J. Ranger; D. Gelhaye; M-P. Turpault Impact des plantations forestières traitées semi-intensivement sur la fertilité minérale des sols et la qualité de l'environnement Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (3), p. 159-176, 2002. @article{a_Bortoluzzi2002,
title = {Impact des plantations forestières traitées semi-intensivement sur la fertilité minérale des sols et la qualité de l'environnement},
author = {J. Ranger and D. Gelhaye and M-P. Turpault},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2002},
date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {9},
number = {3},
pages = {159-176},
abstract = {La production de bois de sciage et d’industrie est en grande partie réalisée dans des plantations pures et équiennes d’essences résineuses en particulier (Epicéa commun, Sapin, Pin maritime, Douglas). Ces essences à croissance rapide et à fort potentiel de production, ont remplacé les essences natives, feuillues en général, ou ont été utilisées pour le reboisement d’anciennes terres agricoles. Le traitement semi-intensif conduit à des contraintes pouvant devenir fortes pour le sol, en fonction des pratiques sylvicoles et des caractéristiques des sols, car aucune restitution d’éléments nutritifs n’a lieu. Malgré une efficience importante des essences forestières dans l’utilisation des éléments nutritifs pour produire la biomasse, et un recyclage très performant des éléments nutritifs dans l’écosystème, le risque d’altération de la qualité des sols dans leurs diverses fonctions de production, écologiques ou environnementales est un enjeu majeur de la gestion durable des écosystèmes forestiers. Les travaux de recherche dans le domaine se heurtent à la longévité des écosystèmes qui évoluent de plus dans un contexte environnemental changeant (climat, apports atmosphériques, CO2 atmosphérique, ...). Le travail présenté ici concerne la quantification de contraintes écologiques résultant de la sylviculture semi-intensive de plantations fortement productives de Douglas. Cet exemple a été choisi car le Douglas est l’une des premières essences de reboisement en France, et ce modèle sylvicole semi-intensif, sans restitution des exportations minérales, devrait conduire aux contraintes maximum pour le sol, compte tenu de sa productivité.
Mots clés : Sols forestiers, sylviculture semi-intensive, flux d'éléments, bilans de fertilité, Douglas.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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La production de bois de sciage et d’industrie est en grande partie réalisée dans des plantations pures et équiennes d’essences résineuses en particulier (Epicéa commun, Sapin, Pin maritime, Douglas). Ces essences à croissance rapide et à fort potentiel de production, ont remplacé les essences natives, feuillues en général, ou ont été utilisées pour le reboisement d’anciennes terres agricoles. Le traitement semi-intensif conduit à des contraintes pouvant devenir fortes pour le sol, en fonction des pratiques sylvicoles et des caractéristiques des sols, car aucune restitution d’éléments nutritifs n’a lieu. Malgré une efficience importante des essences forestières dans l’utilisation des éléments nutritifs pour produire la biomasse, et un recyclage très performant des éléments nutritifs dans l’écosystème, le risque d’altération de la qualité des sols dans leurs diverses fonctions de production, écologiques ou environnementales est un enjeu majeur de la gestion durable des écosystèmes forestiers. Les travaux de recherche dans le domaine se heurtent à la longévité des écosystèmes qui évoluent de plus dans un contexte environnemental changeant (climat, apports atmosphériques, CO2 atmosphérique, ...). Le travail présenté ici concerne la quantification de contraintes écologiques résultant de la sylviculture semi-intensive de plantations fortement productives de Douglas. Cet exemple a été choisi car le Douglas est l’une des premières essences de reboisement en France, et ce modèle sylvicole semi-intensif, sans restitution des exportations minérales, devrait conduire aux contraintes maximum pour le sol, compte tenu de sa productivité. Mots clés : Sols forestiers, sylviculture semi-intensive, flux d'éléments, bilans de fertilité, Douglas. |
A. Pernes-Debuyser; D. Tessier Influence de matières fertilisantes sur les propriétés des sols - Cas des 42 parcelles de l'INRA à Versailles Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (3), p. 177-186, 2002. @article{b_Fabre2002,
title = {Influence de matières fertilisantes sur les propriétés des sols - Cas des 42 parcelles de l'INRA à Versailles},
