H. Berdai; N. Aghzar; F. Z. Cherkaoui; B. Soudi Azote minéral résiduel et son évolution pendant l'été en fonction du précédent cultural en climat méditérranéen Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (1), p. 7-24, 2002. @article{a_Berdai2002,
title = {Azote minéral résiduel et son évolution pendant l'été en fonction du précédent cultural en climat méditérranéen},
author = {H. Berdai and N. Aghzar and F. Z. Cherkaoui and B. Soudi},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2002},
date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {9},
number = {1},
pages = {7-24},
abstract = {Dans les zones d’intensification agricole des pays méditerranéens, l’azote minéral résiduel après récolte constitue une source majeure de nitrate pouvant être lixivié au delà de la zone racinaire au cours d’une campagne agricole. La présente étude a été conduite dans le périmètre irrigué du Tadla (Maroc). La fertilisation azotée abusive adoptée par les agriculteurs pour les principales cultures d’une part et le fort pouvoir de minéralisation des sols d’autre part, laissent un reliquat important d’azote minéral dans le sol. Ce reliquat, dont près de la moitié sous forme nitrique, est évalué en moyenne sur la profondeur 0-100 cm à 430, 247, 235, 208 et 162 kg/ha respectivement pour les précédents culturaux : maraîchage, betterave à sucre, jachère, céréales et luzerne. Le suivi de l’azote minéral du sol pendant la période estivale a été réalisé dans les mêmes parcelles non cultivées après récolte. Ce suivi a montré que, en dépit des faibles humidités, l’ammonification persiste et génère une augmentation de la teneur en ammonium dans le sol. Après le retour des premières pluies automnales, des quantités appréciables d’azote minéral variant de 5 à 20 mg/kg dans la couche 0 - 100 cm du sol, de prédominance nitrique, sont libérées dans le sol pour tous les précédents culturaux sauf pour le précédent céréale où se produit une organisation de l’azote. Le taux d’accroissement de N minéral dans la couche 0-100 cm, entre la fin de l’été et les premières pluies, est de 89, 47, 51 et 17 % respectivement pour les précédents luzerne, cultures maraîchères, betterave à sucre et jachère. Il diminue de 21 % pour les céréales. Le rapport Naut/Ntotal est assez variable (entre 0,60 et 2,94) suggérant que la minéralisation provient d’un effet ‘ flush ‘ et de la minéralisation de la matière organique du sol, des résidus de récolte et du fumier de ferme. L’importance du stock d’azote minéral dans le sol, en début de période drainante, lié à l’azote minéral résiduel à la récolte et à son évolution pendant l’été constitue un risque de pollution de la nappe par les nitrates. Ce risque dépend de la nature du précédent cultural. Les résultats de cette étude ont permis d’émettre quelques recommandations : la fertilisation nécessite d’être rationalisée en vue d’améliorer l’efficience d’utilisation de l’azote et de réduire l’azote minéral résiduel à un niveau acceptable pour prévenir la lixiviation des nitrates tout en maintenant un niveau de production satisfaisant et économiquement rentable. Pour cela, des essais de démonstration ayant pour objectif la réduction des doses d’engrais azotés apportées, similaires à ceux conduits pour le blé et la betterave à sucre nécessitent d’être généralisés pour l’ensemble des cultures.
