C. Quentin; F. Bigorre; N. Bréda; A. Granier; D. Tessier Etude des sols de la Forêt de Hesse (Lorraine) Contribution à l'étude du bilan hydrique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 8 (4), p. 215-229, 2001. @article{a_Quentin2001,
title = {Etude des sols de la Forêt de Hesse (Lorraine) Contribution à l'étude du bilan hydrique},
author = {C. Quentin and F. Bigorre and N. Bréda and A. Granier and D. Tessier},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2001},
date = {2001-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {8},
number = {4},
pages = {215-229},
abstract = {Les sols de la forêt de Hesse (57) ont servi de support à une étude dont l`objectif principal est de déterminer des critères d`évaluation de la réserve en eau utile. A partir de la prospection de terrain, trois profils de Brunisols Oligosaturés polycycliques à caractère plus ou moins hydromorphe ont été retenus. Des analyses physico?chimiques et granulométriques ont été effectuées sur chacun des horizons. Des prélèvements sur cylindres et l`étude de la rétention de l`eau et de la porosité de mottes a été faite en laboratoire à différents potentiels de l`eau.VbCrLfVbCrLfContrairement à d`autres exemples étudiés dans la littérature, dans les sols sous forêt étudiés, la teneur en eau au point de flétrissement (1600 kPa) n`est reliée ni à la texture, ni à la nature des constituants minéraux. Les résultats des mesures de densité apparente de mottes centimétriques montrent que les horizons se distinguent avant tout par leur porosité totale ou son corollaire le volume massique. Ces derniers sont très bien corrélés à la teneur en eau à la capacité au champ et dans une moindre mesure à l`humidité au point de flétrissement. Les résultats obtenus ont pu être confrontés à des données de terrain portant sur une chronique de trois années. La prise en compte de la densité apparente comme estimateur de la réserve en eau apparaît très satisfaisante afin d`établir une relation de pédotransfert. L`utilisation du modèle de bilan hydrique (BILJOUR) indique que les prédictions de consommation d`eau par la végétation sont comparables aux mesures in situ de sondes à neutrons. Cependant le modèle rend bien compte des variations climatiques.VbCrLfVbCrLfAu total ce travail montre l`intérêt de développer simultanément une approche de laboratoire et de terrain, combinée à une modélisation du bilan hydrique, ce qui permet d`analyser et de valider le choix des paramètres pris en compte pour approcher les propriétés des sols et améliorer des modèles de prédiction.
Mots clés : Sol, réserve utile, bilan hydrique, forêt.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Les sols de la forêt de Hesse (57) ont servi de support à une étude dont l`objectif principal est de déterminer des critères d`évaluation de la réserve en eau utile. A partir de la prospection de terrain, trois profils de Brunisols Oligosaturés polycycliques à caractère plus ou moins hydromorphe ont été retenus. Des analyses physico?chimiques et granulométriques ont été effectuées sur chacun des horizons. Des prélèvements sur cylindres et l`étude de la rétention de l`eau et de la porosité de mottes a été faite en laboratoire à différents potentiels de l`eau.VbCrLfVbCrLfContrairement à d`autres exemples étudiés dans la littérature, dans les sols sous forêt étudiés, la teneur en eau au point de flétrissement (1600 kPa) n`est reliée ni à la texture, ni à la nature des constituants minéraux. Les résultats des mesures de densité apparente de mottes centimétriques montrent que les horizons se distinguent avant tout par leur porosité totale ou son corollaire le volume massique. Ces derniers sont très bien corrélés à la teneur en eau à la capacité au champ et dans une moindre mesure à l`humidité au point de flétrissement. Les résultats obtenus ont pu être confrontés à des données de terrain portant sur une chronique de trois années. La prise en compte de la densité apparente comme estimateur de la réserve en eau apparaît très satisfaisante afin d`établir une relation de pédotransfert. L`utilisation du modèle de bilan hydrique (BILJOUR) indique que les prédictions de consommation d`eau par la végétation sont comparables aux mesures in situ de sondes à neutrons. Cependant le modèle rend bien compte des variations climatiques.VbCrLfVbCrLfAu total ce travail montre l`intérêt de développer simultanément une approche de laboratoire et de terrain, combinée à une modélisation du bilan hydrique, ce qui permet d`analyser et de valider le choix des paramètres pris en compte pour approcher les propriétés des sols et améliorer des modèles de prédiction. Mots clés : Sol, réserve utile, bilan hydrique, forêt. |
