Les réservoirs résultant de la construction de barrages noient de la végétation et des sols. Leur évolution suit trois phases. – Dynamique initiale : les nouvelles niches écologiques ouvertes ainsi que les stocks de carbone et de nutriments contenus dans la végétation vivante et morte contribuent à une hausse brutale du niveau trophique et de la productivité des réservoirs. Ce phénomène appelé « trophic upsurge » est d’importance et de durée variables. Il s’accompagne d’une désoxygénation et d’émissions de CO2 et de CH4 d’autant plus fortes que la...