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Touré, G -P T; Nandjui, J; Koné, A W; Kouadjo, C G Z; Ebou, A; Tiho, S; Zézé, A Diversité des champignons mycorhiziens à arbuscules et interactions avec le système sol-litière dans un écotone forêt-savane, Côte d’Ivoire Article de journal Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 93-104, 2021. @article{g_toure_2021, title = {Diversité des champignons mycorhiziens à arbuscules et interactions avec le système sol-litière dans un écotone forêt-savane, Côte d’Ivoire}, author = {G.-P. T. Touré and J. Nandjui and A. W. Koné and C. G. Z. Kouadjo and A. Ebou and S. Tiho and A. Zézé}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2021/02/EGS_2021_28_Toure_93-104.pdf}, year = {2021}, date = {2021-02-19}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {28}, number = {1}, pages = {93-104}, abstract = {L’évaluation de la biodiversité et la compréhension des facteurs qui déterminent la distribution des espèces constituent un préalable à l’optimisation des services écosystémiques du sol. Cependant, la diversité des espèces indigènes de champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) dans les zones de transition forêt-savane et de savane d’Afrique de l’Ouest reste à ce jour mal connue. Cette étude menée au Centre de la Côte d’Ivoire, où les sols ont un potentiel agronomique faible, a pour but d’évaluer la diversité des CMA dans deux écosystèmes naturels contrastés mais entremêlés, la forêt et la savane arbustive. Le sol a été échantillonné dans quatre îlots de forêt et quatre îlots de savane arbustive, dans la strate 0-20 cm, pour en déterminer les caractéristiques physico-chimiques ainsi que la densité des spores et la diversité des CMA. Les espèces ont été identifiées par voie moléculaire. Les résultats ont montré que les densités des spores de CMA étaient plus élevées dans la forêt ; en revanche, le ratio "spores viables/densité totale" était plus élevé en savane arbustive. Au total, 26 espèces de CMA ont été identifiées dont 23 en forêt, 22 en savane arbustive et 19 espèces communes. Aucune différence significative n’a été observée au niveau des paramètres de diversité entre les deux écosystèmes mais ils différaient au niveau de la composition spécifique des CMA. En effet, les espèces Acaulospora mellea, Claroideoglomus claroideum, Glomus macrocarpum et Paraglomus majewskii étaient présentes uniquement dans la forêt tandis que G. indicum, Acaulospora sp et Ambispora sp n’étaient observées qu’en savane arbustive. Dans cette étude, seulement 35 % des espèces de CMA étaient corrélées aux caractéristiques physico-chimiques du système sol-litière ; les plus sensibles étant C. lamellosum, G. indicum et P. majewskii. Mots clés : Interaction sol-plante ; Espèce ubiquiste ; Espèce indicatrice ; Répartition spatiale de CMA ; Diversité fonctionnelle.}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } L’évaluation de la biodiversité et la compréhension des facteurs qui déterminent la distribution des espèces constituent un préalable à l’optimisation des services écosystémiques du sol. Cependant, la diversité des espèces indigènes de champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) dans les zones de transition forêt-savane et de savane d’Afrique de l’Ouest reste à ce jour mal connue. Cette étude menée au Centre de la Côte d’Ivoire, où les sols ont un potentiel agronomique faible, a pour but d’évaluer la diversité des CMA dans deux écosystèmes naturels contrastés mais entremêlés, la forêt et la savane arbustive. Le sol a été échantillonné dans quatre îlots de forêt et quatre îlots de savane arbustive, dans la strate 0-20 cm, pour en déterminer les caractéristiques physico-chimiques ainsi que la densité des spores et la diversité des CMA. Les espèces ont été identifiées par voie moléculaire. Les résultats ont montré que les densités des spores de CMA étaient plus élevées dans la forêt ; en revanche, le ratio "spores viables/densité totale" était plus élevé en savane arbustive. Au total, 26 espèces de CMA ont été identifiées dont 23 en forêt, 22 en savane arbustive et 19 espèces communes. Aucune différence significative n’a été observée au niveau des paramètres de diversité entre les deux écosystèmes mais ils différaient au niveau de la composition spécifique des CMA. En effet, les espèces Acaulospora mellea, Claroideoglomus claroideum, Glomus macrocarpum et Paraglomus majewskii étaient présentes uniquement dans la forêt tandis que G. indicum, Acaulospora sp et Ambispora sp n’étaient observées qu’en savane arbustive. Dans cette étude, seulement 35 % des espèces de CMA étaient corrélées aux caractéristiques physico-chimiques du système sol-litière ; les plus sensibles étant C. lamellosum, G. indicum et P. majewskii. Mots clés : Interaction sol-plante ; Espèce ubiquiste ; Espèce indicatrice ; Répartition spatiale de CMA ; Diversité fonctionnelle. |
Karimi, B; Masson, V; Guilland, C; Leroy, E; Pellegrinelli, S; Giboulot, E; Maron, P -A; Ranjard, L La biodiversité des sols est-elle impactée par l’apport de cuivre ou son accumulation dans les sols vignes ? Synthèse des connaissances scientifiques. Article de journal Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 71-92, 2021. @article{f_karimi_2021, title = {La biodiversité des sols est-elle impactée par l’apport de cuivre ou son accumulation dans les sols vignes ? Synthèse des connaissances scientifiques. }, author = {B. Karimi and V. Masson and C. Guilland and E. Leroy and S. Pellegrinelli and E. Giboulot and P.-A. Maron and L. Ranjard}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2021/01/EGS_2021_28_Karimi_71-92.pdf}, year = {2021}, date = {2021-01-26}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {28}, number = {1}, pages = {71-92}, abstract = {Pendant 150 ans, le sulfate de cuivre a été utilisé de façon intensive comme fongicide pour lutter contre les maladies de la vigne. De ce fait, le cuivre s’est fortement accumulé dans les sols viticoles, atteignant des concentrations potentiellement nocives pour les organismes des sols. Bien que les doses de cuivre appliquées aujourd’hui soient 10 fois plus faibles qu’il y a 50 ans, son utilisation dans le contexte de la transition agroécologique est encore soumise à débat car il est un des rares pesticides autorisés en agriculture biologique. Dans ce travail, nous avons conduit une méta-analyse de la littérature académique internationale pour objectiver l’impact du cuivre sur la qualité biologique des sols quand il est appliqué aux doses agricoles actuelles, mais également l’impact de son accumulation dans les sols. Parmi les 300 articles passés en revue, seulement 19 répondaient à la question de façon pertinente. Les résultats montrent que l’activité microbienne décroît de 30% à l’application d’une dose supérieures à 400 kgCu/ha/an. L’abondance des nématodes reste inchangée pour des doses de cuivre jusqu’à 3 200 kg/ha/an. La reproduction des collemboles et des enchytrées diminue de 50 % après application de 400 et 1895 kgCu/ha/an respectivement. La biomasse lombricienne est réduite de 15 % après application de 200 kgCu/ha/an. D’autre part, dans des sols avec des teneurs en cuivre supérieures à 200 kgCu/ha, la respiration microbienne est réduite de 50 %. Aucun effet des teneurs en cuivre du sol n’est observé sur les collemboles. Globalement, bien qu’une toxicité du cuivre soit observée sur la biodiversité du sol, la littérature montre qu’elle concerne des doses au moins 50 fois supérieures à la dose de 4 kgCu/ha/an actuellement autorisée par la Commission Européenne en viticulture. Par conséquent, appliquer du cuivre à 4 kgCu/ha/an ne devrait pas substantiellement modifier la qualité et les fonctions biologique du sol. Traduit avec la permission de Springer Nature Customer Service Centre GmbH à partir de Karimi, B., Masson, V., Guilland, C. et al. Ecotoxicity of copper input and accumulation for soil biodiversity in vineyards. Environ Chem Lett (2021), Springer. https://doi.org/10.1007/s10311-020-01155-x Mots – clés : Cuivre – Sol – Biodiversité – Vignes – Agriculture - Synthèse }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Pendant 150 ans, le sulfate de cuivre a été utilisé de façon intensive comme fongicide pour lutter contre les maladies de la vigne. De ce fait, le cuivre s’est fortement accumulé dans les sols viticoles, atteignant des concentrations potentiellement nocives pour les organismes des sols. Bien que les doses de cuivre appliquées aujourd’hui soient 10 fois plus faibles qu’il y a 50 ans, son utilisation dans le contexte de la transition agroécologique est encore soumise à débat car il est un des rares pesticides autorisés en agriculture biologique. Dans ce travail, nous avons conduit une méta-analyse de la littérature académique internationale pour objectiver l’impact du cuivre sur la qualité biologique des sols quand il est appliqué aux doses agricoles actuelles, mais également l’impact de son accumulation dans les sols. Parmi les 300 articles passés en revue, seulement 19 répondaient à la question de façon pertinente. Les résultats montrent que l’activité microbienne décroît de 30% à l’application d’une dose supérieures à 400 kgCu/ha/an. L’abondance des nématodes reste inchangée pour des doses de cuivre jusqu’à 3 200 kg/ha/an. La reproduction des collemboles et des enchytrées diminue de 50 % après application de 400 et 1895 kgCu/ha/an respectivement. La biomasse lombricienne est réduite de 15 % après application de 200 kgCu/ha/an. D’autre part, dans des sols avec des teneurs en cuivre supérieures à 200 kgCu/ha, la respiration microbienne est réduite de 50 %. Aucun effet des teneurs en cuivre du sol n’est observé sur les collemboles. Globalement, bien qu’une toxicité du cuivre soit observée sur la biodiversité du sol, la littérature montre qu’elle concerne des doses au moins 50 fois supérieures à la dose de 4 kgCu/ha/an actuellement autorisée par la Commission Européenne en viticulture. Par conséquent, appliquer du cuivre à 4 kgCu/ha/an ne devrait pas substantiellement modifier la qualité et les fonctions biologique du sol. Traduit avec la permission de Springer Nature Customer Service Centre GmbH à partir de Karimi, B., Masson, V., Guilland, C. et al. Ecotoxicity of copper input and accumulation for soil biodiversity in vineyards. Environ Chem Lett (2021), Springer. https://doi.org/10.1007/s10311-020-01155-x Mots – clés : Cuivre – Sol – Biodiversité – Vignes – Agriculture - Synthèse |
