A. Herbillon; Ch. Feller Numéro spécial, Avant propos - Biofonctionnements des sols tropicaux et mode de gestion des terres Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 257-259, 2000. @article{a_Herbillon2000,
title = {Numéro spécial, Avant propos - Biofonctionnements des sols tropicaux et mode de gestion des terres},
author = {A. Herbillon and Ch. Feller},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {4},
pages = {257-259},
abstract = {C’est avec une grande satisfaction que nous voyons aboutir la publication de ce numéro spécial de notre revue nationale Etude et Gestion des Sols consacré au biofonctionnement des sols tropicaux.
Tous les articles de ce numéro sont le résultat de recherches menées dans le cadre d’une Action Incitative Interinstitutionnelle (A.I.I.) financée par l’Ird (ex-Orstom), le CNRS, le Cirad, et l’Inra (1996-1999) sur le thème :
« Fonctionnements Biologiques des Sols Tropicaux et Gestion Durable des Terres ».
D’autre articles ont bien évidemment été publiés par ailleurs.
Ces résultats ont été exposées lors d’un séminaire de restitution tenu à Versailles les 10-11 février 1999, intitulé « Le sol, milieu vivant : fonctionnement et gestion ». Ce séminaire associait un autre programme portant aussi sur le biofonctionnement des sols, amis des régions tempérées, l’Action Interne Programmé (AIP) de l’Inra : « Ecosol ».
En Avant-Propos, il nous paraît important de restituer les différents articles de ce numéros dans la cohérence globale initiale de cette Action Incitative. Le plus simple est de donner ici les éléments du texte fondateur de l’AII.},
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C’est avec une grande satisfaction que nous voyons aboutir la publication de ce numéro spécial de notre revue nationale Etude et Gestion des Sols consacré au biofonctionnement des sols tropicaux. Tous les articles de ce numéro sont le résultat de recherches menées dans le cadre d’une Action Incitative Interinstitutionnelle (A.I.I.) financée par l’Ird (ex-Orstom), le CNRS, le Cirad, et l’Inra (1996-1999) sur le thème : « Fonctionnements Biologiques des Sols Tropicaux et Gestion Durable des Terres ». D’autre articles ont bien évidemment été publiés par ailleurs. Ces résultats ont été exposées lors d’un séminaire de restitution tenu à Versailles les 10-11 février 1999, intitulé « Le sol, milieu vivant : fonctionnement et gestion ». Ce séminaire associait un autre programme portant aussi sur le biofonctionnement des sols, amis des régions tempérées, l’Action Interne Programmé (AIP) de l’Inra : « Ecosol ». En Avant-Propos, il nous paraît important de restituer les différents articles de ce numéros dans la cohérence globale initiale de cette Action Incitative. Le plus simple est de donner ici les éléments du texte fondateur de l’AII. |
P. Cadet; J-F. Bois; J-L. Chotte; R. Duponnois; N.D. N'Diaye-Faye; C. Floret; S. Fould; R. Manlay; D. Masse; T. Mateille; P. Normand; E. Pate; C. Plenchette; J. Thioulouse; C. Villenave; J. Fardoux Recherche de méthodes de gestion des peuplements de nématodes phytoparasites par les facteurs du sol en zone soudano sahélienne au Sénégal Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 261-270, 2000. @article{b_Cadet2000,
title = {Recherche de méthodes de gestion des peuplements de nématodes phytoparasites par les facteurs du sol en zone soudano sahélienne au Sénégal},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {261-270},
abstract = {Une étude de la gestion des peuplements de nématodes par le fonctionnement biologique des sols a été entreprise dans les systèmes de culture soudano-sahéliens au Sénégal. Les parcelles cultivées, de jachères et de forêt, qui ont servi de support à cette étude, sont situées dans la région de Thyssé-Kaymor et dans celle de Kolda, de part et d’autre de la Gambie.
Dans les jachères d’âges croissants, la diversité du peuplement et l’abondance des nématodes augmentent régulièrement. La mise en culture des parcelles de jachère provoque des changements très rapide, qui conduisent à la disparition de H. dihystera. Sur le sol cultivé, la présence du peuplement peu diversifié de nématodes a entraîné une diminution de développement du mil par rapport à une culture sur sol cultivé non infesté. L’inverse se produit sur sol de jachère, grâce à la présence d’un système racinaire plus développe, en présence d’un peuplement de nématode diversifié. En ce qui concerne les principaux groupements végétaux de la jachère et les états de surface, des expériences en pots montrent que Combretum constitue la situation la plus favorable au développement du mil, alors que Guiera offre la situation la moins favorable. En ce qui concerne les organismes antagonistes, Pasteuria est largement rependu, mais il ne s’agit pas de l’espèce P. penetrans. La mychorhization est peu développée et les potentiels infectieux mycorhizogènes sont faibles. Triumfetta pendrata, Cassia obsutifolia et Spermacoce stachydea sont les plantes les plus mycorhizées. Pour les facteurs abiotiques, il semble que des différences significatives dans les teneurs en magnésium ou en calcium correspondent à des différences significatives des les proportions de Helicotylenchus dihystera, Scutellonema cavenessi et Tylenchorhynchus gladiolatus.
Les résultats obtenus montrent que, pour les nématodes phytoparasites, dans la zone soudano-sahélienne, un accroissement du potentiel théorique d’infestation par une multiplication des espèces, conduit à atténuer leur effet pathogène. Certain facteurs biotiques (peuplement végétal) et abiotiques (teneur en base échangeables) sont donc susceptibles d’être manipulés pour modifier la structure spécifique du peuplement de nématodes et atténuer leur effet pathogène.