R. Bou Kheir; M-C. Girard; M. Khawlie; C. Abadallah Érosion hydrique des sols dans les milieux méditerranéens : une revue bibliographique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 8 (4), p. 231-245, 2001. @article{b_BouKheir2001,
title = {Érosion hydrique des sols dans les milieux méditerranéens : une revue bibliographique},
author = {R. Bou Kheir and M-C. Girard and M. Khawlie and C. Abadallah},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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date = {2001-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {8},
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pages = {231-245},
abstract = {Cet article examine l’érosion hydrique des sols, processus majeur de dégradation des terrains en zone méditerranéenne, qui constitue une des clés de la désertification (UNEP,1994). II analyse les différents facteurs influençant l’érosion hydrique des sols dans la zone méditerranéenne et montre la nécessité de prendre en compte des variables telles que la pierrosité, les formes karstiques et les divers impacts de l’homme sur le milieu (carrières, serres, urbanisation, etc.).Les modèles d’érosion hydrique les plus utilisés dans la région méditerranéenne font appel à de nombreuses variables qu’il est difficile d’obtenir quand on s’intéresse à un espace de type régional dépassant de loin l’échelon parcellaire. On présente des critères observés sur le terrain (pédicules, buttes de sol résiduel, etc ...) qui peuvent servir d’indicateurs de divers degrés d’érosion, du ruissellement, des rigoles et des mouvements en masse pour les modèles spatialisés. Enfin, on indique les possibilités d’utilisation de la télédétection pour une connaissance spatialisée des facteurs de différenciation de l’érosion: occupation du sol, couvert végétal, pente, matériaux et sol, et pour un suivi diachronique de l’érosion sur de grands champs spatiaux. Cependant, pour valider les modèles, il faut adjoindre à la télédétection des études de terrain. Pour répondre aux questions des décideurs, les modèles doivent se contenter principalement des données existantes et être susceptibles de fournir des résultats spatialisés. L’intérêt de l’utilisation des SIG et de la télédétection tient aux possibilités de sortie des cartes et de mise à jour des données concernant l’érosion hydrique.
Mots clés : Erosion hydrique, Méditerranée, modélisation, sol, télédétection, SIG.},
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Cet article examine l’érosion hydrique des sols, processus majeur de dégradation des terrains en zone méditerranéenne, qui constitue une des clés de la désertification (UNEP,1994). II analyse les différents facteurs influençant l’érosion hydrique des sols dans la zone méditerranéenne et montre la nécessité de prendre en compte des variables telles que la pierrosité, les formes karstiques et les divers impacts de l’homme sur le milieu (carrières, serres, urbanisation, etc.).Les modèles d’érosion hydrique les plus utilisés dans la région méditerranéenne font appel à de nombreuses variables qu’il est difficile d’obtenir quand on s’intéresse à un espace de type régional dépassant de loin l’échelon parcellaire. On présente des critères observés sur le terrain (pédicules, buttes de sol résiduel, etc ...) qui peuvent servir d’indicateurs de divers degrés d’érosion, du ruissellement, des rigoles et des mouvements en masse pour les modèles spatialisés. Enfin, on indique les possibilités d’utilisation de la télédétection pour une connaissance spatialisée des facteurs de différenciation de l’érosion: occupation du sol, couvert végétal, pente, matériaux et sol, et pour un suivi diachronique de l’érosion sur de grands champs spatiaux. Cependant, pour valider les modèles, il faut adjoindre à la télédétection des études de terrain. Pour répondre aux questions des décideurs, les modèles doivent se contenter principalement des données existantes et être susceptibles de fournir des résultats spatialisés. L’intérêt de l’utilisation des SIG et de la télédétection tient aux possibilités de sortie des cartes et de mise à jour des données concernant l’érosion hydrique. Mots clés : Erosion hydrique, Méditerranée, modélisation, sol, télédétection, SIG. |
D. King; N. Saby Analyse de la représentativité des cartes pédologiques au 1/100000 pour la connaissance des sols du territoire français Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 8 (4), p. 247-267, 2001. @article{c_King2001,
title = {Analyse de la représentativité des cartes pédologiques au 1/100000 pour la connaissance des sols du territoire français},
