J-H. Jussy; W. Koerner; C. Moares; E. Dambrine; J-L. Dupouey; B. Zeller et M. Benoît - Collaboration technique P. Behr; B. Pollier; S. Bienaimé Influence de l'usage ancien des sols sur le cycle de l'azote dans les forêts vosgiennes Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 8 (2), p. 91-102, 2001. @article{a_Jussy2001,
title = {Influence de l'usage ancien des sols sur le cycle de l'azote dans les forêts vosgiennes},
author = {J-H. Jussy and W. Koerner and C. Moares and E. Dambrine and J-L. Dupouey and B. Zeller et M. Benoît - Collaboration technique P. Behr and B. Pollier and S. Bienaimé},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2001},
date = {2001-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {8},
number = {2},
pages = {91-102},
abstract = {Depuis le milieu du XIXe siècle, la surface forestière a environ doublé en France (Koerner, 1999). Ces nouvelles forêts croissent en majorité sur d’anciennes terres agricoles. Parallèlement, certaines anciennes forêts surexploitées ont également été reboisées. Dans le massif vosgien, il s’agit principalement dans les deux cas de plantation de résineux sur des sols acides.
Dans ces nouvelles forêts, nous avons étudié la composition chimique et isotopique (C, N, C/N, d15N) de l’horizon A1 des sols, ainsi que la disponibilité de l’azote, mesurée par incubations en laboratoire et estimée à travers la composition floristique des espèces de sous-bois (indice d’Ellenberg) ; Nous les avons ensuite comparées à celles des forêts immémoriales voisines, qui n’ont jamais été cultivées.
Deux études, couvrant deux types de paysages et deux échelles d’information, ont été effectuées.
La première portait sur seize anciennes fermes isolées dans la forêt et abandonnées entre 1898 et 1945. Quatre usages anciens des sols de ces fermes (pâture, pré de fauche, champ, jardin) ont été identifiés sur les cadastres napoléoniens et sur le terrain, et comparés aux forêts résineuses immémoriales adjacentes. Les sols anciennement enrichis par la fertilisation organique (pré, champ, jardin) se distinguent de ceux non ou peu enrichis, voire appauvris (forêt, pâture) par un rapport C/N plus bas, un d15N plus élevé, une nitrification potentielle plus forte et une végétation plus nitrophile. Le d15N des sols et d’une espèce de sous-bois (Dryopteris carthusiana (Villar) H.P. Fuchs) varie positivement en fonction de l’intensité des anciens usages et vraisemblablement surtout en fonction de l’intensité de la fumure organique. Une relation empirique permet de décrire le gain de nitrification par rapport à la forêt immémoriale en fonction de l’augmentation relative de d15N des sols.
La seconde étude portait sur un bassin versant d’altitude, dont une partie était pâturée au siècle dernier, et le reste consistait en forêt surexploitée (hêtraies, hêtraies-sapinières et sapinières). Les sols anciennement pâturés se distinguent de ceux des forêts immémoriales par un d15N plus élevé et une nitrification potentielle plus basse. La nitrification potentielle des sols des forêts immémoriales est plus élevée dans les hêtraies et hêtraies-sapinières actuelles que dans les peuplements résineux.
Il apparaît donc que le cycle de l’azote en forêt est très fortement influencé par les anciens usages des sols et que ce passé doit nécessairement être pris en compte pour interpréter des dynamiques actuelles. Des mesures indépendantes montrent que des flux de nitrate important sont drainés à la base de sols de nouvelles forêts plantées sur d’anciennes terres agricoles. Le drainage de nitrate appauvri en 15N, probablement issu de la minéralisation d’une fraction de la matière organique accumulée pendant la période agricole, pourrait participer au maintien de fortes valeurs isotopiques dans les sols précédemment cultivés.
