelques hectares au plus. Ces zones sont insérées et dispersées au sein de paysages agricoles. Elles sont souvent oubliées des inventaires des zones humides bien qu’elles jouent un rôle important dans le contrôle de l’hydrologie et de la qualité des eaux des bassins versants. Une typologie hydrologique de ces petites zones humides est proposée ici pour accompagner la réflexion sur leur gestion raisonnée, confrontée à des objectifs parfois antagonistes de maintien de biodiversité et de lutte contre la pollution. Cette typologie met en avant les notions de zone humide potentielle, effective et efficace. La zone humide potentielle est définie par des critères topographiques et pédo-climatiques utilisant notamment des indices topographiques. Ces indices sont facilement dérivés des bases de données topographiques et pédo-climatiques. La zone humide effective est définie par l’évaluation réelle des conditions hydriques, basées sur des observations, soit d’une humidité saisonnière moyenne, soit d’une analyse fréquentielle de la saturation des sols, soit idéalement d’une analyse des variations spatio-temporelles de la saturation des sols. L’efficacité hydrologique des zones humides peut être définie selon l’importance des fonctions de stockage de l’eau qu’elles exercent, en distinguant le stockage latéral et longitudinal. Les zones humides ont également une fonction de transfert qui fait intervenir la connectivité et les interactions entre le versant et la rivière. L’importance de ces différentes fonctions ne peut souvent être définie que par des mesures détaillées, relayées par des approches de modélisation. Quelques résultats obtenus sur de petits bassins versants ruraux sont présentés. lls permettent de donner des ordres de grandeurs des flux. En dernière approche, un croisement entre cette typologie hydrologique et les fonctions épuratrices des zones humides souvent mises en avant est proposée. Mots clés : Hydromorphie, Aménagement, inondation, pollution diffuse |
M. Gaiffe; J. Dejouand B. Kübler; M. Caillier Présence d'un sol fersiallitique développé sur gneiss et fossilisé par une coulée basaltique dans le massif du Cantal Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (3), p. 219-230, 2000. @article{d_Gaiffe2000,
title = {Présence d'un sol fersiallitique développé sur gneiss et fossilisé par une coulée basaltique dans le massif du Cantal},
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date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {3},
pages = {219-230},
abstract = {Sur le versant droit de la vallée de l’Authre, tout près de Vercuères (Cantal), à une vingtaine de kilomètres au N-E d’Aurillac, on observe un niveau rouge de 80 à 100 cm développé sur gneiss. ll est lui-même fossilisé par une coulée basaltique située à la base de la puissante formation des brèches trachyandésitiques d’âge miocène qui occupent l’ensemble du versant. La couleur de cette formation est rouge vif: 2,5 YR 3/6 dans la zone 10-40 cm et 2,5YR4/8 à sa base (60-80 cm). Ses principales caractéristiques sont les suivantes: pH basique par suite de la présence de calcite secondaire due à la percolation des eaux au travers des brèches et du basalte sus-jacents; phase 0-20 pm supérieure à 45 % dans l’ensemble du profil et constituée de minéraux argileux 2/1 et 1/1 ; complexe d’échange saturé; évolution géochimique globale marquée par le départ de Na+ et K+ et par un enrichissement en Ca2+ et Mg2+ provenant du basalte. ll existe une filiation génétique très nette entre gneiss, zone d’altération de cette roche et niveau rouge, ce qui justifie l’appellation de sol pour ce dernier. Ses caractéristiques permettent de le situer dans le domaine fersiallitique, parmi les Fersialsols Calciques. Ce paléosol pourrait correspondre à un horizon B épais, après troncature de l’horizon A. A notre connaissance, il est le premier observé sur substrat métamorphique dans le Cantal, tous ceux décrits à ce jour étant développés sur basaltes miocènes.
