Le chaulage, pratique très ancienne, joue sur de très nombreuses composantes du sol. En cela, il contribue au maintien de la fertilité globale du milieu. A l’inverse des apports de fertilisants, le chaulage joue en interaction avec de nombreux facteurs et conditions de rendement. De ce fait, il modifie l’effet des facteurs de production employés. Il doit être envisagé dans la durée. Le raisonnement des pratiques culturales, n’est plus aujourd’hui une simple application de techniques jugées indépendantes, mais un réel pilotage de la culture, fonction d’objectif de rendement. Ceci implique une connaissance précise des modifications des comportements du sol induites par le chaulage et des interactions sol-plante. Comprendre les effets de l’apport d’un amendement basique calcique permet de préciser les avantages à retirer du chaulage, et de construire le référentiel régional, base des prescriptions. Cette construction de références régionales, nécessite donc une mobilisation d’éléments de la théorie agronomique, tant conceptuelle que méthodologique, mais encore partielle, pour prendre en compte et comprendre ces multiples interactions. De plus certains effets positifs devraient être testés et mesurés à des échelles différentes de la parcelle (érosion, transferts vers l’eau…).
Parce que l’AFES est une association, et ne peut agir que grâce au soutien de ses membres. Si vous appréciez ce que nous faisons, n'hésitez pas à faire un don ou à rejoindre le réseau de nos adhérent·es.