Mots clés : Usage ancien, forêts vosgiennes, cycle de l’azote, nitrification, histoire de la forêt, bassin versant, d15N, drainage de nitrate.},
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Depuis le milieu du XIXe siècle, la surface forestière a environ doublé en France (Koerner, 1999). Ces nouvelles forêts croissent en majorité sur d’anciennes terres agricoles. Parallèlement, certaines anciennes forêts surexploitées ont également été reboisées. Dans le massif vosgien, il s’agit principalement dans les deux cas de plantation de résineux sur des sols acides. Dans ces nouvelles forêts, nous avons étudié la composition chimique et isotopique (C, N, C/N, d15N) de l’horizon A1 des sols, ainsi que la disponibilité de l’azote, mesurée par incubations en laboratoire et estimée à travers la composition floristique des espèces de sous-bois (indice d’Ellenberg) ; Nous les avons ensuite comparées à celles des forêts immémoriales voisines, qui n’ont jamais été cultivées. Deux études, couvrant deux types de paysages et deux échelles d’information, ont été effectuées. La première portait sur seize anciennes fermes isolées dans la forêt et abandonnées entre 1898 et 1945. Quatre usages anciens des sols de ces fermes (pâture, pré de fauche, champ, jardin) ont été identifiés sur les cadastres napoléoniens et sur le terrain, et comparés aux forêts résineuses immémoriales adjacentes. Les sols anciennement enrichis par la fertilisation organique (pré, champ, jardin) se distinguent de ceux non ou peu enrichis, voire appauvris (forêt, pâture) par un rapport C/N plus bas, un d15N plus élevé, une nitrification potentielle plus forte et une végétation plus nitrophile. Le d15N des sols et d’une espèce de sous-bois (Dryopteris carthusiana (Villar) H.P. Fuchs) varie positivement en fonction de l’intensité des anciens usages et vraisemblablement surtout en fonction de l’intensité de la fumure organique. Une relation empirique permet de décrire le gain de nitrification par rapport à la forêt immémoriale en fonction de l’augmentation relative de d15N des sols. La seconde étude portait sur un bassin versant d’altitude, dont une partie était pâturée au siècle dernier, et le reste consistait en forêt surexploitée (hêtraies, hêtraies-sapinières et sapinières). Les sols anciennement pâturés se distinguent de ceux des forêts immémoriales par un d15N plus élevé et une nitrification potentielle plus basse. La nitrification potentielle des sols des forêts immémoriales est plus élevée dans les hêtraies et hêtraies-sapinières actuelles que dans les peuplements résineux. Il apparaît donc que le cycle de l’azote en forêt est très fortement influencé par les anciens usages des sols et que ce passé doit nécessairement être pris en compte pour interpréter des dynamiques actuelles. Des mesures indépendantes montrent que des flux de nitrate important sont drainés à la base de sols de nouvelles forêts plantées sur d’anciennes terres agricoles. Le drainage de nitrate appauvri en 15N, probablement issu de la minéralisation d’une fraction de la matière organique accumulée pendant la période agricole, pourrait participer au maintien de fortes valeurs isotopiques dans les sols précédemment cultivés. Mots clés : Usage ancien, forêts vosgiennes, cycle de l’azote, nitrification, histoire de la forêt, bassin versant, d15N, drainage de nitrate. |
R. Langohr L'anthropisation du paysage pédologique agricole de la Belgique depuis le Néolithique ancien - Apports de l'archéopédologie Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 8 (2), p. 103-118, 2001. @article{b_Langohr2001,
title = {L'anthropisation du paysage pédologique agricole de la Belgique depuis le Néolithique ancien - Apports de l'archéopédologie},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {L’homme, à travers des pratiques agricoles plus que centenaires, a marqué le paysage pédologique de la Belgique aussi bien au niveau de la région sableuse du nord qu’au niveau de la région des loess du centre du pays. Dans le nord les sols du type plaggen étaient déjà mentionnés dans la légende de la Carte des Sols de la Belgique, élaborée au cours des années cinquante. L’étude de ces sols grâce aux fouilles archéologiques, où de longues coupes verticales et horizontales sont exposées, permet de distinguer parmi ces sols du type plaggen au moins cinq faciès qui résultent d’autant de types de gestion différentes. On peut ainsi distinguer les sols à plaggen sensu stricto, les champs bombés, les champs à ados peu larges, le système de labour profond et les travaux de nivellement. Tous ces sols figurent sur la carte des sols sous le même sigle. Dans la région des lœss il s’avère que les sols fortement dégradés, ou sols lessivés à glosses et fragipan, très acides et pauvres en bases, sont représentatifs du paysage pédologique qui existait déjà il y a quelques 7000 ans, quand les premiers fermiers néolithiques s’installèrent au moins temporairement. Ces sols peuvent encore s’observer dans les zones forestières actuelles, à condition que la pâturage ait été absent ou au moins très limité. Le pâturage sous forêt transforme graduellement ces sols fortement dégradés à cause de l’intensification du biomalaxage du sol par les vers anéciques et par les taupes. Ces sols restent très avides et pauvres en bases. Leur mise en culture accélèrera également le biomalaxage et, de plus, augmentera le pH et la saturation en bases. Les sols bruns lessivés, qui dominent dans la région des lœss, correspondent à des sols fortement dégradés anciens qui ont été mis en agriculture depuis de nombreux siècles. L’érosion, le biomalaxage et l’application au cours des siècles d’importantes quantités d’engrais organiques et minéraux les ont transformés en sols très fertiles. Tous ces éléments fournissent des arguments pour considérer ces sols comme faisant partie des Anthroposols. Toutefois il est proposé des les maintenir dans les taxons actuels mais de les différencier au moyen d’un intergrade « bioagrique » pour tenir compte de la compte de la connaissance actuelle de leur évolution.
