L.C. Balbino; M. Brossard; J-C. Leprun; A. Bruand Mise en valeur des Ferralsols de la région du Cerrado (Brésil) et évolution de leurs propriétés physiques : une étude bibliographique Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (2), p. 83-104, 2002. @article{a_Balbino2002,
title = {Mise en valeur des Ferralsols de la région du Cerrado (Brésil) et évolution de leurs propriétés physiques : une étude bibliographique},
author = {L.C. Balbino and M. Brossard and J-C. Leprun and A. Bruand},
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date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {9},
number = {2},
pages = {83-104},
abstract = {Le Cerrado recouvre 206 millions d’hectares et représente environ un quart du territoire Brésilien. Cette région correspond originellement à des écosystèmes de type savane tropicale. Le développement de l’agriculture n’y débute réellement qu’à la fin du XIXème siècle, s’accélère au XXème siècle durant les années trente et atteint son maximum entre les années 60 et 80. Aujourd’hui, cette région, où les surfaces affectées à l’activité agricole n’augmentent plus que très lentement, voit sa structure foncière évoluer avec le développement des grandes exploitations et le potentiel agricole de ses sols de plus en plus fréquemment dégradé par des pratiques agricoles extractivistes. Dans ce contexte, les Ferralsols qui couvrent environ la moitié de la surface du Cerrado constituent un modèle très sensible, leurs propriétés chimiques et physiques pouvant être rapidement affectées par les pratiques agricoles. S’il est bien établi que la fertilité chimique est rapidement affectée par la mise en culture, cela apparaît être nettement moins bien établi pour la fertilité physique. En effet, l’analyse détaillée de la littérature montre que si la gestion de la fertilité chimique des Ferralsols pour de nombreuses cultures repose aujourd’hui sur de nombreux travaux, la gestion de la fertilité physique est en revanche moins bien établie. Les études révèlent que la mise en culture s’accompagne d’une importante et rapide évolution de la porosité en surface qui se traduit fréquemment par une augmentation de la masse volumique alors que celle-ci est faible sous végétation naturelle, en particulier dans les Ferralsols argileux. On observe alors une diminution de la stabilité structurale, un accroissement de la proportion d’argile dispersable dans l’eau, une augmentation de la résistance à la pénétration et une plus faible conductivité hydraulique. Enfin, si un certain nombre d’études ont bien montré comment évoluaient les propriétés physiques en fonction de l’usage des Ferralsols, il n’en reste pas moins que la qualité des résultats obtenus est encore très inégale et que les études sont très partielles. Il en résulte que ces résultats sont difficilement généralisables à l’ensemble des Ferralsols du Cerrado. Par conséquent, le rôle de l’évolution des propriétés physiques dans celle de l’évolution globale de la fertilité de Ferralsols lorsqu’ils sont mis en culture reste difficile à cerner.
Mots clés : Pastoralisme, masse volumique, stabilité structurale, résistance à la pénétration, conductivité hydraulique, rétention en eau, ruissellement, érosion},
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Le Cerrado recouvre 206 millions d’hectares et représente environ un quart du territoire Brésilien. Cette région correspond originellement à des écosystèmes de type savane tropicale. Le développement de l’agriculture n’y débute réellement qu’à la fin du XIXème siècle, s’accélère au XXème siècle durant les années trente et atteint son maximum entre les années 60 et 80. Aujourd’hui, cette région, où les surfaces affectées à l’activité agricole n’augmentent plus que très lentement, voit sa structure foncière évoluer avec le développement des grandes exploitations et le potentiel agricole de ses sols de plus en plus fréquemment dégradé par des pratiques agricoles extractivistes. Dans ce contexte, les Ferralsols qui couvrent environ la moitié de la surface du Cerrado constituent un modèle très sensible, leurs propriétés chimiques et physiques pouvant être rapidement affectées par les pratiques agricoles. S’il est bien établi que la fertilité chimique est rapidement affectée par la mise en culture, cela apparaît être nettement moins bien établi pour la fertilité physique. En effet, l’analyse détaillée de la littérature