A. Messant S. Lehmann, Moulin Lagacherie Jalabert Noraz Lemercier Chafchafi Mure Laroche Sauter J P S A B A J -P B J Diffusion des Référentiels Régionaux Pédologiques sous la forme d’une carte des sols dominants (France métropolitaine hors-Corse) accessible sur le Géoportail Article de journal Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 57-70, 2021. @article{e_messant_2021, title = {Diffusion des Référentiels Régionaux Pédologiques sous la forme d’une carte des sols dominants (France métropolitaine hors-Corse) accessible sur le Géoportail}, author = {A. Messant, S. Lehmann, J. Moulin, P. Lagacherie, S. Jalabert, A. Noraz, B. Lemercier, A. Chafchafi, J.-P. Mure, B. Laroche, J. Sauter}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2021/01/EGS_2021_28_Messant_57-70.pdf}, year = {2021}, date = {2021-01-04}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {28}, number = {1}, pages = {57-70}, abstract = {Cet article présente la méthode employée pour créer la carte des sols dominants de France métropolitaine (hors Corse). Cette carte est produite à partir des Référentiels Régionaux Pédologiques d’échelle 1/250 000 issus du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS). Elle est publiée en visualisation sur le Géoportail de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). Cette infrastructure, de par sa visibilité nationale, est à même de toucher un large public non-initié à la pédologie et de permettre de porter à connaissance les bases de données sols couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain. Cette première publication de données sol sur le Géoportail constitue une porte d’entrée permettant d’avoir un aperçu des grands types de sols dominants d’un périmètre et d’identifier les organismes contacts dans les territoires pour pouvoir accéder à toute la richesse d’informations disponibles sur les sols. Cette initiative devrait être suivie par la publication d’autres données sur les sols sur le Géoportail. Mots clés Cartographie, sols dominants, sol, base de données, RRP, DoneSol, IGCS, GIS Sol, RMT Sols et Territoires, France. }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Cet article présente la méthode employée pour créer la carte des sols dominants de France métropolitaine (hors Corse). Cette carte est produite à partir des Référentiels Régionaux Pédologiques d’échelle 1/250 000 issus du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS). Elle est publiée en visualisation sur le Géoportail de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). Cette infrastructure, de par sa visibilité nationale, est à même de toucher un large public non-initié à la pédologie et de permettre de porter à connaissance les bases de données sols couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain. Cette première publication de données sol sur le Géoportail constitue une porte d’entrée permettant d’avoir un aperçu des grands types de sols dominants d’un périmètre et d’identifier les organismes contacts dans les territoires pour pouvoir accéder à toute la richesse d’informations disponibles sur les sols. Cette initiative devrait être suivie par la publication d’autres données sur les sols sur le Géoportail. Mots clés Cartographie, sols dominants, sol, base de données, RRP, DoneSol, IGCS, GIS Sol, RMT Sols et Territoires, France. |
Grard, B J -P; Joimel, S; Gonod, Vieublé L; Giacche, G; Aubry, C; Consales, J-N; Séré, G; Manouchehri, N; Haudin, C-S; Auclerc, A; Daniel, A-C; Houot, S; Stella, P; Lagneau, A; Chenu, C Evaluation des services écosystémiques fournis par les sols de micro-fermes urbaines : méthodologie et retours d’expériences Article de journal Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 31-47, 2021. @article{c_grard_2021, title = {Evaluation des services écosystémiques fournis par les sols de micro-fermes urbaines : méthodologie et retours d’expériences}, author = {B.J.-P. Grard and S. Joimel and L. Vieublé Gonod and G. Giacche and C. Aubry and J-N. Consales and G. Séré and N. Manouchehri and C-S. Haudin and A. Auclerc and A-C. Daniel and S. Houot and P. Stella and A. Lagneau and C. Chenu}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/11/EGS_2021_28_Grard_31-48.pdf}, year = {2021}, date = {2021-01-01}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {28}, number = {1}, pages = {31-47}, abstract = {Objet récent de recherche, les micro-fermes urbaines sont aujourd’hui en plein essor, portées par un mouvement associatif, citoyen, entrepreneurial et politique relativement important. Ces fermes sont définies par leurs petites surfaces (moins d’1,5 ha par actif), l’implication de bénévoles et une diversité d’activités. Différentes fonctions sont ainsi associées à ces lieux (éducatives, productions alimentaires, loisirs etc.), faisant de ces micro-fermes urbaines des nouveaux types d’espaces végétalisés en ville susceptibles de fournir de multiples services écosystémiques. Néanmoins, le manque de connaissances actuelles sur le sujet ne permet pas d’appréhender dans le détail l’importance des services rendus. Par ailleurs, l’implication des parties prenantes dans une telle évaluation parait être un enjeu essentiel afin de comprendre les déterminants et facteurs d’influence de ces fermes ; les porteurs de projet étant eux-mêmes, par exemple, créateurs de savoirs et de pratiques agronomiques originales en s’adaptant aux contraintes du milieu urbain. L’objectif de cet article est de décrire et de discuter une méthodologie d’étude des services écosystémiques rendus par les micro-fermes urbaines, mise en œuvre dans le cadre du projet SEMOIRS (Evaluation des Services Ecosystémiques rendus par les MicrO-fermes urbaInes et leurs Sols ; 2018 – 2020) financé par l’ADEME. Au sein de ce projet, 7 micro-fermes et leurs sols à Paris et en petite couronne ont été étudiés durant deux ans. Ces fermes situées en toiture (3) et de plain-pied (4) sont illustratives de la diversité de cette forme d’agriculture urbaine. Des indicateurs ont été identifiés et sélectionnés pour étudier les différents services : (i) service d’approvisionnement alimentaire (rendement et qualité de la production), (ii) des services de régulation (rétention d’eau, qualité de l’eau de percolation, recyclage de résidus urbains, stockage de carbone dans le sol, fourniture de nutriments), (iii) service de support de biodiversité et (iv) des services culturels (impact sur l’apprentissage, le bien-être, l’esthétique) et paysagers. Trois types de méthodes ont été mobilisés pour acquérir les données : (1) participatives, (2) relevés, observations et enquêtes de terrain ainsi que (3) des mesures dites externes (en laboratoire ou à partir de bases de données). Après avoir présenté les indicateurs et méthodes utilisés par service, l’article discute de cette méthodologie et des perspectives pour l’étude de projets en milieu urbain. Cette approche participative couplée à une démarche d’acquisition de données « externes » paraît pertinente et génératrice de savoirs tant sur les services rendus que sur leurs facteurs d’influences. Mots clés : Micro-ferme, Agriculture urbaine, Service écosystémique, Sol urbain, Technosol.}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Objet récent de recherche, les micro-fermes urbaines sont aujourd’hui en plein essor, portées par un mouvement associatif, citoyen, entrepreneurial et politique relativement important. Ces fermes sont définies par leurs petites surfaces (moins d’1,5 ha par actif), l’implication de bénévoles et une diversité d’activités. Différentes fonctions sont ainsi associées à ces lieux (éducatives, productions alimentaires, loisirs etc.), faisant de ces micro-fermes urbaines des nouveaux types d’espaces végétalisés en ville susceptibles de fournir de multiples services écosystémiques. Néanmoins, le manque de connaissances actuelles sur le sujet ne permet pas d’appréhender dans le détail l’importance des services rendus. Par ailleurs, l’implication des parties prenantes dans une telle évaluation parait être un enjeu essentiel afin de comprendre les déterminants et facteurs d’influence de ces fermes ; les porteurs de projet étant eux-mêmes, par exemple, créateurs de savoirs et de pratiques agronomiques originales en s’adaptant aux contraintes du milieu urbain. L’objectif de cet article est de décrire et de discuter une méthodologie d’étude des services écosystémiques rendus par les micro-fermes urbaines, mise en œuvre dans le cadre du projet SEMOIRS (Evaluation des Services Ecosystémiques rendus par les MicrO-fermes urbaInes et leurs Sols ; 2018 – 2020) financé par l’ADEME. Au sein de ce projet, 7 micro-fermes et leurs sols à Paris et en petite couronne ont été étudiés durant deux ans. Ces fermes situées en toiture (3) et de plain-pied (4) sont illustratives de la diversité de cette forme d’agriculture urbaine. Des indicateurs ont été identifiés et sélectionnés pour étudier les différents services : (i) service d’approvisionnement alimentaire (rendement et qualité de la production), (ii) des services de régulation (rétention d’eau, qualité de l’eau de percolation, recyclage de résidus urbains, stockage de carbone dans le sol, fourniture de nutriments), (iii) service de support de biodiversité et (iv) des services culturels (impact sur l’apprentissage, le bien-être, l’esthétique) et paysagers. Trois types de méthodes ont été mobilisés pour acquérir les données : (1) participatives, (2) relevés, observations et enquêtes de terrain ainsi que (3) des mesures dites externes (en laboratoire ou à partir de bases de données). Après avoir présenté les indicateurs et méthodes utilisés par service, l’article discute de cette méthodologie et des perspectives pour l’étude de projets en milieu urbain. Cette approche participative couplée à une démarche d’acquisition de données « externes » paraît pertinente et génératrice de savoirs tant sur les services rendus que sur leurs facteurs d’influences. Mots clés : Micro-ferme, Agriculture urbaine, Service écosystémique, Sol urbain, Technosol. |
Calvaruso, C; Blanchart, A; Bertin, S; Grand, C; Pierart, A; Eglin, T Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 3-29, 2021. @article{b_calvaruso_2021, title = {Quels paramètres du sol mesurer pour évaluer les fonctions et les services écosystémiques associés ? Revue de la littérature et sélection de paramètres en ateliers participatifs}, author = {C. Calvaruso and A. Blanchart and S. Bertin and C. Grand and A. Pierart and T. Eglin}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/11/EGS_2021_28_Calvaruso_03-29.pdf}, year = {2021}, date = {2021-01-01}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {28}, number = {1}, pages = {3-29}, abstract = {Le sol est une ressource non renouvelable et limitée qui assure des bienfaits essentiels à la viabilité des sociétés humaines (e.g. production de denrées alimentaires, régulation du changement climatique, habitat pour la biodiversité). Mais le sol est un milieu fragile, menacé en de nombreux endroits, principalement du fait des activités humaines (e.g. aménagements fonciers, pratiques sylvicoles et agricoles, pollutions) qui peuvent modifier son état, dégrader certaines de ses fonctions et affecter les services qu’il peut fournir. Il est donc urgent d’agir pour préserver cette ressource. Le présent article vise à encourager le déploiement à large échelle d’outils de diagnostic permettant d’évaluer l’état et le fonctionnement des sols et de guider les gestionnaires des sols forestiers, agricoles et urbains vers le choix d’usages et de pratiques adaptés et durables. Les objectifs sont d’identifier et d’analyser les différents paramètres de la qualité des sols puis de construire de manière collaborative un outil de diagnostic pour l’évaluation de l’ensemble des fonctions qu’ils fournissent et des services qui y sont liés. Dans cette optique, un recueil de la connaissance existante sur ces thématiques a été réalisé grâce à une analyse de la littérature