author = {A. Pernes-Debuyser and D. Tessier},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2002},
date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {9},
number = {3},
pages = {177-186},
abstract = {Les pratiques de fertilisation et d’amendement contribuent à modifier les propriétés des sols. Sur le dispositif des 42 parcelles de l’INRA à Versailles, des variations physico-chimiques considérables sont observées. Les engrais ammoniacaux conduisent à des parcelles très acides, à faible capacité d’échange en cations (CECsol) laquelle est essentiellement saturée en aluminium échangeable. Au contraire, dans les parcelles recevant des traitements basiques, le pH est supérieur à 8,0 et la CEC du sol, saturée par du calcium échangeable, a une valeur double de celle des parcelles acides. Ces différents états physico-chimiques se répercutent sur les propriétés physiques des sols notamment celles liées à son affinité pour l’eau telle que les états de surface des parcelles, la cohésion des agrégats ou la circulation de l’eau. Ceci montre qu’il est indispensable de prendre en compte les constituants du sol mais aussi leur environnement physico-chimique pour discuter des propriétés physiques des sols. La capacité d’échange en cations ainsi que la nature des cations échangeables, mesurés au pH du sol, se révèlent des outils précieux de suivi de l’évolution actuelle de la qualité des sols.
Mots clés : Expérimentation longue durée, fertilisation, pH, acidification, propriétés physiques, capacité d`échange en cations.},
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tppubtype = {article}
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Les pratiques de fertilisation et d’amendement contribuent à modifier les propriétés des sols. Sur le dispositif des 42 parcelles de l’INRA à Versailles, des variations physico-chimiques considérables sont observées. Les engrais ammoniacaux conduisent à des parcelles très acides, à faible capacité d’échange en cations (CECsol) laquelle est essentiellement saturée en aluminium échangeable. Au contraire, dans les parcelles recevant des traitements basiques, le pH est supérieur à 8,0 et la CEC du sol, saturée par du calcium échangeable, a une valeur double de celle des parcelles acides. Ces différents états physico-chimiques se répercutent sur les propriétés physiques des sols notamment celles liées à son affinité pour l’eau telle que les états de surface des parcelles, la cohésion des agrégats ou la circulation de l’eau. Ceci montre qu’il est indispensable de prendre en compte les constituants du sol mais aussi leur environnement physico-chimique pour discuter des propriétés physiques des sols. La capacité d’échange en cations ainsi que la nature des cations échangeables, mesurés au pH du sol, se révèlent des outils précieux de suivi de l’évolution actuelle de la qualité des sols. Mots clés : Expérimentation longue durée, fertilisation, pH, acidification, propriétés physiques, capacité d`échange en cations. |
E C. Bortoluzzi; D. Tessier La pratique du chaulage en système de semis direct Une expérience au Sud du Brésil (Rio Grande do Sul) Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (3), p. 187-196, 2002. @article{c_Pernes-Debuyser2002,
title = {La pratique du chaulage en système de semis direct Une expérience au Sud du Brésil (Rio Grande do Sul)},
author = {E C. Bortoluzzi and D. Tessier},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2002},
date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {9},
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pages = {187-196},
abstract = {L’acidité des sols est au sud du Brésil un problème endémique qui affecte une grande partie du territoire. Dans ce contexte, un des objectifs de la recherche agronomique a été de développer un programme de correction de l’acidité des sols. Les difficultés et les perspectives de la méthode, notamment en système de semis direct (SSD, 70 % des terres cultivées au Rio Grande do Sul) sont ici exposées. Au Rio Grande do Sul, la recommandation repose sur l’indice SMP (SMP = solution tamponnée à pH 7,5), lequel permet de déterminer la quantité d’amendement nécessaire pour atteindre l’élévation du pH (eau) du sol souhaitée (pH 6,5, 6,0 ou 5,5). En système de culture de type semis direct consolidé, l’application d’amendements calcaires se fait à la surface du sol. Les résultats obtenus indiquent que la pratique permet globalement de maintenir la fertilité du sol. Cependant, il est nécessaire d’adapter le chaulage à la réalité du semis direct par la prise en compte de paramètres comme l’hétérogénéité du sol en surface, ceci afin d’aboutir ainsi à une efficacité optimale de l’amendement basique.