montre que si la gestion de la fertilité chimique des Ferralsols pour de nombreuses cultures repose aujourd’hui sur de nombreux travaux, la gestion de la fertilité physique est en revanche moins bien établie. Les études révèlent que la mise en culture s’accompagne d’une importante et rapide évolution de la porosité en surface qui se traduit fréquemment par une augmentation de la masse volumique alors que celle-ci est faible sous végétation naturelle, en particulier dans les Ferralsols argileux. On observe alors une diminution de la stabilité structurale, un accroissement de la proportion d’argile dispersable dans l’eau, une augmentation de la résistance à la pénétration et une plus faible conductivité hydraulique. Enfin, si un certain nombre d’études ont bien montré comment évoluaient les propriétés physiques en fonction de l’usage des Ferralsols, il n’en reste pas moins que la qualité des résultats obtenus est encore très inégale et que les études sont très partielles. Il en résulte que ces résultats sont difficilement généralisables à l’ensemble des Ferralsols du Cerrado. Par conséquent, le rôle de l’évolution des propriétés physiques dans celle de l’évolution globale de la fertilité de Ferralsols lorsqu’ils sont mis en culture reste difficile à cerner. Mots clés : Pastoralisme, masse volumique, stabilité structurale, résistance à la pénétration, conductivité hydraulique, rétention en eau, ruissellement, érosion |
A. Bruand; P. Pérez Fernández; O. Duval; P. Quétin; B. Nicoullaud; H. Gaillard; L. Raison; J-F. Pessaud; L. Prud'Homme Estimation des propriétés de rétention en eau des sols : Utilisation de classes de pédotransfert après stratifications texturale et texturo-structurale Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (2), p. 105-126, 2002. @article{b_Bruand2002,
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date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {9},
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pages = {105-126},
abstract = {Un programme de mesures des propriétés de rétention en eau des sols a été développé par l’INRA depuis une dizaine d’années afin de constituer un jeu de données qui puisse être utilisé pour tester les fonctions de pédotransfert (FPT) qui ont été proposées dans la littérature, en établir de nouvelles si celles proposées se révèlent non satisfaisantes et dans ce dernier cas, tester les nouvelles FPT. Dans ce contexte général et partant du constat que les FPT proposées ne permettent pas de prédire les propriétés de rétention en eau de façon satisfaisante, cette étude se propose de suivre une autre voie que celle habituellement suivie pour établir un outil d’estimation des propriétés de rétention en eau. Des classes de pédotransfert (CPT) sont proposées par classe de texture ou par classe combinant texture et structure, cette dernière étant renseignée à l’aide de la densité apparente déterminée sur des mottes de dimensions centimétriques. Ainsi, en utilisant soit la texture seule, soit la texture et la densité apparente de motte, on dispose des teneurs en eau massiques à -10, -33, -100, -330, -1000, -3 300 et -15 000 hPa en fonction de l’appartenance de l’horizon à telle ou telle classe de texture ou, telle ou telle classe combinant texture et densité apparente de motte. La qualité de la prédiction a été testée sur un échantillon de validation ; elle a aussi été comparée à celle qui aurait été obtenue si l’on avait utilisé les CPT de Jamagne et al. (1977). Par rapport à ces CPT, les résultats montrent une importante réduction du biais et un accroissement de la précision lorsque l’on utilise les CPT par classe de texture proposées dans cette étude. Lorsque l’on compare les CPT par classes texturales aux CPT par classes texturo-structurales, il n’y a pas d’amélioration notable du biais mais celui-ci était déjà très faible avec les CPT par classes texturales. En revanche, les CPT par classes texturo-structurales, qui permettent de tenir compte à la fois de la texture et de l’état structural du sol, améliorent la précision des prédictions. Pour les CPT par classes texturales, des teneurs en eau volumiques sont déduites des teneurs en eau massiques en utilisant la densité apparente de l’horizon. Les paramètres du modèle de van Genuchten sont donnés pour chaque classe de CPT. Une démarche permettant de prédire les propriétés de rétention en eau d’un horizon est proposée.