et des entretiens avec différents experts. En parallèle, une articulation de ces connaissances scientifiques dans un dialogue pluridisciplinaire et interactif avec des professionnels et des acteurs de la recherche et du développement a été conduite lors d’ateliers de co-construction, afin d’élaborer des outils qui soient pertinents pour l’évaluation de la qualité multifonctionnelle des sols et qui répondent également aux besoins des utilisateurs potentiels de ces outils. Un jeu de paramètres pouvant être mobilisé lors de la réalisation d’un diagnostic de la qualité des sols et pouvant se décliner sous la forme de différents outils de diagnostic en fonction du contexte et des objectifs de gestion est proposé. Mots-clés : Multifonctionnalité des sols ; paramètres du sol ; atelier participatif ; sol urbain ; sol agricole ; sol forestier }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Le sol est une ressource non renouvelable et limitée qui assure des bienfaits essentiels à la viabilité des sociétés humaines (e.g. production de denrées alimentaires, régulation du changement climatique, habitat pour la biodiversité). Mais le sol est un milieu fragile, menacé en de nombreux endroits, principalement du fait des activités humaines (e.g. aménagements fonciers, pratiques sylvicoles et agricoles, pollutions) qui peuvent modifier son état, dégrader certaines de ses fonctions et affecter les services qu’il peut fournir. Il est donc urgent d’agir pour préserver cette ressource. Le présent article vise à encourager le déploiement à large échelle d’outils de diagnostic permettant d’évaluer l’état et le fonctionnement des sols et de guider les gestionnaires des sols forestiers, agricoles et urbains vers le choix d’usages et de pratiques adaptés et durables. Les objectifs sont d’identifier et d’analyser les différents paramètres de la qualité des sols puis de construire de manière collaborative un outil de diagnostic pour l’évaluation de l’ensemble des fonctions qu’ils fournissent et des services qui y sont liés. Dans cette optique, un recueil de la connaissance existante sur ces thématiques a été réalisé grâce à une analyse de la littérature et des entretiens avec différents experts. En parallèle, une articulation de ces connaissances scientifiques dans un dialogue pluridisciplinaire et interactif avec des professionnels et des acteurs de la recherche et du développement a été conduite lors d’ateliers de co-construction, afin d’élaborer des outils qui soient pertinents pour l’évaluation de la qualité multifonctionnelle des sols et qui répondent également aux besoins des utilisateurs potentiels de ces outils. Un jeu de paramètres pouvant être mobilisé lors de la réalisation d’un diagnostic de la qualité des sols et pouvant se décliner sous la forme de différents outils de diagnostic en fonction du contexte et des objectifs de gestion est proposé. Mots-clés : Multifonctionnalité des sols ; paramètres du sol ; atelier participatif ; sol urbain ; sol agricole ; sol forestier |
Arrouays, D; Thorette, J; Feix, I; Lesaffre, B; Stengel, P La naissance du Réseau de Mesures de la Qualité des Sols de France Article de journal Etude et Gestion des Sols, 28 (1), p. 49-56, 2021. @article{d_arrouays_2021, title = {La naissance du Réseau de Mesures de la Qualité des Sols de France}, author = {D. Arrouays and J. Thorette and I. Feix and B. Lesaffre and P. Stengel}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/11/EGS_2021_28_Arrouays_31-56.pdf}, year = {2021}, date = {2021-01-01}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {28}, number = {1}, pages = {49-56}, abstract = {A la fin des années 1990, les programmes de cartographie et de surveillance des sols de France souffrent d’un retard certain par rapport à de nombreux autres pays d’Europe et du monde. Face aux enjeux concernant la qualité des sols et aux menaces qui pèsent sur eux, il devient urgent de mettre en place un dispositif cohérent et exhaustif de surveillance de la qualité des sols de France. Divers organismes et les pouvoirs publics s’emparent de cet enjeu et créent en 2001 une structure de coordination : le Groupement d’intérêt Scientifique sur les sols (GIS Sol). Cette structure délègue à l’INRA la conception puis la coordination d’un programme entièrement nouveau : le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS). Ce réseau est fondé sur une grille systématique de 16x16 km couvrant la totalité du territoire métropolitain, qui s’étendra plus tard aux Outre-mer. Le RMQS est adossé à un conservatoire national d’échantillons de sols qui constitue la « mémoire » des sols de France et permettra la mise en œuvre de très nombreux programmes scientifiques et opérationnels fondés sur la stratégie d’échantillonnage du RMQS. Mots-clés : qualité des sols, surveillance, réseau, RMQS, France}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } A la fin des années 1990, les programmes de cartographie et de surveillance des sols de France souffrent d’un retard certain par rapport à de nombreux autres pays d’Europe et du monde. Face aux enjeux concernant la qualité des sols et aux menaces qui pèsent sur eux, il devient urgent de mettre en place un dispositif cohérent et exhaustif de surveillance de la qualité des sols de France. Divers organismes et les pouvoirs publics s’emparent de cet enjeu et créent en 2001 une structure de coordination : le Groupement d’intérêt Scientifique sur les sols (GIS Sol). Cette structure délègue à l’INRA la conception puis la coordination d’un programme entièrement nouveau : le Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS). Ce réseau est fondé sur une grille systématique de 16x16 km couvrant la totalité du territoire métropolitain, qui s’étendra plus tard aux Outre-mer. Le RMQS est adossé à un conservatoire national d’échantillons de sols qui constitue la « mémoire » des sols de France et permettra la mise en œuvre de très nombreux programmes scientifiques et opérationnels fondés sur la stratégie d’échantillonnage du RMQS. Mots-clés : qualité des sols, surveillance, réseau, RMQS, France |
Lothodé, M; Séré, G; Blanchart, A; Chérel, J; Warot, G; Schwartz, C Prendre en compte les services écosystémiques rendus par les sols urbains : un levier pour optimiser les stratégies d’aménagement Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 361-376, 2020. @article{w_lothode_2020, title = {Prendre en compte les services écosystémiques rendus par les sols urbains : un levier pour optimiser les stratégies d’aménagement}, author = {M. Lothodé and G. Séré and A. Blanchart and J. Chérel and G. Warot and C. Schwartz}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/11/EGS_2020_27_Lothode_361-376.pdf}, year = {2020}, date = {2020-11-02}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {361-376}, abstract = {Dans un contexte mondial d’urbanisation croissante et d’intensification des pressions sur les ressources naturelles, la prise en compte des sols dans l’aménagement urbain devient un enjeu incontournable pour rendre les villes plus durables. Cet article se propose de préciser la définition du terme de sol urbain en décrivant la variabilité de ce qu’il recouvre et en le confrontant à ses représentations par les acteurs du monde de l’aménagement. Au travers d’une étude croisée de documents d’urbanisme et la conduite d’entretiens avec ces acteurs, il apparaît que les sols sont un compartiment des écosystèmes urbains dont le potentiel est méconnu et sous-estimé, mais qu’ils sont néanmoins considérés comme une ressource par les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les entreprises de terrassement. Les services écosystémiques qu’ils peuvent rendre apparaissent comme un concept central qui permet de faire le lien entre les experts (pédologues, agronomes, paysagistes) et les décideurs. Sur ces bases, nous formulons un certain nombre de suggestions pour le développement d’outils d’aide à la décision permettant de prendre en compte les potentialités des sols à l’échelle d’un projet d’aménagement. Inspirée de la démarche mise en œuvre dans le projet Destisol, nos propositions se basent notamment sur l’évaluation des services écosystémiques des sols urbains à partir de l’analyse de leurs caractéristiques physiques, chimiques et biologiques. Mots clés sol urbain ; services écosystémiques ; aménagement ; outil d’aide à la décision ; artificialisation ; fertilité ; contamination }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Dans un contexte mondial d’urbanisation croissante et d’intensification des pressions sur les ressources naturelles, la prise en compte des sols dans l’aménagement urbain devient un enjeu incontournable pour rendre les villes plus durables. Cet article se propose de préciser la définition du terme de sol urbain en décrivant la variabilité de ce qu’il recouvre et en le confrontant à ses représentations par les acteurs du monde de l’aménagement. Au travers d’une étude croisée de documents d’urbanisme et la conduite d’entretiens avec ces acteurs, il apparaît que les sols sont un compartiment des écosystèmes urbains dont le potentiel est méconnu et sous-estimé, mais qu’ils sont néanmoins considérés comme une ressource par les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les entreprises de terrassement. Les services écosystémiques qu’ils peuvent rendre apparaissent comme un concept central qui permet de faire le lien entre les experts (pédologues, agronomes, paysagistes) et les décideurs. Sur ces bases, nous formulons un certain nombre de suggestions pour le développement d’outils d’aide à la décision permettant de prendre en compte les potentialités des sols à l’échelle d’un projet d’aménagement. Inspirée de la démarche mise en œuvre dans le projet Destisol, nos propositions se basent notamment sur l’évaluation des services écosystémiques des sols urbains à partir de l’analyse de leurs caractéristiques physiques, chimiques et biologiques. Mots clés sol urbain ; services écosystémiques ; aménagement ; outil d’aide à la décision ; artificialisation ; fertilité ; contamination |