Mots clés : Zone soudano-sahélienne, mil, jachère, nématodes phytoparasites, facteurs abiotiques, Pasteuria, mycorhizes.},
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Une étude de la gestion des peuplements de nématodes par le fonctionnement biologique des sols a été entreprise dans les systèmes de culture soudano-sahéliens au Sénégal. Les parcelles cultivées, de jachères et de forêt, qui ont servi de support à cette étude, sont situées dans la région de Thyssé-Kaymor et dans celle de Kolda, de part et d’autre de la Gambie. Dans les jachères d’âges croissants, la diversité du peuplement et l’abondance des nématodes augmentent régulièrement. La mise en culture des parcelles de jachère provoque des changements très rapide, qui conduisent à la disparition de H. dihystera. Sur le sol cultivé, la présence du peuplement peu diversifié de nématodes a entraîné une diminution de développement du mil par rapport à une culture sur sol cultivé non infesté. L’inverse se produit sur sol de jachère, grâce à la présence d’un système racinaire plus développe, en présence d’un peuplement de nématode diversifié. En ce qui concerne les principaux groupements végétaux de la jachère et les états de surface, des expériences en pots montrent que Combretum constitue la situation la plus favorable au développement du mil, alors que Guiera offre la situation la moins favorable. En ce qui concerne les organismes antagonistes, Pasteuria est largement rependu, mais il ne s’agit pas de l’espèce P. penetrans. La mychorhization est peu développée et les potentiels infectieux mycorhizogènes sont faibles. Triumfetta pendrata, Cassia obsutifolia et Spermacoce stachydea sont les plantes les plus mycorhizées. Pour les facteurs abiotiques, il semble que des différences significatives dans les teneurs en magnésium ou en calcium correspondent à des différences significatives des les proportions de Helicotylenchus dihystera, Scutellonema cavenessi et Tylenchorhynchus gladiolatus. Les résultats obtenus montrent que, pour les nématodes phytoparasites, dans la zone soudano-sahélienne, un accroissement du potentiel théorique d’infestation par une multiplication des espèces, conduit à atténuer leur effet pathogène. Certain facteurs biotiques (peuplement végétal) et abiotiques (teneur en base échangeables) sont donc susceptibles d’être manipulés pour modifier la structure spécifique du peuplement de nématodes et atténuer leur effet pathogène. Mots clés : Zone soudano-sahélienne, mil, jachère, nématodes phytoparasites, facteurs abiotiques, Pasteuria, mycorhizes. |
J-F. Bois; P. Cadet; C. Plenchette; R. Duponnois Impact des nématodes phytoparasites de la zone soudano-sahélienne du Sénégal sur la croissance du mil en conditions contrôlées Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 271-278, 2000. @article{c_Bois2000,
title = {Impact des nématodes phytoparasites de la zone soudano-sahélienne du Sénégal sur la croissance du mil en conditions contrôlées},
author = {J-F. Bois and P. Cadet and C. Plenchette and R. Duponnois},
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date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
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pages = {271-278},
abstract = {L’effet de deux peuplements de nématodes phytoparasites a été étudié en conditions contrôlées sur la croissance du mil (Pennisetum glaucum). Les plants de mil (cv. IKMV 8201) ont été en pots sur sol collecté au Sud du Sénégal dans un champ cultivé (sol cultivé) et dans une jachère de 17 ans (sol de jachère). La moitié du sol de chacun des prélèvements a été stérilisée. Pour comenser l’effet de la stérilisation, sic cycles de culture de mil de deux mois ont été faits avant l’expérimentation. A l’issu de cette période, trois espèces ont été observées sur sol cultivé non stérilisé ; Scutellonema cavanessi, Tylenchorhynchus gladiolatus et Ditylenchus myceliophagus ; dans le sol de jachère non stérilisé, trois espèces supplémentaires ont été observées : T. mashhoodi, Pratylenchus pseudopartensis et Trichotylenchus falciformis. L’effet de ces peuplements de nématodes sur la croissance du mil a été analysé pendant le 7e cycle de culture.
Sur sol cultivé non stérilisé, les nématodes ont réduit la surface foliaire de 10 % et la biomasse de 28 % par rapport au témoin sur le sol stérilisé. En revanche, sur le sol de jachère non stérilisé, ces deux paramètres ont augmenté d’environ 40 % en présence de nématodes. Ce résultat paradoxal peut s’expliquer par le meilleur statut organique du sol de jachère et par une stimulation de la croissance racinaire consécutives aux attaques des nématodes. La diversité spécifique du peuplement du sol de jachère a probablement atténué leur effet pathogène. Par contre, le peuplement du sol cultivé a été pathogène et a endommagé le système racinaire du mil.
Mots clés : Sénégal, mil, nématodes phytoparasites, condition contrôlées.},
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L’effet de deux peuplements de nématodes phytoparasites a été étudié en conditions contrôlées sur la croissance du mil (Pennisetum glaucum). Les plants de mil (cv. IKMV 8201) ont été en pots sur sol collecté au Sud du Sénégal dans un champ cultivé (sol cultivé) et dans une jachère de 17 ans (sol de jachère). La moitié du sol de chacun des prélèvements a été stérilisée. Pour comenser l’effet de la stérilisation, sic cycles de culture de mil de deux mois ont été faits avant l’expérimentation. A l’issu de cette période, trois espèces ont été observées sur sol cultivé non stérilisé ; Scutellonema cavanessi, Tylenchorhynchus gladiolatus et Ditylenchus myceliophagus ; dans le sol de jachère non stérilisé, trois espèces supplémentaires ont été observées : T. mashhoodi, Pratylenchus pseudopartensis et Trichotylenchus falciformis. L’effet de ces peuplements de nématodes sur la croissance du mil a été analysé pendant le 7e cycle de culture. Sur sol cultivé non stérilisé, les nématodes ont réduit la surface foliaire de 10 % et la biomasse de 28 % par rapport au témoin sur le sol stérilisé. En revanche, sur le sol de jachère non stérilisé, ces deux paramètres ont augmenté d’environ 40 % en présence de nématodes. Ce résultat paradoxal peut s’expliquer par le meilleur statut organique du sol de jachère et par une stimulation de la croissance racinaire consécutives aux attaques des nématodes. La diversité spécifique du peuplement du sol de jachère a probablement atténué leur effet pathogène. Par contre, le peuplement du sol cultivé a été pathogène et a endommagé le système racinaire du mil. Mots clés : Sénégal, mil, nématodes phytoparasites, condition contrôlées. |
S. Fould; N. Ndiaye-Faye; P. Normand; T. Mateille Détection de Pasteuria penetrans sensu lato, bactérie parasite des nématodes telluriques, dans les jachères en zone sahélienne Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 279-286, 2000. @article{d_Fould2000,
title = {Détection de Pasteuria penetrans sensu lato, bactérie parasite des nématodes telluriques, dans les jachères en zone sahélienne},
author = {S. Fould and N. Ndiaye-Faye and P. Normand and T. Mateille},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {4},
pages = {279-286},
abstract = {Les organismes antagonistes des ravageurs et des parasites de cultures sont des marqueurs de la fertilité biologique des sols. Des enquêtes faunistiques ont été réalisées au Sénégal dans des jachères et des parcelles forestières situées dans des zones de culture extensive vivrière afin d’y détecter la bactérie Pasteuria penetrans sensu lato, parasite de nombreuses espèces de nématodes phytoparasites ou libres du sol.
L’observation directe des nématodes a révélé la présence de P. penetrans sur huit espèces phytoparasites et sur de nombreuses espèces libres. Alors que l’âge des jachères n’influence pas la fréquence des espèces de nématodes parasités, leur anthropisation la diminue. Le parasitisme des nématodes est également très faible sous forêt.
Les essais de piégeage des spores de P. penetrans sensu lato contenus dans les sols par inoculation du nématode Meloidogyne javanica ou de détection immunologique à l’aide d’anticorps élaborés à partir de souches de Pasteuria penetrans sensu stricto n’ont pas permis de révéler la présence de la bactérie dans les sols échantillonnés.