author = {D. King and N. Saby},
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date = {2001-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {8},
number = {4},
pages = {247-267},
abstract = {Dans de nombreux pays, les programmes d’inventaire systématique des sols restent inachevés. C’est le cas du programme ‘ Connaissance Pédologique de la France ‘ (CPF) à l’échelle du 1/100000 lancé en 1968 par le Service d’Etude des Sols et de la Carte Pédologique de France. Depuis cette date, 24 cartes ont été publiées et 15 cartes sont en voie d’achèvement, soit environ 15 % de la France. L’objectif de cet article est d’analyser la représentativité de ces cartes par rapport à l’ensemble du territoire français métropolitain. La méthode consiste à utiliser des couvertures d’information disponibles à l’échelle nationale: base de données des sols de France incluse dans celle d’Europe, carte géologique de France, base de données d’occupation du sol, etc. On examine tout d’abord si les valeurs prises par les variables de ces couvertures à l’échelle de la France sont également présentes au sein des zones délimitées par les cartes 1/100000. On calcule les fréquences de distribution de ces valeurs selon leur pourcentage de surface au sein des cartes 1/00000 et sur l’ensemble du territoire. On compare les deux populations à l’aide de tests de x2 et par l’analyse des histogrammes. Enfin, on détermine les unités cartographiques à l’échelle nationale absentes et/ou très éloignées des zones étudiées au 1/100000. Les résultats montrent que les 24 cartes publiées du programme CPF constituent un échantillon assez bien représentatif du territoire. En effet, presque tous les types de sols de la classification FAO reconnus à l’échelle nationale sont présents dans la zone cartographiée au 1/100000 et les proportions des surfaces sont globalement respectées. L’utilisation des autres couches d’information (géologie, occupation du sol...) confirme ces résultats. Par contre, on constate que toutes les Unités Cartographiques de Sols (constituées par la combinaison d’Unités Typologiques de sols) ne sont pas recoupées par les cartes 1/100000 et que certaines d’entre elles sont très éloignées géographiquement de ces cartes. On considère ainsi que 43 % de la surface française est insuffisamment représentée. L’introduction des 15 cartes en cours permet de ramener ce nombre à la valeur de 25 %. Cette analyse de représentativité d’un programme de cartographie permet d’orienter des travaux ultérieurs: achèvement des cartes en cours, ouverture de nouveaux secteurs dans les zones insuffisamment connues, capitalisation des connaissances acquises, développement de méthodes de généralisation spatiale... La méthode proposée n’est pas spécifique du programme CPF et peut s’appliquer à d’autres disciplines et d’autres territoires.
Mots clés : Sols, cartes, inventaire, représentativité, France.},
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Dans de nombreux pays, les programmes d’inventaire systématique des sols restent inachevés. C’est le cas du programme ‘ Connaissance Pédologique de la France ‘ (CPF) à l’échelle du 1/100000 lancé en 1968 par le Service d’Etude des Sols et de la Carte Pédologique de France. Depuis cette date, 24 cartes ont été publiées et 15 cartes sont en voie d’achèvement, soit environ 15 % de la France. L’objectif de cet article est d’analyser la représentativité de ces cartes par rapport à l’ensemble du territoire français métropolitain. La méthode consiste à utiliser des couvertures d’information disponibles à l’échelle nationale: base de données des sols de France incluse dans celle d’Europe, carte géologique de France, base de données d’occupation du sol, etc. On examine tout d’abord si les valeurs prises par les variables de ces couvertures à l’échelle de la France sont également présentes au sein des zones délimitées par les cartes 1/100000. On calcule les fréquences de distribution de ces valeurs selon leur pourcentage de surface au sein des cartes 1/00000 et sur l’ensemble du territoire. On compare les deux populations à l’aide de tests de x2 et par l’analyse des histogrammes. Enfin, on détermine les unités cartographiques à l’échelle nationale absentes et/ou très éloignées des zones étudiées au 1/100000. Les résultats montrent que les 24 cartes publiées du programme CPF constituent un échantillon assez bien représentatif du territoire. En effet, presque tous les types de sols de la classification FAO reconnus à l’échelle nationale sont présents dans la zone cartographiée au 1/100000 et les proportions des surfaces sont globalement