Monfort, D; Limasset, E; Mossman, J -R; Lafeuille, C; Demeyer, L Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 377-392, 2020. @article{x_montfort_2020, title = {Sensibiliser les acteurs de l’aménagement à l’importance des fonctions du sol et des services rendus lors de projets de reconversion de friches urbaines : retour d’expérience en métropole lilloise.}, author = {D. Monfort and E. Limasset and J.-R. Mossman and C. Lafeuille and L. Demeyer}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/10/EGS_2020_27_Monfort_377-392.pdf}, year = {2020}, date = {2020-10-16}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {377-392}, abstract = {Le foncier est souvent considéré comme un bien indéfiniment renouvelable, au détriment du sol, qui lui, ne l’est pas. Les collectivités françaises s’intéressent ainsi de plus en plus à la qualité des sols de leur territoire, notamment aux fonctions des sols et les services associés rendus à l’homme et ce même dans des contextes fortement urbanisés. La Métropole Européenne de Lille (MEL) et le Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGM) ont travaillé ensemble sur plusieurs illustrations génériques de ces concepts adaptés au milieu urbain avec des sols dégradés. Dans un premier temps, une revue a été réalisée sur les concepts de fonctions des sols et de services écosystémiques, et les cadres conceptuels proposés pour les évaluer dont celui de l’Evaluation Française des Ecosystèmes et des Services Ecosystémiques dite EFESE (MEEM et FRB, 2017). S’inspirant de cette revue, une classification de fonctions et services adaptés les plus appropriés au territoire de la MEL est proposée. Un cadre conceptuel est également développé pour permettre aux agents de l’urbanisme de la MEL d’identifier à l’échelle d’une parcelle via une analyse documentaire et une visite de site, les fonctions des sols qui sont présentes ou qui pourraient se développer ainsi que les services générés associés. Le cadre conceptuel encourage une démarche de comparaison entre « l’état zéro » de la parcelle, et « son état reconverti », c’est-à-dire son usage pressenti. La démarche permet d’identifier les nouveaux services qu’un changement d’usage génèrerait mais également d’identifier la perte ou la dégradation de services. Pour appuyer la visite de site et la consultation documentaire, une grille de repérage est proposée. La démarche proposée a été testée sur deux parcelles de friches de l’agglomération lilloise avec des scénarios hypothétiques de reconversion. On constate que chaque scénario de conversion permet une amélioration globale des services générés quelle que soit la parcelle, mais les fonctions à rétablir pour atteindre les objectifs de reconversion visés et les efforts à faire (travaux, apports exogènes, investissements) ne sont pas les mêmes. La démarche qualitative proposée rencontre toutefois des nombreuses limites lorsqu’il s’agit de comparer des solutions mais elle permet une appropriation du sujet par des équipes (services urbanisme) qui n’avaient pas cette expertise sur la multifonctionnalité des sols. Mots clés : services écosystémiques, fonctions du sol, reconversion de friches, sites et sols pollués, aménagement, Métropole Européenne Lilloise (MEL) }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Le foncier est souvent considéré comme un bien indéfiniment renouvelable, au détriment du sol, qui lui, ne l’est pas. Les collectivités françaises s’intéressent ainsi de plus en plus à la qualité des sols de leur territoire, notamment aux fonctions des sols et les services associés rendus à l’homme et ce même dans des contextes fortement urbanisés. La Métropole Européenne de Lille (MEL) et le Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGM) ont travaillé ensemble sur plusieurs illustrations génériques de ces concepts adaptés au milieu urbain avec des sols dégradés. Dans un premier temps, une revue a été réalisée sur les concepts de fonctions des sols et de services écosystémiques, et les cadres conceptuels proposés pour les évaluer dont celui de l’Evaluation Française des Ecosystèmes et des Services Ecosystémiques dite EFESE (MEEM et FRB, 2017). S’inspirant de cette revue, une classification de fonctions et services adaptés les plus appropriés au territoire de la MEL est proposée. Un cadre conceptuel est également développé pour permettre aux agents de l’urbanisme de la MEL d’identifier à l’échelle d’une parcelle via une analyse documentaire et une visite de site, les fonctions des sols qui sont présentes ou qui pourraient se développer ainsi que les services générés associés. Le cadre conceptuel encourage une démarche de comparaison entre « l’état zéro » de la parcelle, et « son état reconverti », c’est-à-dire son usage pressenti. La démarche permet d’identifier les nouveaux services qu’un changement d’usage génèrerait mais également d’identifier la perte ou la dégradation de services. Pour appuyer la visite de site et la consultation documentaire, une grille de repérage est proposée. La démarche proposée a été testée sur deux parcelles de friches de l’agglomération lilloise avec des scénarios hypothétiques de reconversion. On constate que chaque scénario de conversion permet une amélioration globale des services générés quelle que soit la parcelle, mais les fonctions à rétablir pour atteindre les objectifs de reconversion visés et les efforts à faire (travaux, apports exogènes, investissements) ne sont pas les mêmes. La démarche qualitative proposée rencontre toutefois des nombreuses limites lorsqu’il s’agit de comparer des solutions mais elle permet une appropriation du sujet par des équipes (services urbanisme) qui n’avaient pas cette expertise sur la multifonctionnalité des sols. Mots clés : services écosystémiques, fonctions du sol, reconversion de friches, sites et sols pollués, aménagement, Métropole Européenne Lilloise (MEL) |
Baize, D Réflexions à propos des analyses de terre et de sols Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 351-360, 2020. @article{v_baize_2020, title = {Réflexions à propos des analyses de terre et de sols}, author = {D. Baize}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/09/EGS_2020_27_Baize_351-360.pdf}, year = {2020}, date = {2020-09-24}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {351-360}, abstract = {Cette note présente un certain nombre de réflexions relatives au bon usage des analyses en agronomie comme en pédologie. Mais elle en souligne également les limites. Pas d’interprétation possible des résultats sans prise en compte du sol pris dans son ensemble (diagnostics morphologiques et fonctionnels) ainsi que des informations fournies par diverses déterminations physiques. Tout cela replacé dans son contexte climatique et agronomique. Mots clés : analyses, sols, terre, échantillon }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Cette note présente un certain nombre de réflexions relatives au bon usage des analyses en agronomie comme en pédologie. Mais elle en souligne également les limites. Pas d’interprétation possible des résultats sans prise en compte du sol pris dans son ensemble (diagnostics morphologiques et fonctionnels) ainsi que des informations fournies par diverses déterminations physiques. Tout cela replacé dans son contexte climatique et agronomique. Mots clés : analyses, sols, terre, échantillon |
van Oort, F; Paradelo, R; Monna, F; Chenu, C; Baize, D; Guérin, A; Breuil, S; Delarue, G; Trouvé, A; Thoisy, J -C; Proix, N La collection historique d’échantillons de sols de l’essai patrimonial des ‘42 parcelles’ (INRAE, Versailles) : une machine à remonter le temps… Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 321-350, 2020. @article{u_vanoort_2020, title = {La collection historique d’échantillons de sols de l’essai patrimonial des ‘42 parcelles’ (INRAE, Versailles) : une machine à remonter le temps… }, author = {F. van Oort and R. Paradelo and F. Monna and C. Chenu and D. Baize and A. Guérin and S. Breuil and G. Delarue and A. Trouvé and J.-C. Thoisy and N. Proix}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/07/EGS_2020_27_FolkertvanOort_321-350.pdf}, year = {2020}, date = {2020-07-24}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {321-350}, abstract = {A la suite de travaux précédents sur les états pédogéochimiques, les bilans géochimiques et les impacts de la fertilisation dans les horizons profonds du NEOLUVISOL de lœss du dispositif des 42 parcelles d’INRAE (van Oort et al., 2016, 2017, 2020), nous examinons ici des aspects chronologiques d’évolutions intervenues en surface des sols depuis 1928. Pour cela, des séries d’une quinzaine d’échantillons de la collection historique ont été analysées pour une dizaine de traitements représentatifs : engrais à effet acidifiant (sulfate et phosphate d’ammonium), engrais à effet dispersant (nitrate de sodium, sylvinite, chlorure de potassium), superphosphate, amendements à effet alcalinisant (scories de déphosphoration, carbonate de calcium), fumier de cheval, ainsi que deux parcelles témoins’, sans apport. Nous abordons l’évolution temporelle i) des paramètres édaphiques : teneur en carbone organique et en argile, pH, CEC et garniture cationique ; ii) des teneurs totales en éléments majeurs et en trace ; iii), de la composition minéralogique de fractions argileuses et limoneuses, notamment dans le cas des traitements acidifiants. Les résultats, nombreux et souvent originaux, permettent d’apprécier l’ampleur des évolutions durant les 9 décennies d’expérimentation. Par rapport aux résultats antérieurs sur les impacts en profondeur, ces données contribuent à retracer des parties complémentaires d’une même histoire d’évolution, contrainte par les différents traitements de fertilisation. Vu sous un angle pédologique, le dispositif des 42 parcelles œuvre comme un « pédotron » en conditions réelles, mettant en évidence une accélération des processus d’évolution du sol limoneux selon différentes voies de la pédogenèse, en fonction de la nature des matières fertilisantes apportées. Mots clefs : Expérimentation de longue durée, Fertilisation, Collection historique d’échantillons, Jachère nue, NEOLUVISOL de lœss, Pédologie, Géochimie, Minéralogie, Dissolution minérale }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } A la suite de travaux précédents sur les états pédogéochimiques, les bilans géochimiques et les impacts de la fertilisation dans les horizons profonds du NEOLUVISOL de lœss du dispositif des 42 parcelles d’INRAE (van Oort et al., 2016, 2017, 2020), nous examinons ici des aspects chronologiques d’évolutions intervenues en surface des sols depuis 1928. Pour cela, des séries d’une quinzaine d’échantillons de la collection historique ont été analysées pour une dizaine de traitements représentatifs : engrais à effet acidifiant (sulfate et phosphate d’ammonium), engrais à effet dispersant (nitrate de sodium, sylvinite, chlorure de potassium), superphosphate, amendements à effet alcalinisant (scories de déphosphoration, carbonate de calcium), fumier de cheval, ainsi que deux parcelles témoins’, sans apport. Nous abordons l’évolution temporelle i) des paramètres édaphiques : teneur en carbone organique et en argile, pH, CEC et garniture cationique ; ii) des teneurs totales en éléments majeurs et en trace ; iii), de la composition minéralogique de fractions argileuses et limoneuses, notamment dans le cas des traitements acidifiants. Les résultats, nombreux et souvent originaux, permettent d’apprécier l’ampleur des évolutions durant les 9 décennies d’expérimentation. Par rapport aux résultats antérieurs sur les impacts en profondeur, ces données contribuent à retracer des parties complémentaires d’une même histoire d’évolution, contrainte par les différents traitements de fertilisation. Vu sous un angle pédologique, le dispositif des 42 parcelles œuvre comme un « pédotron » en conditions réelles, mettant en évidence une accélération des processus d’évolution du sol limoneux selon différentes voies de la pédogenèse, en fonction de la nature des matières fertilisantes apportées. Mots clefs : Expérimentation de longue durée, Fertilisation, Collection historique d’échantillons, Jachère nue, NEOLUVISOL de lœss, Pédologie, Géochimie, Minéralogie, Dissolution minérale |