Ces résultats indiquent que la sensibilité des méthodes de détection élaborées à partir de matériels biologiques spécifiques ne permet pas d’évaluer les populations de Pasteuria penetrans sensu lato présentes dans ces agro-systèmes, mais révèlent, en revanche, la grande variabilité de ce groupe bactérien.
Mots clés : Jachère, Nématode, Pasteuria penetrans sensu lato, Sénégal, Sol.},
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Les organismes antagonistes des ravageurs et des parasites de cultures sont des marqueurs de la fertilité biologique des sols. Des enquêtes faunistiques ont été réalisées au Sénégal dans des jachères et des parcelles forestières situées dans des zones de culture extensive vivrière afin d’y détecter la bactérie Pasteuria penetrans sensu lato, parasite de nombreuses espèces de nématodes phytoparasites ou libres du sol. L’observation directe des nématodes a révélé la présence de P. penetrans sur huit espèces phytoparasites et sur de nombreuses espèces libres. Alors que l’âge des jachères n’influence pas la fréquence des espèces de nématodes parasités, leur anthropisation la diminue. Le parasitisme des nématodes est également très faible sous forêt. Les essais de piégeage des spores de P. penetrans sensu lato contenus dans les sols par inoculation du nématode Meloidogyne javanica ou de détection immunologique à l’aide d’anticorps élaborés à partir de souches de Pasteuria penetrans sensu stricto n’ont pas permis de révéler la présence de la bactérie dans les sols échantillonnés. Ces résultats indiquent que la sensibilité des méthodes de détection élaborées à partir de matériels biologiques spécifiques ne permet pas d’évaluer les populations de Pasteuria penetrans sensu lato présentes dans ces agro-systèmes, mais révèlent, en revanche, la grande variabilité de ce groupe bactérien. Mots clés : Jachère, Nématode, Pasteuria penetrans sensu lato, Sénégal, Sol. |
R. Oliver; C.F. Njiti; J.M. Harmand Analyse de la durabilité de la fertilité acquise suite à des jachères arborées au Nord-Cameroun Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 287-309, 2000. @article{e_Oliver2000,
title = {Analyse de la durabilité de la fertilité acquise suite à des jachères arborées au Nord-Cameroun},
author = {R. Oliver and C.F. Njiti and J.M. Harmand},
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date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {4},
pages = {287-309},
abstract = {Diverses espèces ligneuses (Acacia polyacantha, Eucalyptus camaldulensis, Cassia siamea), en peuplements monospécifiques, ont été utilisées comme jachères dans la région de Garoua au Nord Cameroun (climat soudanien, 1 050 mm). Le cycle biogéochimique des éléments majeurs de ces peuplements, analysé et quantifié par ailleurs, a montré des différences quant à l’exploitation de l’azote du sol et la capacité de stockage des éléments dans la biomasse aérienne, en partie exploitée, et souterraine, susceptible elle, d’être restituée par dégradation biologique lors des cultures succédant à la jachère. La sensibilité d’une culture de maïs à de tels précédents et leur impact sur les sols sont jugés en comparaison avec des parcelles en culture continue et en jachère herbacée pâturée et dégradée. Par référence à un état de départ avant mise en jachère, les caractères analytiques du sol montrent, après exploitation et brûlis des résidus sur la parcelle, une amélioration de la qualité du complexe adsorbant pour tous les précédents arborés. Par contre, seul le précédent Acacia polyacantha permet une amélioration sensible de l’état organique du sol. Des analyses effectuées avant brûlis soulignent l’impact important du brûlis dans l’état du complexe adsorbant de l’horizon de surface.
Les pertes d’éléments par lixiviation sont relativement modérées. La fourniture d’azote par le sol est essentiellement fonction des conditions climatiques et de la nature des résidus enfouis lors du labour ou présent dans le sol. On met en évidence des périodes d’immobilisation nette de l’azote pendant la période de croissance du maïs. Les racines d’Acacia polyacantha persistent plus longtemps que celle d’autres espèces dans le profil après exploitation des arbres. Les indicateurs d’activité biologique choisis ne font que refléter la richesse en matière organiques des parcelles étudiées.
La culture de maïs montre des comportements différenciés selon les précédents, aussi bien dans le développement de la biomasse aérienne, la qualité de l’enracinement que la production de grains. Le précédent le plus performant et conservateur de la fertilité est Acacia polyacantha.
Mots clés : Agroforesterie, jachère arborée, Ac. polyacantha, Euc. Camaldulensis, Cas. Siamea, fertilité des sols, Nord Cameroun.},
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Diverses espèces ligneuses (Acacia polyacantha, Eucalyptus camaldulensis, Cassia siamea), en peuplements monospécifiques, ont été utilisées comme jachères dans la région de Garoua au Nord Cameroun (climat soudanien, 1 050 mm). Le cycle biogéochimique des éléments majeurs de ces peuplements, analysé et quantifié par ailleurs, a montré des différences quant à l’exploitation de l’azote du sol et la capacité de stockage des éléments dans la biomasse aérienne, en partie exploitée, et souterraine, susceptible elle, d’être restituée par dégradation biologique lors des cultures succédant à la jachère. La sensibilité d’une culture de maïs à de tels précédents et leur impact sur les sols sont jugés en comparaison avec des parcelles en culture continue et en jachère herbacée pâturée et dégradée. Par référence à un état de départ avant mise en jachère, les caractères analytiques du sol montrent, après exploitation et brûlis des résidus sur la parcelle, une amélioration de la qualité du complexe adsorbant pour tous les précédents arborés. Par contre, seul le précédent Acacia polyacantha permet une amélioration sensible de l’état organique du sol. Des analyses effectuées avant brûlis soulignent l’impact important du brûlis dans l’état du complexe adsorbant de l’horizon de surface. Les pertes d’éléments par lixiviation sont relativement modérées. La fourniture d’azote par le sol est essentiellement fonction des conditions climatiques et de la nature des résidus enfouis lors du labour ou présent dans le sol. On met en évidence des périodes d’immobilisation nette de l’azote pendant la période de croissance du maïs. Les racines d’Acacia polyacantha persistent plus longtemps que celle d’autres espèces dans le profil après exploitation des arbres. Les indicateurs d’activité biologique choisis ne font que refléter la richesse en matière organiques des parcelles étudiées. La culture de maïs montre des comportements différenciés selon les précédents, aussi bien dans le développement de la biomasse aérienne, la qualité de l’enracinement que la production de grains. Le précédent le plus performant et conservateur de la fertilité est Acacia polyacantha. Mots clés : Agroforesterie, jachère arborée, Ac. polyacantha, Euc. Camaldulensis, Cas. Siamea, fertilité des sols, Nord Cameroun. |
E. Blanchart; W. Achouak; A. Albrecht; M. Barakat; G. Bellier; Y.M. Cabidoche; C. Hartmann; T. Heulin; C. Larré-Larrouy; J-Y. Laurent; M. Mahieu; F. Thomas; G. Villemin; F. Watteau Déterminants biologiques de l'agrégation dans les Vertisols des Petites Antilles. Conséquences sur l'érodibilité Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 309-328, 2000. @article{f_Blanchart2000,
title = {Déterminants biologiques de l'agrégation dans les Vertisols des Petites Antilles. Conséquences sur l'érodibilité},
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number = {4},
pages = {309-328},
abstract = {Les Vertisols du Sud-Est de la Martinique, développés sur dépôts volcaniques ont une fragilité physique naturelle liée à leur garniture ioniques relativement riche en sodium ; les Vertisols de la Grande-Terre de la Guadeloupe sont calciques et plus stables physiquement. Ces sols sont actuellement soumis à une agriculture maraîchère intensive ; il s’ensuit une forte dégradation physique, surtout en termes d’érosion en nappe pour les Vertisols de Martinique. L’installation de prairies permanentes, irriguées et fertilisées permet d’augmentation rapide et le maintien du stock organique à des niveaux élevés, associé à de fortes activités biologiques (racines, vers de terre, microorganismes). Les conséquences sur l’agrégation, la diminution de l’érosion et l’alimentation en eau pour les plantes sont remarquables.