Mots clés : Classification, porosité, densité apparente, modèle, composition granulométrique, typologie.},
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Un programme de mesures des propriétés de rétention en eau des sols a été développé par l’INRA depuis une dizaine d’années afin de constituer un jeu de données qui puisse être utilisé pour tester les fonctions de pédotransfert (FPT) qui ont été proposées dans la littérature, en établir de nouvelles si celles proposées se révèlent non satisfaisantes et dans ce dernier cas, tester les nouvelles FPT. Dans ce contexte général et partant du constat que les FPT proposées ne permettent pas de prédire les propriétés de rétention en eau de façon satisfaisante, cette étude se propose de suivre une autre voie que celle habituellement suivie pour établir un outil d’estimation des propriétés de rétention en eau. Des classes de pédotransfert (CPT) sont proposées par classe de texture ou par classe combinant texture et structure, cette dernière étant renseignée à l’aide de la densité apparente déterminée sur des mottes de dimensions centimétriques. Ainsi, en utilisant soit la texture seule, soit la texture et la densité apparente de motte, on dispose des teneurs en eau massiques à -10, -33, -100, -330, -1000, -3 300 et -15 000 hPa en fonction de l’appartenance de l’horizon à telle ou telle classe de texture ou, telle ou telle classe combinant texture et densité apparente de motte. La qualité de la prédiction a été testée sur un échantillon de validation ; elle a aussi été comparée à celle qui aurait été obtenue si l’on avait utilisé les CPT de Jamagne et al. (1977). Par rapport à ces CPT, les résultats montrent une importante réduction du biais et un accroissement de la précision lorsque l’on utilise les CPT par classe de texture proposées dans cette étude. Lorsque l’on compare les CPT par classes texturales aux CPT par classes texturo-structurales, il n’y a pas d’amélioration notable du biais mais celui-ci était déjà très faible avec les CPT par classes texturales. En revanche, les CPT par classes texturo-structurales, qui permettent de tenir compte à la fois de la texture et de l’état structural du sol, améliorent la précision des prédictions. Pour les CPT par classes texturales, des teneurs en eau volumiques sont déduites des teneurs en eau massiques en utilisant la densité apparente de l’horizon. Les paramètres du modèle de van Genuchten sont donnés pour chaque classe de CPT. Une démarche permettant de prédire les propriétés de rétention en eau d’un horizon est proposée. Mots clés : Classification, porosité, densité apparente, modèle, composition granulométrique, typologie. |
F. Naman; B. Soudi; N.C. Chiang; D. Zaoui Fractionnement granulométrique de la matière organique de la terre collée aux pivots de la betterave à sucre dans les sols du périmètre irrigué des Doukkala au Maroc Comparaison avec le sol en place Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (2), p. 127-136, 2002. @article{c_King2002,
title = {Fractionnement granulométrique de la matière organique de la terre collée aux pivots de la betterave à sucre dans les sols du périmètre irrigué des Doukkala au Maroc Comparaison avec le sol en place},
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date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {127-136},
abstract = {L’intensification agricole couplée à la non-restitution des résidus de culture contribue à un appauvrissement du sol en matière organique. Au Maroc, dans le périmètre irrigué des Doukkala, l’exportation des terres collées aux pivots de la betterave à sucre hors des parcelles lors de la récolte constitue une autre voie de perte de la matière organique du sol. Le but de cette étude est de quantifier cette perte en évaluant la teneur en matière organique dans les différentes fractions granulométriques du sol en place et de la terre collée aux pivots de la betterave à sucre. Cette étude a été menée sur quatre types de sol contrastés et représentatifs de ce périmètre. Les résultats obtenus montrent que, pour tous les types de sol, le carbone organique et l’azote total des fractions sableuse, limoneuse et argileuse représentent respectivement 15 à 37 %, 19 à 40 et 24 à 66 % du carbone total et 10 à 24 %, 13 à 34 % et 42 à 78 % de l’azote total de l’échantillon. La fraction argile du Vertisol présente des contenus en carbone organique et en azote total plus élevés que ceux de la fraction argile des autres types de sol. Les terres collées aux pivots sont plus riches en fraction argileuse et limoneuse et plus pauvres en fraction sableuse que les sols en place. La matière organique liée aux terres collées aux pivots représente 69 kg/ha pour le Vertisol, 57 kg/ha pour le Sol peu évolué, 52 kg/ha pour le Sol isohumique et 16 kg/ha pour le Sol fersiallitique. La matière organique perdue est majoritairement liée à la fraction argileuse pour le Vertisol, le Sol peu évolué et le Sol isohumique, représentant respectivement 68, 59 et 54 % du total perdu, mais minoritairement pour le Sol fersiallitique (29 %). Dans le périmètre irrigué des Doukkala, la perte annuelle de matière organique liée à la fraction argileuse est de 611 tonnes, soit l’équivalent de 30 kg de matière organique par hectare et par an.