Barré, P; Cécillon, L; Chenu, C; Martin, M; Vidal-Beaudet, L; Eglin, T La séquestration de carbone dans les sols agricoles, forestiers et urbains : état des lieux des méthodes d’évaluation et de quantification. Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 305-320, 2020. @article{t_barre2020, title = {La séquestration de carbone dans les sols agricoles, forestiers et urbains : état des lieux des méthodes d’évaluation et de quantification.}, author = {P. Barré and L. Cécillon and C. Chenu and M. Martin and L. Vidal-Beaudet and T. Eglin}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/07/EGS_2020_27_Barre_305-320.pdf}, year = {2020}, date = {2020-07-08}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {305-320}, abstract = {La séquestration de carbone, c’est-à-dire la capture et le maintien de carbone en dehors de l’atmosphère, contribue à la régulation du climat. Dans les classifications existantes (EFESE, CICES), ce rôle est défini à la fois comme une fonction de l’écosystème et un service rendu à l’homme. Depuis plusieurs années, la séquestration de carbone dans les sols est promue au niveau international comme national dans la lutte contre le changement climatique. De nombreux acteurs, dont les collectivités territoriales, les agriculteurs et les forestiers, sont en demande de méthodes pour évaluer, et si possible quantifier, ce service dans le cadre de leur activité. Dans cet article, nous faisons un point sur les approches déjà disponibles et en émergence et leur déploiement dans les sols forestiers, agricoles et urbains. Des méthodes sont aujourd’hui proposées par les acteurs de la recherche pour quantifier les stocks de carbone organique des sols (COS) et leur stabilité, prédire les évolutions de ces stocks et en estimer le potentiel d’accroissement. Ces approches s’appuient sur des mesures directes et/ou de la modélisation, et sont particulièrement avancées pour les sols agricoles. Une partie des méthodes est normalisée ou en cours de normalisation au niveau international afin d’en faciliter le transfert vers les professionnels (laboratoires d’analyses, bureau d’études etc.). Néanmoins, il apparaît nécessaire de poursuivre l’effort de construction de référentiels pour permettre une meilleure interprétation des résultats en termes de potentiel d’accroissement ou de risque de déstockage. Cet état des lieux montre que ces référentiels sont particulièrement peu développés en ce qui concerne les sols urbains. Nous discutons également des limites des méthodes qui appellent des efforts de recherche et de développement pour les prochaines années. Mots-clés : carbone organique du sol, stockage, dynamique du carbone, modèle }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } La séquestration de carbone, c’est-à-dire la capture et le maintien de carbone en dehors de l’atmosphère, contribue à la régulation du climat. Dans les classifications existantes (EFESE, CICES), ce rôle est défini à la fois comme une fonction de l’écosystème et un service rendu à l’homme. Depuis plusieurs années, la séquestration de carbone dans les sols est promue au niveau international comme national dans la lutte contre le changement climatique. De nombreux acteurs, dont les collectivités territoriales, les agriculteurs et les forestiers, sont en demande de méthodes pour évaluer, et si possible quantifier, ce service dans le cadre de leur activité. Dans cet article, nous faisons un point sur les approches déjà disponibles et en émergence et leur déploiement dans les sols forestiers, agricoles et urbains. Des méthodes sont aujourd’hui proposées par les acteurs de la recherche pour quantifier les stocks de carbone organique des sols (COS) et leur stabilité, prédire les évolutions de ces stocks et en estimer le potentiel d’accroissement. Ces approches s’appuient sur des mesures directes et/ou de la modélisation, et sont particulièrement avancées pour les sols agricoles. Une partie des méthodes est normalisée ou en cours de normalisation au niveau international afin d’en faciliter le transfert vers les professionnels (laboratoires d’analyses, bureau d’études etc.). Néanmoins, il apparaît nécessaire de poursuivre l’effort de construction de référentiels pour permettre une meilleure interprétation des résultats en termes de potentiel d’accroissement ou de risque de déstockage. Cet état des lieux montre que ces référentiels sont particulièrement peu développés en ce qui concerne les sols urbains. Nous discutons également des limites des méthodes qui appellent des efforts de recherche et de développement pour les prochaines années. Mots-clés : carbone organique du sol, stockage, dynamique du carbone, modèle |
Brauman, A; Thoumazeau, A Biofunctool® : un outil de terrain pour évaluer la santé des sols, basé sur la mesure de fonctions issues de l'activité des organismes du sol. Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 289-303, 2020. @article{s_brauman2020, title = {Biofunctool® : un outil de terrain pour évaluer la santé des sols, basé sur la mesure de fonctions issues de l'activité des organismes du sol. }, author = {A. Brauman and A. Thoumazeau}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/07/EGS_2020_27_Brauman_289-304.pdf}, year = {2020}, date = {2020-07-07}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {289-303}, abstract = {L’évaluation de la santé des sols devient un enjeu sociétal important, notamment dans le cadre de la transition agroécologique. Cependant, la notion de santé des sols et les moyens pour la mesurer ne font pas consensus au sein de la communauté scientifique. La définition la plus partagée est celle basée sur sa capacité à fonctionner (Karlen et al., 1997) et à fournir des services écosystémiques. Pourtant, les méthodes actuelles sont basées principalement sur des indicateurs de stocks (C, N, biomasse microbienne etc.) et n’intègrent pas, ou très peu, d’indicateurs fonctionnels basés sur le rôle des organismes du sol. Lorsqu’elles existent, les mesures fonctionnelles sont effectuées majoritairement en conditions de laboratoire sur des sols secs et tamisés limitant notre capacité à prendre en compte la réalité de la fonction sur le terrain. Pour pallier ces limites méthodologiques, une nouvelle méthode d'évaluation fonctionnelle de la santé des sols est proposée selon une approche intégrative prenant en compte les liens entre les propriétés physico-chimiques et l'activité biologique des sols. Cette méthode intitulée Biofunctool® intègre neuf indicateurs de terrain, rapides et de faibles coûts, permettant d'évaluer trois fonctions principales du sol : la dynamique du carbone, le cycle des nutriments et le maintien de la structure du sol. La capacité de l'ensemble des indicateurs à évaluer l'impact de la gestion des terres sur la santé des sols a été validée sur de nombreux terrains (> 600 points) principalement tropicaux et dans des contextes pédoclimatiques divers. Un index de qualité intégrant les indicateurs a été construit afin de synthétiser l’impact global de la gestion des terres sur la santé du sol. L’objectif est que Biofunctool® puisse être utilisé par des utilisateurs non spécialisés. Nous illustrons cette approche par deux exemples de mesure de la santé des sols effectués en milieu tropical (Thaïlande) au sein (i) d’associations culturales (légumineuses, manioc) dans des plantations d’hévéa (Hevea brasiliensis) (ii) de monoculture d’hévéa de différents âges dans divers contextes pédoclimatiques. Les avantages et limites de l’approche sont discutés et des voies d’amélioration de l’outil sont exposées. Biofunctool® devrait permettre de mieux appréhender l’impact des pratiques agricoles sur les fonctions du sol associées à la biodiversité et pourrait servir de base pour intégrer la santé des sols dans les analyses environnementales. Mots-clefs : Qualité des sols, Biodiversité du sol, Carbone, Cycle des nutriments, structure du sol }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } L’évaluation de la santé des sols devient un enjeu sociétal important, notamment dans le cadre de la transition agroécologique. Cependant, la notion de santé des sols et les moyens pour la mesurer ne font pas consensus au sein de la communauté scientifique. La définition la plus partagée est celle basée sur sa capacité à fonctionner (Karlen et al., 1997) et à fournir des services écosystémiques. Pourtant, les méthodes actuelles sont basées principalement sur des indicateurs de stocks (C, N, biomasse microbienne etc.) et n’intègrent pas, ou très peu, d’indicateurs fonctionnels basés sur le rôle des organismes du sol. Lorsqu’elles existent, les mesures fonctionnelles sont effectuées majoritairement en conditions de laboratoire sur des sols secs et tamisés limitant notre capacité à prendre en compte la réalité de la fonction sur le terrain. Pour pallier ces limites méthodologiques, une nouvelle méthode d'évaluation fonctionnelle de la santé des sols est proposée selon une approche intégrative prenant en compte les liens entre les propriétés physico-chimiques et l'activité biologique des sols. Cette méthode intitulée Biofunctool® intègre neuf indicateurs de terrain, rapides et de faibles coûts, permettant d'évaluer trois fonctions principales du sol : la dynamique du carbone, le cycle des nutriments et le maintien de la structure du sol. La capacité de l'ensemble des indicateurs à évaluer l'impact de la gestion des terres sur la santé des sols a été validée sur de nombreux terrains (> 600 points) principalement tropicaux et dans des contextes pédoclimatiques divers. Un index de qualité intégrant les indicateurs a été construit afin de synthétiser l’impact global de la gestion des terres sur la santé du sol. L’objectif est que Biofunctool® puisse être utilisé par des utilisateurs non spécialisés. Nous illustrons cette approche par deux exemples de mesure de la santé des sols effectués en milieu tropical (Thaïlande) au sein (i) d’associations culturales (légumineuses, manioc) dans des plantations d’hévéa (Hevea brasiliensis) (ii) de monoculture d’hévéa de différents âges dans divers contextes pédoclimatiques. Les avantages et limites de l’approche sont discutés et des voies d’amélioration de l’outil sont exposées. Biofunctool® devrait permettre de mieux appréhender l’impact des pratiques agricoles sur les fonctions du sol associées à la biodiversité et pourrait servir de base pour intégrer la santé des sols dans les analyses environnementales. Mots-clefs : Qualité des sols, Biodiversité du sol, Carbone, Cycle des nutriments, structure du sol |