Le but de cette étude est de (1) mettre en relation les activités biologiques avec l’agrégation de ces sols, (2) identifier des indicateurs biologiques de l’état physique des sols, (3) préciser les rôles respectifs des activités biologiques dans les mécanismes de l’agrégation à différentes échelles de taille et (4) étudier par quels mécanismes, les activités biologiques influence cette agrégation.
Un dispositif de terrain adapté, basé sur une sélection d’antécédents culturaux et d’itinéraires techniques variés mais aussi sur quelques situations expérimentales a permis de différencier à la fois des niveaux de teneur en carbone et des niveaux (biomasses et/ou densité) d’activité biologique. Pour chacune ou certaines de ces situations, diverses analyses ont été réalisées : (1) caractérisation de l’agrégation et de sa stabilité grâce à une cinétique de désagrégation dans l’eau ; (2) caractérisation de l’érodibilité par simulation de pluie ; (3) caractérisation de la matière organique (teneur, taille et origine) ; (4) caractérisation micromorphologique et analytique des agrégats 2-20 µm ; et enfin (5) à l’échelle la plus fine, étude des phénomènes d’agrégation et d’hydratation des argiles sous l’effet des polysaccharides microbiens.
Ces études ont notamment permis de montrer la relation forte qui existe entre les diverses composantes biologiques, organiques et physiques dans les Vertisols. Les racines, les vers de terre et les microorganismes (notamment ceux producteurs d’exopolysaccharides) sont plus nombreux sous prairies que sous cultures maraîchères (à la fois, pour la Martinique et la Guadeloupe). Ainsi, divers indicateurs de l’état physique de Vertisols peuvent être identifiés, parmi eux, la biomasse ou la densité de vers de terre, la biomasse racinaire, la teneur en carbohydrates, mais de façon plus pertinente, la teneur en C. Dans les Vertisols, l’introduction de plantes fourragères provoque un développement racinaire important qui stimule l’activité microbienne dans la rhizosphère. Ceci se traduit aussi par une entrée importante de C dans le système, sous différentes formes (sucres, débris…). Cette production de C, au contact des particules argileuses, permet le développement d’agrégats organo-minéraux de type 1 (présence de débris organiques) et d’agrégats bactériens qui contrôlent vraisemblablement la stabilité de l’agrégation. Dans ces sols, les vers de terre, bien que produisant des quantités importantes de turricules dans les systèmes fourragers ne semblent pas participer de façon très nette à la stabilité de l’agrégation, même s’il smodifient les proportions d’agrégats bactériens, organo-minéraux type 1 ou type 2.
Ainsi, la conservation des Vertisols, et notamment des Vertisols calco-magnéso-sodiques tels que ceux de Martinique nécessite l’existence d’une activité racinaire forte qui stimule l’activité microbienne et permet un enrichissement du sol en débris végétaux et produits organiques colloïdaux. L’agrégation du sol est alors renforcée et l’érodibilité beaucoup moins importante. Il est donc recommandée d’utiliser les prairies irriguées en rotation avec les cultures maraîchères intensives ou d’associer ces deux cultures au cours d’un même cycle, et d’utiliser dans tous les cas de figures, des travaux superficiels pour la préparation du sol.
Mots clés : Activité biologique, vers de terre, racine, microorganismes, matière organique, agrégation, gestion des terres, Vertisols, Petites Antilles.},
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Les Vertisols du Sud-Est de la Martinique, développés sur dépôts volcaniques ont une fragilité physique naturelle liée à leur garniture ioniques relativement riche en sodium ; les Vertisols de la Grande-Terre de la Guadeloupe sont calciques et plus stables physiquement. Ces sols sont actuellement soumis à une agriculture maraîchère intensive ; il s’ensuit une forte dégradation physique, surtout en termes d’érosion en nappe pour les Vertisols de Martinique. L’installation de prairies permanentes, irriguées et fertilisées permet d’augmentation rapide et le maintien du stock organique à des niveaux élevés, associé à de fortes activités biologiques (racines, vers de terre, microorganismes). Les conséquences sur l’agrégation, la diminution de l’érosion et l’alimentation en eau pour les plantes sont remarquables. Le but de cette étude est de (1) mettre en relation les activités biologiques avec l’agrégation de ces sols, (2) identifier des indicateurs biologiques de l’état physique des sols, (3) préciser les rôles respectifs des activités biologiques dans les mécanismes de l’agrégation à différentes échelles de taille et (4) étudier par quels mécanismes, les activités biologiques influence cette agrégation. Un dispositif de terrain adapté, basé sur une sélection d’antécédents culturaux et d’itinéraires techniques variés mais aussi sur quelques situations expérimentales a permis de différencier à la fois des niveaux de teneur en carbone et des niveaux (biomasses et/ou densité) d’activité biologique. Pour chacune ou certaines de ces situations, diverses analyses ont été réalisées : (1) caractérisation de l’agrégation et de sa stabilité grâce à une cinétique de désagrégation dans l’eau ; (2) caractérisation de l’érodibilité par simulation de pluie ; (3) caractérisation de la matière organique (teneur, taille et origine) ; (4) caractérisation micromorphologique et analytique des agrégats 2-20 µm ; et enfin (5) à l’échelle la plus fine, étude des phénomènes d’agrégation et d’hydratation des argiles sous l’effet des polysaccharides microbiens. Ces études ont notamment permis de montrer la relation forte qui existe entre les diverses composantes biologiques, organiques et physiques dans les Vertisols. Les racines, les vers de terre et les microorganismes (notamment ceux producteurs d’exopolysaccharides) sont plus nombreux sous prairies que sous cultures maraîchères (à la fois, pour la Martinique et la Guadeloupe). Ainsi, divers indicateurs de l’état physique de Vertisols peuvent être identifiés, parmi eux, la biomasse ou la densité de vers de terre, la biomasse racinaire, la teneur en carbohydrates, mais de façon plus pertinente, la teneur en C. Dans les Vertisols, l’introduction de plantes fourragères provoque un développement racinaire important qui stimule l’activité microbienne dans la rhizosphère. Ceci se traduit aussi par une entrée importante de C dans le système, sous différentes formes (sucres, débris…). Cette production de C, au contact des particules argileuses, permet le développement d’agrégats organo-minéraux de type 1 (présence de débris organiques) et