Dans le gran système hydro-pédologique de la Mejerda, l’hydromorphie et l’halomorphie affectent à des degrés divers les sols peu évolués d’apport alluvial. En particulieranles formations alluvionnaires de la Basse Vallée de la Mejerda, en bordure de meranévoluent sous l’effet d’une nappe phréatique salée proche de la surface du sol. Ces terres étaient initialement exploitées extensivement par des cultures céréalières et fourragères et comme parcours. Elles ont fait l’objet d’une mise en valeuranpour le développement de cultures maraichères et fourragères irriguées d’été, par l’installation d’un réseau d’assainissement et de drainage, d’une station de pompage et d’un réseau d’irrigation. L’étude géostatistique des principales propriétés physico-chimiques a permis d’analyser leur structure et leur variabilité spatiale. Les paramètres hydro-pédologiques analysés à différentes échelles et à des pas de mesures de plus en plus petits ne montrent pas une réduction significative de la variabilité. Pour les paramètres physiques, la variabilité est plus forte en surface. Pour les paramètres chimiques, la variabilité est plus faible en profondeur et en surface mais plus forte aux niveaux intermédiaires soumis à la fois aux effets des précipitations et à celle de la nappe. Les profils salins sont descendants ou à ventre salin. A proximité de la nappe, le sol s’enrichit en chlorure et en sodium. Néanmoins, les solutions possèdent une réserve en gypse leur évitant la sodisation. Les risques de salinisation sont manifestes. Les secteurs situés au nord-est, au sud et à l’est du périmètre présentent des risques de salinisation élevés. Ils seront les plus à contrôler.
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