Mots clés : Anthroposols, plaggen, lœss, sols lessivés, fragipan, Belgique.},
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L’homme, à travers des pratiques agricoles plus que centenaires, a marqué le paysage pédologique de la Belgique aussi bien au niveau de la région sableuse du nord qu’au niveau de la région des loess du centre du pays. Dans le nord les sols du type plaggen étaient déjà mentionnés dans la légende de la Carte des Sols de la Belgique, élaborée au cours des années cinquante. L’étude de ces sols grâce aux fouilles archéologiques, où de longues coupes verticales et horizontales sont exposées, permet de distinguer parmi ces sols du type plaggen au moins cinq faciès qui résultent d’autant de types de gestion différentes. On peut ainsi distinguer les sols à plaggen sensu stricto, les champs bombés, les champs à ados peu larges, le système de labour profond et les travaux de nivellement. Tous ces sols figurent sur la carte des sols sous le même sigle. Dans la région des lœss il s’avère que les sols fortement dégradés, ou sols lessivés à glosses et fragipan, très acides et pauvres en bases, sont représentatifs du paysage pédologique qui existait déjà il y a quelques 7000 ans, quand les premiers fermiers néolithiques s’installèrent au moins temporairement. Ces sols peuvent encore s’observer dans les zones forestières actuelles, à condition que la pâturage ait été absent ou au moins très limité. Le pâturage sous forêt transforme graduellement ces sols fortement dégradés à cause de l’intensification du biomalaxage du sol par les vers anéciques et par les taupes. Ces sols restent très avides et pauvres en bases. Leur mise en culture accélèrera également le biomalaxage et, de plus, augmentera le pH et la saturation en bases. Les sols bruns lessivés, qui dominent dans la région des lœss, correspondent à des sols fortement dégradés anciens qui ont été mis en agriculture depuis de nombreux siècles. L’érosion, le biomalaxage et l’application au cours des siècles d’importantes quantités d’engrais organiques et minéraux les ont transformés en sols très fertiles. Tous ces éléments fournissent des arguments pour considérer ces sols comme faisant partie des Anthroposols. Toutefois il est proposé des les maintenir dans les taxons actuels mais de les différencier au moyen d’un intergrade « bioagrique » pour tenir compte de la compte de la connaissance actuelle de leur évolution. Mots clés : Anthroposols, plaggen, lœss, sols lessivés, fragipan, Belgique. |
C. Moares Domínguez; D. Sciama; E. Dambrine; J-L. Dupouey; J-C. Gégout; C. Brechet Évolution des stocks de carbone et de la disponibilité de l'azote lors de la dynamique de recolonisation des prairies abandonnées du Jura Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 8 (2), p. 119-134, 2001. @article{c_Dominguez2001,
title = {Évolution des stocks de carbone et de la disponibilité de l'azote lors de la dynamique de recolonisation des prairies abandonnées du Jura},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {La Petite Montagne jurassienne subit depuis 150 ans un abandon des terres agricoles qui a donné lieu à une recolonisation forestière naturelle. La progressivité de l’abandon a permis d’échantillonner cinq stades évolutifs au long de la succession : pelouse gérée, pelouse préforestière, fruticée, forêt récente, forêt ancienne. 73 placettes ont été choisies sur deux types de sol : les Brunisols et les Calcosols. Les caractéristiques physico-chimiques, les stocks de matière organique, ainsi que la disponibilité de l’azote des sols ont été mesurés.
Les Calcosols accumulent plus de C et N que les Brunisols. L’abondance naturelle en 15N (d15N) et la quantité d’azote minéralisé au laboratoire sont plus élevées sur Brunisol. Sur les deux types de sol, l’azote minéralisé est entièrement nitrifié. L’augmentation de la teneur en eau d’incubation induit une hausse de la minéralisation. L’incubation en présence d’un excès de NH4 montre que l’étape limitant la production de nitrate dans les Calcosols est l’ammonification.