d’agrégats bactériens qui contrôlent vraisemblablement la stabilité de l’agrégation. Dans ces sols, les vers de terre, bien que produisant des quantités importantes de turricules dans les systèmes fourragers ne semblent pas participer de façon très nette à la stabilité de l’agrégation, même s’il smodifient les proportions d’agrégats bactériens, organo-minéraux type 1 ou type 2. Ainsi, la conservation des Vertisols, et notamment des Vertisols calco-magnéso-sodiques tels que ceux de Martinique nécessite l’existence d’une activité racinaire forte qui stimule l’activité microbienne et permet un enrichissement du sol en débris végétaux et produits organiques colloïdaux. L’agrégation du sol est alors renforcée et l’érodibilité beaucoup moins importante. Il est donc recommandée d’utiliser les prairies irriguées en rotation avec les cultures maraîchères intensives ou d’associer ces deux cultures au cours d’un même cycle, et d’utiliser dans tous les cas de figures, des travaux superficiels pour la préparation du sol. Mots clés : Activité biologique, vers de terre, racine, microorganismes, matière organique, agrégation, gestion des terres, Vertisols, Petites Antilles. |
Y-M. Cabidoche; P. Guillaume; C. Hartmann; S. Ruv; E. Blanchart; A. Albrecht Déterminants biologiques du système poral de Vertisols cultivés (Petites Antilles). Conséquences sur la disponibilité de l'eau des sols pour les plantes Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 329-352, 2000. @article{g_Cabidoche2000,
title = {Déterminants biologiques du système poral de Vertisols cultivés (Petites Antilles). Conséquences sur la disponibilité de l'eau des sols pour les plantes},
author = {Y-M. Cabidoche and P. Guillaume and C. Hartmann and S. Ruv and E. Blanchart and A. Albrecht},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2000},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {4},
pages = {329-352},
abstract = {Cet article sáttache à déterminer le rôle de láctivité biologique dans la dynamique et le fonctionnement du système de porosité de Vertisols des Antilles. Les Vertisols comportent un système de porosité que lón peut schématiser en trois compartiments, différentiant par leur géométrie que par leur mode de formation, et tous trois déformables:
(i) la porosité matricielle (taille 0,1 à 1 µm), toujours saturée par de léau par ailleurs peu disponible pour les plantes, dont le volume suit la déformation du réseau des argiles,
(ii) la porosité macro-fissurale (largeur jusqu'à 10 cm), conséquence macroscopique du retrait matriciel, délimitant des prismes larges de plusieurs décimètres ; les macro-fissures jouent
un rôle essentiel dans láération, et dans la réhumectation hétérogène en profondeur, sans fonction de réservoir,
(iii) la porosité structurale à l’intérieur de ces prismes (taille 10 pm à 10 mm), principal réservoir déau disponible, créée en grande partie par láctivité biologique et modifiée par le travail du sol.
Les Vertisols étudiés à la Guadeloupe (G) ont une garniture cationique saturée par le calcium échangeable, une cohésion élevée et une dispersabilité faible des argiles ; ceux de la Martinique (M)où la garniture cationique des argiles est saturée par une proportion notable de magnésium et sodium échangeables, sont plus instables.
Une méthode de mesure de la conductivité hydraulique matricielle a été mise au point ; les basses valeurs mesurées sont conformes à la faible disponibilité de léau matricielle pour les plantes. En utilisant des transducteurs d'épaisseur THERESA, mesurant les mouvements verticaux d'un sol nu et d'un sol enherbé, vérification a été faite que l'évaporation ne peut assécher le sol en profondeur, et que seule une extraction racinaire diffuse de léau peut provoquer un retrait profond. La macro-fissuration est donc étroitement contingente du prélèvement de l’eau par les racines.
La porosité structurale a été étudiée en relation avec différents modes d'usage des Vertisols, sous l’hypothèse que son organisation et sa dynamique hydrique dépendent de l’activité biologique et des réorganisations mécaniques associées à la gestion du sol. Une nouvelle méthode dóbservation tridimensionnelle de la seule porosité structurale a été mise au point. Elle a permis de développer une typologie des formes de pores interconnectés, dont l’origine et les déformations sont directement interprétables. Les agrégats des sols fortement travaillés ne contiennent pas (M) ou peu (G) de pores structuraux. Ils sont séparés par des pores plans, rares en (M), complétés par des méats polyédriques et des créneaux à leur périphérie en (G). Les sols sous prairies montrent dábondants pores trans6tructuraux tubulaires de diamètre 10-30
µm, compatibles avec une activité hyphaire dáctinomycètes, dans les horizons profonds, peu développée cependant sous irrigation (M). En surface, ces pores tubulaires sont relayés par des pores plans gaufrés qui ne se referment pas au gonflement, dont la géométrie est à rapprocher des micro-agrégats identifiés, à débris organiques figurés ou bactériens. Les sols sous prairies fertilisées (G) montrent une abondance particulière dágrégats dérivés de turricules, à faible porosité interne en écailles, séparés par des cloisons rugueuses.
Les volumes et disponibilités des réservoirs déau ont été évalués sur des cultures de mais en containers. Les sols fortement travaillés ont un faible réservoir disponible, avec une forte contribution de léau de la porosité matricielle qui conduit le maïs à un stress hydrique précoce. Les sols sous prairies sans intrant comportent un important réservoir déau structurale, lié à la porosité dórigine biologique, fonctionnellement disjoint du réservoir déau matricielle. Sous les prairies fertilisées et irriguées, la disparition des tubes fins provoque une diminution du réservoir déau structurale. La part des pores interstitiels de la micro-agrégation bactérienne devra être évaluée.
Ces résultats permettent de conclure quíl faut diminuer les travaux du sols intensifs, qui altèrent la porosité préexistante - surtout en (M) plus instable -, et les substrats et agents de la porogénèse biologique. Il faut aussi pratiquer des rotations avec des prairies, pluviales ou à irrigation discontinue. l-activité des vers de terre ná pas déffet direct croissant sur la disponibilité de léau ; au delà de 40 g kg-1 de C, elle náméliore pas la conductivité hydraulique matricielle, et a plutôt un effet négatif sur la porogénèse microbiologique. La gestion de cette dernière, par la manipulation de la restitution de carbone et du régime hydrique est une voie à approfondir pour la gestion durable des Vertisols.