Mots clés : Azote minéral résiduel, précédent cultural, minéralisation, immobilisation, pollution, nitrates, eaux souterraines.},
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Dans les zones d’intensification agricole des pays méditerranéens, l’azote minéral résiduel après récolte constitue une source majeure de nitrate pouvant être lixivié au delà de la zone racinaire au cours d’une campagne agricole. La présente étude a été conduite dans le périmètre irrigué du Tadla (Maroc). La fertilisation azotée abusive adoptée par les agriculteurs pour les principales cultures d’une part et le fort pouvoir de minéralisation des sols d’autre part, laissent un reliquat important d’azote minéral dans le sol. Ce reliquat, dont près de la moitié sous forme nitrique, est évalué en moyenne sur la profondeur 0-100 cm à 430, 247, 235, 208 et 162 kg/ha respectivement pour les précédents culturaux : maraîchage, betterave à sucre, jachère, céréales et luzerne. Le suivi de l’azote minéral du sol pendant la période estivale a été réalisé dans les mêmes parcelles non cultivées après récolte. Ce suivi a montré que, en dépit des faibles humidités, l’ammonification persiste et génère une augmentation de la teneur en ammonium dans le sol. Après le retour des premières pluies automnales, des quantités appréciables d’azote minéral variant de 5 à 20 mg/kg dans la couche 0 - 100 cm du sol, de prédominance nitrique, sont libérées dans le sol pour tous les précédents culturaux sauf pour le précédent céréale où se produit une organisation de l’azote. Le taux d’accroissement de N minéral dans la couche 0-100 cm, entre la fin de l’été et les premières pluies, est de 89, 47, 51 et 17 % respectivement pour les précédents luzerne, cultures maraîchères, betterave à sucre et jachère. Il diminue de 21 % pour les céréales. Le rapport Naut/Ntotal est assez variable (entre 0,60 et 2,94) suggérant que la minéralisation provient d’un effet ‘ flush ‘ et de la minéralisation de la matière organique du sol, des résidus de récolte et du fumier de ferme. L’importance du stock d’azote minéral dans le sol, en début de période drainante, lié à l’azote minéral résiduel à la récolte et à son évolution pendant l’été constitue un risque de pollution de la nappe par les nitrates. Ce risque dépend de la nature du précédent cultural. Les résultats de cette étude ont permis d’émettre quelques recommandations : la fertilisation nécessite d’être rationalisée en vue d’améliorer l’efficience d’utilisation de l’azote et de réduire l’azote minéral résiduel à un niveau acceptable pour prévenir la lixiviation des nitrates tout en maintenant un niveau de production satisfaisant et économiquement rentable. Pour cela, des essais de démonstration ayant pour objectif la réduction des doses d’engrais azotés apportées, similaires à ceux conduits pour le blé et la betterave à sucre nécessitent d’être généralisés pour l’ensemble des cultures. Mots clés : Azote minéral résiduel, précédent cultural, minéralisation, immobilisation, pollution, nitrates, eaux souterraines. |
A. M. de Cockborne; L. Bruckler; G. Sévenier; V. Vallès Conséquences de l'épandage de pommes de retrait sur la qualité des eaux de drainage Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (1), p. 25-42, 2002. @article{b_deCockborne2002,
title = {Conséquences de l'épandage de pommes de retrait sur la qualité des eaux de drainage},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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abstract = {Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (France), la production de pommes, entre 1986 et 1995, a varié de 430 000 Mg à 600 000 Mg par an, avec une destruction annuelle variant de 0à 230 000 Mg. Parmi les techniques d’élimination des surplus, l’épandage contrôlé au champ peut être une solution. Une étude de terrain et de laboratoire a été conduite pour évaluer les risques pour la qualité des eaux d’une telle pratique. In situ, trois parcelles ont reçu respectivement 0, 500 et 1000 Mg de pommes par hectare et on s’est intéressé au profil 00 - 90 cm. La fréquence des prélèvements a varié en fonction de l’évolution des phénomènes. En laboratoire, trois colonnes de sol ont reçu respectivement 0, 200 et 500 Mg de pommes par hectare et la durée de l’étude a été de 387 jours avec des alternances de périodes d’irrigation (11 et 5 semaines) et des périodes de dessèchement (3 et 5 mois). Pour l’étude de terrain et celle de laboratoire, on a mesuré le pH et le Eh, les anions et cations majeurs, les métaux (Fe et Mn), et l’alcalinité non carbonatée dans la solution du sol. On observe une décroissance rapide de la valeur du pH (passant de 7 à 5,5) et de celle du Eh (passant de +500 à -300 mV), la présence de manganèse, et la disparition de l’ion nitrate suite aux phénomènes d’immobilisation et/ou de dénitrification. Les acides organiques formés complexent les métaux (Fe, Mn) et les cations majeurs. Lors des phases de dessèchement, le sol redevient oxydant, les métaux reprécipitent sous forme d’oxydes insolubles, et on observe un accroissement de la teneur en nitrate de la solution du sol suite à la minéralisation. D’un point de vue pratique, des apports inférieurs à 200 Mg par hectare en conditions sèches et sur un sol riche en carbonates semblent être situés au-dessous du seuil de forte réduction du milieu.