Mots clés : Semis direct, saturation par aluminium, prairies, rétention d`eau, acidité.},
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tppubtype = {article}
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L’acidité des sols est au sud du Brésil un problème endémique qui affecte une grande partie du territoire. Dans ce contexte, un des objectifs de la recherche agronomique a été de développer un programme de correction de l’acidité des sols. Les difficultés et les perspectives de la méthode, notamment en système de semis direct (SSD, 70 % des terres cultivées au Rio Grande do Sul) sont ici exposées. Au Rio Grande do Sul, la recommandation repose sur l’indice SMP (SMP = solution tamponnée à pH 7,5), lequel permet de déterminer la quantité d’amendement nécessaire pour atteindre l’élévation du pH (eau) du sol souhaitée (pH 6,5, 6,0 ou 5,5). En système de culture de type semis direct consolidé, l’application d’amendements calcaires se fait à la surface du sol. Les résultats obtenus indiquent que la pratique permet globalement de maintenir la fertilité du sol. Cependant, il est nécessaire d’adapter le chaulage à la réalité du semis direct par la prise en compte de paramètres comme l’hétérogénéité du sol en surface, ceci afin d’aboutir ainsi à une efficacité optimale de l’amendement basique. Mots clés : Semis direct, saturation par aluminium, prairies, rétention d`eau, acidité. |
R.A. Viscarra Rossel; A. Pérez Hoyos; C. Walter Estimations précises des besoins en chaux dans le massif armoricain Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (3), p. 197-212, 2002. @article{d_Ranger2002,
title = {Estimations précises des besoins en chaux dans le massif armoricain},
author = {R.A. Viscarra Rossel and A. Pérez Hoyos and C. Walter},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2002},
date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {9},
number = {3},
pages = {197-212},
abstract = {Cette étude évalue une approche, jusque-là peu utilisée en France, d’estimation des besoins en carbonate de calcium (BEC), fondée sur un modèle de réponse tenant compte de la mesure du pH dans la solution-tampon de Woodruff (1948) et de l’objectif de pH final visé. Douze sols cultivés ou sous prairie naturelle ont été retenus dans cette étude provenant de contextes pédoclimatiques variés du Massif armoricain et offrant une large gamme de variation de propriétés physico-chimiques : le pHH2Ovarie de 4,3 à 6,7 et la teneur en carbone organique est comprise entre 1,0 et 4,4 %. Une technique d’incubation au laboratoire est utilisée pour calibrer le modèle et constitue la méthode de référence d’évaluation du BEC. Les courbes expérimentales croissantes reliant le pHCaCl2 en fin d’incubation aux quantités de CaCO3initialement apportées, sont utilisées pour dériver différents niveaux de BEC selon les objectifs de pH retenus. La mesure du pH dans la solution-tampon de Woodruff (pHtampon) est très étroitement liée au BEC déterminé par incubation, le coefficient de détermination étant de l’ordre de 0,93, ce qui justifie son emploi par la suite pour prédire de façon rapide les BEC. Un modèle régressif de surface de réponse prenant en entrée l’objectif de pH et la mesure de pHtampon est ajusté aux données expérimentales d’incubation, permettant d’évaluer le BEC de façon continue selon ces deux critères. Pour évaluer la robustesse de cette approche, un second ajustement a été établi en regroupant le jeu de données acquis sur les sols du Massif armoricain avec des données existantes pour des sols du sud est australien. Les prédictions de ce second modèle induisent des erreurs de prédiction plus importantes que le modèle issu des seules données du Massif armoricain, mais sont du même ordre de grandeur. Une dernière méthode de prédiction des BEC, fondée sur une fonction de pédotransfert (FPT) tenant compte de la CEC et du taux de saturation, couramment utilisée en France, a également été mise en œuvre et comparée aux approches précédentes. Il apparaît que la méthode utilisant la mesure de pHtampon et le modèle de prédiction établi spécifiquement pour les sols du Massif armoricain, fournit les estimations les plus proches des valeurs de référence obtenues par incubation ; la méthode FPT mettant en jeu la CEC et le taux de saturation fournit des estimations également positivement corrélées aux résultats de référence, mais biaisées et avec des erreurs importantes.