respectées. L’utilisation des autres couches d’information (géologie, occupation du sol...) confirme ces résultats. Par contre, on constate que toutes les Unités Cartographiques de Sols (constituées par la combinaison d’Unités Typologiques de sols) ne sont pas recoupées par les cartes 1/100000 et que certaines d’entre elles sont très éloignées géographiquement de ces cartes. On considère ainsi que 43 % de la surface française est insuffisamment représentée. L’introduction des 15 cartes en cours permet de ramener ce nombre à la valeur de 25 %. Cette analyse de représentativité d’un programme de cartographie permet d’orienter des travaux ultérieurs: achèvement des cartes en cours, ouverture de nouveaux secteurs dans les zones insuffisamment connues, capitalisation des connaissances acquises, développement de méthodes de généralisation spatiale... La méthode proposée n’est pas spécifique du programme CPF et peut s’appliquer à d’autres disciplines et d’autres territoires. Mots clés : Sols, cartes, inventaire, représentativité, France. |
F. Namam; B. Soudi; C. Chiang Impact de l'intensification agricole sur le statut de la matière organique des sols en zones irriguées semi-arides au Maroc Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 8 (4), p. 269-277, 2001. @article{d_Namam2001,
title = {Impact de l'intensification agricole sur le statut de la matière organique des sols en zones irriguées semi-arides au Maroc},
author = {F. Namam and B. Soudi and C. Chiang},
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year = {2001},
date = {2001-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {269-277},
abstract = {Cette étude a été conduite sur des sols à caractères contrastés et représentatifs du périmètre irrigué des Doukkala. Elle consiste à évaluer les causes de diminution de la matière organique des sols sous intensification agricole. Ces pertes ont été identifiées suite à la détermination des teneurs en matière organique et de sa composante azotée dans des situations contrastées du point de vue du type de sol et de la durée de mise en eau. Les résultats trouvés montrent une perte moyenne en matière organique de 48 % pour une durée de mise en eau de 30 ans. Les pertes pour l`azote total et l`azote hydrolysable sont de l`ordre de 13 % et 40 % respectivement, ceci pour une période de mise en eau de 5 ans, et s`élèvent à 47 % et 69 % de l`azote total et de l`azote hydrolysable pour une période de 30 ans. La totalité de la perte en azote total est sous forme hydrolysable. Quant au type de sol, les pertes en matière organique et en azote se sont avérées plus élevées dans les sols fersiallitiques.VbCrLfVbCrLfLes quantités de sols collés sur les pivots de la betterave à sucre est aussi une autre voie de perte de la matière organique. Cette perte est d`autant plus importante que la teneur en argile du sol est importante. Les résultats trouvés montrent une perte moyenne annuelle de 30 kg de matière organique de sol par hectare dans le périmètre irrigué des Doukkala.
Mots clés : Intensification agricole, matière organique, sol, périmètre irrigué, Doukkala, Maroc},
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Cette étude a été conduite sur des sols à caractères contrastés et représentatifs du périmètre irrigué des Doukkala. Elle consiste à évaluer les causes de diminution de la matière organique des sols sous intensification agricole. Ces pertes ont été identifiées suite à la détermination des teneurs en matière organique et de sa composante azotée dans des situations contrastées du point de vue du type de sol et de la durée de mise en eau. Les résultats trouvés montrent une perte moyenne en matière organique de 48 % pour une durée de mise en eau de 30 ans. Les pertes pour l`azote total et l`azote hydrolysable sont de l`ordre de 13 % et 40 % respectivement, ceci pour une période de mise en eau de 5 ans, et s`élèvent à 47 % et 69 % de l`azote total et de l`azote hydrolysable pour une période de 30 ans. La totalité de la perte en azote total est sous forme hydrolysable. Quant au type de sol, les pertes en matière organique et en azote se sont avérées plus élevées dans les sols fersiallitiques.VbCrLfVbCrLfLes quantités de sols collés sur les pivots de la betterave à sucre est aussi une autre voie de perte de la matière organique. Cette perte est d`autant plus importante que la teneur en argile du sol est importante. Les résultats trouvés montrent une perte moyenne annuelle de 30 kg de matière organique de sol par hectare dans le périmètre irrigué des Doukkala. Mots clés : Intensification agricole, matière organique, sol, périmètre irrigué, Doukkala, Maroc |