Mots clés : Matière organique, sol, terre collée aux pivots, betterave à sucre, distribution granulométrique, périmètre irrigué, Doukkala, Maroc.},
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L’intensification agricole couplée à la non-restitution des résidus de culture contribue à un appauvrissement du sol en matière organique. Au Maroc, dans le périmètre irrigué des Doukkala, l’exportation des terres collées aux pivots de la betterave à sucre hors des parcelles lors de la récolte constitue une autre voie de perte de la matière organique du sol. Le but de cette étude est de quantifier cette perte en évaluant la teneur en matière organique dans les différentes fractions granulométriques du sol en place et de la terre collée aux pivots de la betterave à sucre. Cette étude a été menée sur quatre types de sol contrastés et représentatifs de ce périmètre. Les résultats obtenus montrent que, pour tous les types de sol, le carbone organique et l’azote total des fractions sableuse, limoneuse et argileuse représentent respectivement 15 à 37 %, 19 à 40 et 24 à 66 % du carbone total et 10 à 24 %, 13 à 34 % et 42 à 78 % de l’azote total de l’échantillon. La fraction argile du Vertisol présente des contenus en carbone organique et en azote total plus élevés que ceux de la fraction argile des autres types de sol. Les terres collées aux pivots sont plus riches en fraction argileuse et limoneuse et plus pauvres en fraction sableuse que les sols en place. La matière organique liée aux terres collées aux pivots représente 69 kg/ha pour le Vertisol, 57 kg/ha pour le Sol peu évolué, 52 kg/ha pour le Sol isohumique et 16 kg/ha pour le Sol fersiallitique. La matière organique perdue est majoritairement liée à la fraction argileuse pour le Vertisol, le Sol peu évolué et le Sol isohumique, représentant respectivement 68, 59 et 54 % du total perdu, mais minoritairement pour le Sol fersiallitique (29 %). Dans le périmètre irrigué des Doukkala, la perte annuelle de matière organique liée à la fraction argileuse est de 611 tonnes, soit l’équivalent de 30 kg de matière organique par hectare et par an. Mots clés : Matière organique, sol, terre collée aux pivots, betterave à sucre, distribution granulométrique, périmètre irrigué, Doukkala, Maroc. |
D. King; L. Montanarella Inventaire et surveillance des sols en Europe Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (2), p. 137-149, 2002. @article{d_Naman2002,
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author = {D. King and L. Montanarella},
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pages = {137-149},
abstract = {Une revue des programmes d’inventaire et de surveillance des sols en Europe montre qu’il existe de très fortes disparités entre les pays. Cela peut être attribué à des raisons historiques, sociales ou politiques. Des inventaires ont été lancés depuis longtemps dans presque tous les pays d’Europe mais peu ont actuellement abouti à une couverture complète des territoires. Seuls les pays de l’Europe centrale et orientale ont achevé des programmes d’inventaire à des échelles parfois très détaillées. Dans le domaine de la surveillance, les programmes sont encore plus limités malgré une demande pressante de connaissances sur la dégradation des sols à long terme. Au travers du Bureau Européen des Sols et de l’Agence Européenne de l’Environnement, des actions internationales ont été entreprises. L’une d’entre elles a permis d’établir une base de données géographique des sols à l’échelle du 1/1 000 000 qui sert d’ores et déjà dans plusieurs programmes appliqués. La surveillance des sols a également fait l’objet d’un programme international mais qui s’est limité aux sols forestiers. Le suivi de la qualité des sols agricoles représente pourtant un enjeu essentiel dans les années à venir. Grâce à ces différentes actions, les scientifiques et producteurs de données ont progressé dans l’harmonisation et l’échange de leurs bases de données. Par contre, la coordination des différentes demandes d’utilisation des informations sur les sols reste à développer au sein même de la Commission Européenne. Cet objectif sera difficile à atteindre tant qu’aucune législation communautaire ne sera mise en place.
Mots clés : Cartographie des sols, surveillance des sols, bases de données, Europe},
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Une revue des programmes d’inventaire et de surveillance des sols en Europe montre qu’il existe de très fortes disparités entre les pays. Cela peut être attribué à des raisons historiques, sociales ou politiques. Des inventaires ont été lancés depuis longtemps dans presque tous les pays d’Europe mais peu ont actuellement abouti à une couverture complète des territoires. Seuls les pays de l’Europe centrale et orientale ont achevé des programmes d’inventaire à des échelles parfois très détaillées. Dans le domaine de la surveillance, les programmes sont encore plus limités malgré une demande pressante de connaissances sur la dégradation des sols à long terme. Au travers du Bureau Européen des Sols et de l’Agence Européenne de l’Environnement, des actions internationales ont été entreprises. L’une d’entre elles a permis d’établir une base de données géographique des sols à l’échelle du 1/1 000 000 qui sert d’ores et déjà dans plusieurs programmes appliqués. La surveillance des sols a également fait l’objet d’un programme international mais qui s’est limité aux sols forestiers. Le suivi de la qualité des sols agricoles représente pourtant un enjeu essentiel dans les années à venir. Grâce à ces différentes actions, les scientifiques et producteurs de données ont progressé dans l’harmonisation et l’échange de leurs bases de données. Par contre, la coordination des différentes demandes d’utilisation des informations sur les sols reste à développer au sein même de la Commission Européenne. Cet objectif sera difficile à atteindre tant qu’aucune législation communautaire ne sera mise en place. Mots clés : Cartographie des sols, surveillance des sols, bases de données, Europe |