Des pelouses gérées vers les forêts immémoriales, on observe un maintien de la concentration et du stock de C dans les Brunisols et une légère augmentation dans les Calcosols. Cette faible variation du taux de C au long de la succession s’explique par l’antécédent prairial, car les sols sous prairie ont de fort stocks de C ? Cependant, il se produit une incorporation de matière organique forestière à C/N plus élevé. Après l’abandon, le pH du sol augmente jusqu’aux états préforestiers, puis diminue en forêt. Les premières étapes de la succession végétale sont bien marquées par une diminution du d15N du sol et de la concentration en P assimilable. Dans les Brunisols uniquement, ces valeurs demeurent élevées jusqu’aux forêts récentes par rapport aux forêts anciennes.
La variation de la disponibilité de l’azote, mesurée par minéralisation potentielle en laboratoire et par indice phytoécologique d’Ellenberg, décroît rapidement dans les stades préforestiers, pour remonter dans les stades forestiers. Néanmoins, la composition de la végétation forestière suggère une plus forte disponibilité d’azote en forêt que les résultats des incubations. La corrélation entre les indices d’Ellenberg pour l’humidité et l’azote ainsi que l’influence positive de la teneur en eau sur la vitesse de minéralisation suggèrent que ce désaccord pourrait résulter des conditions hydriques plus favorables en forêt.
Mots clés : Carbone, azote, minéralisation potentielle, Jura, succession végétale, usage du sol.},
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La Petite Montagne jurassienne subit depuis 150 ans un abandon des terres agricoles qui a donné lieu à une recolonisation forestière naturelle. La progressivité de l’abandon a permis d’échantillonner cinq stades évolutifs au long de la succession : pelouse gérée, pelouse préforestière, fruticée, forêt récente, forêt ancienne. 73 placettes ont été choisies sur deux types de sol : les Brunisols et les Calcosols. Les caractéristiques physico-chimiques, les stocks de matière organique, ainsi que la disponibilité de l’azote des sols ont été mesurés. Les Calcosols accumulent plus de C et N que les Brunisols. L’abondance naturelle en 15N (d15N) et la quantité d’azote minéralisé au laboratoire sont plus élevées sur Brunisol. Sur les deux types de sol, l’azote minéralisé est entièrement nitrifié. L’augmentation de la teneur en eau d’incubation induit une hausse de la minéralisation. L’incubation en présence d’un excès de NH4 montre que l’étape limitant la production de nitrate dans les Calcosols est l’ammonification. Des pelouses gérées vers les forêts immémoriales, on observe un maintien de la concentration et du stock de C dans les Brunisols et une légère augmentation dans les Calcosols. Cette faible variation du taux de C au long de la succession s’explique par l’antécédent prairial, car les sols sous prairie ont de fort stocks de C ? Cependant, il se produit une incorporation de matière organique forestière à C/N plus élevé. Après l’abandon, le pH du sol augmente jusqu’aux états préforestiers, puis diminue en forêt. Les premières étapes de la succession végétale sont bien marquées par une diminution du d15N du sol et de la concentration en P assimilable. Dans les Brunisols uniquement, ces valeurs demeurent élevées jusqu’aux forêts récentes par rapport aux forêts anciennes. La variation de la disponibilité de l’azote, mesurée par minéralisation potentielle en laboratoire et par indice phytoécologique d’Ellenberg, décroît rapidement dans les stades préforestiers, pour remonter dans les stades forestiers. Néanmoins, la composition de la végétation forestière suggère une plus forte disponibilité d’azote en forêt que les résultats des incubations. La corrélation entre les indices d’Ellenberg pour l’humidité et l’azote ainsi que l’influence positive de la teneur en eau sur la vitesse de minéralisation suggèrent que ce désaccord pourrait résulter des conditions hydriques plus favorables en forêt. Mots clés : Carbone, azote, minéralisation potentielle, Jura, succession végétale, usage du sol. |
C. Schwartz; L. Florentin; D. Charpentier; S. Muzika; J-L. Morel Le pédologue en milieux industriels et urbains - I. Sols d'une friche industrielle Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 8 (2), p. 135-148, 2001. @article{d_Schwartz2001,
title = {Le pédologue en milieux industriels et urbains - I. Sols d'une friche industrielle},
author = {C. Schwartz and L. Florentin and D. Charpentier and S. Muzika and J-L. Morel},
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year = {2001},
date = {2001-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {8},
number = {2},
pages = {135-148},