Hilaire, M; Sauter, J « La face cachée du sol », le n°14 de la collection des cahiers d’ariena à destination des élèves et enseignants du troisième cycle (enfants âgés de 9 à 11 ans) Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 277-287, 2020. @article{r_hilaire2020, title = {« La face cachée du sol », le n°14 de la collection des cahiers d’ariena à destination des élèves et enseignants du troisième cycle (enfants âgés de 9 à 11 ans)}, author = {M. Hilaire and J. Sauter}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/06/EGS_2020_27_Hilaire_277-288.pdf}, year = {2020}, date = {2020-06-30}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {277-287}, abstract = {Le 14e cahier d’ariena intitulé « La face cachée du sol » a été édité en septembre 2015. Il était, au départ, destiné prioritairement aux élèves et enseignants du troisième cycle (classes de Cours Moyen 1 (CM1), Cours Moyen 2 (CM2) et 6e correspondant à des enfants âgés de 9 à 11 ans) de la région Alsace. La diffusion de la version papier de ce numéro a été étendue à la région Grand-Est et relayée plus largement en France par l’Association Française pour l’Étude du Sol (AFES). Une version numérique de ce numéro et du guide pédagogique qui l’accompagne sont également disponibles en ligne (http://ariena.org/project/cahier-dariena-n14-la-face-cachee-du-sol/). L’objectif est d’accompagner les élèves dans la connaissance, la compréhension et la prise en compte des sols dans leur quotidien et cela à partir d’une question de prime abord toute simple « Qu’y a-t-il sous nos pieds ? ». Cet outil pédagogique s’est également inscrit dans l’année internationale des sols en 2015, portée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Mots-clés Outil pédagogique, connaissance des sols, ressources numériques interactives.}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Le 14e cahier d’ariena intitulé « La face cachée du sol » a été édité en septembre 2015. Il était, au départ, destiné prioritairement aux élèves et enseignants du troisième cycle (classes de Cours Moyen 1 (CM1), Cours Moyen 2 (CM2) et 6e correspondant à des enfants âgés de 9 à 11 ans) de la région Alsace. La diffusion de la version papier de ce numéro a été étendue à la région Grand-Est et relayée plus largement en France par l’Association Française pour l’Étude du Sol (AFES). Une version numérique de ce numéro et du guide pédagogique qui l’accompagne sont également disponibles en ligne (http://ariena.org/project/cahier-dariena-n14-la-face-cachee-du-sol/). L’objectif est d’accompagner les élèves dans la connaissance, la compréhension et la prise en compte des sols dans leur quotidien et cela à partir d’une question de prime abord toute simple « Qu’y a-t-il sous nos pieds ? ». Cet outil pédagogique s’est également inscrit dans l’année internationale des sols en 2015, portée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Mots-clés Outil pédagogique, connaissance des sols, ressources numériques interactives. |
Scheurer, O; Bousselin, X; Saby, N Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 189-207, 2020. @article{m_Scheurer2020, title = {Une méthode pour caractériser les teneurs en carbone organique des types de sol d’un Référentiel Régional Pédologique sur un territoire agricole à partir de la Base de Données des Analyses de Terre.}, author = {O. Scheurer and X. Bousselin and N. Saby }, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/06/EGS_2020_27_Scheurer_189-208.pdf}, year = {2020}, date = {2020-06-19}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {189-207}, abstract = {Pour élaborer des plans d’action en faveur du stockage de carbone dans les sols agricoles sur un territoire local, il est nécessaire de s’appuyer sur un diagnostic de la situation actuelle. Celui-ci nécessite en premier lieu d’identifier et localiser les combinaisons « système de culture-type de sol-teneur en carbone organique » sur le territoire. La base de données d’analyses de terre (BDAT) fournit des données actualisées sur les teneurs en carbone organique (Corg), issues de parcelles agricoles et localisées à la maille communale sur une grande partie de la France métropolitaine. Une méthode est proposée pour associer ces analyses aux types de sol (UTS) identifiés au niveau de chaque Unité Cartographique de Sol (UCS) d’un Référentiel Régional Pédologique. L’affectation d’une analyse à une UTS est réalisée à l’aide d’une classification fondée sur deux critères : i) un critère analytique de similitude des teneurs en argile et en calcaire entre l’analyse et l’UTS, ii) un critère géographique d’intersection entre les territoires de la commune de l’analyse et celui de l’UCS concernée. On obtient ainsi une distribution des teneurs en Corg affectée à chaque couple [UTS, UCS]. La méthode a été appliquée dans trois territoires-tests d’environ 35 000 hectares, contrastés du point de vue des sols et des systèmes de production agricole. La classification mise en œuvre rend en compte d’une part faible, mais non négligeable de la variabilité des teneurs en Corg (13 à 34 % dans les trois cas étudiés). Les variations entre classes des teneurs médianes calculées sont cohérentes avec les caractéristiques dominantes des sols et/ou des systèmes de culture correspondantes. Ces résultats confortent la pertinence de la méthode et son potentiel de généralisation. Mots clés : sol, carbone organique, analyse de terre, base de données, classification. }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Pour élaborer des plans d’action en faveur du stockage de carbone dans les sols agricoles sur un territoire local, il est nécessaire de s’appuyer sur un diagnostic de la situation actuelle. Celui-ci nécessite en premier lieu d’identifier et localiser les combinaisons « système de culture-type de sol-teneur en carbone organique » sur le territoire. La base de données d’analyses de terre (BDAT) fournit des données actualisées sur les teneurs en carbone organique (Corg), issues de parcelles agricoles et localisées à la maille communale sur une grande partie de la France métropolitaine. Une méthode est proposée pour associer ces analyses aux types de sol (UTS) identifiés au niveau de chaque Unité Cartographique de Sol (UCS) d’un Référentiel Régional Pédologique. L’affectation d’une analyse à une UTS est réalisée à l’aide d’une classification fondée sur deux critères : i) un critère analytique de similitude des teneurs en argile et en calcaire entre l’analyse et l’UTS, ii) un critère géographique d’intersection entre les territoires de la commune de l’analyse et celui de l’UCS concernée. On obtient ainsi une distribution des teneurs en Corg affectée à chaque couple [UTS, UCS]. La méthode a été appliquée dans trois territoires-tests d’environ 35 000 hectares, contrastés du point de vue des sols et des systèmes de production agricole. La classification mise en œuvre rend en compte d’une part faible, mais non négligeable de la variabilité des teneurs en Corg (13 à 34 % dans les trois cas étudiés). Les variations entre classes des teneurs médianes calculées sont cohérentes avec les caractéristiques dominantes des sols et/ou des systèmes de culture correspondantes. Ces résultats confortent la pertinence de la méthode et son potentiel de généralisation. Mots clés : sol, carbone organique, analyse de terre, base de données, classification. |
Loiseau, T; Richer-de-Forges, A C; Roudier, P; Ducommun, C; Chen, S; Lagacherie, P; Arrouays, D Essais de représentation cartographique de l’incertitude pour les utilisateurs de cartographies des sols par modélisation statistique Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 257-275, 2020. @article{q_loiseau2020, title = {Essais de représentation cartographique de l’incertitude pour les utilisateurs de cartographies des sols par modélisation statistique}, author = {T. Loiseau and A.C. Richer-de-Forges and P. Roudier and C. Ducommun and S. Chen and P. Lagacherie and D. Arrouays}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/06/EGS_2020_27_Loiseau_157-275.pdf}, year = {2020}, date = {2020-06-18}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {257-275}, abstract = {La cartographie des sols par modélisation statistique (CSMS), est passée aujourd’hui au stade de la production opérationnelle. L’un de ses avantages majeurs est la possibilité de cartographier, au-delà de simples valeurs moyennes ou modales, des incertitudes, souvent matérialisées par des intervalles de confiance des valeurs prédites. Pour autant, l’incertitude reste une notion qui est souvent difficile à transmettre aux utilisateurs pour différentes raisons. Ces derniers sont souvent troublés par le lien implicite, bien qu’incorrect en CSMS, entre la résolution spatiale et la précision sémantique de l’information. Nous proposons ici quelques modes de visualisation de l’incertitude possibles afin de mieux transmettre cette notion aux utilisateurs. En discussion, nous insistons sur le fait que l’objectif final de la CSMS devrait être de produire des cartes de probabilités de distribution de paramètres et que la communication sur l’importance de l’incertitude serait probablement efficace si elle était réalisée, non seulement sur les paramètres pédologiques, mais aussi sur les sorties des modèles ou des simulations les utilisant. Mots-clés : Cartographie des Sols par Modélisation Statistique Cartographie Numérique des Sols, Incertitude, Communication, Visualisation, Utilisateur }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } La cartographie des sols par modélisation statistique (CSMS), est passée aujourd’hui au stade de la production opérationnelle. L’un de ses avantages majeurs est la possibilité de cartographier, au-delà de simples valeurs moyennes ou modales, des incertitudes, souvent matérialisées par des intervalles de confiance des valeurs prédites. Pour autant, l’incertitude reste une notion qui est souvent difficile à transmettre aux utilisateurs pour différentes raisons. Ces derniers sont souvent troublés par le lien implicite, bien qu’incorrect en CSMS, entre la résolution spatiale et la précision sémantique de l’information. Nous proposons ici quelques modes de visualisation de l’incertitude possibles afin de mieux transmettre cette notion aux utilisateurs. En discussion, nous insistons sur le fait que l’objectif final de la CSMS devrait être de produire des cartes de probabilités de distribution de paramètres et que la communication sur l’importance de l’incertitude serait probablement efficace si elle était réalisée, non seulement sur les paramètres pédologiques, mais aussi sur les sorties des modèles ou des simulations les utilisant. Mots-clés : Cartographie des Sols par Modélisation Statistique Cartographie Numérique des Sols, Incertitude, Communication, Visualisation, Utilisateur |