Mots clés : Sol, pollution, terrain, laboratoire, pommes, potentiel d`oxydo-réduction, nitrate, métaux},
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Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (France), la production de pommes, entre 1986 et 1995, a varié de 430 000 Mg à 600 000 Mg par an, avec une destruction annuelle variant de 0à 230 000 Mg. Parmi les techniques d’élimination des surplus, l’épandage contrôlé au champ peut être une solution. Une étude de terrain et de laboratoire a été conduite pour évaluer les risques pour la qualité des eaux d’une telle pratique. In situ, trois parcelles ont reçu respectivement 0, 500 et 1000 Mg de pommes par hectare et on s’est intéressé au profil 00 - 90 cm. La fréquence des prélèvements a varié en fonction de l’évolution des phénomènes. En laboratoire, trois colonnes de sol ont reçu respectivement 0, 200 et 500 Mg de pommes par hectare et la durée de l’étude a été de 387 jours avec des alternances de périodes d’irrigation (11 et 5 semaines) et des périodes de dessèchement (3 et 5 mois). Pour l’étude de terrain et celle de laboratoire, on a mesuré le pH et le Eh, les anions et cations majeurs, les métaux (Fe et Mn), et l’alcalinité non carbonatée dans la solution du sol. On observe une décroissance rapide de la valeur du pH (passant de 7 à 5,5) et de celle du Eh (passant de +500 à -300 mV), la présence de manganèse, et la disparition de l’ion nitrate suite aux phénomènes d’immobilisation et/ou de dénitrification. Les acides organiques formés complexent les métaux (Fe, Mn) et les cations majeurs. Lors des phases de dessèchement, le sol redevient oxydant, les métaux reprécipitent sous forme d’oxydes insolubles, et on observe un accroissement de la teneur en nitrate de la solution du sol suite à la minéralisation. D’un point de vue pratique, des apports inférieurs à 200 Mg par hectare en conditions sèches et sur un sol riche en carbonates semblent être situés au-dessous du seuil de forte réduction du milieu. Mots clés : Sol, pollution, terrain, laboratoire, pommes, potentiel d`oxydo-réduction, nitrate, métaux |
N. Saber; R. Mrabet Influence du travail du sol et des rotations de cultures sur la qualité d'un sol argileux gonflant en milieu semi-aride marocain Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (1), p. 43-54, 2002. @article{c_Falipou2002,
title = {Influence du travail du sol et des rotations de cultures sur la qualité d'un sol argileux gonflant en milieu semi-aride marocain},
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pages = {43-54},
abstract = {La ressource en eau demeure le facteur limitant la production céréalière en zones semi-arides marocaines. La conservation de l’eau comme son utilisation efficiente sont les éléments clé de l’agriculture pluviale. Les expérimentations à long-terme réalisées aux stations de recherche de l’Institut National de la Recherche Agronomique, pour dégager les systèmes de production à la fois productifs et durables, ont permis de conclure que le système du semis direct améliore les rendements, surtout en saisons sèches. Ces améliorations sont encore plus appréciables dans les rotations incluant une jachère. Ces performances notables dans la productivité sont associées à la qualité du sol. Ceci appelle une connaissance qualitative et quantitative approfondie des facteurs susceptibles d’introduire cette amélioration. Ces expérimentations, uniques à l’échelle nationale, ont fait l’objet de plusieurs mesures et observations particulièrement de l’agrégation, la matière organique, la matière organique particulaire, l’azote total et le pH. Les résultats les plus significatifs indiquent une meilleure agrégation hydrostable, une séquestration du carbone, une conservation de l’azote, une baisse du pH, et une importante teneur en matière organique particulaire en surface du sol sous semis direct en comparaison avec les surfaces travaillées. La rotation triennale incluant la jachère tend à présenter des indices de qualité du sol meilleurs que la rotation biennale blé-jachère ou blé sur blé. L’accumulation de la matière organique sous le semis direct sans labour ne se traduit pas par un appauvrissement de celle-ci en profondeur. La jachère contrôlée chimiquement a donc permis une amélioration du stockage de l’eau et l’élimination du labour a favorisé une qualité meilleure du sol.