abstract = {Apparues dans les années 60, les friches industrielles se sont multipliées avec le recul des activités sidérurgiques et charbonnières et atteignent une surface de l’ordre de 6 000 hectares pour la seule Région Lorraine. La nécessaire requalification de ces espaces nécessite de mieux cerner la problématiques des sols industriels. L’objectif de cet article est alors, à partir d’un exemple de friche industrielle d’une ancienne usine sidérurgique, de montrer comment adapter les méthodes pédologiques éprouvées sur sols agricoles et forestiers à ces milieux fortement anthropisés. Une étude historique approfondie permet d’orienter la prospection de terrain et de localiser les endroits d’ouverture de fosses. Deux sites caractéristiques ont été retenus pour observation, description et échantillonnage selon les horizons en vue de déterminations analytiques. L’un des sites concerne un crassier constitué de matériaux ayant dans l’ensemble une bonne résistance mécanique, l’autre un ancien de décantation aux matériaux moins stables. Les profils montrent une grande variabilité horizontale et verticale avec des teneurs élevées en quelques éléments en trace pour certains horizons. Ces observations aident à apprécier la qualité des sols, à comprendre leur fonctionnement et prévoir les risques de transfert des polluants dans l’écosystème. La spécificité de ces milieux nécessite de renforcer la phase préparatoire lors de la collecte des documents et renseignements, tant pour rendre plus pertinentes et efficace les observations que dans une but de sécurité pour les intervenants.
Mots clés : Friche industrielle, méthodologie, historique, profil, qualité.},
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Apparues dans les années 60, les friches industrielles se sont multipliées avec le recul des activités sidérurgiques et charbonnières et atteignent une surface de l’ordre de 6 000 hectares pour la seule Région Lorraine. La nécessaire requalification de ces espaces nécessite de mieux cerner la problématiques des sols industriels. L’objectif de cet article est alors, à partir d’un exemple de friche industrielle d’une ancienne usine sidérurgique, de montrer comment adapter les méthodes pédologiques éprouvées sur sols agricoles et forestiers à ces milieux fortement anthropisés. Une étude historique approfondie permet d’orienter la prospection de terrain et de localiser les endroits d’ouverture de fosses. Deux sites caractéristiques ont été retenus pour observation, description et échantillonnage selon les horizons en vue de déterminations analytiques. L’un des sites concerne un crassier constitué de matériaux ayant dans l’ensemble une bonne résistance mécanique, l’autre un ancien de décantation aux matériaux moins stables. Les profils montrent une grande variabilité horizontale et verticale avec des teneurs élevées en quelques éléments en trace pour certains horizons. Ces observations aident à apprécier la qualité des sols, à comprendre leur fonctionnement et prévoir les risques de transfert des polluants dans l’écosystème. La spécificité de ces milieux nécessite de renforcer la phase préparatoire lors de la collecte des documents et renseignements, tant pour rendre plus pertinentes et efficace les observations que dans une but de sécurité pour les intervenants. Mots clés : Friche industrielle, méthodologie, historique, profil, qualité. |
F. Jacquin Note technique Agriculture raisonnée : comparaison entre carte pédologique et cartes de rendement Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 8 (2), p. 149-156, 2001. @article{e_Jacquin2001,
title = {Note technique Agriculture raisonnée : comparaison entre carte pédologique et cartes de rendement},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {L’utilisation de capteurs de rendement conjointement à une localisation précise des potentialités pédoclimatiques devra permettre une optimisation du développement agricole, à la fois, sur les plans économique et écologique. Cette évolution du raisonnement et des actions sera à adapter à chaque exploitation en tenant compte de ses caractéristiques, mais aussi, des références agroécopédologiques antérieures obtenues dans sa petite région naturelle ou issues de protocoles expérimentaux implantés dans des conditions pédoclimatiques similaires.
Mots clés : Capteurs de rendement, D.G.P.S., liaisons rendements-potentialités pédoclimatiques.},
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L’utilisation de capteurs de rendement conjointement à une localisation précise des potentialités pédoclimatiques devra permettre une optimisation du développement agricole, à la fois, sur les plans économique et écologique. Cette évolution du raisonnement et des actions sera à adapter à chaque exploitation en tenant compte de ses caractéristiques, mais aussi, des références agroécopédologiques antérieures obtenues dans sa petite région naturelle ou issues de protocoles expérimentaux implantés dans des conditions pédoclimatiques similaires. Mots clés : Capteurs de rendement, D.G.P.S., liaisons rendements-potentialités pédoclimatiques. |