Laroche, B; Degan, F; Koller, R; Scheurer, O; Bouthier, A; Moulin, J; Sauter, J; Ducommun, C; Fort, J -L; Maillant, S; Party, J -P; Renouard, C; Saby, N P A; Bertouy, B TYPTERRES : Vers une typologie agronomique partagée. Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 241-255, 2020. @article{p_Laroche2020, title = {TYPTERRES : Vers une typologie agronomique partagée.}, author = {B. Laroche and F. Degan and R. Koller and O. Scheurer and A. Bouthier and J. Moulin and J. Sauter and C. Ducommun and J.-L. Fort and S. Maillant and J.-P. Party and C. Renouard and N.P.A. Saby and B. Bertouy}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/06/EGS_2020_27_Laroche_241-256.pdf}, year = {2020}, date = {2020-06-09}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {241-255}, abstract = {La cartographie des sols au 1/250 000 formalisée dans les Référentiels Pédologiques Régionaux (RRP) est en cours de finalisation sur l’ensemble du territoire métropolitain au travers du programme IGCS (Inventaire, Gestion et Conservation des Sols). Ce programme, conduit par le Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol), constitue aujourd’hui une référence sur les territoires déjà couverts. Antérieurement et depuis de nombreuses années, les utilisateurs des données Sol pour l’agriculture ont construit des typologies agronomiques fonctionnelles des sols, à partir des données pédologiques disponibles et de leur expertise. Aujourd’hui l’objectif commun des producteurs des RRP est de valoriser les données acquises en produisant des typologies agronomiques améliorées en termes de représentativité, de précision et d’interopérabilité entre territoires. Ainsi, le projet TypTerres vise à construire à partir des RRP des typologies agronomiques des sols partagées, à des fins de diagnostic, d’évaluation, de conseil et d’action agronomiques et agro-environnementaux. Ces typologies constituées à l’échelle régionale ou départementale doivent conduire à terme à une typologie co-construite, harmonisée et partagée à l’échelle nationale. Une méthodologie générique pour construire ces typologies a été développée et testée sur 2 territoires ateliers, Centre-Ouest et Alsace, constitués respectivement par 4 et 2 départements. L’application de la méthode a défini 30 à 50 types agronomiques par département par agrégation de 140 à 380 types de sol initiaux dans les RRP. Chaque type agronomique est décrit par 36 variables. Ces dernières sont opérationnelles comme données d’entrée pour une diversité d’outils d’aide à la décision. Mots-clés : Sol, Typologie, agronomie, utilisateur, aide à la décision.}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } La cartographie des sols au 1/250 000 formalisée dans les Référentiels Pédologiques Régionaux (RRP) est en cours de finalisation sur l’ensemble du territoire métropolitain au travers du programme IGCS (Inventaire, Gestion et Conservation des Sols). Ce programme, conduit par le Groupement d’Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol), constitue aujourd’hui une référence sur les territoires déjà couverts. Antérieurement et depuis de nombreuses années, les utilisateurs des données Sol pour l’agriculture ont construit des typologies agronomiques fonctionnelles des sols, à partir des données pédologiques disponibles et de leur expertise. Aujourd’hui l’objectif commun des producteurs des RRP est de valoriser les données acquises en produisant des typologies agronomiques améliorées en termes de représentativité, de précision et d’interopérabilité entre territoires. Ainsi, le projet TypTerres vise à construire à partir des RRP des typologies agronomiques des sols partagées, à des fins de diagnostic, d’évaluation, de conseil et d’action agronomiques et agro-environnementaux. Ces typologies constituées à l’échelle régionale ou départementale doivent conduire à terme à une typologie co-construite, harmonisée et partagée à l’échelle nationale. Une méthodologie générique pour construire ces typologies a été développée et testée sur 2 territoires ateliers, Centre-Ouest et Alsace, constitués respectivement par 4 et 2 départements. L’application de la méthode a défini 30 à 50 types agronomiques par département par agrégation de 140 à 380 types de sol initiaux dans les RRP. Chaque type agronomique est décrit par 36 variables. Ces dernières sont opérationnelles comme données d’entrée pour une diversité d’outils d’aide à la décision. Mots-clés : Sol, Typologie, agronomie, utilisateur, aide à la décision. |
Karimi, B; Cahurel, J -Y; Gontier, L; Charlier, L; Chovelon, M; Mahé, H; Ranjard, L Revue scientifique sur la qualité biologique des sols de vignes et l’impact des pratiques viticoles. Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 221-239, 2020. @article{o_Karimi2020, title = {Revue scientifique sur la qualité biologique des sols de vignes et l’impact des pratiques viticoles. }, author = {B. Karimi and J.-Y. Cahurel and L. Gontier and L. Charlier and M. Chovelon and H. Mahé and L. Ranjard}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/06/EGS_2020_27_Karimi_221-240.pdf}, year = {2020}, date = {2020-06-05}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {221-239}, abstract = {La production viticole mondiale représente 7,5 millions d’ha pour un marché économique de 31 Mrd €. La viticulture constitue un secteur stratégique de l’économie agricole pour les principaux pays producteurs (Italie, France, Espagne, USA) mais également un des principaux consommateurs de produits phytosanitaires et de mécanisation. Ces pratiques ont des conséquences sur la qualité environnementale et plus particulièrement celle des sols. De plus en plus d’études tentent d’évaluer l’impact des pratiques viticoles sur la biodiversité du sol. Cependant, la diversité des pratiques et la diversité des organismes du sol rendent cette évaluation complexe. Dans ce contexte, nous proposons de faire une revue de la littérature internationale pour répondre à la question de la qualité biologique des sols viticoles et l’impact des pratiques viticoles. L’analyse de plus d’une centaine d’articles a permis de réunir des résultats sur plus de 50 modalités et 230 paramètres biologiques et d’en évaluer la généricité. Au-delà d’une synthèse des connaissances, les informations recueillies constituent une base robuste pour proposer un itinéraire technique viticole vertueux pour la qualité biologique des sols et pour les fonctions écologiques sur lesquelles repose la durabilité des productions viticoles. Ce travail débouche également sur l’identification des pistes de recherche concrètes à mener à court et moyen termes dans le domaine de la qualité des sols viticoles face aux enjeux de la viticulture. Mots-clés : Biodiversité, sol, viticulture, mode de production, pratique viticole.}, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } La production viticole mondiale représente 7,5 millions d’ha pour un marché économique de 31 Mrd €. La viticulture constitue un secteur stratégique de l’économie agricole pour les principaux pays producteurs (Italie, France, Espagne, USA) mais également un des principaux consommateurs de produits phytosanitaires et de mécanisation. Ces pratiques ont des conséquences sur la qualité environnementale et plus particulièrement celle des sols. De plus en plus d’études tentent d’évaluer l’impact des pratiques viticoles sur la biodiversité du sol. Cependant, la diversité des pratiques et la diversité des organismes du sol rendent cette évaluation complexe. Dans ce contexte, nous proposons de faire une revue de la littérature internationale pour répondre à la question de la qualité biologique des sols viticoles et l’impact des pratiques viticoles. L’analyse de plus d’une centaine d’articles a permis de réunir des résultats sur plus de 50 modalités et 230 paramètres biologiques et d’en évaluer la généricité. Au-delà d’une synthèse des connaissances, les informations recueillies constituent une base robuste pour proposer un itinéraire technique viticole vertueux pour la qualité biologique des sols et pour les fonctions écologiques sur lesquelles repose la durabilité des productions viticoles. Ce travail débouche également sur l’identification des pistes de recherche concrètes à mener à court et moyen termes dans le domaine de la qualité des sols viticoles face aux enjeux de la viticulture. Mots-clés : Biodiversité, sol, viticulture, mode de production, pratique viticole. |
Mboua, E; Bitondo, D; Tabi, F O Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 209-220, 2020. @article{n_Mboua2020, title = {Effet de l’incorporation des broyats de coques de cacao et des résidus de café robusta sur quelques propriétés chimiques et sur la disponibilité du potassium dans les ferralsols de l’Ouest-Cameroun.}, author = {E. Mboua and D. Bitondo and F.O. Tabi}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/06/EGS_2020_27_Mboua_209-220.pdf}, year = {2020}, date = {2020-06-05}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {209-220}, abstract = {Afin de déterminer l’incidence des apports des doses croissantes des broyats de coques de cacao (CC) et des résidus de café robusta (RC) sur quelques propriétés physico-chimiques et sur la biodisponibilité du potassium dans les ferralsols de la région de l’Ouest au Cameroun, un essai en incubation a été effectué. Cet essai a été installé suivant un dispositif en randomisation totale avec trois répétitions et sept traitements. Pour chaque résidu, trois doses (0,225 ; 0,450 et 0,675 g pour 100g de sol sec) correspondants respectivement à 5 t.ha-1 (CC5 et RC5), 10 t.ha-1 (CC10 et RC10) et 15 t.ha-1 (CC15 et RC15) ont été comparées à un témoin non amendé (Crtl). L’étude a été conduite sous conditions contrôlées en aérobiose et à une température de 28°C pendant 90 jours. Le niveau d’humidité des échantillons de sol a été maintenu à la capacité au champ par des pesées hebdomadaires. L’évolution de la biodisponibilité du potassium et des autres paramètres étudiés a été observée tous les trente jours. Par rapport au témoin, les doses croissantes des coques de cacao et des résidus de café ont améliorées de manière très hautement significative (P < 0,001) la biodisponibilité du potassium, l’alcalinité et la teneur en carbone organique. Après 90 jours, La libération du potassium a été optimale avec le traitement CC15 (1,36 cmol+/kg) pour les traitements à base des coques de cacao tandis que les traitements à base de résidus de café ont donné des résultats similaires (0,95 cmol+/kg). La teneur en potassium échangeable était de manière hautement significative corrélée au carbone organique (r = -0,54**) et à la conductivité électrique (r = 0,64**). La corrélation entre le potassium échangeable et l’acidité était positive mais non significative (P > 0,05). La valorisation des coques de cacao et des résidus de café peut donc être une solution pour améliorer la biodisponibilité du potassium et la fertilité des ferralsols. Mots clés : Valorisation des déchets, carbone organique du sol, disponibilité du potassium, ferralsol, Ouest-Cameroun. }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Afin de déterminer l’incidence des apports des doses croissantes des broyats de coques de cacao (CC) et des résidus de café robusta (RC) sur quelques propriétés physico-chimiques et sur la biodisponibilité du potassium dans les ferralsols de la région de l’Ouest au Cameroun, un essai en incubation a été effectué. Cet essai a été installé suivant un dispositif en randomisation totale avec trois répétitions et sept traitements. Pour chaque résidu, trois doses (0,225 ; 0,450 et 0,675 g pour 100g de sol sec) correspondants respectivement à 5 t.ha-1 (CC5 et RC5), 10 t.ha-1 (CC10 et RC10) et 15 t.ha-1 (CC15 et RC15) ont été comparées à un témoin non amendé (Crtl). L’étude a été conduite sous conditions contrôlées en aérobiose et à une température de 28°C pendant 90 jours. Le niveau d’humidité des échantillons de sol a été maintenu à la capacité au champ par des pesées hebdomadaires. L’évolution de la biodisponibilité du potassium et des autres paramètres étudiés a été observée tous les trente jours. Par rapport au témoin, les doses croissantes des coques de cacao et des résidus de café ont améliorées de manière très hautement significative (P < 0,001) la biodisponibilité du potassium, l’alcalinité et la teneur en carbone organique. Après 90 jours, La libération du potassium a été optimale avec le traitement CC15 (1,36 cmol+/kg) pour les traitements à base des coques de cacao tandis que les traitements à base de résidus de café ont donné des résultats similaires (0,95 cmol+/kg). La teneur en potassium échangeable était de manière hautement significative corrélée au carbone organique (r = -0,54**) et à la conductivité électrique (r = 0,64**). La corrélation entre le potassium échangeable et l’acidité était positive mais non significative (P > 0,05). La valorisation des coques de cacao et des résidus de café peut donc être une solution pour améliorer la biodisponibilité du potassium et la fertilité des ferralsols. Mots clés : Valorisation des déchets, carbone organique du sol, disponibilité du potassium, ferralsol, Ouest-Cameroun. |