La démarche est mise en œuvre sur une parcelle de 4 hectares du bassin de Rennes, régulièrement chaulée avec une dose uniforme déduite de l’analyse d’un échantillon composite prélevé sur la parcelle. Les pHtampon ont été mesurés aux 62 nœuds d’une grille triangulaire de 25 m de côté. Les données d’estimation en chaux résultant de la mise en œuvre du modèle de prédiction ont fait l’objet d’une analyse géostatistique qui montre que la gamme des BEC au sein de la parcelle est très large, s’étageant de 0,5 à 4,5 t/ha de CaCO3.
Mots clés : Sol, chaulage, acidité, prédiction, Bretagne.},
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Cette étude évalue une approche, jusque-là peu utilisée en France, d’estimation des besoins en carbonate de calcium (BEC), fondée sur un modèle de réponse tenant compte de la mesure du pH dans la solution-tampon de Woodruff (1948) et de l’objectif de pH final visé. Douze sols cultivés ou sous prairie naturelle ont été retenus dans cette étude provenant de contextes pédoclimatiques variés du Massif armoricain et offrant une large gamme de variation de propriétés physico-chimiques : le pHH2Ovarie de 4,3 à 6,7 et la teneur en carbone organique est comprise entre 1,0 et 4,4 %. Une technique d’incubation au laboratoire est utilisée pour calibrer le modèle et constitue la méthode de référence d’évaluation du BEC. Les courbes expérimentales croissantes reliant le pHCaCl2 en fin d’incubation aux quantités de CaCO3initialement apportées, sont utilisées pour dériver différents niveaux de BEC selon les objectifs de pH retenus. La mesure du pH dans la solution-tampon de Woodruff (pHtampon) est très étroitement liée au BEC déterminé par incubation, le coefficient de détermination étant de l’ordre de 0,93, ce qui justifie son emploi par la suite pour prédire de façon rapide les BEC. Un modèle régressif de surface de réponse prenant en entrée l’objectif de pH et la mesure de pHtampon est ajusté aux données expérimentales d’incubation, permettant d’évaluer le BEC de façon continue selon ces deux critères. Pour évaluer la robustesse de cette approche, un second ajustement a été établi en regroupant le jeu de données acquis sur les sols du Massif armoricain avec des données existantes pour des sols du sud est australien. Les prédictions de ce second modèle induisent des erreurs de prédiction plus importantes que le modèle issu des seules données du Massif armoricain, mais sont du même ordre de grandeur. Une dernière méthode de prédiction des BEC, fondée sur une fonction de pédotransfert (FPT) tenant compte de la CEC et du taux de saturation, couramment utilisée en France, a également été mise en œuvre et comparée aux approches précédentes. Il apparaît que la méthode utilisant la mesure de pHtampon et le modèle de prédiction établi spécifiquement pour les sols du Massif armoricain, fournit les estimations les plus proches des valeurs de référence obtenues par incubation ; la méthode FPT mettant en jeu la CEC et le taux de saturation fournit des estimations également positivement corrélées aux résultats de référence, mais biaisées et avec des erreurs importantes. La démarche est mise en œuvre sur une parcelle de 4 hectares du bassin de Rennes, régulièrement chaulée avec une dose uniforme déduite de l’analyse d’un échantillon composite prélevé sur la parcelle. Les pHtampon ont été mesurés aux 62 nœuds d’une grille triangulaire de 25 m de côté. Les données d’estimation en chaux résultant de la mise en œuvre du modèle de prédiction ont fait l’objet d’une analyse géostatistique qui montre que la gamme des BEC au sein de la parcelle est très large, s’étageant de 0,5 à 4,5 t/ha de CaCO3. Mots clés : Sol, chaulage, acidité, prédiction, Bretagne. |
