Résumé
En montagne, les troupeaux d’ovins, lorsqu’ils sont livrés à eux-mêmes, ont tendance à monter
au cours de la journée et établissent leurs quartiers nocturnes sur des replats localisés en
crêtes, dans des positions très singulières, décrites comme des invariants de l’espace: les
« couchades ». Leurs sols reçoivent les déjections nocturnes du troupeau et sont marqués
par une végétation exubérante, nitrophile et phophorophile. Le présent article décrit l’un de
ces sols développé au sommet d’une...
Cette synthèse a été réalisée dans le cadre de la construction du jeu de la Fresque du Sol (https://www.afes.fr/actions/fresque-du-sol/). 35 synthèses ont ainsi été réalisées qui permettent d’aborder les grands enjeux de la connaissance et de la préservation des sols. Cette synthèse porte spécifiquement sur le thème de l’érosion.
On parle d’érosion lorsque les horizons supérieurs d’un sol sont entrainés et exportés sous l’action du vent ou de la pluie. Les mauvaises gestions...
On parle d’érosion lorsque les horizons supérieurs d’un sol sont entraînés et exportés sous l’action du vent ou de la pluie. Les mauvaises gestions parcellaires (agricole ou sylvicole) peuvent favoriser le ruissellement, puis une érosion importante. A court terme, cela remet en cause les capacités de production des sols, mais aussi leur capacité à stocker du carbone et peut entraîner de gros dégâts en aval. A l’extrême, c’est une perte pure et simple du sol et un retour au matériau parental d’il y a des milliers d’années.
Les modèles de simulations représentent un outil prometteur pour évaluer la dynamique des matières organiques des sols (MOS) à l’aide d’une approche écosystémique. Ils ont le vent en poupe du fait de l’importance des MOS dans les différents cycles biogéochimiques, en lien avec la séquestration du carbone (C), la fertilité des sols et les besoins en eau. Comment prendre en compte la grande diversité des substrats et organismes qui interagissent dans le sol, tout en respectant au mieux le principe de parcimonie nécessaire à la modélisation ? Le présent...
En 1881 Darwin (1809-1882) édite son dernier livre scientifique qui est intitulé « The formation of vegetable mould through the action of worms with observations on their habits ». C’est le résultat de 44 années d’observations très fines et de mesures minutieuses. L’ouvrage peut être considéré comme un succès exceptionnel d’édition scientifique avec 3 500 exemplaires vendus immédiatement et 8 500 en moins de trois ans soit à l’époque plus que la vente de « L’origine des espèces » l’œuvre maîtresse de ce savant. Dans cette articles nous analysons ce succès...