Mots clés : Qualité du sol, non labour, matière organique, stabilité structurale},
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La ressource en eau demeure le facteur limitant la production céréalière en zones semi-arides marocaines. La conservation de l’eau comme son utilisation efficiente sont les éléments clé de l’agriculture pluviale. Les expérimentations à long-terme réalisées aux stations de recherche de l’Institut National de la Recherche Agronomique, pour dégager les systèmes de production à la fois productifs et durables, ont permis de conclure que le système du semis direct améliore les rendements, surtout en saisons sèches. Ces améliorations sont encore plus appréciables dans les rotations incluant une jachère. Ces performances notables dans la productivité sont associées à la qualité du sol. Ceci appelle une connaissance qualitative et quantitative approfondie des facteurs susceptibles d’introduire cette amélioration. Ces expérimentations, uniques à l’échelle nationale, ont fait l’objet de plusieurs mesures et observations particulièrement de l’agrégation, la matière organique, la matière organique particulaire, l’azote total et le pH. Les résultats les plus significatifs indiquent une meilleure agrégation hydrostable, une séquestration du carbone, une conservation de l’azote, une baisse du pH, et une importante teneur en matière organique particulaire en surface du sol sous semis direct en comparaison avec les surfaces travaillées. La rotation triennale incluant la jachère tend à présenter des indices de qualité du sol meilleurs que la rotation biennale blé-jachère ou blé sur blé. L’accumulation de la matière organique sous le semis direct sans labour ne se traduit pas par un appauvrissement de celle-ci en profondeur. La jachère contrôlée chimiquement a donc permis une amélioration du stockage de l’eau et l’élimination du labour a favorisé une qualité meilleure du sol. Mots clés : Qualité du sol, non labour, matière organique, stabilité structurale |
P. Falipou; J-P. Legros Le système STIPA-2000 déntrée et édition des données pour la base nationale de sols DONESOL II Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (1), p. 55-74, 2002. @article{d_Saber2002,
title = {Le système STIPA-2000 déntrée et édition des données pour la base nationale de sols DONESOL II},
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abstract = {Dans une première partie, l’article présente les travaux qui ont été faits en France, depuis 30 ans, pour guider les descriptions de sols, les encoder et les informatiser : mise au point des glossaires de pédologie, création de logiciels de saisie et de stockage des données. Dans une seconde partie, le système STIPA-2000 est présenté. Il constitue un nouveau moyen d’entrée pour alimenter en données la base nationale de sols DONESOL.II qui est hébergée à l’INRA d’Orléans. STIPA-2000 correspond à toute une chaîne de traitement (figures 4 et 5). Il exploite un vocabulaire modernisé, des fiches de terrain améliorées (figure 6, annexes A et B) et un système de saisie de conception nouvelle (figures 7 et 8). L’édition en clair des données stockée (annexe C) est prévue en utilisant pour cela un logiciel classique. En conclusion, on espère que les outils maintenant disponibles (téléphones portables, micro-ordinateurs performants, logiciels de base de données efficaces, STIPA-2000) permettront de stocker les données pédologiques de manière plus facile et donc plus attractive que par le passé.
Mots clés : Vocabulaires, description des sols, fiches de terrain, base de données pédologiques},
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Dans une première partie, l’article présente les travaux qui ont été faits en France, depuis 30 ans, pour guider les descriptions de sols, les encoder et les informatiser : mise au point des glossaires de pédologie, création de logiciels de saisie et de stockage des données. Dans une seconde partie, le système STIPA-2000 est présenté. Il constitue un nouveau moyen d’entrée pour alimenter en données la base nationale de sols DONESOL.II qui est hébergée à l’INRA d’Orléans. STIPA-2000 correspond à toute une chaîne de traitement (figures 4 et 5). Il exploite un vocabulaire modernisé, des fiches de terrain améliorées (figure 6, annexes A et B) et un système de saisie de conception nouvelle (figures 7 et 8). L’édition en clair des données stockée (annexe C) est prévue en utilisant pour cela un logiciel classique. En conclusion, on espère que les outils maintenant disponibles (téléphones portables, micro-ordinateurs performants, logiciels de base de données efficaces, STIPA-2000) permettront de stocker les données pédologiques de manière plus facile et donc plus attractive que par le passé. Mots clés : Vocabulaires, description des sols, fiches de terrain, base de données pédologiques |