Mots clés : Vertisols, Antilles, porosité, usage du sol, activité biologique, travail du sol, disponibilité de léau.},
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tppubtype = {article}
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Cet article sáttache à déterminer le rôle de láctivité biologique dans la dynamique et le fonctionnement du système de porosité de Vertisols des Antilles. Les Vertisols comportent un système de porosité que lón peut schématiser en trois compartiments, différentiant par leur géométrie que par leur mode de formation, et tous trois déformables: (i) la porosité matricielle (taille 0,1 à 1 µm), toujours saturée par de léau par ailleurs peu disponible pour les plantes, dont le volume suit la déformation du réseau des argiles, (ii) la porosité macro-fissurale (largeur jusqu'à 10 cm), conséquence macroscopique du retrait matriciel, délimitant des prismes larges de plusieurs décimètres ; les macro-fissures jouent un rôle essentiel dans láération, et dans la réhumectation hétérogène en profondeur, sans fonction de réservoir, (iii) la porosité structurale à l’intérieur de ces prismes (taille 10 pm à 10 mm), principal réservoir déau disponible, créée en grande partie par láctivité biologique et modifiée par le travail du sol. Les Vertisols étudiés à la Guadeloupe (G) ont une garniture cationique saturée par le calcium échangeable, une cohésion élevée et une dispersabilité faible des argiles ; ceux de la Martinique (M)où la garniture cationique des argiles est saturée par une proportion notable de magnésium et sodium échangeables, sont plus instables. Une méthode de mesure de la conductivité hydraulique matricielle a été mise au point ; les basses valeurs mesurées sont conformes à la faible disponibilité de léau matricielle pour les plantes. En utilisant des transducteurs d'épaisseur THERESA, mesurant les mouvements verticaux d'un sol nu et d'un sol enherbé, vérification a été faite que l'évaporation ne peut assécher le sol en profondeur, et que seule une extraction racinaire diffuse de léau peut provoquer un retrait profond. La macro-fissuration est donc étroitement contingente du prélèvement de l’eau par les racines. La porosité structurale a été étudiée en relation avec différents modes d'usage des Vertisols, sous l’hypothèse que son organisation et sa dynamique hydrique dépendent de l’activité biologique et des réorganisations mécaniques associées à la gestion du sol. Une nouvelle méthode dóbservation tridimensionnelle de la seule porosité structurale a été mise au point. Elle a permis de développer une typologie des formes de pores interconnectés, dont l’origine et les déformations sont directement interprétables. Les agrégats des sols fortement travaillés ne contiennent pas (M) ou peu (G) de pores structuraux. Ils sont séparés par des pores plans, rares en (M), complétés par des méats polyédriques et des créneaux à leur périphérie en (G). Les sols sous prairies montrent dábondants pores trans6tructuraux tubulaires de diamètre 10-30 µm, compatibles avec une activité hyphaire dáctinomycètes, dans les horizons profonds, peu développée cependant sous irrigation (M). En surface, ces pores tubulaires sont relayés par des pores plans gaufrés qui ne se referment pas au gonflement, dont la géométrie est à rapprocher des micro-agrégats identifiés, à débris organiques figurés ou bactériens. Les sols sous prairies fertilisées (G) montrent une abondance particulière dágrégats dérivés de turricules, à faible porosité interne en écailles, séparés par des cloisons rugueuses. Les volumes et disponibilités des réservoirs déau ont été évalués sur des cultures de mais en containers. Les sols fortement travaillés ont un faible réservoir disponible, avec une forte contribution de léau de la porosité matricielle qui conduit le maïs à un stress hydrique précoce. Les sols sous prairies sans intrant comportent un important réservoir déau structurale, lié à la porosité dórigine biologique, fonctionnellement disjoint du réservoir déau matricielle. Sous les prairies fertilisées et irriguées, la disparition des tubes fins provoque une diminution du réservoir déau structurale. La part des pores interstitiels de la micro-agrégation bactérienne devra être évaluée. Ces résultats permettent de conclure quíl faut diminuer les travaux du sols intensifs, qui altèrent la porosité préexistante - surtout en (M) plus instable -, et les substrats et agents de la porogénèse biologique. Il faut aussi pratiquer des rotations avec des prairies, pluviales ou à irrigation discontinue. l-activité des vers de terre ná pas déffet direct croissant sur la disponibilité de léau ; au delà de 40 g kg-1 de C, elle náméliore pas la conductivité hydraulique matricielle, et a plutôt un effet négatif sur la porogénèse microbiologique. La gestion de cette dernière, par la manipulation de la restitution de carbone et du régime hydrique est une voie à approfondir pour la gestion durable des Vertisols. Mots clés : Vertisols, Antilles, porosité, usage du sol, activité biologique, travail du sol, disponibilité de léau. |
T. Desjardins; P. Lavelle; E. Barros; M. Brossard; L. Chapuis-Lardy; A. Chauvel; M. Grimaldi; F. Guimarães; P. Martins; D. Mitja; M. Müller; M. Sarrazin; J. Tavares Filho; O. Topall Dégradation des pâturages amazoniens : description d'un syndrome et de ses déterminants Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 353-378, 2000. @article{h_Desjardins2000,
title = {Dégradation des pâturages amazoniens : description d'un syndrome et de ses déterminants},
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editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {4},
pages = {353-378},
abstract = {En Amazonie brésilienne, la presque totalité des zones déforestées depuis une trentaine d’années a servi à l’installation de pâturages dont une moitié a été depuis abandonnées dans un état de dégradation souvent avancé. Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer cette dégradation, parmi lesquelles la détérioration de certaines propriétés physiques et chimiques des sols, le développement de la gestion des parcelles. Afin de vérifier ces hypothèses, une étude comparative de plusieurs pâturages a été réalisée, associant leur historique, l’analyse de leur végétation (graminée plantée et végétation secondaire), de leur macrofaune et de quelques propriétés des sols. Deux groupes de pâturages ont été sélectionnés en fonction de leur état apparent de dégradation, sur des Oxisols en Amazonie centrale et des Ultisols en Amazonie orientale.
La dégradation des pâturages, caractérisée par une diminution de la phytomasse de la graminée introduite et l’augmentation de celle des adventices, n’apparaît pas directement liée à l’âge du pâturage ni à une dégradation marquée des sols. La déforestation et le brûlis qui la suivent provoquent généralement un tassement des horizons superficiels, une augmentation du pH, de la somme des bases et du taux de saturation. Au cours des années qui suivent l’installation du pâturage, ces caractéristiques évoluent très peu, indépendamment de l’état de dégradation des pâturages. La quantité de phosphore extractible et les teneurs en carbone organiques et azote total n’évoluent pas de façon sensible en fonction de l’âge et de la dégradation des pâturages. Les peuplements de la macrofaune du sol sont en général fortement modifiés par la mise en pâturage. Dans un cas, nous avons pu mettre en évidence des changements de fonctionnement du sol liées à ces modifications de peuplements.
