M. Hachicha; V. Hallaire Evolution structurale de la surface d'un sol tunisien sous différents modes dírrigation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (4), p. 239-250, 2002. @article{a_Hachicha2002,
title = {Evolution structurale de la surface d'un sol tunisien sous différents modes dírrigation},
author = {M. Hachicha and V. Hallaire},
editor = {Association Française pour l'Étude du Sol},
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year = {2002},
date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {9},
number = {4},
pages = {239-250},
abstract = {La pérennité des périmètres irrigués en Tunisie est tributaire de la disponibilité et de la qualité des ressources en eau et en sol. Celles-ci, souvent rares et affectées par le sel, sont essentiellement exploitées à des fins de production agricole. Leur gestion constitue un défi important pour le développement de l’agriculture et la préservation de l’environnement. Les conséquences de l’irrigation sur la structure du sol sont étudiées sur un sol limono-argileux tunisien, dans un contexte salin. Trois modalités d’irrigation (submersion, aspersion et goutte à goutte) ont été comparées à la situation initiale et à un témoin non irrigué. La structure a été quantifiée par analyse d’image afin de décrire la morphologie des vides (taille et forme des pores) et de la phase solide (taille des agrégats). Les résultats montrent un accroissement de macroporosité sous irrigation, mais la taille et la forme des pores affectés par ces changements, ainsi que la taille des agrégats, varient d’un mode d’irrigation à l’autre. Les modifications les plus importantes sont obtenues avec l’irrigation au goutte à goutte, qui provoque une augmentation de la porosité d’assemblage et un émiettement des agrégats dans les 5 premiers centimètres. L’irrigation par aspersion crée une croûte sur le premier centimètre qui permet le développement d’une activité biologique importante entre 2 et 10 cm. Sous irrigation par submersion les modifications sont du même type mais moins prononcées. Le développement de cette macroporosité apparaît comme un élément favorable pour éviter la salinisation et la dégradation physique du sol.
Mots clés : Efficience de l`eau, Irrigation, Typologie des pores, Taille des agrégats, Structure du sol, Tunisie.},
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pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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La pérennité des périmètres irrigués en Tunisie est tributaire de la disponibilité et de la qualité des ressources en eau et en sol. Celles-ci, souvent rares et affectées par le sel, sont essentiellement exploitées à des fins de production agricole. Leur gestion constitue un défi important pour le développement de l’agriculture et la préservation de l’environnement. Les conséquences de l’irrigation sur la structure du sol sont étudiées sur un sol limono-argileux tunisien, dans un contexte salin. Trois modalités d’irrigation (submersion, aspersion et goutte à goutte) ont été comparées à la situation initiale et à un témoin non irrigué. La structure a été quantifiée par analyse d’image afin de décrire la morphologie des vides (taille et forme des pores) et de la phase solide (taille des agrégats). Les résultats montrent un accroissement de macroporosité sous irrigation, mais la taille et la forme des pores affectés par ces changements, ainsi que la taille des agrégats, varient d’un mode d’irrigation à l’autre. Les modifications les plus importantes sont obtenues avec l’irrigation au goutte à goutte, qui provoque une augmentation de la porosité d’assemblage et un émiettement des agrégats dans les 5 premiers centimètres. L’irrigation par aspersion crée une croûte sur le premier centimètre qui permet le développement d’une activité biologique importante entre 2 et 10 cm. Sous irrigation par submersion les modifications sont du même type mais moins prononcées. Le développement de cette macroporosité apparaît comme un élément favorable pour éviter la salinisation et la dégradation physique du sol. Mots clés : Efficience de l`eau, Irrigation, Typologie des pores, Taille des agrégats, Structure du sol, Tunisie. |
B. Prévosto; T. Curt, C. Moares Domínguez; E. Dambrine; F. Poutier; B. Pollier Les sols sous boisements spontanés de bouleau et de pin sylvestre dans la Chaîne des Puys - Influence du substratum et de l'utilisation ancienne, conséquences sur la végétation Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (4), p. 251-268, 2002. @article{b_Prévosto2002,
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date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
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pages = {251-268},
abstract = {La Chaîne des Puys, massif volcanique de moyenne montagne du Massif Central, a connu une déprise agricole importante et rapide au cours des 5 dernières décennies. L’abandon des anciennes cultures et terrains de parcours a permis la formation de boisements spontanés monospécifiques de bouleau (Betula pendula Roth) au Nord de la Chaîne et de pin sylvestre (Pinus sylvestris L.) au Sud. Dans le cadre de l’étude de cette dynamique forestière, des sols ont été prélevés et analysés sous bouleau et sous pin en fonction d’usages passés contrastés (lande, pâture et culture) ; des relevés de végétation ont été effectués et les coefficients d’Ellenberg indicateurs des conditions environnementales ont été calculés. Les sols des deux zones de prélèvement différent par leur substratum, composé de scories basaltiques foncées au Sud, alors qu’au Nord, les scories trachytiques de couleur claire sont plus abondantes. Au Nord les sols ont un pH plus bas et montrent une forte accumulation de complexes organométalliques typiques des Andosols non allophaniques, alors qu’au Sud leur pH plus élevé, leur taux de matière organique plus faible et leur teneur en allophanes plus forte les classent parmi les Andosols a allophanes. Pour chaque zone, les sols sur anciennes cultures se distinguent des sols sur anciennes landes ou pâtures par un rapport C/N plus bas, un d15N plus élevé et par une minéralisation potentielle d’azote et une production potentielle de nitrate plus fortes. La végétation est plus nitrophile sur les anciennes cultures et les coefficients d’Ellenberg pour l’humidité, l’azote et le pH permettent de différencier très clairement les usages passés. La composition chimique des projections volcaniques et l’intensité d’utilisation des anciennes terres agricoles apparaissent comme des facteurs clés pour comprendre la fertilité actuelle des sols et la composition de la végétation dans les boisements spontanés des zones volcaniques.