B. Fabre; F. Kockmann La pratique du chaulage - De la construction du référentiel régional à la démarche de conseil en exploitation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (3), p. 213-229, 2002. @article{e_ViscarraRossel2002,
title = {La pratique du chaulage - De la construction du référentiel régional à la démarche de conseil en exploitation},
author = {B. Fabre and F. Kockmann},
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journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {213-229},
abstract = {Le chaulage, pratique très ancienne, joue sur de très nombreuses composantes du sol. En cela, il contribue au maintien de la fertilité globale du milieu. A l’inverse des apports de fertilisants, le chaulage joue en interaction avec de nombreux facteurs et conditions de rendement. De ce fait, il modifie l’effet des facteurs de production employés. Il doit être envisagé dans la durée. Le raisonnement des pratiques culturales, n’est plus aujourd’hui une simple application de techniques jugées indépendantes, mais un réel pilotage de la culture, fonction d’objectif de rendement. Ceci implique une connaissance précise des modifications des comportements du sol induites par le chaulage et des interactions sol-plante. Comprendre les effets de l’apport d’un amendement basique calcique permet de préciser les avantages à retirer du chaulage, et de construire le référentiel régional, base des prescriptions. Cette construction de références régionales, nécessite donc une mobilisation d’éléments de la théorie agronomique, tant conceptuelle que méthodologique, mais encore partielle, pour prendre en compte et comprendre ces multiples interactions. De plus certains effets positifs devraient être testés et mesurés à des échelles différentes de la parcelle (érosion, transferts vers l’eau…).
Mots clés : Amendement basique calcique, chaulage, modèle d`action, références, acidification, conseil en exploitation, propriétés physiques, biologiques et chimiques du sol.},
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tppubtype = {article}
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Le chaulage, pratique très ancienne, joue sur de très nombreuses composantes du sol. En cela, il contribue au maintien de la fertilité globale du milieu. A l’inverse des apports de fertilisants, le chaulage joue en interaction avec de nombreux facteurs et conditions de rendement. De ce fait, il modifie l’effet des facteurs de production employés. Il doit être envisagé dans la durée. Le raisonnement des pratiques culturales, n’est plus aujourd’hui une simple application de techniques jugées indépendantes, mais un réel pilotage de la culture, fonction d’objectif de rendement. Ceci implique une connaissance précise des modifications des comportements du sol induites par le chaulage et des interactions sol-plante. Comprendre les effets de l’apport d’un amendement basique calcique permet de préciser les avantages à retirer du chaulage, et de construire le référentiel régional, base des prescriptions. Cette construction de références régionales, nécessite donc une mobilisation d’éléments de la théorie agronomique, tant conceptuelle que méthodologique, mais encore partielle, pour prendre en compte et comprendre ces multiples interactions. De plus certains effets positifs devraient être testés et mesurés à des échelles différentes de la parcelle (érosion, transferts vers l’eau…). Mots clés : Amendement basique calcique, chaulage, modèle d`action, références, acidification, conseil en exploitation, propriétés physiques, biologiques et chimiques du sol. |