Oort, Van F; Paradelo, R; Proix, N; Baize, D; Breuil, S; Foy, E; Guérin, A; Monna, F En direct de l’essai patrimonial des 42 parcelles d’INRAE à Versailles : impacts de fertilisations centenaires en profondeur du NEOLUVISOL de lœss. Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 163-188, 2020. @article{l_van_oort2020, title = {En direct de l’essai patrimonial des 42 parcelles d’INRAE à Versailles : impacts de fertilisations centenaires en profondeur du NEOLUVISOL de lœss.}, author = {F. Van Oort and R. Paradelo and N. Proix and D. Baize and S. Breuil and E. Foy and A. Guérin and F. Monna}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/05/EGS_2020_27_Van_Oort_163-188.pdf}, year = {2020}, date = {2020-05-21}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {163-188}, abstract = {Après l’étude d’évolutions pédologiques et géochimiques dans l’horizon de surface (van Oort et al., 2016, 2017a), ce nouveau volet du projet de valorisation du dispositif des 42 parcelles de l’Inra de Versailles présente les effets d’apports continus de matières fertilisantes à l’échelle du solum, pour une dizaine de traitements : ammoniacaux, engrais-Na et/ou K, phosphatés, CaCO3, fumier et témoins. Pour chaque traitement, les profils de teneur en éléments (0-120 cm) ont été comparés avec le bilan 1929-2014 en surface (0-25 cm), afin de raisonner la pertinence d’études des impacts d’activités anthropiques, restreintes à l’horizon de surface. En l’absence de végétation, 85 ans de traitements ont profondément marqué les sols : l’engrais ammoniacal provoque une forte baisse du pH, la décalcification et une forte aluminisation, parfois jusqu’à 1 m. Sous traitements alcalinisants, le pH est ≥ 8 et la CEC est quasi-saturée en Ca sur toute la profondeur. L’apport d’engrais sodiques et/ou potassiques peut affecter le complexe d’échange jusque dans le matériau parental ; les allures des profils de teneurs en argile évoluent de valeurs minimales en surface pour devenir maximales dans l’horizon BT, traduisant ainsi l’effet d’amplification du lessivage d’argile par les engrais Na/K. Quant aux éléments en trace métalliques (ETM), leurs profils de concentration corroborent en général les hypothèses de transfert en profondeur, formulées à partir des bilans géochimiques établis en surface (van Oort et al., 2017a) : i) accumulations distinctes de Cd, Mn et Co sous engrais ammoniacaux, et de Mo sous apport de CaCO3, ii) allures analogues de profils de concentration en Fe, Sc et Tl et celle des teneurs en argile sous apport d’engrais Na et K, iii) allures de profils de concentration évoluant rapidement de valeurs minimales à maximales entre la surface et l’horizon BT pour Mg et Ni dans les traitements ‘acides’ et ‘monovalents’, confirmant leur mobilisation à la fois sous l’effet du pH et par lessivage. Cependant, sous apport de fumier, le profil de concentration de Mo témoigne de sa forte accumulation en profondeur, non-visible par le bilan Mo en surface ; sous scories, malgré un bilan positif de Mo en surface, l’ampleur de son accumulation en profondeur surprend. Quant au Cd, les apports par les scories ou le superphosphate restent confinés en surface. Par contre, sous apport de (NH4)2HPO4, environ 2,6 kg/ha de Cd sont transférés en profondeur. Une telle quantité équivaut à la totalité de Cd apporté par l’engrais en 85 ans. Dans le traitement (NH4)2SO4, la quasi-totalité du fond pédogéochimique local en Cd a été exportée des 50 premiers cm du sol et transférée entre 70 et 100 cm. Ce travail atteste des aspects originaux et spectaculaires d’impacts cumulés au cours de la fertilisation prolongée sur la composition des sols, sous l’horizon de bêchage. Il souligne l’intérêt de considérer le solum pour une évaluation optimale des risques liés aux activités anthropiques. Dès lors, nos résultats appellent à d’avantage d’expertise en pédologie dans les programmes de recherches environnementales, qui se limitent aujourd’hui trop souvent à des approches analytiques sur des échantillons collectés en surface des sols. Mots clés : Expérimentation de longue durée, NEOLUVISOL de lœss, jachère nue, fertilisation, horizons profonds, bilan géochimique, profil de concentration, éléments trace métalliques (ETM) }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } Après l’étude d’évolutions pédologiques et géochimiques dans l’horizon de surface (van Oort et al., 2016, 2017a), ce nouveau volet du projet de valorisation du dispositif des 42 parcelles de l’Inra de Versailles présente les effets d’apports continus de matières fertilisantes à l’échelle du solum, pour une dizaine de traitements : ammoniacaux, engrais-Na et/ou K, phosphatés, CaCO3, fumier et témoins. Pour chaque traitement, les profils de teneur en éléments (0-120 cm) ont été comparés avec le bilan 1929-2014 en surface (0-25 cm), afin de raisonner la pertinence d’études des impacts d’activités anthropiques, restreintes à l’horizon de surface. En l’absence de végétation, 85 ans de traitements ont profondément marqué les sols : l’engrais ammoniacal provoque une forte baisse du pH, la décalcification et une forte aluminisation, parfois jusqu’à 1 m. Sous traitements alcalinisants, le pH est ≥ 8 et la CEC est quasi-saturée en Ca sur toute la profondeur. L’apport d’engrais sodiques et/ou potassiques peut affecter le complexe d’échange jusque dans le matériau parental ; les allures des profils de teneurs en argile évoluent de valeurs minimales en surface pour devenir maximales dans l’horizon BT, traduisant ainsi l’effet d’amplification du lessivage d’argile par les engrais Na/K. Quant aux éléments en trace métalliques (ETM), leurs profils de concentration corroborent en général les hypothèses de transfert en profondeur, formulées à partir des bilans géochimiques établis en surface (van Oort et al., 2017a) : i) accumulations distinctes de Cd, Mn et Co sous engrais ammoniacaux, et de Mo sous apport de CaCO3, ii) allures analogues de profils de concentration en Fe, Sc et Tl et celle des teneurs en argile sous apport d’engrais Na et K, iii) allures de profils de concentration évoluant rapidement de valeurs minimales à maximales entre la surface et l’horizon BT pour Mg et Ni dans les traitements ‘acides’ et ‘monovalents’, confirmant leur mobilisation à la fois sous l’effet du pH et par lessivage. Cependant, sous apport de fumier, le profil de concentration de Mo témoigne de sa forte accumulation en profondeur, non-visible par le bilan Mo en surface ; sous scories, malgré un bilan positif de Mo en surface, l’ampleur de son accumulation en profondeur surprend. Quant au Cd, les apports par les scories ou le superphosphate restent confinés en surface. Par contre, sous apport de (NH4)2HPO4, environ 2,6 kg/ha de Cd sont transférés en profondeur. Une telle quantité équivaut à la totalité de Cd apporté par l’engrais en 85 ans. Dans le traitement (NH4)2SO4, la quasi-totalité du fond pédogéochimique local en Cd a été exportée des 50 premiers cm du sol et transférée entre 70 et 100 cm. Ce travail atteste des aspects originaux et spectaculaires d’impacts cumulés au cours de la fertilisation prolongée sur la composition des sols, sous l’horizon de bêchage. Il souligne l’intérêt de considérer le solum pour une évaluation optimale des risques liés aux activités anthropiques. Dès lors, nos résultats appellent à d’avantage d’expertise en pédologie dans les programmes de recherches environnementales, qui se limitent aujourd’hui trop souvent à des approches analytiques sur des échantillons collectés en surface des sols. Mots clés : Expérimentation de longue durée, NEOLUVISOL de lœss, jachère nue, fertilisation, horizons profonds, bilan géochimique, profil de concentration, éléments trace métalliques (ETM) |
Ay, J -S; Pousse, N; Rigou, L; Thannberger, L Vers une évaluation des coûts de la dégradation des sols : Éléments de cadrage, outil d’analyse et études de cas. Article de journal Etude et Gestion des Sols, 27 (1), p. 147-162, 2020. @article{k_ay2020, title = {Vers une évaluation des coûts de la dégradation des sols : Éléments de cadrage, outil d’analyse et études de cas.}, author = {J.-S. Ay and N. Pousse and L. Rigou and L. Thannberger}, editor = {Association Française pour l'Étude du Sol}, url = {https://www.afes.fr/wp-content/uploads/2020/05/EGS_2020_27_Ay_147-162-1.pdf}, year = {2020}, date = {2020-05-20}, journal = {Etude et Gestion des Sols}, volume = {27}, number = {1}, pages = {147-162}, abstract = {La dégradation d’un sol regroupe l’ensemble des modifications physiques, chimiques et biologiques qui nuisent aux fonctions et services qu’il peut potentiellement fournir. Nous présentons dans cet article des éléments de cadrage sur la définition et la mesure du coût économique de la dégradation des sols, nous proposons un outil permettant de comparer les différentes dégradations de manière unifiée et nous illustrons ces éléments sur des études de cas. Le focus sur les fonctions et services rendus par les sols permet de faire apparaître, dans une analyse multi-dimensionnelle, la grande variété des impacts que les dégradations entraînent. Cette variété implique toutefois que la traduction en coûts économiques n’est pas en l’état opérationnelle pour guider les décisions privées et publiques. Nous proposons des recommandations pour avancer sur ce point en conclusion. Mots clés : évaluation économique, aide à la décision, impact multi-factoriel, perception du sol. }, keywords = {}, pubstate = {published}, tppubtype = {article} } La dégradation d’un sol regroupe l’ensemble des modifications physiques, chimiques et biologiques qui nuisent aux fonctions et services qu’il peut potentiellement fournir. Nous présentons dans cet article des éléments de cadrage sur la définition et la mesure du coût économique de la dégradation des sols, nous proposons un outil permettant de comparer les différentes dégradations de manière unifiée et nous illustrons ces éléments sur des études de cas. Le focus sur les fonctions et services rendus par les sols permet de faire apparaître, dans une analyse multi-dimensionnelle, la grande variété des impacts que les dégradations entraînent. Cette variété implique toutefois que la traduction en coûts économiques n’est pas en l’état opérationnelle pour guider les décisions privées et publiques. Nous proposons des recommandations pour avancer sur ce point en conclusion. Mots clés : évaluation économique, aide à la décision, impact multi-factoriel, perception du sol. |