Mots clés : Usage ancien, Massif Central, sol volcanique, boisement spontané, composition végétale.},
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La Chaîne des Puys, massif volcanique de moyenne montagne du Massif Central, a connu une déprise agricole importante et rapide au cours des 5 dernières décennies. L’abandon des anciennes cultures et terrains de parcours a permis la formation de boisements spontanés monospécifiques de bouleau (Betula pendula Roth) au Nord de la Chaîne et de pin sylvestre (Pinus sylvestris L.) au Sud. Dans le cadre de l’étude de cette dynamique forestière, des sols ont été prélevés et analysés sous bouleau et sous pin en fonction d’usages passés contrastés (lande, pâture et culture) ; des relevés de végétation ont été effectués et les coefficients d’Ellenberg indicateurs des conditions environnementales ont été calculés. Les sols des deux zones de prélèvement différent par leur substratum, composé de scories basaltiques foncées au Sud, alors qu’au Nord, les scories trachytiques de couleur claire sont plus abondantes. Au Nord les sols ont un pH plus bas et montrent une forte accumulation de complexes organométalliques typiques des Andosols non allophaniques, alors qu’au Sud leur pH plus élevé, leur taux de matière organique plus faible et leur teneur en allophanes plus forte les classent parmi les Andosols a allophanes. Pour chaque zone, les sols sur anciennes cultures se distinguent des sols sur anciennes landes ou pâtures par un rapport C/N plus bas, un d15N plus élevé et par une minéralisation potentielle d’azote et une production potentielle de nitrate plus fortes. La végétation est plus nitrophile sur les anciennes cultures et les coefficients d’Ellenberg pour l’humidité, l’azote et le pH permettent de différencier très clairement les usages passés. La composition chimique des projections volcaniques et l’intensité d’utilisation des anciennes terres agricoles apparaissent comme des facteurs clés pour comprendre la fertilité actuelle des sols et la composition de la végétation dans les boisements spontanés des zones volcaniques. Mots clés : Usage ancien, Massif Central, sol volcanique, boisement spontané, composition végétale. |
C. Souiller; Y. Coquet; V. Pot; P. Benoit; B. Réal; C. Margoum; B. Laillet; C. Labat; P. Vachier; A. Dutertre Capacités de stockage et d'épuration des sols de dispositifs enherbés vis-à-vis des produits phytosanitaires Première partie : Dissipation des produits phytosanitaires à travers un dispositif enherbé ; mise en évidence des processus mis en jeu par simulation de ruissellement et infiltrométrie Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (4), p. 269-286, 2002. @article{c_Souiller2002,
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author = {C. Souiller and Y. Coquet and V. Pot and P. Benoit and B. Réal and C. Margoum and B. Laillet and C. Labat and P. Vachier and A. Dutertre},
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abstract = {Des expériences menées depuis le début des années 90 ont montré que des bandes enherbées peuvent retenir jusqu’à 90 voire 99 % de la quantité totale de produits phytosanitaires qui quitte une parcelle agricole via le ruissellement. Néanmoins, afin d’édicter des règles précises en matière d’installation et de dimensionnement de ces structures, il est indispensable de mieux comprendre leur fonctionnement. Pour cela, un dispositif de simulation de ruissellement a été mis au point qui permet d’identifier les paramètres impliqués dans la dissipation des produits phytosanitaires à travers une bande d’herbe de 3 m sur 1 m. Ces travaux, complétés par des expériences d’infiltrométrie, mettent en évidence le rôle prépondérant de l’infiltration favorisée par la traversée d’un sol enherbé. Par ailleurs, l’adsorption des produits phytosanitaires à la surface du dispositif peut, elle aussi, jouer un rôle non négligeable dans la réduction des concentrations aval. En revanche, ce processus est très dépendant des propriétés physico-chimiques des substances utilisées et de la saison. En conditions expérimentales, les molécules dont le coefficient Koc est relativement important, sont beaucoup mieux retenues que les autres. Cette rétention est en outre plus importante en période estivale qu’hivernale.