Mots clés : Paléosol fersiallitique, Gneiss, Miocène, Cantal, Minéralogie.},
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Sur le versant droit de la vallée de l’Authre, tout près de Vercuères (Cantal), à une vingtaine de kilomètres au N-E d’Aurillac, on observe un niveau rouge de 80 à 100 cm développé sur gneiss. ll est lui-même fossilisé par une coulée basaltique située à la base de la puissante formation des brèches trachyandésitiques d’âge miocène qui occupent l’ensemble du versant. La couleur de cette formation est rouge vif: 2,5 YR 3/6 dans la zone 10-40 cm et 2,5YR4/8 à sa base (60-80 cm). Ses principales caractéristiques sont les suivantes: pH basique par suite de la présence de calcite secondaire due à la percolation des eaux au travers des brèches et du basalte sus-jacents; phase 0-20 pm supérieure à 45 % dans l’ensemble du profil et constituée de minéraux argileux 2/1 et 1/1 ; complexe d’échange saturé; évolution géochimique globale marquée par le départ de Na+ et K+ et par un enrichissement en Ca2+ et Mg2+ provenant du basalte. ll existe une filiation génétique très nette entre gneiss, zone d’altération de cette roche et niveau rouge, ce qui justifie l’appellation de sol pour ce dernier. Ses caractéristiques permettent de le situer dans le domaine fersiallitique, parmi les Fersialsols Calciques. Ce paléosol pourrait correspondre à un horizon B épais, après troncature de l’horizon A. A notre connaissance, il est le premier observé sur substrat métamorphique dans le Cantal, tous ceux décrits à ce jour étant développés sur basaltes miocènes. Mots clés : Paléosol fersiallitique, Gneiss, Miocène, Cantal, Minéralogie. |
C. Mathieu; M. Subra-Durand Erosion hydrique en Haute-Garonne vue à travers la sédimentation dans les retenues collinaires - Etat des lieux et perspectives d'action Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (3), p. 231-247, 2000. @article{e_Mathieu2000,
title = {Erosion hydrique en Haute-Garonne vue à travers la sédimentation dans les retenues collinaires - Etat des lieux et perspectives d'action},
author = {C. Mathieu and M. Subra-Durand},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {3},
pages = {231-247},
abstract = {Depuis une trentaine d’années, le développement des cultures irriguées dans le sud-ouest de la France et particulièrement en Haute-Garonne a conduit à la construction de très nombreuses retenues collinaires. Dans celte région du Bassin Aquitain, une très grande partie du paysage est constitué de coteaux argilo-calcaires occupés par des cultures céréalières et protéagineuses développées en openfields. Si l’érosion en nappe est peu visible, l’érosion ravinante est souvent très marquée après les épisodes orageux de printemps. Ainsi depuis le début des années 1990, il a fallu se résoudre à admettre qu’un certain nombre de ces retenues se remplissent de sédiments par l’érosion des terres amont. La présente étude recense l’importance du phénomène, en décrit l’origine et les causes et préconise un ensemble de mesures et de moyens pour protéger les retenues de l’envasement dans le cadre d’une pratique globale d’aménagement au niveau des bassins versants.
Mots clés : Haute Garonne, retenue collinaire, érosion hydrique, bassin versant, lutte ant¡-érosive.},
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Depuis une trentaine d’années, le développement des cultures irriguées dans le sud-ouest de la France et particulièrement en Haute-Garonne a conduit à la construction de très nombreuses retenues collinaires. Dans celte région du Bassin Aquitain, une très grande partie du paysage est constitué de coteaux argilo-calcaires occupés par des cultures céréalières et protéagineuses développées en openfields. Si l’érosion en nappe est peu visible, l’érosion ravinante est souvent très marquée après les épisodes orageux de printemps. Ainsi depuis le début des années 1990, il a fallu se résoudre à admettre qu’un certain nombre de ces retenues se remplissent de sédiments par l’érosion des terres amont. La présente étude recense l’importance du phénomène, en décrit l’origine et les causes et préconise un ensemble de mesures et de moyens pour protéger les retenues de l’envasement dans le cadre d’une pratique globale d’aménagement au niveau des bassins versants. Mots clés : Haute Garonne, retenue collinaire, érosion hydrique, bassin versant, lutte ant¡-érosive. |