Il apparaît que les pratiques de gestion, comme le choix des graminées introduites, le contrôle de la pression exercée par le bétail, l’utilisation des feux ou de la coupe pour contrôler les espèces adventices exercent une influence considérable sur l’évolution des pâturages.
Mots clés : Ecologie du sol, Ecologie végétale, Gestion durable, Brésil.},
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En Amazonie brésilienne, la presque totalité des zones déforestées depuis une trentaine d’années a servi à l’installation de pâturages dont une moitié a été depuis abandonnées dans un état de dégradation souvent avancé. Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer cette dégradation, parmi lesquelles la détérioration de certaines propriétés physiques et chimiques des sols, le développement de la gestion des parcelles. Afin de vérifier ces hypothèses, une étude comparative de plusieurs pâturages a été réalisée, associant leur historique, l’analyse de leur végétation (graminée plantée et végétation secondaire), de leur macrofaune et de quelques propriétés des sols. Deux groupes de pâturages ont été sélectionnés en fonction de leur état apparent de dégradation, sur des Oxisols en Amazonie centrale et des Ultisols en Amazonie orientale. La dégradation des pâturages, caractérisée par une diminution de la phytomasse de la graminée introduite et l’augmentation de celle des adventices, n’apparaît pas directement liée à l’âge du pâturage ni à une dégradation marquée des sols. La déforestation et le brûlis qui la suivent provoquent généralement un tassement des horizons superficiels, une augmentation du pH, de la somme des bases et du taux de saturation. Au cours des années qui suivent l’installation du pâturage, ces caractéristiques évoluent très peu, indépendamment de l’état de dégradation des pâturages. La quantité de phosphore extractible et les teneurs en carbone organiques et azote total n’évoluent pas de façon sensible en fonction de l’âge et de la dégradation des pâturages. Les peuplements de la macrofaune du sol sont en général fortement modifiés par la mise en pâturage. Dans un cas, nous avons pu mettre en évidence des changements de fonctionnement du sol liées à ces modifications de peuplements. Il apparaît que les pratiques de gestion, comme le choix des graminées introduites, le contrôle de la pression exercée par le bétail, l’utilisation des feux ou de la coupe pour contrôler les espèces adventices exercent une influence considérable sur l’évolution des pâturages. Mots clés : Ecologie du sol, Ecologie végétale, Gestion durable, Brésil. |
C. Plenchette; J-F. Bois; R. Duponnois; P. Cadet Note - La mycorhization (Glomus aggregatum) du mil (Pennisetum glaucum) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 379-384, 2000. @article{i_Plenchette2000,
title = {Note - La mycorhization (Glomus aggregatum) du mil (Pennisetum glaucum)},
author = {C. Plenchette and J-F. Bois and R. Duponnois and P. Cadet},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {4},
pages = {379-384},
abstract = {L’effet de la symbiose mycorhizienne sur la croissance du mil a été étudié en condition contrôlées. Le sol collecté au sud du Sénégal dans un champ cultivé et dans une jachère de 17 ans a été mélangé et stérilisé. Il a ensuite été inoculé avec le Glomus aggregatum. La croissance de plants de mil cultivés sur ce sol a été comparée à une série témoin, cultivé sur sol non inoculé. La mycorhization des racines de mil a été faible. Elle n’a pas provoqué de réaction de stimulation de croissance. Cette absence de réponse pourrait s’expliquer par l’utilisation d’une souche exotique et non d’une souche indigène de champignon mycorhizien.
Mots clés : Sénégal, mil, mycorhizes, jachère.},
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L’effet de la symbiose mycorhizienne sur la croissance du mil a été étudié en condition contrôlées. Le sol collecté au sud du Sénégal dans un champ cultivé et dans une jachère de 17 ans a été mélangé et stérilisé. Il a ensuite été inoculé avec le Glomus aggregatum. La croissance de plants de mil cultivés sur ce sol a été comparée à une série témoin, cultivé sur sol non inoculé. La mycorhization des racines de mil a été faible. Elle n’a pas provoqué de réaction de stimulation de croissance. Cette absence de réponse pourrait s’expliquer par l’utilisation d’une souche exotique et non d’une souche indigène de champignon mycorhizien. Mots clés : Sénégal, mil, mycorhizes, jachère. |
J. Fardoux; P. Fernandes; A. Niane-Badiane; J-L. Chotte Effet du séchage d'échantillons d'un sol ferrugineux tropical sur la détermination de la biomasse microbienne. Comparaison de deux méthodes biocidales de référence Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 385-394, 2000. @article{j_Fardoux2000,
title = {Effet du séchage d'échantillons d'un sol ferrugineux tropical sur la détermination de la biomasse microbienne. Comparaison de deux méthodes biocidales de référence},
author = {J. Fardoux and P. Fernandes and A. Niane-Badiane and J-L. Chotte},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {7},
number = {4},
pages = {385-394},
abstract = {La détermination de la biomasse microbienne (BM) est un outil indispensable à l’étude du fonctionnement microbiologie des sols. Les méthodes couramment utilisées imposent des mesures sur sol frais. Cette contrainte est souvent difficile à surmonter lors d’études de terrain.
Cette étude a pour objectif de préciser les effets d’un séchage préalable de l’échantillon suivi d’une réhumectation avant la mesure de biomasse microbienne par rapport à une mesure faite sur échantillon frais et d’apporter quelques commentaires comparatifs sur deux techniques biocidales d’évaluation de la biomasse microbienne d’un sol.
Les deux méthodes biocidales testées sont la méthode de fumigation extraction (FE) (Amato at Ladd, 1988) et la méthode de fumigation incubation (FI) (Jenkinson et Powlson, 1976), dans lesquelles les microorganismes sont tués sous l’action du chloroforme.
Pour simuler différentes étapes de la conservation des échantillons de sol, ces mesures ont été réalisées sur des échantillons de sol frais, puis séchés à l’aire et enfin reconditionnés à l’humidité initiale et incubés 7 jours.
Les échantillons ont été pré-incubés durant 7 jours à différentes humidités : 5 % (H5), 100 % (H100) et 300 % (H300) de la capacité de rétention. Les mesures ont été sur un sol ferrugineux sableux, enrichi (traitement F) ou non (traitement T) par apport de fumier de 20 g kg-1 (équivalent à 30 t MS ha-1).
Sur sol frais, la BM du sol amendé en fumier est significativement supérieure à celle du sol seul mais l’effet du fumier est plus marqué quand la BM est mesurée par la FI. Quelque soit la méthode, la BM ne dépend pas du niveau d’humidité initiale à l’exception de H5 où la BM mesurée est quasiment nulle. Après séchage sans réhumectation, la BM est très faible quelque soit la méthode et l’humidité du sol avant séchage. Si le sol est réhumecté et incubé, les résultats obtenus par les deux méthodes ne permettent pas de retrouver la BM du sol frais. Cependant, la FE permet de conserver les différences qui existaient entre les traitements avec et sans fumier, que l’on soit à H100 ou H300. Ce dernier procédé (séchage-réhumectation-incubation) ne permet donc pas d’estimer la BM réelle d’un sol frais même si la FE en préserve le caractère discriminant.