Mots clés : Pollution des eaux, produits phytosanitaires, zones tampons, dispositifs enherbés, simulation de ruissellement, Infiltrométrie.},
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Des expériences menées depuis le début des années 90 ont montré que des bandes enherbées peuvent retenir jusqu’à 90 voire 99 % de la quantité totale de produits phytosanitaires qui quitte une parcelle agricole via le ruissellement. Néanmoins, afin d’édicter des règles précises en matière d’installation et de dimensionnement de ces structures, il est indispensable de mieux comprendre leur fonctionnement. Pour cela, un dispositif de simulation de ruissellement a été mis au point qui permet d’identifier les paramètres impliqués dans la dissipation des produits phytosanitaires à travers une bande d’herbe de 3 m sur 1 m. Ces travaux, complétés par des expériences d’infiltrométrie, mettent en évidence le rôle prépondérant de l’infiltration favorisée par la traversée d’un sol enherbé. Par ailleurs, l’adsorption des produits phytosanitaires à la surface du dispositif peut, elle aussi, jouer un rôle non négligeable dans la réduction des concentrations aval. En revanche, ce processus est très dépendant des propriétés physico-chimiques des substances utilisées et de la saison. En conditions expérimentales, les molécules dont le coefficient Koc est relativement important, sont beaucoup mieux retenues que les autres. Cette rétention est en outre plus importante en période estivale qu’hivernale. Mots clés : Pollution des eaux, produits phytosanitaires, zones tampons, dispositifs enherbés, simulation de ruissellement, Infiltrométrie. |
I. Madrigal; P. Benoit; E. Barriuso; V. Etiévant; C. Souiller; B. Réal; A. Dutertre Capacités de stockage et d'épuration des sols de dispositifs enherbés vis-à-vis des produits phytosanitaires Deuxième partie : Propriétés de rétention de deux herbicides, l'isoproturon et le diflufénicanil dans différents sols de bandes enherbées Article de journal Dans: Étude et Gestion des Sols, 9 (4), p. 287-302, 2002. @article{d_Madrigal2002,
title = {Capacités de stockage et d'épuration des sols de dispositifs enherbés vis-à-vis des produits phytosanitaires Deuxième partie : Propriétés de rétention de deux herbicides, l'isoproturon et le diflufénicanil dans différents sols de bandes enherbées},
author = {I. Madrigal and P. Benoit and E. Barriuso and V. Etiévant and C. Souiller and B. Réal and A. Dutertre},
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date = {2002-12-01},
journal = {Étude et Gestion des Sols},
volume = {9},
number = {4},
pages = {287-302},
abstract = {Les dispositifs enherbés peuvent réduire de façon efficace les pertes en pesticides par ruissellement et érosion hors des parcelles agricoles. Un premier article (Souiller et al., 2002) fait état des résultats acquis sur le fonctionnement hydrologique et les bilans de transfert de pesticides lors d’expérimentations de simulation de ruissellement sur un dispositif enherbé installé sur le site ITCF de La Jaillière. Dans ce second article, nous présentons des expérimentations en laboratoire visant à décrire et à caractériser la rétention de deux herbicides, l’isoproturon et le diflufénicanil, dans trois dispositifs enherbés implantés par l’ITCF. Le dispositif de La Jaillière est comparé à deux autres dispositifs enherbés, différant par leurs caractéristiques pédologiques et par l’âge de l’enherbement. Quel que soit le contexte pédologique considéré (Brunisols et Calcisols), nous mettons en évidence que l’implantation d’un dispositif enherbé conduit systématiquement à accroître les capacités de rétention des herbicides en particulier dans les premiers centimètres du sol. Ceci est expliqué par l’accroissement des teneurs en matières organiques, la forme et la plus grande accessibilité de ces matières organiques dans les horizons superficiels des sols enherbés. Cet effet de l’enherbement est observé quel que soit l’âge des dispositifs considérés.
Mots clés : Pesticides, zones tampons, dispositifs enherbés, sorption, matières organiques.},
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Les dispositifs enherbés peuvent réduire de façon efficace les pertes en pesticides par ruissellement et érosion hors des parcelles agricoles. Un premier article (Souiller et al., 2002) fait état des résultats acquis sur le fonctionnement hydrologique et les bilans de transfert de pesticides lors d’expérimentations de simulation de ruissellement sur un dispositif enherbé installé sur le site ITCF de La Jaillière. Dans ce second article, nous présentons des expérimentations en laboratoire visant à décrire et à caractériser la rétention de deux herbicides, l’isoproturon et le diflufénicanil, dans trois dispositifs enherbés implantés par l’ITCF. Le dispositif de La Jaillière est comparé à deux autres dispositifs enherbés, différant par leurs caractéristiques pédologiques et par l’âge de l’enherbement. Quel que soit le contexte pédologique considéré (Brunisols et Calcisols), nous mettons en évidence que l’implantation d’un dispositif enherbé conduit systématiquement à accroître les capacités de rétention des herbicides en particulier dans les premiers centimètres du sol. Ceci est expliqué par l’accroissement des teneurs en matières organiques, la forme et la plus grande accessibilité de ces matières organiques dans les horizons superficiels des sols enherbés. Cet effet de l’enherbement est observé quel que soit l’âge des dispositifs considérés. Mots clés : Pesticides, zones tampons, dispositifs enherbés, sorption, matières organiques. |