Le reconditionnement du sol après son séchage à l’air ne permet pas le développement des microorganismes à des seuils équivalents à ceux mesurés dans un sol frais. Il est donc essentiel, dans un objectif de détermination de la BM réelle, in situ, de conserver les sols à l’état frais. Our cela, nous recommandons la méthode de conservation testée, sur des sols tempérés, et préconisées par Chaussod et al. (1986). Elle consiste à maintenir les échantillons de sols à leur humidité d’origine et à des températures comprises entre 4 °C et 10 °C.
Mots clés : Biomasse microbienne, micro-organismes, fumigation-extraction, fumigation-incubation.},
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La détermination de la biomasse microbienne (BM) est un outil indispensable à l’étude du fonctionnement microbiologie des sols. Les méthodes couramment utilisées imposent des mesures sur sol frais. Cette contrainte est souvent difficile à surmonter lors d’études de terrain. Cette étude a pour objectif de préciser les effets d’un séchage préalable de l’échantillon suivi d’une réhumectation avant la mesure de biomasse microbienne par rapport à une mesure faite sur échantillon frais et d’apporter quelques commentaires comparatifs sur deux techniques biocidales d’évaluation de la biomasse microbienne d’un sol. Les deux méthodes biocidales testées sont la méthode de fumigation extraction (FE) (Amato at Ladd, 1988) et la méthode de fumigation incubation (FI) (Jenkinson et Powlson, 1976), dans lesquelles les microorganismes sont tués sous l’action du chloroforme. Pour simuler différentes étapes de la conservation des échantillons de sol, ces mesures ont été réalisées sur des échantillons de sol frais, puis séchés à l’aire et enfin reconditionnés à l’humidité initiale et incubés 7 jours. Les échantillons ont été pré-incubés durant 7 jours à différentes humidités : 5 % (H5), 100 % (H100) et 300 % (H300) de la capacité de rétention. Les mesures ont été sur un sol ferrugineux sableux, enrichi (traitement F) ou non (traitement T) par apport de fumier de 20 g kg-1 (équivalent à 30 t MS ha-1). Sur sol frais, la BM du sol amendé en fumier est significativement supérieure à celle du sol seul mais l’effet du fumier est plus marqué quand la BM est mesurée par la FI. Quelque soit la méthode, la BM ne dépend pas du niveau d’humidité initiale à l’exception de H5 où la BM mesurée est quasiment nulle. Après séchage sans réhumectation, la BM est très faible quelque soit la méthode et l’humidité du sol avant séchage. Si le sol est réhumecté et incubé, les résultats obtenus par les deux méthodes ne permettent pas de retrouver la BM du sol frais. Cependant, la FE permet de conserver les différences qui existaient entre les traitements avec et sans fumier, que l’on soit à H100 ou H300. Ce dernier procédé (séchage-réhumectation-incubation) ne permet donc pas d’estimer la BM réelle d’un sol frais même si la FE en préserve le caractère discriminant. Le reconditionnement du sol après son séchage à l’air ne permet pas le développement des microorganismes à des seuils équivalents à ceux mesurés dans un sol frais. Il est donc essentiel, dans un objectif de détermination de la BM réelle, in situ, de conserver les sols à l’état frais. Our cela, nous recommandons la méthode de conservation testée, sur des sols tempérés, et préconisées par Chaussod et al. (1986). Elle consiste à maintenir les échantillons de sols à leur humidité d’origine et à des températures comprises entre 4 °C et 10 °C. Mots clés : Biomasse microbienne, micro-organismes, fumigation-extraction, fumigation-incubation. |
C. Feller; G.G. Brown; E. Blanchart Darwin et le biofonctionnement des sols Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 7 (4), p. 395-402, 2000. @article{k_Feller2000,
title = {Darwin et le biofonctionnement des sols},
author = {C. Feller and G.G. Brown and E. Blanchart},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2000},
date = {2000-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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number = {4},
pages = {395-402},
abstract = {En 1881, Darwin (1809-1882) édite son dernier livre scientifique qui est intitulé « The formation of vegetable mould through the action of worms with observations on their habits ». C’est le résultat de 44 années d’observations très fines et de mesures minutieuses. L’ouvrage peut être considéré comme un succès exceptionnel d’édition scientifique avec 3 500 exemplaires vendus immédiatement, et 8 500 en moins de trois ans soit, à l’époque, plus que la vente de « L’origine des espèces », l’œuvre maîtresse de ce savant.
Dans cette articles, nous analysons ce succès d’édition scientifiques, la propre opinion de Darwin sur son livre, le contenu de l’ouvrage l’apport de Darwin à la pédologie et à l’écologie du sol, et enfin quelques travaux antérieurs à ceux de Darwin.
L’ouvrage traite d’une manière extrêmement large de l’importance de l’action des vers de terre sur des sujets aussi variés que : la pédogenèse et la formation de la terre végétale, l’érosion, la fertilité du sol avec le rôle de « labour », l’enfouissement des matières organiques, la protection des vestiges archéologiques par leur enfouissement et l’intelligence des vers de terre. A travers cet ouvrage, Darwin se pose, entre autres comme un des précurseurs de la pédologie et comme le fondateur de la pédobiologie ou écologie du sol.
Mots clés : Darwin, vers de terre, Pédobiologie, Histoire de la science du Sol.},
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En 1881, Darwin (1809-1882) édite son dernier livre scientifique qui est intitulé « The formation of vegetable mould through the action of worms with observations on their habits ». C’est le résultat de 44 années d’observations très fines et de mesures minutieuses. L’ouvrage peut être considéré comme un succès exceptionnel d’édition scientifique avec 3 500 exemplaires vendus immédiatement, et 8 500 en moins de trois ans soit, à l’époque, plus que la vente de « L’origine des espèces », l’œuvre maîtresse de ce savant. Dans cette articles, nous analysons ce succès d’édition scientifiques, la propre opinion de Darwin sur son livre, le contenu de l’ouvrage l’apport de Darwin à la pédologie et à l’écologie du sol, et enfin quelques travaux antérieurs à ceux de Darwin. L’ouvrage traite d’une manière extrêmement large de l’importance de l’action des vers de terre sur des sujets aussi variés que : la pédogenèse et la formation de la terre végétale, l’érosion, la fertilité du sol avec le rôle de « labour », l’enfouissement des matières organiques, la protection des vestiges archéologiques par leur enfouissement et l’intelligence des vers de terre. A travers cet ouvrage, Darwin se pose, entre autres comme un des précurseurs de la pédologie et comme le fondateur de la pédobiologie ou écologie du sol. Mots clés : Darwin, vers de terre, Pédobiologie, Histoire de la science du Sol. |